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Accueil du site > Actualités > Société > La femme au XXIe siècle

La femme au XXIe siècle

 Les femmes ont acquis le droit de vote dans la plupart des pays occidentaux vers le milieu du siècle dernier (en avril 1944 pour la France), soit environ un siècle après leurs homologues masculins eux-même sortis des systèmes despotiques et monarchiques grâce au suffrage universel. Parallèlement à ces droits citoyens acquis, et dans le même mouvement, les femmes se sont émancipées, libérées de la coupe masculine, notamment sexuellement grâce à la contraception et aussi, mais cela est plus controversé, grâce à l’avortement.

 Aujourd’hui notre société, moderne, est fortement féminisée. Les femmes ont un pouvoir conscient et inconscient qui dépasse selon moi celui des hommes, celui du sexe masculin en tant que tel. Il est toujours difficile lorsque l’on parle du genre humain de bien avoir à l’esprit que celui ci est composé de 2 sexes. En fait la question ne se posait presque pas jusqu’au XIXème siècle, la femme étant cantonnée à un rôle annexe et complémentaire à celui de l’homme. Seules quelques rares exceptions prouvaient alors jadis que la femme étaient égale à l’homme, en politique, en arts, voire en sciences. Aujourd’hui ce qui distingue les 2 sexes n’est plus que d’ordre sexuel ou d’apparence, mais plus rien ne les distingue dans leur rôle social.

Pouvoir du genre féminin au XXIème siècle

Le sexe féminin serait plus influent sur la marche de la société que le sexe masculin. Les femmes auraient plus de pouvoir que les hommes aujourd’hui. Pourquoi ? 

En premier lieu car cela ne vient pas à l’esprit. Cela n’est pas évident, pour la raison précitée qui est que l’on distingue rarement les 2 sexes lorsque l’on parle du genre humain. Je vais vous donner un exemple : en mai 2002, Jean Marie Lepen, leader du front national parti d’extrême droite français obtenait 20% des voix au second tour de l’élection présidentielle face à Jacques Chirac. Au delà du choc de cette élection qui eut lieu en fait d’abord au premier tour lorsque Lepen battit Lionel Jospin par 17% des voix contre 16%, il faut aller chercher assez loin sociologiquement pour comprendre ce qu’il s’est passé cette année là. On imagine souvent l’électeur du front national comme une personne bourrue, xénophobe donc violent, plutôt de classe très moyenne, aux idées préconçues et arrêtées. Un être basique au sens politique et civique peu développé. Et surtout un être masculin. Mais durant cette élection la proportion homme / femme fut bien entendu respectée et ce sont des millions de femmes qui votèrent pour le candidat de l’extrême droite. L’imaginer est pour moi choquant. Cela ne colle pas avec l’image du sexe féminin. La femme changerait-elle de sexe en passant aux urnes ??

En second lieu les femmes ont du pouvoir car elles ont été le chercher là où les hommes avaient déjà tout d’acquis en société. Les femmes savaient tenir un foyer, faire le ménage, elles savent maintenant tenir n’importe quel poste tenu par un homme. Pour les hommes c’est plutôt l’inverse, ils savaient tenir tous les postes, ils ont dû apprendre à tenir un balai ... C’est légitime, mais cela signifie qu’à l’ascension des femmes à correspondu une forme de castration des hommes. C’est ainsi.

Notre société est fortement médiatique, basée sur l’image et la beauté, or les femmes conditionnées depuis petite à cultiver leur apparence maîtrisent mieux que les hommes l’art du paraître. Selon moi elle se faufile donc mieux dans les rouages sociaux bienqu’étant aussi en général plus intègres notamment en matière de politique. Plus morales elles sont en général moins corrompues et c’est pour cela qu’elles font d’excellents politiques au XXIème siècle.

Présence de l’entité féminine en société

Nous avons vu que la place de la femme n’était pas seulement indissociable de la société actuelle, mais que le genre féminin influait plus sur la marche de la société que le genre masculin. Aussi je pense que ne pas tenir compte pour n’importe quelle question de société que ce soit, de la femme, est une absurdité. C’est se voiler la face que de croire qu’une, une seule question peut être résolu sans tenir compte de la femme. Du genre féminin. Ce n’est pas évident à concevoir, et cela va même contre le sens commun qui croit encore que la société est fortement masculine, mais c’est faux. Rien que les médias, la communication sont pour moi de genre féminin. Or qui nierait que les médias ont une place primordiale en société aujourd’hui ? 

Qu’est-ce que la femme ? 

Ce que signifie ces première démonstrations est que tout individu voulant résoudre des problèmes de société doit penser à la femme en parti sinon avant toute chose. Or pour cela il faut connaître la femme, les femmes. Il faut les comprendre. Mais au fait, qu’est-ce qu’une femme ? Je ne sombrerais dans le ridicule à essayer de décrire ce que des milliers d’écrivains n’ont pu faire ou ont bien fait avant moi. Je vais juste essayer de prendre des "lignes" conceptuelles indissociable de l’image de la femme aujourd’hui. La première est la sexualité.

La femme comme entité sexuelle 

Impossible pour un homme de prononcer le mot "femme" sans penser à l’entité "sexuelle" i.e. au delà de la mère, des soeurs ou des cousines, la partenaire sexuelle potentielle. Je ne dirais pas qu’il est impossible pour un homme de prononcer le mot femme sans penser SEXE, mais presque ... La femme est sexuelle. La femme est image. La femme est féminité d’abord, puis sexualité ensuite. C’est son défaut majeur et aussi sa meilleure arme. C’est sa meilleur arme car c’est évidemment un masque bien commode face à des hommes souvent naïfs qui la sous-estime. C’est aussi son défaut majeur, car c’est un carcan qui, si mal utilisé peut devenir une prison de laquelle il est difficile de sortir. On remarquera alors que les différentes cultures usent très différemment de ce carcan. Pour moi les femmes allemandes ou anglaises seront plus habiles, malignes avec leur image que les françaises, faisant parfois tout et son contraire à la fois. Je suis admiratif des italiennes réussissant l’exploit de gérer leur image tout en restant à la fois digne et splendide. Certes elles sont moins "politiques" et plus maternelles que leurs homologues du nord, mais elles sont belles et respectables ... Oui ce sont des clichés. Mais ce sont des clichés figés dans mon inconscient, aussi, les dire c’est un peu les exorciser ... Ainsi les femmes usent de leur carcan comme une carapace, une arme, une fin ou un moyen ... 

