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Derniers commentaires



  • BA 20 juin 2022 09:04

    Coup de tonnerre ! La présidente de la région des Pays de la Loire s’appelle Christelle Morançais. Elle est membre du parti Les Républicains. Elle vient de déclarer : "Nous devons bâtir avec Emmanuel Macron un contrat de gouvernement."


    Christelle MORANÇAIS sur Twitter : "Ma réactions aux résultats du second tour des élections #legislatives2022 https://t.co/OyEIdjt00i" / Twitter




  • BA 20 juin 2022 09:00

    Coup de tonnerre ! La présidente de la région des Pays de la Loire s’appelle Christelle Morançais. Elle est membre du parti Les Républicains. Elle vient de déclarer : "Nous devons bâtir avec Emmanuel Macron un contrat de gouvernement."


    Christelle MORANÇAIS sur Twitter : "Ma réactions aux résultats du second tour des élections #legislatives2022 https://t.co/OyEIdjt00i" / Twitter




  • BA 20 juin 2022 08:59

    Coup de tonnerre ! La présidente de la région des Pays de la Loire s’appelle Christelle Morançais. Elle est membre du parti Les Républicains. Elle vient de déclarer : "Nous devons bâtir avec Emmanuel Macron un contrat de gouvernement."


    Christelle MORANÇAIS sur Twitter : "Ma réactions aux résultats du second tour des élections #legislatives2022 https://t.co/OyEIdjt00i" / Twitter




  • BA 9 juin 2022 10:47

    L’hôpital, encore lui, est au bord du grand effondrement. De nombreux professionnels de santé clament dans le désert que le système de santé français n’a pas remonté la pente. Partout sur le territoire, des services d’urgence saturés refusent des cohortes de malades. Des enfants, des personnes âgées, mais aussi des hommes et des femmes de tous âges, sont morts ces derniers mois parce qu’ils n’ont pas été pris en charge, ou mal, ou trop tardivement, dans une situation d’urgence, par un système de santé « à bout de souffle ». Au moment où des centaines, des milliers d’infirmiers, de médecins, arracheront simultanément leur blouse, et partiront en claquant la porte, les malades n’auront d’autre recours que d’appeler au secours leurs proches pour les sortir de là. Du moins, ceux qui ont la chance d’en avoir.


    Le secteur de l’énergie aussi est menacé d’effondrement. Pas celui des hydrocarbures, car l’offre demeure pour l’instant abondante, et au final, pour le pétrole comme pour le gaz, ce n’est qu’une question de prix. En revanche, l’arrêt de près de la moitié des réacteurs nucléaires d’EDF pour raisons de sécurité, une situation à laquelle jamais le réseau électrique français n’a été confronté, crée les conditions pour qu’un ou plusieurs black-out surviennent l’hiver prochain. La France est le pays d’Europe ou le MWh est vendu le plus cher sur le marché de l’électricité, alors que nous sommes censés produire l’électricité la moins chère au monde grâce au nucléaire ! Il y a comme un bug ou plutôt, le big bug est devant nous. Sauf si Enedis parvient à imposer au gouvernement un système de délestages tournants, privant des millions d’abonnés d’électricité pendant trente minutes au moins simultanément, aux heures de pointe.


    En effet, en l’état actuel des capacités de production françaises, et des perspectives d’importation, le réseau électrique français ne tiendra pas. Il manquera au minimum 10 MW de capacités pour affronter les pics de consommation de l’hiver prochain. RTE en est contraint à étudier (Les Echos-13 avril 2022) un scénario surréaliste consistant à raccorder au réseau des milliers de groupes électrogènes diesel, groupes qui servent normalement à alimenter des équipements sensibles en cas de défaillance... du réseau. Ils pourraient apporter entre 6 et 10 MW, très ponctuellement. Mais si le réseau s’effondre quand même, qui alimentera ces équipements sensibles, privés de leurs bouées de sauvetage, mobilisées pour un naufragé beaucoup trop gros pour être sauvé de la noyade ?


    Dans l’automobile, où la France a encore une partition à jouer en Europe, les grands patrons multiplient les tribunes et les conférences pour dire que leur secteur, qui représente des millions d’emplois, mais permet tout simplement aussi la mobilité individuelle de milliards d’habitants et arme toutes les chaînes logistiques du monde en véhicules de toutes tailles, est menacé d’effondrement. À cause de la chasse au moteur thermique et de la folie des normes, de l’équation impossible du tout électrique (sujet à relier au paragraphe précédent), de la pénurie de composants électroniques, de la cherté de certains matériaux rares et moins rares...


