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Accueil du site > Actualités > Politique > La souveraineté de la France

La souveraineté de la France

Il devient quasiment vital pour la démocratie que la France entreprenne sérieusement de reprendre certains acquis traditionnels de sa souveraineté. Les conditions dans lesquelles le traité budgétaire européen a été ratifié le 11 octobre dernier continuent de susciter des questionnements légitimes. Pas de véritable débat national sur un texte de cette importance ?

Le projet du traité avait été initié par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel. Dénoncé par les socialistes lorsqu’ils étaient dans l’opposition, ces derniers l’adoptent finalement une fois élus. Il n’y a même pas eu de véritable débat entre la gauche et la droite parce que l’UMP (opposition) et la majorité de gauche ont tous massivement voté le texte. Le seul débat qui les a opposés consistait à se traiter mutuellement de « menteurs ». Il y avait pourtant des questions de fond sur ce traité qui va avoir des répercussions directes sur « la vie des gens ».

Au lieu de s’affronter sur le fond des problèmes, nos politiques se fourvoient dans des sujets dérisoires comme cette affaire du « pain au chocolat ». On en est donc là et personne ne parle du « dépouillement » de sa souveraineté que subit progressivement la France du fait de la mondialisation et de l’accaparement « boulimique » de nos pouvoirs nationaux de décision par les institutions de l’Union Européenne.

Tout ceci se traduit dans le visage des élus de bonne foi qui voudraient juste décider d’un petit rien dans un petit coin de la France et qui se retrouvent quasiment les mains liées.

Les fruits et légumes que nos paysans parviennent à produire « par la sueur de leur front » sont jetée dans la nature, parfois pour moitié, parce qu’ils ne correspondent pas à la « bonne taille » prescrite par les « normes ». Pendant ce temps, quelque part dans le monde, et même dans la ville juste à côté, des familles se retrouvent devant un frigo vide.

Comment en sommes-nous arrivé là ?

Il ne s’agit pas ici de prôner le « repli-sur-soi » et la fermeture des frontières. Les politiques d’ouverture à l’Europe et au monde étaient, au départ, objectivement justifiées. La France aurait été ruinée comme la Corée du Nord si elle s’était refusée à la moindre ouverture de son économie sur la mondialisation libérale. On y a perdu, mais aussi, on y a beaucoup gagné. On n’ose même pas ce qu’il en serait advenu de l’Hexagone tellement une telle politique de fermeture aurait exigé de répression d’Etat et de privation de libertés.

Il fallut donc jouer le « jeu » de la mondialisation et de l’ouverture sur l’Europe. Sauf qu’aujourd’hui, il parait opportun de se demander si on n’est pas allé trop loin et trop vite et qu’il faut revenir sur certaines concessions qui se traduisent par la ruine progressive du peu de souveraineté que nous croyions encore détenir entre nos mains.

Qu’il ne puisse pas y avoir de malentendu : la construction européenne répondait à l’impératif de la « paix durable » après qu’on se fut entretué pendant des siècles sous la bannière de nos nations respectives. Les excès des nationalismes ont mené à d’épouvantables boucheries au cœur-même de l’Europe. Dès lors, plus personne de normalement constituée n’oserait se laisser aller à des choix politiques qui mèneraient à des tragédies de cette nature. La shoah, Solferino, les tranchées, le carnage sur les plages de la Normandie,…

Tout ceci est connu de tout le monde, mais ne doit ni expliquer ni justifier un tel niveau d’abandon des souverainetés nationales. Les Français, comme « nation », doivent pouvoir s’assurer qu’ils peuvent décider souverainement sur certains sujets sans être obligés de se conformer aux règles imposées d’ailleurs, parfois sur des sujets dérisoires.

Sur le budget national, par exemple, les députés et sénateurs ont encore la possibilité de mener la fronde. On ne va pas figer dans le marbre un texte qui prévoit d’infliger de lourdes sanctions à un « Etat souverain » si elle laisse échapper quelques dépassements budgétaires. Dans les entreprises et même dans les ménages, les dépassements sont fréquent, mais elles se rattrapent sans qu’il ne soit besoin de se soumettre au dictat de quiconque. Les gens ne sont pas des irresponsables, encore moins des élus disposant du mandat d’un peuple.

