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Accueil du site > Actualités > Environnement > Environnement : le débat est déjà impossible

Environnement : le débat est déjà impossible

Katrina1_1L’environnement est sur le point de devenir une toute nouvelle religion, avec ses gourous et ses quantiques irréfutables et absolus. Déjà, dans les médias québécois, Greenpeace, par l’entremise de son représentant Steven Gilbeault, est devenue la seule et unique source de référence de tous ces journalistes en quête de scénarios apocalyptiques. Car vous ne le savez peut-être pas encore, mais le verdict vient de tomber, et il est inutile d’en discuter : notre planète subit un réchauffement climatique qui aura des répercussions catastrophiques sur notre mode de vie. Maintenant, quiconque ose émettre une hypothèse contraire à ce dogme commet un sacrilège, voire un terrible affront pour les générations futures. Au risque d’être pointé du doigt, il faudra très vite rentrer dans les rangs et se faire mouton, un peu comme le disciple d’une secte qui laisse de côté son jugement et son esprit critique. Et, vous savez, la recette pour faire du recrutement n’est pas difficile à appliquer : il suffit de montrer quelques images d’un ouragan frôler la côte de Cuba, suivies de quelques statistiques en rouge, et le tour est joué ! Oubliez l’idée d’un débat de fond aux heures de grande écoute, cela n’est pas vendeur.

C’est drôle, mais lorsque j’étais plus jeune, mon professeur de physique ne cessait de me répéter que l’histoire des progrès de la science est si abondamment chargée d’interprétations autrefois tenues pour vérités que les intellectuels ont le devoir de se remettre constamment en question, en explorant l’autre côté de la médaille. Encore faut-il laisser la place à ceux qui appliquent ce doute méthodique. Est-ce le cas, lorsque nous parlons d’environnement au Québec ? Pas du tout, car nous sommes à l’heure de la prédestination, sorte de doctrine fataliste qui pose que certains événements se produiront inévitablement.

Lors de la grande conférence de Montréal sur l’environnement, le discours dominant était celui du protocole de Kyoto, de la nécessité pour les pays de s’entendre sur un programme de sauvetage de la planète. Certains vont me dire que ce genre d’événement est très sain, puisqu’il donne l’opportunité à différents acteurs d’échanger des idées afin de trouver des pistes de solution. En fait, cette rencontre était plutôt réservée à ceux qui adhèrent sans broncher à l’idée qu’il existe bel et bien un réchauffement climatique. Mais que faites-vous de ceux qui véhiculent une idée contraire à cette thèse ? N’ont-ils pas le droit de parole au même titre que les autres ? La réponse est non. Il existe même une véritable censure mise en place par l’État, qui distribue ses subventions aux hommes de science en fonction de ses propres intérêts. Faut-il être surpris si tous ceux qui profitent de cette manne en viennent à faire preuve de discrimination envers leurs collègues récalcitrants ?

Parlez-en à Claude Genest, géographe à l’Université du Québec à Trois-Rivières, et à son équipe de climatologues qui, en utilisant les données de l’Organisation mondiale de la météorologie, en sont arrivés à la conclusion que notre planète se dirige tout droit vers une nouvelle ère glaciaire, mais que l’effet de serre ralentirait ce phénomène. Depuis plusieurs années, leurs travaux sont entièrement payés par leurs propres moyens, puisqu’ils n’ont accès à aucune autre source de financement (comparativement à leurs collègues qui parlent de grippe aviaire, ou encore de Sida, des sujets à la mode). Lors d’une conférence à Ottawa, en 1999, on leur a littéralement fermé la porte au nez, sous prétexte que les ateliers devaient traiter uniquement de réchauffement climatique. Pour contrer ce problème, M. Genest va même jusqu’à faire traduire sa recherche en anglais, afin de la faire publier en Allemagne. La copie sera refusée trois fois, et on va même jusqu’à demander une modification des données afin qu’elles reflètent davantage la tendance populaire... Même son de cloche en provenance de l’Association canadienne française pour l’avancement des sciences. Si ce genre de réponse est frustrant pour un chercheur, certains vont s’y complaire, et changer de position comme ils changent de chaussettes et cela, en fonction des politiques de l’heure. Tenez, au début des années 1990, un article annonçait que le nord du Québec se refroidissait. Deux ans plus tard, l’auteur de l’article affirmait totalement le contraire. Apparemment, il s’agit de science, non d’honnêteté intellectuelle.

