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Mahomet et islam : une étonnante histoire, troisième partie

Non, je n’ai jamais participé à une grande bataille, sauf dans mes récits d’Alésia ou d’Ohod. Mes souvenirs militaires se résument à la découverte d’un autre monde que le mien. Dans les montagnes du Rif, un djebel de désert de pierres parsemé de quelques mechtas préhistoriques où vivaient quelques familles pauvres certes mais apparemment heureuses, peut-être parce que la civilisation ne les avait pas encore touchées. Quelques étonnantes villes d’apparence moyen-âgeuses où la terre des alentours semblait spiritualisée par l’appel à la prière que les muezzin se renvoyaient de minaret à minaret, comme en France au temps de l’angélus. Et puis, dans le ciel apparemment serein de l’Algérie, une succession de coups de tonnerre ; des mères éplorées qui témoignent de l’absurdité de la guerre ; un harki qu’on enterre, la nuit tombée, en l’accompagnant de quelques pauvres paroles et d’une poignée de terre que l’on jette dans la tombe.

Qu’elles sont loin, les trop belles images des bibles illustrées de mon enfance ! Abraham faisant paître pacifiquement les troupeaux que Dieu lui avait confiés ; Moïse, le bâton de pèlerin à la main, partant en sauveur à la reconquête de la terre promise ! Bien sûr que je n’ai jamais cru qu’une terre pouvait être promise, mais ce qui m’effare aujourd’hui est que j’aurais pu y croire.

Voyons cela d’un peu plus près ! (extraits d’études que j’ai faites dans les années 80).
 
I. Dieu dit à Abraham : « Je donnerai ce pays à ta descendance  » (Genèse 12, 7)...
 
... et après la faute de Lot, Il lui renouvela encore et encore sa promesse mais en limitant le territoire à celui qu’il parcourait alors. Car Lot avait commis la faute gravissime de descendre dans la vallée et de s’y sédentariser... autrement dit : la troupe militaire de Lot était descendue pour prendre femmes et prospérer sous forme de colonie.
 
Abraham, quant à lui, occupait toujours les hauteurs en unités constituées, nomadisant sous la tente du Chêne de Morè à Béthel où il avait dressé deux autels (et - cela va de soi - deux forteresses pour les protéger). De là, il assurait le maintien de l’ordre sur tout le pays de Canaan. La question qu’il faut se poser : le maintien de l’ordre, oui ! mais au profit de qui ? Le contexte du récit et la logique militaire donnent la réponse : au profit du pharaon d’Egypte. Abraham, comme je l’ai dit dans mon article précédent était un conseil de chefs/prêtres et Sarah, son épouse, une troupe de jeunes guerriers d’origine araméenne.
 
Mais quel est donc ce dieu qui, pour calmer l’impatience d’Abraham, lui renouvelait sans cesse la promesse mais en en repoussant toujours l’échéance ? La réponse est évidente. Il s’agit de Pharaon, dieu d’Egypte. On comprend l’impatience bien compréhensible d’un Abraham qui endurait la dure vie du soldat mercenaire mais qui restait néanmoins fidèle, espérant voir un jour ses mérites enfin récompensés en devenant le propriétaire à part entière de la région qu’il avait sécurisée... et avec l’autorisation d’y fonder des colonies.
 
De ce simple texte sont nés les graves malentendus qui perdurent encore de nos jours, des malentendus qui prennent leur source dans un écrit au sens voilé et que les descendants ont pris à la lettre, que cela soit les descendants d’Isaac ou ceux d’Ismaël depuis Mahomet. Et n’oublions pas les autres : ceux qui, parce qu’ils sont en Christ, s’inscrivent dans la postérité d’Abraham et co-héritiers de la promesse, selon saint Paul (Ga 3, 29), et aussi les pierres desquelles Dieu peut susciter des enfants à Abraham (Mt 3, 9).
 
