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Accueil du site > Actualités > Politique > Le rapport sur l’insécurité qui accable

Le rapport sur l’insécurité qui accable

Le rapport de l’INHES, qui vient d’être divulgué a été commandé par le ministère de l’Intérieur, « fait le constat accablant des relations entre police et population en Seine-saint-Denis » (selon le quotidien La Croix). Il souligne un "décalage" entre la "suractivité permanente" de la police, en matière de lutte contre les stupéfiants ou les clandestins, et les "réalités subies par la population", avec une "hausse considérable des violences" dans ce département, où les vols avec violences ont ainsi crû de 15,95% en 2006 (d’après Le Monde) .

Pour enfoncer le clou, le secrétaire général du Syndicat national des officiers de police (Snop majoritaire) a déclaré, pour sa part : « Il y a des tensions de plus en plus vives en Seine-saint-Denis et les officiers subissent dans ce département des pressions tant au niveau des chiffres, des résultats que de leurs conditions de travail qui se dégradent. »

Noyer le poisson à coups de marteau-piqueur

Pointer du doigt des coupables, c’est ce qu’a tout de suite fait Patrick Devedjian, ancien conseiller de Sarkozy et haut cadre de l’UMP, en déclarant suite à la publication du rapport que le PC a « ancré les gens dans la misère parce que c’était aussi une manière pour eux d’asseoir leur pouvoir politique ».
Un jugement très agressif qui pourrait tenir debout s’il n’était pas inepte : le PC n’a cessé depuis vingt ans de perdre du pouvoir dans le 93.

« Il n’y a pas besoin d’un rapport pour savoir que l’insécurité règne en Seine-saint-Denis », réagissait le jeune ministre de l’Intérieur. De son côté, J.-P. Raffarin a déclaré que le le climat électoral n’était pas le meilleur climat pour traiter d’un sujet grave (il n’a pas rappelé que l’insécurité avait été un des thèmes brûlants de la précédente élection présidentielle).

Quant au Figaro, il concluait son article sur le rapport INHES par l’abscons « un mythe, en tout cas, s’effondre avec ce rapport : il ne suffit pas comme ce fut fait ces dernières années de mettre dans les banlieues difficiles des policiers à l’image de la population qui y vit pour que ces quartiers aillent mieux. » Peut-être voulait-il dire que les CRS et la BAC sont à l’image de la population du 93.

Blanchir à la blablate

On peut s’attendre à une grande opération de blanchiment. Pour être réussie, elle doit inclure un certain nombre d’affirmations, qu’il serait bienvenu d’éructer avec une assurance non dénuée d’irritation :

  1. Le ministère de l’Intérieur a pris des mesures pour lutter contre cette violence, il faut laisser le temps à ses mesures de porter leurs fruits ;

  2. Il est normal que l’insécurité augmente et que cette augmentation cesse dans le futur, non dans le présent ;

  3. Le rapport a été bien commandité mais il est mal rédigé et mal compris ;

  4. Ce n’est pas le ministère de l’Intérieur qui est responsable de la police.

(Over)réagir

La ministre de l’Intérieur a réagi rationnellement en décidant d’organiser des réunions entre la police, les mairies et les associations. Pour les policiers, elle a évoqué comme source de progrès « une proximité géographique (...) sur un terrain (avec) la connaissance de ce terrain et la connaissance des personnes qui devait se maintenir dans la durée » (Source La Croix)

François Hollande a plaidé pour "des mesures extrêmement rapides pour la sanction des premiers actes de délinquance". Faut-il y voir un appel du pied pour rejoindre le gouvernement Fillon ? Ou un signe supplémentaire qu’il devrait jeter l’éponge ?

Résumé

Sous la direction de N. Sarkozy, les conditions de travail des policiers se sont dégradées de même que les relations entre la police et les habitants du département le plus défavorisé d’Ile-de-France. L’insécurité avec violence contre les personnes a augmenté. L’ancien ministre de l’Intérieur et son ami l’ancien préfet de police de Paris affichent dans l’ensemble un excellent bilan.

De toutes façons, avez-vous déjà entendu un homme politique reconnaître qu’il avait fait une mauvaise politique ?


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61 réactions à cet article    


  • ExSam 6 juin 2007 09:56

    Tiens, je ne pas savais qu’Agora Vox servait de porte-voix au Ministère de l’Intérieur. J’en connais au Canard qui vont rigoler doucement de cette nouvelle forme de citoyenneté caniche.

    Pour être sérieux, les assertions de Devedjian montre deux choses.

    Un qu’il est un type de droite décomplexé. En bon français, un gros con.

    Deux, cet individu, comme son gouvernement a sans doute inconsciemment pris modèle sur Mc Arthur qui voulait gentiment éliminer ceux qui risquaient de lui poser des problèmes dans l’avenir, à coups de bombe nucléaire. Ainsi, Devedjian on le perçoit très clairement dans ces stupides et fascisants crachats, comme dans ceux de ses poteaux lepénistes honteux, qu’il aimerait tout simplement qu’on balance en particules infinitésimales toute cette racaille bronzée du neuf trois sur quelque lointain cailloux, à quelques années-lumière de la Terre.

    On a la désagréable impression à lire les incroyables conneries de ce « haut cadre de l’UMP », comme nous balance sans rire l’auteur de l’articulet au-dessus, qu’on nous fait une nouvelle mouture de Thatcher au Falklands, ou quelques débilités sombres du genre, pour faire passer naturellement le gros baton dans tous les domaines.

    Ce fut la spécialité de la copine à Pinochet, ne doutons que le locataire de l’Elysée et toute sa bande bien engraissée aux magouilles RPR depuis si longtemps, saura se montrer expert lui aussi, en la matière.


    • llecuyer llecuyer 6 juin 2007 10:08

      Cher Exsam, Vous avez lu trop vite ou alors vous ne savez pas ce qu’est le second degré. Où avez-vous vu que je défendais les propos de P. Devedjian et le bilan de NS au ministère de l’Intérieur ? On croit rèver.


    • jakback jakback 6 juin 2007 10:22

      @ exSAM votre commentaire est outrancier et insultant, de plus vous semblez bien mal connaître l’histoire politique de nos banlieues. Il faut revenir aux racines du mal, la génération spontanée anti-sarko est un phantasme, que vous cultivez sciemment a des fins idéologiques.


    • ExSam 6 juin 2007 11:03

      Un second degré bien caché, à moins que je n’ai vite lu, ce qui est une des maladies dont nous souffrons collectivement aujourd’hui.


    • ExSam 6 juin 2007 11:03

      Ah ? Ah bon.


    • ExSam 6 juin 2007 21:12

      Léon

      Amende honorable, je me suis couvert de sacs et de cendres. Mon voisin m’a engeulé parce que je salopais le gravier et a exigé que j’arrête de tourner de rond en grognant "je ne suis qu’un forumeur stupide et grossier. Il a ajouté que des gens comme moi faisaient tort à tout le monde. J’ai baissé la tête et pris la bagnole pour klaxonner un peu dans les embouteillages.


    • Gasty Gasty 6 juin 2007 09:57

      Nous devrions prendre des mesures de sanction extrêmement rapides pour ces actes de délinquance politique.

      Il me semble que des syndicats avaient dénoncés cette folie du chiffre et du résultat complètement aberrant et sans rapport avec le maintien de l’ordre.

      Mais plutôt pour le maintien d’un désordre.


      • tvargentine.com lerma 6 juin 2007 10:01

        Les rapports sont toujours interprétables surtout dans la manière de les écrire.

        La situation est de restaurer l’Etat de droit républicain dans des zones de non-droit.

