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Accueil du site > Actualités > Politique > À quoi sert le Nouveau centre d’Hervé Morin ?

À quoi sert le Nouveau centre d’Hervé Morin ?

Regroupant les grognards déterminés d’un candidat Bayrou indépendant en 2007, le Nouveau centre est devenu le syndic des élus soumis à l’UMP. Cherchez l’erreur…

Sans surprise, le président du Nouveau centre Hervé Morin, candidat à l’élection présidentielle depuis le 27 novembre 2011, vient de déclarer forfait, ce jeudi 16 février 2012, après l’abandon d’autres "petits candidats", Jean-Pierre Chevènement et Christine Boutin.

Ce renoncement prévisible intervient au lendemain de l’annonce de la candidature de Nicolas Sarkozy et quelques jours après une entrevue avec lui (le 12 février 2012). Très officiellement, c’est dans "Le Figaro Magazine" de ce vendredi 17 février 2012 qu’il l’annonce où il admet : « Ma détermination ne doit pas tourner à l’obstination. ». Conclusion, faisant fi de sa différenciation depuis plus d’un an, il soutient la candidature de Nicolas Sarkozy.

Le choix du premier tour reste cependant contraire à la cohérence programmatique du Nouveau centre : « Notre choix est clair. Notre parti est au centre et nos alliances sont à droite, historiquement et philosophiquement. Nous ne voulons ni de l’ambiguïté de François Bayrou, ni de l’archaïsme du projet socialiste. Nous voulons que nos valeurs soient portées et respectées. C’est pourquoi j’apporterai mon soutien à Nicolas Sarkozy. J’avais d’ailleurs indiqué, lorsque j’étais candidat, que je lui aurais apporté mon soutien au second tour. ».

Hervé Morin a cependant admis la véritable raison de la pseudo-candidature : « Nous avons gagné en notoriété, en reconnaissance, et nous savons que ce capital se traduira demain en succès électoraux. » avec sans doute trop d’optimisme puisqu’il a paradoxalement reconnu aussi : « Je n’ai pas réussi à créer une dynamique électorale suffisante et j’en assume totalement la responsabilité. ».

C’est un peu cela, une précampagne, des enfants utilisent la cour de récréation pour avoir un peu d’écho médiatique et lorsque la sonnerie retentit, ils laissent place aux grandes personnes, aux candidats "sérieux".

Hervé Morin, pourtant, n’avait jamais été autant sérieux. Il y croyait vraiment, mais hélas, il a toujours oscillé autour de 0,5% d’intentions de vote dans les sondages. Lui, il comptait plutôt autour de 5%, histoire de prendre date et de devenir incontournable dans la recomposition des partis centristes après 2012. La mission est ratée. C’était prévisible ; difficile de se différencier pour un ancien ministre régalien du Président-candidat.

Profitons-en pour revenir sur le Nouveau centre, son parti.


Naissance du Nouveau centre

Le Nouveau centre a été envisagé entre les deux tours de l’élection présidentielle de 2007, très largement encouragé par le candidat UMP pour siphonner les moyens matériels de François Bayrou. Alors que la plupart des députés UDF sortants voulaient soutenir au second tour le candidat Nicolas Sarkozy, François Bayrou avait refusé de pencher d’un côté (il dira par la suite qu’il avait voté blanc) et avait voulu profiter de ses plus de 18% des voix du premier tour pour fonder le MoDem et engager une nouvelle dynamique auprès des citoyens.

Les députés UDF sortants, craignant pour leur réélection (candidats élus d’habitude dans le cadre d’une alliance avec la droite parlementaire), ont refusé la décision personnelle de François Bayrou de refuser toute alliance et se sont présentés sous l’étiquette précipitée du "Parti social libéral et européen" en attendant mieux. Seul Jean-Christophe Lagarde s’est présenté sous l’étiquette du MoDem sans concurrent UMP dans sa circonscription à Drancy et a rejoint quelques jours plus tard le Nouveau centre en en devenant le numéro deux (président exécutif).

