• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Santé > La SALIVE un « organe » essentiel à réhabiliter

La SALIVE un « organe » essentiel à réhabiliter

La SALIVE produite par des glandes salivaires contenait quelques enzymes et facilitait la mastication avec la constitution du bol alimentaire, s'opposait faiblement au film bactérien déposé dans la plaque dentaire et enfin facilitait l'élocution en lubrifant les mouvements de la langue. Accessoirement la solive se chargeait de cellules détachées de la langue et des muqueuses buccales, cellules contenant de l'ADN, en nombre suffisant pour l'identification génomique des individus. Depuis la COVID-19 la salive a fait l'objet de réflexions, d'analyses et d'études : il en ressort une grande complexité en composition et en interactions biologiques : c'est un milieu complexe essentiel du microbiote bactérien et du microbiome (virus, bactéries, microparasites) facteurs indispensables à la Vie.

La salive est initialement issue des sécrétions des glandes salivaires composées essentiellement d'eau et d'enzymes salivaires. La salive contenue dans la cavité buccale renferme des composants annexes (bactéries et virus) en provenance des divers entrants extérieurs et intérieurs (cellules des muqueuses du système respiratoire, des parois buccales et nasales ; de la langue, boissons et aliments, etc...). C'est cette salive complexe qui fait l'objet de diverses analyses.

 

Eléments récents :

Les analyses fines récentes des scientifiques sur la composition de la salive (principalement humaine), révèlent déjà un milieu riche d'innombrables constituants :

- la présence de virus conservés ou expirés (projection de gouttelettes), tels ceux des rhumes, des grippes, de la Covid-19 (avec toutes ses variantes), d'infections virales du système respiratoire interne inférieur et supérieur, d'infections virales introduites par les aliments et les boissons et enfin par les baisers intimes, profonds et passionnés.

- la présence de diverses bactéries, (plus de deux cents espèces courantes, plus des spécifiques ) du microbiote buccal, avec l'adjoncton des bactéries introduites selon les modes opératoires ci-dessus.

- la présence de cellules de la langue et des parois/muqueuses de la cavité buccale et aussi nasale du fait de la communication naturelle. Si la détection des cellules peut permettre l'identification de l'ADN de l'individu, un prélèvement suite à un baiser intime avec échange et mélange de salives peur conduire à de graves erreurs dans les procédures policières et judiciaires.

- la présence de centaines de protéines différentes souvent définies comme enzymes, et ayant des actions spécifiques (comme dans la digestion) dont une petite partie est révélée (amylase, mucines...). L'action désinfectante est reconnue comme positive contre l'infection du VIH, (action malheureusement pertielle). Des enzymes agissent aussi contre les bactéries se logeant dans la plaque dentaire et en partie responsables des caries surtout sur les dents de lait : toutefois l'origine des caries et pertes de dents prématurées chez les enfants est principalement due aux effets néfastes des sucreries : l'efficacité des gouvernements contre la surconsommation de sucres chez les enfants, puis chez les adultes (cause de diabètes) est proche de zéro !

- une analyse récente, dans le cadre des études sur le microbiote/microbiome humain étendu à la composante virale complémentaire de la composante bactérienne, s'est intéressée aux composantes virales : l'université Shenghui Li de médecine de Dalian (Chine) aurait analysé le contenu génomique de 2792 échantillons oraux et a permis d'établir un catalogue (provisoire ?) inédit de la diversité virale existante dans la cavité buccale humaine, en trouvant un nombre de génomes de 48425 ! Ce grand nombre signifie que le microbiome viral en complément du microbiote bactérien, joue un grand rôle dans les interactions microbiologiques. Le nombre de virus "estimé" complémentaire du microbiote (intestinal, pneumonique, cutané ...) serait de 5 à 10 fois supérieur à celui des bactéries !

 

Eléments anciens :

- Le passage du bébé par le vagin et la vulve de la maman lors de l'accouchement "contamine positivement"  le bébé pour former la base de son microbiote. Le contact peau contre peau avec la maman accentue le transfert, et enfin les nombreux bisous (action de la salive composante du microbiote buccal) appuyés de la maman et de la famille complète la formation initiale du microbiote. Maintenant on sait que le microbiote/microbiome est également chargé de très nombreux virus, également transmis lors de l'accouchement et par contacts de peau et salive. On reconnait quasiment que ce microbiome en voie de formation est un "organe protecteur" du jeune individu et qu'il évoluera au cours de sa vie !

- Plus tard, dans la vie, les bisous et léchages des organes sexuels apparents féminins, contribuent au partage et mélange des microbiotes/microbiomes des acteurs partenaires : ce passage/transmission est pris en compte dans la transmission interhumaine des virus et bactéries des maladies dites sexuellement transmissibles, ainsi que la transmission salivaire lors de baisers intimes prolongés ! 

