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La pollution chimique : un empoisonnement de masse naturalisé…

   L’humanité a malencontresement signé son arrêt de mort. En polluant impunément la planète et tous les être vivants qui y vivent (voire même tentent de survivre), elle apporte les germes de sa propre destruction. En effet, la biodiversité subit les aléas de certaines activités humaines. Les principaux acteurs de ces activités très rentables devraient se soucier davantage des questions environnementales et du bien être de tous afin que des désastres sanitaires et sociaux soient évités. Pour cela, les leaders de ces secteurs doivent, au nom de l’intérêt général, impérativement changer leur regard pour préserver l’environnement ainsi que les êtres qui jouissent de celui-ci.

  Force est de constater que notre organisme accueille en son seing des molécules chimiques qui lui sont néfastes. Cette contamination chimique qui pose réellement problème sur le moyen terme et le long terme est globale et totale. En d’autres termes, toutes les espèces sont touchées quelque soit l’endroit où elles résident. Certains lieux sont plus pollués que d’autres. Par exemple, les zones industriels et les métropoles sont plus touchées par ce phénomène. Certaines zones rurales ne sont pas épargnées pour autant. En effet, tout dépend du type d’activité agricole ou d’exploitation, qui s’effectue bien souvent sans informer les gens qui habitent dans les environs, de certains risques qui peuvent en découler. Les zones vierges de toute pollution sont de moins en moins répandues. Dans 20 ans, ces lieux paradisiaques n’existeront que dans des bouquins d’Histoire.

  On remarque donc, dans notre vie quotidienne, une omniprésence de molécules chimiques. Ces dernières condamnent les êtres vivants à s’éteindre dans les années qui viennent si les mentalités n’évoluent pas. Au lieu de dramatiser certains faits, nos dirigeants, les médias et donc les gens aussi, les banalisent. En ce sens, les gens sont habitués à accepter, sans broncher, l’inacceptable, à obéir sans remettre en cause l’autorité, prendre pour acquis des fausses vérités, accorder une confiance aveugle à des filous disposant d’un pouvoir symbolique élevé ou bien tout simplement focaliser son attention sur des problèmes bénin à côté d’enjeux réels et catastrophiques qui pourtant sautent aux yeux. Ils n’ont pas conscience que l’humanité est en train de dégringoler.

 Ce que nous buvons, ce que nous respirons, ce qui est censé nous soigner, ce que nous mangeons ainsi que la plupart de nos produits cosmétiques sont impurs. Tout d’abord, l’eau du robinet et ses règles contestables d’hygiène ne témoignent pas d’un gage de fiabilité. Après analyse, les scientifiques ont détectés des substances chimiques qui sont semblables à celles que nous trouvons dans les médicaments ainsi que dans des produits hautement toxiques qu’on utilise pour faire le ménage. Ces micros polluants sont absorbés par notre organisme. Il n’y a donc pas de filtrage absolu au sein des usines de traitement d’eau. Ces dernières récupèrent, entre autre, l’eau contenue dans les nappes phréatique. A titre d’exemple, dans le cadre de l’exploitation du gaz de schiste, des fuites hydrauliques provoquées par la fracturation hydraulique ainsi que les tas de pesticides provenant de activités des agriculteurs, les activités d’orpailleurs et bien d’autres encore atterrissent dans les nappes phréatiques.

 Qui plus est, certaines usines rejettent dans des rivières ou dans des zones peu fréquentées, des liquides chimiques extrêmement toxiques. Sachant qu’une nappe phréatique contaminée par des molécules chimiques, se renouvelle tous les 50 à 60 ans. En ce sens, certaines molécules chimiques sont indestructibles. L’eau des nappes phréatique, ou issues des autres points d’eaux où ces poisons s’entassent, se diluent avec le temps mais sur le très long terme. Aussi illogique soit-il, en plus de ne plus innover, les créateurs de molécules chimiques sont destinés à des usages divers et variés qui portent atteinte à l’intérêt général et cela malgré la persistance de versement publiques titanesque qu’il reçoivent au grand damne du contribuable qui ne sait pas toujours où vont ses impôts.

 On trouve également, les sodas qui contiennent des additifs qui bousillent l’appareil digestif des consommateurs, augmente les chances qu’il contracte des maladies chroniques tel que le diabète en plus d’être partiellement responsable de l’augmentation du nombre de personnes souffrants d’obésités morbides.

 Au rythme où l’on va, les gens finiront par croire que nos ancêtres de l’époque féodale disaient vrai c’est-à-dire que l’alcool est moins toxique que l’eau.

