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Accueil du site > Actualités > Société > Le suicide d’un enfant

Le suicide d’un enfant

Un garçon de huit habitant le Doubs ans a été retrouvé mort dans sa chambre, pendu à un crochet de lustre. Selon la police il s’agit vraisemblablement d’un suicide. L’enfant venait d’être réprimandé par son père pour des chamailleries.

Une semaine avant un autre garçon de 10 ans s’était également pendu à Roubaix. Les derniers chiffres annuels disponibles datent de 2009 et font état de 37 suicides d’enfants de 5 à 14 ans.

C’est à la fois peu en nombre et c’est énorme pour cette tranche d’âge. Pour avoir une idée du problème, dans la même population française on dénombre environ 13‘000 suicides par année (et plus de 160‘000 tentatives), soit un taux de 17 suicides pour 100‘000 habitants. Le taux suisse est plus élevé : 19 pour 100‘000, soit environ 1‘400 suicides par années. En Suisse les homme se donnent la mort deux fois plus souvent que les femmes.

Le suicide est douloureux même quand on n’est pas très proche de la victime. Se donner volontairement la mort est un acte difficile à accepter pour les vivants. Peu importe les interprétations que l’on en fait : il y a forcément une souffrance morale. Une souffrance qui n’est plus gérable, sur laquelle il n’y a plus de prise. Une souffrance que les proches ont vue ou non. Mais comment évaluer le degré de souffrance qu’un être peut supporter ?

Si c’est douloureux pour les proches quand c’est un adulte qui met fin à sa vie, combien cela doit-il l’être quand c’est son enfant. Mais pourquoi un enfant passe-t-il à l’acte ? L’image de l’enfance véhiculée par notre société est plutôt heureuse, avec un environnement pour lequel il compte et des activités qui lui permettent de s’épanouir. Cela ne semble pas suffire à certains enfants. Le mal-être qu’ils vivent leur pèse soudain trop.

Des psychologues font état de signes tels que la mésestime de soi, des troubles du sommeil, un décrochage scolaire, une impulsivité en augmentation, qui devraient alerter les parents. Un enfant peut faire une dépression. Comme il n’a pas encore le langage pour parler de lui il reste avec sa difficulté ou son mal-être. La communication parent-enfant est donc primordiale.

Le développement de l’estime de soi l’est aussi. L’enfant a besoin d’être valorisé, validé même, par un adulte dont il attend une transmission. Une réussite sportive, un beau but marqué ou une série d’arrêts, doivent être applaudis. Les camarades mais aussi les parents doivent applaudir. Et rappeler l’exploit de temps en temps, même des années après. L’estime de soi se construit lentement et la répétition des souvenirs valorisants fait partie de cette construction. Pousser l’enfant à aller de l’avant et à faire mieux est une stimulation normale. Les espèces animales poussent aussi leur petits pour les rendre forts et indépendant. Mais cette stimulation doit être complétée par la reconnaissance des acquis.

Boris Cyrulnik a participé à une mission gouvernementale sur le suicide des jeunes. Il porte un regard plus médical sur la question :

« Au niveau des causes, l'auteur insiste sur la précocité de la vulnérabilité neurologique. Dès les dernières semaines de grossesse aux premiers mois de la vie, cette période sensible pour le développement de l'organisme et du tempérament est cruciale. Offrir à l'enfant un environnement sécurisant chez lui, dénué de violence est impératif. Au-delà de l'impact environnemental, des susceptibilités génétiques (caractérisées par une carence en sérotonine dans le cortex préfrontal et le tronc cérébral) pourraient également jouer. En sus de cette vulnérabilité, il y a un élément déclencheur : une humiliation, une insulte, un traumatisme ponctuel.. »

L’événement déclenchant se grefferait sur un terrain favorable. Cela expliquerait peut-être pourquoi un enfant en bonne santé commet l’irréparable après une réprimande. Une réprimande qui est tombée au mauvais moment, mal dite, et qui a touché un mécanisme amplificateur.


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30 réactions à cet article    


  • morice morice 2 novembre 2011 11:24

    la modération : on peut quand même préciser à l’homme-cible qu’il se trompe d’âge dans ses infos, une manipulation dans un article d’une veulerie coutumière chez lui, je pense, au lieu de supprimer le commentaire.


