Fin de vie 2023 (1) : attention danger !
« Nous venons de passer une étape charnière de la Convention citoyenne. L’issue de la phase de délibération a permis aux citoyens de formuler une réponse à la première partie de la question de la Première ministre. Ces orientations clés désormais actées, les citoyens vont pouvoir développer leurs propositions et harmoniser leur réponse avant de procéder à des votes décisionnels. » (Claire Thoury, présidente du comité de gouvernance de la Convention citoyenne sur la fin de vie, membre du Conseil Économique, Social et Environnemental, le 19 février 2023 à Paris).
La Convention citoyenne sur la fin de vie, qui n'a rien de démocratique et ne représente absolument pas le peuple français, au contraire des parlementaires, vient de se prononcer en faveur d'une "aide active à mourir" en France ce dimanche 19 février 2023 : 121 participants sur 167 sont pour le suicide assisté et 109 sur 166 sont pour l'euthanasie. Un double vote qui ne surprend pas même si la méthode a de quoi choquer (j'y reviendrai dans un autre article).
Étouffant tout écho médiatique sur son passage, le débat sur la réforme des retraites (que je soutiens fermement) cache deux autres "désirs" (je n'ai pas trouvé d'autres mots) de réforme qui me paraissent très dangereux (voire vicieux, mais je ne développe pas ici en quoi ils sont vicieux). L'un sur les institutions, et en particulier sur le mode de scrutin (j'y reviendrai, ce n'est pas le sujet de cet article) et l'autre sur la fin de vie. Or, ces deux réformes sont en cours de préparation, à bas bruit mais pas à basse gravité.
Je suis un électeur du Président Emmanuel Macron, au second tour en 2017 (j'avais voté pour François Fillon au premier tour) et aux deux tours en 2022, et je dirais même que je suis un électeur enthousiaste d'Emmanuel Macron. Je le dis clairement : heureusement qu'il était là pour prendre les bonnes décisions dans un pays et un monde constamment en crise majeure. Que ce soit pour la crise sanitaire et l'absolu salut du "quoi qu'il en coûte" qui a sauvé des milliers d'entreprises et des centaines de milliers d'emplois (au prix d'un accroissement de la dette publique), mais aussi du passe vaccinal (opération audacieuse, mais efficace et réussie), ou pour la crise de l'énergie, la tentative d'invasion de l'Ukraine par la Russie (avec le courage d'aller à Kiev le 16 juin 2022), etc., je me dis qu'heureusement qu'il y avait Emmanuel Macron, car dans l'offre de présidentiables, il ne reste plus beaucoup de CV exploitables (au contraire des années 1980 et 1990 et même 2000).
Et si c'était à refaire, bien entendu que je revoterais, avec le même enthousiasme, pour Emmanuel Macron alors que ses opposants se réduisent désormais à soit Marine Le Pen soit Jean-Luc Mélenchon (on est loin des choix de 1988, par exemple, entre François Mitterrand, Jacques Chirac et Raymond Barre, pour qui s'est portée ma voix). Et pourtant, je sais qu'il y a deux sujets pour lesquels je vais être très probablement dans l'opposition au gouvernement, sur les institutions et sur la fin de vie.
Je vais rester ici sur la fin de vie car c'est un sujet essentiel et qui devrait parler à tout le monde car chacun, d'une manière ou d'une autre, a été, est ou sera touché, soit pour lui-même soit pour ses proches, un jour ou l'autre. Depuis janvier 2011, j'ai régulièrement eu l'occasion d'écrire des articles sur le sujet pour m'opposer à la légalisation de l'euthanasie, du suicide assisté (les deux sont différents) ou même, si on n'a pas le courage des mots, sur l'aide médicale ou active à mourir, ce qui revient au même. Je compte donc poursuivre cette réflexion avec ce qui se passe en cours.
