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Accueil du site > Actualités > Politique > Peillon, PS, pas d’opposition, pas de contribution au débat (...)

Peillon, PS, pas d’opposition, pas de contribution au débat démocratique !

Comme vous le savez déjà tous, jeudi 14 janvier 2010, Vincent Peillon a fait faux-bond de façon spectaculaire à Arlette Chabot lors de son émission A vous de juger sur France2 consacrée à Eric Besson et à son débat sur l’identité nationale.

Je ne referai pas le débat, Veillon se félicite de ce coup d’éclat qu’il a prémédité et soumis pour accord à Martine Aubry afin de mettre en échec la télévision publique qui s’abaisse, selon lui, à se faire l’organe de propagande de la politique xénophobe du gouvernement.

LE JEU POLITIQUE NE CONSISTE PAS A SE RETRANCHER AU CHAUD AVEC CEUX QUI PENSENT COMME SOI !!!

C’est le sens et le courage politiques qui manquent décidément à ce parti où ses représentants s’autocongratulent de leur médiatisation navrante et sans impact bénéfique pour les citoyens, qui, en 2007, avaient donné leurs voix à ce parti par l’intermédiaire de la candidate Royale.

Depuis 2007, ce ne sont pas la posture combattive et les idées du PS qui ont à quelque moment que ce soit infléchi la politique du gouvernement. Depuis le début, Sarko le sait … il a su d’ailleurs en débaucher un certain nombre pour qu’ils viennent bosser chez lui tellement rien ne sort plus de ce parti qui soit un tant soit peu intéressant, et surtout fortement porté, c’est-à-dire avec réelle conviction.

Vincent Peillon, par son choix très discutable de « planter » l’émission a justement produit ce qu’il disait déplorer :

  • la politique spectacle : il devient lui-même l’événement de la soirée et des prochains jours, au détriment du débat lui-même.

  • L’absence de tout débat démocratique : quelle mauvaise foi ! Un débat a toujours un sujet, celui là avait pour thème le débat sur l’identité nationale. Que Peillon ne l’aime pas, c’est son droit, n’empêche qu’il a été lancé en place publique et que le rôle d’un politique est de participer aux débats publics et/ou d’en combattre les idées. Une défection n’est ni une participation, ni un combat.

Le débat fit apparemment peu d’audience. On dit les Français peu intéressés par ce débat. Cependant, il n’est pas venu à l’esprit de M. Peillon ni de Mme Aubry que certains téléspectateurs, qui sont aussi des citoyens, avaient décidé de regarder ce débat justement parce que la gauche, par la voix du PS, allait donner son avis et détenait là une occasion de contrer les arguments de M. Besson et les énormités de Mme Le Pen. NON. Le Parti Socialiste a abandonné une fois de plus ses électeurs. Pas moins que la droite, le PS extorque les voix de ses électeurs. Il va les chercher quand il en a besoin, puis il les oublie !!!

A moins que M. Peillon n’ait pas eu d’arguments valables à opposer à M. Besson ? C’est bien beau de s’auto-proclamer républicain et anti-raciste, M. Besson en fait autant, qu’est-ce qui vous sépare donc ? De l’aveu même de M. Peillon, il a souhaité mettre la télévision devant le fait accompli afin que d’autres personnalités du PS ne soient pas contactées pour participer à ce débat. C’est faire bien peu de cas des éventuelles idées de ses partenaires et respecter bien peu leur libre-arbitre. Nous sommes malheureusement habitués aux manières anti-démocratiques dont use ce parti en son sein !!!

Et, pour l’ensemble des citoyens qui s’opposent à la politique d’immigration de M. Besson, ce fut une occasion ratée de venir réaffirmer que ce qui est inacceptable dans cette politique, c’est cette « politique d’endiguement  » qui rend la demande d’asile par des immigrés clandestins impossible, puisque entrés illégalement sur le territoire, ils n’ont aucun droit, ni de libre-circulation, ni de travailler (et pourtant on trouve des employeurs qui emploient ces gens, qui pour certains d’entre eux paient même des impôts !), mais seulement d’être détenus dans des camps de rétention jusqu’à 18 mois où aucune ONG ne peut entrer, jusqu’à la reconduction y compris dans des pays en guerre comme l’Afghanistan.

