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Quand le snobisme tue le journalisme... (retour sur l’Affaire Guerlain)

Le 15 octobre dernier, Jean-Paul Guerlain interrogé par Elise Lucet sur le plateau du 13h de France 2 à propos de la création du parfum Samsara, répondit : “Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin…”. En dehors des propos racistes et du ton très désinvolte utilisé qui ont à juste titre d’ailleurs, soulevé l’indignation d’associations comme « SOS racisme », j’ai pour ma part été très étonné de l’absence de réaction du journaliste en face. Elise Lucet puisqu’il s’agit d’elle, sur le site de France 2, tente d’expliquer ainsi son éloquent mutisme : “cette interview portait sur le parfum et le parcours d’un homme. Comme toujours dans cette séquence de fin de journal, l’ambiance sur le plateau était détendue. J’ai été surprise par ces propos qui n’avaient rien à voir avec le thème de l’entretien. Je suis désolée de ne pas avoir réagi instantanément.” C’est un peu court. A mon sens, son attitude a moins été dictée par un quelconque effet de surprise que par un snobisme dévastateur et qui touche l’ensemble de sa profession

Jean-François Revel définit le snobisme dans un livre consacré à Proust : « nous sommes snobs lorsque notre attitude (…) dépend, non point directement de cette personne, ni des impressions que nous recevons d’elle par l’effet de sa présence, mais d’une troisième force, étrangère aux qualités qui lui appartiennent en propre ». Et l’écrivain de préciser que ce troisième facteur peut être pêle-mêle « la noblesse, l’argent, le pouvoir, la possession d’une automobile dépassant une certaine vitesse, d’un cheval, d’un chien, d’un record sportif ou littéraire ou même d’un titre universitaire ». Il ajoute même l’appartenance à une corporation : Ecole, Administration, Corps, Armée ; etc. Dans le cas qui nous occupe, la troisième force est évidemment l’argent et le prestige autour. On a le sentiment que ce puissant facteur empêche littéralement le journaliste d’exprimer sinon une condamnation immédiate du moins les réserves qui pourtant s’imposent. C’est à l’évidence du snobisme car si les mêmes propos eussent été prononcés par un homme dans la rue dont elle ignorait tout, le troisième facteur n’aurait probablement pas joué. On peut donc dire que le snobisme vise entre autres choses, à ne pas juger les hommes sur ce qu’ils disent mais sur ce qu’ils sont et un journaliste snob devrait être, dans le meilleur des mondes, un oxymore.

Je ne veux pas donner l’impression d’accabler Elise Lucet dans un contexte où les journalistes passent depuis quelques semaines régulièrement sous les fourches Caudines des populistes (ou bien de ceux qui feignent de l’être), mais je souhaite mettre le doigt sur ce phénomène qui en général semble ignorer par tous ceux qui s’évertuent à analyser la crise du journalisme. On invoque le détournement des recettes publicitaires, la concurrence déloyale des gratuits, le poids des syndicats du livre, les coûts exorbitant d’impression, la disparition des points de vente, que sais-je encore ; alors que la raison essentielle qui touche évidemment tout le monde mais dont les journalistes devraient se départir quand ils interrogent Guerlain, le président de la République, le PDG de LVMH ou bien même le gardien de l’immeuble, au risque tout simplement de ne pas faire leur métier, c’est le snobisme.

Un ami de Jean-François Revel disait à sa mort, qu’il n’adaptait jamais son discours en fonction de son interlocuteur. Si cette attitude n’est pas naturelle, on devrait l’enseigner, et la travailler comme un musicien travaille ses gammes de façon à ce qu’elle le devienne.


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39 réactions à cet article    


  • Hylas 23 octobre 2010 09:23

    Pas vraiment d’accord, c’est aborder le sujet par un mauvais angle. Les propos de Guerlain révèlent simplement la morgue et le mépris du personnage, la vulgarité et la bêtise la plus profonde. 


    • epapel epapel 24 octobre 2010 17:44

      Entièrement d’accord. Par sa posture et sa manière de s’exprimer on sent bien que ce monsieur Guerlain se croit sorti de la cuisse de Jupiter. Par sa morgue et son dérapage il dément totalement cette image qu’il veut donner de lui pour finir en repoussoir.

      Je suis bien content que telles personnes puissent salir leur propre image à l’insu de leur plein gré en se laissant aller à de tels propos lamentables. C’est une liberté qu’il défendre car c’est le moyen de reconnaître sans ambiguïté les salauds, la vraie limite pour sanctionner pénalement c’est le passage à l’acte ou l’incitation au passage à l’acte.


    • SamAgora95 SAMAGORA95 23 octobre 2010 13:06

      Juste une petite remarque : 


      lorsque Voltaire dit :« Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire », je ne pense pas que cela voulait dire ne pas réagir et ne pas défendre ses propres idées.

      Il aurait suffit qu’elle fasse une petite remarque du style : « Je ne partage pas votre opinion, mais vous avez le droit de l’exprimer et cela n’engage que vous », juste pour marquer le coup.