        Pourquoi avons nous en France des zones de non-droits ?

        Parce que les réponses qu’ont apporté nos amis bobos socialistes déconnectés de la réalité quotidienne ont préférer sous-traiter ces problèmes sociaux (ou de société) à des associations ,qui sont bien souvent des interfaces qui enrichissement leur créateur et n’apportent en RIEN des solutions à des problèmes que sont la qualité des logements,des loisirs du quartiers,des services publics,de l’emploi,des commerces de proximité....

        L’exemple de SOS RACISME est un cas classique.

        L’erreur des dirigeants socialistes aura d’avoir écouté les représentants des associations-buzness des banlieues plutot que les habitants de ces banlieues,de ces quartiers, des ces immeubles.

        Nous avons pu lire dans « le parisien » que nous avons dans le 93 des meutres avec armes comme au USA pour des problèmes de trafics de cocaine.

        C’est une réalité et ces criminels doivent etre combattu et aucune tolérance ne doit etre accepter.

        Patrick Devedjian,cadre de l’UMP, à déclaré suite à la publication du rapport que le PC a « ancré les gens dans la misère parce que c’était aussi une manière pour eux d’asseoir leur pouvoir politique ».

        Je ne suis pas de droite,mais il est vrai que les communistes n’ont jamais cherché dans leurs villes (depuis 1977 si vous voulez !) à permettre aux gens de sortir de leur condition sociale,car cela constitué un vivier potentiel de voix aux élections.

        Mais cette stratégie du tout béton pour remplir les caisses du parti par bureau d’études entremetteur à échoué avec les nouveaux immigrés qui n’ont pas de culture politique.

        Les nouveaux immigrés qui se sont installés dans ces banlieues dans les années 80 à 2000 sont des réfugiés ECONOMIQUES et ne disposent pas de la culture politique de la lutte des classes,mais la culture de la religion.

        Quand on entend François Hollande plaider pour "des mesures extrêmement rapides pour la sanction des premiers actes de délinquance » on peut comprendre le décalage des discours qu’il tenait depuis des années avec la réalité qu’il vient de découvrir (on m’avait menti !)

        Il est temps que les socialistes quittent les plateaux de TV et les médias peoples et reviennent au contact de la population.

        Sarkozy l’a bien compris,qui sur les pas de la campagne de F Mitterand de 1981 avait mené campagne auprès des citoyens et non à la TV


        • ExSam 6 juin 2007 11:05

          Lerma

          C’est toujours agréable de lire un commentaire socialiste.

           smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley


        • caramico 6 juin 2007 19:01

          Bravo à Lerma pour le succès de ses interventions, quelle con stance !


        • caramico 6 juin 2007 19:17

          Qui parle de laïcité, Jacob ? Qui parle de religion ? C’est une idée fixe ?

          Par contre c’est vrai que ces vilains immigrés qui ne veulent pas s’intégrer refusent en permanence les nombreux emplois et logements qu’on leur propose. Non, ils ne veulent pas s’intégrer, ils veulent rester dans leur misère...


        • llecuyer llecuyer 8 juin 2007 23:24

          Monsieur Ierma, « aucune tolérance ne doit être acceptée dites vous » ? Tolérez que je tolère votre intolérance, bien qu’elle me hérisse le poil prodigieusement. Et lisez donc ce commentaire quz Mazuyer a écrit plus bas. Une claque sévère à la phrase de Devedjian :

          "Le vote PCF dans ces fameuses banlieues rouges est la conséquence de la politique d’aménagement du territoire et non pas la cause. La France finissait sa révolution industrielle et se trouvait au stade des derniers soubresauts de l’exode rural. La terre, grâce à la révolution agricole n’était plus le principal employeur. L’activité économique se concentrait dans les grands pôles urbains, il fallait donc loger les gens. D’où la construction de ces grands ensembles. L’ile-de-France commençait ainsi à devenir une ville sans fin qui allait s’étendre concentriquement. Quand on qualifie les villes de banlieues de quartier, finalement le terme n’est pas abusif puisque il faut voir ce gigantesque ensemble urbain que constitue l’Ile-de-France comme une ville en soi.

          Comme dans toutes villes, il y a des quartiers populaires et des quartiers aisés. Le partage se fait sur des choix d’aménagement et surtout su les prix de l’immobilier, il n’y a pas forcément une volonté derrière ce partage du territoire.

          L’élection du PC à la tête de ces communes marque juste l’absence de mixité sociale de celles-ci. La classe ouvrière y étant sur-représenté, puisque ces villes étaient constituées principalement de « cités-dortoirs », il était donc logique que le vote des habitants aillent vers le PC. Le marketing politique n’étant point encore aussi élaboré que de nos jours, les gens avaient une conscience de classe qui guidait (la plupart évidemment, il y a toujours des exceptions) leurs orientations politiques en fonction de ce qui leur semblait leur intérêt de classe."


        • Le Chacal Le Chacal 6 juin 2007 10:03

          On voit bien les limites du tout sécuritaire. Après avoir retiré la police de proximité de ces quartiers, et installé à la place la BAC et les CRS, conformément à sa politique répressive, Nicolas Sarkozy n’a plu qu’à contempler les dégâts de son oeuvre. Mais s’il est le responsable direct des derniers chiffres, je persiste à penser que c’est les diverses politiques menées dans ces quartiers depuis les 25 dernières années qui sont les plus à critiquer. Je le dis et je le répète : parquer les gens dans des clapiers à lapin pendant 30 ans, en espérant que tout aille bien, c’est d’une stupidité rare. Le moindre mal était cette police de proximité, qui permettait un dialogue (certes ténu) entre les habitants et la justice de l’Etat.

          Maintenant que le tissu social est déchiré, il sera très difficile d’y faire revenir un début de dialogue. Qu’on se rassure, la société américaine idéale est toute proche : nous avons déjà notre Bronx...


          • ExSam 6 juin 2007 11:23

            Absolument.

            Ce qu’il y a d’infect dans les commentaires des lepénistes honteux, genre Devedjian qui, au passage, devrait se sentir d’autant plus honteux qu’il a eu sans doute à subir quelques rejets (petits) de par ses origines, c’est la rancoeur et la peur qu’ils attirent sur un groupe indéfini.

            Ainsi la détestation latente, la peur diffuse que génère ce genre de stigmatisation stupide et volontairement haineuse, se raccroche, s’adresse, se déverse sur n’importe qui.

            Bref, les gens ont peur de n’importe quoi et adresse leur rejet, leur haine à tous les autres, du moment qu’ils correspondent vaguement au portrait flou, quartier, jeune,plus ou moins basané, délinquant, pas éduqué comme nous.

            Tout ça, finalement, c’est très très vague et ça fait beaucoup de cibles, beaucoup d’inquiétudes. C’est ainsi qu’on ne peut plus regarder quelqu’un dans le métro, c’est ainsi que s’écroule le lien social, la spontanée attention à l’autre, du fait de cette peur aussi vague que profonde et puissante que diffusent nos politiques, années après années.

            Car ce n’est pas la première fois, ni le premier sujet qu’utilisent les Devedjian et Sarko de tous poils.

            C’est profondément politicard, propagandiste, de la manipulation de masses, aussi méprisantes que grossière.

            C’est une empreinte sale, des barrières très hautes qu’ils posent nos amis gardiens de l’intérêt général. On rejoint très vite la société américaine de la peur de l’autre.

            Toujours diviser pour régner. Et on s’étonne, on s’indigne presque que j’insulte ces gens-là. C’est encore être bien trop gentils avec eux.