Incroyable parcours d’une pensée religieuse qui a conduit et qui conduit encore (dans certain courant) à cet axiome surprenant : la Terre est à ceux qui prient le Seigneur d’Abraham et que le Seigneur rétribue ainsi en échange ; et en plus de la Terre, tous les biens qu’en toute légalité, les pieux peuvent prendre à ceux qui ne prient pas comme eux.
 
II. La reconquête de la "Terre promise" par les descendants d’Ismaël ; la bataille de Mouta.
 
Que diable allaient donc faire les musulmans dans cette région de la mer Morte si chargée d’histoire ‘’essénienne’’ ? Une simple expédition punitive ? J’en doute. La forteresse de Macheronte, célèbre pour avoir été la prison de Jean-Baptiste, est dans le prolongement du chemin que suivaient les musulmans. D’après Tabari, ce fut une grande défaite qui eut lieu peu de temps avant la mort de Mahomet. D’après Théophane, elle aurait eu lieu après, mais il s’agit peut-être d’une autre bataille. L’intention des musulmans aurait été de s’emparer par surprise de la bourgade de Mouchéôn – localité non identifiée. S’emparer d’une simple bourgade, je n’en vois pas l’intérêt. En revanche, s’il s’agit de Macheronte, tout s’explique. Les musulmans avaient prévu d’attaquer en masse, le jour où les Arabes honoraient leurs idoles. Il s’agit là d’une opération militaire classique qui aurait très bien pu réussir. J’ai toujours pensé que Macheronte était une forteresse essénienne, chargée d’histoire. La tentative des musulmans de s’emparer de ce point haut, au milieu d’une population qui était peut-être encore dans l’attente d’un Maître de Justice, est un coup de poker qui n’a malheureusement pas réussi. Informé par un Koréishite de son entourage, le vicaire Théodoros qui commandait la région rassembla toutes ses troupes et fondit sur les musulmans qu’il écrasa à Mouta. Ayant été prévenu, il est dans la logique militaire que Théodoros ait arrêté ses adversaires à l’entrée de son territoire. Il est également dans la logique militaire qu’un de ses lieux de garnison ait été Macheronte.

Au retour d’une de ses expéditions du nord, Mahomet aurait interdit de prononcer l’ancien nom de Médine « Celui qui appelle al-Madina Yathrib, qu’il en demande pardon à Dieu ; c’est Tâbah ! c’est Tâbah ! » Cette localité inconnue, ne serait-ce pas Thamna, au pied de Macheronte. Mahomet aurait-il retrouvé le tombeau de Josué… ou l’arche d’alliance de Moïse ? La cherchait-il ? On mesure le choc que cette découverte aurait pu provoquer dans le monde juif et chrétien du Proche-Orient et l’exploitation psychologique que Mahomet aurait pu en faire.
Comment se fait-il, par ailleurs, que Mahomet ait possédé un terrain à Hébron ainsi qu’à Bethléem ? Préparait-il déjà la future reconquête des lieux saints, comme Moïse l’a fait pour reprendre possession de la terre que Dieu avait promise à Abraham et à sa descendance ? Et comme Omar le fera ? En fait, il s’agit là d’une classique stratégie de conquête sur fond de guerres de religion comme l’Occident en a connues.

Cette stratégie se trouve résumée dans une déclaration de Mahomet conservée dans une chronique arménienne : « Aimez seulement le Dieu d’Abraham. Allez vous emparer de votre territoire que Dieu a donné à votre père Abraham, et personne ne pourra vous résister dans le combat, car Dieu est avec vous. »
 
 III. De même que le temple de Salomon ne s’est jamais trouvé sur l’esplanade des mosquées (http://www.agoravox.fr/actualites/religions/article/le-temple-de-salomon-22316) de même le lieu du sacrifice d’Abraham n’est probablement pas le rocher du Dôme de l’esplanade.
 
