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Accueil du site > Actualités > Politique > Législatives 2024 (11) : front, rassemblement, union nationale, barrage, (...)
#50 des Tendances

Législatives 2024 (11) : front, rassemblement, union nationale, barrage, consignes de vote...

« [Ensemble pour la République] propose de continuer les réformes pour le travail, la réindustrialisation, une écologie des résultats, pour investir dans les services publics sans impôts ni dette supplémentaire et de défendre une laïcité assumée et une autorité restaurée depuis l’école jusqu’à la justice. Elle défend des choix clairs sur Israël et Gaza comme sur l’Ukraine et a bâti depuis sept ans une armée plus forte dont nous aurons doublé le budget. Cette troisième voie est la meilleure pour notre pays. Non seulement parce qu'elle protège les Français et prépare l'avenir. Mais parce qu'elle est la seule à pouvoir à coup sûr faire barrage à l'extrême droite comme à l'extrême gauche au second tour. » (Emmanuel Macron, le 24 juin 2024).

Il ne reste plus que deux jours de cette très étrange campagne des élections législatives. Il faut le rappeler, les électeurs ne se sont pas encore prononcés pour élire leurs députés mais les sondages semblent dire que c'est déjà fait. Si les tendances des différents courants politiques sont assez bien évaluées par les sondages (qui ne s'étaient pas trompés pour les élections européennes, il faut insister sur ce point), les sondages sont incapables de donner des estimations correctes sur la situation des 577 circonscriptions car ces multiples situations dépendent de la configuration des candidatures qui s'offrent aux électeurs (alliance RN-Ciotti, un candidat ciottiste est différent d'un candidat RN, couleur politique du candidat NFP, présence ou absence de candidat Ensemble ou LR, etc.), de la personnalité des candidats (implantation locale, etc.), et surtout, pour les projections en sièges, des décisions des candidats encore en course entre les deux tours (maintien ou désistement, décisions qui, par définition, ne sont pas encore connues).

Mais les journalistes dans leur grande majorité et aussi certains responsables politiques font comme si les élections avaient déjà eu lieu. Le premier politique à considérer l'élection acquise, c'est bien sûr le président du RN, Jordan Bardella, et il a bien raison puisque cela a bien marché pour lui : avec son bluff, il avait réclamé la dissolution s'il arrivait nettement en tête aux élections européennes et le Président Emmanuel Macron lui a offert la dissolution sur un plateau d'argent. Depuis le 9 juin 2024, il ne cesse pas d'y aller au bluff en disant qu'il sera le prochain Premier Ministre et que c'est acquis. Le pire, c'est que le petit monde médiatico-politique a tendance à penser de même, plus par commodité intellectuelle et manque d'imagination que par adhésion farouche et ferme au gendre du clan Le Pen.

Alors, évidemment, l'idéologie ou la tradition politique des uns ou des autres y sont pour quelque chose. Beaucoup de journalistes sont de gauche et s'inquiètent légitimement du risque de l'arrivée au pouvoir du RN. Mais considérant, comme dans les sondages, que les candidats de la majorité présidentielle seraient hors jeu (ce qui est faux, les sondages montrent trois blocs et pas un qui s'est effondré, ceux qui se sont effondrés, ce sont d'abord les candidats LR canal historique, c'est-à-dire anti-ciottistes), et ils ont montré un soulagement à peine dissimulé à l'accord complètement dément de la nouvelle farce populaire (NFP) où les socialistes, les écologistes et les communistes, pour quelques plats de lentilles (et circonscriptions !), se sont déculottés idéologiquement devant les insoumis, Jean-Luc Mélenchon et Manuel Bompard.

Résultat, comme toujours, les journalistes vont plus vite que la musique et demandent depuis deux semaines aux candidats Ensemble pour la République ce qu'ils feraient entre un candidat RN et un candidat NFP. Il faut bien comprendre que cette question en elle-même est idéologisée puisqu'elle exclut la possibilité que le candidat Ensemble soit présent et puisse même gagner au second tour. Pourtant, dans leurs projections incertaines, les sondages attribuent malgré tout une petite centaine de circonscriptions à la majorité présidentielle (qui, je le rappelle, resterait majorité présidentielle même si elle perdait ces élections législatives puisqu'une majorité des Français a choisi Emmanuel Macron en 2022 comme Président de la République pour cinq ans).

