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Accueil du site > Actualités > Santé > Un hôpital bien malade

Un hôpital bien malade

Le scandale de l’hôpital sud francilien continue

JPEGL’hôpital d’Evry construit dans le cadre d’un financement public privé décidé sous Sarkozy est bien malade.

La société Eiffage qui a été chargée de la construction et qui reste propriétaire des murs est aux anges.

Elle a reçu dans le cadre de loyers prohibitifs : 38 millions en 2011, 49 millions en 2012 et 52 millions en 2013 .

Comme l’établissement ne peut dégager en autofinancement qu’une dizaine de millions d’euros, il a décidé de réduire sa masse salariale ( suppression immédiate de 50 postes) et a demandé une aide de l’ARS .

L’ARS va débourser au détriment des autres hôpitaux publics.

Eiffage gère à sa guise, en fonction de ses disponibilités l’entretien des équipements…L’entreprise tarde à réparer les ascenseurs des urgences …Comme elle dispose de l’exclusivité de l’entretien, elle intervient à des coûts élevés profitant du fait qu’il n’y a pas eu d’appel d’offre.

Avec tout cela, il est difficile d’accueillir les malades dans de bonnes conditions…

Le personnel souffre et les patients sont mécontents et inquiets :

« Le temps d’attente aux urgences devient critique »

En plus, comme l’explique l’inter-syndicale, le conseil de surveillance et de gestion ne dispose pas de tous les documents pour exercer sa mission de surveillance.

Il doit y avoir « un loup » quelque part.

Comme l’écrit la Cour des comptes : à l’expiration du bail de 30 ans, l’hôpital aura coûté 1,188 milliard d’euros. Une somme colossale, beaucoup plus importante que les 757 millions d’euros qu’aurait coûté l’opération si elle était restée publique avec le recours à l’emprunt.

La société Eiffage empochera en 30 ans 431 millions d’euros de profit.

Stop aux partenariats public, privé

Une commission d’enquête parlementaire devrait être ouverte.

 

Jean FERAUD


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8 réactions à cet article    


  • le_wankh_du_pnume 29 mai 2013 09:05

    « Il y a quelques semaines, un patient n’était pas satisfait de son certificat médical, alors il m’a craché dessus. Il voulait une semaine de plus et a essayé de me frapper »

    « Une autre fois il y avait un patient qui voulait que je le soigne mais pas que je l’examine. Donc quand j’ai commencé à vouloir regarder son pansement, il m’a frappée »

    Maéva Delaveau, médecin urgentiste

    « L’un d’eux, qui ne supportait pas d’attendre, a cassé une porte à coups de poing, Deux vigiles de l’établissement ont été blessés dans l’altercation. »

    Gilles Halimi, directeur de l’hôpital.

    « Dimanche, un homme mécontent d’un certificat médical a menacé le médecin qui l’avait soigné de revenir « avec une kalachnikov s’il n’obtenait pas le nombre de jours d’arrêt souhaité. Il est actuellement recherché par les services de police, qui ont ouvert une enquête radicale sexialiste. »

    Philippe Jean, chef du service des urgences

    « Il faudrait une sécurité plus soutenue, par exemple des renforts de police de temps en temps, parce que face à nous on a des gens armés »

    Virginie Louviaux, infirmière

    « la violence urbaine est désormais importée à l’hôpital. Il n’y a plus de respect de l’institution. »

    Docteur Jean

    « j’ai la boule au ventre au moment de prendre mon service » Infirmière anonyme

    http://www.liberation.fr/societe/2013/03/05/violences-aux-urgences-exasperation-a-l-hopital-nord-de-marseille_886428

    Extraits de ’La médecine coloniale à Marseille’ Ed. du benêt :


    • appoline appoline 29 mai 2013 18:23

      Tout comme l’éducation nationale, l’hospital a fait son propre tort. A vouloir pratiquer la politique de tendre l’autre jour, la violence s’est installée. Il fallait frapper un grand coup dès le départ et virer les fouteurs de merde, même blessés mais non, il ne faut pas, on a prêté serment, maintenant démerdez vous avec vos états d’âme.


