• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Politique > Législatives 2024 (4) : l’angoisse de Manuel Valls

Législatives 2024 (4) : l’angoisse de Manuel Valls

« Je vous le dis très sincèrement (…). Moi, ça m'angoisse. Je pense ne jamais avoir été aussi inquiet, comme citoyen, par rapport (…) au futur de mon pays. » (Manuel Valls, le 15 juin 2024 sur LCI).

L'ancien Premier Ministre Manuel Valls était l'invité de Darius Rochebin le samedi 15 juin 2024 vers 20 heures 30 sur LCI. Il était venu exprimer son inquiétude et son incompréhension, en particulier sur la candidature de l'ancien Président François Hollande en Corrèze sous les couleurs de la nouvelle farce populaire (NFP). Manuel Valls ne comprends notamment pas que François Hollande puisse se présenter sous les couleurs d'une coalition gouvernementale qui abrite également FI et le NPA !

Cette annonce faite samedi de François Hollande est très étonnante d'ailleurs à plus d'un titre. D'une part, comme déjà écrit, il se couche politiquement devant Jean-Luc Mélenchon qui, qu'on le veuille ou pas, dominera le prochain ensemble des députés NFP car FI a le plus d'investitures. D'autre part, François Hollande est loin d'être certain d'être élu malgré son passé de député de la Corrèze, de maire de Tulle et de président du conseil général de Corrèze. En effet, la circonscription a voté aux européennes 31,6% pour le RN, 15,8% pour le PS et 11,2% pour Ensemble (liste Hayer). En outre le député sortant LR se représente. Même sans concurrent Ensemble, le clivage risque de se faire entre LR et RN en excluant du jeu l'ancien Président de la République. Et pourtant, François Hollande convoiterait-il secrètement Matignon le 8 juillet ?
 

Mais revenons à son ancien Premier Ministre. C'est vrai que Manuel Valls jouit d'une très forte impopularité en France, certainement justifiée en partie par ses allées et venues électoralistes entre la France et la Catalogne, mais aussi par ses incessantes offres de service sans suite depuis 2017. On ne pourra pas dire cependant que l'ancien candidat à la primaire socialiste de 2017 est un arriviste, car en juin 2024, au contraire de juin 2022, il n'est pas candidat aux élections législatives (en 2022, il avait été battu dès le premier tour). Il n'a donc aucun intérêt personnel dans le scrutin et ne peut rien espérer ni d'une victoire du parti du Président Emmanuel Macron qui l'a toujours ignoré, ni d'une victoire du NFP qui le déteste, ni une victoire du RN considéré comme son principal adversaire lorsqu'il était à Matignon. Ce qui lui donne plus de liberté et surtout, plus de sincérité.

Surpris et inquiet, Manuel Valls a déclaré que la dissolution était très dangereuse : « Elle plonge le pays dans une très grande incertitude. Elle peut amener le pays dans le précipice, notamment parce que nous voyons bien que s'affrontent deux blocs aujourd'hui, ce qui angoisse d'ailleurs beaucoup de mes compatriotes, le Rassemblement national et le soi-disant front populaire. Donc, oui, c'est un risque bien évidemment, mais le Président de la République a pris cette décision. Maintenant, les électeurs sont convoqués, le peuple va parler. Je suis un républicain, un démocrate, donc il faut convaincre les Français qui sont inquiets, mais (…) ils vont voter massivement à l'occasion de ces élections législatives, contrairement à ce qui s'est passé depuis vingt ans. ».

Il n'était du reste pas tendre avec Emmanuel Macron à qui il a reproché de ne pas avoir créé les conditions d'une coalition au sein de l'Assemblée Nationale : « Plonger le pays dans une crise politique majeure, c'est évidemment prendre un risque. Nous sommes dans un moment périlleux. ».
 

En revanche, il a reconnu un certain mérite à Jordan Bardella : « C'est difficile de nier que Jordan Bardella, qui a 28 ans, est un "phénomène" politique, et pas que sur TikTok. Je ne vais pas dire le contraire. ».