Une fois de plus, ce n’est pas grâce au PS que l’on aura fait avancer le débat démocratique et permis de dénoncer la politique extrémiste du gouvernement. Bien au contraire, on lui aura laissé le champ libre et le monopole de la vérité. Encore bravo, M. Peillon !

Lien utile :

http://www.cimade.org/poles/defense-des-droits/rubriques/2-droit-d-asile-


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21 réactions à cet article    


  • Lucrezia 18 janvier 2010 11:29

    Après la Politique de l’Autruche du PS, voici mintenant la Politique de la chaise vide et de la lâcheté !


    • Massaliote 18 janvier 2010 11:55

      PEILLON ne sait plus quoi faire pour exister. Avec cet arriviste le PS a touché beau.


      • Pnyx - Daniel 18 janvier 2010 13:32


        A l’heure où nous sortons de près de 3 mois d’un véritable délire sur le thème du « Débat » - pour illustrer concrètement l’inflation médiatique que nous venons vivre autour de ce mot, voici une petite comparaison chiffrée :

        - pour les 83 jours qui nous séparent de la date de lancement du « Débat sur l’Identité Nationale » (du 28-10-2009 à aujourd’hui), une requête dans Google sur le mot « Débat », fait apparaître un résultat de 40 900 000 pages en français.

        - avec la même requête, pour une durée équivalente précédant l’annonce de ce Débat (83 jours, soit du 06-08 au 27-10-2009), combien de pages de résultat obtenait-on ?

        - eh bien, seulement 1 990 000 pages ! Soit + de 20 FOIS MOINS !!! -,

        donc, à l’heure où nous en sortons (finalement ?), j’ai trouvé sur Pnyx une question-sondage qui me semble très pertinente, interrogeant sur l’utilité de ces initiatives publiques de Débats, Etats Généraux et Forums.

        La participation et la consultation des citoyens semblent devenir un véritable mode de gouvernance, mais ces débats contribuent-t’ils réellement à la décision politique ? La structure même des débats - modalités d’intervention, grilles thématiques « fermées », etc - permet-t’elle la contradiction ou guide-t’elle inéluctablement à des synthèses pré-établies ?

        Cette démocratie participative n’a-t’elle pour objectif que la validation, le faire valoir et la médiatisation de décisions politiques qui sont prises au préalable ?

        La multiplication des débats et leur enchaînement, signes apparents d’une louable dynamique d’ouverture et d’écoute des décideurs politiques, ne noient-ils pas en fait le citoyen dans un zapping superficiel ?

        Au bout du compte, dans ces débats, états généraux et forums publics, notre avis compte-il ?

        Pour participer et répondre à cette question sur Pnyx.com

        Elle est illustrée par un véritable catalogue à la Prévert d’une centaine de consultations nationales sur ces dernières années. Très instructif


        • Lapa Lapa 18 janvier 2010 14:34

          je pense que M.Peillon aurait dû y aller , et plutôt que de lâcher un communiqué tonitruant sans possibilité de contradiction, aurait dû aller foutre le « bins » dans cette émission et faire les mêmes déclarations. Quitte à clasher sur le plateau et se barrer en cours d’émission après avoir dénoncé les manipulations, la soupe ou le reste.

          Le problématique de cette chaise vite c’est que ça laisse le FN comme seul adversaire et contestataire de la politique de Sarkozy ; ce que s’est empressé de reprendre LePen.

          Avec un Besson ancien du PS, promoteur maintenant de l’UMP, qui avait un discours tournant dans tous les sens (entre « fermeté » et « progressisme ») et sortant des énormités, il est clair que l’électeur qui se sera infligé cette soirée d’auto promoition ne ressortira pas avec la certitude qu’il existe une opposition dans ce pays.

          tant pis.


          • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 18 janvier 2010 15:16

            Le problème que soulève le comportement de Vincent Peillon est celui de la fausse promesse délibérée d qu’il a faite laquelle contrevient à une règle de base de la démocratie que l’on prétend défendre : faire ce que l’on dit et dire ce que l’on veut faire.

            On ne s’engage pas selon un contrat dont les termes étaient clairs et acceptés pour le résilier sans préavis.

            V.P a confirmé la version de A2 en affirmant qu’il voulait- faire un coup médiatique ! Comme quoi il a soulevé une pierre pour se la laisser retomber sur les pieds. Mais il y a plus grave : il disqualifie du même coup sa parole et précisément celle du parti qu’il représente.