- Le bisous humain sur une égratignure de peau légèrement sanguinolente et sur de petites plaies ou coupures, surtout chez les enfants atténuent ou arrêtent la petite coulure de sang : l'effet coagulant de la salive est reconnu de longue date. Toutefois ce n'est pas une recommandation du monde médical, car si la salive est infectée par un microbe pathogène dans le sang et inoffensif dans la bouche l'infection peut alors être transmise. : ce cas est extrêment rare, heureusement, et en absence de disponibilité immédiate de désinfectant et de pansements cette solution reste valable. Cette recommandation ancienne a été préconisée alors que l'on ignorait tout du microbiote/microbiome avec son immense prolifération de bactéries et de virus inoffensifs pour l'homme, à de rares exceptions près, et même protecteurs en détruisant des bactéries (phagothérapie).

- les animaux, chiens, chats, et animaux sauvages de la même famille, se lèchent systématiquement leurs blessures, "saines" ou infectées. D'autres animaux (femelles) lèchent leus petits dès la naissance (transfert de microbiote/microbiome ?) et après sans causes apparentes (affection) ou suite à des blessures. Les effets de la salive seraient donc intégrés dans le comportement naturel, (génétique ?) de certains animaux : les animaux ignorent la présence massive de virus et bctéries protectrices (et de leurs enzymes) !

 

Perspectives

La salive et la cavité buccale sont au carrefour des voies de circulation reliant l'intérieur à l'extérieur : sont concernés, le tube digestif, le système respiratoire, l'alimentation en liquides et solides, l'alimentation en gaz (respiration), le monde microbien (virus et bactéries, parasites multicellulaires, archées), en provenance de l'extérieur, de l'intérieur, de la peau et des muqueuses !!! Les études sur les diverses caractéritiques de la salive ne peuvent se limiter à la composition et aux effets du fluide en provenance des glandes salivaires. Ces études sont à incorporer avec les études sur les interactions entre les virus, les bactéries, les enzymes, les protéines, sans oublier le sang et la lymphe. La salive faisant aussi partie des sucs digestifs son action se prolonge dans le bol alimentaire vers et dans l'estomac, et peut-être dans les intestins.

Depuis que l'on sait que l'humain est cerné et en partie piloté par un monde microbien supérieur en nombre aux cellules du corps humain (3 à 10 fois plus selon diverses estimations rien que pour les bactéries, et encore beaucoup plus pour les virus 5 à 10 fois plus nombreux que les bactéries. !). Les nombres atteignent des milliers de milliards et l'on ne sait pas comment sont gérés les confrontations, les symbioses et la régénération des individus au sein des espèces. C'est un grand domaine vierge à explorer scientifiquemeent !

Ces études articulées autour de la salive et de la cavité buccale sont à relier non seulement aux études anciennes centenaires (Félix d'Hérelle) sur les virus bactériophages s'introduisant dans des bactéries spécifiques pour s'y multiplier et ainsi détruisant la bactérie hôte dans l'opération, mais encore à des comportements commerciaux et/ou médicaux contournant les législations sur les médicaments (protocoles de l'AMM protégeant les industries pharmaceutiques, les administratifs de la santé et enfin les consommateurs/utilisateurs). Parmi ces "détournements" citons :

- toutes les ventes sur internet et en pharmacie de compléments probiotiques pour renforcer le microbiote intestinal (malmené après la prise orale d'antibiotiques). Ces probiotiques ne sont que des bactéries classées inoffensives, avec parfois des enzymes, comme le sont les bactéries dans les produits laitiers et les produits fermentés ; les utilisations des probiotiques se limitent à quelques espèces facilement cultivables, de l'ordre de 3 à 7, alors que le microbiote renferme des centaines d'espèces de bactéries, pas toutes répertoriées et en pourcentage à déterminer ; L'administration de ces prébiotiques se fait sans analyse préalable détectant les insuffisances à combler et sans préscription médicale : le résultat final conduit à des déséquilibres dans la répartition des bactéries du microbiote et dans le fonctionnement du système digestif.

- le traitement du colon irritable, maladie due à l'action des bactéries "clostridium difficile" en surnombre suite à la réduction d'autre bactéries antagonistes par l'ingestion d'antibiotiques, est à la source d'une part d'une multitude de gellules vendues par l'industrie pharmaceutique pour calmer les douleurs (car ces produits ne guérissent pas  : ils n'agissent pas sur les causes ! ) et d'autre part d'un traitement innovant à savoir la greffe fécale d'extraits purifiés 'par filtration) du microbiote prélevés dans les fèces d'un donneur sain. Le raisonnement porteur consiste à compenser la détérioration du microbiote du malade par une "greffe" fécale de microbiote complet et sain : mais comment s'assurer que cet extrait ne contient pas quelques bactéries et/ou virus pathogènes dans certaines circonstances. Si effectivement la microbiote du malade est altéré par l'ingestion d'antibiotiques destructeurs de bactéries, aucune analyse fine et complète ne précise les insuffisances du microbiote du malade. Pour certains la bactérie "clostridium difficile" est présente même chez les porteurs sains car elle contribuerait au processus de digestion : contreverse à élucider ! Surtout, pas un spécialiste des maladies intestinales, pas un infectiologue, pas un ponte administrtif -responsable- de la Santé Publique n'oseront mettre en avant les virus bactériophages commensaux des bactéries intestinales car ce serait reconnaître avec plus d'un siècle de retard les propriétés bactériophagiques des virus (en très grand nombre dans le microbiote) : ce serait la porte ouverte à la bactériophagie dans la lutte contre les maladies infectieuses bactériennes classiques et surtout nosocomiales dues à l'antibiorésistance : les profits des industries pharmaceutiques, "bases du financement de la recherche" sont prioritaires devant les milliers de morts par infection nosocomiales qui pourraient être évitées en France chaque année !!! Le clostridium difficile incriminé a été isolé, des bactériophages associés aussi : leur cultures permettrait de mettre rapidement au point un traitement "non brevetable" un traitement efficace sans passer par la greffe fécale efficace, certes, mais compliquée et avec des risques de transmission de virus et bactéries !