      Pourquoi lorsqu’elle avait invitée Jean-Marie Bigard pour qu’il dise devant toute la France qu’il s’excusait d’avoir douté de la version officielle du 11 septembre, elle a interrompue brutalement l’interview parce-que visiblement ça n’allait pas dans le sens qu’elle espérait, ou est passé l’article 19 dans ce cas ?

      Ce deux poids deux mesures enlève toute crédibilité aux journalistes (Français), censé faire preuve d’un minimum d’objectivité.




    • Traroth Traroth 23 octobre 2010 17:27

      Le fait d’avoir le droit de dire ce qu’on veut n’implique pas celui de ne pas voir ce qu’on dit contredit ! Lucet n’a donc pas fait ce qui était légitime, c’est à dire contredire les propos monstrueux de Guerlain.


    • epapel epapel 24 octobre 2010 17:48

      Entièrement d’accord, le droit de s’exprimer à pour contre-partie celui d’être critiqué et remis en place. Et pour ceux dont le métier est journaliste, l’esprit critique est un devoir.


    • Hieronymus Hieronymus 23 octobre 2010 12:06

      article simpliste et superficiel et pour tout dire, affligeant de conformisme

      vous cherchez a nous dire quoi au bout de vos qq 4000 caracteres ?
      que ce qui serait le grand probleme du moment (c’est sur que c’est super important)
      la non-reaction de Elise Lucet aux propos (o combien scandaleux) de JP Guerlain
      serait due au snobisme de cette derniere ? bah en voila une revelation qu’on attendait tous
      et vous vous lancez ds une definition des plus scabreuses de ce que serait le snobisme

      1) faut pas aller chercher midi a 14h, le snobisme c’est l’alliance du conformisme social et de la vanite (amour propre excessif) qui se traduit par l’obsession du regard que l’autre nous porte

      2) vous ne vous posez meme pas la question de base qui est la pertinence de toute cette affaire ?
      tout est parti il y a une semaine d’une phrase un peu conne lors d’une interview et depuis les medias tournent en boucle dessus, chacun y allant de son petit couplet a croire qu’il s’agit la d’une affaire d’etat alors que c’est une simple boutade d’une parfaite insignifiance mais qu’importe, puisque tout le monde en parle, c’est donc que c’est important et vous allez y mettre aussi votre grain de sel a ce non-evenement qui defraie la chronique, vous etes d’un conformisme affligeant 

      3) il y avait bcp plus important et crucial a analyser et vous passez completement a cote
      comment se fait il que lors de cette rentree sombre de 2010 qu’eclaboussent de nombreux scandales, alors que chaque jour des bandes ethniques rivalisent de violence et de rapacite sur la voie publique, on fasse des buzz sur des choses aussi futiles ?
      par quel miracle des medias et quelles complicites au niveau politique ou ailleurs l’attention du public en vient elle a etre braquee sur de telles broutilles ?
      voila ce qui serait une question pertinente et que vous eludez completement ..

      vous noterez a chaque fois que SOS racisme n’agit pas seul, pour etre plus credible ils se manifestent par couple, une fois avec le MRAP, une autre avec la LDH, cette fois ci avec le CRAN, il s’agit pour ces assos chargees de la « police de la pensee »
      - de se faire mousser en faisant croire a leur utilite, donc il faut designer un coupable a l’opinion, os a ronger
      - qd on agite le spectre du « racisme » des Francais, on interdit d’indiquer l’origine ethnique des bandes de casseurs
      - enfin en parlant de petits riens stupides, c’est tout benef aussi pour la classe politique qui peut souffler un peu

      Ágoravox se doit d’etre critique vis a vis de l’info officielle, pas d’en etre un relais obsequieux


      • Iren-Nao 23 octobre 2010 13:11

        Travailler comme un negre.

        Expression ancienne d’une epoque ou les negres n’etaient pas encore des « blacks » ce qui n’a rien change a leur condition.

        S’insurger pour l’emploi par un vieil homme d’une expression de son temps est vraiment bete et mechant et montre le lamentable niveau des preoccupations de certains abrutis qui nous menent de plus en plus bas.

        Article nul qui aurait eu bien besoin d’un negre

        Iren-Nao


        • Makan 23 octobre 2010 21:23

          Iren Nao,

          Une langue qui a des ambitions de s’internationaliser comme le français se doit d’évoluer et ternir compte des réalités du moment. Je vous fais remarquer qu’en se moment même se tient le sommet de la francophonie, dont je suis loin d’être un fan, mais où beaucoup de Noirs sont représentés.

          Je remarque que vous faites des efforts immenses pour appeler les aveugles, « non voyants », les nains, « personnes de petite taille » , les balayeurs, « techniciens de surface », et même les pédés, « gays », et vous trouvez normal d’appeler les Noirs des nègres en 2010 en prétextant qu’il s’agit d’une « expression ancienne ».

          Ne vous étonnez pas si demain d’autres vous traitent de noms que vous ne souhaiteriez pas entendre. Le respect doit-être mutuel. Cet homme n’avait pas besoin de s’exprimer ainsi pour se faire comprendre.

          Quand à la journaliste, je pense que ses excuses sont sincères et que cela devrait suffire.