            Le mensonge a donc été avoué par VP : celui-ci avait confirmé juste avant l’émission à Arlette Chabot qu’il viendrait tout en sachant qu’il ne viendrait pas ; il n’a donc pas fait volte-face, mais il a menti sciemment à celle-ci ; il a même prévenu Martine Aubry qu’il ferait ce mensonge pour dénoncer les conditions de l’émission ; celle-ci a avalisé ce mensonge.

            En arriver à ce genre de comportement, quel que soit son but, et cela sur la télé publique, est une faute politique qui ne peut que décrédibiliser ce but, dans la mesure où sa parole et son engagement , de ce fait, ne valent publiquement plus rien ! Du reste il commence à en payer le prix fort ! Tant pis pour lui, mais aussi tant pis pour la gauche et le PS (M.A) et cela est impardonnable pour un démocrate, membre du PS, comme moi.

            Tous les coups, à gauche, ne sont pas permis....

            Laissons à la droite (Besson) le monopole du mensonge en politique. Quand on est de gauche, on ne combat pas en s’abstenant de venir ou en faisant de fausses promesses à une animatrice de la télé publique, quoiqu’on pense de sa manière : on le lui dit en face publiquement ou on renonce à s’engager vis-à-vis d’elle.
            1) C’est un coup fourré dont on ne peut maitriser l’effet boomerang.
            2) C’est une faute gravissime vis-à-vis de l’éthique politique.

            Vincent Peillon devrait relire la version kantienne du paradoxe du menteur !


            • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 18 janvier 2010 15:20

              L’article est excellent !


            • grainedananar grainedananar 18 janvier 2010 19:22

              Merci. Je partage votre analyse sur l’idée de la « parole donnée », puis reprise donc trahie. Or, c’est justement le fondement de la démocratie et du « contrat social ». Et si on dénonce les trahisons indignes de certaines personnes, on n’est mal inspiré de les utiliser soi-même. Et on s’étonne que les citoyens n’aient aucune confiance en leurs représentants politiques !


            • grainedananar grainedananar 18 janvier 2010 22:44

              Et que ça nourrisse le fond de commerce du FN... tous des pourris !


            • Sylvain Reboul Sylvain Reboul 18 janvier 2010 17:38

              Vous êtes mal informé, elle était invitée comme tous les membres du courant du PS, EAG, dont elle est la fondatrice ; je le sais mieux que personne sur ce fil : j’en suis.

              Du reste VP a échoué dans sa tentative de l’empêcher d’être là et il a ensuite échoué à faire voter les militants contre elle ! La majorité des dirigeants de ce courant a refusé ce vote et la majorité des adhérents du courant a déclaré ne plus reconnaitre VP comme dirigeant.

              C’est pourquoi la réunion suivante organisée par un obscur mouvement dit de rassemblement n’a plus été ouverte aux militants dits de base (pas plus de 200 personnes). Sans militants on se sent mieux...pour magouiller tranquille.

              Bravo la démocratie !


            • TITI 18 janvier 2010 15:48

              L’attitude du ps est irresposable.
              C’est de la politique de boutiquier indigne de notre pays.

              Je pense que le ps n’a pas grand chose à dire sur la question.
              Identité
              immigration
              intégration...

              mais ce petit jeu de se défosser au dernier moment comme de se cacher dans les couloirs de l’assemblée (hadopi)...frise le ridicule.

              Tout cela sent l’amateurisme...en plus des divisions, des guéguerres de petits chefs...
              la majorité à bien raison...il n’y a pas grand chose en face...ce qui est inquiétant, parce qu’il n’y a pas grand chose non plus au pouvoir..


              • Peachy Carnehan Peachy Carnehan 18 janvier 2010 17:21

                En démocratie on ne débat pas contre des populations.

                J’espère qu’aucun meurtre raciste ne sera commis à la suite de ces débats indignes.


                • TITI 18 janvier 2010 19:03

                  pas contre des populations mais contre une forme idéologique contraire aux valeurs de la république


                • logan 18 janvier 2010 18:42

                  Article complètement dans le faux.

                  Loin de moi l’idée de défendre Peillon qui n’est pas un homme politique que j’apprécie vraiment bien au contraire, ni de cautionner sa façon de faire qui est évidemment criticable, mais je ne peux que lui pardonner quand il en fait une tentative réussie de lancer un tout autre débat, celui de la liberté d’expression et de la main mise de l’elysee sur les médias de masse comme maintenant France 2.

