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Accueil du site > Actualités > Politique > Le président Macron nous a dit ce que nous devions faire

Le président Macron nous a dit ce que nous devions faire

Le président Macron nous a donné sa vision de la démocratie : « c’est un système politique où l’on choisit nos dirigeants. C’est un système politique où l’on choisit des représentants qui auront à voter librement les lois qui régissent la société. » C’est un peu court, en somme, mais c’est précis. Monsieur le président, la démocratie n’est pas un système dans lequel des dirigeants élus, et parce qu’ils sont élus, font ce qu’ils veulent librement pendant leur mandat et ne rendent de compte qu’à la fin. La démocratie est un système qui fait respect et écoute à l’opposition. L’expression de l’opposition ou des oppositions est l’essence de la démocratie, sa prise en compte dans les décisions politiques. Or, vous parlez « de discours politiques extraordinairement coupables  ». Les seuls discours coupables sont ceux qui appellent à la haine de groupes, à la violence physique. Les discours qui analysent que l’Etat sous votre présidence aurait des comportements l’apparentant à la dictature ne sauraient, en démocratie, être coupables. Ils le sont en dictature : l’opposition en dictature est combattue policièrement et judiciairement, réprimée, harcelée, jugée ; elle est considérée comme une atteinte à l’image du pays, à son intégrité, à son intérêt… Elle n’est pas prise comme une chance de faire mieux, en évitant ses penchants et excès. En démocratie, tout au contraire, on considère que la critique fait avancer, qu’il y a un travail positif du négatif, et on intègre autant que faire se peu les propositions de l’opposition à la politique nationale. La majorité a la décision finale, mais elle agit en écoutant positivement les oppositions raisonnables, raisonnantes. C’est ainsi que procède la science, qui nous a apporté l’allongement de la durée de la vie, une diminution considérable des souffrances, et les outils-robots qui nous dégagent de mille contraintes et nous permettent de consacrer une majeure partie de notre temps à ce que nous choisissons de faire, en notre liberté. On peut voir que les pays démocratiques ont, globalement, réalisé une amélioration de la vie matérielle de leurs ressortissants. L’Espagne ne s’est développée qu'après la mort de Franco. Que les dictatures, dont la très récente dictature du prolétariat, dictature communiste, n’a pas réussi à produire le minimum pour ses membres et est tombée toute seule. En revanche, les dictatures utilisent les objets techniques produits dans les démocraties, dans la liberté, la concurrence et l’émulation, bien qu’ils rejettent ses qualités comme néfastes. Afin d’être précis et de devancer les préventions, je ne donne pas tout le bonheur à la démocratie, je dis qu’elle est préférable. Son application est incertaine et fuyante, il faut toujours lutter pour la maintenir, pour la perfectionner, elle risque sans cesse de s’ensabler dans le refus de la contradiction. Et nous sommes en marche vers cette cessation du débat. Le Président Macron a la « chance » de ne pas avoir d’opposition institutionnelle. La droite a disparu dans l’action de la justice qui a éliminé son leadeur La gauche a été suicidée par Jean-Luc Mélenchon et Hamon, et ceux qui votent pour eux, leurs affiliés. Hamon est hors-jeu. Aucun homme politique n’apparaît susceptible de gagner la prochaine élection présidentielle. Le Président Macron vient de nous dire comment il se voit à la présidence et ce qu’était selon lui la démocratie.

Par ailleurs, bien que se situant en philosophe, le Président Macron inverse la signification de l’observation de Max Weber par l’usage qu’il fait de l’expression de ce sociologue : si l’Etat a le monopole de la violence physique, cela signifie qu’aucun citoyen, aucun groupe n’a droit à la violence, cela ne signifie en aucune façon que la violence de l’Etat envers les citoyens est toujours légitime. La violence de l’Etat est sous surveillance permanente des groupes politiques et des citoyens. Cette inversion du sens d’une considération qui a cent ans et qui est très généralement admise fait partie d’une sape de la démocratie et de son renversement en son contraire, sous couvert du maintien du formalisme électoral. Rajoutez la tentation de légiférer contre la haine, c’est-à-dire contre la critique, puisque personne ne peut définir la haine.