        • Iren-Nao 24 octobre 2010 08:15

          @ Makan

          Je remarque que vous faites des efforts immenses pour appeler les aveugles, « non voyants », les nains, « personnes de petite taille » , les balayeurs, « techniciens de surface », et même les pédés, « gays », et vous trouvez normal d’appeler les Noirs des nègres en 2010 en prétextant qu’il s’agit d’une « expression ancienne ».

          Eh bien voyez vous Makan je suis tout a fait derange par cette propension facheuse a appeler les cons des malcomprenants, comme si les nains cessaient d’etre infirmes grace a un changement de terme.
          Mais il me semble que les infirmes sont tous miraculeusement devenus des Handicapes ce qui est surement un grand progres, au moins dans l’arnaque.

          Negre avait carrement plus de precisions que black, blackos ou noir ou bougnoule qui tous signifient noir, car l’on peut etre noir (comme certain indiens, ou ethiopiens) sans etre negre le moins du monde.

          Bref les mots avaient un sens et les gens qui les employaient n’etaient pas tous d’infames colons ou des racistes echeveles comme Levi strauss.

          Donc, avec ou sans permission on peut continuer a appeler un gus plus ou moins noir (souvent fort clair) dote d’un cul callypige et a cheveux crepu avec une forte propension a monopoliser les podiums de sprint (les ethiopiens le plus souvent noirs de peau mais non negres ne figurent jamais sur des podiums de sprint, pas plus que les negres ne gagnent de marathon).

          Voila cher Makan, et puisque vous vous souciez apparament de la langue francaise, il serait bon de ne pas systematiquement en faire un sabir de malcomprenants.

          Bonjour chez vous


        • Makan 24 octobre 2010 12:57

          Iren-Nao,

          Je vois que vous êtes une grande ignorante qui se cache derrière des termes savants. Les Ethiopiens ne sont pas moins nègres que les autres dans l’esprit de dégénérés blancs d votre espèce.

          Et que vous le vouliez ou non, le français fait maintenant de mon patrimoine. Je l’ai acquis au prix du sang et de la dignité de mes grand-pères et pères et j’en ferai absolument ce que je voudrai sans vous en demander la permission. C’est pour cela que les nôtres inventent des néologismes pour qualifier ceux de votre espèce : cochon gratté, sous-chien, face de craie, blanco, leuco et j’en passe et des meilleurs.

          Vous feriez mieux de les inscrire au plus vite dans les dictionnaires de la langue française pour qu’ils soient enseignés aux générations futures au même titre que nègre et bougnoul.


        • easy easy 23 octobre 2010 15:27

          J’ai eu l’occasion de dire que la réflexion de J P Guerlain n’était pas dramatique, qu’elle correspondait à une page d’un ancien livre et qu’il n’était pas forcément inutile de le revoir en live tant on est tenté ici et là de dire que tout ça n’a jamais existé ou que c’était chouette.

          Si, le racisme primaire et fier de l’être a existé et on vient d’en voir une preuve. On vient aussi de vérifier qu’il était nettement lié à la question du TRAVAIL dont le Blanc a une conception bien à lui qu’il croit être la bonne.

          Sur le fond, rien de grave donc.

          (Ce qui serait grave serait que ce racisme facile remonte, c’est à dire qu’on entende ce genre de réflexion dans la bouche de jeunes)



          Mais Equinox aborde essentiellement le manque de réaction de la journaliste et il nous explique pourquoi. 

          Je le suis dans son analyse et j’apprécie qu’il ne fasse pas d’Elise Lucet un cas particulier. Ce n’est qu’un exemple qui permet de réfléchir à la manière dont les choses se passent partout, y compris autour d’un repas entre amis.

          Quand 5 amis se réunissent autour d’une table, à supposer qu’ils se soient réunis disons par la force, par exemple pendant la pause déjeuner dans un bled où il n’y a qu’un seul restaurant, ils vont s’exprimer en tenant toujours compte disons de la notoriété des autres interlocuteurs. Si l’un d’eux est notoirement connu pour son syndicalisme gauchiste, 
          personne n’abordera ce sujet à moins d’avoir envie que ça se termine en bagarre.
          Si l’un d’eux est réputé pour sa fidélité à son épouse, les 4 autres qui d’ordinaire ne reculent jamais devant une réflexion frivole enver ls serveuse, vont se tenir. Si l’un d’eux est réputé pour être vénéré par 3 camarades pour sa réussite financière, le cinquième ne va pas se lancer dans un réquisitoire contre le business et va au contraire essayer d’entrer dans le cercle.

          Quand on organise une émission et qu’on invite Tarik Ramadan, on sait très exactement ce qu’il va exprimer. Du coup, on va inviter un autre personnage réputé pour dire le contraire et on aura ainsi une émission en combat de coqs.

          Elise Lucet, Catherine Ceylac, Eve Rugieri, Edwige Antier, n’apprécient pas trop les coquardises. Elles préfèrent l’intime et au fond, le glamour. Etant alors entendu qu’elles profitent très consciemment du glamour dégagé par leur invité pour se glamourer elles-mêmes (le glamour fonctionne par cooptation, captation, aspiration). Elles ne versent pas dans le « chienne de garde » et gardent la bouche en coeur.

