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Accueil du site > Actualités > Religions > Les religions destructrices des civilisations, hier et maintenant (...)

Les religions destructrices des civilisations, hier et maintenant ?

Les religions sont souvent associées à des civilisations, telles la civilisation chrétienne et la civilisation islamique. Leurs rapports mutuels sont, selon les cas et les époques, de l'ordre de l'osmose, de la soumission, de l'interdépendance, de l'indifférence ou de la confrontation. Les systèmes religieux bien organisés et dirigés par des hommes de pouvoir affrontent les systèmes d'idées portées par des civilisations ainsi que les hommes de pouvoirs "matériels" porteurs et défenseurs de ces idées. La lutte entre les hommes de Dieu et civilisations humanistes aboutit souvent à la destruction des civilisations.

Pour éviter les critiques et les anathèmes trop rapidement proférées, l'histoire et la préhistoire sont pleines de civilisations ayant disparu apparemment sans les coups de boutoir des religions. La civilisation étrusque avec ses évolutions s'est étendue sur près de 1000 ans et sur une grande partie de l'Italie actuelle. La civilisation étrusque est antérieure de quelques siècles à la civilisation romaine, et l'on ne dispose pas de documents relatant les religions et cultes des dieux dans cette civilisation, ni leur importance sur la vie sociale. Les Étrusques organisés en duodécapole (12 villes/états peu solidaires et parfois en opposition armée) ont été submergés, ville après ville, par la Rome expansionniste des derniers siècles avant JC. Quelques éléments d'information mentionnent que la civilisation étrusque ne pensait "vivre" qu'un millénaire : si effectivement cette pensée a imprègné les Etrusques et leur civilisation, on ne peut que l'attribuer à des révélations ou des dogmes de caractère religieux. Peut-être que dans les derniers temps, la population sentait venir la fin prochaine, comme beaucoup de nos contemporains occidentaux sentent que l'on va "droit dans le mur" et qu'il est inutile de lutter contre les forces obscures "bien visibles cependant" qui ont pris possession de la planète. Pour les civilisations ayant disparu suite à la conquête d'envahisseurs les historiens ne se penchent rarement sur l'état de rayonnement ou de déliquescence de la civilisation au moment de la conquête destructrice, ni des rapports internes avec la religiosité du peuple et des élites.

Les religions prises ici en considération sont naturellement les trois religions monothéistes (avec toutes leurs variantes) voulant régenter la vie des humains au nom d'un même Dieu unique, de prophètes communs ou concurrents et de dogmes et préceptes établis par des "hommes de Foi". A ces religions on peut adjoindre des idéologies terrestres, avec ses dogmes, son livre "saint", son grand prophète ou son idole comme dans les idéologies dites communistes de Staline, Mao, des Kim de Corée du nord : elles balayent et détruisent l'ordre politique et les religions existantes pour établir un ordre nouveau conduisant à un "grand soir" digne d'une entrée dans un paradis des croyants.

Les civilisations qui réunissent des populations sont un ensemble d'émanations de l'esprit humain dans les sciences, les arts, l'architecture, la sculpture, la littérature, la philosophie, l'agriculture, la navigation....La pensée humaine se développe hors des religions qui se préoccupent du lien entre l'essence de l'homme (son âme ?) et un devenir hors du temps, maîtrisé par une divinité. Parfois les religions utilisent ou manipulent les civilsations. La civilisation grecque ancienne avec ses penseurs (philosophes, sociologues politiques, architectes, sculpteurs, mathématiciens, physiciens, poètes et dramaturges...) ne procède pas des religions polythéistes, même si ses penseurs et élites scientifiques et technologiques sont intervenus pour la construction de temples (Apollon à Delphes, Athéna au Parthénon d'Athènes...). La civilisation romaine, hors quelques temples et "prêtres" dédiés aux divinités, est réputée pour ses philosophes, écrivains, architectes, ingénieurs, artistes sculpteurs et céramistes, maîtres de spectacles grandioses et ses armées conquérantes d'un grand empire. Les réalisations, hors des temples dédiés aux divinités, sont diversifiées et nombreuses dans les infrastructures (ponts, routes, aqueducs, égouts, voiries, cirques et stades, palais, urbanisme, ports...). L'organisation administrative et militaire pour gérer et contrôler l'empire est très moderne et efficace. La République romaine était exemplaire, l'Empire a succombé aux dérives du pouvoir personnel dictatorial (jusqu'à se proclamer Dieu), à la sous-traitance des armées romaines aux mercenaires étrangers récemment conquis, aux délices du "pain et des jeux" pour le peuple et la bourgeoisie romaine, aux révoltes des derniers pays conquis aux marges de l'empire et surtout de l'influence pacifique et démobilisatrice du christianisme des premiers siècles. Lors de la conversion (en 330) au christianisme de l'empereur Constantin à Byzance, la partie occidentale et romaine de l'empire était en décrépitude et déliquescence. La construction de la basilique Sainte Sophie, d'abord sous forme classique (détruite à plusieurs reprises par des incendies) puis sous la forme actuelle vers 532 par Justinien avec sa majestueuse coupole (grande copie du Panthéon de Rome) utilise les technologies grecques, romaines et perses. Les grandes mosquées arabes et ibériques puis les cathédrales chrétiennes sont des évolutions des architectures grecques, romaines, persanes et byzantines.