De la même manière, « essayez la dictature  » est une proposition de sophiste, une fausse logique : on ne se règle pas sur le pire, comme nous le propose le président. On ne serait pas en dictature puisqu’on trouve pire dictature. On se règle sur le mieux, le meilleur. On n’est jamais assez démocrate parce qu’on peut toujours l’être plus. Voilà la règle politique qui nous régit depuis longtemps.

En même temps, pas la peine de s’énerver : avec ces déclarations, le Président nous dit ce que la France doit faire pour revenir à une modération de la vie politique et de l’action de l’Etat du côté d’une démocratie respectée et honorée : recréer des oppositions raisonnables avec des leadeurs crédibles. C’est notre tâche.


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35 réactions à cet article    


  • ticotico ticotico 11 février 2020 18:32

    « les dictatures utilisent les objets techniques produits dans les démocraties »

    C’est ainsi qu’au Macronistan on utilise les objets produits dans la démocratie chinoise...


    • Arogavox Arogavox 11 février 2020 20:49

      bis repetita :

      selon l’Universalis :

      « De l’Antiquité grecque jusqu’au XIXe siècle, seul un régime que nous appelons aujourd’hui démocratie directe, où les lois sont débattues et votées par l’assemblée (ekklèsia) des citoyens, pouvait être qualifié de démocratique.

      La désignation des gouvernants par l’élection, en réservant le pouvoir à « quelques-uns » et non « à tous », était considérée comme un procédé aristocratique. »

       Quant aux acrobates de la rhétorique tordue pour qui :
      « C’est clair, nous n’avons pas les mêmes définitions ! C’est à ça que servent les débats sur un forum, à échanger nos points de vues. Les lecteurs piochent ce qui les intéresse  » (sic)

      ... ce qui est clair c’est que oui, la liberté implique que chacun ait le droit de mentir, de biaiser, de travestir le sens des mots, de tricher, de blasphémer, etc ... 

      (C’est à ce prix que la vertu reste possible  sans être remplacée par la peur de la sanction ... quelle qu’elle soit)
       après, effectivement, chacun est aussi libre d’apprécier factuellement, à partir des actes avérés (et la parole est un acte !) ce qui fait passer ses soupçons de l’hypothèse sur des intentions plausibles, au constat de ce qui est dit et publié publiquement !

       


    • périscope 11 février 2020 19:09

      Macron ne peut faire qu’une chose de bien : PARTIR

      Après avoir annulé toutes ses lois liberticides, (pour Vincent Lambert et les Gilets Jaunes éborgnés, il est hélas trop tard !)

      en remettant sur son socle, la FAMILLE (Femme + Homme) socle de la Patrie


      • amiaplacidus amiaplacidus 11 février 2020 19:18

        @périscope

        Travail, famille, patrie.

        J’ai déjà entendu ça.


      • jef88 jef88 11 février 2020 19:52

        Il y a entre 35 et 40 ans j’étais directeur technique en Moselle dans une usine appartenant à une famille sarroise ...

        Le directeur général avait eu 20 ans lors de la prise de pouvoir d’Hitler et m’adit l’avoir alors admiré, puis changé d’avis en se retrouvant sur le front russe ...

        Mais dans sa culture une phrase était restée qui, disait il donnait de l’efficacité au travail : « Der Chef hat gesagt » , traduction : le chef a dit......

        Quand le chef avait dit, le subordonné obéissait ! ! ! ! !

        Macron doit être un de ses disciples ..............


        • Trelawney 12 février 2020 07:31

          @Aff le loup
          « Marche ou crève » n’a jamais été une devise de l’armée. Et tourner le dos au danger n’a jamais été une solution viable.


        • Sozenz 11 février 2020 20:04

          https://www.youtube.com/watch?v=Qk6t_2soegg

          macron n a rien inventé ...

          c est juste la pensée de thiers


          • Hervé Hum Hervé Hum 11 février 2020 23:33

            Si on en croit Jean Louis Barrault qui disait « la dictature, c’est ferme ta gueule ; la démocratie, c’est cause toujours », il semblerait que Macron ait du mal à se contenter de la « démocratie » qui laisse causer et soit terriblement tenté par la dictature qui fait fermer la gueule.