          Du coup, leur truc c’est de faire dire à leurs invités des choses qui se disent quand on est en confiance, dans l’intimité. Décor, fleurs, parfum, duo, charme, tout est là pour que l’invité se sente comme chez lui, seul avec une dame. Aucun interlocuteur tiers, aucune question d’auditeur, on n’est que nous deux, alors disons-nous tout.

          Alors l’invité est très souvent piégé. Nombre d’entre eux se sont vus en dire bien trop devant une télé. Au mieux, ils considèrent que c’est une émission vue par 100 000 personnes. Hélas, le buzz fait autour d’une réflexion buzzante conduit à 1 milliard de spectateurs. Ouille !

          Quand Elise invite JP Guerlain, elle considère qu’il représente non pas un personnage régulièrement contesté mais au contraire quelqu’un de consensuel. JP Guerlain, comme Dumas, le patron d’Hermès, peut facilement être considéré comme une valeur sûre du glamour. On peut s’attendre à ce que tout ce qu’il dira enchantera le monde comme ses parfums.

          Elise n’était donc pas du tout sur ses gardes. Elle était envoûtée par l’ambiance de charme qu’elle avait organisée et que Guerlain avait déjà si bien servie. Elle ronronnait de bonheur.

          Elle aurait eu Le Pen devant elle, au moindre demi mot raciste elle aurait bondi. Et là, face à JP Guerlain que personne n’attendait sur un quelconque chapitre polémique, elle s’est fait prendre à son propre piège. C’est d’autant plus vrai que cette réflexion raciste était à l’intérieur d’une déclamation d’amour.

          Mettons que dans les 2 secondes suivantes, elle se soit secouée in petto et soit un peu redescendue sur terre, elle avait tout de même à poursuivre l’interview. Elle devait continuer le glamour. On se donne tant de peine pour organiser une fête de Noël que même si ça grince dans les vergues à la dernière minute, on fait bonne figure et on affiche le sourire. Là pareil.

          En une seule seconde, elle a dû prendre la décision de poursuivre en l’état plutôt que de tout gâcher. En escomptant que le public négligera cette réflexion, envoûté qu’il sera par le parfum de charme et la déclamation d’amour.

          Hélas, si 100 000 personnes ont fait peu de cas du dérappage, un seul spectateur, il en suffit d’un, aura extrait l’amère pilule de l’ensemble et l’aura postée dans son cruel dépouillement sur la blogosphère. Et c’est le drame.



          Détail dans le détail.
          Quand on invite Le Pen et qu’il sort une réfléxion scandaleuse, le journaliste sait lui opposer une réflexion très convenue, très connue, formatée, PAC, une réflexion qui ne lui appartient pas spécialement. Par exemple : « Ah mais contrairement à vous, ya Simone Veil qui a dit que.... »
          En somme, le journaliste ne se mouille pas personnellement.
          « Je répète ce que j’ai entendu à la radio  » disait J J Bourdin à l’ophtalmo qui lui demandait d’où il tenait les « témoignages » l’accablant.

          Or dans l’affaire Guerlain, quelle est la réflexion toute faite, archi connue, agréée par tous les cercles de pensée qu’Elise aurait pu opposer ? Qu’est-ce qu’Elise Lucet aurait pu trouver comme « Ah ban ya Machin qui ne pense pas comme vous » ?

          C’est du reste pour ça que si peu de personnes, même après des heures et des heures de buzz, sont intervenues. Tant que BHL n’a pas dit ce qu’il pensait de quelque chose, personne ne sait quoi en penser ni en pour ni en contre et c’est l’errance.

          Même Audrey Pulvar, qui a eu l’immese mérite d’être la première personnalité à avoir posé une pensée sur l’affaire, avait convoqué la pensée de Césaire comme soutien. Comme quoi, poser une pensée sans appui, sans référence, sans valeur sûre en renfort, surtout pour contredire une valeur sûre, jusque là virginale, est très difficile.

          Après le coup de gueule d’Audrey, alors là oui, ça va être le défilé à n’en plus finir des créanciers.

          In fine, débordé par l’avalanche, JP Guerlain ne pourra pas réfléchir tranquillement à sa faute. Il ne verra plus que le lynchage médiatique. Il ne pourra que chercher à repousser les attaques bien trop nombreuses. Il ne pourra plus rien accepter comme charge tant on lui en colle sur le dos. 

          En tant que moitié nègre, je l’aiderai comme je pourrai car jamais on ne doit laisser un homme sous une avalanche.


          • romaeterna romaeterna 23 octobre 2010 15:55

            @easy
            c’est vous qui, auriez du faire un article sur ce sujet car vous mettez dans cette « affaire » ce qui lui manque le plus : l’humain. Le simplement et banalement humain !


            • Jo Gurmall de Stafferla Jo Gurmall de Stafferla 23 octobre 2010 16:29

              Monsieur « Sens bon » devrait se méfier : avec des traits d’humour aussi glauques, il va finir par avoir une très mauvaise haleine, et peut-être même des hémorroïdes aux commissures des lèvres !