L’équipe de M. Genest souhaite présenter les résultats de ses recherches et donner l’opportunité à d’autres de reprendre ses calculs afin d’appliquer une règle fondamentale en science, la reproductibilité. En ce moment, on ne cherche même pas à les contredire, on les bâillonne ! Vous n’en n’avez pas marre de toute cette rectitude ? Moi si, et je refuse de participer à ce cirque médiatique dont nous sommes témoins en ce moment.

Mathieu Bréard


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36 réactions à cet article    


  • (---.---.101.8) 11 janvier 2006 12:54

    Bien qu’étant convaincu de la réalité du réchauffement climatique -j’aimerais bien qu’on me prouve que je me trompe-, je ne peux qu’admettre que les pressions « scientifiques » que dénonce l’auteur de cet article sont tous ce qu’il y a de plus courantes. C’est ainsi que pour obtenir un financement de recherche, il est toujours préférable de maquiller son sujet sous un thème porteur, tel que cancer, génétique, ou autre discipline à la mode.

    Donc, en ce qui concerne le réchauffement climatique, il est non seulement normal, mais souhaitable qu’on laisse les chercheurs travailler en paix dans la direction qu’ils ont choisie, pourvu qu’eux-mêmes ne soient pas financés par des multinationales soucieuses de maquiller les faits à leur avantage, ce qui ne semble pas le cas ici.

    Pour le reste, ce n’est pas sur une canicule ou d’un cyclone de plus qu’il faut se baser, mais sur des mesures régulières et concordantes de la température terrestre globale. Et ça, il en faudra beaucoup pour convaincre les tenants d’un réchauffement planétaire, mais, encore une fois... pourvu que nous ayons tort !


    • Thucydide 11 janvier 2006 12:58

      Bégaiement curieux que la disparition de ma session au moment de poster le commentaire ci-dessus (la peste soit de l’informatique et des informaticieux smiley.


    • Patrick Martin (---.---.3.83) 11 janvier 2006 15:14

      Alors la je suis choqué mais pas étonné, ce Mr Bréard est tout à fait à coté de la plaque, c’est tout le contraire qui se passe, entend t’on parler pendant les heures de grande écoute des problèmes d’environnement ? Non. Des solutions sont elles apportées par les états pour résoudre ce problème ? Non. La déforestation et la destruction de la biodiversité est elle en train de ralentir ? Non. Alors Mr Bréard sortez de votre bulle antipro environementaliste car sinon vous aurez comme beaucoup de dirigeant en effet des comptes à rendre au générations futures, la mauvaise foi, l’esprit de contradiction négatif ou la politique de l’autruche n’apporte rien de bon aux solutionnements de problèmes aussi graves.

      A titre d’info une ère glaciaire se met en place en plusieurs milliers d’années, le réchaufement se fera en quelques dizaines d’années....vous voyez ce que je veux dire ????


      • Sylvain Reboul (---.---.151.210) 11 janvier 2006 15:53

        On sait sur des expériences en laboratoire prolongées en simulation informatiques qu’un accroissement de CO2 produit mécaniquement un effet de serre ; on ne sait pas si l’accroissement dans les conditions dites « naturelles » mettant en jeu des processus de régulation complexes d’action et de réaction vont à coup sûr valider ces résultats, mais on constate une accélération du réchauffement de l’atmosphère terrestre qu’il est possible (et non certain) d’attribuer à la surproduction industrielle de CO2.

        Cela suffit me semble-il à légitimer des mesures de prévention contre un risque probable selon une croyance non pas certaine (en cela il ne s’agit pas de religion) mais raisonnablement possible. Ce qui n’interdit pas la nécessité d’un débat contradictoire, au contraire.

        Comme vous le savez probablement, il est nécessaire de se préparer au pire pour l’éviter ; c’est une principe de base de toute stratégie libérale efficace. À moins que vous ne pensiez qu’être libre c’est foncer tête baissée dans un mur que votre désir vous pousse à ne pas voir...

        L’illusion naturaliste


        • FDV (---.---.58.1) 11 janvier 2006 18:17

          dites, vous m’emenez avec vous sur votre belle planète ?

          Oui, vous savez celles où aucun désastre écologique n’est anoncée,

          où la biodiversité est riche et préservée où quelques prélèvements ou destruction n’ont aucune conséquence,

          où l’eau coule à flôts, saine.