            Plus sérieusement, au sens propre du mot démocratie, celle ci est impossible dans la réalité actuelle, puisque, par définition, elle exige qu’il n’existe pas de classes sociales antagonistes, condition pour pouvoir parler de peuple au sens unique, alors même que toute la discussion politique tourne autour des antagonismes de classes sociale où la notion de peuple n’est qu’un faux semblant qui ne sert qu’à envoyer la frange la plus idiote se faire tuer pour la frange la plus perverse. Qu’Anatole France résumait en disant « on croit mourir pour sa patrie et on meurt pour les industriels », ces derniers ayant certes changés de noms, mais pas de nature. Mais ils auraient tort de s’en priver, vu que la masse idiote continue à vouloir mourir pour la patrie !!!

            Bref, il ne peut y avoir que la dictature, entre celle qui laisse causer et celle qui l’interdit et, lorsque aucune des deux façon suffit, reste toujours la possibilité d’envoyer ceux qui causent trop et ne veulent pas fermer leur gueule se faire occirent au nom de la patrie en danger !!!


            • Hervé Hum Hervé Hum 12 février 2020 00:03

              . Que les dictatures, dont la très récente dictature du prolétariat, dictature communiste, n’a pas réussi à produire le minimum pour ses membres et est tombée toute seule.


              Pour écrire cela, il faut être un âne qui s’ignore !

              En effet, le communisme, par définition, ne peut pas être une dictature, mais uniquement et toujours par définition, une démocratie. Car il ne suffit pas de se dire, revendiquer d’une idéologie pour l’incarner, la condition, est d’en respecter le principe fondamental. Ce qu’aucune dictature peut faire.

              Enfin, la dictature du prolétariat ne peut exister qu’en système capitaliste et seulement à l’intérieur de ce système, pour la simple raison, qu’il n’y a de prolétariat que s’il y a le capitaliste, sans cela et toujours par définition, il ne peut pas exister de prolétariat !

              Voilà comment des gens supposément instruits et intelligents arrivent à penser aussi stupidement !!!


              • tashrin 12 février 2020 09:35

                @Hervé Hum
                Autant j’etais d’accord avec votre premier commentaire, autant « En effet, le communisme, par définition, ne peut pas être une dictature, mais uniquement et toujours par définition, une démocratie »...
                Le communisme est par essence même une dictature au contraire. C’est même précisément pour ca que ce regime est difficilement viable dans la pratique même si l’ideologie en elle même est louable sous certains aspects.
                Dans un systeme egalitariste, on ne peut tolerer de voix dissidente qui risquerait d’inspirer, faire des emules et déstabiliser le systeme. Et d’egalitariste il n’en a que le nom, puisque les cadres etaient plus egaux que les autres quand même... Au nom de l’interet superieur de la population, evidemment


              • Hervé Hum Hervé Hum 12 février 2020 10:55

                @tashrin

                J’écris en connaissance de cause de ce que vous écrivez dans votre commentaire.

                Déjà, il ne faut pas confondre le communisme avec le marxisme ou autres, ce que vous faites pour étayer votre commentaire.

                Ensuite, il faut effectivement distinguer le communisme dans un système capitaliste, d’avec le communisme ayant dépassé le capitalisme.

                C’est une erreur fondamentale de Marx, entre autres, le fait qu’un principe établi ne peut pas être supprimé de quelque manière que ce soit. Aucune contrainte, aussi violente soit elle ne le peut, c’est une loi fondamentale de l’Univers physique. Par contre, un principe peut être maîtrisé selon certaines règles strictes, dont la principale est sont décalage de niveau, c’est à dire, passer d’ordre premier directeur à un ordre second, accessoire. Ainsi, le capitalisme place le principe de la propriété individuelle comme ordre premier directeur et l’ordre collectif comme ordre second, tandis que le communisme vise uniquement à inverser l’ordre. En effet, le modèle capitaliste n’a pas supprimé le principe communiste, que l ’on retrouve partout, comme dans les entreprises ou sociétés à actionnariat ou plus généralement dans les corps constitués comme l’armée. Mais, comme l’ordre premier reste le principe capitaliste, le corps social est toujours sous domination d’un chef !