Il y a bien sûr les autres que ceux de la majorité présidentielle qui y répondent. Parfois parce qu'ils ne sont pas politiques, comme Bernard-Henri Lévy qui, le 26 juin 2024 sur BFMTV, a déclaré qu'il ne choisirait pas si le choix était entre un candidat RN et un candidat insoumis. Le même jour sur la même chaîne, un autre philosophe, académicien lui, Alain Finkielkraut (qui va fêter son 75e anniversaire au cours du premier tour) a la même position et a annoncé du coup son vote pour un candidat de la majorité présidentielle.

En fait, beaucoup, même issus de la gauche, ont cette démarche de refuser tous les extrêmes, l'extrême droite, bien sûr, et aussi l'extrême gauche. Et je veux souligner un fait important : l'extrême gauche n'est pas seulement France insoumise, c'est tout le NFP car cette alliance est une alliance bancale et quoi que disent les responsables du PS, du PCF, d'EELV, au soir du 7 juillet 2024, il y aura une majorité d'élus insoumis au sein du NFP. Pas étonnant : Jean-Luc Mélenchon et ses sbires se sont réservés les circonscriptions les plus gagnables, sur une analyse des élections européennes. Et l'éviction, dans les investitures, de candidats insoumis dissidents (parler de dissidents est significatif d'un régime qui tend à l'autoritaire), comme celle de Raquel Garrido et Alexis Corbière (qui en deviendraient presque sympathiques !), montre à l'évidence que Jean-Luc Mélenchon veut avoir le contrôle absolu du futur Premier Ministre si le NFP venait à gagner (pour le malheur de la France).

Il faut d'ailleurs bien dire les choses : certains candidats socialistes, écologistes ou communistes sont bien ennuyés de s'être ligoté les mains avec la corde des insoumis car, par leur inconséquence, ils s'empêchent de former un réel front républicain allant jusqu'au centre droit voire la droite contre la possible arrivée au pouvoir du RN. Pour la majorité présidentielle, la situation est de toute façon simple : aucun extrême ! Vouloir combattre l'extrême droite en soutenant les insoumis serait paradoxal puisque cela irait à l'encontre les valeurs républicaines qui l'ont fait s'opposer à l'extrême droite.

La difficulté, c'est d'imager un plan B après le second tour, la formation d'une grande coalition qui irait de la droite à la gauche, excluant les insoumis, mais comment combattre le NFP et essayer d'en récupérer quelques composantes ? C'est pourquoi ces alliés aux insoumis non seulement se sont mis eux-mêmes dans le pétrin mais vont plonger la France dans une aventure politique et institutionnelle durable.

Une fois évoqué cela, beaucoup de responsables politiques et de journalistes (tous de gauche) disent que de toute façon, le NFP ne pourrait pas gagner la majorité absolue, donc ne serait pas au pouvoir, et donc, son programme démentiel ne serait pas appliqué. Et en profitent pour cyniquement dire : préférez donc un candidat même insoumis à un candidat RN, ça ferait toujours un siège de moins pour le RN et ça n'impacterait pas sur l'avenir de la France. Même Dominique Strauss-Kahn est tombé dans ce piège dans une interview le 25 juin 2024 à "Challenges" par une sorte de pari renouvelé de Pascal. J'imagine que de la pensée et de la philosophie (de chambre d'hôtel) de DSK, la plupart des électeurs, même sociaux-démocrates, s'en moquent, mais c'est utile de signaler l'arnaque intellectuelle, car la seule voie pour éviter le bloc d'extrême droite et le bloc des insoumis, c'est de voter pour le bloc central, il n'y a pas d'autre voie.

En fait, la haine contre Emmanuel Macron est parfois plus forte, dans cette gauche modérée, ou les arrière-pensées de boutiquier (augmenter le nombre de sièges) plus fortes, que l'esprit de responsabilité et l'intérêt national. Cela fait peur ! Et la mauvaise foi est à tous les étages.
 