Dieu (d’Egypte) appela Abraham et lui dit : « Prends Isaac, ton fils unique, et va au pays de Moriyya, sur la montagne que je te désignerai. Là, tu me l’offriras en holocauste (je traduis et j’ajoute : afin que je teste, premièrement ta fidélité à moi Pharaon, deuxièmement l’obéissance de l’araméen Isaac à ton égard). Abraham se trouvait alors à Bersabée. Il partit pour le pays de Moriyya (à ne pas confondre avec le mont Moriyya de Jérusalem). Il y arriva le troisième jour.

Où se trouve ce pays inconnu ? Admettons qu’Abraham et Isaac aient parcouru vingt à vingt-cinq kilomètres le premier jour, la même distance le deuxième jour, et qu’ils soient arrivés en vue de la montagne le troisième jour après une étape matinale de dix à quinze kilomètres, soit une distance totale comprise entre cinquante et soixante-cinq kilomètres. Traçons autour de Bersabée - qui était alors la position qu’il occupait - deux cercles ayant pour rayon ces deux distances, et cherchons une hauteur digne de Dieu à proximité de ces deux circonférences. Cette montagne ne pouvant être du côté de l’ennemi philistin, c’est du côté de la mer Morte, vers ce paysage tourmenté par la présence de Dieu, qu’il faut aller la chercher. La montagne du sacrifice d’Isaac, ce ne peut être que Massada !
 Arrivé au pied de la montagne, Abraham leva les yeux et dit à ses serviteurs : « Restez où vous êtes. Quant à moi, je vais avec mon fils sur le lieu du sacrifice suprême, sur ce lieu même où Dieu m’a donné rendez-vous pour me mettre à l’épreuve. »
 Abraham monta en haut de la montagne haute. En premier lieu, il dressa l’autel du Seigneur. Or, c’était une vieille coutume que d’arroser du sang d’un agneau immolé la première pierre d’un édifice religieux… et militaire, avant d’en commencer la construction. Abraham étendit son fils unique sur l’autel et il sortit son couteau pour l’égorger.
 A ce moment précis, un ange (venu d’Egypte, autrement dit : un messager) appela Abraham pour lui retenir son bras et lui dit : « Abraham ! Abraham ! le Seigneur (d’Egypte) est au courant de tes malheurs. Il sait que tu as dû rendre aux Philistins une grande partie de tes recrues, et peut-être t’es-tu imaginé que ce qu’il t’avait permis de faire en Egypte, il ne te le permettait plus. Bien que ses troupes se soient considérablement réduites en nombre, ne tue pas Isaac, ton fils unique, ton conseil chéri. Ne détruis pas cette assemblée de jeunes prêtres que tu avais pris soin de bien former pour continuer ton œuvre civilisatrice, car ce qu’ils ont perdu (des soldats), ils vont bientôt le retrouver. »
 Alors, Abraham releva son fils, et dans le lointain, tous deux aperçurent les vieilles cités du pays sémite.
 Lorsqu’ils furent de retour à Bersabée, on annonça à Abraham que Milka, veuve de son frère Hâran, avait engendré à son autre frère Nahor une nombreuse descendance, importante source de recrutement pour l’armée affaiblie d’Abraham, future Rebecca, future épouse d’Isaac.
 
Note Wikipédia : Des savants musulmans contestent le fait qu’Isaac soit le fils sacrifié d’Abraham. Il s’agirait selon eux d’Ismaël. Parmi les arguments avancés (entre autres) le Genèse 22.2 : « Dieu dit : Prends ton fils, ton unique », Isaac ne pourrait point être fils unique d’Abraham puisqu’Ismael - son demi-frère né d’une servante - est plus âgé que lui de quatorze ans selon la Bible.
 
 Note : pour la bonne compréhension de mon article, il y a lieu de comparer ma traduction/interprétation avec les textes originaux qu’on peut lire dans n’importe quelle bible. En ce qui concerne les autres citations, je les ai prises dans l’excellent ouvrage d’Alfred-Louis de Prémare : Les fondations de l’islam.

