Et ensuite ? Hé bien mélanchon a obtenu le plus qu’il pouvait raisonnablement espérer : faire à peu près le plein du vote islamo-bobo. Maintenant il va pouvoir remiser au placard sa révolution en carton-pâte et négocier son petit 11% au meilleur prix sur le marché de la politicaillerie crapoteuse qu’il connaît si bien. Il va pouvoir faire ce qu’il a toujours fait : nager en eaux troubles, magouiller, tripatouiller. Bonnes places et bonnes payes, belles limousines et beaux appartements ; il y a tant de gros et gras fromages républicains à se partager avec holland & co.
Il y a tout de même de bons moments dans la vie, quelquefois.
Par exemple, contempler la gueule d’empeigne de mélanchon bredouillant son appel à voter pour l’ultra-libéral capitaine de pédalo, mais sans le dire explicitement bien sûr, en bon faux-cul qu’il est. Et les disciples d’applaudir ! Puis ils rangèrent dans leurs poches drapeaux staliniens et banderoles arabes, et rentrèrent chez eux en pleurnichant. C’était beau.
Et aussi venir sur MélanchonVox pour y lire les couineries des séides du Maître, se lamentant sur leurs illusions perdues. Car ils y ont cru ces benêts. Ils ont gobé tous ces sondages manipulateurs d’opinion. Ils ont cru à mélanchon à 20%, à mélanchon au second tour, pourquoi pas ! Pitoyables jobards. Il ne leur reste plus qu’à avaler l’énorme couleuvre que le gourou leur réservait depuis juin 2011... et à aller gentiment offrir leurs voix à holland, le petit commissionnaire de la City.