Pour Manuel Valls, la situation qui conduirait à avoir surtout des duels de second tour, dans les circonscriptions, entre le RN et le NFP, serait très favorable à une victoire du RN : « Une majorité très grande de duels au second tour entre le RN et le NFP, notamment avec des candidats de FI : ce scénario est évidemment un scénario gagnant parce qu'une partie de l'électorat de droite, et les dirigeants de la droite, des dirigeants comme Bellamy ou d'autres, appelleraient à voter pour le RN. Alors, là, oui, dans ce scénario. C'est pour ça que c'est très important que les candidats républicains, du centre gauche, du centre droit, les modérés, ceux qui ont une vision de l'économie, de l'ordre, de l'Ukraine, qui partagent les mêmes combats contre l'antisémitisme, puissent se retrouver, et c'est à ce sursaut-là que j'appelle les Français. ».

Sur la candidature de François Hollande ? Manuel Valls voulait bien choisir ses mots pour ne pas le blesser, mais il n'a pas pu s'empêcher de parler de mensonge : « Un ancien Président de la République ne devrait pas faire cela. (…) Il se met dans une coalition, dans ce NFP, non seulement avec ceux, en grande partie, qui n'ont cessé de le critiquer et qui sont aussi en partie à l'origine de l'échec collectif de son quinquennat... » mais coupé par Darius Rochebin, il n'a pas fini sa phrase et a ajouté : « C'est incompréhensible ! C'est une aberration ! Cela me révolte, d'une certaine manière, parce qu'il participe, François Hollande, et il le sait, parce que je le sais lucide, à un mensonge. Un mensonge sur le programme économique : que François Hollande défende le retour à la retraite à 60 ans, avec le coût que cela représenterait pour nos finances publiques, n'a véritablement aucun sens ! Que François Hollande défende un projet où on ne parle même pas du nucléaire alors que nous savons que le pays est engagé de nouveau dans cette voie, et tant mieux, c'est important pour notre indépendance énergétique et pour l'emploi. Que François Hollande partage enfin une coalition avec un parti qui a tenu des propos anti-Juifs, antisionistes, anti-Israël, qui envoie des candidats qui ont dit que la police tue, qui se retrouve dans la même formation, dans la même coalition que madame Obono qui disait qu'elle n'était pas Charlie. Il y a quelque chose qui aujourd'hui m'a profondément choqué (…). Monsieur Poutou, le leader du NPA, est le candidat de FI, et donc du NFP, dans l'Aude, dans la circonscription de Trèbes, là où il y a eu un attentat, où le colonel Beltrame a donné sa vie, alors que monsieur Poutou est de ceux qui disent que les forces de l'ordre tuent ou se sont retrouvés manifestants avec des cris contre les Juifs. (…) [François Hollande] participe d'un mensonge et mentir aux Français dans ce moment-là, et participer (…), c'est une erreur, c'est une aberration, ça me choque ! (…) La cohérence, c'est essentiel. ».
 

Manuel Valls n'avait pas de mots assez durs à la fois contre les insoumis mais aussi contre ceux qui acceptent de s'allier avec eux : « [Jean-Luc Mélenchon] a soutenu les émeutiers il y a un an. Vous vous rendez compte ? Gouverner avec ceux qui ont soutenu les émeutiers qui s'attaquaient aux commerçants, aux services publics et aux forces de l'ordre il y a un an. (…) Leur stratégie, notamment, de capter le vote de nos compatriotes de confession et d'origine arabo-musulmane a fonctionné dans les quartiers, avec le drapeau palestinien, avec le soutien à ce qui se passe à Gaza, et avec le soutien de fait au Hamas, et avec des gens, le NPA, qui considèrent que le 7 octobre est un acte de résistance. Enfin, vous vous rendez compte de la politique étrangère si c'est gens-là gouvernent demain ensemble ? Vous vous rendez compte le sentiment (…) qu'éprouveraient les compatriotes juifs dans ce pays ? Enfin, réveillez-vous tout de même du côté de la gauche ! Moi, je suis sûr que tous ceux qui ont voté pour Raphaël Glucksmann, qui se sentent aujourd'hui oubliés, qui se sentent orphelins, qui se sentent floués, il y a des millions de gens qui ne se sont pas déplacés, donc, comment pourraient-ils accepter ? (…) Quand on parle de la République, de la lutte contre la haine des Juifs, de la laïcité, ni Mélenchon ni Obono ni Poutou ne partagent (…), là non, cette gauche ne porte pas ces valeurs ! ».