Refusant de répondre à l'ultimatum un peu surréaliste de Marine Tondelier, la porte-parole d'EELV, sur la position de la majorité présidentielle entre le RN et le NFP, le président du MoDem François Bayrou, invité de France 5 le 26 juin 2024, a déclaré qu'il ne fallait pas parler de second tour alors que le premier tour n'a pas encore eu lieu. Et a rappelé que de toute façon, il ne pouvait se satisfaire d'un choix exclusivement entre le RN et FI. C'est pour cela qu'il a appelé les modérés à rejoindre les candidats de la majorité, seuls susceptibles d'éviter les extrêmes et de permettre à la France de continuer à progresser dans son économie et sa transition écologique. Ceux qui répondent à cette question lancée à gauche se placent déjà en état de défaite, et dans ce cas-là, ce n'est même plus la peine d'être candidat ! Il ne faut donc pas tomber dans ce piège.

J'aime beaucoup François Bayrou et j'ai souvent voté pour lui (et étais membre du CDS et de l'UDF), mais je ne suis pas du tout d'accord avec lui sur le scrutin proportionnel car il a dit, sans avoir de contradiction sur le plateau, qu'il en avait marre d'avoir raison avant tout le monde en disant que le scrutin proportionnel empêchait les extrêmes, ce qui est pourtant complètement faux (c'est d'ailleurs la proportionnelle en 1986 qui a fait élire les premières dizaines de députés FN). Le problème de cette analyse, c'est que cela fait fi de la volonté des électeurs : quel que soit le mode de scrutin, la volonté des électeurs sera de toute façon servie et déclinée en majorité. François Bayrou se trompe en confondant le contenant avec le contenu. Le scrutin majoritaire a la grande qualité de permettre (la plupart du temps) de dégager des majorités pour gouverner et on a vu entre 2022 et 2024 comme c'est difficile quand il n'y en a pas (la proportionnelle empêchera la plupart du temps de dégager des majorités absolues). Je publierai un article sur ce sujet spécifique comme j'en avais l'intention, mais après ces élections législatives.

Ce qui est fort de café, c'est de considérer que l'extrémisme mélenchonesque serait moins grave pour le pays que l'extrémisme du RN. Mais comme beaucoup de responsables de la majorité, je considère que la France ne s'en remettrait pas plus avec Jean-Luc Mélenchon ou son clone Manuel Bompard. Il faut aussi rejeter l'idée que le programme du NFP ne sert à rien, ce qui est d'un cynisme sans limite. Ceux qui ont signé pour un programme aussi irresponsable et inconséquent, mettant les finances publiques dans un état de faillite complète (200 à 300 milliards d'euros de déficit supplémentaire !) doivent assumer politiquement mais aussi électoralement leur signature. Je pense notamment à Olivier Faure mais aussi à François Hollande.

Enfin, l'argument d'avoir voté Emmanuel Macron au second tour en 2022 et en 2017 a bon dos pour faire voter aux législatives pour Jean-Luc Mélenchon : les observateurs de la vie politique qui n'ont pas la mémoire d'un poisson rouge se rappelleront que Jean-Luc Mélenchon avait obstinément refusé de choisir entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron tant en 2017 qu'en 2022, alors qu'en 2002, je n'ai pas oublié qu'il avait été parmi les premiers à appeler à voter pour Jacques Chirac pour faire barrage à Jean-Marie Le Pen. Il faut dire aussi qu'une large partie de son électorat allait de toute façon voter pour Marine Le Pen qui était, par ailleurs, une amie à Strasbourg lorsqu'ils étaient tous les deux députés européens. C'est donc très culotté de vouloir faire aujourd'hui à la majorité présidentielle des leçons de morale sur la manière de considérer ce qui est l'intérêt national ou pas.