    • hommelibre hommelibre 2 novembre 2011 11:34

      Tu te fous du monde Morice, malade. Tu fais l’ange maintenant alors que tu n’es qu’une saleté ?

      Oui je me suis trompé en l’écrivant : l’enfant avait 11 ans. Garde le reste de ton vomi pour te vautrer dedans tout seul.

      Je souligne que le rapport sur le suicide des enfants est disponible sous forme de livre chez Odile Jacob :


    • morice morice 2 novembre 2011 11:42

      je rappelle en ce cas qu’avant de venir vous épancher sur la mort d’un enfant, vous avez aussi écrit sur l’inceste entre personnes « consentantes »... vous savez, celui qui me fait vomir ici, c’est plutôt vous, à vous vautrer dans le sordide et en vous servant d’Agoravox comme plateforme de pub à vos activités de gourou notoire...




    • hommelibre hommelibre 2 novembre 2011 12:45

      Morice, tu me fais de la pub ? Cool. Ben dis donc, tu en passe du temps à propos de moi. Je dois être ton modèle, ou ton idole. Au fait, comme tu l’as vu, il s’agit de l’histoire d’une fausse accusation inspirée de faits réel.

      Pourquoi la cites-tu en parlant d’inceste ? ... Naaaannnn.... Tu insinues quoi précisément ?

      Au fait mon article sur la dépénalisation de l’’inceste entre adultes consentants est repris d’une démarche de Maria Roth Bernasconi, politicienne socialiste suisse. C’est elle qui demande cette dépénalisation, au nom du consentement entre adultes - qui aujourd’hui fait loi. D’ailleurs les révolutionnaires de 89 et leurs suivants ont dépénalisé l’inceste en France depuis longtemps. Ça te pose problème ? Ecris à Sarko !

      Tu confonds droit et morale, Momo.

      Bref si tu as quelque chose à redire à ce sujet, tu la contactes !

      Pour le reste va retrouver tes copines prépubères, celles que tu aimes bien...


    • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 2 novembre 2011 14:05

       Morice : l’inceste entre personnes « consentantes »... 

      Ca existe, par exemple entre frère et soeur adultes. En quoi la formule est-elle étonnante ? L’inceste ne désigne pas nécessairement une relation sexuelle avec un mineur, si c’est à cela que vous pensez. 

    • Surya Surya 2 novembre 2011 11:31

      Merci pour cet article qui traite d’un sujet tres délicat et sans doute encore tabou. On peut lire également que certains actes sont pris par les adultes pour des accidents, mais qu’en réalité ils cachaient un desir (conscient, ou inconscient ?) de se supprimer : l’enfant se penchant un peu trop par la fenêtre par exemple.


      • hommelibre hommelibre 2 novembre 2011 11:36

        Surya, c’est à cause de cela qu’il est difficile de quantifier le nombre de décès par année.

        Les parents doivent pouvoir être prévenus et informés. Je n’ai pas fait un article de spécialiste je souhaite surtout attirer l’attention et proposer quelques pistes.


      • Fergus Fergus 2 novembre 2011 11:48

        Bonjour, Hommelibre.

        Ce que certains nomment « réprimande » peut ,dans certains cas, être vécu comme une terrible humiliation par un enfant. Particulièrement lorsque cette « réprimande » intervient devant des tiers dont on veut garder l’estime. Rien de plus terrible pour un enfant que de perdre la face. Et plus encore s’il ressent un sentiment d’injustice. Cela dit sans établir de rapport avec ce cas dont je ne connais que ce qu’en ont dit les médias.


        • hommelibre hommelibre 2 novembre 2011 12:32

          Bonjour Fergus,

          La situation d’humiliation est en effet à risque. Elle ne conduit pas forcément au suicide mais à une forme de rupture. Le parent peut-il voir cette situation ? Est-elle toujours visible ? Je crois surtout que le parent doit sentier en lui-même quand il humilie. L’autorité n’empêche pas le tact.