Malgré cette position très ferme (anti-NFP et anti-RN), Manuel Valls ne paraissait toutefois pas vraiment prêt à soutenir à fond et avec enthousiasme les candidats de la majorité présidentielle. Appelé à commenter les mesures proposées par le Premier Ministre Gabriel Attal et énoncées au journal de 20 heures ce même 15 juin 2024 sur France 2, Manuel Valls semblait craindre une surenchère démagogique : « Il faudra les chiffrer. Elles me paraissent pour la plupart intéressantes, mais je voudrais qu'on regarde le coût. J'ai en tête les mots de Bruno Le Maire il y a quelques semaines sur l'état de nos finances publiques. Ce que je sais à ce stade, c'est le coût du programme du Rassemblement national autour de 100 milliards, celui du NFP entre 200 et 300 milliards, on verra quels sont les modes de financement de ce programme plus raisonnable, ce sont les gens qui ont gouverné jusqu'à maintenant. ».
 

Et de rappeler aussi d'autres contraintes que les finances publiques : « On l'oublie. Il y a une guerre à quelques heures d'ici. Tous les budgets de la défense dont le nôtre augmentent. (…) Ce sont des coûts aussi. ».

D'où l'appel aux bonnes volontés : « C'est le moment de se regrouper, tous ceux qui ont une certaine idée de la responsabilité de notre pays. (…) Je vais me battre, avec d'autres, pour que, dans toutes les circonscriptions, puissent gagner ceux qui partagent cette idée, qu'ils viennent des républicains, de la social-démocratie, du centre, et au deuxième tour, encore davantage. ».

Entre un candidat RN et un candidat FI, Manuel Valls refuserait de choisir, il voterait blanc, mais il fera tout pour que ce genre de duels soit le moins nombreux possible : « Je ne choisirais pas entre le Rassemblement national et la France insoumise. (…) Pour la France insoumise, non ! Je ne voterais jamais de ma vie pour un parti qui a fait de la haine des Juifs et d'Israël, c'est-à-dire de la haine de la France, parce que ça veut dire ça, son programme ! (…) Pour capter un certain vote, notamment dans les quartiers populaires, et le vote musulman, [Jean-Luc Mélenchon] a fait de la question d'Israël un sujet majeur. (…) Quand on critique Israël avec l'idée de nazifier ce pays, qui commettrait un génocide, mot qu'on a entendu en permanence, on franchit le pas qui est celui de la négation. (…) Quand vous vous alliez à une organisation qui s'appelle le NPA qui considère que le 7 octobre est un acte de résistance, ça salit tout le monde, tous les candidats qui vont à ces élections législatives sous la bannière du NFP. (…) Dans chaque circonscription, il faut qu'il y ait un maximum de députés ni RN ni FI, pour la République. C'est ça, mon engagement ! ».

Toutes ces déclarations presque passionnées parce qu'inquiètes de Manuel Valls étaient prévisibles et il était sain qu'il s'exprimât ainsi haut et fort. Mais sa valeur ajoutée a été surtout apportée à la fin de son interview, pour répondre finalement à un argument fataliste d'électeurs pas vraiment portés sur le programme du RN mais qui considèrent la victoire de ce parti inéluctable. Certains se disent que sous la cohabitation, ils ne pourraient pas faire tout leur programme et qu'il y aurait la barrière de l'Élysée. Manuel Valls, comme ancien Premir Ministre, a rejeté ce type d'argument et a averti : « Moi, j'ai vécu la cohabitation comme conseiller de Lionel Jospin pendant quatre ans à l'époque, j'étais aussi chef du gouvernement, et le Président Hollande a pleinement respecté les prérogatives du chef du gouvernement. (…) Je vous réponds très franchement : le pouvoir sur les grandes questions intérieures, nationales, est à Matignon et à l'Assemblée. Donc, là, les choses sont très claires. ».