                  C’est vrai chacun a le droit de lancer le débat qu’il veut, de discuter de ce qu’il veut, d’exprimer ce qu’il veut, c’est la liberté d’expression en effet.
                  Seulement s’arrêter à cela en ce qui concerne la soirée de France 2 est une grave erreur, le problème dépasse évidemment cette simple considération.

                  Les chaines de télévision sont ce qu’on appelle un média de masse. Les médias de masse il n’en existe pas une infinité.
                  Et le champ d’expression dans chaque média de masse est lui même limité.
                  A la radio et à la télévision, c’est le temps d’antenne qui crée cette limite.
                  Dans les journaux papiers, c’est la place qui crée cette limite.
                  Parce que le champ d’expression dans les médias de masse est limité, contrôler l’expression dans ces médias de masse devient un pouvoir, pouvoir qu’on appelle généralement le pouvoir médiatique.
                  Il est évident que si une personne s’exprimme à France 2 en prime time, elle sera entendue par des millions de personnes, tandis que si une personne s’exprime dans une radio locale elle ne sera entendue que par seulement quelques disaines de personnes, l’impact est évidemment différent.
                  Voilà pourquoi ce pouvoir doit être réglementé, c’est normalement le rôle d’un organisme comme le CSA qui doit s’assurer que toutes les expressions possèdent un temps d’expression équitable et qu’aucune expression n’est lésée.
                  En pratique, même si le CSA tente tant bien que mal de remplir ce rôle, on est très loin de cet idéal, si bien que certaines personnes, certains courants d’idées bénéficient généralement d’un temps d’expression abusivement volumineux, tandis que d’autres personnes, d’autres idées ne possèdent pas dutout ou très peu de temps d’expression dans ces médias de masse.

                  Et ceci est le résultat direct du fait qu’une petite oligarchie de journalistes ou de responsables des chaines de télévision contrôle totalement l’accès à ces chaines de télévision.

                  Si Alain Duhamel, Jean Michel Apathie, réagissent avec autant de violence au fait que Vincent Peillon attaque Arlette Chabot, ce n’est pas par amitié pour Arlette Chabot, ni par corporatisme vu que des tas d’autres journalistes n’en ont strictement rien à faire du sort d’arlette chabot, ils réagissent comme cela parce que Vincent Peillon s’attaque à l’une de ceux qui justement contrôlent ce pouvoir médiatique. Quand Vincent Peillon s’attaque à Arlette Chabot, ce n’est pas juste à une journaliste ou à une responsable d’une chaine de télévision qu’il s’attaque, c’est à toute l’oligarchie qui contrôle ce pouvoir médiatique qu’il s’attaque, c’est leur petit pouvoir qu’ils se partagent tous entre eux tacitement et qu’ils gardent jalousement qu’il menace.

                  Les choses ainsi posées il faut revenir sur l’emission en elle même.
                  Ce que dénonce Vincent Peillon, à juste titre, et bien tard je trouve ( d’autres le dénoncent depuis des semaines ) c’est la collusion qui existe entre Arlette Chabot et Nicolas Sarkozy.

                  Il y quelque mois, la gauche dénonçait la réforme sur l’audio visuelle votée par le gouvernement qui octroyait à Nicolas Sarkozy un nouveau droit, celui de nommer directement les dirigeants des services publics audiovisuels. A ce moment là nous défendions la nécessité de garder une indépendance stricte entre les médias et le pouvoir exécutif, nous dénoncions le risque que ces médias soient utilisés à des fins de propagande, le risque que la liberté d’expression soit baffouée, que l’équité d’expression ne soit pas respectée et justement ce que Vincent Peillon met en évidence ici c’est exactement ce que nous craignions et ce que nous dénoncions.