          • llecuyer llecuyer 6 juin 2007 12:14

            Ex-Sam, si vous insultez M. Devedjian suite à sa petite phrase de « noyeur de poissons », vous rentrez dans son jeu : à mon avis il n’attend que ça ! Deux camps qui s’insultent au lieu d’argumenter rationnellement. Pour ma part je suis persuadé que la bonne posture c’est le dialogue, l’ouverture à l’argument contraire et l’humour décalé. 2 camps qui s’affrontent et se diabolisent, c’est certainement plus facile mais c’est surtout un retour en arrière...déprimant.


          • ExSam 6 juin 2007 21:20

            llecuyer

            Je crois que Devedjan n’a rien à cirer de ma petite personne.

            Ceci dit, vous avez peut-être raison sur le fond. Mais pour qu’il y ait débat, il faudrait que le citoyen lambda comme moi participe aux émissions sur l’agora télé et audio. Mais nous ne sommes jamais convoqués, sauf pour poser rapidement une question dans les formes respectueuses qui conviennent à nos maîtres, avant d’être trappés vite fait, si nous avons l’audace de souhaiter réplique.

            Les médias et les politiques nous imposent une parole qui ne supporte pas de réponse. A cet autisme, vous pouvez comprendre qu’au bout du bout j’y oppose une certaine irritation, sans parler évidemment de mes profondes convictions sur ces personnages qui nous reservent années après années le même paté cheval-alouette, avec paillettes pour faciliter le gavage.


          • hdelafonte 6 juin 2007 21:47

            Au chacal : entièrement ’accord avec vous sauf sur un point : la responsabilité de Sarkozy dans le bordel actuel que vivent les banlieues. Car la situation n’a pas cessé d’empirer année après année, avant tout comme pendant Sarkozy. Je dirais même qu’en voyant comment certains gamins se conduisent, je me dis que l’avenir risque bien de donner raison à la fameuse loi entropique du « bordel croissant ». Cessons de voir des corrélations à court terme pour juger d’un phénomène (la délinquance) qui s’explique par des corrélations à long terme (échec scolaire et familial entrainant un parcours délinquant 10 ans plus tard)


          • jakback jakback 6 juin 2007 10:10

            Pour comprendre la banlieue d’aujourd’hui il faut connaître son histoire, le mise en place de la fameuse ceinture rouge des années cinquante, avec pour modèle l’ex URSS, a contribuer a faire surgir de terre les ghettos de la misère.

            Il est évident que la part active des communistes est patente.

            Pendant les trente glorieuse le PCF a organiser autour de la capitale un maillage serré, afin de profiter de sa position dominante pour régner sur la banlieue parisienne. Exonéré le PCF de ses responsabilité en 2007 c’est nier l’histoire récente d’île de France


            • Anto 6 juin 2007 11:10

              Peut etre mais rejeter la responsabilité de la situation actuelle sur la politique du PCF il y a 25 ans est non seulement stérile mais dénote d’une volonté de faire diversion et de nier le fait que la politique du Ministère de l’Intérieur a empiré une situation.

              Après tout pourquoi s’arréter à la période de la reconstruction de la France d’après guerre pour justifier la situation actuelle ! clemenceau, poincaré, bonaparte robespierre, charlemagne, Ponce Pilate, périclès, lucy, ils ont tous une part de responsabilité.

              Imputer la responsabilité des émeutes ou de l’augmentation de l’insécurité à la politique du PCF ne fera pas avancer le Schmilblick ! C’est en revanche très pratique si on veut s’en laver les mains


            • Hub. Hub 6 juin 2007 11:11

              @jackback

              Dans les années 50 ans ces nouvelles banlieues ouvrières étaient les bienvenues. Mettez vous à la place des prolétaires de l’époque qui vivaient dans des bidonvilles entre Paris et les banlieues qui n’étaient pas encore rattachées à la capitale, sans compter les quartiers insalubres dans Paris même, eh bien, pour ces gens là ces nouveaux quartiers, avec leurs appartements confortables, constituaient une réelle amélioration de leur cadre de vie. Ce qui a entraîné par la suite une dégradation réelle et exponentielle c’est la politique de regroupement familial, dont Giscard était l’instigateur, pour justement casser les guettos communistes en y intégrant en masse des locataires issus de l’immigration avec le succès que l’on connaît aujourd’hui, voir l’article.


            • jakback jakback 6 juin 2007 11:47

              @ HUB je parage globalement votre opinion concernant le regroupement familial, pour le reste le PCF a vite phagocyte les émigrés afin de les instrumentalisés a dessein


            • Hub. Hub 6 juin 2007 12:50

              Sauf que les « ouvriers communistes » sont partis progressivement, laissant ces barres aux populations issues de l’immigration qui ne sont pas vraiement restées communistes pour autant. Donc si ces populations avaient été fagocitées, comme vous dites, le PC aujourd’hui ferait de meilleurs scores in situ.


            • reda 6 juin 2007 14:28

              Quel humour ! C’est la faute aux communistes ! Dans les années 60, il y avait des bidonvilles partout, les gens vivaient comme de la merde et notamment les immigrés ! Les grands ensembles étaient impératifs, et les choses ne se passaient pas si mal !

              C’est la crise économique, la pauvreté et les discriminations presque d’état qui ont causé la violence d’aujourd’hui ! Et sur ce point, Deveidjan n’a AUCUNE lecon a donné, il représante le grand patronat qui licencie et exploite les plus fragiles !

              Et je ne parle meme pas de la gestion par Deveidjan de la ville d’Antony ! Il y a une ZUP qui s’appel « Les bacconets » qui représente en gros le septième de la population de la ville ! Depuis que Deveidjan est maire, ce quartier populaire a été complètement abandonné !! C’est devenu une ville dans la ville ! Alors avant d’accuser le PCF qui est bien le seul parti qui tente d’aider la population et qui cotoie la réalité, Vous feriez mieux de vous renseigner sur les idées fascisante de Deveidjan (ex membre d’Occident) reconverti comme bcp d’autres facho en cadre de l’UMP !


            • Niamastrachno Niamastrachno 6 juin 2007 15:02

              Il y a des raccourcis historiques qui n’apportent rien au discours, surtout si ces raccourcis sont foireux.

              Les banlieues ou « la ceinture » - parisienne, initialement est née suite au plan marshall (et pas sur le modèle russe !) il a été instigué par De Gaule à une époque où le logement social était destiné non pas aux immigrés mais aux populations de l’exode rurale venues s’installer en gros là où il y a du boulot.

              Les banlieues et leur HLM étaient en soi de véritables petites révolutions architecturales pour lesquels on avait procédé à l’intégration du tout confort dont le parisien intramuros ne bénéficiait pas lui-même !

              Par exemple, saviez-vous que les HLM étaient les premiers bâtiments qui proposaient toilettes et salle de bain pour chaque appartement ? (cf. l’histoire du bidet pour ceux que ça intéresse smiley

              Bref, habiter la banlieue, aussi bizarre que ça pourrait paraître pour certains, à l’époque, c’était pas mal du tout !

              A cette époque encore les banlieues n’étaient pas particulièrement communistes, elles étaient comme le reste de la france, de De gaules en très grande majorité.

              Ce n’est qu’à partir des années 60 que le flux d’immigration venant principalement des anciennces colonies fournissant la main d’oeuvre nécessaire à la croissance exponentielle du pays, que l’on a vu se dessiner une sorte de ghettoïsation à l’image de ce que l’on pouvait voir dans Starsky & hutch.

              Les cocos ne sont apparus dans les banlieues qu’au fil de l’eau, ils n’en sont pas à l’origine - c’est De Gaule - ils ont pu s’y installer parce que les 3/4 de la population était des ouvriers syndicalisés.