                Et c’est, entre autres, sur ce point que la différence est fondamentale, le fait que, par définition, le communisme n’admet pas de chefs, c’est antinomique, sauf dans le système capitaliste et lui seul. Autrement dit, tout système fondé sur l’autorité d’un chef, est d’essence capitaliste et en aucun cas d’essence communiste. C’est impossible ! Voilà aussi pourquoi Marx parlait de phase transitoire, sauf que, comme dit plus haut, le principe capitaliste ne pouvant être supprimé, la société sans classe n’est pas viable, mais cela n’interdit pas le communisme. Dans les sociétés sans chefs, ce dernier n’a pas le pouvoir de commandement, mais uniquement d’être le porte parole de la communauté, les décisions étant prise collectivement. Dans la société moderne, le porte parole est aussi le coordinateur.

                En fait, mais mes articles en parle plus précisément même si je me suis arrêté en cours de développement, la propriété, fondement du capitalisme comme ordre premier afin de permettre la capitalisation du temps de vie d’autrui à son profit, est remplacé par la responsabilité (capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui et non envers soi même, lieu de la souveraineté), fondement du communisme. C’est d’ailleurs le fait de ne pas l’avoir vu que le communisme ne pouvait pas s’imposer au capitalisme, car c’est sa condition d’existence.

                En effet, toute communauté, quel que soit le système, donc capitaliste, communiste ou encore anarchiste, ne peut être viable qu’à la condition absolue d’avoir des lois communes, or, si dans le système capitaliste, ces lois reposent sur la domination, dans l e système communiste ou encore libéral ou anarchiste, il repose nécessairement sur la coopération, c’est à dire, sur la responsabilité et non la propriété.

                Pour finir, la « dictature du prolétariat », telle que vous rappelez le contexte de l’usage du terme, confirme bien ce que j’écris, le fait qu’elle n’existe que pour renverser le système capitaliste et uniquement dans cette phase là, car ensuite, cela n’a aucun sens, sauf pour le capitaliste pour qui effectivement, s’agissant du vol de sa propriété, le communisme ne peut être que la dictature du prolétariat contre laquelle il lutte en vu de reprendre ce qu’il considère être sa propriété et replacer celui qu’il considère comme un voleur à sa condition de prolétaire. Cqfd !

                Mais une chose est certaine, tout communiste ne peut en aucun cas penser en terme de dictature du prolétariat, car c’est, de facto, reconnaître qu’il s’agit du vol de la propriété du capitaliste et non l’appropriation légitime des moyens de productions, de l’espace-temps commun où chacun est responsable de ses actes vis à vis des autres. Seul le capitaliste peut parler de dictature du prolétariat !


              • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 12 février 2020 13:58

                @Hervé Hum
                Salut Hervé, anciennement dans une autre vie hecetuye howakhan je passais juste par là et ai pris le temps de lire ton propos que je trouve comme toujours intéressant ,argumenté, passionnant etc je pense ne décrire que ce que je perçois comme factuel, je ne passe pas de la brosse à reluire donc.
                en fait c’était surtout aussi pour dire : bonjours comment vas tu ? et aussi bonne journée..


              • tashrin 12 février 2020 16:04

                @Hervé Hum
                Voilà aussi pourquoi Marx parlait de phase transitoire
                Sauf que personne n’a jamais vu la seconde phase... Et pour cause...
                Ce regime est intrinsequement contraire à la nature humaine, son application ne pourrait donc qu’être contrainte et forcée car suppose une homogeneité sociale qui n’existe pas


              • Orélien Péréol Orélien Péréol 12 février 2020 18:41

                @Hervé Hum Peut-être que le communisme ne peut être par définition une dictature, mais c’est ce qu’il est par réalité (de faits).