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11 réactions à cet article    


  • Abderraouf 25 novembre 2010 12:51

    « Théodoros qui commandait la région rassembla toutes ses troupes et fondit sur les musulmans qu’il écrasa à Mouta  » !

    M. Mourey, comment dire, vous devriez changer de source…

    1. C’est Khâlid Ibn El Walid, qui était à la tête de la troupe musulmane à Mouta… Khâlid… dont la « carrière » sans pareille dans les conquêtes musulmanes, n’en était qu’à ses débuts …
    Oui, il n’a pas vaincu mais grâce à un défilé, le surnombre n’a jamais joué en faveur des armées de Théodoros.

    Après plusieurs jours à combattre durant la journée, se retirer chacun dans son camp à la tombée de la nuit. Il était évident que décidément cette bataille n’irait pas vers une victoire et qu’il fallait battre en retraite. Pour éviter que l’ennemi ne les poursuive et ne les taille en pièces dans le désert, il a pour y arriver, usé de divers artifices pour faire croire à l’arrivée d’un renfort massif envoyé de Médine et ça a marché.

    Et c’était bien du vivant de Mohamed que ça s’est passé.

    Ce qui a été rapporté c’est qu’il craignait durant le retour la colère de Dieu via son prophète (Il est strictement interdit à un musulman en bataille, de tourner le dos à l’ennemi), sauf à reformer les rangs. Et mohamed l’a au contraire reçu comme un héros, remercié d’avoir épargné la vie de tant de musulmans et rassuré quant à la règle, en lui disant en gros c’est vers moi que tu es venu reformer les rangs.

    2. Vous dites que Mohamed serait propriétaire terrien en Palestine… Je parie qu’il l’ignorait lui-même vu qu’il est mort avec son bouclier en gage chez un commerçant juif de Médine...

    Sur le reste dont Abraham et Pharaon, il vaut mieux que j’évite d’en parler vu le respect que je tiens à garder pour vous. Salam.


    • Emile Mourey Emile Mourey 25 novembre 2010 14:56

      @ Abderraouf

      Merci d’apporter cette précision. Je connaissais ce texte puisque Tabari en parle. Je ne dis pas qu’il s’agit de la même bataille bien que je pense que cela soit probable. La version que vous donnez est la version côté musulman, l’autre est extérieure. Il me semble qu’elles se complètent. Aucune ne dit que les musulmans aient manqué de courage, bien au contraire.


    • galien 25 novembre 2010 15:37

      @L’auteur
      Connaissez vous le travail de Frère Bruno Bonnet Eymard, son approche semble tout à fait intéressante.


      • Emile Mourey Emile Mourey 25 novembre 2010 17:29

        @ galien

        Un peu mais uniquement par ses conférences qu’on peut voir sur l’internet.


      • Emile Mourey Emile Mourey 25 novembre 2010 17:56

        @ Omar

        J’aurais dû préciser que mon séjour dans le Rif se passait au Maroc et que les villes que j’évoque sont des vieilles villes de ce pays. Je ne fais ni apologie, ni repentance ; mon introduction n’a pas pour but d’exalter des actions de guerre mais de constater une situation et son ancrage dans le passé. Pour le reste, je ne suis pas juge.


        • Serpico Serpico 25 novembre 2010 19:27

          J’aime bien vous lire Emile Mourey, mais parfois vous me chiffonnez de la même manière que les opinions insinuées dans le discours, mine de rien, me mettent mal à l’aise et me laissent entrevoir l’existence d’une conviction dogmatique.

          Que signifie ce « Un harki qu’on enterre », glissé comme une image de martyr et au moins de victime innocente ?

          La façon avec laquelle vous placez l’image semble appuyée sur l’idée que tous le monde est d’accord pour considérer le harki comme une victime innocente. Comme si on voulait à tout prix trouver un pou à un ennemi décidément indigeste même après 50 ans.