              Sarko est à l’origine de plusieurs choses :

              - le remplacement d’une police de proximité par une police répressive en tant que ministre de l’intérieur (pour repositionner les policiers au beau milieu de Paris, ceux qui habitent Paris savent de quoi je parle).

              - la cessation des aides de l’état aux associations locales en tant que ministre des finances(la mort des associations locales, même si certaines ne sont pas super utiles, la grande majorité ont une GRANDE utilité publique).

              - la stigmatisation des banlieues par le discours et les médias en générale.

              Il aurait voulu foutre le feu aux poudres qu’il ne s’y serait pas pris autrement. Réflichissez deux secondes : prenez votre bled. Au lieu des gendarmes du coin, je vous colle de parfaits inconnus qui ne sont pas là pour faire la circulation ou pour acte de présence (et rassurer les gens) mais ils vous arrêtent devant votre voisin, vos enfants, vos parents pour contrôler vos papiers (avec toute la délicatesse que l’on a pu constater par ailleurs) et ceci 2/3/4 fois par jour. La petite association dans le locale du coin, n’existe plus, pas d’argent. La paella du rugby est annulée, les parties de pétanque interdites, les discussions entre voisins proscrites etc...

              Il n’est bien-sûr pas à l’origine de toutes les peines de la banlieue (on parle du 93, mais c’est pareil dans n quartiers de france, le fait même qu’on recentre le débat sur le 93 est une stigmatisation).

              Rappelez-vous qu’il a fait muter un commandant de gendarmerie à babaloued parce qu’il organisait des matchs de foot avec les djeunes du quartier (à montpellier il me semble). En leur faisant la morale sur le soit-disant rôle des forces de l’ordre qui est de type purement répressif. La peur du gendarme est le propre de la méthode NS, il venait tout juste d’être investi ministre de l’intérieur.

              La conclusion selon laquelle le PC est à l’origine du problème est une aberration. L’autre conclusion permettant de clore le débat sur la police de proximité en est une autre, les flics eux-mêmes le plébiscite comme la population.

              C’est encore une fois l’art et la manière de manipuler des chiffres à la con pour justifier une politique répressive.


            • masuyer masuyer 6 juin 2007 16:17

              Je ne sais plus qui expliquait il n’y a pas longtemps que si Neuilly étaiy une commune riche c’est qu’elle était dirigé par la droite. C’est l’inversion cause/ conséquence très utilisée par les populistes de tous poils. C’en est drôle à pleurer.


            • Niamastrachno Niamastrachno 6 juin 2007 16:57

              Surtout quand on sait que c’est la ville qui a le moins d’HLM en Ile de France et qu’ils payent même des amendes à cause de çà chaque année, mais j’ten fout, NS continue à payer, pour lui c’est clair, les HLM c’est AILLEURS.

              C’est aussi une ville qui concentre énormément d’entreprises, très avantageux pour les propriétaires... blindés, parce que pour acheter à Neuilly, il ne faut pas seulement se lever tôt et travailler plus, il faut encore avoir les relations qui vont avec, NS en connaît un bout là-dessus...


            • Reymo Reymo 6 juin 2007 20:16

              Salut,

              Devedjian------ Occident-------Anti-Bolchévisme primaire !!

              Voila tout c’est simple, comme lui !!


            • LE CHAT LE CHAT 6 juin 2007 10:16

              les stats sont bien meilleures à Neuilly sur seine ! Nicolas me l’a dit ! smiley


              • jakback jakback 6 juin 2007 10:24

                Effectivement Neuilly/Seine n’a jamais obtenue le label rouge smiley


              • Gasty Gasty 6 juin 2007 10:37

                Les stats sont faux « LE CHAT » il y a une recrudescence des chapardages de bonbons chez les boulangers pâtissiers et des actes d’incivismes par des mèmères qui font crotter leurs chiens hors des caniveaux.


              • snoopy86 6 juin 2007 10:52

                @ Gasty

                Tu dis du mal des chiens

                Mais les matous de gouttière ? qui chient partout sur les toits...

                A quand une police de félinité ?


              • snoopy86 6 juin 2007 10:54

                Même qu’à Marseille ils sont obligés de créer un incinérateur de dejections félines...


              • LE CHAT LE CHAT 6 juin 2007 11:00

                bientôt des détecteurs de crottes avec flash incorporés dans vos gouttières , il va s’occuper de la racaille à quatres pattes qui en plus fait des rassemblements au dessus des poubelles suceptibles de troubler l’ordre public ! smiley


              • snoopy86 6 juin 2007 11:04

                Surtout qu’autrefois c’était des matous bien de chez nous...

                Mais subrepticement les persans et les siamois nous envahissent...


              • Darkfox 6 juin 2007 11:26

                Raciste (humour !):P Laisse mon persan tranquille ! il dort , il est pépère et il est bien gentil ! Pour information une partie de la population féline était réguler avant..( noyer les chats, etc) horrible mais bon ça réguler. Plus maintenant et on ne compte pas les abandons etc...

                Sinon pour l’article en lui même, il faut que les gens sont maintenant attaché à leurs tours. LE taux de criminalités (acte avec violences,..) n’est pas non plus le plus bas de france dans le 93.

                (j ai d ailleur adoré un article du 20 minutes ou une personne se plaint que les policiers l’ont interpellé car il avait une audi A6 (il avait gagné au tac o tac) et ne trouvé pas normal qu’on s interroge sur son cas... si je vis en HLM et que je m achète une ferrari..y a un probleme non ?

                Enfin bref a moins de disperser toutes les citées du 93 je vois pas comment on peut faire et la police de proximité n’y changera rien


              • maxim maxim 6 juin 2007 11:28

                le malaise ne date pas d’hier .....il remonte aux années 60 ou l’on construisait à tout va ,notamment dans la banlieue parisienne,cette derniere étant le fief du PCF ,la fameuse ceinture rouge ......

                les populations de toutes conditions pouvaient se loger dans le confort inconnu de la plupart ,exemple salle de bains ,wc à l’interieur ,grandes baies,balcons ,espace aéré ,bref ,l’accés à un logement décent innaccessible auparavant aux classe populaires .......

                le PCF avait parfaitement compris que c’etait une maniére de canaliser ces classes ,en leur faisant croire que leur parti était celui qui dispensait ses bienfaits aux classes laborieuses ....

                le PCF se présentait comme le parti du progrès .la manoeuvre etait subtile ,et l’électorat à demeure votant pour ses supposés bienfaiteurs .......

                la fin de la guerre d’Algerie ,les differents conflits ont amenés des populations multiraciales et multiculturelles ..

                les difficultés pour trouver du travail ,la soi disante compassion pour ces incompris ,exploitées par les communistes n’ont fait que conforter leurs positions .....

                la propagande anti gouvernementale,la compassion pour les actes délictueux aidés par des avocats et une justice complaisante à l’égard des délinquants ,n’ont fait que renforcer un sentiment d’impunité et de complicité entre les municipalités et les malfaiteurs ,le PC argumentant le fait qu’il fallait que ses gens s’adaptent à nos habitudes de vies ........

                puis la montée du chômage ,le regroupement famillial ,les nouvelles generations de déracinés ,la prolifération de gens vivant de trafics divers ,le laxisme permanent des autorités ,l’envahissement des idées d’un Islam intégriste .... la ghettoisation des grands ensembles le désintérêt des differents gouvernements pour cette population ,les trafics ,les petits caids ,les complicités diverse en ont fait des zones de non droit ......

                c’est quand l’incendie était declaré depuis longtemps que l’on a crié au feu ......

                maintenant ,nous sommes dans la situation que l’on connait ,et le gouvernement en place a un serieux boulot pour rétablir une situation à peu près normale .....

                la solution miracle n’existe pas ,celà passera certainement par un travail de terrain ,donner de l’emploi aux populations délaissées ,adopter une autre stratégie de la part des forces de l’ordre ,rester ferme et n’accepter aucun compromis pour ne pas montrer nos faiblesses .....

                personne en réalité n’a la solution ,et pourtant c’est la priorité des priorités .......