La femme comme complément de l’homme 

Ici vient le paradoxe du féminisme. Pour moi le féminisme est un mouvement qui a échoué, ou alors qui a réussi sans le savoir. Donc sans gloire ... Les féministes se sont perdues dans leurs contradictions. Entre la protection du corps de la femme comme objet sexuel (contre le "sexisme") et l’émancipation de ce même corps pour la liberté de l’individu, elles n’ont su résoudre le problème (un texte que j’ai écrit intitulé "String vs tchador" illustrait parfaitement cette contradiction). D’après mes observations, je dirais qu’aujourd’hui les femmes (et hommes, car il y en a, même pas forcément homosexuel) de ce mouvement ont plutôt choisi l’émancipation et la liberté du corps, sacrifiant alors le combat contre le sexisme. Il est d’ailleurs intéressant d’observer que le sexisme a aussi touché le corps de l’homme ces dernières années (cf les rugbymen "dieux du stade", objets de culte de ces dames). Tout n’est donc pas forcément illogique. Le double combat pour l’émancipation du corps et en même temps sa protection ou préservation pouvait se lire comme un combat contre l’oeil masculin d’un côté et pour la liberté de l’oeil féminin de l’autre. Ainsi, un combat contre la domination masculine comme entité complémentaire dévorante et un combat pour la libération de cette complémentarité : la séparation des sexes, le corps libre voire nu pour les femmes et seulement pour les femmes. Or que peut-on conclure ? Et bien que les femmes ont choisi la libération et donc abandonné la complémentarité. Malheureusement cela n’est pas le cas dans la tête de l’homme. L’homme croyant toujours la femme complémentaire à lui même, mais la femme se sachant libérée, alors la femme peut exercer un pouvoir de domination sur l’homme. L’homme est ainsi plus naïf que la femme.

La femme comme être social et culturel 

J’avoue avoir un cheval de bataille contre l’image stéréotypée de la femme en société : il s’agit de la poupée Barbie. Quoi de plus conventionnel, conformiste, à la fois ringard, clichesque, américain dans le mauvais sens du terme, et véhicule de stéréotypes moisis voire puant que la poupée Barbie ? Soit la grande blonde, blanche, svelte, suédoise, offerte aux petites filles dès leur plus jeune âge ? Pour moi cela symbolise encore mieux que la poussette, la dînette ou tout autre jeu de petite fille l’écrasante domination des idées reçues de notre société moderne. En comparaison avec les garçons la poupée Barbie serait les "cowboy et les indiens" puissance 1000. La poupée Barbie est un coup marketing inouï qui se perpétue aux travers des âges. Cela fait plus de 50 ans que cela dure et génère encore 10, 15 ans plus tard dans la vie des jeunes filles des problèmes qui mènent à l’anorexie, la boulimie, l’obésité. La poupée Barbie incarne à elle seule ce que je crois être la pire des perversions féminines contre les femmes.

Cette image de la femme qui se construit jusqu’aux menstruations puis aux premières expériences sexuelles est donc l’équivalent de ce fameux carcan dont je parlais plus haut. Chaque femme, selon sa personnalité, ses capacités gère tant bien que mal en société ce carcan, cette image qui lui est propre, avec ou contre les hommes. La femme comme être socio-culturel est d’abord une image. La beauté. La femme se doit d’être belle. La beauté est un vaste sujet, certaines useront de charme, d’autres de leurs charmes ... La beauté, le corps, le carcan.

Avancer en société

Je démontre donc la présence totale et entière de l’entité féminine dans nos sociétés du XXIème siècle. La société ne peut pas avancer sans elles, la société ne peut pas avancer contre elles. Les hommes ne peuvent qu’avancer avec elles. Et gare ! Car il se peut bien parfois qu’elle puissent avancer sans nous, les hommes. L’image de l’amazone affranchie reste présente tandis qu’un "amazone masculin" libéré de la femme nous paraît totalement insensé ... 

Kurt Cobain l’une de mes idoles de jeunesse, et encore aujourd’hui, disait que la femme était l’avenir du rock ... Je n’ai jamais été d’accord, mais je commence pourtant à comprendre ses pensées. Certes il était lui même en partie féministe et fortement anti-conservateur, voire anarchiste. Mais je me suis toujours dit qu’il n’avait pas bien compris les femmes ... Chaque jour je me rend compte qu’il avait peut être finalement raison. Si le rock est une musique libre et sauvage, anti-conformiste censée apporter à la jeunesse des moments d’évasion, de fureur, de créativité et ce sans l’aide de drogues, alors qui d’autres que des femmes pourraient mieux le faire dans notre siècle rempli de confusions, de crises, de non sens et de non-dits ? La femme n’est pas l’avenir de l’homme car cela n’a pas de sens. L’Homme avec un grand H est 2. L’Homme EST l’homme et la femme. L’homme et la femme sont indissociables du genre humain, complémentaires ou non. Mais l’individu, l’artiste, le créateur peut être sexué. Et je commence vraiment à croire que Kurt Cobain aurait pu être un visionnaire du XXIème siècle, prédisant à la femme une émancipation artistique et spirituelle, que cela passe par le rock, la pop ou toute autre musique. Au XXIème siècle la femme EST. La femme s’exprime. La femme existe. Enfin.


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26 réactions à cet article    


  • Lucie Vivien 19 décembre 2008 13:01

    "Impossible pour un homme de prononcer le mot "femme" sans penser à l’entité "sexuelle" i.e. au delà de la mère, des soeurs ou des cousines, la partenaire sexuelle potentielle. Je ne dirais pas qu’il est impossible pour un homme de prononcer le mot femme sans penser SEXE, mais presque"

    C’est bizarre : je n’ai pas l’impression qu’au-delà du père, des frères et des cousins, les femmes ne voient dans l’homme qu’un partenaire sexuel potentiel ! Il leur arrive même de le considérer comme pouvant être un collègue de travail aussi intelligent et compétent qu’elles et même, parfois, un ami potentiel ! Est-ce grave, docteur ? Et surtout, comment guérir ?!


    • Epeire 19 décembre 2008 13:27

      Article intéressant, mais quelques points me semblent assez flou.