Pour ce genre de sujet, il y aura sans doute du renversement politique. Ceux qui soutiendront mes idées dans ce domaine seraient probablement ceux qui s'opposent le plus à Emmanuel Macron. Pour la vie d'un homme, le sujet de la fin de vie est essentiel, mais pour la vie d'un État, d'une Nation, d'un pays, c'est un sujet minuscule, anecdotique dans la politique de la nation et malheureusement, il n'est pas possible ni même souhaitable de déterminer son vote en fonction de ce seul sujet aussi grave soit-il. Et sujet de société par excellence.
C'est un sujet qui n'a rien à voir avec la religion. Quand j'écris cela, le lecteur peut tiquer, et avec raison. Certes, comme toute association de citoyens, les religions en tant que telles peuvent donner leur avis sur la fin de vie comme sur n'importe quel sujet politique, économique, social. Dans une démocratie libérale, c'est d'ailleurs heureux, la liberté des opinions et des expressions est sans doute la plus sensible dans ce genre de domaine.
Mais comme nous sommes en République, qui plus est laïque, avec un sens de la laïcité très rare dans le monde, que seule la Turquie d'Atatürk avait adoptée (et je doute que la Turquie d'Erdogan l'ait vraiment conservée), celle de la fameuse loi du 9 décembre 1905 qui, bien que simple loi, a été considérée depuis longtemps par le Conseil Constitutionnel comme faisant partie du bloc de constitutionnalité, aucune religion ne peut, par elle-même, imposer ni ses vues ni même ses valeurs à une Nation. Et cela aussi, c'est heureux.
Certes, je suis catholique, je n'en suis ni honteux ni fier, mais ce n'est pas en tant que tel que je prends mes positions sur les choses de la cité. Sinon, je serais contre l'avortement, or, si à titre personnel, l'avortement me pose problème (même si, en tant qu'homme, je n'y suis pas directement confronté), je considère que l'intérêt national, l'intérêt général, celui de tous, doit permettre l'avortement dans un cadre légal (du reste, il n'y a pas eu une hausse du nombre d'avortements, qui a toujours été stable, légaux ou illégaux). D'ailleurs, je trouve révoltant d'utiliser la religion comme un étendard politique, d'autant plus que c'est très contre-productif dans une société déchristianisé et que l'étendard politique d'une autre religion, l'islam, bien plus efficace, est bien trop agressif pour admettre de faire rentrer la religion en politique (rentrer, puisqu'elle en est heureusement sortie depuis plus d'un siècle).
Pour l'euthanasie, bien sûr, il y a le même écueil philosophique que l'avortement : la destruction volontaire d'une vie humaine qui est sacrée, que je considère sacrée et je pense qu'elle devrait être universellement considérée comme une chose sacrée. Elle me choque donc personnellement comme l'avortement. Mais contrairement à l'avortement, où l'absence de loi était devenue une véritable catastrophe sanitaire (Michel Poniatowski, bras droit du nouveau Président Valéry Giscard d'Estaing qui venait d'être élu et Ministre de la Santé sortant, l'a confié à sa successeure directe, Simone Veil, en disant qu'il fallait agir vite ; même les vieux caciques du parti gaulliste avaient déjà commencé à examiner un projet de loi défendu par Jean Taittinger, Ministre de la Justice, dès 1973, mais la mort du Président Georges Pompidou avait interrompu le processus), je considère au contraire que la légalisation de l'euthanasie provoquerait une véritable catastrophe sanitaire. Ce sera un peu le sens de mes articles à venir sur le sujet.
Dans de prochains articles sur la fin de vie, je reviendrai donc précisément sur le processus actuel, engagé en septembre 2022, puis je reviendrai sur le fond de ce sujet très important.
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (19 février 2023)
http://www.rakotoarison.eu
Les deux dernières illustrations proviennent de tableaux de Paula Modersohn-Becker.
Pour aller plus loin :
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Dmitri Vrubel.
Anne Heche.
Archie Battersbee.
Chaque vie humaine compte.
Le départ programmé d’Inès.
Alfie Evans, tragédie humaine.
Vincent Lambert.
Bye bye Tapie !
Bernard Tapie et "choisir sa mort".
Axel Kahn : chronique d’une mort annoncée.
Fin de vie : la sérénité ultime du professeur Axel Kahn.