La conversion au Christianisme de l'empereur Constantin et la construction d'édifices religieux comme la basilique Sainte-Sophie ne furent pas à l'origine d'une civilisation chrétienne riche de réalisations, de constructions, de styles de vie, d'arts, de sciences et de lettres : ce fut le quasi vide pendant un millénaire avec seulement l'oeuvre théologique de Saint-Augustin (IV/Vème siècle), les élucubrations des pères de l'Eglise glosant entr'autre sur le "sexe des anges". De fait le Christianisme mit un millénaire avant de se lancer dans la réalisation des grands monastères et des cathédrales romanes puis gothiques lorsque le pouvoir écclésiastique s'affirma devant le pouvoir monarchique et le pouvoir des seigneurs féodaux. Si l'Eglise codifia et contrôla la chevalerie, puis son évolution dans les ordres templiers, les croisades contre les infidèles du Moyen-Orient et les sombres périodes d'inquisition, de persécutions et de guerres de religion en Europe, entre chrétiens ou contre les juifs et les musulmans, sont les dérives du pouvoir des religions : elles ne peuvent se prévaloir du titre de réalisations de la civilisation chrétienne. Pendant le millénaire de la nuit civilisationnelle seuls des grands édifices religieux (cathédrales, abbayes, monastères) ont émergé en utilisant en très grande partie les techniques de l'antiquité : les arches en plein cintre existaient déjà chez les Romains (ponts en pierres, arènes, monuments...). L'innovation résidait pour les dernières cathédrales dans les arcs en ogive et les contre-forts "aérés" de reprise des forces de poussée latérale. Si la Renaissance italienne puis française et européenne marque un renouveau culturel et civilisationnel, l'Église chrétienne n'y est pour rien, c'était d'abord la redécouverte des civilisations évoluées de l'Antiquité, latine et grecque. La chrétienneté et les riches princes et bourgeois pratiquants ont financé le renouveau de l'architecture, de la peinture, de la sculpture et de la littérature. L'Église souhaitant des oeuvres "chastes" alors que les riches laïcs promouvaient la redécouverte et l'exposition du corps humain en grande partie dénudé, ainsi que des sentiments humains. La civilisation occidentale s'est construite lorsque la Renaissance a été enrichie par les études en sciences, en philosophie et en "sociologie", sans attendre la révolution industrielle portée par l'exploitation du charbon dans les machines à vapeur. Auparavant pendant près de deux millénaires les technologies avaient peu évolué, la force mécanique étant fournie par les hommes, les animaux, les chutes d'eau et le vent. La civilisation des Lumières, intellectuelle et humaniste, porteuse des droits de l'homme, a été polluée par la révolution industrielle exploitatrice des travailleurs hommes, femmes et enfants, les profits étant prioritaire. Les rapaces banquiers à la Balzac ont laissé la place aux marchés financiers de notre époque, entités plus cupides et inhumaines que les banquiers d'autrefois. La société de consommation effrénée, l'individualisme forcené et la soumission à la divine finance est-elle caractéristique d'une civilisation humaniste ou la nouvelle religion du siècle actuel ?

Dans les découvertes des nouveaux mondes de la planète, les conquérants et conquistadors s'attachaient à piller les ressources, en priorité l'or, puis les pierres précieuses, les épices, les bois, le cacao et les produits tropicaux. Le pillage et la soumission des peuples indigènes suffisait. Le Christianisme admit que les indigènes avaient une âme et qu'il fallait les évangéliser et donc de réduire en cendres leurs idoles et textes sacrés : ce fut la destruction des civilisations précolombiennes au prétexte de supprimer les sacrifices humains. L'Inquisition avec ses tortures et ses bûchers avait toujours le qualificatif de "Sainte Inquisition" ! Si la civilisation des Incas était vivante lors de l'invasion espagnole, la civilisation des mayas était en déliquescence suite aux crimes rituels des religieux mayas qui après le sacrifice d'ennemis capturés passèrent aux nombreux crimes rituels de jeunes mayas pour calmer les dieux et assurer le retour des pluies et de bonnes conditions climatiques (une grande période de sécheresses décimait le peuple maya). Les descendants des Mayas, les Incas et autres peuples précolombiens civilisés, ont vu leurs civilisations anéanties sous l'action destructrices des missionnaires chrétiens.

En Amérique du nord, les civilisations indiennes ont également été anéanties par les colons envahisseurs porteurs de Bibles et ouvrant la voie aux missionnaires pour les conversions forcées et la destruction des civilisations autochtones dites "barbares". En Afrique l'exploration et la colonisation s'accompagnèrent de l'évangélisation destructrice des religions et civilisations existantes.