Ce que veut donc faire comprendre Manuel Valls, c'est que voter pour le NFP, c'est pousser la France dans les mains du RN et ce parti aura tout le pouvoir pour mettre en application son sinistre programme (sinistre pour la France). Quant à l'argument martelé ad nauseam, du : on-n'a-pas-encore-essayé, Simone Rodan-Benzaquen a tweeté, le 15 juin 2024, pour faire remarquer : « "On n'a pas essayé" n'est pas un bon argument ! Sinon j'espère pour vous que vous n'avez pas essayé de : manger de l'arsenic ; faire un feu de camp dans votre maison ; vous balader à pied sur une autoroute ; sauter d'un avion sans parachute ; prendre à main nue une ligne à haute tension, etc. »...


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (16 juin 2024)
http://www.rakotoarison.eu

Pour aller plus loin :
Législatives 2024 (4) : l'angoisse de Manuel Valls.
Législatives 2024 (3) : François Hollande dans l'irresponsabilité totale !
Législatives 2024 (2) : clarification ou chaos ?
Législatives 2024 (1) : vaudeville chez Les Républicains.
Sidération institutionnelle.
Élections européennes 2024 (4) : la surprise du chef !
Résultats des élections européennes du dimanche 9 juin 2024.


 


Moyenne des avis sur cet article :  1/5   (24 votes)




Réagissez à l'article

28 réactions à cet article    


  • zygzornifle zygzornifle 18 juin 09:08

    On lui a fait une quenelle ?

    Dieudonné lui a envoyé un SMS ?

    Pauvre petit Fauxcialite, on a de LePen pardon de la peine pour lui ....


    • JPCiron JPCiron 18 juin 22:07

      @zygzornifle

      Ils sortent du sac Hollande, puis Valls....
      Pourquoi donc ne pas y laisser les débris ?


    • Octave Lebel Octave Lebel 18 juin 09:53

      Bel exemple d’automatismes de pensée dans lesquels les médias nous baignent du soir au matin. Repris très souvent un peu partout dans les réseaux sociaux comme une manière de poser les problèmes et d’y réfléchir ce qui est très pratique pour nous faire tourner en rond, toujours dans le même rond tracé ici comme indépassable.

      « Cette annonce faite samedi de François Hollande est très étonnante d’ailleurs à plus d’un titre. D’une part, comme déjà écrit, il se couche politiquement devant Jean-Luc Mélenchon qui, qu’on le veuille ou pas, dominera le prochain ensemble des députés NFP car FI a le plus d’investitures. »

      C’est exactement la manière de faire des médias qui s’impose à nous, à grands renforts de sondages et de commentaires de pseudo-spécialistes qui se disputent la lumière mais sont d’accord sur le cadre qu’on leur a appris, nous décrivant ce qu’ils disent être la vie politique. Comme s’il ne devait pas avoir de réflexion politique en dehors de l’offre et du cadre pourtant moribond des partis d’état-major, partis homologués, par le système et leurs candidats de la course aux mandats homologués par le dit-système en place et de ce que nous en disent les parleurs homologués par les castes médiatiques. Et nous dans tout cela, nous pauvres moutons sans cervelle à la recherche d’un berger qui nous guide. Sommes-nous ce genre de moutons que l’on peut conduire ainsi jusqu’à l’urne, le bon bulletin à la main.

      Il y a quand même un arbitre qui a le droit de réfléchir par lui-même en s’interrogeant sur les enjeux à moyen et long terme, les objectifs et les moyens de les atteindre. L’arbitre, c’est nous, les citoyens-électeurs. Qui faisons entrer et sortir du terrain ceux qui ne nous respectent pas et dont la conception de la politique est de nous vouloir sous leur coupe le temps d’une élection pour pouvoir ensuite nous faire marcher à leur pas.