Euthanasie : soigner ou achever ?
Au revoir les enfants.
Le plus dur est passé.
Le réveil de conscience est possible !
Soins palliatifs.
Le congé de proche aidant.
Stephen Hawking et la dépendance.
La dignité et le handicap.
Euthanasie ou sédation ?
La leçon du procès Bonnemaison.
Les sondages sur la fin de vie.
Les expériences de l’étranger.
Tribune de Michel Houellebecq dans "Le Figaro" du 5 avril 2021.
Tribune de Michel Houellebecq dans "Le Monde" du 12 juillet 2019.
Les nouvelles directives anticipées depuis le 6 août 2016.
Réglementation sur la procédure collégiale (décret n°2016-1066 du 3 août 2016).
50 réactions à cet article
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rakoto s’est laché là. La fin de vie serait dangereuse !
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@sylvain
pour une fois je partage un peu son avis.
la fin de vie pour alléger la dette de la retraite, la dette de la sécu.
Faut-il être grand clerc pour se douter qu’ils (les banques , le gouvernement, les assurances ) espèrent remporter le jackpot . -
@chapoutier
Wiwi, la mort est un grand complot mondial ..
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@Astrolabe
merci de me conforter ainsi.
là où vous apparaissez, l’herbe ne repousse plus ! -
@chapoutier
Je vous assure que Astrolab n’est pas mon deuxième pseudo..
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@Attila
bien vu pour une fois je me marre avec astrolab
meme si cela me coute de l’avouer -
@Astrolabe
Encore un commentaire d’une haute portée philosophique à mettre à votre passif, qui n’en avait certainement nul besoin, mais qui en sera surpris ?
Le cabinet-conseil fait ici mine de s’émouvoir de la promotion du meurtre des vieux (déjà opéré au rivotril sans qu’on en fasse grand cas) justifié par un pseudo débat démocratique (formule déjà observée dans toute son hypocrisie) ou des avortements de masse ( six millions et quelques, déjà, en ce mois de février, six millions, un chiffre pourtant destiné à provoquer l’émotion à ce que je crois savoir...) mais « en même temps » (comme l’autre prétendu « Mozart de la finance »), il soutient ledit personnage pourtant partie prenante du génocide par injections en cours de réalisation et qui tente de nous entrainer dans une guerre qui ne nous concerne pas ...
https://www.worldometers.info/
https://mortsapresvaccination.wordpress.com/ -
@sylvain
« rakoto s’est laché là. La fin de vie serait dangereuse ! »
Seulement en 2023, si j’ai bien compris le titre ! -
Bonjour, chapoutier
Désolé, mais vous racontez n’importe quoi !
L’évolution de la loi dans le sens d’une légalisation du suicide assisté (rigoureusement encadré) ne concernerait que quelques centaines de personnes chaque année !
Le cas de l’Oregon (4,3 millions d’habitants) est à cet égard intéressant : le suicide assisté y existe depuis 1994 et nécessite notamment un triple avis médical de validation de l’état de détresse physique et psychique avant que soit délivrée la « kill pill ». Le malade la prend ou ne la prend pas au moment décisif. En 2021, le nombre de personnes qui ont eu recours au suicide assisté dans cet état a été de... 26 ! -
@chapoutier
La mort assistée est un passage en douceur vers le 7ème ciel .... souriez, vous êtes filmé en boucle à votre insu
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@Lynwec
Le problème c’est que tu perd toute crédibilité à parler de « génocide par injection », ou de « meurtre des vieux »..Pour parler d’un sujet très compliqué comme la fin de vie il faut un minimum de tenue et de décence, ce que tu n’as clairement pas.
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@Fergus
Le problème de ce sujet n’est ni dans les procédures, les statistiques, les modalités de mise en place, de contrôle…,car les dispositifs actuels de soins palliatifs sont à mon sens suffisant pour régler le problème. Et si les moyens pour les soins palliatifs sont insuffisants, il faut les augmenter !!!
Le suicide assisté et l’euthanasie posent le problème du respect de la vie.