                  Tout le monde le sait, le débat sur l’identité nationale est la volonté de Nicolas Sarkozy, tout le monde a entendu les critiques formulées contre ce débat, il a été dénoncé la volonté de Nicolas Sarkozy de vouloir remettre sur le tapis les thèmes de l’immigration et de l’insécurité en vue des prochaines élections régionales, bref à des fins électoralistes. L’opposition dans son ensemble ne voulait pas de ce débat.
                  Et d’ailleurs les français ont confirmé que ce n’était pas dutout leur préocupation du moment.
                  En mettant en prime time sur la chaine du service public une émission mettant en scène Eric Besson et Marine Lepen, Arlette Chabot sert clairement la soupe à Nicolas Sarkozy au mépris de toute l’opposition, à un tel mépris que pour elle l’opposition se résume à Vincent Peillon, qui n’est pourtant ni le porte parole de l’opposition, ni le porte parole de la gauche, ni même le porte parole du PS, drôle de conception de l’opposition n’est ce pas ?
                  Vincent Peillon a raison de dénoncer qu’il allait servir uniquement de caution d’opposition. Le véritable but de l’émission était clairement le duel Lepen/Besson, c’est à dire le duel extreme droite / droite extreme, vive le pluralisme.
                  Il n’est donc pas difficile de faire le lien entre le nouveau pouvoir du président et le choix de France Télévision en matière de débat télévisé et d’invité.
                  Cette main mise du président s’aggrave encore plus quand on s’apperçoit que la prochaine grande émission politique mettra en scène Nicolas Sarkozy lui même, pour 3 heures de « pédagogie » auprès des français, interviewé par 2 journalistes totalement complaisants à son égard, Laurence Ferrari et Jean Pierre Pernault, sur une chaine de télévision TF1 qui a déjà largement prouvé pour qui elle roulait.

                  Alors non, il ne faut vraiment pas s’arrêter aux considérations simplistes de l’auteur de cet article. Il faut au contraire comprendre qu’ici Vincent Peillon soulève le vrai débat. Il n’y a pas de démocratie sans liberté d’expression et sans équité en matière d’expression dans les médias de masse, il n’y a pas de démocratie si ces médias de masse servent d’outil de propagande pour le gouvernement, il n’y a pas de démocratie si les médias ne sont pas indépendants du gouvernement. Et ce qu’à fait Vincent Peillon est justement l’occasion de soulever toutes ces questions, parce que c’est sans doute 1000000000 fois plus important que cette connerie de débat sur l’identité nationale.
                  A quand une émission sur l’oligarchie médiatique corrompue et aservie au pouvoir présidentiel à 20 h 30 ? Bien sur jamais ...


                  • grainedananar grainedananar 18 janvier 2010 19:14

                    Le simple d’esprit d’auteur se permet de partager l’analyse que tu fais sur la collusion pouvoir/média de masse.
                    Que Peillon ait voulu la dénoncer par l’absence scénarisée, vu l’ampleur et la complexité de ce débat, je doute réellement que les télespectateurs-électeurs-citoyens qui attendaient son point de vue sur le débat sur l’identité nationale et la politique d’’immigration du gouvernement, aient spontanément compris la stratégie, mais bon, je parle des simples d’esprits comme moi.
                    Alors que s’il était venu dire que la politique de Besson pue pour les raisons que je synthétise au bas de l’article, ça j’aurais compris. Mais bête comme je suis, moi j’ai compris qu’il avait rien à dire sur la question et, comme tu le dis si bien, « l’opposition dans son ensemble ne voulait pas de ce débat »..
                    Et c’est bien ce que je lui reproche ! Le débat, le sujet, qu’on le veuille ou pas, il existe, alors s’il est indigne, on le combat, on le fuit pas en expliquant que le vrai débat est ailleurs.


                  • logan 18 janvier 2010 19:52

                    A chacun de se faire son propre avis sur la meilleure manière d’ouvrir un débat dans un monde médiatique complètement verrouillé par une oligarchie corrompue, comme j’ai dit sa façon de faire est criticable je le conçois, toujours est-il qu’il a réussit à lancer le débat, alors perso je m’en moque de tout le reste de ses motivations profondes ou même de Peillon lui-même, ce qui m’importe c’est qu’il nous donne l’occasion d’alimenter ce débat.

                    Quand au débat sur l’identité nationale, en effet il a le droit d’exister, seulement comme je l’explique, cette émission était sur le service publique, et ce n’est pas le rôle du service publique que de servir d’outil de propagande à Nicolas Sarkozy, si l’opposition qui représente quand même plus de 60% des gens dans ce pays ne veut pas de ce débat et que ce débat n’est pas la préocupation des français alors le service public n’a pas à faire une émission dédiée à ce débat c’est clair à comprendre non ?