          Ou votre baguette magique, oh pardon ethique, fait de ces miracles.

          Vous devriez la breveter et la vendre. Aussi surdoué, visionnaire, vous n’aurez aucun problème à vous faire.

          Mnsieur Dieu, n’oubliez pas, dites à vos compais d’éliminer les guerres,

          de remettre la planète telle qu’elle était avant les saccages, les contaminations nucéaires, bactériologiques,

          de régénérer l’Amazonie ou encore la forêt d’Indonésie pratiquement disparue, de refaire repartir le Golf Stream (si si je suis certaine que vous savez ce que c’est), et tout ça juste avant la fin du tic tac fatidique de 15 à 2O ans dont nous disposons. En plus le délai est généreux.

          On a tellement envie d’être gentil avec un Dieu tout puissant comme vous. Vous ne vous apelleriez pas Coué pas Hasard ?


          • Thucydide Thucydide 11 janvier 2006 19:46

            J’ai beau être en désaccord total avec l’auteur de cet article sur le problème du réchauffement climatique, je me vois obligé de prendre sa défense au motif qu’il sollicite avant tout le droit de contestation scientifique sans pression ni intimidation, et que ce droit ne peut lui être refusé, sauf s’il est manifeste qu’il s’agit d’une manipulation par un groupe industriel. Les contre-arguments viendront en leur temps.


          • Gaël (---.---.150.75) 11 janvier 2006 20:56

            Tout d’abord, le réchauffement climatique est maintenant reconnu par l’ensemble de la communauté scientifique internationale compétente ! Les climatologues sont plus à même de parler de climat, que les astrophysiciens ou les géologues. Il est intéressant de noter que M. Genest est géographe.

            Ensuite, en ce qui concerne la prétendue censure. La recherche est internationale ! Et n’en déplaise aux québécois pour qui la langue de Molière est précieuse, les communications se font en Anglais. Publié en français ou en tout autre langue s’est s’assurer un lectorat minuscule dans une revue peu lue et non reconnue. Il est donc étonnant de voir qu’un chercheur aussi renommé n’ai publié qu’en français (googler le, et vous trouverez rapidement CV et liste de publi) ! Dernière chose, toute publication scientifique est soumise à la relecture de ses paires. Ce n’est pas par soucis de censure, mais pour s’assurer (autant que possible) de la qualité des travaux, de leur vraisemblance et justement de leur reproductibilité.

            Avant d’hurler au complot, il serait à mon avis plutôt intéressant de s’arrêter sur la pertinence des résultats de M. Genest. De toute évidence un certain québécois a pris la liberté de disserter sur un sujet qu’il maitrise peu.


            • Lise Tremblay (---.---.85.231) 12 janvier 2006 04:00

              Tout d’abord, ce n’est pas parce que des millions de personnes adhérents a une idée qu’elle est véridique. Dans mon livre a moi ceux qui prétendent détenir la vérité et qui refusent d’écouter les idées contraires a leurs théories ont devrait toujours s’en méfier comme la peste. Ce sont eux les fanatiques dangereux !

              Bien des gens croient encore aujourd’hui que la vitesse de chute des corps est directement proportionnelle à leur masse, comme l’avait affirmé Aristote. On doit à Galilée d’avoir remis en cause bien des connaissances acquises même si cela lui valut l’excommunication par l’autorité papale.

              Ce débat en climatologie tourne autour de deux grandes idées : celle du réchauffement planétaire et de l’autre, celle du refroidissement. Ce dernier sujet était très à la mode, lorsque j’étais une jeune adulte. C’était dans les années 70. Je m’en rappel tres bien les gouvernements appelaient le monde a militer pour dépenser des millions pour sauver la planète au bord du gouffre. La catastrophe était annoncée pour les années 80 avec une grande famine mondiale. J’en avais des maux de ventre, comme étudiante !

              L’idée ici n’est pas d’être anti-environnement, mais de réclamer un vrai débat de fond sur la question ou les acteurs de toutes théories auront la chance de débattre. Oui il y a du sensationnalisme dans les médias et justement il n’y a pas un débat ou les idées peuvent s’affronter.

              Je suis capable de me faire une opinion toute seule et j’aimerais avoir accès a toute l’information. C’est aussi simple a comprendre !