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@Fergus
ai-je le droit d’avoir un avis différent du vôtre sans me faire prendre à partie ?
où là aussi dois-je obéir à la doxa euro-atlantiste ?
Bienvenue à Océania -
Bonjour, Aristide
« les dispositifs actuels de soins palliatifs sont à mon sens suffisant pour régler le problème »
Non, c’est faux !
Les « soins palliatifs » — dont sont d’ailleurs dépourvus 22 départements ! — ne répondent qu’aux problèmes posés par les phases terminales (décès de quelques heures à quelques jours), mais pas du tout aux cas de maladies neuro-dégénératives dont la mort n’interviendra pas avant des semaines, voire des mois et même plus !
Lors d’un débat auquel j’ai récemment participé, les principaux intervenants étaient tous des praticiens exerçant ou ayant exercé dans des unités de SP. Or, tous reconnaissaient que la loi actuelle n’est pas adaptée aux cas comme la maladie de Charcot, par exemple.
Leurs seules réserves portaient sur deux points :
Un, que les SP soient plus développés, ce qui implique des moyens humains et financiers supplémentaires.
deux, que l’ouverture au suicide assisté — inévitable — soit très rigoureusement encadrée. -
@sylvain
Il a laché un scoop.
Ayant voté pour Fillon au premier tour, il s’est rabattu sur Macron au second.
Deux histoires d’humiliations.La vie n’est qu’une serié de déceptions, où l’homme sensé tente de faire les choix les moins funestes, jusqu’au moment où il comprend qu’il s’est fait avoir de bout en bout, et qu’il lui faut rendre les armes.
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@Fergus
Un, que les SP soient plus développés, ce qui implique des moyens humains et financiers supplémentaires.
C’est exactement ce que j’ai dit !!!
deux, que l’ouverture au suicide assisté — inévitable — soit très rigoureusement encadrée.Ce caractère inévitable est à interroger, car il s’agit d’une valeur qui dépasse largement les cas personnels.
Les « soins palliatifs » — dont sont d’ailleurs dépourvus 22 départements ! — ne répondent qu’aux problèmes posés par les phases terminales (décès de quelques heures à quelques jours),
Faux, je vous avais déjà signalé votre propension à amalgamer soins palliatifs, sédation profonde… Les SP ne sont pas réservés aux « mourants » !!!
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@Fergus
Il n’est pire sourd que celui qui refuse d’entendre et, comme à l’habitude, j’entends derrière votre apparente « naïveté » quelque mauvaise foi, ou sévère hypocrisie si vous préférez, - pour la bonne cause, bien sûr ! - sur la question.
Déjà bien beau d’aller chercher les chiffres assez insignifiants de l’Oregon, quand rien que pour la Belgique (11,5 millions d’habitants), le score d’euthanasies s’améliore chaque année pour atteindre en 2022 le record de 2966 euthanasies.
« Leurs seules réserves portaient sur deux points :
Un, que les SP soient plus développés, ce qui implique des moyens humains et financiers supplémentaires.
deux, que l’ouverture au suicide assisté — inévitable — soit très rigoureusement encadrée. »Un, c’est bien parce que les soins palliatifs impliquent plus de moyens humains et financiers que le « progressisme sociétal » de nos managers pousse à la banalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, quitte à nous le fourguer sous le délicat vocable de « mort dans la dignité », ce qui en jette tout de même plus qu’« élimination à moindre frais des surnuméraires les plus onéreux ».
Deux, hors effet d’annonce pour rassurer et emballer le chaland, on ne va tout de même pas gâcher une part substantielle des économies réalisées sur le non-développement des soins palliatifs dans la mise en place d’un encadrement rigoureux.
En Belgique, les plus chauds partisans de l’euthanasie nous ont tous certifié la main sur le cœur que la procédure serait très strictement encadrée, et dans la pratique « tout baigne » en effet, quand ils sont les premiers à siéger dans les comités d’éthique ad-hoc pour fort scrupuleusement fermer les yeux et consciencieusement veiller à ce que les cas « problématiques » ne fassent surtout pas de vagues !Et en toute bonne gestion managériale de la start-up France, c’est exactement la même chose qui vous pend au nez, quand le « progressisme » et la bien-pensance transhumaniste — qui vise en tout point la négation et la transgression des limites posées par l’humanisme — de rigueur en Pensée Unique y poussent à travers tout l’Occident et toute l’€urocratie !