Il y a aussi les mots de vocabulaire. On parle de consignes de vote, mais on sait très bien que les électeurs se moquent des consignes de vote, ils sont adultes (et vaccinés) et n'ont besoin de personne pour faire leur choix. Il y a en revanche les consignes données aux candidats qui restent au second tour et la question de s'effacer ou de se maintenir pour éviter l'élection d'un candidat RN ou FI (et le candidat respectera-t-il les consignes nationales ?). On parle de front, il est national, populaire ou républicain mais il ne veut plus rien dire, comme l'expression faire barrage, mais faire barrage à qui ? Il y a ceux qui veulent faire barrage au RN, d'autres à Jean-Luc Mélenchon, d'autres encore à Emmanuel Macron, et ces trois barrages s'auto-compensent dans la tragédie électorale que nous vivons. Enfin, il y a deux expressions, le rassemblement et l'union nationale, toutes les deux préemptées par Jordan Bardella qui appelle à un gouvernement d'union nationale, comprendre d'union entre le Rassemblement nationale et LR canal Ciotti. Tous ces mots de vocabulaire sont dépassés, abusés, fatigués, épuisés et c'est bien pour cela que faire de la politique est compliqué, car les mots ont souvent trompé, trahi les électeurs et ont désormais des connotations négatives.

Enfin, je termine sur la majorité sortante. Aller plus vite que la musique, c'est aussi penser à 2027 et à la prochaine élection présidentielle, et certains responsables de la majorité sont particulièrement décevants à ce sujet. Car 2027 est très loin, à des siècles de ce qui va se passer dans quelques jours. Vouloir se placer, se positionner pour 2027, c'est simplement oublier les Français et la France.

Si la déclaration de Gérald Darmanin d'annoncer que s'il était réélu député, il resterait à l'Assemblée Nationale et quitterait le gouvernement pourrait sembler normale avant l'élection (dire à ses électeurs qu'il s'occupera d'eux), en revanche, les déclarations ambiguës de l'ancien Premier Ministre Édouard Philippe (il a dit le 20 juin 2024 sur LCI : « C'est le Président de la République qui a tué la majorité présidentielle, il a décidé de la dissoudre. ») et du Ministre de l'Économie et des Finances Bruno Le Maire (ce dernier a dit le 20 juin 2024 sur TV5 Monde : « Vous savez, les parquets des ministères et des palais de la République sont pleins de cloportes. Il y a toujours eu des cloportes, ça fait partie de la vie politique française, ils sont dans les parquets, dans les rainures des parquets, c'est très difficile de s'en débarrasser. Le mieux, c'est de ne pas les écouter et de rester à sa place, qu'on soit Président de la République, Premier Ministre, ministre, et prendre ses décisions en conscience. ») ne montrent que de l'amertume voire de l'acidité inutile et inefficace en période de campagne. En revanche, Gabriel Attal a su tourner la page et s'attaquer à la campagne en la menant avec dynamisme et enthousiasme, et François Bayrou a rappelé il y a quelques jours que le temps de l'analyse ne peut venir qu'après les élections, pour l'instant, il faut faire campagne et les Français les attendent aussi.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (26 juin 2024)
http://www.rakotoarison.eu

Pour aller plus loin :
Législatives 2024 (11) : front, rassemblement, union nationale, barrage, consignes de vote...
Législatives 2024 (10) : il était une fois Jordan Bardella, Gabriel Attal et Manuel Bompard.
Législatives 2024 (9) : Emmanuel Macron et son n'ayez-pas-peur !
Interview d'Emmanuel Macron à Génération Do It Yourself le 24 juin 2024 (podcast intégral).
Lettre aux Français d'Emmanuel Macron le 23 juin 2024 (texte intégral).
Législatives 2024 (8) : la bataille de Matignon.
Le programme aux élections législatives du 30 juin 2024 d'Ensemble pour la République (document à télécharger).
Législatives 2024 (7) : Ensemble pour la République.
Législatives 2024 (6) : Nicolas Sarkozy et François Fillon bougent encore !
Législatives 2024 (5) : le trouble de Lionel Jospin.
Législatives 2024 (4) : l'angoisse de Manuel Valls.
Législatives 2024 (3) : François Hollande dans l'irresponsabilité totale !
Législatives 2024 (2) : clarification ou chaos ?
Législatives 2024 (1) : vaudeville chez Les Républicains.
Sidération institutionnelle.
Élections européennes 2024 (4) : la surprise du chef !
Résultats des élections européennes du dimanche 9 juin 2024.

 

 


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15 réactions à cet article    


  • Fergus Fergus 27 juin 16:38

    Bonjour, Sylvain

    Vous avez raison, « on sait très bien que les électeurs se moquent des consignes de vote ».

    Ce n’est donc pas cela qui sera déterminant entre les deux tours, mais le fait que les candidats arrivés en 3e position se retireront ou pas du 2e tour de scrutin. 