          • Emile Mourey Emile Mourey 25 novembre 2010 21:12

            @ Serpico

            J’écris comme je suis et comme je sens les choses. Je ne suis pas un historien de la guerre d’Algérie et ne veux pas l’être. Comme beaucoup de camarades, j’ai assuré un commandement et j’ai fait mon devoir comme on me l’a demandé mais avec les convictions religieuses que mes parents m’avaient inculpées. Je n’insinue rien. Je dis seulement que les deux choses qui m’ont le plus marqué sont les mères qui pleurent leurs fils même si ce sont des adversaires et la perte d’un de mes harkis dans une embuscade. Non ! Il n’y a pas de guerre joyeuse. Il n’y a que de la souffrance et ce n’est pas facile d’en parler. Dans ces conditions, qu’on ne s’étonne pas , plutôt que de continuer une carrière dans un bureau ou ailleurs, j’ai préféré me plonger dans les livres pour essayer de mieux comprendre mes valeurs et les textes de ma religion chrétienne. Que cela m’ait conduit à réfléchir également sur l’islam, ce n’était pas mon intention au départ. Peut-être aurait-il mieux valu que je m’y intéresse pas.


            • Serpico Serpico 26 novembre 2010 12:35

              Mourey

              Que vous vous intéressiez à l’Islam est plutôt méritoire et votre point de vue est très intéressant. Notamment sur l’Abraham métaphorique de l’autre article.

              Un angle de vue très original.

              C’est juste que dans cet article, je bute sur le surgissement du harki comme un diable de sa boîte rappelant les « crimes » des « autres ». car de mon point de vue de lecteur, c’est une technique de martellement insidieuse. Je suis sûr que ce n’était pas votre intention puisque vous en parlez sincèrement comme un souvenir personnel mais l’effet est là.


            • Emile Mourey Emile Mourey 26 novembre 2010 12:46

              @ Serpico

              Merci. Bien d’accord. Je me rends compte également qu’il faudra probablement, et j’espère pour finir, que je précise la notion du Dieu d’Abraham, car je ne mets pas en doute sa croyance dans le Dieu El, ce qui fait que souvent, on le considère comme le père du monothéisme.


              • Antenor Antenor 26 novembre 2010 14:05

                @ Emile

                Que Madian et Médine soient la même ville vous paraît envisageable ?

                La région où généralement on localise approximativement le lieu d’exil de Moïse me semble beaucoup trop près de l’Egypte. Le lévite avait tout intérêt à mettre une bonne distance entre lui et la vallée du Nil.

                La région de Médine présente l’avantage d’être relativement à l’abri d’une expédition terrestre égyptienne du fait de la distance et en même temps la proximité de la Mer Rouge permet de faire transiter des informations fréquemment et régulièrement entre les deux régions.


                En ce qui concerne la croyance en YHW, il est beaucoup plus logique qu’elle soit apparue au sein d’un peuple ayant bourlingé d’un bout à l’autre du Croissant Fertile et ayant été confronté à de multiple cultures et croyances religieuses plutôt que chez des autochtones cananéens vivotant au même endroit depuis des lustres et qui se seraient subitement inventés des ancêtres imaginaires, histoire de faire les malins à la cour de Babylone.


                • Emile Mourey Emile Mourey 26 novembre 2010 16:39

                  @ Antenor

                  Que la région de Madian ait été la base arrière de Moïse dans sa guerre de partisans contre le pouvoir égyptien, pour moi cela ne fait aucun doute ; les textes sont suffisamment précis et cela s’accorde, à mon sens, avec la logique militaire. Quant à l’existence d’une ville à Médine avant Mahomet, il y a doute. Les spécialistes envisagent plutôt une zone relativement fertile et habitée.

                  En ce qui concerne le mot de Yahwé, c’est à mon avis une décision de Moïse pour marquer une rupture d’avec les dieux d’Egypte. Je crois me rappeler que les linguistes ont proposé une explication mais je ne m’en rappelle plus.

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