      Notamment, c’est vrai que la poupée barbie est un modèle de cliché mais on pourrait facilement imaginer pire : la même mais... avec une dizaine d’enfants à charge. Au moins la plupart du temps Bardie se passe-t-elle de Ken. (et puis bon, pas fou chez Mattel, le contraire les obligeraient à faire deux poupées pour le prix d’une !)

      Sinon pour l’anorexie et la boulimie, pour avoir une personne anorexique dans mon entourage (en phase de rémission, pour l’instant), je ne suis pas d’accord sur ce point : d’après les livres que j’ai lu sur le sujet et ma propre expérience, ce sont plutôt de maladies dûe à l’entourage famillial (je n’ai pas dit famille maltraitante) qu’à cause de l’entourage des jouets ou de la mode (ou alors, ce sera un facteur tout à fait mineur à côté de celui que je viens de citer).

      Ensuite, pour ce qui est de comprendre la "domination" dont vous parlez, je pense que ce n’est qu’une illusion d’optique : aux dernières nouvelles, je ne crois pas que les proportions de temps passé au ménage ou s’occuper de sa progéniture se soient radicalement inversée, même si elles se sont améliorées.
      L’avantage qu’on les femmes qui ont réussi à tirer leur épingle du jeu n’est selon moi que temporaire : les hommes à force, finiront par rattraper ce retard "social" sur l’apparence. Mais cela ne nie pas qu’elles soient AUSSI compétente que les hommes.

      Quand à la moralité et à la moindre corruption des femmes, à mes yeux cela relève de cliché... Sauf si vous avez une étude scientifique à montrer derrière, bien sûr.

      Enfin, en conclusion, petit(s) rappel(s) ne vous inquiétez pas (ou en fait si) : les femmes peuvent mentir, frapper leurs enfants, polluer la planète, faire assassiner des gens, se faire exploser avec une bombe, virer des salariés, gouverner de travers... Et le tout avec autant de brio que les hommes pas plus, pas moins. Je suis pour l’émancipation de la femme en société (j’en suis, je ne vais pas scier la branche sur laquelle je suis perchée quand même) mais pour ce qui est du destin global de l’humanité, ou même juste de l’Europe ou de la France, je doute que ça change grand chose.


      • zelectron zelectron 19 décembre 2008 13:38

        Au regard de l’histoire de l’humanité, 100 ans sur 20 000 ans ....


        • Mokuren 19 décembre 2008 13:54

          Un article assez consternant. Peut-être étais-je trop énervée par ce que je lisais pour être suffisamment concentrée mais je ne comprends même pas où l’auteur veut en venir.
          Parmi les perles, je citerais la phrase suivante, qui m’a fait bien rire :
          "Il est d’ailleurs intéressant d’observer que le sexisme a aussi touché le corps de l’homme ces dernières années (cf les rugbymen "dieux du stade", objets de culte de ces dames)."
          Non mais quelle chochotte !

          Par ailleurs, merci pour ces lieux communs sur les poupées Barbie. Vous fustigez le féminisme, mais les semblants de réflexions que vous amorcez ont été développés depuis des années, que dis-je des décennies, par les féministes, justement. Vous avez au moins 15 métros de retard.
          Et au fait, effectivement, les hommes féministes ne sont pas nécessairement des homosexuels. Merci pour l’info.



          • Jojo 19 décembre 2008 15:03

            Avant lecture, votre CV m’a orienté sur l’ami de tous qui m’a appris une citation d’une de vos deux références :

            La plus utile et honorable science et occupation à une femme, c’est la science du ménage’ Montaigne.

            Le premier réflexe a été de me dire, bon ! Courageux le mec, ça doit être une sorte de résumé ça, inutile de lire alors, d’autant que ça risque de barder très vite, mais allez savoir pourquoi le catholique du CV, la quasi-provocation Montaigne et puis le sujet, …, j’ai quand même lu.

             

            J’aime beaucoup le « controversé » de l’avortement (parce que je n’aurai jamais autant de doigté). J’aime aussi l’influence et le degré de nuisance que vous attribuez à Barbie (pour l’anorexie et la boulimie, il fallait oser un raccourci pareil). Sinon désolé, mais je pense que le malaise que je ressens à la fin de la lecture est qu’à force de souffler le chaud et le froid, exprimant une fois vos idées, les édulcorant immédiatement après, et surtout essayant de ménager un peu tout le monde,  fait qu’au final, vous ne dites rien qui puisse m’intéresser ou m’apprendre quelque chose.

             

            Vous devriez vous exprimer plus franchement et affronter la tempête (si tempête il y a évidemment), ou alors changer de sujet.

            Bien à vous Jojo le vilain, ceci expliquant sûrement cela…  


            • ugn402 19 décembre 2008 15:16

              Article interessant mais - il me smble - caricatural et tellement ’dans l’ere du temps’ !. Lu et relu, des dizaines de fois. Digne du france 2 a 20h ou d’un des mauvais reportages de "envoye special" !

              Je dirais seulement (faute de temps) que :