 Par ailleurs, les aliments industriels aussi regorgent de substances chimiques : huiles hydrogéné, colorants chimiques, aluminium, conservateurs chimiques, les édulcorant intenses, glutamate monosodique etc… Les fruits et légumes frais, même ceux qui ont un label rouge ou agriculture biologique, sont riches en pesticides de tout genre. Au travers de l’ouvrage Vous Etes Fou d’Avaler ça de Christophe Brusset, ingénieur en agroalimentaire, les fruits et légumes surgelés sont composés de fongicides et d’insecticides. Nous sommes de ce fait, prédisposer à contracter des maladies variant d’un additif à l’autres. Il arrive parfois, que certaines substances chimiques ne soient pas conciliables au sein d’un même aliment. Ce qui peut causer un état de morbidité voire même le décès du consommateur.

 Même les animaux d’élevage industriels sont gavés d’antibiotiques au point de développer des résistances aux antibiotiques qui ont par la suite été transmises aux consommateurs de viandes. A partir de là, le système immunitaire des humains et des animaux d’élevage ne protège plus des maladies ou autre infections.

 Dès lors, ce règne de la chimie se fait au péril de la santé des consommateur les moins informés.

 Par ailleurs, si nous tombons malade, chose qui n’est pas étonnante avec toutes les particules chimiques ingérées, beaucoup de remèdes chimiques sont susceptibles d’aggraver nos pathologies. Certes, certains médicaments sont nécessaire pour guérir, mais d’autres, en plus de créer des effets indésirables, sont, au final, inefficaces, voir même dangereux. En effet, d’après, le Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux écrit par Pr Even et Pr Debré nous informe qu’aux Etats Unis 100 000 décès par an sont dus à un traitement médicamenteux. En France, 15 000 personnes et en Angleterre 10 000, décèdent des suites d’un traitement médicamenteux. Ainsi, nous ne sommes plus surpris lorsque ces deux praticiens nous dévoilent qu’un quart des médicaments présentent un potentiel danger pour la santé dont 5% un risque majeur pour la santé.

 Par ailleurs un internaute, dans un forum de santé, a pris en photo la notice du psychotrope abilify ; On remarque sur cette photographie que ce neuroleptique sensé soulager les patients entrainent une mort subite inexpliquée dans 1 cas sur 100. Ce n’est pas le seul neuroleptique à, potentiellement, réserver un sort funeste aux malades mentaux car les autres internautes de ce forum l’avait lu sur la notice de d’autres psychotropes. Or, on dénombre officiellement en France 1% de personnes souffrant de schizophrénies. En 2011, l’assurance-maladie a recensé 11% de la population sous traitement psychiatrique sachant que nous sommes, en France, 60 millions de citoyens… Ces 11% sont donc au nombre de 6 600 000 personnes. Qui plus est, il n’est pas improbable qu’il y ait un écart immense entre le nombre de décès recensés et la réalité objective.

 Ces faits dont on ne peut que s’indigner ont eu pour conséquence aux USA, la montée en puissance des class actions (recours collectifs) qui se sont multipliées ces dix dernières années, se dressant tantôt contre l’industrie pharmaceutique pour avoir mis sur le marché des dangerous drugs, tantôt contre certains psychiatres accusé de commettre des abus en prescrivant trop de médicaments ou bien des médicaments incompatibles, ou encore en prescrivant à des patients dépressifs des psychotropes générateur de ce que le corps médical nomme hypocritement « effet secondaire » tel que l’envie de suicide. Dès lors, le lobby pharmaceutique et les psychiatres seraient à l’origine de nettement plus de décès que les statisticiens et les études sérieuses sur le sujet le démontrent. Le but de ces associations de consommateurs ou de patients, additionnant les recours collectifs, est de retirer de la vente certains médicaments dangereux et réclamer, à l’omnipotente industrie pharmaceutique, des dommages et intérêts. Les démarches infructueuses de ces recours collectifs s’expliquent par le fait que le lobby pharmaceutique tient à conserver sa place dans le top 3 des marchés les plus lucratifs au monde, derrière le lobby de la finance et le lobby pétrolier.

 De plus, la balance bénéfice/risque penche, en principe, plus du côté des risques. Le nombre annuel d’hospitalisations dues à des effets indésirables de médicaments en France peut être estimé à 143 915 et le nombre de journées d’hospitalisation à 1 480 885 selon l’étude EMIR (Effets indésirables des Médicaments : Incidence et Risque), conduite par le Réseau des centres régionaux de pharmacovigilance.