    • leypanou 27 juin 18:43

      @Fergus
      attention Fergus, vous finirez par dire bonjour aux statues smiley


    • Seth 27 juin 18:48

      @Fergus

      Le retrait ou non est un suce-pince d’autant plus palpitant qu’on ne voit pas très bien au profit de qui ils pourraient le faire.

      Car je ne peux croire qu’un renaissanciste appelle à voter rn tout de même. Ca ferait du bruit dans le landerneau. Et bien sûr pas NFP non plus. Alors ?

      Tout cela est haletant... smiley


    • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 27 juin 19:04

      @leypanou
       
       ’’attention Fergus, vous finirez par dire bonjour aux statues ’’
      >
      Ça n’arrive jamais aux marins qui savent que sur un bateau de la Royale, on salue tout ce qui bouge et on peint tout ce qui bouge pas.


    • pasglop 27 juin 19:29

      @Seth
      Après le second tour un nouveau parti voit le jour, constitué de tous les centristes qui auront appelé à ne pas voter RN ni NFP.
      Il aura pour nom : « Les Abstentionnistes du Centre qui n’est plus au Milieu ».


    • Fergus Fergus 27 juin 19:34

      Bonsoir, Seth

      Je pense qu’il y aura, dans des proportions significatives :
      Des candidats NFP qui se désisteront pour favoriser l’élection des candidats Renaissance face aux candidats RN.
      Et, vice versa, des candidats Renaissance qui se désisteront pour favoriser l’élection des candidats NFP issus du PS, d’EELV ou du PCF  mais certainement pas de LFI  face aux candidats du RN.

      C’est dans la logique des deux camps.
      Du côté de la gauche, dans le but de limiter le nombre d’élus du RN, et le cas échéant d’accéder à Matignon.
      Du côté de Renaissance, pour ne pas se couper totalement et durablement des élus de la gauche modérée s’il apparaît nécessaire de constituer plus tard un possible « arc républicain » pour contrer un pouvoir RN.


    • Seth 27 juin 19:41

      @Fergus

      Possible. mais après ce que renaissance a envoyé sur le NRF... smiley

      J’espère avoir à choisir au 2éme tour : le castorisme est inconnu chez moi.


    • Octave Lebel Octave Lebel 27 juin 20:27

      @Fergus

      En gros vous nous proposez le retour au vieux PS de Hollande avec bientôt des primaires où cette fois-ci, on élimine d’avance le gêneur, le mouvement qui a sauvé l’honneur de la gauche tombée dans le ruisseau. Qui dominant électoralement, a proposé deux et même trois fois de suite contre son intérêt électoral immédiat de mutualiser les candidatures pour être ensemble une plus grande force de combat politique et de propositions en imposant il est vrai un engagement sur un programme aux candidats. Ce n’est pas un peu gênant d’enjamber ainsi la réalité de nos votes de citoyens et de se revendiquer en même temps de la démocratie ? Aux présidentielles, aux législatives, aux européennes nous avons en réalité toujours été les plus nombreux à soutenir les propositions de LFI qui a continué de progresser aux européennes en étant deux fois moins exposé dans les médias (et en l’étant nous savons tous de quelle façon) que le PS de Gluksmann qui a lui juste récupéré pour l’essentiel des voix sur le dos des écologistes, dindon éternel de la farce, ce qui donne à ses dirigeants apparemment la légitimité de donner des leçons à la terre entière en oubliant de rendre des comptes à leurs électeurs. Nous avons bien l’intention en tant que citoyens de soutenir le NFP afin de sortir du jeu le tandem macronie/lepénie qui paralyse notre vie politique et démocratique et de faire respecter la réalité de nos votes. Quoiqu’en disent ceux qui ont besoin on dirait de trouver leur légitimité dans les médias. 

       


    • Xenozoid Xenozoid 27 juin 20:32

      @Octave Lebel

       continuez a voté, meme si cela ne sert que l´illusion
       vive l´illusion


    • Fergus Fergus 27 juin 20:47

      Bonsoir, Octave Lebel

      Je ne « propose » strictement rien ! Je décris des scénarios plausibles.