              1) Le feminisme est en complet recul dans l’esprit des jeunes femmes qui ne veulent pas "vivre pour travailler, sans amour, sans enfant, sans humanite" : les femmes semblent avoir compris (les jeunes generations) que bosser 14h par jour (2005) c’etait plus fatiguant que bosser 8h (1950).
              2) La recuperation sociale du feminisme (parceque ce sont des hommes qui ont vote les droits des femmes...) est totalement interessee et se limitera de fait a l’interet qu’il procure : vendre plus de choses a plus de gens, et disposer de 2 fois plus de main d’oeuvre pour la payer 2 fois moins cher !
              3) Les comportements sexuels que vous evoquez sont d’une interpretation douteuse (a mon avis qui ne vaut que pour 1 voix) : depuis 2005 la frequentation feminine dans les spectacles qui leurs sont reservés s’est ecroulée (et pour cause : cette frequentation etait de type "forcee" par matraquage mediatique, voir meme par usage de la mecanique culpabilisation des non pratiquantes..) . Par ailleurs vous parlez - en mauvais - exemple du calendrier des dieux du stade : renseignez vous aupres des vendeurs : ce sont essentiellement des hommes qui l’ont acheté (car depuis 2007 il ne se vend pratiquement plus). Seuls les medias ont pretendu qu’il plaisait autant aux femmes (nouvelles ventes "forcees : pas un media qui n’en a pas parle chaque annee de 2004 a 2007, des piles placees en tete de gondoles, devant les caisses des magasins, etc... et malgre cela des ventes qui n’ont jamais decollé !). Des acheteur ! pas des acheteuses !Des hommes, sans doute en partie des homosexuels (mais ca j’en suis pas sur ?) par contre pour les heteros, il s’agit bien souvent de cadeaux "interesses" ! (Du genre "tu as accepté le calendrier, tu as dis que ca te fait plaisir => donc je suis en droit de m’abonner a newlook puisque j’ai aussi le droit a ce meme plaisir...). Le tour est joué !
              4) Emmanciper, c’est bien sur provoquer la separation : l’interet economique et financier est clair : multiplier tous les besoins par deux !
              5) Enfin, ce qui coute le plus cher aux femmes (et pour longtemps !) c’est leur "defeminisation" dans l’esprit masculin, la perte de la "valeur" accordee au sexe feminin, en general. La perte du respect qui va avec bien sur..., autrement dit par voie de consequence leur perte de controle (aux femmes) dans la relation amoureuse : elles ont partiellement (partiellement : pour l’instant car certaines ont bien compris le danger et tentent de faire de la resistance) elles ont perdu leur pouvoir de seduction, celui qui fait se deplacer les hommes vers elles, celui qui donne envie aux hommes de faire des efforts et de prendre des risques pour gagner leur coeur, leur consideration, leur amour. Aujourd’hui l’homme est partout valorisé (beau corps toujours presenté artistiquement, il vaut cher, il n’est pas a la portee de la femme quelconque, generalement le plus "desexue" possible par opposition aux corps des femmes toujours presentes comme objets de grande consommation disponible pour quelques euros et accessible aux plus horribles des hommes. Il a en plus la force physique du male, le pouvoir (le social et souvent l’argent), tout en sachant etre un pere parfait, donc independant des femmes, autonome...tout ce qu’il n’etait pas en 1950) bref : il est maintenant a l’ordre du jour de vendre aux hommes l’image corollaire de ce qu’on a vendu aux femmes depuis 50 ans. Mais pour les femmes l’addition va etre severe : Quand l’homme se regarde dans la glace et se trouve beau, il a tendance a considerer (encore moins !) les femmes pour leurs qualites et ne les considere meme plus comme des "proies" (cela ayant au mieux un cote valorisant : le chasseur doit se lever tot !), mais plutot comme des etre inferieurs qui devront payer et fournir a leur tour des efforts pour avoir le droit a un regard condescendant de leur part ! Je caricature pour me faire comprendre, mais l’idee me vient des discours que j’entend dans la bouche des jeunes gens : aujourd’hui, une femme doit MERITER un homme (le monde a l’envers par rapport a 1950 !). Une femme doit faire le premier pas (normal, ils voient des femmes se pamer dans les pubs et les reportages bidons de france 2, aux pieds des males : ils se sentent infiniment valorises par rapport au sexe feminin). Faire le premier pas et prendre tous les risques, donc : les femmes du meme coup s’entendent dire "Non" et ca fait mal. Elle s’entendent dire "j’ai plus envie, mais apres tout c’est pas moi qui suis venu te chercher" et ca fait encore mal. Et le mariage - cette institution decriee par les feministes mais qui etait tellement propotectrice pour les femmes - et qui rapportait si gros a chaque divorce - le mariage les hommes ont bien compris qu’il suffisait de s’en abstenir pour avoir le beurre et l’argent du beurre. Pire : j’entend que les femmes DOIVENT savoir donner du plaisir sexuel a l’homme (normal puisque chacun sait qu’aujourd’hui les hommes s’attachent a en donner a leur partenaires). Elles doivent savoir (sic) "se bouger le cul au lit" sinon... poubelle ! Ca vous rappelle rien ce genre de propos ?

              Au final, mon sentiment est que la societe a bien roule les femmes dans la farine depuis 50 ans, et que - malheureusement pour elles - le mal est fait aujourd’hui et que "l’addition" n’est encore qu’en cours d’impression, car dans tout cela, les besoins - et encore moins les envies - des femmes ne sont nullement considerees ! Elles ne sont pas intrrogees sur ce qu’elles veulent (et ne l’ont jamais ete ! quelques "feministes ont su tirer a leur profit personnel un maximum de benefice, mais sans jamais se soucier du devenir a moyen terme de la condition feminine qui fait peine a voir aujourd’hui) : les femmes du 21 eme siecle subissent et vont continuer a subir un changement qui leur est imposé (heu... essentiellement par des hommes qui en tirent le plus grand profit !) au fil des besoins du systeme economique et social mondial : Poupee un jour...


              • beubeuh 19 décembre 2008 16:42

                J’aime bien votre commentaire mais j’ai quelques remarques :

                1) Je remarque souvent que je connais plus de femmes militantes (dans tous les domaines...enfin, sauf à l’UMP mais je sais pas si ça compte comme du militantisme) que d’hommes dans mon entourage. Du fait peut-être de la mémoire de leur rôle économique traditionnel, je trouve qu’elles ont souvent une conscience plus aïgue de la nécessaire subordination de leur activité économique à leur existence en tant que sujets sociaux. En tout cas l’homme se laisse plus souvent bouffer par la tentation du "big is bigger" et du "travailler plus pour gagner plus".

                2) Je suis pas sûr de bien comprendre ça. Le travail et même le salariat des femmes est bien plus ancien que le droit de vote féminin. La mise en concurrence de la femme (salariée "low cost") avec l’homme date du XIXe siècle, tout comme le ciblage de la femme par les publicitaires. Je ne suis pas sûr qu’on puisse démontrer un lien avec le droit de vote.

                3) Mouais, mais maintenant la mode c’est les sex-toys. Ca devient très tendance d’en parler entre copines. Quand cette mode aura passé, ce sera autre chose. Alors autant je trouve impropre de parler de nouveau sexisme, autant il me paraît claire que l’exploitation commerciale de la sexualité féminine a de beaux jours devant elle (il n’y a qu’à regarder les magasines féminins, la plupart du temps il y a marqué "SEXE" quelque part en gros sur la couverture).

                4) Bon, ceci est évidemment valable pour les voitures. Pour le reste, on vend toujours des lits doubles aux couples, il me semble...