En ce qui concerne la soi-disante civilisation arabo-islamique, il est impératif de distinguer ce qui est du ressort d'une civilisation et ce qui est phagocité par la religion et ses intégrismes. Mahomet et les arabes le suivant dans sa conquête, ont conquis l'Arabie et autre territoires avant l'écriture du Coran et de ses dogmes de pratiques religieuses. Les bandes conquérantes, "au nom de l'Islam" ont balayé les religions, cultures et civilisations existantes. Après une période de sac des villes conquises, pour rémunérer les conquérants, une administration levant les impôts, construisant les mosquées et les palais des princes, a permis la traduction et la conservation de nombreux textes grecs de sciences, de mathématiques, de littérature et de philosophie. La religion interdisait les images dans les mosquées ; la civilisation arabo-ibérique et ottomane, en dehors de ces lieux, s'est développée dans de nombreux domaines aujourd'hui fustigés, condamnés et détruits par les intégristes religieux de l'Islam. Ces derniers, de nos jours, veulent faire table rase des productions artistiques et civilisationnelles issues de toutes les civilisations, y compris la glorieuse et rayonnante civilisation arabo-ibérique, ottomane et persane cohabitant avec les religions islamiques. Tout comme pour les constructions du Moyen-âge en Occident, les technologies de constructions d'édifices, d'aqueducs, de réseaux, s'inspiraient des technologies mises en oeuvre autrefois en Mésopotamie, à Petra, et dans l'Empire romain. Pendant la période d'effervescence de la civilisation arabo-ibérique, les réalisations, les niveaux culturels, scientifiques, médicaux et philosophiques, étaient en avance sur une civilisation occidentale moyenâgeuse sclérosée.

Une première conclusion s'impose : c'est un non sens ou un abus de langage d'évoquer la civilisation judéo-chrétienne et la civilisation islamique ou arabo-islamique. S'il y a des civilisations en Occident et dans le monde arabisant, elles ne sont pas l'expression vivante et fructueuse des religions. Les civilisations d'Indonésie et d'Inde (les Moghols) n'ont rien à voir avec les civilisations arabo-ibérique, ottomane et persane.

Les civilisations s'interpénètrent facilement en assimilant ce qui les renforce. Les religions détruisent ou éradiquent les religions anciennes. Elles veulent supprimer ou mettre au pas certaines pratiques sociales ou philosophiques portées par les civilisations. Les valeurs humanistes des sociétés civilisées sont condamnées au nom de valeurs divines "révélées" par des hommes au commun des mortels.

Les civilisations existantes ou ce qui en reste devraient actualiser et préciser les valeurs humanistes de fraternité, de solidarité, d'égalité et de liberté qui devraient les caractériser. Les religions devraient se contenter des rapports spirituels entre leurs adeptes et leur divinité, avec éventuellement une part de rites religieux. Les religions n'ont pas à détruire les civilisations, tout au plus peuvent-elles recommander à leurs adeptes d'éviter certaines pratiques contraires à leurs dogmes et liturgies.

Alors il serait utile et bénéfique ne plus faire l'apologie du droit (ou du devoir) de pratiquer une religion : le mieux vivre ensemble exige de minimiser le rôle et l'importance des religions. Il en va de la survie des civilisations.


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21 réactions à cet article    


  • soi même 28 avril 2015 11:08

    Texte probablement intéressant pour celui qui a besoin d’argument pour cassé du sucre sur le rôle destructeur des religions, sauf ce que manifestement l’auteur oublie de dire, si il y a un eux un rôle destructeur il y a aussi eu un rôle constructeur !

    C’est visible vous ne prenez pas le sens latin « Religare » pour comprendre ce que veux dire religion, en réalité vous prenez le sens vulgaire de confection religieuse pour religion !

     


    • hugo BOTOPO 28 avril 2015 11:23

      @soi même
      Ce texte ne concerne que l’action des religions sur les civilisations. Les religions ne sont pas systématiquement destructrices dans les autres domaines. Le « lien » qui « relie » les hommes à leur divinité, spirituellement, et au sein -souvent exclusif- de leur communauté, peut être considéré comme constructeur, mais de là à en faire l’essentiel d’une civilisation il y a un grand gouffre à franchir.


    • soi même 28 avril 2015 11:27

      @hugo BOTOPO, oui je voie, pour quel chapelle vous prêchez ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 avril 2015 21:58

      @hugo BOTOPO
      Vous confondez les religions et l’instrumentation qui en est faite depuis le 11 septembre.


      Les néos cons américains ont récupéré une théorie inepte, écrite par Huntington qui prétend, sans aucun fondement historique, que l’ Occident est menacé par TOUTES les civilisations et religions du monde : « Le choc des civilisations ».

      Sont dans le collimateur, aussi bien les Chrétiens orthodoxes, que les Bouddhistes, les Africains, les Hindoues , les Américains du sud, que l’ Islam etc.

      S’inventer des ennemis sert à camoufler les violations du Droit international, à camoufler les ingérences, les massacres, les mercenaires islamistes, l’éclatement d’ Etats souverains et le pillage des ressources naturelles par les USA, l’ UE et les pays de l’ OTAN.