              • Hervé Hum Hervé Hum 13 février 2020 10:38

                @Orélien Péréol

                dans la réalité, le communisme n’a pas été mis en application comme ordre premier directeur depuis que le mot est utilisé pour définir une idéologie, seul l’usage du mot, détourné de son sens l’a été pour détruire l’idéal qu’il renferme. Idéal qui a permis au prolétariat d’obtenir les droits qui son encore les leurs et qu’ils n’avaient pas auparavent, avant précisément que l’idéologie communiste appliqué à un société basé sur la division du travail existe.

                Il ne suffit pas de se revendiquer d’une idéologie pour l’incarner, sinon, il faut alors croire n’importe quel escroc ! Sinon, il suffit qu’un voleur disent emprunter ou qu’on lui a offert malgré soi, qu’un violeur dise faire l’amour, pour qu’il n’y ait plus de voleur ni de violeur.Non, vous jugez des actes et non des paroles pour distinguer la réalité de l’imaginaire qui est propre à chacun de nous, alors que la réalité est le lieu commun.

                Autrement dit, ce que vous écrivez est totalement absurde, mais il semblerait qu’une propagande avec son bourrage de crâne est suffisante pour faire gober n’importe quoi, même et surtout à des intellectuels patentés.

                Encore une fois, le communisme, par définition, repose sur la communauté comme ordre premier s’imposant à l’individu, et non l’inverse comme dans le système capitaliste. Et pour répondre au 1er commentaire de Tashrin, le communisme repose sur l’équité, ou égalité relative, et non sur l’égalitarisme, c’est à dire, l’égalité absolue. L’équité, c’est le principe du mérite personnel, mais qui ne peut pas tirer profit ou plutôt, exploiter le mérite d’autrui comme dans le système capitaliste. Alors que l’égalitarisme aboutit aussi à exploiter le mérite d’autrui.

                De fait, cela implique obligatoirement qu’il ne peut pas y avoir de chefs, donc, de dictateurs sans que cela implique un système de type capitaliste. C’est mécanique ! Là où il y a un chef pour commander, il y a, par définition, un système de type capitaliste, car le chef est toujours, en décidant du travail de la communauté, celui qui capitalise le travail des autres.

                Bref, vous confondez réalité et imaginaire, celle consistant à vous faire gober que le communisme, c’est la dictature alors que seul le capitalisme repose sur la dictature, mais là, on vous fait croire le contraire et la preuve en est que vous croyez que la France fut, ne serais qu’un jour, une démocratie en système capitaliste ; Seul l’imaginaire peut faire croire l’inverse de la réalité, car seul l’imaginaire n’est pas tenu de respecter la logique ou causalité.Seul l’imaginaire place la parole avant ou en dépit des actes, des faits comme vous dites.


              • Hervé Hum Hervé Hum 13 février 2020 10:46

                @tashrin

                Ce régime, vous ne le connaissez pas et c’est cette ignorance qui vous permet d’affirmer qu’il est contraire à la nature humaine, qu’il est inapplicable et être basé sur la contrainte.

                Maintenant, comment croyez vous que le système capitaliste, que vous semblez croire comme seul propre à la nature humaine s’est imposé ? Ben,par la contrainte et elle seule ! Mais contre qui cette contrainte a été surtout appliquée ? Ben, sur ceux qui ne fondent pas les relations humaines sur la domination, mais sur la coopération, bref, non pas sur la contrainte,mais sur la volonté. Ensuite, que vous soyez ce que Etienne de la Boétie nomme la servitude volontaire, ou d’autres, le syndromes du larbinisme, libre à vous.

                Voyez, c’est une grande prouesse des tenants du système actuel de vous faire croire le contraire de la réalité, mais après tout, comme disait Simone Veil, croire en la version officielle de l’histoire, c’est croire des criminels sur paroles. Libre donc à vous de croire des criminels !!!


              • Hervé Hum Hervé Hum 13 février 2020 10:47

                @Géronimo howakhan

                Salut à toi et merci, je vais pour l’instant assez bien !

                Bonne journée à toi aussi...