Les autres députés (pas tous réélus, comme Bernard Bosson, battu par un UMP à Annecy) se sont donc regroupés sous la bannière du Nouveau centre le 29 mai 2007 (le congrès fondateur a eu lieu le 16 mai 2008 à Nîmes). Ils ont pu préserver un groupe parlementaire à l’Assemblée Nationale tandis que François Bayrou n’avait plus que trois députés autour de lui, puis deux après la défection de Thierry Benoît (élu face à Martie-Thérèse Boisseau, députée sortante UMP proche de Pierre Méhaignerie), qui a rejoint l’Alliance centriste de Jean Arthuis et s’est apparenté au groupe Nouveau centre à l’Assemblée Nationale.

Le Nouveau centre était donc né sur l’idée de recréer l’UDF d’avant François Bayrou, avec sa traditionnelle alliance avec le RPR (devenu l’UMP), comme supplétif centriste d’une majorité prédominée par les néo-gaullistes. Au point même de vouloir en dérober le sigle. Cette naissance s’est faite sur les bases très troubles d’une trahison réciproque.

Les uns (NC) ont considéré que François Bayrou les avait trahis en se positionnant trop à gauche (avec en 2009 un meeting en commun avec des socialistes et même Robert Hue, l’ancien secrétaire national du Parti communiste français) ; et les autres (MoDem) ont pensé au contraire que c’étaient les députés UDF sortants qui avaient trahi François Bayrou en se ralliant précipitamment à Nicolas Sarkozy (jusqu’à devenir membres du gouvernement, en particulier Hervé Morin à la Défense pendant trois ans et demi).

Les deux camps ont eu tort ou raison. D’un côté, soutenir la candidature de Nicolas Sarkozy (ou de Ségolène Royal) au second tour ne pouvait pas être une trahison de François Bayrou qui n’était plus candidat. D’un autre côté, rester cohérent et constant avec toute la campagne du premier tour (indépendance totale, refus de s’allier avec la droite ou la gauche) ne pouvait pas non plus être une trahison.

C’était surtout un choix stratégique important qui a cassé en deux les centristes, un peu comme le Centre démocrate de Jean Lecanuet a vu une partie de ses parlementaires soutenir Georges Pompidou au sein du CDP (Centre démocratie et progrès) sous la houlette de Jacques Duhamel et Joseph Fontanet (en particulier Pierre Méhaignerie, Bernard Stasi et Jacques Barrot).

L’idée du Nouveau centre, qui était admissible, c’était de penser qu’il pourrait influencer la politique gouvernementale en étant à l’intérieur de la majorité. La réalité est qu’il n’a jamais influé sur rien, ni sur le désendettement, ni sur les valeurs sociales, et qu’il a été d’un étourdissant silence au moment du discours estival de Grenoble.

Pourtant, les idées politiques du Nouveau centre sont très peu différentes de celles du MoDem puisqu’elles sont issues du même "corps de doctrine", à savoir le personnalisme social. D’ailleurs, les principaux soutiens du candidat François Bayrou en 2007 étaient les députés NC d’aujourd’hui.


Vitesse de croisière

Concrètement, ce parti a été le syndicat des élus centristes voulant le rester. À la suite d’un tour de passe-passe qui n’a pas embelli la démocratie, le NC a même réussi à trouver une source de financement autonome (grâce à un obscur parti d’outremer, le Fetia Api), au contraire du Parti radical valoisien. Il avait échoué aux législatives pour obtenir un statut de parti financé par l’argent public malgré les innombrables candidatures des proches, amis, parents des principaux élus du Nouveau centre.

Au fur et à mesure des années, le Nouveau centre s’est développé, tant parmi les militants, que parmi les élus, et également dans ses réflexions, organisant de nombreux colloques sur des sujets politiques, économiques et sociaux.

D’un point de vue électoral, le Nouveau centre a pu préserver un groupe à l’Assemblée Nationale (vingt-quatre députés), et a su se renforcer avec l’élection, en juin 2009, de trois députés européens NC (dont Jean-Marie Cavada et Damien Abad), et de soixante-quinze conseillers régionaux en mars 2010.

Mais ces gains électoraux ne sont pas le résultat d’une performance électorale, car, contrairement aux intentions initiales, jamais le Nouveau centre n’est parti seul dans les scrutins de liste et il n’a fait que négocier (plutôt efficacement) des strapontins sur les listes de l’UMP.