              • Tiberius Tiberius 23 octobre 2010 16:45

                Je suis Antillais et je n’ai pas été choqué par les propos de Guerlain.  

                Si j’avais été à la place d’Elise Lucet, il est probable que j’aurais réagi comme elle, je pense même que j’aurais pu dire la même chose que Guerlain sans prétendre insulter un seul de mes ancêtres.

                Quand on dit travailler comme un nègre, on sous-entend se tuer à la tâche à l’instar des esclaves. Mais si cette image trouve un sens quand on ne la confronte qu’à cette période précise de l’histoire, en dehors de celle-ci, elle semble plutôt incongrue. En effet, les Noirs n’ont pas plus que les Blancs la culture du travail à outrance, laquelle semble mieux coller à l’image que l’on se fait des Japonnais ou des Coréens.

                Comme Guerlain, j’aurais donc pu dire que j’ai travaillé comme un nègre et rajouter que je ne suis pas sûr que nous les Noirs ayons jamais tant travaillé que ça finalement. Alors bien sûr, de ma bouche, ces mots auraient paru plus cocasses que racistes. Mais en le disant, j’aurais pensé qu’il y a des civilisations qui ont au demeurant bien davantage mérité que nous la réputation de travailleurs à outrance.


                • Triodus Triodus 25 octobre 2010 15:35

                  snob : sine nobile (sans noblesse)


                • celuiquichaussedu48 celuiquichaussedu48 25 octobre 2010 15:37

                  Sans noblesse, mais qui veut leur ressembler. Le bourgeois gentilhomme en somme.

                  En fait, il suffit d’aller en 6e pour comprendre la définition de snob.


                • easy easy 23 octobre 2010 18:25

                  Ah ban, comme ya pas foule, je vais raconter une autre histoire qui traite aussi du problème de la réaction du journaliste.


                  C’était il y a environ deux ans.
                  Dans Thé ou Café, Catherine Ceylac recevait une chanteuse (ou actrice ?) noir américaine. J’ai pris l’émission en cours et j’ai raté les présentations.

                  Cette star raconte donc son enfance, sa jeunesse, ses turpitudes, un viol...

                  CC lui demande de confirmer qu’elle s’était bien prostituée.

                  Oui oui, c’était vers 15 ans

                  CC « Après avoir été violée »

                  Non, c’était avant

                  CC « Mais non ! Vous voulez dire après ! »

                  M’enfin, puisque je vous dis que c’était avant.

                  CC « Je ne comprends pas, c’est forcément après »

                  Mais non. Vers 15 ans, j’avais envie de savoir, la vie, l’amour,tout ça , donc je suis allée direct vers la prostitution. Ce n’est que plusieurs années après que j’ai été violée par un homme qui ne voulait pas me payer.







                  Il est tellement convenu qu’une femme se prostitue parce qu’elle a été dégradée par un viol que CC n’avait jamais conçu qu’il puisse en être autrement.

                  Catherine Ceylac, comme Elise Lucet et bien d’autres présentatrices, s’affiche militante contre le viol. Bien que ce soit une position basique, ces stratèges savent qu’il est de bon ton de se positionner très visiblement sur ce sujet.

                  En préparant ses fiches sur cette star, CC croyait tenir une bonne source d’eau pour son moulin tant il est rare que des stars acceptent de parler de leurs turpitudes. 

                  Hélas, non seulement l’Américaine démolissait la thèse communément admise sur les origines de la prostitution, mais CC réalisait que le fait de n’avoir pas voulu comprendre ce que disait la star, d’avoir voulu à tout prix s’accrocher à ses propres croyances, révélait publiquement son endoctrinement.

                  CC a changé de figure et a affiché jusqu’à la fin de l’émission une attitude plus distante qu’au début.

                  Si quelqu’un a vu cette émission et peut nous préciser qui était cette star, j’apprécierais



                  • Equinox Equinox 23 octobre 2010 18:39

                    Je veux rappeler ici les intentions d’Equinox : mon idée était effectivement d’aborder l’affaire sous un autre angle car beaucoup de gens se sont exprimés pour dénoncer les propos de Guerlin. Audrey Pulvar en fait naturellement partie.
                    Je n’appartiens pas à cette catégorie de gens qui s’ingénient à limiter la gravité de ce qui s’est passé soit parce qu’ils partagent les idées du célèbre homme d’affaires soit pour nous expliquer que tout ceci est ridicule et ne mérite pas de commentaires. Je rappelle que le racisme n’est pas une opinion mais un délit et si le laxisme triomphe encore, on ouvre la porte à tous les débordements verbaux.

                    Pour autant, ce texte vise plutôt à profiter de cet incident pour engager une réfléxion parallèle et plus générale sur ce qu’on pourrait appeler les mécanismes de pensée, les automatismes, qui empêchent les journalises de faire leur métier. Très souvent on donne l’exemple du politiquement correct, ou de la pensée unique mais on songe rarement au snobisme qui sévit depuis toujours et qui réduit la réactivité des journalistes ou les empêche tout simplement de dire ce qu’ils pensent. 