    Dans les télécoms, le déploiement à marche forcée de la fibre place la France loin devant tous les autres pays occidentaux, avec près de 70 % de foyers éligibles au haut débit. Mais à quel prix ! En réalité, selon le gendarme des télécoms, la fibre n’atteint pas un foyer éligible sur cinq. Le taux de panne mensuel (oui, mensuel), atteint par endroits 3%, selon le sénateur Patrick Chaize. Les délais de rétablissement sont fixés en semaines voire en mois. La plupart des armoires techniques sont transformées en « plats de spaghettis » auxquels plus personne ne comprend rien, et les déconnexions sauvages sont le lot commun de bien des abonnés. Enfin, le réseau fibre français est constitué de près de... 500 000 kilomètres de réseau aérien. À la prochaine grosse tempête, les abonnés privés d’Internet se compteront par millions, dont dans le lot nombre d’applications civiles ou industrielles hautement sensibles, car totalement dépendantes d’Internet. La communauté d’agglomération de Paris-Saclay, qui héberge entre autres Polytechnique et des laboratoires du CEA, vient de porter plainte contre les opérateurs de téléphonie, tellement le déploiement de la fibre y est catastrophique. Nos territoires ruraux sont de facto abandonnés, le télétravail tant vanté y étant chaotique du fait de ces problèmes d’infrastructure.


    Dans les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, et de la restauration, les patrons n’attendent pas l’été avec la satisfaction de savoir qu’ils vont enfin pouvoir faire passer leurs comptes de résultat dans le vert, et ainsi faire face aux dizaines de milliards d’euros de PGE qui leur ont permis de garder la tête hors de l’eau pendant la pandémie. Non ! Il manque au bas mot 300 000 employés dans le secteur. Les hôtels ferment des étages entiers. Les restaurants deux, parfois trois jours par semaine, faute de personnel. Les compagnies aériennes annulent des vols par milliers.


    Quant aux agriculteurs, tous les maux s’abattent simultanément sur leurs têtes, au pire moment. Pénurie d’eau et explosion du prix des intrants pour les céréaliers, explosion du prix du gaz pour les maraîchers qui cultivent sous serre à la mi-saison et en hiver, pénurie de main-d’œuvre pour ramasser fruits et légumes qui pourrissent sur pied. Des pandémies qui n’en finissent pas, dont une colossale et dramatique grippe aviaire, sans doute la « plus grave de l’histoire pour l’agriculture française », pandémie dont on ne parle pas ou trop peu pour des raisons aisées à deviner. Une grippe porcine menace à nos portes, avec des foyers découverts en Allemagne.


    La place nous manque pour faire la liste exhaustive de tous ces signaux faibles d’un effondrement prochain, et en tout cas déjà bien entamé.

    A-t-on retenu les leçons de la menace d’effondrement du système financier et bancaire en 2009 ? Les banques centrales seront-elles capables (et en auront-elles les moyens ?), une fois encore, de réagir, en cas de nouveau grippage de la mécanique, avec la nouvelle priorité de lutte contre l’inflation ?

    L’explosion des incivilités, des vols, de la délinquance, niés par un ministre dont les services produisent pourtant des monceaux de statistiques qui disent exactement le contraire, n’est-il pas un autre signal faible d’un possible retour à la loi de la jungle... ou du Far-West ?

    Le pire n’est jamais certain. L’accumulation de ces signaux faibles, en réalité de plus en plus visibles pour qui veut bien se donner la peine de les regarder, doit nous conduire à en tirer les conclusions qui s’imposent.


    Soit l’État, qui est en train de disparaître sous nos yeux, cédera la place demain à une nouvelle hiérarchie des normes et des pouvoirs, plus proche et accessible des citoyens, plus respectueuse de la liberté individuelle, pleinement garante des droits et des devoirs de chacun. Il s’agira ainsi pour la société civile de reprendre la main face à l’État et aux politiques.


    Soit nous avons déjà les deux pieds enfoncés bien profond dans les sables mouvants d’une période durablement et profondément trouble, caractérisée par un individu seul face à l’État (et écrasé par sa bureaucratie) qui cédera à l’individualisme forcené, déjà bien ancré dans notre société et dans les mentalités, mais qui atteindra son paroxysme.


    Il faut lire et écouter Oswald Spengler, de même qu’il faut lire et écouter les (trop rares) politistes et économistes réalistes qui nous rappellent des réalités auxquelles nous avons peut-être trop tendance à opposer notre déni : que notre capacité d’innovation s’essouffle, que les perspectives d’ascension sociale pour nos jeunes sont quasiment nulles, que le dialogue entre cultures n’est pas si facile en France, que les droits de l’Homme ne sont pas si aisément transposables dans d’autres cultures, que le demos est aussi un ethnos, et que la civilisation française classique du XXe siècle mourra aussi inéluctablement que d’autres modèles.


    C’est déjà arrivé. Rien n’empêche aujourd’hui que cela n’arrive encore une fois demain.

    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/l-effondrement-generalise-menace-la-societe-francaise-20220608




  • BA 5 juin 2022 05:37

    Après l’académie de Versailles, c’est celle d’Amiens qui se lance dans le recrutement « express » d’enseignants par le biais de job dating. Une session est organisée à Beauvais le 20 juin. De quoi inquiéter les organisations syndicales.


    L’idée du « job dating » pour recruter des enseignants a fait couler beaucoup d’encre dans la presse et sur les réseaux sociaux. La polémique n’est pas prête de s’arrêter : après les académies de Versailles et de Créteil, celle d’Amiens met en place le même processus avec une journée dédiée à Beauvais, le lundi 20 juin.