      On le sait depuis très très longtemps que l’hospital est mal géré. On connaît de puis très très longtemps les vols intra muros, les personnels composant leur propre pharmacie et autre sur le dos de l’employeur donc de l’état. Quand on en parle, les bécasses et bécasseaux crient « ah mais si on a mal à la tête », bande de nazes qu’ils sont. Les surveillantes, que je me refus à appeler cadres de santé, ne sont pas des gestionnaires, ces gourdes qui ne veulent plus porter leurs blouses pour paraître plus intelligents, savent à peine différencier leur main gauche de leur main droite, à tel point qu’on peut se demander comment elles sont arrivées à leur poste ; il faudrait pour cela que les examinateurs arrêtent de décacheter les copies d’examens avant la correction, j’ai testé, j’ai vu et j’ai compris

    • Mr Dupont 29 mai 2013 09:30

      Mr Wankh

      Foutaises

      Puisque l’auteur vous dit que c’est de la faute à Sarko si c’est le boxon dans les hôpitaux : il faut le croire

      Les yeux dans les yeux


      • appoline appoline 29 mai 2013 18:32

        Mais non Sarko n’y est pour rien, pas plus que Hollande. Il faut réformer ce système où chacun ne pense tellement important et indispensable. J’ai connu ça dans le sud ouest, un petit hospital de merde où même les patients préféraient aller sur Toulouse ou Bordeaux pour se faire opérer. Il faut dire que non seulement l’établissement était endetté, mais les soins y étaient de très mauvaise qualité, quant aux soignants, un drame puisque les meilleurs partaient dans d’autres départements et les mauvais......étaient de plus en plus mauvais, même les patients atteints du VIH préféraient partir plutôt que de risquer d’être mis en pâture dans leur village. Certains chirurgiens se prenaient pour Chris Barnard lors des appendicectomies et déployaient autant de champs opératoires que pour une opération à coeur ouvert et encore quand ils ne la foiraient pas.

        J’ai vu cela dans quelques hospitaux, des mandarins qui relèvent leur cols pour ne pas qu’on les confonde avec les fraises des bois, dont les staff coûte la peau des fesses et totalement inutile, le matériel qui fait doublon, les patients aussi qui veulent être dictatoriaux et qu’on devrait virer à coups de pompe dans le cul et j’en passe. Gros ménage à faire, très gros ménage

      • imprécateur 29 mai 2013 12:36

        J’avais eu l’occasion d’attirer l’attention sur l’arnaque des PPP au travers d’un billet consacré à NDDL ; dans toute l’Europe ces pratiques scandaleuses se répandent avec la bénédiction de l’U.E. L’axiome est : il faut tout marchandiser, y a du fric à prendre !
        Preuve est faite, comme le disait en son temps V.Forrester que les politiques ne sont plus là que pour nous promettre que demain on rasera gratis et qu’en attendant on doit se tenir tranquille , occupés comme les nourrissons avec quelque hochet !
        lien avec l’article : www.agoravox.fr/tribune-libre/article/nddl-un-combat-plus-judicieux-127385

        L’hopital d’Evry n’est pas au bout de ses peines ! Au fait, qui était député maire d’Evry il y peu de temps ?


        • taktak 29 mai 2013 17:22

          Et oui encore un des bienfaits de la construction européenne et des critères de Maastricht :
          c’est à eux que l’ont doit le merveilleux retour des PPP dont l’efficacité est si bien décrite dans La Curée de Zola

          destruction des services publics par asphyxie budgétaire, puis privatisation.
          le résultat : un service de santé qui se dégrade à vitesse grand V et des couts qui explose alimentant directement les profits de la classe capitaliste.

          Mais bon, un jour peut être nous aurons l’europe sociale, que dis je le grand marché transatlantique sociale. Cela vaut bien de sacrifier toute les conquêtes sociale et de souveraineté des travailleurs non ?

          Ou alors, on sort de ce machin capitaliste et on fait une politique franchement progressiste en coopération avec les autres peuples.