      Il s’agit de redécouper le Moyen Orient et plusieurs pays d’Afrique.
      Pour mieux les soumettre.Diviser pour mieux régner.
      C’est de l’ Impérialisme colonialiste, rien à voir avec les religions, sinon celle du fric.

    • Gollum Gollum 28 avril 2015 12:45

      Un peu caricatural comme analyse. Et notre « civilisation » moderne qui est a-religieuse et qui nous emmène pourtant dans le mur encore plus surement qu’une « civilisation » religieuse vous en faites quoi ?


      Sinon je serai partiellement d’accord sur l’obscurantisme (relatif) de l’attitude religieuse.

      Encore que cet obscurantisme existe aussi chez nous sous une forme différente : refus du spirituel, éloge du matériel et des appétits qui lui sont associés, culte du crétinisme le plus évident (téléréalité, stars du foot, pseudo-journalistes, pseudo-philosophes (BHL, etc..))

      En fait on s’aperçoit que le point commun entre les sociétés religieuses et les modernes sont le refus du spirituel authentique. Ce spirituel étant bridé, castré, tenu en bride par les confessions officielles...

      • hugo BOTOPO 28 avril 2015 15:56

        @Gollum
        Notre pseudo-civilisation moderne n’est pas une civilisation : elle n’a pas de valeurs humanistes. Elle a tout d’une religion avec sa divine finance pourvoyeuse de tous les bonheurs matériels et spirituels (voire certaines sectes très lucratives), son dogme indépassable de la loi du marché, de son culte de la libre concurrence non faussée (elle est faussée par essence !). L’argent, la monnaie sont des « valeurs virtuelles » crées par le système bancaire (qu’il faut soutenir au prix de lourds sacrifices humains comme pour les Grecs et Espagnols). Ces virtualités sont comparables aux indulgences d’autrefois qu’il fallait accumuler pour s’assurer du bonheur dans l’éternité. Aujourd’hui l’argent c’est le vecteur de la consommation de biens matériels (acheter pour à jeter) et produits tels que les faveurs sexuelles et sentimentales, les gadgets de toute sorte et la sous-culture généralisée. Le profit comme vecteur d’accès au bonheur matériel, à sa propre valorisation fait partie d’un système de croyances qui déshumanise l’homme.
        Effectivement le point commun entre les sociétés religieuses canal historique et la société moderne de la religion de la divine finance, de la recherche de tous les profits et du dogme de la loi des marchés, c’est bien le refus du spirituel authentique, spirituel qui n’est pas soumis à la croyance obligatoire d’un dieu unique ou de divers dieux.


      • VICTOR Ayoli VICTOR 28 avril 2015 13:02


        Bien d’accord avec l’auteur.

        On a la religion ramassée au hasard de sa naissance. Pis : on a la religion imprimée par la botte à clou du soudard. Le besoin de croire, c’est-à-dire de ne pas penser, est tellement impérieux qu’on est prêt à croire n’importe quoi, pourvu qu’on croie. Ne pas penser, surtout ne pas penser ! De la pensée naît l’inquiétude, et l’inquiétude n’est pas confortable.

        Un croyant, c’est un casse-couilles qui pourrit la vie à tout le monde sous prétexte de gagner son « paradis »...

        On les laisse croire aux sornettes qu’ils veulent, qu’ils nous laissent penser !


        • soi même 28 avril 2015 13:15

          @VICTOR, réaction typique des marxistes, le seul hic, ils ne veulent pas voir et comprendre eux aussi qui sont dans une religion !
          Pas la même certes, mais ils sont bien dans une religion !


        • JC_Lavau JC_Lavau 28 avril 2015 15:06

          @« soi même » : « les incroyants sont des croyants qui s’ignorent ». Incurable, le sombre pronostic ne change pas.


        • andromerde95 28 avril 2015 15:53

          l’auteur a raison, tous ça est bien mieux :

          le fascisme de musoslini athée qui remplace le culte religieux par le culte de l’Etat
          le nazisme persécuteur de chrétiens du fürher anti-chrétien, occultiste et païen
          le communisme athée (avec toutes ses dictatures et ses 100 millions de morts), ainsi que la société libérale capitaliste du nouvel ordre mondial, qui est maçonnique et laïque, avec des gens qui ont abandonné la religion :

          ah juste un truc sur l’inquisition, l’inquisition a causé quasiment aucun morts contrairement à ce que dit la propagande anti-cléricale : « Nombre de procès de l’inquisition espagnole : environ 125 000. Taux de condamnation : entre 1.5% et 2%, soit entre 1875 et 2500 personnes.

          Nombre de procès à Venise : 3 600. Taux de condamnation : 0.72%, soit 26 personnes.

          Sorcières brulées dans le contexte de l’inquisition :

          Espagne : 59.

          Italie : 36.