C’est pourquoi le Nouveau centre, finalement, n’est devenu qu’une filiale de l’UMP sans vraiment d’intérêt politique. Il n’y a eu aucune différenciation jusqu’à l’éviction d’Hervé Morin du gouvernement.

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Par la suite, la candidature d’Hervé Morin a cassé l’unanimisme au sein du Nouveau centre, surtout pour des raisons post-2012. La menace d’un score ridiculement bas (moins de 1%) effrayait les parlementaires NC dans une alliance où le rapport de force est l’élément principal de négociation (à cet égard, les écologistes ont eu raison d’avoir négocié les investitures aux législatives bien avant l’effondrement dans les sondages d’Eva Joly).

Le récent ministre François Sauvadet est effectivement partisan d’un soutien immédiat à Nicolas Sarkozy. Jean-Christophe Lagarde, en discussion avec François Bayrou, a finalement rejoint lui aussi Nicolas Sarkozy jusqu’à soutenir les propositions présidentielles des deux référendums qui contredisent pourtant les valeurs qu’il prétend défendre.

Rappelons que le 27 mars 2007, il y a cinq ans, Jean-Christophe Lagarde déclarait ceci : « Dans les couloirs de l'Assemblée Nationale, de nombreux députés me disent partager le souhait de François Bayrou de dépasser le clivage droite-gauche, mais à la tribune, ils se sentent obligés d'en rajouter dans l'excès. C'est une duplicité permanente qui pousse à la caricature de la position de l'adversaire. Quand les gens s'imaginent dans un rapport d'individu à individu, ils vivent ensemble. Quand ils s'imaginent collectivement, ils se divisent, y compris politiquement. On a enfermé les citoyens dans des boîtes, on a séparé les "méchants" des "bons". Si vous êtes pauvre, le méchant c'est le patron. ».

Mais même insoumis à l’UMP, le positionnement d’Hervé Morin manquait totalement de cohérence puisque sa principale cible était… son ancien ami François Bayrou qui, pourtant, représente les mêmes idées et les mêmes valeurs, et le concurrence donc sur le même terrain électoral.

Bref, c’est ce comportement soit pro-Sarkozy soit anti-Bayrou qui montre l’incohérence programmatique du Nouveau centre dont la principale attention est focalisée sur la réélection de ses députés en juin 2017.

Cette incohérence a renforcé la crédibilité de François Bayrou pendant ces cinq dernières années, son autonomie totale vis-à-vis de la majorité et sa base de propositions qui a d’autant plus de poids qu’elle est soutenue dans une démarche conquérante et pas dans une attitude de soumission et d’avalage de couleuvres.


François Bayrou, dernier rempart contre un duel Sarkozy/Hollande

Connaissant bien la personnalité des uns et des autres, François Bayrou avait d’ailleurs prévu depuis longtemps non seulement le désistement d’Hervé Morin mais aussi celui de Jean-Louis Borloo et leur probable soutien au Président sortant pour des raisons purement électorales (investitures aux législatives de juin 2012).

Il n’en reste pas moins que les simples sympathisants ou militants du Nouveau centre se contenteraient mal d’une soumission pure et simple à la toute puissance de l’UMP. Autant pour eux qu’ils adhèrent à l’UMP (Il vaut mieux l’original à la copie)… ou alors quitter cet étrange parti de sous-notables vassaux et retrouver leur autonomie auprès de la candidature Bayrou.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (17 février 2012)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Hervé Morin.
L’État impartial, c’est Bayrou.
La famille centriste.
Nicolas Sarkozy rentre en campagne.
Pourquoi Hervé Morin se retire (16 février 2012).

 


Moyenne des avis sur cet article :  2.57/5   (23 votes)




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16 réactions à cet article    


  • Gabriel Gabriel 17 février 2012 09:17

    A RIEN !!! J’ai tout bon là ?


    • Michel DROUET Michel DROUET 17 février 2012 09:26

      Eh oui, la vocation des centristes, c’est d’aller à la soupe pour préserver leurs sièges.