                    Il y a des sujets plus importants à trancher comme celui de la crise et de l’emploi, on va vers les 10% de chomage, les entreprises ferment et délocalisent, tandis que les les banques continuent de s’empifrer alors qu’elles se préparent en même temps à un deuxième effondrement, il y a aussi des élections régionales qui approchent et toutes les formations politiques ont des choses à dire, elles doivent avoir le droit de s’exprimer, l’opposition ne se résume pas à Vincent Peillon et la politique ne se résume pas au FN et à l’UMP.
                    Et c’est de ça dont la majorité des français veulent discuter, le service public doit être au service de l’intérêt général et non au service d’intérêts particuliers, certainement pas un outil de propagande de Sarkozy.

                    Comprends-tu ?

                    L’identité nationale a déjà largement été débattue, il y a déjà eu plein d’emissions, faut quand même un peu ouvrir les yeux sur la manipulation à l’oeuvre ...


                  • logan 18 janvier 2010 19:55

                    Chaque nouvelle emission sur le thème de l’identité nationale ce sera une emission en moins où on aurait pu parler des vrais sujets.


                  • logan 18 janvier 2010 23:39

                    C’est dingue le nombre de FNeux sur Agoravox. Je crois que malheureusement il n’y a pas que le FN qui soit touché par l’accaparement antidémocratique des médias de masse par une minorité de journalistes / directeurs de chaines, et je dirais même que le FN, à l’image de cette émission où Chabot offre une belle tribune à Marine Lepen, n’est certainement pas le pire à plaindre à ce niveau.


                  • xray 18 janvier 2010 21:12


                    POLITIQUE 

                    Lorsque vous cesserez de croire que ce sont les élus qui ont le pouvoir, on pourra peut-être avancer. 
                    La politique n’est que de la diversion.  Le pouvoir est ailleurs.

                    Vos chers élus se moquent de vous. Ils ont bien raison. 
                    Ils ne sont que des marionnettes d’un grand guignol. 
                    Le pouvoir est dans les mains de ceux qui contrôlent le capital de la Dette publique. (Pour la France, cinq fois le budget net de l’État.) 

                    Le « capital de la Dette publique » gagne à pourrir la vie du plus grand nombre. C’est de cette façon qu’il s’est construit. (Misères et maladies) 

                    Le capital de la Dette publique est entre les mains de ceux qui bénéficient de la loi 1905. La loi 1905 défiscalise les immenses revenus des « curés ». 

                    Le Grand Guignol politique 
                    http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/ 

                    Le bourbier européen 
                    http://n-importelequelqu-onenfinisse.hautetfort.com/archive/2009/05/09/le-bourbier-europeen.html 



                    • moebius 18 janvier 2010 21:21

                      Monsieur le docteur en philosophie politique, que voila ti pas un texte si éminemment philosophique que méme le philosophe ségoliniste Reboul en prend la défense au nom du respect des saintes valeurs de la démocratie... je pense moi qu’il est trés sain de rejeter certain débat démocratiques quand la démocratie est là pour cautionner la connerie d’un débat stupide sur l’idendité.
                      Monsieur Reboul vous devriez avoir le courage de nous dire au dela de vos convictions politique, car j’en suis sur vous ne l’ignorez pas, qu’un débat sur l’idendité ne peut avoir philosophiquement parlant aucun sens. On ne peut tout simplement pas définir une idendité de l’intérieur. L’idendité de l’intérieur comme disait Arendt c’est rien ? Ce débat qui nie tout simplement la dimension de l’autre n’avait droit qu’a cette chaise vide...


                      • moebius 18 janvier 2010 21:21

                        ...................................................................... ...................................................................... ...................................................................... ................................................. ;; ;;


                        • Png persona-nongrata 19 janvier 2010 00:31


                          Vous faites quoi de la liberté de ne pas débattre sur un sujet xénophobe imposé en période de crise afin de masquer les vrais problémes ???????????????

                          Et quoi encore Chabot est la grande prétresse de la religion cathodique et Peillon n’est pas venu à la messe c’est ça ? Voici maintenant la brigade du vice et de la vertue qui vient nous expliquer en nous noyant dans des discours gauche-droite qui n’ont plus aucun sens et d’ailleurs qui n’en ont jamais eu... 

                          Et si les français veulent débattre réelement de ce qui les préocupe qui va les entendre ?


                          Nous débattons suffisament sur la toile pour avoir tous les indicateurs concernant la pensée des francais , me concernant je n’ai plus de télé , je n’écoute plus la radio et je n’achéte pas de journaux et je chie sur le service « poubellique » et sur tous ces journaleux de merde et les médias mainstream en général .

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