          Portugal : 4. »

          http://www.linquisitionpourlesnuls.com/2012/07/386/combien-linquisition-a-t-elle-fait-de-victimes/

          « La recherche moderne ne cesse de réviser le nombre de victimes à la baisse. À Albi, ville de 8 000 habitants, de 1286 à 1329, sur une population cathare estimée à 250 croyants, 58 personnes seulement subissent des peines afflictives. De 1308 à 1323, l’inquisiteur Bernard Gui prononce 930 sentences : 139 sont des acquittements ; près de 286 imposent des pénitences religieuses (impositions de croix, pèlerinages ou service militaire en Terre sainte) ; 307 sentences condamnent à la prison ; 156 sentences se partagent entre des peines diverses (emprisonnements théoriques ou remises théoriques contre des défunts, exhumations, expositions au pilori, exil, destructions de maisons). Quant aux condamnations à mort, leur nombre s’élève à 42, soit une moyenne de trois par an sur quinze ans, à une période où l’Inquisition est particulièrement active. « L’Inquisition languedocienne, précise Michel Roquebert, brûlera infiniment moins de gens en un siècle que Simon de Montfort et ses croisés entre juillet 1210 et mai 1211. » »

          « Pierre Chaunu, quant à lui (Pierre Chaunu, Eglise, Culture et Société, SEDES, 1981),considère que les chiffres de Llorente doivent être divisés au moins par deux : »Les 10 à 12000 exécutions capitales en trois siècles doivent être rapprochées des 50 000 sorcières brûlées en trois ou quatre décennies dans le reste de l’Europe (qui ne connaissait pas l’Inquisition) au début du XVIIe siècle« . »

          http://christroi.over-blog.com/article-inquisition-rarete-des-executions-des-peines-capitales-48396873.html


          la révolution fr de 1789 à 1815 c’est 2 millions de tués dont 100 000 en seulement une année de terreur « Pendant cette période, environ 500 000 personnes sont emprisonnées et approximativement 100 000 sont exécutées ou victimes de massacres ; dont environ 17 000 guillotinés, 20 000 à 30 000 fusillés, et des dizaines de milliers de prisonniers et de civils vendéens, hommes, femmes, et enfants, victimes notamment des massacres du Mans, de Savenay, des colonnes infernales, et des noyades de Nantes. »

          http://fr.wikipedia.org/wiki/Terreur_%28R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise%29

          lire l’article au chapitre « bilan humain » pour voir le décompte détaillé et précis des tués sous la terreur, ainsi que les sources.


          concernant la religion en Amérique latine : l’Eglise catho a condamné l’esclavage des amérindiens et leur traitement

          « Alexandre Farnèse (Alessandro Farnese en italien), né à Rome ou à Canino, le 29 février 1468, est élu pape le 13 octobre 1534 sous le nom de Paul III (en latin Paulus III, enitalien Paolo III) et règne jusqu’à sa mort, à Rome, le 10 novembre 1549.

          Avec son soutien est créée la compagnie de Jésus (jésuites), dont l’un des membres est son représentant au concile de Trente (dit aussi « concile de la Contre-Réformecatholique ») qu’il convoqua.

          On lui doit également la condamnation officielle de l’esclavage par l’Église catholique en 1537.  »



          • andromerde95 28 avril 2015 15:53

             les horreurs sont simplement du fait du pouvoir temporelles seigneurs ainsi que des colons qui n’ont pas massacré et fait des atrocités pour la religion mais pour leurs intérêts personnels.


            les royaume catholiques qui ont exterminé plein d’indiens, ils ne l’ont jamais fait au nom de la religion, c’était uniquement pour écraser la résistance à la colonisation et pour des intérêts économiques, pour spoiler les richesses. ça ne s’est pas fait dans un objectif de servir le catholicisme. en effet tous ça c’est accompagné de l’évangélisation mais en aucun cas ils ont fait des massacres et de l’esclavage au nom de l’évangélisation. les indiens se faisaient tuer pour résistance à la colonisation pas parce qu’ils se convertissaient pas et étaient mis en esclavage pour des intérêts éco. les cas de conversion forcé ou d’usage de la force furent rares et constituaient des cas isolés, c’est les anti-chrétiens qui mettent les violences vs les indiens sur le dos de la religion sans réfléchir.
            « C’est assez dire que l’évangélisation des Indiens ne fut pas, dans l’ensemble, une évangélisation forcée autant que superficielle, comme on l’écrit trop souvent. Des peuples indiens entiers et de première importance se donnèrent d’emblée, d’eux-mêmes, à la foi chrétienne, tels encore au Mexique les puissants Tarasques du Michoacán, avant même qu’ils ne reçoivent pour évêque Vasco de Quiroga. Et il faut savoir que, grâce à l’extrême fécondité en missionnaires de l’Église d’Espagne, il y eut au Pérou une mission, avec école, par 1 000 âmes seulement. Ce qui fait rêver, dans notre manque de prêtres d’aujourd’hui. De telle manière que chacun des missionnaires pouvait garder les enfants indiens tous les jours et toute la journée auprès de lui pour les enseigner dans la culture et dans la foi. 