                5) Effectivement, pour beaucoup d’hommes, il y a un côté pratique à être féministe : il permet de péter au lit en toute bonne conscience (pourquoi se géner ? Si la femme est l’égale de l’homme elle n’a qu’à faire pareil). Mais bon, que la femme soit tombée de son piedestal est un revers inévitable de son émancipation.
                La première génération d’hommes ayant vécu avec des femmes émancipée avait sans doute une certaine réserve et continuait à respecter certaines conventions relevant si l’on puit dire de la galanterie. Les jeunes générations d’hommes ne s’embarassent pas trop de ce genre de considérations. Ils ont intégrés que la vie de couple est un contrat que l’on négocie quotidiennement et tentent d’entrée de se mettre en position de force, c’est-à-dire dans la posture du dominant (qu’ils ont parfois du mal à assumer, mais c’est un autre débat).
                Les femmes sont passées assez subitement d’un monde où tout contrat était négocié d’avance en leur défaveur mais où les règles étaient connues, à une existence où tout est désormais sur le tapis. Or elles sont souvent insuffisamment préparées à cette mutation. N’importe quel petit garçon sait qu’il va devoir se bagarrer dans la vie, c’est beaucoup moins évident pour les filles, chez qui les marques de dépendance tardive au milieu familial et parental sont beaucoup mieux tolérés que chez les garçons, et sont mêmes encouragées voire imposées dans certains cas (souvent pour des raisons pseudo-pragmatiques, ex : il est plus dangereux pour une jeune fille de sortir le soir).

                Bref, si vous avez des filles, faites-en des grandes gueules, vous leur rendrez service.


              • ugn402 22 décembre 2008 09:15

                Sur le point 4 en particulier :
                Il ne s’agit pas de doubler les besoins au sein d’un couple ?
                L’interet economique reside dans le celibat qui consomme TOUT en double ! Pas seulement 2 voitures, mais aussi deux appartements, deux teles, deux...., et meme deux lits justement !


              • LE CHAT LE CHAT 19 décembre 2008 15:33

                on a appelé notre planète " terre des hommes " parce que c’était impossible de faire taire des femmes !
                 smiley


                • Dr. Larsen Dr. Larsen Bootygood 92 (Hauts de Seine) 19 décembre 2008 16:08

                  Merci, merci, des années de pratique, c’ est tout.

                  Je sais rester humble.


                • Dr. Larsen Dr. Larsen Bootygood 92 (Hauts de Seine) 19 décembre 2008 16:21

                  Y a des chances, en effet...

                  Cela dit, on troll ou on troll pas, c’ est la vie, c’ est ainsi !

                  Bon, encore 2h30 et je quitte ce foutu bureau !


                • beubeuh 19 décembre 2008 16:56

                  Je démontre donc la présence totale et entière de l’entité féminine dans nos sociétés du XXIème siècle. La société ne peut pas avancer sans elles, la société ne peut pas avancer contre elles.

                  Les femmes n’ont jamais été absentes d’aucune société, que je sache. @ l’auteur, Vous pouvez affirmer exactement la même chose du XIV siècle. Simplement ont peut avoir un rôle social et economique déterminant et continuer à subir des discriminations systématiques

                  Si j’écris, "je démontre la présence totale et entière de l’entité immigrée dans nos sociétés du XXIèeme siècle. La société ne peut pas avancer sans eux ni contre eux", mon affirmation sera vraie. N’empêche qu’on les traite toujours comme de la merde.


                  • Francis, agnotologue JL 19 décembre 2008 18:31

                    Allez, j’ai lu votre cévé, les commentaires, j’ai une question : pourquoi cette photo ? C’est votre image de la Femme ? C’est cela votre message ? 

                    Mais vous êtes peut-être très jeune !?


                    • aurelien362 19 décembre 2008 19:42

                      "On imagine souvent l’électeur du front national comme une personne bourrue, xénophobe donc violent, plutôt de classe très moyenne, aux idées préconçues et arrêtées. Un être basique au sens politique et civique peu développé"
                      Faut pas oublier le crâne rasé, la bouteille de pinard à la main, et un air de sauvage qui ne lave pas et ne sait pas lire...


                      Sérieusement faut arreter la caricature, si c’est à ça qu’on pense dès qu’on parle de classe moyenne ou ouvrière... -_-
                      Certains sortaient les même caricatures sur les communistes dans les années 50, et les socialistes dans les années 20...


                      • pigripi pigripi 19 décembre 2008 22:06

                        @l’auteur

                        Je n’ai même pas pu terminer la lecture de votre article et je m’interroge sur la compétence du comité de lecture d’Agoravox.

                        Comment peut-on publier de telles c......s ?

                        Non seulement vous ne citez aucune source et n’étayez pas vos affirmations par des données scientifiques mais vous avez rassemblé tout ce qu’il y a de plus sexiste, discriminatoire, méprisant, dévalorisant et machiste.

                        Les doigts m’en tombent sur le clavier de dégoût et de consternation.

                        Avis aux lectrices et aux lecteurs, si vous souhaitez lire de respectables réflexions sur la condition féminine, commencez par "le deuxième sexe" de Simone de Beauvoir car, malheureusement, ses constats demeurent valables aujourd’hui. Ou plus récent "Vivre" de son amie Anne Zélinsky.

                        Sinon, lisez Isabelle Alonso qui féministe en rigolant ou allez sur le site sisyphe.org qui féministe austérement

                        Ya aussi l’insee pour les personnes qui ne veulent pas se mouiller, l’observatoiredesinégalités.org, l’observatoire de la parité, les observatoires de la pauvreté et de la précarité, etc.

                        Plus chic, les compte-rendus des journées des femmes de Deauville. Hé oui, de la femme de ménage à la patronne, elles sont pas contentes, les femmes et elles ne trouvent pas qu’elles sont traitées comme les mâles ....

                        Tiens, moi je vais écrire un article titrant : "L’homme au XXIème siècle" avec les mêmes c....s au masculin. On verra si Agoravox le publie .....