                • jakback jakback 6 juin 2007 11:50

                  merci, d’expliquer de façon clair ce que j’ai tenté de dire


                • Jojo2 6 juin 2007 12:01

                  C’est quand même pas le PC qui a construit tout seul avec ses petites mains velues toutes ces tours dans les années 60 en plein gaullisme.

                  Quand à l’attaque contre les magistrats, elle est habituelle de la part de la droite « décompléxée » qui n’a rien contre le fait d’enterrer les dossiers quand l’affaire dépasse une brique...


                • snoopy86 6 juin 2007 12:08

                  @ Maxim

                  Excellent commentaire, comme d’habitude, mais je pense que M.Devedjian, si ces propos sont confirmés aurait mieux fait de fermer sa g....

                  Cela arrangeait bien tout le monde, le laxisme a été général même si naïvement l’extrême gauche a cru pouvoir récupèrer ce phénomène de nouveau lumpen-prolétariat alors que le vote ouvrier, pour cette même raison partait au FN.

                  Un commentaire précédent disait que nous avons nos Bronx, c’est un fait et problème majeur de notre société aujourd’hui. L’instrumentalisation anti-sarkozyste n’a fait qu’aggraver un phénomène latent.

                  La solution n’est ni dans l’action éducative et sociale ni dans la répression, elle ne peut être que dans les deux à la fois.

                  J’ai des amis officiers de police qui, comme tous leur collègues, viennent "pantoufler en province après quelques années de banlieue. Nous n’imaginons pas ce qu’ils vivent, et l’idée de police de proximité les fait doucement rigoler : comment envoyer des ilotiers dans des quartiers où aujourd’hui la police ne peut pénétrer qu’en force ?


                • maxim maxim 6 juin 2007 14:04

                  Parway,.....

                  je ne suis pas inféodé à l’UMP ,je ne traite pas de con celui qui n’a pas mes convictions pour autant .... je ne dissimule pas mon penchant à droite mais qui l’ignore sur Avox .......

                  personne n’a rien fait pour le 93 et il n’y a pas que ce departement en France il ne faut pas etre aveugle .....

                  la situation ne s’arrangera pas d’un coup de baguette magique c’est certain .....

                  les gouvernements précedent n’ont fait que des effets d’annonce pour obtenir des voix ,personne n’est dupe ,mais maintenant ,il faut prendre réellement ce problème à bras le corps ,nous verrons bien les resultats obtenus par ceux pour qui j’ai voté ...... je souhaite qu’ils avancent dans le bon sens ,je ne suis pas aveugle au point de croire aux miracles ,j’ai autant le sens critique pour ceux de mon camp que pour mes adversaires ,en un mot je ne suis pas sectaire mais pragmatique .......

                  et j’attends des résultats positifs .....


                • maxim maxim 6 juin 2007 16:23

                  LEON.....

                  il se trouve que j’ai beaucoup travaillé avec les municipalités communistes .... je suis un ancien dirigeant d’entreprise du bâtiment ,et entrepreneur moi même ( je suis à la retraite maintenant ) et donc ,j’ai repondu aux appels d’offres des municipalités de la région parisienne .....

                  c’etait parfois un peu chaud ,on m’avait parfois proposé de prendre une carte du PC pour entrer dans la course .... j’ai fait comprendre que ce n’était pas ma tasse de thé ,en géneral ça passait bien,je ne mâche pas mes mots ....

                  ceci dit ,j’accorde volontiers que des efforts étaient faits pour le « bien être » de la population....et étant payé par l’administration,je n’ai jamais eu de soucis sur cet aspect ......

                  on ne m’ôtera pas de l’idée que toutes ces largesses n’avaient qu’un but ,attirer le plus grand nombre de gogos dans un but électoral .....

                  de plus je connais personnellement quelqu’un qui s’était présenté à plusieurs élections sous l’etiquette PCF et ami de plusieurs dirigeants de la place du colonel Fabien .....

                  j’ai meme eu le privilège d’assister à une réunion ....

                  un comble ,mais il ne faut pas mourrir idiot n’est ce pas ????

                  mais je n’ai pas été converti pour autant ,je ne me considere pas pour facho non plus ,je n’ai d’ailleurs traité personne de sale coco ,ni d’autres noms d’oiseaux ....

                  je suis un con de droite ,mais bien élevé ......


                • jakback jakback 6 juin 2007 16:45

                  SI pour vous vivre dans une ville gérée par les communistes ( la ou généralement les impôts locaux sont les plus élevés ) c’est votre droit, permettez que certains ne partagent pas vos opinions et préfèrent Devedjian a Gayssot, occident au communisme, en terme de millions morts le record est toujours détenu par l’international communiste sans que cela vous dérange le moins du monde.

                  De Thorez a Pol Pot, pour vue quelle soit rouge, sang de préférence


                • masuyer masuyer 6 juin 2007 16:51

                  Maxim,

                  quand vous dites "le malaise ne date pas d’hier .....il remonte aux années 60 ou l’on construisait à tout va ,notamment dans la banlieue parisienne,cette derniere étant le fief du PCF ,la fameuse ceinture rouge ......

                  les populations de toutes conditions pouvaient se loger dans le confort inconnu de la plupart ,exemple salle de bains ,wc à l’interieur ,grandes baies,balcons ,espace aéré ,bref ,l’accés à un logement décent innaccessible auparavant aux classe populaires .......

                  le PCF avait parfaitement compris que c’etait une maniére de canaliser ces classes ,en leur faisant croire que leur parti était celui qui dispensait ses bienfaits aux classes laborieuses ....", je ne peux vous suivre.

                  Le vote PCF dans ces fameuses banlieues rouges est la conséquence de la politique d’aménagement du territoire et non pas la cause. La France finissait sa révolution industrielle et se trouvait au stade des derniers soubresauts de l’exode rural. La terre, grâce à la révolution agricole n’était plus le principal employeur. L’activité économique se concentrait dans les grands pôles urbains, il fallait donc loger les gens. D’où la construction de ces grands ensembles. L’ile-de-France commençait ainsi à devenir une ville sans fin qui allait s’étendre concentriquement. Quand on qualifie les villes de banlieues de quartier, finalement le terme n’est pas abusif puisque il faut voir ce gigantesque ensemble urbain que constitue l’Ile-de-France comme une ville en soi.

                  Comme dans toutes villes, il y a des quartiers populaires et des quartiers aisés. Le partage se fait sur des choix d’aménagement et surtout su les prix de l’immobilier, il n’y a pas forcément une volonté derrière ce partage du territoire.

                  L’élection du PC à la tête de ces communes marque juste l’absence de mixité sociale de celles-ci. La classe ouvrière y étant sur-représenté, puisque ces villes étaient constituées principalement de « cités-dortoirs », il était donc logique que le vote des habitants aillent vers le PC. Le marketing politique n’étant point encore aussi élaboré que de nos jours, les gens avaient une conscience de classe qui guidait (la plupart évidemment, il y a toujours des exceptions) leurs orientations politiques en fonction de ce qui leur semblait leur intérêt de classe.