            Cela aussi se faisait dans la liberté. Le premier concile d’Amérique, celui de Lima en 1552, stipula : « Nous ordonnons que personne ne baptise d’Indien de plus de huit ans sans s’assurer qu’il y vienne volontairement et par amour à ce qu’il demande et reçoit, et le comprenne ; ni ne baptise d’enfant indien avant l’âge de raison, contre la volonté de ses parents ou de ceux qui en ont la charge. » S’il y eut des destructions d’idoles ou de temples païens, comme au temps des missions de saint Martin et de saint Boniface dans les Gaule et Germanie post-romaines, ce fut souvent en raison des sacrifices humains que nourrissaient, en Amérique, ces idoles et ces temples. Sacrifices humains, et anthropophagie rituelle, que nous n’accepterions pas plus aujourd’hui, a relevé le Français Bartolomé Bennassar, au nom des droits de l’homme et du « droit d’ingérence » pour les garantir. Cependant les mises en garde, à cet égard, n’ont pas manqué. Telle, toujours, celle du Concile de Lima en 1552 qui stipula : « L’Église ne se croit pas autorisée à détruire les temples et les idoles dans les villages d’infidèles. » Tant et si bien qu’au Pérou nombre de grands temples incaïques restèrent debout pendant tout le premier siècle de l’évangélisation, notamment ceux de Cicallibia, Pillan, Xamura ou le fameux Pariacaca. » http://www.biblisem.net/etudes/dumoevan.htm

            l’encyclopédie catholique de 1908 « Les non-catholiques expliquent souvent les premières conversions par le fait que les Portugais répandaient la bonne parole par la force, « à la pointe de l’épée », dit-on parfois. Cette vision des choses est certainement exagérée, et à bien des égards, fausse. Certes, il y a bien eu un petit nombre de cas où la force physique fut utilisée, par exemple, lorsque des pirates capturés n’avaient d’autre solution que de se convertir où d’être précipités dans la mer. Mais de tels cas, outre qu’ils n’étaient pas approuvés par les autorités religieuses ou civiles, étaient en fait si rares qu’ils ne doivent pas être pris en considération. En fait, au début, la tendance était de faire preuve de tolérance vis-à-vis du paganisme tout en donnant sa chance à la propagande missionnaire… Les méthodes adoptées par l’État consistaient d’abord en la destruction impitoyable des temples païens et la pollution de leurs réservoirs sacrés lorsque le pouvoir civil était pleinement en place et que la bonne parole avait été prêchée." 


          • hugo BOTOPO 28 avril 2015 17:59

            @andromerde95
            Les 220 cathares du bucher de Montségur ne seraient pas brûlés pour leur foi hérétique condamnée par l’Inquisition ? Les guerres de religion n’auraient pas fait de victimes ?
            Le fascisme, le nazisme, le communisme ne sont pas des civilisations : l’humanisme en est totalement banni, les non-adhérents aux régimes, aux croyances fondatrices sont exclus et souvent supprimés.


          • andromerde95 28 avril 2015 20:46

            @hugo BOTOPO
            ce sont des idéologies pas des croyances religieuses... et l’idéologie a fait largement plus de dégâts que la religion.


            l’Eglise catho a fait seulement quelques millions de morts, seulement un peu plus que la rév fr, sauf que ce fut en plus de 1000 ans, la rév fr a duré 26 ans seulement (1789-1815). et le nombre de tués par l’Eglise catho c’est rien face aux centaines de millions de morts du capitalisme, du communisme, du fascisme, du nazisme, etc...

          • andromerde95 29 avril 2015 11:17

            je rappelle aussi que les 2 millions de tués de la rév fr http://www.marie-julie-jahenny.fr/le-cout-de-la-revolution-francaise.pdf

            c’est seulement les morts fr (sinon ça serait plus), l’Eglise catho a environ fiat 3 millions de victimes dans plusieurs pays et pas en 26 ans, c’est en plus de 1000 ans.

            détail du nb de tués par l’Eglise catho :
            l’inquisition avec la chasse aux sorcières catholique n’a quasiment rien fait : http://www.linquisitionpourlesnuls.com/2012/07/386/combien-linquisition-a-t-elle-fait-de-victimes/
            les croisades contre les infidèles musulmans et les hérétiques albigeois n’ont fait qu’1 million 200 000 morts : http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mocide
            l’Eglises catholique a même pas fait 2 millions de morts avec ses 4 principaux, essentiels et plus gros « massacres » dénoncés très souvent par les anti-catholiques.
            enfin :
            « estimations très écartées pour les croisades « intérieures », donnant en moyenne
            - 679.000 morts pour la croisade contre les Vaudois (1211-1655) ;
            - 25.000 morts pour la croisade des Enfants (1212) ;
            - 8.000 morts pour la croisade des Pastoureaux (1320-21) ;
            - 160.000 morts pour la croisade contre les Hussites (1420-34, estimation basse 14.000 morts). »

          • Depositaire 28 avril 2015 17:44

            Cet article devrait faire l’objet d’un prix, genre prix du hochet de l’article le plus ignare qui soit.

            Il faut avouer que j’ai déjà lu bien des articles de qualité douteuse, mais celui-là c’est le « pompon » comme on dit. A la limite, on devrait le prendre exactement en sens inverse.

