L’Iran, l’Egypte et le Hezbollah libanais sont en mesure d’éliminer ensemble Israël, a estimé un des chefs du mouvement égyptien Frères musulmans.
Des déclarations similaires ont été faites en Iran où l’opération d’Israël dans la bande de Gaza a été qualifiée « d’agression sauvage contre le peuple martyr de Palestine ».
Le secrétaire général du Hezbollah Hasan Nasrallah a exprimé hier le soutien de son mouvement aux dirigeants du Hamas à Gaza face à l’opération militaire israélienne. Il a appelé les pays arabes à ouvrir leurs frontières et à envoyer des armes aux habitants de l’enclave pour qu’ils puissent se défendre contre « l’intervention israélienne ». T
En même temps, le 22 novembre est déclaré la Fête nationale de Gaza. Les autorités de cette enclave ont appelé tous les Palestiniens à célébrer largement cet événement et à visiter les familles des victimes de l’agression. Est-ce qu’on peut parler de la victoire des Palestiniens ? Voici l’opinion de l’expert de l’Institut d’orientalisme de l’Académie des sciences de Russie Boris Dolgov.
« Pour la première fois depuis le début de la confrontation les détachement armés palestiniens ont atteints Tel-Aviv et Jérusalem par leurs roquettes. 1500 roquettes ont été tirées. Cela veut dire que les groupes palestiniens ont augmenté leur potentiel militaire, mais on ne peut pas parler de la victoire des Palestiniens ».
« C’est une guerre préélectorale d’Israël, du « Likoud » et de Netanyahou. L’opération « Plomb durci » de la fin de 2008 début 2009 s’est répétée. A l’époque c’était « Kadima » qui était son initiateur. Actuellement « le Likoud » a fait preuve de sa fermeté en ce qui concerne la défense des positions d’Israël et de la population. Probablement, on peut dire que c’est le « Likoud », les conservateurs israéliens, qui a remporté cette guerre. Il est le vainqueur non pas du point de vue militaire mais du point de vue moral, de la promotion de son idéologies et du renforcement des positions électorales ».
L’agence de presse palestinienne Wafa, basée à Ramallah (Cisjordanie), a précisé que Mahmoud Abbas avait reçu « un appel téléphonique du frère Haniyeh qui l’a informé de la situation à Gaza après le cessez-le-feu ». « Le président a salué la détermination (palestinienne) face à l’agression et a souligné l’importance de parvenir à un cessez-le-feu et d’épargner les ravages de la guerre », a précisé l’agence.