                • hdelafonte 6 juin 2007 22:08

                  Entièrement d’accord avec vous sur le rôle de la police de proximité. A Toulouse Bagatelle, 3 policiers municipaux ont été copieusement « bastonnés » pour avoir voulu contrôler un stand dans un marché public.

                  Je crois que la prochaine fois qu’ils se risqueront à faire leur boulot de flic ils n’arriveront pas en touriste.

                  Quant aux gentils « policiers de proximité », laissez-moi vous raconter une anecdote : en 1996 je rentrais de 2 ans au canada et je faisais mes courses sur « la Dalle », devenu Alban Minville dans le Mirail à Toulouse. Peu au fait du contexte français, j’entrevois deux pandores à l’air amène qui se baladent et je leur demande mon chemin. Je me souviens encore de la réaction du voisinage : une haine dans le regard des gens envers les 2 pauvres flics, à un point que je m’en suis voulu de les avoir accosté alors qu’ils rasaient tranquillement les murs sans se faire remarquer.


                • Anto 6 juin 2007 14:53

                  @ T.JACOB

                  Bon finalement le raisonnement de la France décomplexée est assez simple

                  Immigration du magreb et d’Afrique noire = communauté musulmane = pays islamiques = anti laïque = anti France = danger.

                  L’essentiel est là. En dehors de l’amalgame grossier entre les musulmans français et les républiques islamistes de l’axe du mal, on relève une autre erreur flagrante que démontre d’ailleurs une des phrases de votre description de la France. Je vous cite :

                  « La France, c’est une histoire, des origines, une civilisation gréco-romaine, des valeurs judéo-chrétienne, etc... »

                  Ce sont des valeurs judéo-chrétienne dont je parle qui sont aux centre de tout votre raisonnement finalement et de la droite conservatrice. La laïcité est instrumentalisée par ces « valeurs », dont le clergé a réussit à faire croire que seules les religions juives et chrétiennes autorisait la naissace d’un état laique (au contraire de l’islam). Vous demandez ensuite que l’on vous cite un pays Arabo-musulman laique smiley. A mon tour ! Citez moi un mort celèbre toujours vivant. Pour justifier le fait que l’islam est mauvais, vous prenez en exemple un pays (l’iran) qui a une religion d’état ! C’est absurde. Le christiannisme est la religion d’état de la grèce et aucune autre forme de prosélytisme n’y est est autorisé. Qu’en déduisez vous ? rien du tout exactement...(Vos amalgames auront une longue vie donc vous aurez plus de gens d’accord que l’inverse).

                  Vous invoquez donc la laïcité comme un pretexte, quand au fond ce sont vos valeurs chrétiennes que l’islam egratigne (soit disant). Je voulais juste rappeler, en passant, que le nombre de pays laiques dans le monde se comptent sur les doigts de la main. Les US ne le sont pas par exemple. C’est un peu une carctéristique française, aussi exiger d’un autre pays qu’il soit laique n’est pas serieux, sinon nous n’accepterions que des urugayens à l’immigration...

                  Pour finir, la seine ST Denis et les banlieues en général, font aussi partie de la France, la vraie, celle dans laquelle nous vivons. Votre vision de la France est tronquée comme le montre votre réquisitoire unilatéral. J’ai l’impression en vous lisant que vous seriez pret à raser les cités ou à les murer pour que votre vision et la réalité se superposent.


                • pattesdechat 6 juin 2007 21:08

                  @jacob Ca me rappelle des articles de « je suis partout ». Le complot sur les twins towers est ridicule mais celui des mesulmans qui cherchent à prendre le controle de notre pays c’est pas du délire paranoiaque. C’est toi le traître à ton pays en parlant ainsi.


                • Formule4 6 juin 2007 13:52

                  Malheureusement, je ne pense pas que ce rapport soit une mavaise nouvelle ou une bombe politique pour l’homme orchestre élu président de la république française.

                  Car plus les relations se dégraderont entre l’autorité de police et les citoyens, et plus l’homme fanfare pourra accroître et imposer son pouvoir. Il suffit de lire quelques livres d’histoire (contemporaine de préférence) ou de revoir le dernier Star Wars (où Palpatine prend le pouvoir absolu, échangeant la liberté contre la sécurité) pour se rendre compte que la manoeuvre est efficace.

                  En république, la Police doit protéger son patron, c’est à dire le citoyen qui l’emploie et qui la paye. Si elle est utilisé à protéger les ministres, ou le Président, contre le peuple souverain (lors de déplacement du président par exemple) il y a une dérive incontestable de l’autorité. Si la Police est utilisée à faire peur (de façon générique), il y a mécaniquement abus de pouvoir, perte de légitimité, et fatalement nullité de toute décision ultérieure (administrative ou judiciaire).

                  Le malaise est donc beaucoup plus profond que de savoir si c’est le PC, le PD ou le PQ qui est à l’origine de la situation de certaines banlieues. Il serait ridicule d’en incriminer les agents personnellement. Il s’agit d’une redéfinition de la société et de la légitimité de ses forces de l’ordre. C’est un choix politique et les propositions de manquent pas. Force et brutalité, immersion dans la population, répression accrue ou éducation...

                  Quand les voyous sont dans la place, aucune Constitution, fut-elle de la Ve république, ne résiste bien longtemps.


                  • masuyer masuyer 6 juin 2007 17:00

                    La laïcité est tellement un fait partout que Tony Blair attendra de ne plus être premier ministre pour se convertir au catholicisme.


                  • pattesdechat 6 juin 2007 21:05

                    Pourtant dans d’autres article monsieur parle de peuple élu pour justifier l’existence d’Israel. T’es juste malade dévoré par ta haine xénophobe. Dis moi combien crois tu que tes assertions valent:un long séjour en asile psy.Tu es dangereux.


                  • masuyer masuyer 8 juin 2007 16:30

                    François Bayrou, que je ne soutiens pas politiquement par ailleurs, a eu pour moi le mérite d’approfondir un peu la question du rapport police-population en « banlieue ». Ces rapports tendus ne concernent pas uniquement les policiers mais tous les corps rattachés, à tort ou à raison, à l’Etat. Cela témoigne, à mon avis, du sentiment que peuvent ressentir les franges les plus fragiles de la population que l’Etat ne respecte pas sa part du contrat.

                    Ce qui était en jeu avec la police de proximité n’était pas tant la lutte contre la délinquance mais une volonté de permettre aux citoyens de se réapproprier l’Etat afin qu’il ne soit plus perçu comme un élément extérieur et ceci en rapprochant ses agents (ses représentants) de la population. Il en va de même pour les services publics en général.

                    Ce qui est extérieur, dans les situations de crise, apparait comme hostile. Le problème qui se pose en banlieue se pose aussi en zone rurale, de façon moins visible car moins médiatisé et par des différences au point de vue de la démographie (population plus agée et moins concentrée) sans être pour autant différente.

                    J’en veux pour preuve la violence des manifestations d’agriculteurs. Il ne s’agit pas ici d’excuser la violence, mais bien de comprendre qu’elle est souvent fille d’un sentiment d’abandon (réel ou supposé ce qui ne change rien).

                    Pour ce qui est de la Seine-Saint-Denis, devenu de par la « grâce » des discours politiques simplificateurs un symbole repoussoir, il m’apparait donc primordial de maintenir un lien entre la population et l’Etat qui passe par les services publics, dont il est nécessaire que les représentants non seulement travaillent mais vivent au contact de la population et idéalement soit issus de cette population.

                    C’est l’instituteur de la IIIème république en campagne(souvent issu du monde paysan), ou le receveur des postes dont l’autorité venait aussi de cette capacité qu’ils avaient eu à gravir l’échelle sociale, profitant de la promotion républicaine.