            Il faut avouer que les athées, et plus précisément cette frange restreinte d’athées qui ont une haine viscérale contre les religions, ne manquent pas d’imagination. De plus, ce qui est remarquable c’est la constante avec les amalgames de toutes sortes. Sans compter les déformations grossières et les contre vérités notoires.

            Du reste, un commentateur la fait remarquer très justement ; Sur le continent américain, la religion n’était qu’un prétexte pour piller accaparer les terres des peuples autochtones.

            Quand on affirme, comme le fait l’auteur, que les religions sont destructrices des civilisations alors que c’est très exactement le contraire, elles sont précisément édificatrices des civilisation et on peut même ajouter que la pseudo civilisation occidentale actuelle basée sur la cupidité et la domination, n’a pas de base religieuse, et on voit avec le chaos qu’elle génère partout dans le monde le magnifique exemple à prendre comme modèle ; bien entendu, selon une méthode systématiquement utilisée par ces gens, on se garde bien de définir ce qu’est très précisément la doctrine de la religion qui est critiquée, voire condamnée. On ne la juge que selon les actes d’individus violents destructeurs, avides de pouvoir et de richesses, sans même se poser la question de savoir si ces gens n’instrumentalisent pas la religion à des fins perverses, tel ce célèbre général américain à qui on attribue cette phrase lors des massacres des peuples autochtones : « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens » ! Ce qui ne lui a assurément pas porté chance car ces mêmes individus qu’il faisait massacrer joyeusement, un jour après avoir tué tous les soldats qui étaient avec lui, l’ont pourchassé et tué d’une flèche dans le dos pour manifester leur mépris d’un individu sans honneur.

            Ce qui cause la destruction des civilisations, ce ne sont pas les religions, mais l’instrumentalisation qui en sont faites par des individus, fussent-ils dignitaires religieux, comme les missionnaires chrétiens en Afrique et ailleurs. Et l’abandon des principes fondamentaux, de l’éducation, de la pratique des principes fondamentaux véhiculés par la religion. C’est tout à fait différent.

            Il est particulièrement notoire de constater que plus des individus rejettent les religions et leurs pratiques, plus ils deviennent violents, haineux, grossiers, destructeurs. Qu’a apporté à l’humanité et au principe de civilisation, l’athéisme ? Rien de positif. uniquement des guerres, de la violence, la colonisation, le pillage, la domination hégémonique d’une minorité d’individus sans foi ni loi sur l’immense majorité des peuples.

            A titre d’exemple infime, mais révélateur, regardez les discours des gens athées qui commentent des articles liés à la religion sur ce site. Ce ne sont que des discours de haine, d’appel à la violence, à l’éradication des religions, vulgaires voire carrément obscènes parfois. Comme modèle, on a trouvé mieux sans aller chercher trop loin !

            Alors en conclusion, commencez par étudier de façon exhaustive la doctrine des religions, ensuite regardez dans quelle mesure cette doctrine est mise en application tant au niveau du développement de la conscience des individus qui y adhèrent, qu’au niveau de sa pratique dans tous les domaines de la vie. Une fois ce travail de recherche effectué, comparez avec l’histoire ancienne et contemporaine afin de déterminer si ceux qui prétendent agir au nom de la religion sont vraiment en conformité avec ces principes. A ce moment là et à ce moment là seulement, vous pourrez parler avec autorité. jusque là, vous ne faites que débiter un flot d’âneries monumentales qui vous ridiculisent. Et les seuls à vous suivre sont ceux qui pensent comme vous. Malgré leur caractère bruyant, ils sont loin d’être la majorité comme ils aimeraient le faire croire.


            • hugo BOTOPO 29 avril 2015 14:46

              @Depositaire
              Je ne défends ni ne prône l’athéisme qui est aussi une croyance dans la certitude que Dieu (ou un équivalent) n’existe pas. Son expression militante s’apparente à une religion non déiste.
              Si on ramène le Christianisme à sa définition originale attribuée au Christ : « tu adoreras le Seigneur ton Dieu et tu aimeras ton prochain comme toi-même » alors ce fondamental est super positif et respectueux de tous les hommes et de l’humanité. Par contre pour le commun des mortels les religions sont considérées en fonction de ce qu’en font leurs adeptes sincères ou manipulateurs.
              « Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens » est attribué à Simon de Montfort lors du sac de Béziers et de l’incendie de l’Eglise de la Madeleine, bien avant la découverte de l’Amérique et la colonisation.
              La pseudo-civilisation occidentale ne se réfère pas au Christianisme mais à la divine finance, au profit, à l’argent-roi, à la toute puissance régulatrice de la loi du marché, au dogme de la libre concurrence soi-disante non faussée alors que par l’essence du capitalisme libéral elle est faussée, chacun cherchant le moyen de la contourner !
              La comptabilisation comparative du nombre de victimes massacrées par des conquérants, des dictateurs, des religieux, avec ou sans référence à la religion et à ses préceptes établis par des hommes est une horreur, une tentative coupable de justifier des crimes injustifiables en soi.