              • tashrin 13 février 2020 14:19

                @Hervé Hum
                Mettez 10 anonymes dans une piece, créez des conditions hostiles au groupe et observez. 


              • Géronimo howakhan Géronimo howakhan 13 février 2020 16:14

                @Hervé Hum

                Très bonne chose, merci ...


              • Hervé Hum Hervé Hum 14 février 2020 22:02

                @tashrin

                Soit, mais faites l’inverse, créez les conditions amicales au groupe et observez !

                Autrement dit, interrogez vous de savoir qui a intérêt de créer des conditions hostiles, basées sur la jalousie, l’avidité et qui a intérêt de créer des conditions amicales, basées sur le partage, l’altruisme ?

                Perso, ni l’un, ni l’autre, seulement la justice, l’équité, au delà,l l’altruisme ou l’avidité est une liberté de chacun, mais qui ne peut pas aller au delà. C’est à dire, que l’avide peut toujours s’exploiter lui même et l’altruisme se déposséder de lui même, mais pas d’autrui !


              • Orélien Péréol Orélien Péréol 15 février 2020 19:25

                @Hervé Hum
                Vous écrivez : « Pour écrire cela, il faut être un âne qui s’ignore ! »
                Délicieux !


              • Orélien Péréol Orélien Péréol 15 février 2020 19:28

                @Hervé Hum
                Vous écrivez : « Autrement dit, ce que vous écrivez est totalement absurde, » « Bref, vous confondez réalité et imaginaire, »
                Génial !


              • tashrin 17 février 2020 14:41

                @Hervé Hum
                Soit, mais faites l’inverse, créez les conditions amicales au groupe et observez
                La majorité va suivre le mouvement, jusqu’à ce qu’un des protagonistes percute que si lui ne les respecte pas, il prend un avantage. 
                Et c’est la fin du groupe car les autres vont soit lui faire fermer sa gueule pour solidifier le groupe majoritaire (= communisme), soit tout le groupe change de stratégie et ca devient du chacun pour sa gueule
                Et c’est précisément ce que vous disais. Ca releve des experiences de psychologie sociale facilement trouvables ici et là sur internet et sur les rayonnages de psycho
                Bonne lecture


              • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 12 février 2020 09:55

                Non seulement la majorité doit écouter ce que disent les autres partis, mais la constitution l’oblige à favoriser l’expression des autres partis dans l’équité.

                « La loi garantit les expressions pluralistes des opinions et la participation équitable des partis et groupements politiques à la vie démocratique de la Nation. » (art. 4 Consti 1958)

                Par exemple, l’UPR devrait avoir accès aux médias mainstream pour ne pas violer la Constitution.

                 

                -La constitution l’oblige a faire des élections équitables sinon on reporte les élections.

                « Si, avant le premier tour, un des candidats décède ou se trouve empêché, le Conseil constitutionnel prononce le report de l’élection. » (art. 7 Consti 1958)

                Fillon a été empêché de se présenter sereinement puisqu’il était harcelé par la justice violant la présomption d’innocence et le secret de l’instruction.

                Or la Constitution prévoit qu’un empêchement doit faire reporter l’élection et il doit donc être évité en frappant sévèrement ceux qui ont violé la présomption d’innocence et le secret de l’instruction.

                 

                -La constitution prévoit qu’il n’y ait pas tricherie sur les urnes. On a relevé de nombreuses présomptions de tricheries au premier tour des élections présidentielles de 2017.

                Soupçons de trucage ; Voir aussi les commentaires :

                http://www.medias-presse.info/le-premier-tour-des-presidentielles-a-t-il-ete-truque/73153/

                Soupçons de transfert de votes nuls sur Macron

                http://se-preparer-aux-crises.fr/macron-a-ete-elimine-au-premier-tour-mais-le-gouvernement-a-falsifie-le-resultat/

                Soupçons toujours :

                https://lesmoutonsenrages.fr/2017/04/28/une-zone-dombre-sur-6-millions-delecteurs/


                -qu’il ne fasse aucun doute que c’est bien le peuple qui a désigné ce président et l’Assemblée Nationale

                 

                -La constitution prévoit que ce soit le peuple qui exerce la souveraineté :

                « La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. » (art. 3 Consti 1958)

                Elections législatives 2è tour : Abstention+blanc+nul  2017 : 61,56 % 2012 : 46,74 %

                Conclusion : L’Assemblée Nationale de Macron n’a été choisie qu’avec 38,44 % des inscrits soit environ avec 30 % des « en âge de voter ».