                        • Véronique Anger-de Friberg Véronique Anger-de Friberg 19 décembre 2008 23:23

                          Intéressante vision des choses... un tantinet caricaturale toutefois. Si je peux me permettre de paraphraser Freud : parfois, une poupée Barbie n’est qu’une poupée Barbie... smiley
                          Par ailleurs, lorsque vous écrivez : « Je démontre donc la présence totale et entière de l’entité féminine dans nos sociétés du XXIème siècle. La société ne peut pas avancer sans elles, la société ne peut pas avancer contre elles. Les hommes ne peuvent qu’avancer avec elles. ». J’ajouterais : Et réciproquement…
                          Vision un tantinet caricaturale (« l’amazone affranchie »… hum…) autant que traditionnelle (la beauté, les charmes...). Tout en exprimant une certaine tendresse et une admiration pour la femme, vous opposez l’homme à la femme. Pas très moderne comme analyse, et je ne pense pas que la question se pose en ces termes.
                          Pour terminer : et non, la femme n’a pas attendu le XXIème siècle pour s’affirmer (les éminences grises ont toujours existé, de même que les femmes libres qui s’assument et se placent sur un pied d’égalité avec les hommes... ou les autres femmes). Mais peut-être venez-vous seulement de prendre conscience qu’il fallait, quoi qu’on en pense, compter avec elles ?


                          • Blé 20 décembre 2008 06:06

                            L’auteur de l’article serait sympa de dire quel est le sexe de "l’émancipation", de "l’égalité", de "la justice", des valeurs républicaines, etc...

                            Tout le monde sait ô combien Napoléon était pour l’égalité des genres. Ce code n’a pas encore tout à fait disparu des têtes.

                            J’ai le souvenir durant les années 60 de m’être fait insulter avec d’autres femmes en allant pointer au chômage par des messieurs qui estimaient que s’il y avait du "chômage" en France c’était à cause des femmes qui osaient prendre le boulot des hommes. Dans le même temps, ces messieurs des syndicats ne jugeaient pas utile de défendre le salaire des femmes car ce salaire n’était qu’un salaire d’appoint dans un foyer ? Ceci quelque soit la catégorie sociale à laquelle appartenait la "femme".

                            Permettez-moi d’éclater de rire quand je lis ce genre d’article.

                            Peu d’hommes ont compris que l’émancipation de la femme dans une société était aussi celle de l’homme. Regardez le niveau d’émancipation des hommes dans les sociétés où le destin de la femme est de rester " l’objet" intime de ces messieurs.


                            • Francis, agnotologue JL 20 décembre 2008 10:25

                              Bonjour Blé, je ne désapprouve pas vos propos, mais j’aimerais préciser une chose : quand j’étais enfant, peu avant les années 60, un salaire d’ouvrier faisait vivre une famille. Aujourd’hui, il y a peu de cadres qui y arrivent. Quant aux ouvriers et employés, c’est impossible. Maintenant, une ou deux questions : quand il y a de jeunes enfants au foyer, préférez vous que les deux parents travaillent, ou préféreriez vous qu’un seul le fasse ? Dans le second cas, voyez-vous une différence entre le papa au foyer et la maman ?

                              Dans les années 70, grâce au travail des femmes et aux gains de de productivité, on croyait à un avenir radieux fait de semaines de 20 heures, voire moins. Je sais, les patrons vont me tomber dessus : dans ce cas, je leur dis toujours que c’est normal de travailler 40, 60, 70 heures par semaine, pour soi. Pas pour les autres. Le salaire ne devrait pas être calculé sur le minimum en dessous duquel les gens ne travaillent pas, mais pour le bénéfice qu’en tire l’employeur. Cela n’est pas compatible avec la loi du marché fondée sur la pénurie. Rappelons que dans une société socialiste, tous les livres sont distribués, dans une société de marché, les invendus sont jetés au pilon.


                            • Blé 20 décembre 2008 19:57

                              @ JL

                              Aujourd’hui la condition sociale et financière des hommes est proche de celle des femmes mais malgré tout on trouve plus de familles monoparentales chez les femmes que chez les hommes.

                              J’ai élevé deux enfants et je me suis arrêtée de travailler pour les élever, le salaire de mon mari nous le permettait. Je n’ai pas eu de problème de garde comme des milliers de femmes en France actuellement.

                              Si au départ la question est mal posée, on ne peut pas y apporter de solution. La question est de savoir si la société a besoin d’enfants bien élevés, bien portant et instruits ? Ensuite la question est : comment la société s’organise t-elle pour permettre d’éduquer correctement les enfants en respectant les valeurs républicaines du pays ?

                              Dans ces questions, le problème ce n’est pas "la femme" ou "l’homme"la mère ou le père qui doit rester à la maison ou aller travailler, le problème c’est la place que l’on accorde aux enfants et à leur éducation dans notre société.

                              L’enfant en tant que consommateur a peut-être plus de place dans la société mais l’enfant en tant qu’adulte en devenir et futur citoyen semble inexistent.


                            • ASINUS 20 décembre 2008 07:15

                              yep les discussions sur le "sexe des anges" la femme du 21e siecle j en croise deux libres , liberées
                              egales de l homme c est a dire serves comme lui nues face a la demence de cette société des libertés
                              yep un moutard a la main elles recuperent les fruits et legumes dans la poubelle du maraicher, societés
                              d’egalités et de libertés de merde !


                              • pigripi pigripi 20 décembre 2008 12:40

                                La discrimination la plus répandue et consensuelle dans le monde et à travers les âges est la discrimination sexiste.

                                Vous pouvez regarder toutes les époques, toutes les cultures, toutes les nations, toutes les ethnies, toutes les races, et toutes les micro et macro organisations, les femmes sont considérées comme inférieures, accessoires, complémentaires ...de l’homme, n’ont pas les mêmes droits et devoirs et surtout, pas la même place.

                                Aucune société n’a fait et ne fait exception à la règle.

                                Dire que les femmes gouvernent en coulisse, sur l’oreiller, qu’elles ont le pouvoir domestique, qu’elles font ce qu’elles veulent des hommes sont des arguments machistes -repris malheureusement par certaines femmes- pour se donner bonne conscience et, surtout, masquer la réalité.

                                Pourtant, malgré cette évidence, quand on a discuté au parlement la loi antiraciste, on a refusé de discuter une proposition de loi anti sexiste.
                                La Halde ne considère pas le sexisme comme une priorité par opportunisme et idéologie post colonialiste.
                                Oui, les immigrés sont discriminés mais les femmes immigrées le sont deux fois plus, par les mâles immigrés eux-mêmes et la société en général.