    Sur Twitter, les réactions ne se sont pas fait attendre. « Délabrement », « destruction du service public de l’éducation », « profs au rabais »  : les accusations pleuvent. 


    Le rectorat explique l’idée de ce job dating par le besoin de pallier le manque de professeurs dans l’académie, notamment dans certaines matières comme l’allemand et les mathématiques, et dans certaines zones géographiques.


    L’objectif est de recruter des enseignants contractuels, un statut un peu particulier qui pourrait s’apparenter à un CDD dans le secteur privé. Les contractuels remplacent les professeurs absents pour quelques semaines, quelques mois, ou une année scolaire entière, et leur contrat peut être renouvelé si les besoins persistent. 


    D’après le recteur, les contractuels représenteront à la rentrée prochaine 4 % des effectifs du second degré dans l’académie d’Amiens. « Quelques dizaines de postes », assure-t-il. Mais faut-il encore trouver des volontaires pour occuper ces postes.


    "On a eu cinq ans de mépris de la part de Jean-Michel Blanquer, cinq ans d’attaque sur les professeurs, et aujourd’hui on se rend compte que le métier n’attire plus du tout, qu’on fait face à une crise du recrutement. Mettre en place un job dating, c’est bien un aveu d’échec", déplore Elie Guillaume, professeur de mathématiques à Amiens et représentant syndical de Sud éducation. 


    Le rectorat relativise, assurant plutôt que ces recrutements permettront d’attirer "les gens du monde de l’entreprise" dans l’enseignement, notamment pour les filières technologiques et professionnelles.


    Mais pour Sud éducation, la multiplication des contractuels participe à la précarisation du métier. "Je ne vais pas vous dire que je suis inquiet pour le niveau, parce qu’un contractuel est titulaire au moins d’un bac +3, et il n’est pas forcément moins bon ou meilleur que nous, précise le représentant syndical. C’est la précarisation et le manque de formation qui nous posent problème. Ils ne connaîtront leur affectation que fin août, voire début septembre. Ils peuvent enseigner de la 6ème au BTS. Ils l’apprendront au dernier moment, c’est ultra-violent pour eux, ils n’auront même pas le temps de prendre leurs marques ni de se préparer. Ils vont se retrouver devant une classe le 2 septembre sans même avoir appris à préparer un cours. On leur proposera des formations pendant l’année, mais pas avant la rentrée, et seulement de temps en temps, peut-être une journée tous les trois mois. Et tout ça sans savoir s’ils seront renouvelés l’année prochaine." 


    À noter que l’académie de Versailles promet, pour ces nouvelles recrues, une formation théorique de deux semaines au mois d’août. L’académie d’Amiens n’a quant à elle pas précisé si une formation similaire était prévue.


    Pour Antoine, professeur d’histoire-géographie dans la Somme, la multiplication des contractuels s’inscrit dans un projet politique. "S’il y a un vivier de contractuels important, les chefs d’établissement pourront choisir qui ils recrutent et choisir de ne pas les garder alors que les titulaires de l’Éducation nationale eux, doivent forcément être recasés, estime-t-il. Là, on leur demande de faire des remplacements de plus ou moins longue durée, mais dans quelques années, si on manque de titulaires, on aura partout des contractuels sur du long terme, qui seront sans cesse renouvelés. Au début, ça ne se voit pas trop, mais à moyen ou long terme, c’est destructeur." 


    Il regrette, comme son confrère prof de maths, le manque d’attractivité de la profession. "Il y a la question du salaire, de la multiplication des tâches, et aussi celle de la reconnaissance. On essaie d’être motivés mais c’est très dur d’être reconnu pour ce qu’on fait. La reconnaissance, on l’a par nos pairs, par nos élèves surtout, mais de la part de notre direction, de la plupart des parents et de la société en général, c’est plus compliqué."


    Enfin, il s’interroge sur les conséquences de la généralisation du statut de contractuels. "C’est un statut bâtard, qui ne va pas leur permettre de s’investir dans leur établissement, puisqu’ils viennent et qu’ils repartent. Monter les projets éducatifs, participer au conseil d’administration, qui va le faire s’il n’y a que des contractuels ?", s’interroge-t-il. 


    Et l’horizon ne semble pas vraiment se dégager : d’après Élie Guillaume, il y a cette année moins de candidats admissibles au Capes - le concours qui permet de devenir enseignant titulaire - que de postes vacants dans certaines matières comme les mathématiques ou l’allemand. Le recteur de l’académie d’Amiens assure que tous les élèves auront des professeurs à la rentrée. Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, ne s’est pas encore exprimé à ce sujet. 


    Le sujet est même devenu l’un des thèmes de campagne des élections législatives. Dans notre émission Dimanche en politique, qui sera diffusée le 5 juin à 10h55 sur France 3 Picardie, quatre candidats picards ont présenté les solutions de leurs partis. 

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/beauvais/un-job-dating-organise-a-beauvais-pour-recruter-des-profs-de-college-et-lycee-ils-vont-se-retrouver-devant-une-classe-le-2-septembre-sans-meme-avoir-appris-a-preparer-un-cours-2554884.html

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