              • Jojo (---.---.158.64) 16 février 2006 16:30

                Mais il y a des lieux de débat.

                http://www.realclimate.org/


              • Gaël (---.---.150.75) 12 janvier 2006 09:03

                Chère Lise,

                Si les médias majoritaires ne se font que peu le reflet des « antis-réchauffement » c’est parce que ces gens sont ultra-minoritaires. Mais ca ne vous interdit pas pour autant l’accès à l’information divulguées par ces antis. L’article ci-dessus cite bon nombre de ces chercheurs, prenez le temps d’aller sur leur site web, et vous y trouverez les informations voulues. Si vous tenez à vous faire votre propre opinion, vous pouvez ! Dire le contraire est proche de la mauvaise fois.

                Ensuite, débat il y a eu. Je rappelle que les rapports de l’IPCC (que l’on peut trouver facilement sur le web, le résumé pour décideurs étant le plus digeste) sont l’oeuvre de l’ensemble d’une communauté scientifique compétente et d’un consensus au sein de cette communauté !

                Enfin tout les chercheurs qui crient gare au loup ne sont pas des Galilé (sans parler de l’époque qui est difficilement comparable).

                Dernier point important ! Il n’y a plus d’anti qui prétendent qu’il n’y a pas de réchauffement ! Même G. Bush l’a récemment admis ! Le débat potentiel est maintenant de savoir si ce réchauffement est le fait de l’homme (ce qui je le redis est pensé par l’ultra majorité des scientifiques travaillant sur le sujet).


                • FDV (---.---.180.19) 12 janvier 2006 10:48

                  flûte alors, la mêre en Afrique dont le bébé vient de mourir par manque d’eau potable, ou encore les habitants de Somalie dont le tristement cèlèbre tsunami de Décembre 2004 a ouvert des fûts de déchets toxiques et radiactifs qui y contaminet l’environnement là bas apprécieront.

                  Vite, des scientifiques qui débattent de la responsabilité de l’homme « évolué » ( excusez du peu) à cet effet. Alors, vaste is the question : ( sinon comment vous aurez du boulot) EST CE QUE C EST LA RESPONSABILITE DE L HOMME SI DES ENFANTS MEURRENT TOUTES LES HUIT SECONDES DU MANQUE D EAU, EST CE QUE C EST LA RESPONSABILITE DE L HOMME SI LE NIVEAU DU FLEUVE AMAZONE A CHUTE DE HUIT METRES ? DEBATTONS.

                  Sortez un peu de vos bouquins et regardez autour de vous. Depuis quand vous n’avez pas aperçu des étoiles dans le ciel ou entendu un oiseau chanté au lever du jour, depuis quand avez vous observé un coucher de soleil ? ou bu l’eau d’un lac où il n’y a pas marqué « défense de boire » !!!!!!!!!!

                  Oups !! pardon, faut que j’aille passer mon dîplome de chercheur la tête farçie d’Aristote, Galilée et Compagnie, MORTS depuis longtemps et ne vivant plus à notre époque, pour pouvoir en parler.

                  Adios les spécialistes.


                  • Gaël (---.---.238.2) 12 janvier 2006 11:58

                    Cher FVD,

                    On parlait ici de réchauffement climatique ! Et le lien avec l’activité humaine n’ai pas aisément démontrable. D’un autre côté, la pollution directe et ses conséquences (une liste d’exemple serait astronomique), elles sont evidemment le fait de l’homme, je crois que personne n’oserai dire le contraire. Quant au débat vous ne cherchez visiblement pas a l’entretenir vu le ton méprisant que vous prenez.. Enfin, si certains s’evertuent a passer nombre d’heures la tete dans les bouquins, libre a eux, je comprends mal ce que vous pouvez leur reproché ! Je ne crois pas que ces gens vous reproche de regarder reveusement les étoiles, et rien ne vous permez d’affirmer qu’il ne le font pas a leur tour.


                  • Jean-Phi Jean-Phi 12 janvier 2006 11:10

                    Bonjour à tous et merci pour vos éclairages.

                    Pour ma part, il faut nous prendre le recul citoyen par rapport à ce débat scientifique. Ce challenge environnemental, comme bien d’autre, est une occasion pour nous tous de faire valoir notre capacité bienveillante. Réchauffement ou pas, nos modes de vie ne nous apportent pas grand chose quant à l’harmonie éthique dont nous avons besoin pour notre épanouïssement personnel. Une solution pour sortir de la résignation ambiante, sera de s’inscrire dans le plaisir de notre bienveillance.