                    Pour finir, il ne faut pas s’étonner non plus que les fonctionnaires soient agressés physiquement, quand les discours politiques les décrédibilisent à longueur de discours, les faisant passer pour des privilégiés, peu efficaces de surcroit.


                  • Foudebassan Foudebassan 6 juin 2007 21:45

                    @ l’auteur,

                    Ayant travaillé quelques temps dans ce que l’on appelle « La politique de la ville », je connais un peu le sujet.

                    Dire que la droite ne fait rien pour les banlieues est faux : renseignez vous sur les GPV (Grands Projets de Ville) menés par Jean-Louis Borloo. Même si ces programmes concernent principalement l’immobilier, démolition, reconstruction et meilleure répartition des populations sur le territoire, ils sont à mon avis une bonne avancée.

                    Je sais également que le financement des associations locales est très politisé. Une association se verra refuser tout financement si elle n’est pas du même bord que le maire. Cela est d’autant plus vrai quand l’association est de « droite »

                    Quant à la police de proximité, franchement si elle était si efficace, pourquoi Nicolas SARKOZY l’aurait-elle supprimée.


                    • llecuyer llecuyer 7 juin 2007 10:50

                      Salut Foudebassan,

                      Sur la police de proximité, tout le monde oublie qu’elle avait été déjà virtuellement abandonnée par le gouv. de Lionel Jospin. NS n’a fait que confirmer l’enterrement.

                      Ce qui est intéressant dans la réaction d’Alliot Marie - citée dans l’article - c’est que la nvelle ministre de l’Intérieur semble ouvrir la porte à une nouvelle forme de police de proximité.


                    • JPL 8 juin 2007 05:19

                      @ Foudebassan

                      Donc la droite a beaucoup fait pour les banlieues et les associations de droite sont brimées (par des élus de gauche ? vous avez oublié de préciser) et la police de proximité ne sert à rien (la preuve : Le bienaimé leader Sarkozy l’a dit...) et puis s’il y avait moins de piétons et de cyclistes ils ne se feraient pas écraser, les imams intégristes sont de grands défenseurs des femmes, il n’est pas question que M Sarkozy réintroduise une forme de police de proximité, Neuilly est un modèle pour les banlieues... et nous c’est Blanche-neige et le sept nains !


                    • moebius 6 juin 2007 21:53

                      Neuilly mais c’est pas loin de Saint denis non ? faut construire un mur ? si la police ne suffit plus


                      • cimade63 cimade63 6 juin 2007 22:25

                        « De toutes façons, avez-vous déjà entendu un homme politique reconnaître qu’il avait fait une mauvaise politique ? »

                        oui Jospin quand il a dit « j ai ete naif : je pensais qu en faisant reculer le chomage, nous ferions reculer la delinquance. » Pour ma part je pense qu il a ete un peu trop severe avec lui meme et avec la gauche car la diminution de la misere diminue effectivement la violence mais ce n est pas immediat et il y a certainement un seuil a atteindre pour avoir une certaine efficacite. Surtout qu en disant ca, il a discredite ideologiquement la gauche. mais c est une autre histoire...

                        j attend que sarko dise :« j ai ete naif je croyais qu en mettant la pression à la police et en instaurant un climat de »peur du gendarme« je ferais baisser la delinquance »... mais faut pas rever, il est contre la repentance !


                        • DD 6 juin 2007 23:56

                          Un commentateur faisait allusion à Neuilly-sur-Seine. La gauche caviar immorale du PS connait mieux cette ville que le diable Nicolas Sarkozy : Dominique Strauss-Kahn, Jean-louis Bianco, Bernard Henri lévy, Patrick Bloche et bien d’autres encore. Cette intelitgentsia est la classe la plus méprisable.


                          • ddacoudre ddacoudre 7 juin 2007 01:36

                            bonjour LLcuyer tu as choisi un sujet brûlant, mais tu as raison de dire qu’aucun homme politique n’admet se tromper, et qui plus est retourne toujours les événements à leur avantage. Qui voterait pour un politique qui se trompe ? Pour sourire tous les français depuis trente ans, mais parce que les hommes politiques ne le reconnaissent pas.

                            S’il suffisait d’élire un homme pour que la violence cesse j’y souscrirais immédiatement.

                            Dans le cadre d’un essai je m’étais intéressé à ce problème d’évolution de la violence sans pour autant pointer du doigt un politique alors que j’ai eu affaire au SAC (service d’action civique). Michel Wieviorka à écrit en 2004 un ouvrage très fourni sur la violence « La violence » aux éditions Balland et Christophe Lambert en 2005 aux éditions Plon « La société de la peur »

                            J’écrivais donc en 2000 le résumé suivant. Une autre conséquence de la peur, et celle de la « policiarisation de proximité ». Cela peut se comprendre, d’une part, depuis que les espaces frontaliers ont été ouverts, car l’activité de contrôle et de filtre qui était le leur, si elle doit être effectuée, s’effectue dorénavant au niveau de chaque individu dans leur quotidien. Cela entraîne une multiplication de contrôles de la vie privée (papier et vidéo). D’autre part, cela se comprend surtout par le « phénomène d’insécurité » d’une société qui est névrotique. En l’espèce, je ne veux pas développer un point de vue naïf, ignorant des besoins de sécurité, d’un État, du civil et du pénal. Mais, je veux m’attarder sur le phénomène de la perception du besoin de sécurisation constant, comme indicateur d’un symptôme d’une sociabilité « socio-économique » qui évolue mal. Évolue mal, puisqu’elle sécrète ses propres agents agresseurs (quelle qu’en soit la cause), et suffisamment pour que la communauté désire que sa sociabilité s’exerce sous le contrôle des forces de coercitions, police, justice ou en si auto protégeant. Ceci, non plus comme l’exercice de la correction d’un taux inévitable de violences et de déviances inhérentes à toute société dans le cadre de concomitances d’événements probabilistes.

                            Mais, comme force de compensation, d’une société ayant une tendance à générer de la violence, comme caractéristique d’une absence ou d’une diminution de ses capacités à communiquer, sous son autorité de fait, par son désintérêt pour l’exercice de sa citoyenneté socio-économique, de ses relations socialisantes, et qui se sent en permanence menacée dans son égoïsme, courant le risque de l’enfermement, de l’isolationnisme, et de la paranoïa.

                            En effet, le taux de crimes et délits s’élevait à 13,73 pour 1000 habitants en 1950 ; 15,05 en 1960 ; 22,37 en 1970 ; 48,90 en 1980 ; 61,69 en 1990 ; 63,17 en 1995 ; et 60,97 en 1999 (Francoscopie, source ministère de l’intérieur). Les crimes et délits contre les personnes sont passés de 58 356 de 1950 à 233 194 en 1999, soit 398%. Les vols (y compris recels), infractions économiques et financières, et autres infractions (dont stupéfiants) sont passées de 515 933 infractions à 3 334 670 soit une progression de 650%. Ce que l’on peut observer c’est la croissance liée à des motifs de recherche d’une ressource illégale.

                            Globalement ces taux doivent être regardés avec prudence, car ils ne font pas état des modifications de comptabilisations des crimes et délits intervenus, ni de la suppression de certains délits par abrogation de dispositions législatives ou de l’apparition de nouvelles.

                            Mais ils sont suffisants, afin d’y voir une progression et en comprendre sa source la plus probante, et qu’il est nécessaire que cette progression repose sur un support, sur un terrain favorable, pour que des individus passent à l’acte, car personne ne se lève un beau matin en se disant, « tient aujourd’hui il fait beau je vais être un délinquant ».