 Actuellement, le scandale des chemtrails explose aux Etats Unis. Les chemtrails ne sont pas localisés uniquement là bas. Les gaz qu’ils répandent dans le ciel, et dont la toxicité, sont plus qu’alarmants, nous retombe en pleine face. Leur composition est la suivante ; fibre de polylimère, baryum, titanium, méthylamine d’aluminum, dioxyde d’aluminium. L’objectif serait, entre autre, de modifier le climat. Que savons nous de l’alliage de ces substances chimiques ? Le Dr Luca Zamengo, chimiste connu pour ses études toxicologiques relatives à l’amiante, affirme dans son site web (voir le lien à la fin du paragraphe), que ses recherches, organisées par l’association SKYGUARDS en partenariat avec ACEIPICA et les Verts d’Europe, ont démontrés que les chemtrails sont la cause de la maladie des morgellons qui d’après ses recherches existe bel et bien. La négation de cette maladie est affolante dans la mesure où le ministère de la défense de nos Etats respectifs refusent d’assumer la responsabilité de ce début d’épidémie qui sera aussi dévastateur que le virus du sida durant les années 90. 

http://le-ciel-nous-tombe-sur-la-tete.com/2014/06/filaments-tombes-du-ciel/

 Par ailleurs, les voitures et le méthane libéré par les vaches qui nous soit disant empêcheraient de respirer un air sain ne sont rien à côté des principales sources de pollution que sont l’industrie, les déchets nucléaires, les usines de déchets et certains modes de transport dont le transport aérien. Ils sont les sources premières de problèmes respiratoires, malformation chez les nourrissons et de risques cancérigènes.

 Les cosmétiques, quant à eux, en plus d’être pratiquement tous testés sur des animaux n ‘ayant jamais vus la lumière du jour et menant une existence épouvantables dans des laboratoires, contiennent des substances chimiques qui entrainent des complications de santé.

 Les poudres ou fond de teint attaquent notre épiderme en déclenchant de l’acné. Alors, on met deux fois plus de fond de teint pour cacher les boutons. Du coup, on a encore plus d’acné et ainsi de suite. A partir de là, le consommateur est pris malgré lui dans un engrenage.

  Quant à une forte majorité de dentifrices qu’on achète en grande surface, ces derniers contiennent du dioxyde de titanium qui est aussi dangereux que l’amiante !

 Les contres exemples ne sont pas dure à trouver car il existe tellement de produits impropres à la consommation, que tous les énumérés reviendrait à réunir tous les supports papiers de la Terre afin de répertorier la liste interminable de pratiquement tous les produits.

 L’idée n’étant pas d’évoquer ces sujets là mais plutôt de montrer que notre planète est polluée chimiquement de toute part à cause de certaines activités humaines lucratives. Ainsi, tout le monde, à différent degré, devrait se sentir responsable de ce phénomène d’emblée irréversible du fait de l’indécrottable inertie de nos dirigeant dans ce domaine là.

 Pourquoi le plus grand nombre n’est pas du tout sensibilisé par la pollution chimique ? La réponse est évidente. Ils souffrent de deux grands maux ; une indifférence maladive et un sentiment d’impuissance. Sans doute que ce phénomène voulu par tous, car chacun y contribue à sa manière, nous dépassent. Consumérisme pour les uns, quête effrénée de profit pour les autres, minimalisation des risques encourus et obéissance à certaines normes sanitaires discutables, sont des comportements qui n’ont pas pour finalités de modifier le statu quo.

 Ainsi, pour sortir de ce désastre, au lieu d’entretenir des débats stériles donnant lieu à plus de promesses que d’actions, la nécessité de prendre des mesures mondiales qui mettraient tout le monde d’accord est préférable. Nos représentants politiques issus des quatre coins du monde se sentent-ils enfin prêt à se réunir à nouveau afin de légiférer pour notre bien être ? La compétitivité, la rentabilité, la flexibilité et la dérégulation semblent valoir plus que la vie « d’un péquin ». En effet, 1,6 millions de chinois meurent chaque année à cause de la pollution de l’air selon l’université californienne de Berkeley. A croire que nos élites résonnent les mots ou devrais-je plutôt dire, les maux que les lobbies capitalistes leur rabâchent continuellement. Tant que les élites défendront des intérêts économiques et géostratégiques, le changement politique environnemental sera gelé contrairement au changement climatique qui va apporter son lot de malheur.

 De plus, il y a un fossé immense entre la façon dont les gens appréhendent le danger que représente la pollution, au sens général, et l’ampleur réelle du phénomène. Loin de penser qu’elle réduit considérablement l’espérance de vie, la population ne se sent pas assez concernée. 