                    Enfin, je connais évidemment la définition classique du snobisme, qui est également devenu, je le signale au passage, un objet d’étude pour les historiens. Mais il me semble que celle de Jean-François Revel permet d’aller plus loin : inspiré par Proust, il élargit le snobisme à toutes les classes sociales et nous aide à comprendre par exemple, que la bourgeoisie n’a pas le monopole du snobisme. Chacun peut être snob, moi le premier ! C’est pourquoi lorsqu’on a Guerlain devant soi, il faut je crois se concentrer sur ce qu’il dit et non sur ce qu’il est. Sinon, on fait du journalisme de révérence.


                    • Makan 23 octobre 2010 21:43

                      Sauf qu’aucun homme respectable, pas même Guerlain, ne parlerait de pisseuse ou de radasse à la télé, lors d’une interview aux heures de grandes écoutes.

                      On n’empêchera jamais le langage de la rue ou des bistrots d’utiliser des mots déplaisants. Mais on est en droit d’attendre mieux d’un monsieur apparemment distingué, au langage par ailleurs châtié, lorsqu’il s’exprime devant des millions de gens sur une chaîne qui est regardée dans le monde entier grâce aux bouquets en tous genres.


                    • easy easy 23 octobre 2010 21:48

                      Oh que vous avez raison Musima,

                      Que vous avez raison de nous rappeler la liste des mots dégradants que nous vous réservons, nous les garçons.

                      Toutefois, autant le souligner, reconnaissons que sur AVox, nous ne les pratiquons pas.
                      Ce n’est pas que les insultes et dénigrements sont rares, loin de là, mais ce n’est jamais dirigé contre les filles.



                    • Salsabil 23 octobre 2010 21:58

                      Easy,

                      Vous lisez, soit très mal, soit trop peu, ce qui se passe sur Avox !

                      Les « filles » sont particulièrement visées ici dès qu’elles osent dire quelque chose, et tous les moyens sont bons... smiley


                    • easy easy 23 octobre 2010 22:02

                      Alors au temps pour moi Salsabil,

                      Je ferais plus attention.


                    • easy easy 23 octobre 2010 22:05

                      Rectification
                      Je ferai plus attention
                      Sans condition


                    • Salsabil 23 octobre 2010 22:06

                      ? ???

                      Quelle condition ?


                    • Salsabil 23 octobre 2010 22:08

                      Et... Musima,

                      C’est parfaitement envoyé ! Bravo ! smiley


                    • pjf971 23 octobre 2010 22:06

                      Je n’ai aucune sympathie pour ce Monsieur Guerlain, qui se permet des réflexions stupides à la télé.
                      J’ai en revanche beaucoup d’estime, et je dirais même d’admiration pour Audrey Pulvar et pour Elise Lucet, qui font partie des rares journalistes du « PAF » que l’on sent indépendants et audacieux.
                      Pour autant, je considère que l’on en fait un peu trop avec cette histoire (jusqu’à une manifestation à Paris...), qui mérite tout simplement d’être oubliée.
                      Je précise que je vis aux Antilles, que tous mes amis sont antillais, et que j’apprécie particulièrement la réaction intelligente de Tiberius.


                      • Equinox Equinox 23 octobre 2010 23:05

                        Réponse à Musima.


                        Je comprends votre colère mais je voudrais faire deux remarques : 
                        En premier lieu, je le répète, le racisme n’est pas une opinion : c’est un délit. Du reste, si on ne le dénonçait pas, certains pourraient légitimement penser qu’il y a en France, des gens au-dessus des lois. 

                        Deuxièmement, mon texte n’est pas un commentaire de plus sur la fameuse phrase de Guerlain. Vous me faites donc un très mauvais procès... Ma préoccupation, dois-je encore le rappeler, consiste à essayer de comprendre l’absence de réaction du journaliste. La thèse est pourtant explicitement formulée... Je me trompe peut-être mais j’y vois une forme de snobisme particulièrement pernicieuse pour les journalistes en France. 

                        • Heil Cartman Heil Cartman 26 octobre 2010 15:07

                          Certains pourraient légitimement penser qu’il y a en France, des gens au-dessus des lois.

                          Hélas c’est déjà le cas depuis longtemps, plus encore depuis 2007........


                        • Loatse Loatse 24 octobre 2010 17:04

                          Je souscrit volontiers à votre hypothèse, Equinox..

                          . La notoriété, le prestige de cet homme ne l’autorise aucunement à tenir des propos racistes en public et nous avons là le parfait exemple que la réussite sociale n’est pas toujours gage de respectabilité.. L’admiration a ses limites, surtout si (et là, je reste dans le domaine de l’ hypothèse), elle peut amener autrui par identification à un milieu social privilégié à laisser exprimer un tel mépris pour l’origine d’autrui, pour sa couleur de peau, et en dresser un tableau caricatural, abject qui plus est.

                          Quoiqu’il en soit, cette journaliste avait, en tant que responsable du bon déroulement de son émission (ce qui inclut son impact sur des milliers de téléspectateurs) à se démarquer de ces propos. Le fait de n’avoir pas réagi peut être perçu par les auditeurs comme une validation de la chaine aux propos de Monsieur Guerlain, une approbation tacite.

                          et, par extension......