            • Abou Antoun Abou Antoun 28 avril 2015 18:26

              Alors il serait utile et bénéfique ne plus faire l’apologie du droit (ou du devoir) de pratiquer une religion : le mieux vivre ensemble exige de minimiser le rôle et l’importance des religions. Il en va de la survie des civilisations.
              Bonne conclusion d’un bon article. Les gouvernements français successifs nagent à contre-courant dans ce domaine comme dans les autres.


              • Captain Marlo Fifi Brind_acier 28 avril 2015 22:09

                @Abou Antoun
                Avec le « choc des civilisations » du Pentagone, les religions et les civilisations du monde entier, sont déclarées ennemies de l’ Occident.


                Une belle invention qui permet aux USA, à l’ UE et à l’ OTAN de violer le Droit International pour s’ingérer partout ! Il suffit de voir le chaos qui en résulte pour comprendre ce que défendent, volontairement ou pas, ceux qui prônent l’athéisme !

                La colonisation a été faite avec la bénédiction du Vatican.
                La colonisation impérialiste US actuelle se sert de l’athéisme, c’est pas mieux !
                Le but n’a rien à voir avec l’ humanisme !

              • andromerde95 29 avril 2015 18:18

                @Fifi Brind_acier
                la colonisation a été faite par la république universelle franc maçonne. 


              • Pierre Régnier Pierre Régnier 30 avril 2015 08:16

                à Hugo Botopo

                 

                J’ai apprécié votre présent article, comme j’ai apprécié trois de ceux que vous aviez publiés ici précédemment, et que celui-ci m’a donné envie de lire aussi. Je crois cependant qu’on ne peut éliminer la démarche religieuse, et vous montrez bien que la démarche actuellement dominante, qui sacralise la consommation et fait de l’économisme la seule véritable philosophie valable chez les humains, n’est pas une alternative satisfaisante.

                 

                C’est pourquoi il me paraît important, surtout, de s’attaquer enfin sérieusement, non pas aux religions dans leur ensemble mais à ce qui, en leur sein, a mis en place et consolidé la théologie criminogène. J’ai tenté (en vain jusqu’à maintenant) de le faire principalement ici, dans ce qui fut la religion de ma jeunesse :

                 

                http://www.blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/

                 

                L’urgence, cependant, me paraît être de résister à l’islamisation de la France, de l’Europe et du monde :

                 

                http://www.blog.sami-aldeeb.com/2015/03/24/mes-camarades-de-gauche-vont-ils-enfin-sindigner-pour-cette-bonne-raison/


                Et pourtant, ce qui m’inquiète aussi maintenant c’est le retour, chez de nombreux juifs, de la conception qu’avaient les hébreux de l’Ancien Testament. Je lis de plus en plus souvent des justifications vétérotestamentaires de l’existence du nouvel Etat d’Israël, du genre "ce n’est pas l’ONU qui nous a donné cet état, c’est Dieu, lequel a fait de nous le peuple par lui préféré ; parce qu’il sait que nous sommes un peuple supérieur il nous a donné mission de déterminer ce qui est bon pour l’humanité..."

                 

                Ces nouveaux dogmatiques réagissent dangereusement à la bien réelle réanimation de l’odieuse judéophobie, hypocritement masquée derrière un prétendu anti-sionisme. Ils alimentent à leur manière cette judéophobie et la volonté de destruction de l’état d’Israël chez les islamistes les plus fidèles à la théologie de leur propre religion.

                 

                Combattre la justification juive de la théologie criminogène est aussi nécessaire que de la combattre dans le christianisme et dans l’islam. Détruire cette théologie dans toutes les religions me paraît plus utile et plus justifié que la volonté de détruire les religions elles-mêmes.


                • hugo BOTOPO 27 mai 2015 18:00

                  A pierre Régnier,

                  La théologie criminogène est inhérente aux religions qui se veulent volonté de Puissance, de contrôle, de domination, et qui basculent inexorablement dans la volonté de détruire (le démon, le mal, les forces obscures, les contradicteurs... bref tout ce qui s’oppose au pouvoir des Maîtres en religion).
                  La pseudo-civilisation occidentale n’est qu’une sale religion de la divine finance, de l’argent-roi, auxquels il faut sacrifier les peuples, les travailleurs et même les consciences à euthanasier. Elle est naturellement criminogène, du moins ses maîtres de la finance, de l’économie et des marchés le sont.
                  Il y a de fait une forte tendance à l’islamisation de la France, de l’Europe et de l’Occident : Pourquoi ? regardons le terreau, le fumier de notre civilisation du marché et des profits, dont les valeurs humanistes sont remplacées par des valeurs exclusivement financières. Une saine régression des religions exige un humanisme solidaire et universel, une vraie fraternité prônant l’égalité en droits et en considération. La liberté d’imposer son égo dominant, sa volonté de puissance et de contrôle sur les êtres humains et sur la nature, est aussi une grave erreur à combattre.
                  Donnons aux humains de véritables raisons humanistes de vivre en société, en harmonie, dans le respect et la dignité : après la spiritualité, la transcendance, avec ou sans dieu et les religions, pourront apporter un supplément d’âme à ceux qui prétendent en posséder une et n’en font rien !

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