        • morice morice 2 novembre 2011 11:50

          Franchement, c’est de la psychologie de bistrot , du gourouïsme de bazar :


          « Une réussite sportive, un beau but marqué ou une série d’arrêts, doivent être applaudis. Les camarades mais aussi les parents doivent applaudir. »

          prenons un exemple simple : Franck Ribery.
          toujours applaudi par sa famille. Et donc pas suicidé.
          résultat :
          un autre : Tony Vairelles, encore plus applaudi par sa communauté des gens du voyage. pas plus mort non plu.
          résultat : 

          voyez, Goeteln, votre philosophie à la petite semaine ne résiste pas à l’actualité....

          • Scierka 2 novembre 2011 12:51

            Rescapé d’une tentative de suicide dans mon adolescence, je ne répondais pourtant a aucune des caractéristiques que vous avancez. Enfance heureuse, parents aimants, pas de traumatisme particulier (meme si des psys par la suite m’ont presque convaincut du contraire...)
            En fait dans mon cas, c’etait un probleme de personnalité (timidité maladive) surement biologique (j’etais un enfant hypersensible) qui avait entrainer un malaise profond et de plus trés bien caché (j’avais de nombreux amis, plusieurs passions dont le dessin la musique etc...)
            En gros tout le monde dans mon entourage a été pris de cours. Personne n’aurait pus le prevoir, encore moins m’eviter cette douloureuse experience.

            Dans mon cas la psychanalyse que j’ai entrepris pour comprendre ce qui m’était arrivé (je n’expliquais pas mon geste) m’a enfoncé encore plus loin dans la depression. Les theories de Freud sont vraiment destructrices pour un être déja fragile, cela m’a perdu un peu plus...
            Resultat des courses : j’etais encore plus infantilisé et decconecté de la realité qu’avant.
            Au final il m’a fallut faire table rase du passé, entreprendre des etudes d’art, et surtout m’eloigner des theories freudienne qui ne faisait que me culpabiliser d’avantage.
            La vraie solution a été l’art et la poesie, prendre conscience que d’autres ont vecut les meme phases (je ne citerai pas ... baudelaire :P)

            Bref. C’etait juste pour regler mes comptes avec la psychanalyse, chose ignoble pour le patient, qui te replonge dans des experiences malheureuses alors que la beauté de la vie, c’est de pouvoir tout reprendre a zero. Comme disait un grand monsieur :
            « Il m’aura fallut faucher les blés,
            Apprendre a manier la fourche
            Pour retrouver le vrai,
            Faire table rase du passé »

            Bien a vous


            • hommelibre hommelibre 2 novembre 2011 13:10

              @ Scierka :

              Merci.

              Comme quoi tout n’est pas écrit. On n’a pas les clés d’avance.


            • franc 2 novembre 2011 21:23

              Je ne crois pas du tout à ces suicides d’enfants ,et même je suis certain que ce ne sont pas des suicides ,mais des meurtres ou assassinats déguisés . La psychologie des enfants (et non pas des adolescents) ne porte pas à la mort car l’instinct de vie est trop forte à cette période de la vie et à cet âge ,moins de dix ans ,il n’existe pas de fortes frustations ou d’humiliations car les pulsions n’atteignent pas encore le stade de la violence , ou encore d’illusions perdues pour ce qui est du rêve ,tout au contraire des adolescents surtout pour la vie sexuelle et des adultes pour ce qui est de ses ambitions 

              ni non plus aux enfants meurtriers pour les mêmes raisons ,là encore ce sont les adultes qui se déchargent et accusent les enfants pour se dédouanner ou s’innocenter facilement car un enfant est faible et n’a pas la capacité intellectuelle de se défendre


               je pense que le sommet de l’ignomimie est atteint dans cette affaire en Angleterre où deux enfants d’environ 9 ans ont été accusé de meurtre atroce sur deux petits enfants d’environ 3 ou 4 ans .Les enfants,à mon avis innocents , ont été condamné à la perpétuité,et ils ont été relâchés au bout de quelques dizaines d’années à la condition absolue de ne pas en parler à quiconque et surtout pas au médias ,et comme ils ont enfreint cette interdiction ils ont été remis en prison .Il ne faut absolument pas donc qu’ils parlent ,et pourquoi donc !


              les médias et les personnes qui détiennent une quelconque autorité dans ces genres d’affaire sont coupables de crimes inommables de faire condamner des inoccents qui plus est des enfants et de protéger les coupables .Ignobles ! 


              Telle est la décomposition et la pourriture de la société actuelle .Qui va pouvoir guérir cela .Dieu semble se taire et le Christ lui même semble absent . 