Ou alors on considère qu’ils sont effectivement irresponsables, auquel cas on prend acte et on en tire toutes les conséquences. On supprime les institutions nationales (parlement, présidence, gouvernement,…) et on s’en remet directement à ceux qui croient détenir tous les pouvoirs sur les peuples, y compris la taille des poivrons.

Dans un tel scenario, on exige que les commissaires européens, à l’origine de cette véritable opération de dépouillement des pouvoirs nationaux, se présentent directement devant les peuples avec leurs programmes détaillés.

C’est tellement facile, lorsqu’on est nommé, et non pas élu, de rédiger des « lois » sachant qu’on ne viendrait pas affronter la colère des populations à la base qui en subiraient les effets.

La liste de tous les pans de la souveraineté française qui ont été perdus est tellement longue que les élus devraient désormais se préparer à « rechigner » chaque fois qu’un possible nouveau transfert des pouvoirs de décision à Bruxelles est envisagé. Dans l’état où on en est, il n’est même pas besoin de militer dans les milieux d’extrême droite pour se rendre compte qu’on est allé trop loin et trop vite et qu’il faille reconsidérer certaines choses.

Il parait qu’après le Général de Gaulle et Georges Pompidou, nous n’avons plus eu véritablement de Président-qui-décide…

Boniface MUSAVULI


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27 réactions à cet article    


  • Jules64 9 novembre 2012 12:31

    Oui bon c’est toujours la même chose le problème c’est surtout notre classe politique voir ici


    • La mouche du coche La mouche du coche 9 novembre 2012 12:36

      Article délirant ou malhonnete. Nous ne sommes pas en démocratie. smiley


      • taktak 9 novembre 2012 14:24

        @ l’auteur

        Outre le constat de la perte de la souveraineté de la Nation, c’est à dire du peuple, il est nécessaire de dire par qui cela est organisé et au profit de qui.

        Au profit de qui :
        l’UE, mais surout les intérets qui sont ceux de l’UE à savoir les intérets des marchés, des patrons, des actionnaires en un mot de ceux qui possèdent les moyens de produire. La souveraineté est totalement confisqué via l’UE au profit de la classe capitaliste.

        Et logiquement ceux qui assument à ce transferts sont les relais de cette classe capitalistes ; droites, sociaux démocrates....Poussés qu’il sont par ces patrons réclamant la libéralisation, l’ouveerture d’un marché unique, l’indépendance (de la volonté du peuple) de la monaie, et surtout une gouvernance européenne (ie une dictature de la classe capitaliste). Cela ne leur étant pas si aisée dans le cadre national, il profite du cheval de troie UE : boniment sur l’europe de la paix, qui protège et le rapprochement des peuples alors que l’UE travaille à leurs mise en concurence et à leur division , division des peuples qui leur permet de conserver durablement la minorité leur permettant d’empécher une évolution progressiste de l’UE (la fameuse europe sociale sur laquelle trop de gens se leurrent encore)

        Pourquoi ce diagnostic est indispensable ?
        Car il ne suffit pas de rendre la souveraineté à la France, si c’est pour la rendre à ceux la même qui la lui confisque déjà. Etre souverainiste de façon conséquente, c’est être pour la souveraineté de la Nation, c’est à dire du peuple.
        Dans ces condition, le combat pour le patriotisme commande de condamner radicalement l’oligarchie capitalise européenne mais aussi française ( je ne dirai pas nationale à dessein vu qu’ils ont fait le choix de la supra nationalité pour écraser la Nation). Alors, s’il faut s’unir pour rendre sa souveraineté au peuple, cette union n’a de sens pour la lui rendre totalement, ce qui suppose une convergence d’action sur la base d’un projet politique progressiste. En ce sens, nous avons besoin d’aller vers un nouveau CNR établissant un programme de souveraineté et d’émancipation des classes populaires.