 L’espèce humaine nuit donc gravement à sa propre santé et à celle de la faune et de la flore. A croire que nous ne jurons que par la chimie au point de négliger ses effets délétères. Notre organisme est complètement détraqué à cause d’une chimie versée à toutes les sauces.

  De plus, cette confiance aveugle accordée à ceux qui nous nourrisse, nous soignent, nous fournissent de l’eau ou ce désintérêt profond envers des enjeux sociétaux, peu ou pas assez évoqués par les médias mainstream, s’achèvera, hélas, le jour de la saint glin-glin.


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6 réactions à cet article    


  • Le p’tit Charles 5 novembre 2015 08:01

    +++++ Une vérité qui hélas n’empêche pas le plus grand nombre à se ruer dabs les supers marchés pour y acheter tout ce poison...

    C’est là que l’on peut constater la bêtise humaine dans toute sa splendeur.. ?


    • Croa Croa 5 novembre 2015 11:39

      De bonnes intentions... Du n’importe quoi !  smiley


      • zygzornifle zygzornifle 5 novembre 2015 13:39

        la pollution politique étant la pire de toutes ......


        • Le421... Refuznik !! Le421 5 novembre 2015 19:30

          cette confiance aveugle accordée à ceux qui nous nourrisse(nt)...

          Là, je vous mets un bémol !!

          Je n’ai aucune confiance dans les produits dits « industriels ».
          Le dernier qui m’a vu manger un plat tout préparé ne s’en rappelle plus depuis longtemps.

          Et tout à l’avenant.
          Quitte à passer pour rétrograde.

          Mon petit-fils rallonge la liste non exhaustive des gamins nés avec une petite malformation. A trois ans, il va démarrer son expérience de la chirurgie... Faut dire que papa et maman sont des adeptes du tout préparé et du vite fait !! Incorrigibles.
          Huile palme, sodium et antibiotiques à volonté. Nouvelle génération.
          Du moment qu’il y a quatre barres et le wifi...

          Et n’allez pas leur dire qu’ils déconnent, ils savent mieux que nous.


          • ddacoudre ddacoudre 5 novembre 2015 21:38

            bonjour C cabrol

            tu as raison déjà en 1992 Bounias michel avait écrit le guide de la toxicitudes.la liste de tous les molécules chimique de A à Z que nous ingurgitons, et Gell-mann le prix nobel de physique en 1969 et « père » du premier institut de transdisciplinarité expliquait que notre problème était l’assimilation de nos déchet par la planète qui ne se réalisait pas au rythme de nos productions.
            la pollution est là et ses effets agissent.
            le temps est à l’échelle de l’évolution trop court pour envisager une réponse immunitaire de nos organismes. la prolifération de bactéries et virus est bien supérieures à toutes nos molécules chimiques. je ne dis pas cela pour justifier la pérennisation de ces molécules, mais pour faire entrer une notion de temps qui n’est pas compatible avec le rythme apparent de l’évolution. néanmoins des microbes réagissent dans un délaie rapide à nos antibiotiques, preuve de leur faculté d’adaptation pour ne pas mourir et continuer de se nourrir dans le garde manger que nous sommes pour eux. Il y a donc une possibilité envisageable de ce côté là, puisque d’une part la pollution est là, et qu’elle va se perpétuer jusqu’à l’épuisement de ses sources si nous continuons de gérer nos existence dans le cadre d’une économie capitaliste.
            http://ddacoudre.over-blog.com/55c7d999-e91f.html.
            cordialement.


            • baron 6 novembre 2015 13:51

              Si l’on omet les chemtrails, theorie qui jètent indirectement le discredit sur les lanceurs d’alertes vrais. 

              Il est temps effectivement qu’a l’heure de l’arnaque mondiale sur le co2., des voix s’élèves contre la chimie qui envahis toute la sphère du vivant.
              Et encore nous n’en sommes qu’au debut des revelations sur ce sujet, parce que les molecules chimiques qui se retrouvent de partout, et qu’il il faut redouter qu’elles se recombinent en de nouvelles molecules de plus en plus complexes et a la toxicites imprevisibles. 
              Sur ce sujet le pire est devant nous et il n’existe aucun moyen de lutter contre puisqu’elles sont deja présentes dans l’environnement et qu’elles ne font que commencer a se concentrer et a remonter la chaine alimentaire.
              On est mal et pour le coup, cela ne peux qu’aller vers le pire même en stoppant tout maintenant.
              Rassurons nous comme on peut, il y en a qui disent que la planète va être sauve grace a la cop21.
              Mais ou peuvent bien être les écolos sur ces sujets ? Parce que ce problème n’est pas pour l’an 2100.

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