                Ceci veut dire qu’elle est rejetée par 61,56 % des inscrits et environ 70 % des Français en âge de voter.

                 

                -La constitution interdit à une section du peuple de s’attribuer l’exercice de la souveraineté nationale :

                « Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice. » (art. 3 Consti 1958)

                Il est indéniable que la section du peuple représentée par les riches s’est attribuée l’avènement du candidat Macron et par là son exercice.

                https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/macron-demission-revolution-219398


                • njama njama 12 février 2020 10:08

                  « c’est un système politique où l’on choisit nos dirigeants. C’est un système politique où l’on choisit des représentants qui auront à voter librement les lois qui régissent la société. »

                  Macron a dit ça pendant le vol retour de sa visite officielle en Israël, une entité politique sans frontières définies, sans Constitution, qui ne respecte aucune des Résolutions de l’ONU*, de l’AIEA (Agence Internationale de l’Énergie Atomique), et qui est un État colonial en situation manifeste d’apartheid, et en guerre contre ses voisins depuis sa création en 1948.

                  Un État qui mène régulièrement des actions terroristes par missiles air-sol sur le Liban, la Syrie, l’Irak

                  * Au mépris du droit. 1947-2009 : une impunité qui perdure
                  Résolutions de l’ONU non respectées par Israël

                  voir la liste : https://www.monde-diplomatique.fr/2009/02/A/16775

                  Il aurait mieux fait de se taire en nous épargnant cette nième macronade


                  • Daniel PIGNARD Daniel PIGNARD 12 février 2020 11:35

                    @njama

                    « des représentants qui auront à voter librement les lois »

                     

                    Une pignardise : Synonyme de « connerie politique » selon la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot. Le mot « pignardise » vient du sénateur Jean-Jacques Pignard, auteur d’une erreur de vote sur le projet de réforme des circonscriptions électorales.

                    http://www.lemonde.fr/societe/article/2009/12/15/une-bourde-centriste-qui-restera-dans-les-annales-du-senat_1280862_3224.html

                     Si le Président du Sénat avait appliqué la Constitution, Jean-Jacques Pignard n’aurait pas pu faire sa bourde, il votait en effet pour 27 sénateurs alors que la constitution ne lui en permet qu’un.

                    L’article 27 de la Constitution de 1958 énonce :
                    « Tout mandat impératif est nul.

                    Le droit de vote des membres du Parlement est personnel.

                    La loi organique peut autoriser exceptionnellement la délégation de vote. Dans ce cas, nul ne peut recevoir délégation de plus d’un mandat. »

                     

                    Comme tout mandat impératif est nul, aucun parti n’a le droit de faire pression par des menaces d’exclusion.


                  • jef88 jef88 12 février 2020 12:31

                    @Aff le loup
                    Ben oui !
                    Il y en a qui osent se défendre .....


                  • caillou14 rita 12 février 2020 12:24

                    La Macronie prend en otage la République, l’instigateur de cette prise d’otage devra être jugé devant le peuple pour rendre des comptes !

                     smiley


                    • zygzornifle zygzornifle 12 février 2020 13:20

                      Dans l’Macron c’est comme dans l’cochon tout est bon , même sa merde .....


                      • Croa Croa 12 février 2020 15:14

                        À zygzornifle,
                        Je te laisse volontier ma part  smiley


                      • Dédé15 12 février 2020 16:10

                        Le président Macron nous a dit ce que nous devions faire ?

                        Absolument : A propos de l’ascension du Mont Blanc, mais dans un langage clairement subliminal, il a dit qu’il fallait en finir avec le grand n’importe quoi.     Putain, encore 2 ans !