      Ne nous laissons pas distraire et encore moins embarqués par les petites aventures et intrigues personnelles et encore moins par la propension des médias à nous y fourvoyer en travaillant à nous détourner de l’essentiel afin de nous faire perdre de vue les véritables enjeux, mettre sur pied une démocratie de citoyens éclairés, respectés, dont on ne pourra plus organiser la division pour mieux les contourner et des mandants responsables. Une démocratie fondée sur la justice sociale et la responsabilité écologique.Intéressons-nous à voir qui y travaille depuis longtemps et qui au bout du compte sera utile, fiable et compétent pour nous faire avancer sur ce chemin.

       À la fin, c’est nous, les citoyens-électeurs qui trancheront parce que ne nous sommes les béni-oui-oui de personne et que nous jugerons en conscience et connaissance. En espérant, malgré tout, que l’abstention et les manipulations qu’elle permet ne soit pas toujours et encore le meilleur atout pour les gagnants quels qu’ils soient au vu de ces pauvres manœuvres en lieu et place de la responsabilité politique dont nous avons besoin.

       

       

       

       

       

       


      • Octave Lebel Octave Lebel 18 juin 10:15

        @Octave Lebel

        Par ailleurs, nul doute que LCI et les autres ne nous servent pas ce genre de soupe pour rien .C’est là que l’on voit le rôle essentiel que joue, avec un effet de loupe dans ce genre de périodes, un certain type de journalistes, soyons-en parfaitement conscients à tout moment parce que eux savent très bien ce qu’ils font et ce qu’ils servent .Sinon, les deux évoqués ici, deux bulles de gaz remontées de la vase du marais qui heureusement si nous y pourvoyons se dissiperont dans le grand air de la démocratie de citoyens qui vient et qui demande notre lucidité et de ne pas oublier d’aller voter. Ce serait ballot.

         


      • leypanou 18 juin 10:39

        @Octave Lebel 10:15
        qui demande notre lucidité  : lucidité avec le délire climatique ?
        Lisez cet article pour retrouver votre esprit.
        Si vous ne savez pas encore que le Bilderberg est à fond derrière la fable du dérèglement climatique, demandez à l’actuel maire du Havre, candidat probable à la prochaine présidentielle, présent aux 2 derniers Bilderberg 2023 (Lisbonne) et 2024 (Madrid).


      • ZenZoe ZenZoe 18 juin 09:54

        L’auteur a sûrement oublié de mettre la troisième Une de Challenges. La voici donc :


        DANGER !

        Déficit 3000 milliards de dettes
        Europe disloquée et déstabilisée
        Institutions dysfonctionnelles
        Corruption endémique
        Démocratie menacée
        Croissance molle
        Libre-échange débridé
        Agriculteurs décimés
        Emprise des mafias
        Mexicanisation
        Submersion migratoire
        Communautarisme
        Islamisme
        Antisémitisme
        Risques de conflits de haute intensité

         (Image de Macron)

        Quant à Manuel Valls, oui bon, ce n’est plus un sujet ....


        • pasglop 18 juin 10:04

          Valium, Tranxène, Nabutal, Yoghourt, Acide...

          HFT quelque part dans « Dernières balises avant mutation », 1981.


          • Seth 18 juin 13:06

            @pasglop

            Nembutal... smiley


          • pasglop 18 juin 19:59

            @Seth
            Ah, faut que je révise mes classiques alors... smiley


          • tashrin 18 juin 12:33

            Autant de deni dans un seul homme, ca laisse pantois

            Ce type n’a honte de rien, le ridicule ne l’affecte pas

            Je crois que j’aimerai presque avoir cette capacité, je trouve ca fou

            Qu’il se barre en ouzbekistan, en antarctique casser les coui..es aux pingouins, mais qu’il disparaisse


            • ETTORE ETTORE 18 juin 17:28

              @tashrin
              «  »«  »Qu’il se barre en ouzbekistan, en antarctique casser les coui..es aux pingouins, mais qu’il disparaisse