              • Lorelei Lorelei 2 novembre 2011 23:46

                je confirme je confirme, il y a quelque chose de l’ordre au minimum de l’alcoolisme chez le personnage...


              • hommelibre hommelibre 3 novembre 2011 00:05

                @ Selena :

                N’est-ce pas juger un peu vite ? Etrange de lire cela de vous alors que vous faite votre propre apologie en vous décrivant si pleine de sagesse, et comme peut-être future thérapeute si j’ai bien compris.

                Le comm de Sabine est peut-être court, mais pourquoi ne pas lui demander ce qu’elle a voulu dire précisément ?

                Juger quelqu’un et lui diagnostiquer une pathologie addictive sur quelques phrases lâchées sur un forum, sans l’avoir jamais vue, sans lui faire passer de tests psychologiques, sans anamnèse ni examen médical, n’est-ce pas un peu rapide ? Serait-ce une attitude défensive de votre part ?

                Je trouve votre description de vous-même si parfaite, tant dans vos comm plus hauts que dans votre description vers laquelle vous avez pris soin de nous mener, que je m’étonne de ce jugement.

                Moi-même étant thérapeute depuis longtemps, avec une profonde expérience de l’humain et de la relation thérapeutique, je n’ai pas l’impression de voir une personne addicte à l’alcool ou autre chose chez Sabine. Mais je peux me tromper : je ne suis pas psychologue de profession.


              • Lorelei Lorelei 3 novembre 2011 09:27

                je ne peux que confirmer le propos, une fois de plus, de temps en temps les propos type l’enseignement le savoir sont de la connerie n’ont aucun sens ainsi de suite. Le nihilisme à tout va et en faire l’apologie à la manière des gens addicts d’une x où y substance morte finit par atteindre les moyens de reflexion.


              • vinvin 2 novembre 2011 22:25

                Mais peut-être aussi que les enfants et adolescents ne se suicident, non pas pour disparaître et pour mourir, mais peut-être au contraire pour exister ?......



                VINVIN. 

                • hommelibre hommelibre 3 novembre 2011 12:17

                  @ Lorelei :

                  Je ne comprends pas ce que vous voulez dire dans votre dernier commentaire. L’enseignement, le nihilisme : à quoi faites-vous allusion ? Et parlez-vous du nihilisme russe ? Ou nietzschéen ? Ou celui de Cioran ?

                  D’autre part, êtes-vous psychologue ou médecin pour poser un diagnostic d’addiction ?

                  @ Selena :

                  L’expérience personnelle ne saurait valider un point de vue et permettre ensuite de l’appliquer à d’autres. Votre grande expérience est, comme vous le dites, limitée à une personne avec laquelle vous avez vécu. Je conviens que la proximité de vie est une expérience intense. Mais cette proximité ne permet pas de tout voir avec objectivité. La proximité compromet déjà la distance nécessaire indispensable à toute démarche de thérapeute (et poser un diagnostic est une démarche de thérapeute). Toute formation thérapeutique sérieuse fait relativiser notre expérience personnelle au profit d’une étude plus objective sur un panel de cas.

                  Pour ma part la remise en question de notre expérience individuelle et de la tentation que nous pouvons avoir d’en faire une vérité générale doit impérativement participer au questionnement sur soi. Cela permet de se distancer du narcissisme qui se traduit parfois par une survalorisation de sa propre expérience. Je parle toujours du cadre thérapeutique. Car en dehors, chacun peut se mettre en valeur comme il l’entend et n’est pas tenu de rendre ses affirmations vérifiables.

                  Mon impression, à vous lire, (mais je peux me tromper) est que vous voulez minimiser la parole, et, partant, la personne de Sabine. Dire sans la connaître qu’elle est une addicte revient à dire que sa parole n’est pas aussi importante qu’une autre. Je partagerais partiellement ce point de vue si l’on avait affaire à un réel diagnostic. Mais ce n’est pas le cas. Et quand je dis que je partagerais, ce serait plus sur la notion de fiabilité que sur celle de l’importance. Car après tout même la parole d’une personne addicte est importante. Mais elle n’est pas forcément fiable. J’introduis cette notion de fiabilité car si elle n’est pas clairement exposée dans vos commentaires, elle est suggérée par Lorelei :

                  « à la manière des gens addicts d’une x où y substance morte finit par atteindre les moyens de reflexion »,

                  propos dont vous ne vous démarquez pas donc avec lesquels vous êtes peut-être en accord. Vous semblez même - mais ce n’est pas aussi clairement exprimé - aller dans ce sens :

                  « Oui, elle a des discours d’une personne alcoolisée.

