Les Français font figure de pionniers : les premières recherches en armes biologiques remontent aux alentours de 1920 ! Mais on peut apprendre que Malgré le peu d’informations dont on dispose, il semble que la France ne se soit jamais réellement enthousiasmée pour l’arme biologique. Ouf !
Source : Daniel Riche et Patrick Binder, Les armes chimiques et biologiques,
L’Archipel janvier 2011, page 228.
Et tout le monde a bien sûr oublié les épidémies anormales de peste en Corée du Nord en 1951, anormales car la peste y était jusqu’alors inconnue, épidémies survenant à point nommé lors de la guerre de Corée..
Les Etats-Unis ont été pointés du doigt, l’affaire a été portée devant le Conseil de sécurité de l’ONU et a engendré rapports sur rapports, commissions sur commissions, aveux et contre-aveux, sans qu’on puisse dissiper tout doute, ni prouver quoi que ce soit (« longue et pénible tragicomédie »).
En dépit de la pénombre qui en nimbe encore certains aspects, [cet épisode] se révèle néanmoins riche d’enseignements quant au rôle psychosocial de l’arme biologique, instrument privilégié de la guerre psychologique...
Daniel Riche et Patrick Binder, Les armes chimiques et biologiques, L’Archipel janvier 2011, page 243 + à partir de la page 230 pour « La peste en Asie »..
En 1941, l’Académie nationale des sciences avait formé un comité chargé d’étudier la guerre biologique sous tous ses aspects, afin de décider si les Etats-Unis devaient se lancer dans un tel programme. Le comité rendit son rapport en février 1942 et ses conclusions étaient plus qu’encourageantes. Non seulement l’arme biologique était tout à fait réalisable, mais le pays se devait de l’acquérir car ses qualités pouvaient en faire une arme décisive.
Daniel Riche et Patrick Binder, Les armes chimiques et biologiques, L’Archipel janvier 2011, page 225.