                    Attrapons tous les moments de la journée pour s’approprier cette petite chaleur intérieure que nous avons TOUS dès que nous marquons une attention aussi petite soit-elle. Laissons aux scientifiques, le débat scientifique et profitons des contributions citoyennes pour s’inscrire parmi les « Créatifs Culturels » dont nous faisons tous partie pour faire de nos journées des moments de plaisir à être en harmonie éthique avec nous même.

                    Voilà ma petite contribution.

                    Bonne journée.


                    • Matthieu (---.---.201.106) 12 janvier 2006 11:19

                      La réponse est dans le titre : « Environnement : le débat est déjà impossible »


                      • Nico (---.---.189.3) 12 janvier 2006 11:31

                        tout est dans le titre... et dans les comms : le débat existe, il est explosif, violent, injuste, passionné... en tout cas j’ai relayé cette discussion « at home », qui me semble intéressante.

                        Voir aussi en illustration la cartographie livrée par le monde et reproduite ici > http://blpwebzine.blogs.com/nuesbreves/


                        • Lise Tremblay (---.---.16.78) 12 janvier 2006 13:29

                          Ma chère FPD, il m’arrive de boire régulièrement de l’eau en montagne tres saine, et ce, malgré le beau discours alarmiste de GreenPeace qui prétendait que les pluies acides allaient tout détruire. Je vais sûrement mourir d’un cancer bientôt ! Lorsque j’ouvre ma fenêtre j’attends les oiseaux chanter, même pire je vois de merveilleux couché de soleil. Je suis même capable de voir les étoiles couchées sur la neige avec mes enfants. Sorter de votre bulle un peu et cesser de me casser la tête avec vos scénarios de fin du monde.

                          Dans un débat tout n’est pas rose, mais tout n’est pas noir non plus.

                          A propos de la responsabilité de l’homme, que faite-vous ici a écrire sur cette tribune faite vous missionnaire et aller sauver tout le monde. Dans ce type de débat je préfère de loin discuter avec une personne comme Gael. Pour terminer j’ai vécu pendant six années en Inde travaillant au sein d’un ONG et j’en suis ressortie totalement frustré de mon expérience a cause de gens comme vu qui ont un chromosome en trop !


                          • benoît (---.---.91.111) 12 janvier 2006 22:23

                            Un peu moyen Lise, le coup du chromosome en trop... Cela étant dit, je voudrais apporter au débat un extrait d’un article paru dans les échos qui me parait aller un peu dans le sens de Matthieu Bréard :

                            « Face au consensus bâti solidement par les climatologues, ces voix dissonantes pèsent peu mais elle ne doivent pas être ignorées pour autant - La science a moins à craindre de la contradiction que de la pensée unique. Les bonnes théories survivent à la première, les mauvaises à la seconde - souligne avec justesse l’une d’elle. » QUIRET Matthieu. Le réchauffement actuel fait encore débat. Les Echos, lundi 6 juin 2005, p.13


                            • Lise Tremblay (---.---.60.243) 12 janvier 2006 23:07

                              Non tu as raison Benoit ! Je m’en excuse ! Je me suis emportée ! Merci de me rappeler à l’ordre.


                              • gael (---.---.238.2) 13 janvier 2006 10:03

                                Je suis d’accord avec Benoit, tres jolie citation, je la met de coté (attention tout de même, elle ne justifie pas de potentielle pseudo-théorie sous pretexte que le débat d’idée est necessaire en science, mais c’est une évidence). Cependant, de là a dire que la communauté climatologique ne se remet jamais en cause il y a un pas. A titre d’exemple, un article publié dans Nature hier sur les origines du méthanes ; le Monde en fait écho :

                                http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3228,36-730041@51-690189,0.html


                                • FDV (---.---.181.223) 13 janvier 2006 10:13

                                  C’est la raison pour laquelle je ne vous ai pas répondu.

                                  Dommage, je pense que les richesses se partagent aussi même dans les points de vue divergents.

                                  En plus, vous avez écorché mon Pseudonyme.

                                  LOL


                                  • Philippe (---.---.93.175) 14 janvier 2006 20:50

                                    Ah. et aussi ceci (je cite) :

                                    « Le réchauffement planétaire accélère la formation de nuages au niveau des Tropiques, ce qui diminue les températures diurnes et augmente les nocturnes. »

                                    Donc, les sècheresses devraient diminuer sous les tropiques, grâce au réchauffement. Peut-être n’est-ce pas si mal, après tout...