      Dans l’hypothèse d’une élection de Hollande, on assisterait à des ralliements de centristes, pas par conviction mais par opportunisme.

      Cela vaut aussi pour des partisans de Bayrou dont le ni gauche ni droite permet de ne pas insulter l’avenir...

      Les centristes, c’est comme les pièces de 1 et 2 centimes qu’on a dans dans la poche et qui servent à faire l’appoint chez le commerçant.


      • Agerate Agerate 21 février 2012 09:57

        Parce que vous pensez que si François Bayrou est élu, il n’y aura pas de très nombreux ralliements en provenance de la droite et de la gauche ?

        Votre thèse est que les centriste sont « génétiquement » programmés à rallier les autres ? Contrairement aux autres hommes politiques qui eux, sont intègres ?

        La bonne blague !

        Pourtant, nul ne peut contester que les institutions imposent à tous les hommes politiques de se soumettre à un des deux courants majoritaires, UMP et PS.

        Ce sont les institutions qui sont en cause. Pas les hommes.

        Vous critiquez les centristes ? Ok. Rétablissez la démocratie et donnez leur la proportionnelle qu’ils réclament depuis toujours. Alors il seront indépendants.


      • Ollisters Ollisters 17 février 2012 09:35

        Respect a Mr François Bayrou, Hervé Morrin est un vendu opportuniste...


        • iris 17 février 2012 09:43

          morin un clown !! et on est gouverné par ça !!!


          • Taverne Taverne 17 février 2012 10:46

            Le candidat du Nouveau Centre montre son échec total. Il a eu beau critiquer Bayrou, il est évident aujourd’hui que seul Bayrou incarne le centrisme et l’alternance à l’élection présidentielle. Les électeurs (sondés) ont parlé ! Ils ont désavoué Morin.

            Je constate que la courbe de Bayrou, après avoir un peu oscillé, repart à la hausse plus tranquillement. Je me dis que je peux peut-être encore faire confiance à ce pays...que les électeurs ne vont pas se laisser duper par le système (UMPS) ou le populisme facile. Que la voie de la raison peux enfin l’emporter.


            • epapel epapel 17 février 2012 13:21

              Je vous conseille de préparer un stock de mouchoirs.


            • Taverne Taverne 17 février 2012 13:39

              C’est le peuple qui pleurera...


            • iris 17 février 2012 11:35

              bayroud s’est dèja trop compromis en gouvernant par le passé avec des gens de l’UMP-il recommencera avec ceux là mème


              • Voltaire Voltaire 17 février 2012 12:09

                Actuellement, on constate que l’essentiel des députés NC soutiendra Sarkozy (pour conserver leur siège, il y aurait 2-3 exceptions), l’essentiel des sénateurs NC soutiendra Bayrou (eux n’ont pas à se préoccuper de leur siège en 2012). Une bonne partie des militants et élus locaux est prêt à soutenir Bayrou car en divergence profonde avec Sarkozy sur le fond, et humilié par l’UMP depuis des années.
                 
                Comme il y aura nécessairement recomposittion du centre autour de Bayrou après la présidentielle, les députés font sans doute une erreur de jugement (car Bayrou sera plus capable de défendre leur siège que Morin...), mais ainsi va la politique, et ses faiblesses.

                Il sera intéresant de regarder les scores des 2 motions soumises lors du prochain congrès du NC le 25 février, l’une en faveur du soutien à Sarkozy, l’autre, défendue par le président des jeunes du NC et quelques parlementaires, en faveur d’un soutien au seul candidat centriste encore dans la course...


                • PiXels PiXels 17 février 2012 15:11

                  " prêt à soutenir Bayrou car en divergence profonde avec Sarkozy sur le fond« 


                  Quand Voltaire (j’aime bien, ce pseudo - ça respire l’humilité - sur le blog de JLM, à une époque, il y avait un »Descartes« . Il était rigolo aussi »Descartes«  !) laisse, sans s’en rendre compte, parler son subconscient... »profond« , »fond« .....(on a échappé de peu à »fondement« )

                  Je suis d’accord, »Une bonne partie des militants et élus locaux est prêt à soutenir Bayrou car en divergence profonde avec Sarkozy sur le fond« 
                   la divergence profonde portant sur la marque de la vaseline à utiliser pour nous la mettre »profond«  (ou à »fond« , c’est au choix) !

