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Municipales : Manifestations aux abords des écoles pour dénoncer la pollution de l’air

Nous continuons notre série d'articles sur l'environnement dans le cadre des élections municipales des 15 et 22 mars 2020. Après nos articles sur la pollution lumineuse en France qui déstabilise la biodiversité et sur le lancement des prototypes de puits de carbone notamment en milieu industriel, nous revenons sur des manifestations organisées fin janvier par des associations écologistes qui dénoncent la forte pollution de l'air aux abords des écoles dans les métropoles.

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Des manifestations organisées par des militants écologistes se sont tenues fin janvier dans plusieurs métropoles pour dénoncer la pollution de l'air notamment après la parution en décembre 2019 du classement de Greenpeace des 12 plus grandes villes françaises et leurs actions pour lutter contre la pollution. A Paris le 21 janvier, à Perpignan le 27 janvier, les militants entendent peser dans le cadre des élections municipales et pousser les candidats investis à s'engager de manière concrète sur la question environnementale en milieu urbain.

Mené par le collectif "La rue est à nous", une action autour de plusieurs écoles situées en zone polluée dans une dizaine de villes a eu lieu en France à l’initiative d’Alternatiba et de Réseau Action Climat. « Alors que les transports représentent la première source d’émission de gaz à effet de serre en France [31% ndlr], et creusent les inégalités sociales en étant le second poste de dépense des ménages, les candidats aux élections municipales peuvent et doivent prendre des engagements concrets pour réduire la place des véhicules les plus polluants et développer les mobilités alternatives », explique Réseau Action Climat. La question environnementale mise en avant par les associations écologistes et des citoyens conduira-t-elle les candidats à s'engager sérieusement ? Candidate à sa réélection à la mairie de Paris, Anne Hidalgo a proposé la même semaine, en réponse, de supprimer 60 000 places de stationnement dans la capitale.

"Des citoyen.ne.s engagé.e.s pour que les transports ne se fassent pas au détriment du climat, de notre santé ou de notre sécurité". "La rue est à nous"

"La rue est à nous" est un collectif parisien qui milite notamment pour la réduction de moitié des places de voitures et de deux roues motorisés à Paris. Il milite dans le cadre des élections municipales de Paris pour que les candidats s'engagent en faveur de la "suppression du trafic routier autour des écoles et la réduction du trafic au plus vite, et la mise en place d'un Réseau Express Vélo, l'amélioration en maillage et qualité des transports en commun". Elle agit en collaboration avec des associations comme Alternatiba ou Greenpeace.

#PanoramaMédia


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8 réactions à cet article    


  • Clark Kent Séraphin Lampion 8 février 2020 16:46

    « Anne Hidalgo a proposé la même semaine, en réponse, de supprimer 60 000 places de stationnement dans la capitale. »

    On peut même prévoir de fermer certains quartiers (le 16ème, par exemple) pour les protéger de la pollution (et des nuisances de toutes sortes, comme les manifs).

    Le modèle existe aux Etats-Unis, ça s’appelle « gated community », des résidences fermées dans un espace privatif en co-propriété disposant d’un statut spécifique et gardées par des vigiles.

    Cela se présente sous la forme d’un regroupement de demeures, entouré par un mur ou un grillage et disposant d’équipements de protection — vidéosurveillance, gardiennage — qui l’isolent du tissu urbain ou rural environnant. L’accès est réservé aux seules personnes autorisées, à savoir ses résidents, leurs invités et les services publics.

    Le fonctionnement des installations de sécurisation est financé par les redevances réglées par les copropriétaires, mais on peut voir à faire assurer la prise en charge par la ville de Paris ou l’état.

    On peut même prévoir des espaces qui permettent aux résidents de pratiquer des activités tout en restant à l’intérieur. C’est ça, la gentrification, un phénomène qui n’est pas étranger à la famille politique d’Anne Hidalgo.


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 8 février 2020 17:15

      Qu’on foute en l’air toutes les lignes THT qui alimentent Paris et défigurent la cambrousse hors Île de France. Pis aussi l’immense lac de retenue en amont de la Seine . Chacun pour sa gueule.


      • Shawford NoNo42 8 février 2020 17:20

        @Aita Pea Pea

        Et UBER pour tous !