        Pour poursuivre cette réflexion je vous propose deux textes intéressants et plus complet d’analyse :

        UNE REFLEXION POLITIQUE du PRCF SUR LES CONDITIONS DE LA MISE EN PLACE D’UN NOUVEAU C.N.R.

        http://www.frontsyndical-classe.org/article-intervention-du-fsc-au-debat-du-m-pep-du-3-novembre-a-aix-112161868.html

        Et à l’attention des ceux qui ferait l’erreur de croire que le FN est un parti qui défend la souveraineté du peupe : lisez bien le programme du FN, point de sortie de l’UE et point de véritable sortie de l’euro non plus.... que des discours. EN revanche, la taxation des travailleurs pour maximiser le profit des patrons y est décrite en détail. Bref, le FN a chois son camps celui de l’oligarchie et donc de la mondialisation capitaliste qu’il se refuse à dénoncer préférant s’attaquer à un soit disant mondialisme qui lui permet de ne désigner que les immigrés comme bouc émissaire de tout. Les Le Pen peuvent plaindre à la TV - généreusement invités par tout les médiacrates - les pauvres consommateurs matraqués par Hollande, dans leur programme ils ont les mêmes taxes sur la consommation avec le même argument déplorable du « trop de charges » le tout pour remplir les poches des patrons et actionnaires délocaliseurs (in cauda venenum c’est tout en bas de la page)


        • MUSAVULI MUSAVULI 9 novembre 2012 23:39


          « nous avons besoin d’aller vers un nouveau CNR établissant un programme de souveraineté et d’émancipation des classes populaires ».

          Je suis d’accord avec vous. Nous devons nous organiser, même localement, pour faire émerger l’idée d’un nouveau CNR. Notre sécurité sociale est née de là et, avec elle, tout notre « modèle social ». C’est une recette qui peut encore servir.


        • taktak 9 novembre 2012 18:29

          @ demotshène

          je ne vois pas en quoi l’idée de souveraineté de la Nation, qui ne traduit jusque le fait que le pouvoir soit intégralement au main du peuple ne conduisent nécessaire à une isolation des pays, et soit nécessairement contradictoire de toute forme de coopération ou d’harmonisation.
          Elle empèche juste que cette harmonisation ne se fasse contre les peuples. Et c’est bien là le seul objet de l’UE : imposer de façon totalitaire aux peuples l’amère potion ultra libérale.

          Cuba, le Vénézuéla sont des pays exerçant à 100% leur souveraineté nationale. Cela les empêche t il d’être internationaliste ? de faire l’ALBA ? bref, je dirais même de façon dialectique à ce que vous dites, la souveraineté nationale est la condition pour permettre de mettre en oeuvre une politique internationaliste progressiste.
          C’est pourquoi si l’on veut plus d’Europe, il faut sortir de l’UE


        • MUSAVULI MUSAVULI 9 novembre 2012 23:48

          Demonthène,
          Je n’arrive pas à vous suivre dans les détails. Vous m’accusez d’inti-européanisme ; ce n’est pas ce qui transparait à la lecture de mon article. Je suis pour la construction européenne, mais « nos dirigeants » doivent avoir « quelque chose sous la dent ». Vous croyez que c’est encore de l’Europe lorsqu’on nous impose la taille des tomates ? On dit qu’elles doivent correspondre à ces « tailles » imposées par la norme parce qu’il y a des caissons derrières. Mais nos paysans français peuvent fabriquer des paniers et acheminer leurs récoltes sur le « marché européen » tout comme ils nous en apportent sur les « marchés de quartier ».


        • JP94 10 novembre 2012 11:34

          Un peu d’internationalisme éloigne de son pays ; beaucoup d’internationalisme y ramène .
          (VIL)
          Un peu de nationalisme rapproche de son pays ; beaucoup de nationalisme en éloigne .

          On peut remarquer que ceux-là mêmes qui bradent notre souveraineté - la souveraineté du Peuple - tiennent dans le même temps des discours xéno-sécuritaires ( dénonçant la soi-disant menace de l’immigration , discriminant en regard de l’origine supposée , pourchassant les sans-papiers comme Valls ou Guéant ) .
          Donc , d’un côté ils se targuent de protéger le pays des « invasions menaçantes » ( pour le travail ou la culture ) , de l’autre , ils mettent en place un cadre cassant la Constitution nationale , fondement de notre indépendance politique et économique .