                  Tiens, un exemple de »divergence profonde«  :

                  Sarko veut mettre en place la »TVA sociale« (oxymore pour dire qu’il veut augmenter de 2% l’impôt le plus injuste au profit des actionnaires via des réductions de cotisations sociales pour les entreprises !)

                  Eh bien Bayrou il est en divergence profonde : il est contre la »TVA sociale« de Sarko.
                  Pour lui il faut augmenter la TVA de 2% mais il ne faut pas l’appeler »TVA sociale« ....parce que pour lui, pour qu’elle soit »sociale« la TVA c’est d’au moins 4% et si possible de 5% qu’il faut l’augmenter. Sinon, ça marche pas, qu’il dit le gentil François (oui, il est gentil, Fançois !)
                  Et il dit que pour l’instant c’est pas possible parce que la crise, tout ça ...mais que plus tard certainement si il est élu, il la fera la »TVA sociale" (la vraie, à 5 !)
                  Alors ? C’est pas de la divergence profonde, ça ?

                  Ah on est gâté ! On a le choix :
                  un mythomane amnésique , un caméléon hypnotiseur et un enfumeur d’abeilles...mais pas que ! (pour ceux qui ne seraient pas au courant, c’est en apprenant l’art de l’apiculture que FB a découvert la technique de l’enfumage...qu’il a immédiatement appliqué à son autre métier !)

                • Voltaire Voltaire 17 février 2012 16:15

                  @pixels

                  Lorsque l’on débute son argumentaire par une attaque personnelle, en général, cela ne présage rien de bon pour la suite. Après tout, est-il besoin de critiquer la personne, sinon pour détourner l’attention sur la vacuité de ses propres arguments ?

                  Hélas, la suite confirme l’hypothèse. Après avoir critiqué une personne, vous critiquez l’ensemble des centristes. Qui peut le moins peut le plus... C’est vrai après-tout, un centriste pourrait-il avoir des valeurs, des idées, des convictions différentes de celle de Sarkozy... d’après-vous, manifestement, non. Une conception intéressante de la société.

                  Je passe sur votre exemple de la TVA, à partir du moment où votre commentaire n’est que mauvaise fois, pourquoi essayer d’être objectif. Ceux que cela intéressent savent que l’accroissement dela TVA proposée par Bayrou (1% en 2012, et si besoin 1% en 2013) est destiné à combler le déficit budgétaire abyssal qui a été creusé par les gouvernements précédent, tandis que celle de 1.6% proposée par Sarkozy est destinée à réduire les charges partronales. Pour vous, c’est du pareil au même, mais sans doute préférez-vous que la France se retrouve dans la situation de la Grèce dans quelques années.

                  Je reviens donc sur votre conclusion en forme d’insultes ; lorsque votre humble personne daignera nous gratifier d’un article dont la vision et la fulgurance seront à l’aune de vos commentaires, nous seront fort satisfait de pouvoir le commenter en toute objectivité. Je crains hélas qu’à l’aune de votre pseudonyme, celui-ci ne se contente, en terme de vision, que de quelques pixels.


                • PiXels PiXels 17 février 2012 21:49

                  @ Voltaire



                  (j’aurais bien aimé « Mon cher François-Marie », mais je n’ai pas osé !)


                  «  C’est vrai après-tout, un centriste pourrait-il avoir des valeurs, des idées, des convictions différentes de celle de Sarkozy... » 
                  J’ai peur que vous n’ayez pas perçu les subtilités de ma métaphore !

                   « d’après-vous, manifestement, non. »
                  C’est bien ce que je craignais !....« la marque de la vaseline » je vous ai dit !
                  (puisqu’il faut tout vous expliquer, OUI il y a des différences ...mais uniquement d’ordre moral (pour faire simple)

                  « Une conception intéressante de la société. » 
                  Félicitations ! cette fois c’est gagné ! 