                                Les jeunes filles qui sont nées avec la pilule à portée de main, l’avortement légalisé, le droit de vote acquis, le slogan "à travail égal, salaire égal", toutes les filières d’éducation ouvertes en théorie, la possibilité d’ouvrir un compte en banque ou travailler sans l’autorisation du père ou du mari, ces jeunes filles se considèrent comme libérées et méprisent les vieilles féministes comme moi.

                                Elles refusent de regarder les chiffres relatifs à la mixité des formations, des métiers, des salaires, des carrières, des viols et des violences conjugales, du temps passé dans les tâches domestiques et l’éducation des enfants en sus de leur activité professionnelle, de la parité en politique, de la position des femmes dans les directions des entreprises, des conseils d’administration, des grandes administration, de la politique, des médias, etc.

                                Etre féministe est considré comme une tare à l’image de Paul Gauguin qui disait de sa grand-mère, Flora Tristan -féministe courageuse et fondatrice des mutuelles- qu’elle était "une bas-bleu".

                                Non seulement elles ne se rendent pas compte que ces droits ont été acquis de vive lutte et non sans mal -souvenez-vous de Simone Veil pleurant sous les insultes lorsqu’elle défendait la loi autorisant l’avortement à l’Assemblé nationale- mais ils sont menacés si nous ne sommes pas vigilantes.

                                Messieurs et Mesdames, arrêtez de vous moquer du féminisme et de vouloir vous auto-persuader que l’égalité entre hommes et femmes est une réalité. Nous en sommes très loin et seule la volonté de vouloir regarder les choses en face, appeler un chat un chat d’agir chacune et chacun à son niveau pour se faire et faire à autrui une place égale, seule cette volonté permettra de vivre mieux ensemble.


                                • ugn402 22 décembre 2008 09:11

                                  Quelle C..... !! Soit c’est de l’hypocrisie, soit c’est de la betise ? Oui, en effet, les jeunes femmes méprisent les "vielles feministes" comme vous dites. Et on le comprend... les ’vielles feministes" ont bien profité de leur situation de 1950 a 1995 (grand max), années pendant lesquelles elles ont profité d’un maximum de discrimination positive ! Seulement voila : au bout d’un certain temps ces avantages (avantages ehontes a mon avis, mais le principe de discrimination positive peut se discuter sur le fond...) au bout d’un certain temps, donc, la discrimination positive commence a laisser place a l’egalité (la vraie, qui va se former d’ici 20 ans par la disparition de cette discrimination positive favorable aux femmes), et alors la : patatras ! Que ca va faire mal ! Que ca fait mal deja ! Peu importe le victimisme si souvent pratiqué par vous autres "feministes" (surtout pour vous memes) car j’ai tres souvent entendu dans votre discours de victimes "les femmes doivent faire beaucoup mieux pour s’imposer !" Quelle bonne blague ! Quiconque dans le milieu du travail aurait osé faire la moindre critique a l’egard de la femme professionnellement la plus nulle aurait aussitot ete taxé de machisme ! C’est donc tout le contraire qui s’est passé en realite, et les jeunes n’auront plus cet avantage d’etre a l’abris de la critique (car cet etat de fait change, et c’est pour ca que les jeunes femmes aujourd’hui vous en veulent : elles vont payer demain tout ce dont vous avez profité hier...).

                                  Idem dans la consideration sociale et humaine par les hommes, idem dans la perte (jusqu’a l’egalite dans quelques annees ?) de leurs privileges lors des separations (d’ailleurs aujourd’hui les hommes evitent carrement l’union, comme ca le probleme est regle a la base), idem dans leur revendications sexuelles (le droit au plaisir feminin se transforme en explosion de l’homosexulite, et sous pretexte d’egalite la encore, les hommes considerent que leur engagement s’arrete a un cri de jouissance avant de considerer que chacun est quitte et peut rentrer de son cote finir la nuit tranquillement dans son propre lit...on est loin du concept de femme qui se donne : aujourd’hui on s’echange tout au plus. Pire : Quand un homme fait de la muscu (a coup d’anabolisants) il considere franchement que c’est madame qui doit payer cher pour avoir droit a quelques remerciements de sa part) bref : Tout ce qui vous a profite va maintenant leur etre presenté sous forme d’une severe addition a regler. Et vous voudriez qu’elles vous admirent ? Qu’elles soient reconnaissantes ?

                                  Vous pretendez avoir acquis des droits pour elles ? Quelle naivete ! La societe (des hommes) avait besoin de ressources humaines pour bosser a l’usine a moindre cout, elle avait besoin de multiplier la consommation par deux en creant le principe de vie celibataire (meme par pointilles), elle avait besoin de creer le besoin de consommation de sexe par les femmes pour lui meme et pour doper celui des hommes, etc... bref : Vous vous etes faites arnaquer ! La societe aurait fait exactement la meme chose sans vous, a part que cela se serait peut etre fait moins durement au detriment des generations d’aujourd’hui (et pire pour celles a venir). Car elles auraient sans doute su exprimer des besoins differemment, moins (immediatement pour leur propre gueule a grand coup de privileges qui ne pouvaient pas durer et qui comme un arbre masque la foret, masquaint une dure realite d’une egalite pas du tout satisfaisante pour elles).