          Brader cette souveraineté commence par les privatisations : en effet EDF par exemple est la propriété de la Nation , même les compteurs étaient une propriété insaisissable ! Privatiser EDF , c’est dessaisir la Nation de sa propriété et mettre celle-ci à disposition de puissants intérêts étrangers y compris européens . Donc c’est un acte anticonstitutionnel , in fine .
          Et c’est là où je serais en désaccord avec l’article : cette Europe-là n’a pas été construite pour la Paix , mais pour ces intérêts-là , dès l’origine .
          Qui est donc à l’origine de cette Europe ? le ci-devant Jean Monnet , homme lié ( par ses origines familiales ) aux milieux d’affaire d’Outre-Atlantique . Rien d’un homme de paix , d’un élu du peuple ! Une éminence grise des plus puissants capitalistes ( appelons les choses par leur nom) . Il a toujours été nommé et par qui ?

          En1943 , Jean Monnet se déclarait contre la souveraineté nationale des états européens et prônait une fédération .
          Imagine-t-on une fédération incluant l’Etat nazi , des puissances capitalistes classiques comme la France , et des pays socialistes ? Forcément , dans ce trio , il y a incompatibilité .
          Alors suivant quel modèle économique devait fonctionner cette fédération ? et qui y aurait le pouvoir ?
          Eh bien nous y sommes : un vernis démocratique , un discours de paix intérieure mais bien plus belliciste contre les « autres » , et tout ça au service de la grande Banque .
          L’Europe couvre même l’usage d’armées privées au service de ses compagnies pétrolières en Colombie notamment .

          Et puis , de beaux discours sur la Shoah , qui ne sont que des paravents cachant une révision et un brouillage de l’Histoire . (voir l’unification de toutes les cérémonies confirmée pour 2014...)

          Le problème est de contrecarrer la mainmise financière internationale sur l’économie , que ce soit à l’échelle nationale ou supranationale . Pourquoi le contrecarrer ? parce que le cadre national est le seul qui ait pour vocation les droits des citoyens , d’accès à la Santé et à l’Education par exemple .
          Cette mainmise nécessite de casser le cadre national . Mais se prémunir contre cette mainmise ne signifie pas se fermer . Des échanges d’égal à égal avec des états souverains sont nécessaires . Mais pas une pénétration du Marché à sens unique dans un pays sans défense .

          Ce qui est grave est de voir des élus et des partis jouer le jeu de ces intérêts contre ceux des citoyens . Or c’est ce que fait le PS et il n’a pas été élu pour ça .
          Il compte sur une bipolarisation de la vie politique ,( avec le FN en embuscade pour éviter l’émergence d’un contre-modèle ) pour poursuivre cette politique dictée par Barroso et ses commanditaires . Mais qu"il prenne garde : son électorat risque un jour ou l’autre de lui faire défaut .


        • jean-jacques rousseau 9 novembre 2012 15:56

          La Constitution elle-même n’est pas respectée :

          Art. 2 : Son principe [La République] est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

          Art. 3 : La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum. Aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s’en attribuer l’exercice.

          Cependant cette représentation démocratique est devenu une véritable « fiction » juridique au sens propre. Les dits « représentants » une fois élus ne représentent en fin de compte nullement la volonté générale. Leurs choix politiques et leur votes s’éloignent systématiquement du choix et du vote de la nation lorsqu’il est exprimé. Ainsi lorsque le référendum de 2005 à été rejeté par la majorité, il s’est trouvé une autre majorité en Congrès pour voter le Traité de Lisbonne sur le même texte à peine remanié.

          Le Gouvernement est de fait assuré par les représentants d’une oligarchie, qui fait passer ses lois et ses intérêts avant ceux du peuple français. Il s’agit d’une usurpation de pouvoir.

          L’Art. 4 indique : Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement. Ils doivent respecter les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie.

          Les partis - inféodés aux puissances occultes du libéralisme commercial et de la supra-nationalité européiste - ont fait la promotion de textes dont les dispositions sont contraires à plus d’un titre au principe de la souveraineté et de l’intégrité nationale, et les ont fait voté par leur membres députés ou sénateurs.

          Ils sont en infraction avec l’Art.4 de la Constitution : à ce titre encourent la sanction de dissolution de leur organisation et d’annulation pour nullité des actes, lois et traités ratifiés par eux ou leurs membres dans le cadre de leur activité politique et législative au sein des institutions de la République.

          Les hauts magistrats de l’exécutif français qui ont soutenu ces textes et ont assuré leur ratification et promulgation sont eux-mêmes en infraction avec les textes les concernant.

          Art. 5 : Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’Etat.