Bien à vous, en vous présentant mes respectueuses salutations !
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@velosolex
« Deux histoires d’humiliations.
La vie n’est qu’une série de déceptions, ... »
Humiliation ne rime pas forcément avec déception.
Certain-e-s n’aiment rien tant que se faire humilier, et je soupçonne notre ami Sylvain d’être de la confrérie !
A mon avis, rien de tel pour faire de la buée sous ses lunettes et l’envoyer au septième ciel qu’une sévère séance en latex dans le dojo de Maîtresse Jean-Migitte et son mignon !!! -
@ Aristide
« C’est exactement ce que j’ai dit !!! »
Pas du tout ! Vous avez écrit « les soins palliatifs sont insuffisants, il faut les augmenter ».
Or, vous savez pertinemment qu’il n’est envisagé par personne — pas même par les praticiens de SP — de mettre en place des « soins palliatifs » durant des mois, voire plus pour les malades de Charcot ou de sclérose en plaques !Pour une raison simple et évidente : ce type de procédure médicale ne concerne — à de rarissimes exceptions près — que les malades en phase terminale (à quelques jours ou quelques semaines tout au plus), ne vous en déplaise !!!
Et je n’ai jamais « amalgamé » les « soins palliatifs » en général — ils peuvent s’appuyer sur des sédations proportionnées — et la « sédation profonde... » qui concerne des malades atteints de souffrances réfractaires !
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@pipiou2
En bon défenseur de la doxa, vous intervenez une fois de plus, mais pas avec des arguments, juste par l’attaque personnelle méprisante, toutefois, peu me chaut .
Définissez « crédibilité » . Si pour vous, elle est octroyée par la presse subventionnée et les « vérificateurs de faits », ça explique beaucoup de choses .
Ce n’est que quand vous serez personnellement touché que vous ouvrirez enfin les yeux, à supposer que vous ne soyez pas « intéressé » dans toute cette affaire .
La hausse de la mortalité constatée dans les pays où on a injecté, ça commence à suinter un peu dans les médias, en dépit de la censure .
Faire l’autruche est un choix, à terme, ça ne sert à rien .D’ailleurs, comment expliquez-vous que malgré la fin officiellement admise de « l’épidémie covid », Ursula continue de commander des doses à Pfizer ? Vacciner contre quoi quand l’épidémie a disparu ? Finir le boulot ?
https://medecine-integree.com/covid19-surmortalite-des-vaccines/
https://nouveau-monde.ca/quatre-fois-plus-de-mortalite-suite-au-covid-chez-les-65-80-ans-a-cause-de-la-vaccination-le-pr-masanori-fukushima-porte-plainte-contre-contre-letat-japonais/
https://www.wikistrike.com/2023/02/les-medias-grand-public-continuent-de-diffuser-la-fausse-affaire-du-coeur-covid-pour-expliquer-le-nombre-excessif-de-deces.htmlQuant à la tenue, et la décence, il ne suffit pas d’en parler pour la manifester, d’ailleurs, s’abaisser à insinuer que l’interlocuteur en manque, ce n’est pas non plus très « classieux » .
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@Fergus
En Belgique ils sont beaucoup plus nombreux ; et ça a tendance à augmenter semble-t-il.
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Bonsoir, véronique
Il semble en effet que la Belgique n’ait pas mis en place des procédures suffisamment rigoureuses. Mais surtout aucune évaluation des pratiques n’a été imposée par les pouvoirs publics.
Ce qui veut dire qu’en France il ne faudra évidemment pas s’inspirer de ce modèle. Les membres de la Convention citoyenne ayant été informés de l’existant dans les différents pays, ce genre d’écueil devrait pouvoir être évité.A cet égard, le modèle de l’Oregon semble le plus adapté aux demandes de « suicide assisté » :
Tout d’abord, le malade doit être en capacité de communiquer sur son état.