                                    • Ruut (---.---.68.197) 18 janvier 2006 13:37

                                      Réchauffement, glaciation, l’histoire de notre planète nous a montre que c’est déjà arrive et ce, sans l’activité humaine.

                                      Au mieux nous ne sommes qu’un facteur accélérant.

                                      La question n’est plus que vas il se passer, mais serons nous capable de nous y adapter sans trop de casse et sur ce dernier point, je trouve nos gouvernements bien endormis.

                                      Ce sera donc au pauvre citoyen comme d’habitude de se prémunir seul. Sauf que dans ce cas il va y avoir beaucoup de casse.


                                      • Nicolas Aubert (---.---.104.104) 18 janvier 2006 16:44

                                        M Bréard merci ! Depuis quelques mois j’ai décidé de garder tous les articles concernant le rechauffement climatique. Beaucoup nous interpellent mais si peu s’en lavent les mains, comme le votre. Or, l’idée de ma démarche est que mes petits enfants puissent connaitre le plus précisement possible les raisons qui ont ammenés la planète a devenir si inhospitalière a l’aube du XXIIème siècle. Grace a vos lignes, il comprendront sans doutes quel a été l’état d’esprit de certains vis a vis du futur des générations suivantes. Ils seront que M Bréard s’en lavait les mains comme beaucoup d’autres, très nombreux mais si peu locasses !!


                                        • Heirem (---.---.205.176) 26 janvier 2006 13:20

                                          Cher Nicolas,

                                          Merci à vous de donner raison à Mathieu Bréard et à touts ceux qui prennent la peine de faire entendre leur voix malgré les « autistes » dont vous êtes malheureusement.

                                          Avant de vous énerver vous devriez lire l’article de Mathieu Bréard. Il y parle beaucoup moins d’une thèse que de la possibilité d’en débattre. Rappelez-vous : « Un bon discours n’est rien sans une bonne écoute » et « Je ne suis pas d’accord avec vous mais je me battrais pour que vous puissiez exprimer vos idées ».

                                          Pour ma part je paris que vos petits enfants, et même leurs petits enfants à eux, rigolerons bien si un jour ils tombent sur votre collection d’articles. Comme nous rigolons actuellement de ces scientifiques, il y a une petite centaine d’années, qui déclaraient que le corps humain n’était pas fait pour supporter des vitesses de déplacement supérieures à 50km/h.

                                          Cordialement Heirem


                                        • Aedan Aedan 8 février 2006 23:51

                                          L’article de M. Béart est très intéressant néanmoins en solicitant une telle reconnaissance, il faudrait s’assurer d’un caractère neutre primordial qui si il n’est pas présent, ne donne aucune valeur à des recherchent quels qu’elles soient.

                                          En parlant d’une sorte de « mode mondiale » avec l’alarmisme des défenseurs de l’environnement, il faudrait souligner que cette alarmisme nuit à beaucoup d’activités lucratives et ne peut donc être souhaitable et relié par les gouvernements. Les gouvernements sont contraints non par un effet de mode mais par des contraintes physiques réels à prendre en compte les risques environnementaux, cela n’est qu’une nécessité de survie.

                                          N’étant moi même pas scientifique, je doute que les climatologues sur le plan mondiale aient globalement tort, car ce sujet nous concerne tous.


                                          • fabrice duplaquet (---.---.89.30) 9 février 2006 16:50

                                            Je ne vois pas ce despotisme pro-environnemental dans les articles parus dans « nature », « science » ou d’autres revues internationales. Que l’organisation Greenpeace en bon lobbying joue sont rôle de défenseur d’une cause pour laquelle elle est mandatée par les donateurs n’a rien d’anti-éthique. Ils ne s’en cachent pas, par contre, à l’instar de l’industrie tabagique, les thuriféraires de l’industrie jouent un rôle bien plus obscur : financement de fondations soi-disant scientifiques qui détournent les données au profit des industries polluantes, infiltration des milieux de recherche afin de contrôler les jeunes chercheurs en manque de financement, la publicité mensongère comme les grands producteurs énergétiques qui se drapent dans un écologisme de bon alois, lobby puissant qui arrivent à atténuer les règlements, tel « REACH », voté par les députés au détriment de notre santé.