                                  Parceque les femmes d’aujourd’hui ont bien compris que c’est la que le bas blesse pour elles : Avec vos privileges qui disparaissent progressivement depuis que les hommes s’organisent et revendiquent a leur tour (!) l’egalite (la vraie, c’est a dire l’abolition de vos privileges, justement : la discrimination positive a tous les niveaux sociaux  : justice, divorces - et le principoe honteux de garde des enfants toujours accorde aux femmes, et celui des pensions a vie, les droits innombrables accordes aux femmes ayant eu des enfants mais pas aux hommes ... ayant eu des enfants ?, aux femmes parent isoles, mais pas aux hommes parents isoles, etc...), l’enveloppe d’aide sociale, les accompagnements personnalises (pourquoi 90% des SDF sont des hommes a votre avis ? Parceque socialement, un homme doit se demerder tout seul, une femme, elle, n’a qu’a se presenter aux services sociaux et tout lui sera du (enfin, justement : plus maintenant ! mais en 1975... si !), et j’en passe, la liste est trop longue... avec tous ces privileges vous avez vecu ultra confortablement sans que rien ne change sur le fond de la societe : ce sont des privileges acquis sur le fondement d’une societe masculine. C’est une definition masculine du besoin social, une vision masculine de la vie. Or, ce que les femmes d’aujourd’hui comprennent qu’il aurait fallu faire (est ce trop tard ?) ce n’est pas parler d’egalite (ce qui est different ne peut pas etre egal, et hommes et femmes sont vraiment tres differents a tous points de vues, et n’ont pas forcement la meme conception de l’accomplissement), c’est une difference intelligente qu’il fallait instaurer : une difference dans laquelle les femmes pouvaient acquerir un espace de vie et de raison sociale dans laquelle elles pouvaient se reconnaitre, et s’epanouir jusqu’a l’accomplissement personnel ! C’etait aux femmes de definir leurs besoins. L’egalite vue par les feministe impose aujourd’hui aux femmes de vivre COMME les hommes ont decide de le faire, selon leurs criteres asculions. Ce n’est certainement pas comme ca que la feminite et ses besoins propres pourra jamais s’epanouir. Ce grand foutage de G.... des feministes prevaricatrices des annees 70, (seulement parceque a ce moment la elles en tirait grand avantage personnel) les jeunes femmes ne sont pas pretes de vous le pardonner, parceque ce sera tres dur maintenant de changer les choses vers un autre ordre social. La societe des hommes a trop bien joué jusqu’ici (grace a vous, merci pour eux mesdames les feministes des annees 70) pour laisser filer la main facilement et reconnaitre dans les femmes autre chose qu’une formidable machine a produire pas cher, machine a consommer, machine a faire tourner la boutique economique, et bien sur machine a plaisir sexuel pour les hommes....


                                • yvesduc 22 décembre 2008 21:47

                                  Article agréable à lire, qui fait le point sur notre lente mutation sociale collective. Une jeune femme (35 ans) m’expliquait récemment qu’elle boudait le cinéma car les femmes y ont trop souvent un rôle de cruches, dans des scénarios trop souvent violents visiblement destinés aux garçons... Pas faux. Et il suffit d’écouter les humoristes pour voir que l’humour « anti-mec » (j’insiste sur les guillemets), juste retour des choses, commence à peine à percer. Moralité, il reste tout de même du chemin avant de parvenir, sinon à l’égalité, qui n’est pas forcément souhaitée, du moins à une certaine équité entre hommes et femmes.


                                  • ugn402 23 décembre 2008 09:36

                                    La remarque sur l’humour "anti-mecs" me surprend ! C’est bien la premiere fois que je lis quelqu’un exprimer cet avis. En general, c’est plutot l’inverse ... Il n’y a quue quelques annees (moins de dix ans) que des humoristes osent se moquer... des femmes ! Avant, la femme etait par nature consideree comme la reference du bien, du parfait, et personne n’osait se moquer de ses travers. C’est un peu encore le cas pour l’evocation des organes sexuels. Il est extremement courant de se moquer des organes masculins, mais tres rare d’oser parler - surtout en s’en moquant - des organes feminin ! TABOU ! Le "vugaire" dans l’humour ne peut se referer qu’au masculin... sauf depuis que des humoristes FEMMES ont ose monter sur scene pour - precisemment - utiliser a leur tour l’autodérision autour des "defauts et petits travers" que l’humour cherche toujours a exacerber, et elles osent maintenant utiliser un vocabulaire cru, direct, explicite, et exprimer des opinions qui "egratignent" severement le sexe feminin, au sens "organe genital" et au sens "sociale-feminité". C’est nouveau, c’est peut etre un phenomene de mode ephemere car beaucoup de gens supportent encore mal d’entendre des femmes, meme humoristes, prononcer des mots et utiliser des expressions aussitot jugées "vulgaires", alors que le pendant au masculin (un homme qui parle des organes masculins) ca ne choque absolument pas. Le pire : quand un homme (ex : JM Bigard) ose se moquer ouvertement des comportements feminins et ose presenter les femmes comme beaucoup d’hommes pourtant les considere vraiment aujourd’hui, faisant ainsi une vrai critique sociale et une vraie denonciation par le biais de l’humour, alors la : TOLE GENERAL ! Interpretation au premier degré... Non, il n’est pas encore dans les moeurs de parler de "chatte" sur scene : c’est vulgaire ! (meme si la aussi les choses changent, surtout grace a quelques jeunes femmes qui ont un vrai sens de l’auto-derision, et parceque qu’elle ont compris et denoncent que le sexe feminin en ce debut de 21 eme siecle descend violemment, et meme : "brutalement" de son piedestal). Par contre, vous pouvez parler de "couilles" autant que vous voudrez : Tout le monde va trouver ca tres drole, et ca date de tres longtemps (l’humour sur scene a longtemps ete un domaine reserve masculin - seuls les hommes pouvaient etre vulgaires au point de faire rire - et l’autoderision est un des piliers du mecanisme humoristique...).

                                    C’est cette contradiction complete d’avec votre ressenti a vous, exprimé dans votre commentaire, qui m’a vraiment surpris !


                                  • Nathan Nathan 23 décembre 2008 10:02

                                     Bonjour,

                                    Merci à tous pour vos commentaires. C’est volontairement que j’ai décidé de ne pas répondre trop tôt sur ce topic, celui-ci étant plutôt delicat. Je ne voudrais pas en outre passer pour un expert sexologue ou autre, sur ce sujet du haut de mes 30 ans. Je me suis rendu compte après coup (a posteriori), que j’avais oublié inconsciemment de développer plusieurs thèmes qui m’étaient venu à l’esprit avant d’écrire le papier : principalement autour de la séduction et de la manipulation, les 2 n’étant pas forcément liés. Juste sur la manipulation voici un petit complément : les femmes sont manipulables, manipulées et "manipulantes" ou plutôt manipuleuses si je puis me permettre ... On pourrait associer cela au concept de JEU, mais je ne suis pas certain que cela soit très pertinent.

                                    Bien à vous, chères et chers tous agoravoxiens, je vous souhaite de bonnes fêtes car je pars en vacances de ce pas.

                                    Ciao

                                    Nathan stylo bic 


                                    • Nathan Nathan 17 mars 2009 18:48

                                       Je crois que c’est Lily Allen ou rien, en fait ...

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