          Il est le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités.

          Les chefs de l’exécutif qui ont méprisé les devoirs de leur charge, étés complices de cette usurpation manifeste du pouvoir ayant choisis de passer outre le principe de la souveraineté du Peuple et de la procédure de référendum, sont eux-mêmes susceptibles d’être destitués et condamnés pour haute-trahison.

          Dans la 5ieme république les partis politiques sont reconnus à la condition de respecter le principe de souveraineté nationale, ainsi que ceux d’indépendance et de démocratie : Dans le cas contraire ils sont illégitimes et leur dissolution prononcée de plein droit.

          Trahison ! La République est en danger !
          Aux armes citoyens !
          « En France, la Cour suprême, c’est le Peuple » De Gaulle


          • MUSAVULI MUSAVULI 9 novembre 2012 23:51

            Edifiant !


          • mic0741 mic0741 9 novembre 2012 17:11

            Pourquoi la France a perdu sa souveraineté ?

            Parce que ses élus n’ont pas su gérer l’état à quelque niveau que ce soit : collectivités territoriales et nation. Tous depuis 1973 sont responsables de notre dette abyssale, en croyant pouvoir puiser sans réserve dans le porte-monnaie des Français, soi-disant pour satisfaire le besoin de bien-être de leurs administrés, en réalité pour « acheter » leur propre réélection

            • Antoine Diederick 9 novembre 2012 22:13

              la France n’a pas perdu sa souveraineté , c’est faux....

              je ne puis faire la comparaison avec la Belgique qui depuis longtemps n’est plus un pays....mais demandez aux Allemands ce qu’ils en pensent....

              cette rhétorique est fausse....elle désigne seulement la mollesse du bon vouloir français sans plus.

              Pour faire référence à Monsieur Asselineau, je dirai :" Plutôt que de précipiter l’attaque contre la monnaie unique qui n’est qu’un symbole (certes conséquemment très important) , il faudrait surtout rendre confiance dans les institutions démocratiques.

              j’ai apprécié la conférence de Monsieur Asselineau sur les modèles nordiques...


            • MUSAVULI MUSAVULI 10 novembre 2012 00:02

              Merci Dan. Sans être tout à fait gaulliste, je pense que le souci de l’indépendance de la France a foncièrement habité notre Général qui est allé jusqu’à irriter, au nom de la France, les « grands » qui pourtant l’aidaient comme Roosevelt, Churchill et même Eisenhower. Il faut être profondément patriote pour oser un comportement aussi risqué. Et pourtant, il le fit et mourut digne, en payant lui-même ses factures. Lequel de nos politiques d’aujourd’hui peut-il oser le dixième de l’odace patriotique de cet homme ?


            • lionel 10 novembre 2012 09:42

              @Dan 1959


              Plutôt que de doctrine De Gaulle, parlons d’un « esprit », non ?... Comme ça on peu utiliser notre créativité, on peut s’adapter à la situation, on est nous même, on n’a pas grille de lecture toute faite.
              Bonne journée

            • YVAN BACHAUD 9 novembre 2012 18:21

              Je pense qu’avec les politiques menées depuis au moins 30 ANS par le dorit et la gauche le montant de la dette. Il n’est pas douteux que les élus sont « irresponsables » ..

              Ils font des conneries et ce sont les citoyens qui paient..

              MUSAVULI se présente comme défenseur des droit de l’homme et il ne demande pas en N°1 que les citoyens ne soient pas réduits au silence pendant les 5 ou 6 ans qui séparent deux scrutins de même niveaux et puissent lancer des référendums sur les sujets de LEUR CHOIX ;

              Sur la commission il ne faut pas cacher que :
              Les membres sont DESIGNES certes mais par des gens élus. 

              De plus elle écrit les proposition de lois mais ce n’est pas elle qui les votent.
              DE PLUS , au départ, la commission a l’aval du Parlement européen et par la suite le PE peut décider de la mettre a la porte..
              Alors n’en faisons pas un croquemitaine omnipotent...