                          • franc 24 octobre 2010 21:20

                            L’absence de commentaire ded’Elise lucet est normale car l’expression travailler comme un nègre est une expression bien française comme le dit tibérius et qui se trouve mentionné dans le dictionaire concocté par l’Académie française

                            Mr Guerlain est un vieux de la vieille,de la vieille école du vieux colonialisme et qui a utilisé cette expresssion depuis son enfance dont l’habitude est une seconde nature ----------------il n’ ya rien à lui reprocher sinon ce restant de de vieux colonialiste plein de morgue et d’arrogance ,ce n’est pas là à proprement parler du racisme ou alors du racisme de mentalité colonialiste ,--------------------------et ce n’est pas du snobisme ,l’auteur se trompe totalement et sur le fond et sur la forme en se trompant sur la définition du snobisme

                            que tous les médias officiels privés ou publiques du capitalisme mondialistes,de TF1 à France 2,3,4,5,M6,Arte 7 ,direct 8, W9,N10,,TNT 11,12,13, 14 15, ..........en fassent tout un tintammarre ,cela n’a rien d’étonnant ,il s’agit de de faire diversion et de défendre l’immigration capitaliste mondialiste et le mélange détruisant les peuples et les cultures 


                            • Makan 24 octobre 2010 23:31

                              Franc,

                              Tiberius est un nègre domestique, le genre qui, même après avoir été fouetté par son maître, cherche encore sa faveur, de peur d’être renvoyé aux champs sous le soleil. Vous pourriez dire quelque chose de pire que tout cela, ça ne le choquerait pas.

                              Une langue n’a rien de figé. Une langue tenue par des gens intelligents, respectueux et responsables se doit d’évoluer. Le fait qu’on trouve ce genre de conneries dans les dicos français et la preuve même de la connerie de vos éditeurs de dicos et de la sénilité des membres du collège qui vous sert d’académie.

                              Même pour ce qui est de la diversion dont vous parlez, dîtes un peu la même chose à d’autres communautés et là, vous aurez une vraie diversion, suivie de carrières brisées et d’excuses en tous genres depuis le président de la république jusqu’aux plantons de France 2.


                            • Loatse Loatse 24 octobre 2010 23:39

                              Ceci est une expression française ??? : « “Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin... »

                              la seconde nature comme vous le dites, n’excuse pas tout.. faire l’amalgame de ce fait divers (je ne minimise pas) avec l’immigration et, je vous cite : « le mélange détruisant les peuples et les cultures » est en soi tout un programme....

                              En lisant votre post, il semblerait plutot que votre culture soit très éloignée de nos origines judéo-chrétiennes et des valeurs de la France que vous pensez défendre, vous et vos amis identitaires.


                              • franc 25 octobre 2010 15:27

                                Bien sûr qu’une langue n’a rien de figé ,cela n’empêche que les expressions anciennes puissent avoir un sens et de ce fait il est tout à fait légitime de les garder et même l’obligation de les protéger et cela n’empêche pas non plus d’en créer d’autres

                                Le mot nègre peut se lire de plusieurs manières et suivant différentes intentions . Le poète et académicien noir Senghor revendique le terme nègre et est le créateur du concept de la négritude

                                De même les expressions de « mouton noir » ou de «  »chercher la bête noire" ont encore un sens

                                Les valeurs judéo-chrétiennes n’imposent pas le relativisme et encore moins le nihilisme , (Voir les derniers dicours des papes Jean paul II et Benoit XVI),à savoir que tout se vaut ,qu’il n’ ya ni bien ni mal , et elles n’impliquent pas qu’il faille considérer tout le monde il est beau ,tout le monde il est gentil ,tout le monde il est intelligent et qu’il soit interdit de faire des critiques envers les défauts et les imperfections des individus comme des groupes ,sur le plan physique comme sur le plan intellectuel et spirituel

                                D’autres part les valeurs judéochrétiennes ne sont pas les seules valeurs de la France ,il ya aussi les valeurs philosphiques de la Grèce antique ,le rationnalisme des Lumières ,le rationalisme athée ou le rationalisme transcendant , le tryptique des valeurs platoniciennes du Vrai ,du Juste et du Beau est encore plus absolue que celui des valeurs républicaines de la Liberté ,l’Egalité et la Fraternité qui n’ont de sens et trouvent sa réalisation concrète qu’à travers celles là

                                L’égalité comme la liberté sans la vérité ,la justice et la beauté c’est l’égalité des cimetières


                                • Makan 25 octobre 2010 16:23

                                  Franc,

                                  Une langue peut conserver des expressions anciennes et mettre en garde les gens contre le péjoratif, l’insultant, le vieux. C’est ce que font tous les dictionnaires dignes de ce nom dans les langues dignes de ce nom.

                                  Senghor était un chantre de la négritude, à son époque. Je ne sais pas si vous l’avez remarqué mais il est mort. Aucun nègre de 2010 ne se réclame de cette doctrine si ce n’est pour évoquer le passé. Surtout que depuis qu’un autre grand écrivain noir a dit que le tigre ne crie pas sa tigritude.