                  Que cela vous plaise ou non. »

                  Je continue sur cette question du diagnostic, point qui me titille venant d’une personne qui dit : « mon métier est d’apaiser les douleurs des autres ». Sans cet aspect thérapeutique revendiqué, je penserais que vous avez simplement commis un de ces excès de langage propre à internet. Mais là c’est différent puisque vous faites appel à une compétence professionnelle dans l’aide à autrui pour poser un diagnostic d’addiction et n faire une appréciation générale et dévalorisante de son discours. Je ne me fais pas l’avocat de Sabine, qui n’en a pas besoin comme vous le faites justement remarquer, et avec qui j’ai plutôt tendance à croiser le fer sur des désaccords assez vif. La question est bien celle du thérapeute ou du profane. Personnellement je ne me permets pas de dévaloriser le discours d’un malade à cause de sa maladie - si elle a été dûment diagnostiquée.

                  Vous dites travailler au sein d’hôpitaux, ce qui certainement vous donne de l’expérience. Mais je ne sais pas à quel titre ni dans quels hôpitaux, ni avec quel type de malade ou de maladies, et quand bien-même je le saurais je n’ai pas les moyens de le vérifier. Je ne peux donc savoir si votre diagnostic est fondé sur une compétence professionnelle particulière.

                  Autre point, et je vous cite : « Il est, plutôt mal venu de la part de quelqu’un qui écrit un article sur un sujet pareil, de venir défendre une personne qui agresse allègrement et grossièrement tout le monde sur ce journal. »

                  Je ne vois pas le lien que vous établissez avec l’article. Je n’ai pas vu dans le mot « Bêtise » de Sabine une agression. Je l’ai même trouvée plus réservée qu’à d’autres occasions. Mais sans doute l’avez-vous pris plus personnellement. En fait ce qui me dérange dans la phrase de vous que je cite, est qu’il semble que vous voudriez me dire ce que je dois faire ou non. Je ne devrais pas défendre telle personne pour telle raison. Cela, c’est votre point de vue. Et je le redis, je ne me fais pas l’avocat de Sabine mais de la notion de thérapeute.

                  Enfin je trouve très regrettable que vous vous permettiez une attaque personnelle aussi basse sur mon précédent billet :

                  « Vous avez dû en faire des dégâts en tant que thérapeute...comme beaucoup de ces thérapeutes auto-proclamés. »

                  Pardonnez-moi de vous trouver particulièrement vulgaire sur ce commentaire, d’autant plus que vous ne me connaissez pas et que jusqu’à présent, c’est vous qui faites le thérapeute auto-proclamé.

                  Et ceci :

                  « Je comprends que vous défendiez les inepties de Sabine lorsque l’on voit vos propres raisonnements. »

                  Ce n’est qu’une attaque ad hominem. Il n’y a aucun argument. Peut-être est-ce au prix de telles attaques que vous pouvez enfin quitter le personnage lisse qui doit être bien encombrant. Je comprends du moins qu’au fond, malgré des propos quelque peu lénifiants, vous n’êtes pas dans le dialogue mais dans l’attaque personnelle, une attaque très violente puisqu’elle met en cause une compétence professionnelle. Elle touche même à la calomnie quand vous assurez que j’ai « dû en faire des dégâts ». Vous défendez-vous du fait que je remette en question le diagnostic que vous posez sur Sabine, et que je remette en question votre compétence à pouvoir le faire ? Etes-vous simplement en train de vous venger ? Si c’était le cas, la nature cévenole contient en effet bien des noirceurs... Et j’ai l’impression que ce que vous dites de Sabine peut s’appliquer à vous : « une personne qui agresse allègrement et grossièrement ». Du coup je relis encore ceci de vous :

                  « Mon pari, mais qui existe déjà : révéler à l’individu cette soif de vie, de spontanéité, de confiance... » .