        Tu parles, ça fait une heure que j’en cherche un pour rentrer à casa, pas un Bot^^ dispo ! smiley


      • ETTORE ETTORE 8 février 2020 23:14

        Mais c’est bien connu, que la pollution des villes, ne reste que « sur les villes »....

        Que les quartiers « non circulatoires » se protègent de la pollution, juste pour eux !

        Alors imaginer supprimer, pour cette raison, la circulation devant les écoles.....

        Ca tient vraiment d’une« réflexion » en profonde debilité sur le problème .

        (Ce sont peut être ces mêmes parents qui font tourner le moteur de leurs voitures, en attendant leur charmante progéniture, histoire d’avoir la clim bien fraîche en été, ou la voiture bien chaude en hiver )

        Soit, qu’ils interdisent en ville, tout moyens de circulation de véhicules thermiques, les fumées de chauffage....et j’en passe...

        De toute façon, quand je vois « la zone » que deviennent certaines villes....

        Il vaut mieux laisser « les bobos citadins » se reproduire entre eux .

        C’est pas le genre de zoo, qui m’attire !

        Et puis comme dit Aita Pea Pea....Chacun pour sa gueule !

        ( Parce que, eux, ils le valent vraiment bien )


        • Loatse Loatse 9 février 2020 09:57

          il fut un temps dans les années 60, ou la pollution de l’air à Paris était pire qu’aujourd’hui.. Tous les batiments étaient noirâtres... principalement du fait du chauffage au charbon généralisé... Il n’y avait toutefois pas autant de circulation automobile qu’aujourd’hui, ne serait ce que parceque les prolétaires pouvaient encore vivre sur place... que seuls les notables, les commercants et les taxis possédaient l’engin et qu’il était courant de partir en vacances en train, l’été.

          Ce qui n’est plus le cas depuis que ceux ci partirent dans les banlieues, parfois pour des raisons économiques, parfois et de plus en plus pour acquérir le fameux pavillon pour les enfants. Lequel se fait de plus en plus éloigné du fait de l’explosion des cout de l’immobilier en ce que l’on appele la grande couronne (dans mon enfance, des champs de patates enfin des terres agricoles à perte de vue)..

          Pour résumer, le problème ne résiste pas dans la voiture, mais bien dans la gentrification des villes, la disparition des quartiers populaires, le déplacement du lieu de vie des populations extra muros, rendant indispensable pour beaucoup l’usage du dit véhicule, surtout quand il est outil de travail(infirmières libérales, personnel d’aide à la personne)

          Mais bon, la problématique n’est pas hélas que celle des villes, dans mon fond de vallée la pollution est parfois (quand le mistral ne souffle pas) pénible à supporter notamment l’été et à chaque vacances scolaires lorsque les nordistes remplissent l’autoroute qui le traverse...

          Les mômes toussent aussi en province les jours ou le ciel forme un couvercle nuageux, quoique le pire reste dans des villes comme grenoble qui en permanence (visible quand on vient des montagnes) présente une couverture jaunâtre...

          Un vrai problème de santé publique pour tous les enfants particulièrement, quelque soit leur origine sociale... 


          • jymb 9 février 2020 18:18

            Le non dit est toujours de reporter la pollution sur les autres, quartier d’à-côté, rue d’à côté, périphérie etc 

            Et fabriquer des bouchons..polluants

            Et installer des casses voitures archi polluants ( résidus de freinage, quasi-arrêt, redémarrage...une catastrophe écologique ! ) 

            et spolier l’espace commun avec des voies pour bus ou tramway gigantesques et vides par définition 90 % du temps... ou encore plus la nuit et le dimanche 

            Et provoquer des stationnements d’attente anarchiques faute de place, alors que l’insécurité galopante incite à ne surtout pas laisser des enfants en errance


            • jymb 9 février 2020 18:20

              PS merci pour les rues sans lumière, moi qui suis aussi cycliste, c’est d’une dangerosité extrême malgré deux phares USB installés sur mon guidon

              Autophobes rances mais également vélocides 


              • zygzornifle zygzornifle 10 février 2020 10:46

                C’est devant l’Élysée qu’il faut manifester , ha oui mais on a peur de se faire crever l’œil et arracher une main par les démons de Castaner .....

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