      Ce n’est évidemment pas ce que je souhaite, et c’est pourquoi je voterai résolument pour le Nouveau Front Populaire dans l’espoir qu’il puisse gagner cette élection. 


    • Nicolas Cavaliere Nicolas Cavaliere 27 juin 21:25

      @Xenozoid

      Tout à fait d’accord.

      En dissolvant l’Assemblée Nationale, Macron a relancé la 5ème République dans tout ce qu’elle a de plus néfaste. Finies les revendications de démocratie directe, les médias sont là pour nous rappeler qu’il faut participer à la mascarade électorale. De grands magiciens !!!


    • @Fergus & TOUS
      Dernieres projections (sondages)

      A avoir voulu bricoler et marier la carpe et le lapin cad de partir d’hollandouille au fiché S de NPA en passant par la case antisémites notoire ...
       
      Bref partir de le vote communautariste des plus crasseux et le ponpon désormais ...
      menacer de ne pas en plus accepter le resultat du vote des élections
      car c’est ce qui est prevu de ne pas accepter le résultat des votes
      Eh bien.... recevez toutes mes félicitations les gars etes de grands statèges au vu des chiffres que je suis un peu partout
      Chiffres de BFM donc pro gauche et Gvt bref pas Cnews nous sommes d’accord ?

      RN 37% En hausse constante + 1 pt encore,
      note : le RN peut remercier les outrances de la Nupes 2.0 de ne pas vouloir respecter les résultats de l’élection
       
      Nupes 27% Egalité ou en légere baisse suivant les sondeurs
       
      Macron 21% Légere hausse +1Point , bien trop loin de la Nupes et du RN
       
      Lr 6% Stable !
      Reconquete 2% Idem LR

      Source bien entendu avec aussi le nombre de sieges éstimés
      https://www.bfmtv.com/politique/elections/legislatives/legislatives-le-rn-et-ses-allies-credites-de-37-des-intentions-de-vote-au-premier-tour-sondage-toluna-harris-interactive-pour-challenges-m6-et-rtl_VN-202406270704.html

      Attention ce n’est qu’une estimation
      Les seules choses quazi certaines depuis une semaine dans le sens des courbes (progression, regression égalité)
       
      Rn en hausse constante de quazi +1 point par jour
      Nupes 2.0 Stable ou en baisse (donné à 29% par moments)
      Macron Tres legere hausse sur une semaine de 1 ou 2 points (vu a 19 et 20%) irrattrapable désormais 6 points de Nupes 2.0 et 16 points de RN
      LR Stable ca bouge tres peu
       
       
      Previsions du second tour
      jMe lance vous pourrez me les mettre dans les dents si je me plante

       
      La Nupes 2.0 est tellement délirante que bien plus des 20% des macronistes irons dans les triangulaires par dépit vs le RN que vers l’extreme gauche antisémite communautariste et ethnico religieuse,
      bref cette stratégie même si elle s’est portée gagnante pour les Européennes ne portera pas ses fruits enfin dans le sens d’avoir du pouvoir,
      avoir un poste et la gamelle grace aux gogos en est un autre
       
      Lr ira forcément vers le RN meme en grincant des dents, une partie restera neutre (ni l’un ni l’autre)

      Reconquete > RN 
      Qques Patriotes aussi (Asselinot , D Aignant , Philippot etc ...) idem > RN
       
      A gauche je ne vois pas trop ou sont les reserves ?
      ainsi que leur transbordement saiuf dans quelques rares exeptions ou bastions aquis
       
      Affaire à suivre pour la semaine prochaine


    • amiaplacidus amiaplacidus 27 juin 17:30

      Mon pauvre Rakoto,

      Avec la catastrophe qui attend votre Macron chéri, vous avez intérêt à vous recycler vite fait.

      En parlant avec différentes personnes d’opinions politiques diverses (gauche, droite, centre, etc), j’ai pu constater qu’une immense majorité d’entre elles s’accordaient au moins sur une chose : la détestation de Macron.

      Je ne sais pas comment Macron, lui qui a tant besoin de l’admiration des foules, va psychologiquement supporter le désaveu qu’il va recevoir de la part des Français.

      Une chose sûre, le Macron romain historique, a très mal fini : https://fr.wikipedia.org/wiki/Naevius_Sutorius_Macro

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