                  Je cherche vainement dans vos derniers propos une validation de cette phrase. En tous cas, pour moi qui aime beaucoup Monet et Debussy comme vous, j’ai quelque peine à trouver une affinité avec vous. Mais cela n’est pas grave : ce n’est pas le but de ce forum.

                  Veuillez m’excuser d’avoir été un peu long. Je vous souhaite une bonne journée.


                  • Lorelei Lorelei 3 novembre 2011 17:05

                    je crains qu’helas vous n’ayez pas suivit d’où vos propos selena et moi parlions d’une chose précise....les commentaires nihilistes de sabine sur tous les sujets un peu comme le font les gens addicts aux substances mortes pour qui tout est nul


                  • Lorelei Lorelei 3 novembre 2011 17:58

                    "Pour Sabine, les termes colorés ne me dérangent pas jusqu’à un certain point, j’ai jouté verbalement avec d’autres sans le moindre problème : mais les propos de cette personne sont péremptoires et vides, ils ne constituent que des attaques gratuites et stupides. Ses interventions n’apportent rien.

                    selena vous avez résumé ses propos, je viens de jeter un coup d’oeil sur ses vides c’est pire que ce je pensais, et il ne faut pas s’etonner de voir que le vide attire le vide, la défense d’un personnage aussi peu vivant si peu apte à comprendre un propos, ne m’etonne guere...

                    au passage selena je vous conseille les 4 tômes sur l’histoire de la virilité c’est tres interessant de voir que les totalitarismes ont la tendance à faire du ’ virilisme’ l’incarnation du masculin....comme quoi au fond l’instinct associée à la connaissance permet de voir l’extremisme là où il s’exprime...


                  • Lorelei Lorelei 3 novembre 2011 18:02

                    j’ajouterai que pour ma part et clore le sujet j’ai aussi eu l’impression vu les propos ineptes et nihiliste du personnage d’avoir l’’impression qu’elle avait des neurones brûlées, de pareils propos se trouvent chez les gens addicts aux substances de la mort, enfin il s’agissait aussi de lui faire comprendre qu’elle devait arreter de répondre à un niveau où elle commençait sérieusement à exposer un probleme, le net n’est pas là pour soigner des folies où des addictions mais un lieu où on discute


                  • hommelibre hommelibre 3 novembre 2011 19:29

                    @ Selena :

                    Je n’ai fait que reprendre vos propos, y compris en ce qui concerne la thérapeute. Mais si vous vous reniez et continuez à m’insulter, il n’y a rien à ajouter. Sinon que vous êtes douée pour noyer le poisson.


                  • franc 3 novembre 2011 15:44

                    Vraiment VINVIN ,tu déconnes ou tu as bu trop de vin pour dire une telle énormité à savoir que les enfants se suicident non pas pour disparaitre ou mourir mais pour exister

                    je persiste à redire que les enfants (et j’insiste les enfants et non pas les adolescents qui ont une structure psyhologique tout à fait différente tout comme la structure physique) n’ont pas de raisons profondes suivant sa la structure psychique et psychologique pour se suicider et je ne pense pas être naïf envers la violence ou la cruauté des enfants pour les mêmes raisons

                    si les enfants peuvent être cruels envers les animaux c’est surtout par peur ou ignorance envers des animaux genre insectes qui sont bien éloignés de son être comme des insectes ou des petits animaux bien inférieur à sa taille qui lui font peur .Mais je n’ai jamais vu des enfants martyriser d’autres enfants sauf en présence d’adultes qui les poussaient à le faire .Les enfants ne sont pas encore abîmés par la vie surtout au niveau de la sexualité au sens feudien ,alors que les adultes même adolescents le sont déjà ,et les enfants ne sont pas envieux ni jaloux au contraire ; le monde des adultes est cruel pas celui des enfants ,j’en suis profondément convaincu .


                    • vinvin 3 novembre 2011 22:42

                      (@FRANC).


                      Je vous remercie pour votre réponse, (meme si nous ne partageons pas les idées, ( pour une fois que l’ on répond a l’ un de mes posts)...

                      Je que j’ ai voulu exprimer dans mon post précédent, c’ est qu’ un enfant qui souffre, n’ est pas recconu, voir ignoré de sa famille, de la société ou de son milieu scolaire, peut être emmené a commettre l’ irréparable afin qu’ il soit enfin reconnu.