 

La focalisation sur la salive buccale, foyer d'accueil de bactéries, de virus et autres produits, est due au croisement et mélange des circulations des différents sytèmes (digestif, respiratoire, cutané) et au couplage ignoré bien qu'évident, des virus, des bactéries, des enzymes et des protéines.

Il faut sans cesse rappeler des évidences volontairement ignorées  !

 


Moyenne des avis sur cet article :  3.67/5   (6 votes)




Réagissez à l'article

9 réactions à cet article    


  • Clark Kent Thérèse Proh-Ika 8 septembre 2022 14:55

    Bon ok, pas de pipe sans capote, si j’ai bien compris, mais pour un cuni, on fait comment ? On prend un morceau de film étirable ?


    • Clark Kent Thérèse Proh-Ika 8 septembre 2022 16:45

      @AGENT47

      nan, moi c’est seulement pour le fun
      alors déjà que j’aimais pas rouler une pelle avec un masque, si il faut mettre un slip bindé pour les préliminaires, ça va pas le faire !


    • zygzornifle zygzornifle 10 septembre 2022 08:38

      @AGENT47

      Faut demander aux Trogneux comment ils font ....


    • Lynwec 8 septembre 2022 15:16

      La tendance scientiste actuelle consiste à tenter de nous convaincre que notre corps est notre ennemi, qu’il serait insuffisant, peu performant par nature et qu’il faut absolument le renforcer, non pas par des produits que la Nature nous fournit gratuitement, mais par les bons offices des Rockefeller, Bayer, Pfizer et autres empoisonneurs patentés ,ainsi que par quelques puces programmables injectées (pour notre bien...) qui permettraient de nous désactiver sans l’aide de Smith & Wesson

      par exemple .

      Comme la méthode s’avérait incomplète, ils y ont ajouté que notre voisin humain est également notre ennemi, qu’il nous met en danger permanent, qu’il faut se masquer, tenir ses distances (assis, debout,couché, donne la patte)...

      La salive est un élément naturel de notre corps, elle y joue son rôle, ni plus, ni moins . Elle n’est dangereuse ni pour nous, ni pour notre partenaire amoureux(se) éventuelle . Ce sont les déséquilibres que nous provoquons en ne veillant pas à notre alimentation,notre hygiène de vie qui constituent les vrais dangers . C’est également la peur qui génère d’autres déséquilibres physiologiques .

      Bande de charlatans liés au Veau d’or...


      • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 8 septembre 2022 15:47

        Il n’est pas nécéssaire d’être un immunologiste ni même un simple médecin pour comprendre que le système immunitaire est infiniment plus complexe et subtil que les présupposés qui relèvent de la pensée magique et cupide de vaxinator. Ces présupposés sont tellement simplistes qu’ils envisagent de les enseigner aux enfants de l’école primaire !!!

         

        « Nos supposition étaient si naïves que c’en est presque embarrassant. » Un pionnier de la génétique moderne.

         

        « Les idées pasteuriennes propagées et enseignées comme un catéchisme d’enfant de chœur font reculer l’intelligence et donc la civilisation. » Dr René DUFILHO

         

        « Une vaccination, quelle qu’elle soit, est toujours, biologiquement et immunitairement parlant, une offense pour l’organisme » Pr R. Bastin

         

        https://nouveau-monde.ca/citations-medicales-sur-les-vaccinations/


        • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 8 septembre 2022 17:27

          La salive humaine c’est également l’avenir pour un médoc anti douleur elle serait autant voire plus efficace que la morphine pour lutter contre les douleurs aiguës physiques ou inflammatoires. Elle causerait aussi beaucoup moins d’effets secondaires (principalement l’absence de phénomène d’addiction). .wikipedia.

          Mieux que la morphine, l’opiorphine, présente dans notre salive.


          Les autres résultats Google :sources.


          Moi qui suis perclu de douleurs arthrosiques j’attends avec une grande impatience la commercialisation de ce médoc.( labo Stragen de Lyon) qui je pense ne serai tarder !


          @+ P@py


          • zygzornifle zygzornifle 10 septembre 2022 08:39

            La salive mélangée a du vrai cannabis .....


            • SilentArrow 11 septembre 2022 16:34

              @hugo BOTOPO

              « Greffe fécale », quel euphémisme !

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

hugo BOTOPO


Voir ses articles



Publicité




Palmarès



Publicité