Il est examiné par son médecin traitant et par un 2e médecin au titre de consultant qui doivent établir la réalité de l’incurabilité et du pronostic de décès (à plus ou moins 6 mois) ainsi que de la volonté du malade de mettre fin à ses jours.
Un 3e médecin doit certifier que le malade n’est pas dans un état dépressif de nature à influer sur son choix.
Le malade doit formuler sa requête de « suicide assisté » 2 fois verbalement à plusieurs jours d’intervalle, puis par écrit, le tout dans une période minimale de 2 semaines.
La prescription du produit létal intervient dans les 48 heures qui suivent la requête écrite. -
@Fergus
Les soins palliatifs ne sont pas cantonnés à la fin de vie. -
@Fergus
Il semble en effet que la Belgique n’ait pas mis en place des procédures suffisamment rigoureuses. Mais surtout aucune évaluation des pratiques n’a été imposée par les pouvoirs publics
------------------Mais si, la Belgique a mis en place une procédure rigoureuse, et il existe il me semble une évaluation par les pouvoirs publics.
Seulement toute procédure même rigoureuse a ses limites.
Et aussi, depuis que la loi a été votée, les conditions d’accès ont été plusieurs fois élargies : notamment maladie mentale, mineurs.Pour ce qui est de l’Oregon, il s’agit de suicide assisté, donc c’est un peu différent dans la démarche.
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« ... , je considère au contraire que la légalisation de l’euthanasie provoquerait une véritable catastrophe sanitaire. »
Faut savoir ce qu’on veut !
Vous vous êtes présenté comme le fidèle suppôt de toutes les mesures de terrorisme pandémique adoptées par nos pâles managers, au rang desquelles la « sédation finale » sous Rivotril de nos anciens en Ehpad a permis de quelque peu compenser les montants pharaoniques des factures de consultances sanitaires produites par les copains du cabinet McKinsey et de leur « quoiqu’il en coûte » (au contribuable !) présidentiel.
Vous vous êtes ensuite présenté comme le fidèle suppôt de toutes les mesures d’ausweiss QR-codées, interdictions professionnelles et de revenus justifiées par les irrépressibles « envies » de notre tyranneau d’« emmerder » ses concitoyens en les contraignant à une injection génique expérimentale permettant d’avantageusement élargir le panel des tranches d’âges à « éclaircir » ce qui, dans une start-up France en voies de désindustrialisation et de tiers-mondisation rapides, devrait permettre de judicieusement réduire d’autant le nombre d’aspirants chômeurs et RMIstes.
Et ne voilà-t-il pas qu’En Marche vers Nulle Part, vous vous insurgez tout soudain et en toute inconséquence contre le manque de représentativité d’un nième « comité citoyen de gouvernance » relevant du même « bon sens » managérial et très officiellement affecté à la promotion de l’euthanasie et de la fin de vie volontaire, issues pourtant logiques — et bien plus « humanistes » que les mutilations et autres éborgnements exemplatoires des « gens qui ne sont rien » - à offrir au désespoir infligé par le giton de Rothschild et ses tristes larbins aux innombrables surnuméraires qu’ils privent de tout avenir et reconnaissent très officiellement coupables d’intolérablement grever la balance financière de notre Sainte Croissance et la distribution de ses dividendes à nos « premiers de cordées » ???
« Mais Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ? quand on l’approuve et qu’on y souscrit, quoique ce soit avec répugnance. »
Histoire des variations des Églises protestantes (1688) - Jacques Bénigne Bossuet-
Bonjour, Sylvain
« la destruction volontaire d’une vie humaine qui est sacrée, que je considère sacrée et je pense qu’elle devrait être universellement considérée comme une chose sacrée. Elle me choque donc personnellement comme l’avortement »
A cette énorme différence près que le foetus ne choisit pas de mourir alors que le malade incurable en état de grande souffrance choisit de mettre fin à ses jours lorsqu’il recourt au suicide assisté !