              «  »«  »« 
              .....
              Oui, bon, les pingouins et autres frères manchots, ont fait une marche digne de l’empereur, pour dire que des olibrius de ce genre, ils ont déjà donné avec la frigide Ségolène naine naine ! Et qu’il ne faut pas prendre la banquise pour un toboggan à nuls !
              Cela dit, niveau mauvaise herbe, ce type échoue à investir de nouveaux territoires, vu le coup de débroussailleuse qu’il s’est pris, dans son arbre géné-à la-logique d’origine, avec retour ad patrès, une main devant, une derrière, par peur du Taureau, mais en laissant sa profonde alliance avec le peuple juif, en errance derrière lui !
              Qu’attend t’il , l’Anquetil des trahisons, au maillot..... du » jaune«   ?
              Mais que les conditions du désastre, se mettent à son niveau , pardi !
              Il a la parole simple à se propulser sur le podium, là ou il n’est pas demandé.
              Mais si d’aventure, les conditions changent, ,il risque de rappliquer encore et encore, parce que, il n’as que ça à foutre !
              A moins qu’il soit classé » nuisible à éradiquer« et cela.... définitivement .
              Bref, ce qui se déroule devant nos yeux, actuellement, nous donne la possibilité de contempler in vivo » un trou noir" dans sa plus parfaite aspiration, à ressembler à une sortie de croupion, sans......
              ..Lumières


            • tashrin 19 juin 09:26

              @ETTORE
              En forme :)
              A moins qu’il soit classé » nuisible à éradiquer« et cela.... définitivement .

              Bah pour moi le message etait clair, confirmé plusieurs fois au cas où il serait malentendant
              il n’as que ça à foutre !

              C’est ptetre ca...


            • amiaplacidus amiaplacidus 18 juin 14:28

              Manuel Valls ?

              Mais qui donc accorde la moindre importance à ce guignol ?

              Pas même Macron, c’est dire...


              • Rayan Kamil Rayan Kamil 18 juin 18:04

                Manuel Valls n’a même pas été qualifié pour le
                second tour des primaires socialistes de 2012 puis 2017. Il a ensuite échoué en Espagne puis balayé au premier tour des législatives à son retour en France. Il a trahi Hollande en 2017 qui l’a pourtant nommé ministre de l’intérieur puis premier ministre malgré les contestations de la gauche. Mais, malgré tous ces échecs, il est encore invité et se permet de donner des leçons à tout le monde. Comme si les médias faisaient exprès de plébisciter la parole et les idées des plus incompétents !!!


                • tashrin 19 juin 09:27

                  @Rayan Kamil
                  La legende dit qu’il s’est présenté 28 fois comme délégué de classe :)
                  Sans jamais etre élu


                • zygzornifle zygzornifle 18 juin 18:24

                  Ha le Valls musette était une « chance pour la fRance » avec ses migrants accueillis a bras ouvert et bardés de diplômes, ingénieurs, docteurs, spécialistes en tout genre venu pour foutre la honte au fainéant de français au QI d’huitre, on les retrouve maintenant dans des tentes sous nos ponts ou faisant la queue pour partir en Angleterre ....

                  Heureusement si la gauche gagne a ces élections ils pourront faire la fiesta au frais du contribuable, avoir des papiers du chômage et une retraite ... 


                  • ggo56 18 juin 20:49

                    Encore le plein de rakotoconneries ce mardi...


                    • tashrin 19 juin 09:29

                      @ggo56
                      Ah mais faut pas venir pour l’article, c’est tjrs les memes conneries
                      C’est un peu comme le pmu du quartier avec un journal de TFI en fond : personne n’ecoute, on regarde vite fait les images, et on papote :)


                    • ETTORE ETTORE 18 juin 21:17

                      Tiens , parait que même , le sieur Veran, le menteur SUR diplômé, qui à vendu sa langue, et fait dans « l’esthétique » neurasthé-nique, se rallie à la fausse couche programmée de Renaissance !

                      Mon dieu, mais qu’allons nous faire de tous ces zombies sèvitè, sans leur maître du syn-crétinisme vooo dou espect ?