                                  Puisque vous parlez de valeurs judéo-chrétiennes, laissez-moi vous faire remarquer que la bienséance en fait aussi partie et que parler en termes qu’on sait blessants pour autrui n’a rien de bien chrétien.. Et la connaissance que vous étalez sans la bienséance n’est rien. Au contraire, elle enfle (1 Co. 8:1).

                                  Enfin, je ne sais pas de quoi vous parlez quand vous lancez dans une dissertation de collégien sur l’égalité. Nous parlons ici de respect mutuel. Et c’est déjà assez difficile apparemment pour vous.


                                • moi tous seul 25 octobre 2010 17:36

                                  Il se passe nombres de choses actuellement dans le paysage français, ce n’est pas une raison pour autant de laisser une partie de la population se faire ouvertement insulter à heure de grande écoute.

                                  Il n’y a pas de concurrence entre les maux, les retraites, les greves, sont des sujets clairement incontournable, mais cette affaire Guerlain est UN AUTRE sujet, qui merite d’etre condamné...

                                  On vois bien, que certains ne sont pas concernés par ce passage CLAIREMENT irrespectueux...
                                  Dommage d’avoir ces differences de poids et de mesure....


                                  • moi tous seul 25 octobre 2010 17:37

                                    Il se passe nombres de choses actuellement dans le paysage français, ce n’est pas une raison pour autant de laisser une partie de la population se faire ouvertement insulter à heure de grande écoute.

                                    Il n’y a pas de concurrence entre les maux, les retraites, les greves, sont des sujets clairement incontournable, mais cette affaire Guerlain est UN AUTRE sujet, qui merite d’etre condamné...

                                    On vois bien, que certains ne sont pas concernés par ce passage CLAIREMENT irrespectueux...
                                    Dommage d’avoir ces differences de poids et de mesure....


                                    • franc 25 octobre 2010 17:54

                                      Je suis absolument d’accord avec vous avec les valeurs de politesse et de bienséance pour ne pas employer des termes qui soient insultants afin de ne pas blesser autrui de manière gratuite ,c’est le signe d’une société évoluée .

                                      cependant je ne pense pas qu’il faille supprimer tous les mots à caractère insultant ni même de refuser de pratiquer des insultes dans certaines conditions bien déterminées ,cela fait partie de la vie malheureusement et la vie n’est pas rose

                                      A des bandits ,des gangsters et des nazis qui volent ,tuent ,violent et torturent leurs victimes j’emploierais bien volontiers toutes les insultes de la terre et en particulier du mot « saloperie » à leur égard .

                                      A un rappeur noir capitaliste bling bling,arrogant et violent ,menaçant de flinguer à tout va ,je lui balancerais le mot « nègre » dans la gueule sans la moindre mauvaise conscience ,au contraire
                                       
                                      D’autre part il est inutile par exemple de supprimer le mot « nègre » du dictionnaire ,car on peut employer le mot « noir » ou « sombre » de manière hypocrite et c’est encore plus insultant et blessant 

                                      Mais il faut savoir surtout qu’il n’ ya que la vérité qui blesse -----------------------------------faut -il pour ne pas blesser les gens supprimer la vérité 

                                      je pense au contraire qu’il faut savoir entendre la vérité même quand elle nous est défavorable et blesse notre amour-propre et notre orgueil---------------------c’est l’intelligence de l’humilité 

                                      Et l’intelligence de l’humilité qui est la suprême intelligence pour un chrétien ,l’humilité étant la valeur chrétienne suprême ,plus que la charité,-------------------------l’intelligence de l’humilité dis-je, Mr Tibérius la possède admirablement ,en cela il est bien supérieur à Mr Guerlain et à ceux qui l’insultent en le qualifiant de traitre . 


                                      • Makan 25 octobre 2010 18:40

                                        Franc,

                                        Non, la valeur suprême pour un chrétien, c’est l’amour d’où découle toutes les autres valeurs. Evitez de parler des sujets que vous ne connaissez pas.

                                        D’autre part, il ne faut pas non plus confondre la lâcheté avec l’humilité. 

                                        Chez moi, on dit qu’un vieil adage n’est pas une vielle vérité. Je ne sais pas quel âge vous avez mais vous apprendrez tôt ou tard, à vos dépends, que le mensonge peut blesser plus gravement que la vérité..

                                        A propos de rappeur bling bling, on a vu l’indignation pour les récents propos d’un groupe envers les homosexuels. C’est bien marrant mais on n’entend pas de gens comme vous pour les défendre au nom de la vérité et du droit à l’insulte. C’est la marque de des gens de votre espèce. Nous n’avons rien en commun.


                                        • Numero 19 Numero 19 26 octobre 2010 14:48

                                          Mettez vous à la place de la présentatrice...
                                          Si vous discutez de parfums et que l’interlocuteur vous dit en passant que vous ressemblez à un trouduc avec vos lunettes, je doute que vous réagiriez de quelque façon que ce soit, tout simplement parce qu’on vous prend au dépourvu avec un sujet qui n’a rien à voir. Au maximum, vous diriez : « euh... ouais... question suivante ».

                                          Cela ne vous est-il jamais arrivé de vous dire « ah ben j’aurais du dire ça » après avoir été dans une situation singulière ?

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