                            Généralement, il s’agit d’un support ambiant de relations qui baignent dans les prémisses d’une banalisation de rapports relationnels violents. C’est à dire que pour qu’il y ait autant d’accroissement d’agissements délictueux, il faut que les chances de probabilités des conditions événements délictueux, se soient accrues, que la « communicabilité » baisse, ou les deux à la fois, et c’est cela qu’indiquent ces taux globaux. C’est cela que les citoyens ressentent quand ils parlent d’insécurité, quelles que soient les sources à quoi ils les attribuent , et c’est contre cela qu’ils veulent se protéger, en désignant des boucs émissaires qui ont toujours existé.

                            Et si d’ordinaire la répression policière peut s’avérer rassurante, elle ne peut résoudre durablement une tendance sociétale à la violence dans ses rapports citoyens, sans que la société ausculte elle-même son organisation socio-économique, qui est comment avoir un revenu pour exister en consommant.

                            Cependant, cet appel excessif à l’autorité coercitive nous fera entrer dans une démocratie policière vers laquelle nous nous dirigeons. Une démocratie qui surveillera la vie privée de ses citoyens comme n’importe quel État policier, que nous fustigions, il y a trente ans. Une démocratie qui se « judiciarisera », en installant la justice (l’organisation judiciaire, non la justice prise en son sens moral qui consiste à être juste et respecter les droits d’autrui) au-dessus de la citoyenneté, comme un dieu vertueux.

                            Dans ce cas l’énergie qui se consume est celui de la liberté.

                            cordialement.


                            • Christoff_M Christoff_M 7 juin 2007 02:11

                              Quand est ce que l’on arrêtera de tout ramener à droite gauche, ici bas ... toutes ces belles personnalités politiques font partie de cercles d’influence le Siècle, la Trilatérale, Bilderberg, j’en passe et des meilleures...

                              Si le béton a fleuri à une époque donnée c’est que cela rapportait gros, cela a commencé par Urba Graphic et fini par l’office des HLM et tous nos charmants partis politiques français touchaient leur petites commissions, pour livrer du béton pourri à la place de logements sociaux...

                              Bientôt Mr Schuller sortira de prison mais il sera sans doute condamné ou executé avant qu’il n’aie le temps de dire ou il livrait ses petites valises de billets...

                              Pendant des années il n’y a eu aucun programme de renouvellement des HLM, et une dégradation voulue par certains, semer la zizanie c’est une manière d’assoir son pouvoir !! Et tant que les français en seront à c’est pas moi, c’est toi, c’est pas la droite, c’est la gauche... Nos charmantes classes politico-journalo-affairo dirigeantes prélèveront leur pourcentage et on s’étonnera de ce que certains quartiers ou banlieues ne bougent pas, malgré les milliards d’impots que nous payons directement ou indirectement...

                              Je vous conseille de relire : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=12944


                              • Jean-Charles DUBOC Jean-Charles DUBOC 8 juin 2007 13:11

                                Le récent rapport de INHES a dressé un constat accablant des relations entre police et population en Seine-Saint-Denis et a évoqué un « climat d’insécurité permanent », risquant même de s’envenimer...

                                Chacun peut constater que la Police ne peut plus intervenir dans certains quartiers et qu’il est nécessaire de trouver de nouvelles solutions sinon les GANGS et les MAFIAS ont un bel avenir chez nous ...

                                La situation va devenir progressivement tellement grave dans les banlieues qu’il sera nécessaire, à un moment ou l’autre, de faire intervenir l’ARMÉE, dont ce n’est pas le rôle...

                                Ma proposition est d’instaurer un véritable verrouillage des banlieues qui soit humain, c’est-à-dire qui permettra un contrôle effectif de la population tout en laissant de véritables possibilités de développement aux jeunes...

                                Ce ne sont pas tous des racailles, mais la situation actuelle favorise l’exclusion et la marginalisation des éléments les plus faibles qui n’ont d’autres références comportementales que les cailleras !!!...

                                La solution ne peut résider que par une très puissant intervention de l’État, et avec des moyens considérables...

                                Et le bâton ne suffit pas...

                                Car il est nécessaire dans toute éducation d’avoir une carotte...

                                Où est-elle ?...

                                Pour ma part, je propose de construire plusieurs centaines de GRANDS VOILIERS, dont l’exploitation serait assurée par la Royale, et qui auraient pour objectif d’apporter une véritable formation humaine des jeunes par la navigation océanique en équipage...

                                C’est ce que je propose sur mon Blog :

                                http://euroclippers.typepad.fr/mon_weblog/terrorisme_et_contrle_des_banlieu es/index.html

                                La solution pour les banlieues c’est une poigne de fer dans un gant de velours, et elle passe par le rétablissement d’une POLICE DE PROXIMITÉ dotée de moyens très importants.

                                Jean-Charles DUBOC


                                • masuyer masuyer 8 juin 2007 16:31

                                  François Bayrou, que je ne soutiens pas politiquement par ailleurs, a eu pour moi le mérite d’approfondir un peu la question du rapport police-population en « banlieue ». Ces rapports tendus ne concernent pas uniquement les policiers mais tous les corps rattachés, à tort ou à raison, à l’Etat. Cela témoigne, à mon avis, du sentiment que peuvent ressentir les franges les plus fragiles de la population que l’Etat ne respecte pas sa part du contrat.

                                  Ce qui était en jeu avec la police de proximité n’était pas tant la lutte contre la délinquance mais une volonté de permettre aux citoyens de se réapproprier l’Etat afin qu’il ne soit plus perçu comme un élément extérieur et ceci en rapprochant ses agents (ses représentants) de la population. Il en va de même pour les services publics en général.

                                  Ce qui est extérieur, dans les situations de crise, apparait comme hostile. Le problème qui se pose en banlieue se pose aussi en zone rurale, de façon moins visible car moins médiatisé et par des différences au point de vue de la démographie (population plus agée et moins concentrée) sans être pour autant différente.

                                  J’en veux pour preuve la violence des manifestations d’agriculteurs. Il ne s’agit pas ici d’excuser la violence, mais bien de comprendre qu’elle est souvent fille d’un sentiment d’abandon (réel ou supposé ce qui ne change rien).

                                  Pour ce qui est de la Seine-Saint-Denis, devenu de par la « grâce » des discours politiques simplificateurs un symbole repoussoir, il m’apparait donc primordial de maintenir un lien entre la population et l’Etat qui passe par les services publics, dont il est nécessaire que les représentants non seulement travaillent mais vivent au contact de la population et idéalement soit issus de cette population.

                                  C’est l’instituteur de la IIIème république en campagne(souvent issu du monde paysan), ou le receveur des postes dont l’autorité venait aussi de cette capacité qu’ils avaient eu à gravir l’échelle sociale, profitant de la promotion républicaine.

                                  Pour finir, il ne faut pas s’étonner non plus que les fonctionnaires soient agressés physiquement, quand les discours politiques les décrédibilisent à longueur de discours, les faisant passer pour des privilégiés, peu efficaces de surcroit.


                                • Christoff_M Christoff_M 10 juin 2007 18:51

                                  tu ne m’enleveras pas de l’idée qu’il y a une mauvaise volonté et une intention pas très claire au niveau de l’état de délabrement de certaines banlieues... quitte à démolir et à reconstruire du neuf, en sachant très bien que dans ce cas on fait venir une autre couche de la popultion plus aisée ; cela s’est passé dans certains quartiers de Paris comme cela on s’assoit sur les problèmes et on déplace une population considérée à risque !!

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