                        • av88 av88 13 février 2020 08:32

                          Il y a un pré-requis pour que les discutions sur la démocratie en France : nos élus doivent pouvoir décider des politiques sociales, monétaires, agricoles, militaires etc....... 

                          Le problème est que nous avons délégués ces politiques à l’Union Européenne, l’Euro, l’Otan.

                          Récupérons notre souveraineté juridique, monétaires, agricole, diplomatique, et ensuite discutons du « comment » utiliser cette souveraineté.

                          Faire l’inverse de ceci est tromper les Français.


                          • Francis, agnotologue JL 13 février 2020 09:45

                            av88 ci-dessus écrit : ’’Le problème est que nous avons délégués ces politiques ( sociales, monétaires, agricoles, militaires ...) à l’Union Européenne, l’Euro, l’Otan.’’
                             
                            Je ne crois pas que nous ayons délégué quoi que ce soit. En revanche, nous avons sous-traité la décision apparente de ces politiques.
                             
                            Ce que je crois :

                            En vue d’obtenir des budgets — « I want my money back » — , un pays membre propose telles et telles réformes, qui sont acceptées par l’UE.
                             
                             Ces projets de réformes sont inscrits dans les GOPE, et le pays membre se voit accorder les crédits : Le deal étant que si ces réformes ne sont pas réalisées dans les temps impartis le pays membre se verra imposer des amendes correspondant aux crédits perçus, sinon davantage
                             
                            Tous ceux d’entre nous qui avons travaillé dans une entreprise conséquente connaissent ce mode de management qu’on appelle les « entretiens de progrès » : on fait avec son « n+1 » le bilan de son action passée (les objectifs qu’on s’était fixés), on reçoit éloges ou blâmes c’est selon ; enfin, on doit s’engager à tenir des objectifs que l’on se fixe soi-même pour la période à venir : On est et sera promu ou déclassé en fonction des résultats obtenus.
                             
                            L’UE fonctionne comme un empire industriel qui impose une gouvernance dans les nations européennes lesquelles sont par le fait, gérées comme des entreprises.
                             

                            C’est cela, le néolibéralisme : l’extension du domaine du crony capitalism.
                             
                             
                             « Le capitalisme contemporain est devenu par la force de la logique de l’accumulation, un « capitalisme de connivence ». Le terme anglais « crony capitalism » ne peut plus être réservé aux seules formes « sous-développées et corrompues » de l’Asie du Sud est et de l’Amérique latine que les « vrais économistes » (c’est à dire les croyants sincères et convaincus des vertus du libéralisme) fustigeaient hier. Il s’applique désormais aussi bien au capitalisme contemporain des États-Unis et de l’Europe. Dans son comportement courant, cette classe dirigeante se rapproche alors de ce qu’on connaît de celui des « mafias », quand bien même le terme paraîtrait insultant et extrême. » Par Samir Amin, économiste et président du World Forum for Alternatives

                             

                            Ps. Nous avons donc la possibilité d’infléchir la politique de notre pays, en votant pour des qui ne sont pas disposés à laisser ce capitalisme nous détruire.


                            • Ruut Ruut 14 février 2020 08:09

                              Pourquoi le référendum en France n’est pas souverain ?

                              Le dernier vote sur la constitution Européenne par exemple.

                              Lorsque le référendum n’est pas souverain, nous ne vivons plus dans une Démocratie.

                              CQFD.

                              Je ne parle même pas du problème de la diversité de l’information vitale dans une Démocratie et non visible en France et encore moins a la TV Française.


                              • Orélien Péréol Orélien Péréol 3 novembre 2020 18:15

                                Il y a une charge violente de lycéens par la police devant le lycée Colbert à Paris. Les lycéens réclament un protocole sanitaire suffisamment protecteur. La police les charge comme s’ils étaient des malfaiteurs aguerris.

                                Le désir et l’organisation d’une démocratie illibérale, c’est à dire d’une démocratie sans opposants ni oppositions a été dite par le président Macron. Cela devrait dire à la gauche, s’il y en avait une, qu’il faut monter un parti susceptible de gagner les élections présidentielles. Il nous l’a dit.

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