              Ce qu’il faut comme droit de l’homme c’est le référendum d’initiative citoyenne en toutes matières pour pouvoir modifier les traités, sortir de l’UE si le peuple devenu souverain le décide démocratiquement. voir www.ric-france.fr 
              Cordialement

              • MUSAVULI MUSAVULI 10 novembre 2012 00:14

                "Ce qu’il faut comme droit de l’homme c’est le référendum d’initiative citoyenne en toutes matières pour pouvoir modifier les traités, sortir de l’UE si le peuple devenu souverain le décide démocratiquement.« 

                Pas tout à fait sur »tout sujet", mais l’idée c’est bien celle-là. Il faut qu’on nous laisse décider sur de plus en plus de matières. Nous n’allons pas voter des lois racistes, si c’est ce que redoutent les décideurs la-haut.


              • Antoine Diederick 9 novembre 2012 19:08

                c’est assez drôle de lire un article sur la souveraineté de la France écrit par une personne d’origine étrangère.

                Ne m’en voulez pas, cher auteur de cette critique....car le seul pays européen que s’annonce sous cette bannière, c’est la France.

                Vous voilà donc plus français que français !


                • MUSAVULI MUSAVULI 10 novembre 2012 00:47

                  Cher Antoine Diederick, je me suis toujours exprimé en tant que citoyen. Mes « origines », je ne sais pas où est-ce que vous les situez. Je raisonne comme « français » et je constate que quelque chose va mal dans ce pays qui m’a « moulé » dans des « origines intellectuelles françaises ». Vous voulez parler des origines des gens ? Les miennes ont germé dans les universités françaises. Je peux me taire, mais je peux aussi partager la désapprobation que je ressens face à l’émiettement de ce que la France a de plus cher : son pouvoir « autonome » de décision politique..
                  Pour le reste, je ne me sens ni plus français, ni moins ; juste un « enfant de la Patrie ». Nombreux comme moi ont été excellents dans les tranchées, au nom de la France.
                  Un des anciens de la famille, soldat engagé dans les troupes des colonies belges, mourut dans la misère en me montrant une cicatrice sur le crane que lui infligèrent les Allemands durant la Seconde Guerre Mondiale.
                  L’aventure de la liberté qui nous est aussi chère, cher Antoine, nous la devons au sacrifice du sang des nôtres, et avons juste pour mission de la préserver.
                  Bonne soirée !


                • lionel 10 novembre 2012 09:46

                  Diederick


                  Il est étonnant que vous vous étonniez. La France est une république fondée sur des valeurs, un contrat... Nul besoin d’être blanc pour y adhérer, nul besoins d’être de « souche » (ce que je suis connaissant mes racine sur plusieurs siècles) pour se sentir concerné et investi. 
                   

                • lionel 10 novembre 2012 11:17

                  # diederick


                  Ayant été jusqu’à peu de temps domicilié à l’étranger (Afrique maghreb), je peux vous assurez que les gens regrettent tristement ce qui se passe en France. Là bas les gens sont moins cyniques, ils ont des parents ici et ne rêve pas de guerre civile imbécile et cruelle. Sarkomonstre a surpris tout le monde et même des paysans s’offusquaient de ce que notre pays soit tombé si bas. Notre destin est lié aux autres pays, c’est pourquoi nous devons existé !

                • Antoine Diederick 9 novembre 2012 19:12

                  s’il faut marteler et passer à l’enclume tel le Dieu des enfers, le concept de souveraineté , c’est montrer à quel point l’épée d’une Nation est aussi mal forgée.....

                  C’est limite, un doute sur la francité !


                  • Antoine Diederick 9 novembre 2012 22:04

                    je suis pas trop inquiet, comme de toute façon dans nos pays nous ouvrons tous la gueule un bon coup au lieu de la fermer cette gueule, sûr que cela va changer.... smiley


                    • Roi des flans 9 novembre 2012 23:47

                      La souveraineté pour qui et quoi ? La France n’existe plus, même pas le royaume des flans ...
                       
                      Elle a disparue ....


                      • olfe olfe 10 novembre 2012 10:21

                        Lorsque les peuples n’auront plus rien (ou presque) à perdre, ils se révolteront méchamment et je ne donne pas cher de la peau des hommes politiques qui les ont trahi, ainsi que ceux qui les ont soutenus, croyant naïvement que l’argent les protège de tout. Oh bien sûr, certains passeront à travers les mailles du filet, mais d’autres paieront... Après, je ne sais pas ce que tout cela donnera...