Je suis évidemment favorable au suicide assisté* (encadré de manière très stricte) mais défavorable à l’euthanasie exception faite des cas d’état végétatif irréversible.
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@Fergus
Les héritiers vont êtres content.... l’attente sera de fait moins longue que prévu ! -
@Fergus
C’est domage que les gens ne prennent souvent du caractère sacré de la vie, qu’au moment où les autres vont mourir.
Et encore...
Pas tous.
Il en est qui pratiquent le génocide en gros avec moins d’état d’âme qu’un gars donnant une tape amicale à un mourrant, en équilibre sur un fil.
Quand à notre réaction à l’euthanésie volontaire, ou décidée par un autre, quelle sera notre réaction, à l’heure ulitme ?
« Encore un moment, monsieur le bourreau », demandait madame Du Barry, allongée sur la planche. -
@charlyposte
au moins de ce côté je suis tranquillou -
@Fergus
Vous ne répondez pas à la question de la sacralité de la vie !!!
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@ Aristide
La « sacralité de la vie » est une valeur que chacun ressent de manière intrinsèque. Elle n’a pas à être imposée à autrui pour lui dicter ses choix !
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Disons plutôt « intime » qu’intrinsèque".
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@Fergus
Hi, hi, ...« Je suis évidemment favorable au suicide assisté* (encadré de manière très stricte) mais défavorable à l’euthanasie exception faite des cas d’état végétatif irréversible. »
Comme me l’ont jadis appris les bons frères : « In cauda venenum ! »
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@Fergus
La « sacralité de la vie » est une valeur que chacun ressent de manière intrinsèque. Elle n’a pas à être imposée à autrui pour lui dicter ses choix !
Vous dites n’importe quoi !!! Si on vous suit, il ne faut pas sauver toutes les personnes qui font le choix de se suicider et n’y arrive pas. Il faut peut-être même les aider !!!
Cette histoire de choix individuel est une bêtise, nos sociétés vivent sur des valeurs, le respect de la vie est un principe de base. L’abolition de la peine de mort en fait partie !!! Toutes nos lois punissent les atteintes à la vie. Et vous savez que l’avortement pose aussi un problème éthique, il suffit de voir l’état psychologique des femmes après l ;intervention pour s’en persuader .
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@LOST on Earth
Vous n’en ratez pas une...
(Au passage, les promoteurs actuels de l’euthanasie sont souvent de ceux qui fournissent (ou souhaitent voir fournir) les armes à l’Ukraine pour faire durer le conflit, alors ils sont bien dans leur rôle...)Explication pour les « lents » :
IVG : bébé à naître parfaitement innocent—> meurtre dans tous les cas de figureeuthanasie : personne en état de vulnérabilité (causes variables) sur laquelle il est potentiellement possible de commettre ce qui sera un meurtre et non pas un acte de compassion face à la souffrance —> meurtre dans certains cas
peine de mort : il est vraisemblable que votre voisin soit ulcéré par le laxisme de la justice face à certains comportements, il ne réclame pas la peine de mort pour rien et ne la réclamerait sans doute pas si les criminels en question étaient sévèrement punis ...---> meurtre avec motif discutable
Cela dit, j’y suis défavorable vu le caractère définitif de la chose et le risque d’erreur judiciaire, sans parler du principe moral de ne pas tuer...
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@Lynwec
Vous êtes un véritable progressiste ! -
@l’auteur,
Que vous soyez emberlificoté dans vos superstitions d’un autre âge, que vous vouliez offrir vos souffrances à un dieu hypothétique (un dieu bien sadique s’il apprécie les souffrances des autres) c’est une chose.
Mais je ne vois pas pourquoi vous voudriez imposer vos délires aux autres. Laisser LIBRES les autres de choisir ce qui leur convient.
Aux surplus, les religions, quelles qu’elles soient, ont trop tué au cours des siècles pour être crédibles lorsqu’elles parlent de l’aspect sacré de la vie.