                                            Mais il est, en ce début 2006, à la mode de chasser l’écologiste sectaire comme le fait ce grand écrivain américain dans son dernier livre : Michael Crichton, « etat d’urgence »


                                            • fabrice duplaquet (---.---.89.30) 9 février 2006 17:00

                                            • J-M Hauth jeandb 18 février 2006 18:34

                                              On parle trop de l’effet de serre qui soit disant est mauvais pour le climat.

                                              En fait on l’utilise pour cacher les effets de la modification direct du cycle de l’eau par les activités humaines. Les marchands d’eau et d’énergies n’ont pas intérêt à ce que l’eau soit abondante et propre sur la planète.

                                              Mettre le sujet sur la table est impossible et encore moins la solution pour répondre au problème.

                                              Gestion globale de l’eau http://perso.wanadoo.fr/biefs.dupilat/


                                              • pierre (---.---.84.184) 21 février 2006 17:03

                                                Bonjour, Il convient pour être clair de bien séparer 2 faits et hypothèse.

                                                Le réchauffement climatique est UN FAIT observable vérifié par un grand ensemble de mesures et valeurs sur terre (stations météorologique terrestres et marines, recul des glaciers, variations des saisons, cultures se déplaçant vers le nord (dans l’hémisphère nord) importances des cernes des arbres etc. etc.

                                                Mesures satellites fiables depuis une vingtaine d’années et en cohérence avec les mesures réalisées.

                                                La dessus il n’y a pas débat scientifique puisque c’est un FAIT démontré de façon indubitable.

                                                L’hypothèse qui prête encore à débats est : ce réchauffement est-il dû à des causes anthropiques (homme) en particulier l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre (eau, CO2, méthane, protoxyde d’azote, ozone, perfluorocarbures (et non perfluorocarbones comme le mentionne les journalistes non chimistes) hexafluorure de soufre etc. ?

                                                L’effet de serre existe et a une influence bénéfique pour la vie. Cet effet est dû pour l’essentiel à la vapeur d’eau qui permet de maintenir la température MOYENNE à environ + 16°C (au lieu de -15°C avec des fluctuations de -100°C à +70°C !).

                                                Les gaz à effet de serre réchauffent la température de l’atmosphère. Là il n’y a pas débat et tous les scientifiques sont d’accord sur ce FAIT.

                                                Le surcout d’effet de serre depuis environ 150 ans est dû aux augmentations des rejets d’autres gaz, en particulier le CO2 (pour un effet de 60 %) et le CH4 (pour un effet d’environ 20 %).

                                                Le débat porte sur le fait que ce phénomène est ou n’est pas la cause principale voire unique de l’augmentation des températures ?

                                                C’est un vrai débat car les évolutions climatiques sont des phénomènes complexes où interviennent, en autres choses :
                                                - les paramètres astrologique,
                                                - la puissance des émissions solaires,
                                                - le flux de chaleur interne de la terre, les nuages hauts et les nuages bas,
                                                - la pollution particulaire (poussières)> diminution des températures,
                                                - l’activité volcanique,
                                                - la teneur de l’atmosphère en vapeur d’eau,
                                                - l’albédo des sols (forêts, cultures, glaciers etc.
                                                - la chimie complexe dans l’atmosphère,
                                                - la « durée de vie » des constituants de l’atmosphère,
                                                - l’influence des forêts etc...

                                                Globalement la plupart des scientifiques (dont moi même) admettent comme PLAUSIBLE mais non DEMONTRE que l’augmentation des gaz à effet de serre est un paramètre important entraînant la modification des climats.

                                                Cependant cette hypothèse devra être étayée par des mesures complémentaires expérimentales et des simulations informatiques.

                                                Par contre il n’ya a aucune censure dans ce domaine d’études scientifiques.

                                                Bien cordialement.


                                                • Jojo (---.---.169.49) 23 février 2006 23:03

                                                  « Par contre il n’ya a aucune censure dans ce domaine d’études scientifiques. »

                                                  Sauf par l’administration Américaine.