                        • ecolittoral ecolittoral 10 novembre 2012 10:36

                          Rappel à tous ! Nous sommes gaulois.

                          Relisez les albums Astérix ! On gueule et, quand ça va mal, on se réveille.
                          Ce qui ne nous empêche nullement d’aller aider, les égyptiens, les grands bretons, les germains et, accessoirement de faire la peau aux pirates.
                          Oui, je sais ! Ces albums sont « gentils » mais repensez y quand même.

                          L’UE est un monstre continental...Comme l’était l’URSS.
                          Quel rapport entre les deux ? Centralisation, contrôle, planification, appauvrissement, effondrement du jour au lendemain.
                          Quelles différences entre les deux ?
                          L’un utilise des chars et emprisonne à tour de bras. L’autre ponctionne discrètement le porte monnaie. L’un tente de fédérer, l’autre instaure la compétition.
                          Est ce que la Grèce ne serait pas notre Tchécoslovaquie ? Est ce que l’Espagne ne serait pas notre Pologne ?
                          Est ce qu’une institution continentale est à même de décider à la place de tant de peuples qui ont leurs histoires et leurs modes de vie ?

                          Imaginez vous en décideur politique, financier et, aux vues des connaissances qui sont les vôtre, simulez une gestion de 27 pays. 
                          Rapidement, on s’aperçoit que, « ça ne peut pas marcher ».
                          Alors, inventer une monnaie commune que vous imposez à une partie des 27.
                          Quel rapport entre 2000 marks et 30 000 drachmes par exemple. Ramenés tous les deux à 1000 de la monnaie que vous avez inventez..
                          Ceux qui passent de 30 000 à 1000 ne peuvent que s’appauvrir.
                          Ceux qui étaient à 2000 puis à 1000, sont aussi en difficulté(même s’ils le cachent).
                          Ceux qui étaient à 6600 et à 1000, aujourd’hui, sont entre les deux.

                          Astérix, monstres continentaux, 2 au début du jeu, 6, 12, 27 en « seulement » 60 ans.
                          Je suis d’accord avec l’article. Et, souveraineté, (protectionnisme pour les mauvaises langues), ne rime pas avec autarcie ou repli, ou rejet, et encore moins avec nationalisme.
                          Vive la France, l’Allemagne, le Brésil, l’Argentine, la Grèce, l’Espagne etc....

                          • lionel 10 novembre 2012 11:19

                            Par Toutatis !!!


                          • Tarsier 10 novembre 2012 14:29

                            Un article revigorant, dans le sens où il ose s’attaquer à des questions qui peuvent paraître complexes et découragent nos concitoyens (il n’est qu’à voir la passivité lors de l’adoption du TSCG), alors qu’il s’agit des questions les plus importantes.
                            Rappelons que lorsqu’on parle de souveraineté, on parle avant tout de la souveraineté du Peuple, or il n’y a pas de Peuple européen, ce qui permet à la technocratie/la ploutocratie/l’oligarchie (qu’on appelle ça comme on veut après tout) de s’installer en lieu et place d’une démocratie réelle.
                            Au-delà des discours simplistes, sachons voir les enjeux véritables ; au-delà des invectives de ceux qui ne vont pas manquer de taxer l’auteur d’anti-européen (alors qu’il soutient une « notre » Europe, pour utiliser ses propres mots), tâchons de percevoir ce que serait vraiment une Europe fédérale ; et SURTOUT au-delà des partis et des mouvements, au-delà d’un clivage droite-gauche savamment entretenu pour diviser, au-delà de la triplette PS-UMP-FN (qui sera d’assurance-vie à la fausse alternance des deux premiers), sachons nous rassembler pour LA véritable alternative ! A Debout La République, nous sommes prêts !


                            • jacques lemiere 11 novembre 2012 00:45

                              le problème n’est pas la perte de souveraineté mais le recul de la démocratie.

                              Si l’Europe était démocratique, si elle résultait de la volonté du peuple, se placer sous souveraineté européenne ne serait pas un problème réel.

                              La plus importante des choses est la cohérence, qui décide paye et qui paye décide s’endetter de façon absurde et pour assure le fonctionnement a été la véritable perte de souveraineté...mais c’est d’abord notre faute...prétendre que nous ne sommes pas en démocratie est une tentative d’echapper à la charge de la dette ..


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