                  Alors pour vous récompenser, je vous précise que cette conception de la société porte un nom : « L’ HUMAIN d’ABORD ! »
                  Si vous en avez la curiosité, il vous est possible d’en découvrir tous les détails ici :

                  Mais je crains que des mots tels que « redistribution » ou « partageux » ne fassent pas partie de votre vocabulaire et que vous soyez donc quelque peu désorienté par le caractère humaniste des propositions figurant dans ce document !


                  « Je passe sur votre exemple de la TVA, à partir du moment où votre commentaire n’est que mauvaise foi(s !), pourquoi essayer d’être objectif  »
                  « ...pourquoi essayer d’être objectif » au moins ne peut on pas vous reprocher de ne pas annoncer la couleur ! Car effectivement, pour la mauvaise foi, vous n’avez rien à envier à votre mentor.

                  « TVA proposée par Bayrou (1% en 2012, et si besoin 1% en 2013) » 
                  Désolé mais là je n’ai pas pu m’empêcher d’éclater de rire : « si besoin ».... gag (ou si vous préférez LOL ou MDR ...ou encore  pour faire plus djeuns)

                  « le déficit budgétaire abyssal qui a été creusé par les gouvernements précédents (adj pas adverbe  !  »
                  Ah le fameux déficit ! (et la marmotte.... ). Sérieusement, à votre âge : on ne vous a pas expliqué la loi Pompidou de janvier 1973 avec Giscard aux manettes (ah oui là, mais non, déjà des centristes, je comprends ! Giscard, avec autres « faits d’armes » la rédaction du célèbre traité constitutionnel transformé en traité de Lisbonne, Giscard le « père spirituel » de François !)

                  « tandis que celle de 1.6% proposée par Sarkozy est destinée à réduire les charges partronales » oui donc en clair, même si c’est une décision injuste au moins dans la vesion Sarko c’est supposé servir à quelque chose de concret...pour FB je viens de vous dire ce que j’en pense !

                  Bon je remarque juste au passage que vous ne vous étendez pas sur le fait que Bayrou a annoncé à maintes reprises qu’il ést favorable à une TVA « sociale » à + 4 ou 5% ...qu’il ne manquera pas d’appliquer (« si besoin » ?  ) s’il est élu en nous faisant lui aussi le coup du « mais je ne vous prends pas en traître, je vous avais dit que je le ferais » !

                  « mais sans doute préférez-vous que la France se retrouve dans la situation de la Grèce dans quelques années »
                  NON je préfère la solution qu’ont adoptée l’Argentine et plus récemment l’Islande ou l’Equateur qui consiste (pour faire simple) à démontrer que tout ou (la plus grande) partie de cette prétendue dette est illégitime et donc prier les banquiers, agences de notations, FMI etc., d’aller se faire voir chez les grecs ! (sachant qu’actuellement ils y recevraient un accueil particulièrement chaleureux !)
                  Mais il est évidant que quand Bayrou (se rêvant sans doute Mélenchon le temps d’un instant) appelait la foule  en délire lors de son meeting à scander « résistons....résistons.... » ce n’était pas à ce type de d’action de résistance qu’il faisait référence !


                  Je ne vous dresserai pas la liste exhaustive des motifs qui m’amènent à considérer que voter Bayrou est presque (aussi ? plus ?) dangereux que de voter Sarkozy !

                  Cette liste argumentée existe !
                  Vous qui me reprochiez la « vacuité de mon argumentaire » (puisque vous l’affirmez !) je vous invite à la consulter et à nous en apporter la contradiction point par point si vous le souhaitez (pouvez).

                • JFCAMPION JFCAMPION 17 février 2012 13:44

                  l’article resume bien la situation du double échec, une alliance où on ne pèse pas ou peu et une position du Ni Ni où on est inutile. La situation de 2007 va se reproduire. Comme élu de base du NC il est vrai que les valeurs de Bayrou ou de Lepage sont proche de mes convictions. S’il est hors de question de voter Hollande voter Sarko au premier tour c’est un peu fort.


                  • LE CHAT LE CHAT 17 février 2012 14:10

                    à rien , c’est juste un produit distributeur à coté d’une grande marque


                    • Yohan Yohan 17 février 2012 18:03

                      Le schmilblic on appelait ça jadis

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