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@l’auteur qui dit « ... Je suis un électeur du Président Emmanuel Macron, au second tour en 2017 (j’avais voté pour François Fillon au premier tour) et aux deux tours en 2022, et je dirais même que je suis un électeur enthousiaste d’Emmanuel Macron. ... ».
Je pense qu’à ce stade de démence précoce, la faculté ne peut plus rien pour vous, vous devriez penser au suicide assisté, c’est possible en Suisse.
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Concoctée (comme le fut en son temps l’avortement) dans les Loges illuminées depuis plus de 20 ans (depuis 2011 officiellement au GO) et réclamée à corps et à cris par les écologistes, l’euthanasie à déjà son nom commercial : SOLEIL VERT !
... La peur de la mort succédant logiquement à la peur de la vie... What else ?
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Une illustration du rapport Franc Maçonnerie / avortement / euthanasie :
https://www.contre-info.com/admd-officine-maçonnique
... et toute une page :
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@Durand
Le premier lien ne fonctionne pas...
https://www.contre-info.com/admd-officine-maconnique
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@Durand
Le premier lien ne fonctionne pas...
https://www.contre-info.com/admd-officine-maconnique
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@Durand
"Concoctée (comme le fut en son temps l’avortement) dans les Loges illuminées depuis plus de 20 ans (depuis 2011 officiellement au GO) et réclamée à corps et à cris par les écologistes, l’euthanasie à déjà son nom commercial : SOLEIL VERT !«Hé bien voilà une saine mesure, qui devrait assurément diminuer d’autant les nécessités de recours à l’élevage intensif pour nos apports nutritionnels en protéines !
Et, pourvu qu’universellement prêchée par Greta Thundberg — adoubée à Davos par la crème de l’aristocratie mondialiste du Forum Économique Mondial dans sa très vertueuse et sainte croisade contre le réchauffement climatique -, l’éco-anxiété affectant notre belle jeunesse soit reconnue comme une souffrance psychique inaltérable ouvrant à part entière accès à la »sédation finale« , le sauvetage de notre climat aura accompli un très grand pas !Comme je ne me lasse jamais de le relever, nous vivons décidément une époque »formidable" !
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@Durand
La voix de ceux qui dérangent et qu’on n’invite pas sur les médias :
http://fidelitemayenne.fr/emissions/le-grand-debat/21-01-2022
..
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Comment peut-on faire confiance à des politicards ou autres corrompus jusqu’à la moelle avec une loi sur l’euthanasie qui va servir à éliminer les vieux et les inutiles comme l’a dit Laurent Alexandre, Harari, Attali, etc ?
Cette loi comme celle de l’avortement sera détournée.
Il me semble avoir entendu
-Manger vos morts
-Compost avec les cadavres
-Rivotril
-Interdiction de traitements efficaces
Comme l’a dit Durand plus haut : Soleil Vert
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@troletbuse
Aïe, j’ai oublié les waxxins avec l’OMS qui voulait prendre le pouvoir sur les politiques sanitaires et imposer leurs plandémies et les traitements « appropriés »
Le directeur général de l’OMS, une pourriture sans nom ou plutôt avec un nom à coucher dehors, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesushttps://fr.africanews.com/2022/01/15/l-ethiopie-demande-une-enquete-sur-le-directeur-de-l-oms/
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En voila un paquet qui n’ont pas eu le temps de réclamer l’euthanasie. Ils l’ont eue à l’insu de leur plein gré :
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« Les deux dernières illustrations proviennent de tableaux de Paula Modersohn-Becker. »
En tous les cas, je ne connaissais pas cette peintre, mais j’ apprécie !
Quand c’est bien, on m’a appris qu’il fallait le dire : merci donc à vous pour ces deux illustrations et le lien !
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Dans les années 70 ou 80 j’aurais pensé comme Rako. Mais le monde actuel est devenu tellement affreux (transhumanisme, invasion climatique, chapgat, I.A., réseaux « sociaus », idiocratie ) que j’avoue, s’il devait m’arrriver un gros pépin de santé sans retour possible, je préfère pouvoir décider de partir QUAND JE L’AI DECIDE.
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