                      EXEMPLE :

                      Chaque enfants a des rêves, (comme avoir une importance par rapport a la société, voir être connu comme acteur, chanteur, etc...) si un enfant reste cloîtré seul dans son coin, il peut s’ averer être prêt a toute n’ importe quoi pour que l’ on parle enfin de lui.

                      Donc, soit ses enfants deviennes délinquants, soit ils se suicident, car en se suicident, ils seront enfin vivants a titre posthume vu que l’ on parlera d’ eux.

                      J’ ai vécu 11 ans dans une zone de « non-droit » et tous ses jeune cons qui avaient fait de la prisons, chantaient haut est fort qu’ ils étaient des « caïds » car ils avaient vécu la prisons, et ils disaient cela a leurs plus jeunes. (Une manière de s’ attacher de l’ importance...).

                      (Un peu comme certains « Serial-Killers » qui tuent leurs victimes de manière particulièrement cruelle pour devenir célèbre devant la presse et médiats TV, et autres...).

                      Un jeune qui se suicide, c’ est un peu le meme principe, car il sait que l’ on va parler de lui dans les médias, la presse, etc,.. et on parlera de lui, il sera enfin connu, et reconnu (a titre posthume).




                      Je vous pris de m’ excuser, mais c’ est le message que j’ ai voulu faire passer en deux lignes dans mon post précédent. J’ espère que vous aurez mieux compris celui-ci.


                      Si malgré mon présent post cela peut vous choquer, je vous prie de bien vouloir m’ en excuser, car je ne plaisante pas avec la vie des enfants, (qui n’ ont pas demander a venir au monde).

                      Ceci dit, je suis d’ accord avec vous pour accepter le fait que ce que vous déclarez dans votre post existe réellement, ( mais je dirais simplement que ce n’ est pas systématique).



                      Bien cordialement.




                      VINVIN.

                    • hommelibre hommelibre 3 novembre 2011 19:30

                      Lorelei :

                      Je vous ai demandé de quoi vous parliez à propos de nihilisme. Je n’ai pas de réponse. Je laisse tomber.


                      • Lorelei Lorelei 3 novembre 2011 22:21

                        vous n’avez toujours pas compris qu’il s’agissait d’un propos sur les commentaires de sabine pour qui l’enseignement le savoir est une connerie etc...et mon propos s’adressait à selena qui avait fait le même constat quant aux propos de la dite personne, je ne vois pas la raison de votre questionnement là...


                      • Annie 3 novembre 2011 22:36

                        Je dois dire que je suis stupéfaite. J’ai été la cible de Sabine, je n’ai pas tellement apprécié, mais je n’ai jamais trouvé que ses interventions manquaient de pertinence, même en ce qui me concernait. Que Lorelei se permette de juger Sabine, c’est le comble. C’est l’hôpital qui se fout de la charité, bien que je ne pense pas que Lorelei soit sous influence. Si c’était le cas, au moins elle aurait une excuse.


                        • Lorelei Lorelei 4 novembre 2011 09:19

                          annie vous êtes d’un drôle, être si raisonnable être si peu apte à dire à ceux qui provoquent le crime, tuent détraquent des êtres humains semblent être votre credo d’où vos propos, quand on trouve normal de fichtre dans le corps des enfants une drogue plus dure que la coke on se fait petit...

                          votre amour de la haine de l’humanité est dans votre nature, donc votre propagande suis cette logique...


                        • franc 4 novembre 2011 15:18

                          VIVVIN je comprend ce que tu veux dire mais ta phrase pouvait avoir plusieurs interprétations possibles et la tienne avec l’explication que tu donnes est tout à fait recevable dans l’idée générale ,mais si l’on entre plus dans le détail on peut préciser que ton explication tient mieux avec les adolescents qu’avec les enfants strictement dit à savoir des enfants de moins de dix ans ,sinon excuse moi de ma méprise et de ce malentendu


                          • vinvin 4 novembre 2011 20:53

                            FRANC.


                            C’ est a moi de m’ excuser, car j’ ai une façon assez particulière de m’ exprimer, ce qui fait que l’ on a souvent du mal a analyser les messages que je veux faire passés.


                            Bien cordialement.



                            VINVIN.

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