                      • Claude Courty Claude Courty 19 juin 03:30

                        Le problème majeur, sinon unique, est l’abstention, dont ceux qui la pratiquent ne sont pas forcément plus idiots que ceux qui votent.

                        Dans quelle mesure ces abstentionnistes (la moitité du corps électoral quand-même) refusent ils de se prononcer pour l’une ou l’autre des idéologies aussi malodorante l’une que l’autre parce qu’elles mènent l’opinion par l’agitation ?

                        La peur étant la meilleure des conseillères, combien de ces abstentionnistes décideron-t-ils de voter au centre, l’histoire enseignant que les extrêmes n’ont jamais été la solution en quoi que ce soit. 


                        • Tolzan Tolzan 19 juin 09:47

                          @Claude Courty

                          Vous êtes trop drôle.

                          Certes, les abstentionnistes ne votent pas pour les partis extrêmes de gauche ou de droite (pour reprendre votre classement). Cependant, leur augmentation résulte avant tout du rejet de l’extrême centre mondialiste par une partie de plus en plus importante du corps électoral.

                          En d’autres termes, beaucoup d’électeurs, qui votèrent Sarko, Hollande, ou Macron, ont été forcés de constater que ces présidents avaient sciemment affaibli notre pays dans tous les domaines parce qu’ils étaient des mondialistes archarnés, avec pour objectif l’instauration d’un grand marché planétaire permettant la libre circulation des capitaux prédateurs et la mise en concurrence généralisée des salariés. La France est un pays en voie d’effondrement économique, militaire, culturel… sans parler de l’insécurité que chacun peut constater dans les grandes villes. Alors on peut écrire comme vous le faites que "les extrêmes n’ont jamais été la solution en quoi que ce soit", mais c’est l’extrême centre mondialiste au pouvoir depuis une quarantaine qui nous a conduits au chaos..


                        • tashrin 19 juin 10:01

                          @Claude Courty
                          Je suis d’accord avec Tolzan
                          C’est beau de taper sur les abstentionnistes sans rappeler qu’une grande partie d’entre eux n’e l’est pas par principe ou desinteret. Encore eut-il fallu respecter les précédents votes... 
                          Pis c’est sans compter que les abstentionnistes ont depuis 40 ans plus que contribué aux diverses élections, ne serait qu’en sortant leur carte d’electeur au second tour pour abonder dans le sens de la manipulation et contribuer aux 82 % de chirac, au ’votre vote m’oblige’, etc...
                          Moi au contraire j’attends impatiemment qu’ils aillent au bout du truc et q’ils ne viennent pas sauver la mise aux sortants qui n’ont comme argument que ’les autres sont pas zentils’ pendant qu’ils nous enfilent
                          Foutu pour foutu, autant rigoler


                        • Claude Courty Claude Courty 19 juin 14:09

                          @Tolzan

                          « extrême centre mondialiste »
                          Il faut vraiment être à bout d’arguments sérieux pour oser.

                          Du binôme économie-population

                          https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/01/du-binome-economie-population.html

                          Le syndrome de l’autruche

                          https://pyramidologiesociale.blogspot.com/2020/10/le-syndrome-de-lautruche.html



                        • Apocalypse de Jean.

                          Dehors les chiens, les sorciers, les débauchés, les meurtriers, les idolâtres, et tous ceux qui aiment et pratiquent le mensonge !


                          • Macron a gouverné à coup de coup !
                            Et il faudrait lui refaire confiance ?
                            Non merci ça suffit ! Il a menti et triché sur la vaccination et la crise Covid !
                            Et il faudrait lui refaire confiance ? Ça suffit ! Non merci

                            • Macron a gouverné à coup de coup !
                              Et il faudrait lui refaire confiance ?
                              Non merci ça suffit ! Il a menti et triché sur la vaccination et la crise Covid !
                              Et il faudrait lui refaire confiance ? Ça suffit ! Non merci

                              • JulietFox 19 juin 11:26

                                El Valls n’a encore rien compris. Le PS n’en voulait pas, alors il a été en Catalogne. Ils n’en ont pas voulu non plus.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON



Publicité




Palmarès



Publicité