        • paul 29 mai 2013 22:55

          La demande d’une commission d’enquête sur le scandale relatif à cet hôpital a été déposée par plusieurs députés et enregistrée à la présidence de l’Assemblée nationale le 28 février 2012 .
           www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion4414.asp 

          Plus de18 milliards concernent ces partenariats publics-privés que se répartissent principalement : Vinci, Eiffage, Bouygues, pour la construction de TGV, aéroports, le Pentagone français de Ballard, l’université de Paris 7, prisons, stades : la plupart de ces grands chantiers font l’objet de contentieux ( 8000 malfaçons à Evry ) ...Sur Ballard par exemple une commission d’enquête serait justifiée aussi, il y aurait de quoi dire si un article aborde le sujet , mais aussi le stade de Lille ...

          Ces partenariats ont été lancés en France,comme dans les pays baignant dans l’idéologie libérale , pour étaler les investissements publics sur plusieurs années sous forme de loyers à payer aux groupes privés pendant 30,40,50 ans : ces montages permettent de dissimuler une partie de la dette publique plafonnée à 60 % du PIB .
          En fait il a été établi que le coût à long terme était beaucoup plus élevé pour les finances publiques qui se trouvent lourdement endettées pendant des décennies .
          Un gâteau énorme offert aux groupes du BTP qui savent remercier les décideurs ...


          • TSS 30 mai 2013 01:27
            • Par le_wankh_du_pnume (---.---.---.58) 29 mai 09:05

              « Il y a quelques semaines, un patient n’était pas satisfait de son certificat médical, alors il m’a craché dessus. Il voulait une semaine de plus et a essayé de me frapper »

              « Une autre fois il y avait un patient qui voulait que je le soigne mais pas que je l’examine. Donc quand j’ai commencé à vouloir regarder son pansement, il m’a frappée »

              Maéva Delaveau, médecin urgentiste

              « L’un d’eux, qui ne supportait pas d’attendre, a cassé une porte à coups de poing, Deux vigiles de l’établissement ont été blessés dans l’altercation. »

              Gilles Halimi, directeur de l’hôpital.

              « Dimanche, un homme mécontent d’un certificat médical a menacé le médecin qui l’avait soigné de revenir « avec une kalachnikov s’il n’obtenait pas le nombre de jours d’arrêt souhaité. Il est actuellement recherché par les services de police, qui ont ouvert une enquête radicale sexialiste. »

              Philippe Jean, chef du service des urgences

              « Il faudrait une sécurité plus soutenue, par exemple des renforts de police de temps en temps, parce que face à nous on a des gens armés »

              Virginie Louviaux, infirmière

              « la violence urbaine est désormais importée à l’hôpital. Il n’y a plus de respect de l’institution. »

              Docteur Jean

              « j’ai la boule au ventre au moment de prendre mon service » Infirmière anonyme

              http://www.liberation.fr/societe/20...

              Extraits de ’La médecine coloniale à Marseille’ Ed. du benêt :

              • vote : -1
                Par appoline (---.---.---.48) 29 mai 18:23

                Tout comme l’éducation nationale, l’hospital a fait son propre tort. A vouloir pratiquer la politique de tendre l’autre jour, la violence s’est installée. Il fallait frapper un grand coup dès le départ et virer les fouteurs de merde, même blessés mais non, il ne faut pas, on a prêté serment, maintenant démerdez vous avec vos états d’âme.


                On le sait depuis très très longtemps que l’hospital est mal géré. On connaît de puis très très longtemps les vols intra muros, les personnels composant leur propre pharmacie et autre sur le dos de l’employeur donc de l’état. Quand on en parle, les bécasses et bécasseaux crient « ah mais si on a mal à la tête », bande de nazes qu’ils sont. Les surveillantes, que je me refus à appeler cadres de santé, ne sont pas des gestionnaires, ces gourdes qui ne veulent plus porter leurs blouses pour paraître plus intelligents, savent à peine différencier leur main gauche de leur main droite, à tel point qu’on peut se demander comment elles sont arrivées à leur poste ; il faudrait pour cela que les examinateurs arrêtent de décacheter les copies d’examens avant la correction, j’ai testé, j’ai vu et j’ai compris
            • votes : -5
              Par Mr Dupont (---.---.---.104) 29 mai 09:30

              Mr Wankh

              Foutaises

              Puisque l’auteur vous dit que c’est de la faute à Sarko si c’est le boxon dans les hôpitaux : il faut le croire

              Les yeux dans les yeux

              C’est harangues n’ont absolument rien à voir avec le texte de l’auteur... !!

            ..

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