                                                  http://www.sciencemag.org/cgi/content/summary/311/5763/917


                                                • NAT (---.---.232.77) 23 février 2006 22:22

                                                  Cela fait un moment que je lis des articles sur le réchauffement climatique et il est vrai que ceux le contestatant ne sont pas légion. Mais ce qui me surprend le plus, c’est l’utlisation des données chiffrées.Autant, il me parait évident que les données actuelles grace aux moyens techniques qui existent sont certainement fiables, autant je m’interroge quant à la fiabilité des chiffres datant de 140 ou 150 ans. Pourtant nous basons bien nos analyses sur ces éléments ? Je vais peut être passer pour une inculte mais comment reussissons nous à mesurer à une élévation de 0,6mm de la hauteur des oécans et quels sont les chiffres de référence.Qui peut dire que ces variations n’ont pas toujours existées ? Je n’ai pas assez de connaissances et j’apprécie enfin de lire des articles invitant à un échange. Nat


                                                  • Odysseus (---.---.98.38) 3 juillet 2006 08:33

                                                    Bonjour, Il y a des méthodes de mesures, (études des sédiments, etc.). Quant au 0,6 mm, on sait, mais personne ne le dit que le niveau de la mer a monté de 153 m depuis la dernière glaciation. Dont 50 m en quelques siècles il y a 11000 ans ! C’était sans doute la production de CO² de nos ancêtres de l’époque qui en était responsable. On aura forcément une glaciation dans quelques temps, c’est un phénomène astronomique, mais quand ? Salutations


                                                  • zebulon (---.---.106.50) 30 mai 2006 12:15

                                                    Pierre, tu oublies l’élevage : les vaches rejettent aussi du CO2 et contribuent au réchauffement ! (en passant, les poules, les dindes, elles, si elles pensaient, diraient qu’on est des fachos). Bon, on est trop nombreux sur terre, ça c’est clair. à moins de devenir pauvres... la richesse est peut-être dans la lenteur et le repos... Faut peut-être pas tomber dans la parano, ni d’un côté ni de l’autre.


                                                    • zebulon (---.---.106.50) 30 mai 2006 12:24

                                                      Je blague : le méthane des animaux d’élevage c’est 2,5% des gaz à effet de serre... Non, sur le sujet, ça me fait penser aux négationnistes. Laissons les scientifiques faire leurs recherches avec des moyens, en toute indépendance. Et vive les associations pour la nature non gouvernementales. En passant, je préfère « Pollution de la planète » ou Nature à « Environnement », parce que la terre n’est pas qu’un « environnement ». Bien sûr, pas question de se laisser piéger par un discours apocalyptique mais l’écologisme n’est pas buté, le débat est ouvert si tant est que les propos soient soutenables.


                                                    • Audrey (---.---.155.200) 29 mars 2007 15:51

                                                      Ouff, par chance que de nos jours les gens commencent à réaliser le problème qui nous fait face et ne sont pas tous aussi bornés, sauf votre respect.

                                                      L’avenir de ma génération et celle de mes futurs enfants dépend des gestes irresponsables posés par mes prédécesseurs. Il faut selon moi être ’’stupide’’ pour croire que tout est inventé de toutes pièces.

                                                      Cessez de croire que nous vivons dans un monde parfait...

                                                      WE’VE GOT ONE PLANET, ONE CHANCE !


                                                      • F Bernard (---.---.74.189) 15 avril 2007 15:46

                                                        Il n’y a aucun doute qu’un scientific publiant un article qui debat l’effet de serre et sa connection avec le rechaufement de la terre serait crucifié par les Medias. Le rechaufement qui existe est directement relié au soleil ou taches solaire. La montée des temperatures venant du soleil principalement produit une montée du Co2 et non le contraire. Les Volcans, Forêts et Oceans sont les fournisseurs de co2 principaux sur notre Terre. Il y a eu des periodes chaudes et froides dans notre recente histoire. Qui etaient donc responsable pour ces changements ? surement pas les Indiens d’Ameriques ! Mr Breard a raison de contester et de debatre ce sujet et de denoncer la caracterisation du scientific qui n’ait pas d’accord avec les conclusions de l’institue Pasteur. La mer ne montera pas a Paris et les temperature redecendront comme le trou de l’hozone se referme. Notre production de Co2 via pollution est population est ridicule par rapport a la montée des temperatures. Cela dit il faut pendre soin de notre planete et trouver les moyens necessaires pour ne pas poluer. Je suis d’accord ! mais appeller a l’arret du developement est stupide et surtout egoiste enver les pays pauvres. Vos petits enfants rigoleront de vos conclusions.

                                                        http://video.google.com/videosearch?q=the+global+warming+swindle&so=0

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