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Accueil du site > Actualités > International > Terrorisme : une approche géo spatiale

Terrorisme : une approche géo spatiale

 Le nombre de personnes impliquées dans des activités terroristes est infiniment plus petit que celui, par exemple, engagés dans le trafic de drogues. Quelques milliers de personnes tout au plus, avec un nombre de sympathisants qui ne dépasse pas quelques centaines de milliers. Contrairement à ce que l’on croit, s’il existe des concentrations importantes, qui peuvent faire « bouclier » elles sont parfaitement bien localisées. Le Pakistan est un bon exemple. Mais on peut dire que même là, si l’on compare aussi bien le facteur implication que les processus de destruction de l’Etat de Droit qui en découle, les effets sont moindres qu’au Mexique où des processus similaires sont le fait des narcotrafiquants. L’influence effective et le contrôle de territoires à Karachi peuvent être aisément comparés à ceux des favélas de Rio par les bandes. Si ces enclaves de non droit se perpétuent ce n’est pas tant du fait de leur invincibilité militaire et de leur influence au sein des populations locales, mais des protections dont elles jouissent au sein même de l’appareil d’Etat, de la corruption et de leur rôle économique. On peut appeler cela des « relais ». Ils sont effectifs aussi bien au Mexique, au Brésil qu’au Pakistan ou en Mauritanie : pas une seule opération ne se fait sans qu’elle soit préalablement divulguée aux intéressés. Il en était de même en Italie avec la mafia (et continue de l’être dans une certaine mesure).
 

Ces relais, surtout au niveau économique, ont une dimension internationale. Les pays du golfe, et surtout l’Arabie saoudienne, où l’ordre règne, sont autrement plus dangereux que, par exemple, la Somalie, enclave de non droit sans système bancaire, sans ports d’envergure, sans connexions internationales sérieuses. Comme jadis certains mouvements insurrectionnels, les mouvances islamiques sont caractérisées par deux aspects qui influent sur leur action : d’une part ils se greffent là où il existe déjà un conflit (militaire, politique, social, de paupérisation de l’Etat, etc.) mais surtout là où on veut bien les envoyer, participant à des jeux géopolitiques qui les dépassent. En effet, pratiquement sans exception, ces groupes sont manipulés, utilisés, instrumentalisés par les Etats ou des secteurs d’Etats (services secrets, armée, émirs et ministres, etc.), sans vergogne. Ils sont aussi financés par des fractions dissidentes à l’intérieur des Etats ou les clans ont organisé un Etat de droit formel, mais fonctionnent toujours avec des « coups d’état internes », des révolutions de palais, des tentatives de déstabilisation ou d’affaiblissement (chez eux et/ou chez leurs voisins) etc. Tout cela n’est pas nouveau : les brigades rouges, l’ETA, l’OLP, la Fraction Armée Rouge, les Montoneros, etc., sont passés par là et en ont payé le prix.

Dès lors que les financements se tarissent, les mouvements, cherchant une alternative, se criminalisent, comme ce fut le cas (toutes fractions confondues) au Liban. Ce qui rend la gestion de ces groupes plus « aléatoire ». Le boom de la production d’opium en Afghanistan a eu lieu après le départ des soviétiques et pendant la « guerre civile » ; la vallée de la Bekaa est devenue un haut lieu de production de drogues après que les différents clans confessionnels aient perdu leurs « parrains » respectifs et que les Etats-Unis et la France, tout comme l’Union soviétique ont pris leurs distances. Il en est de même pour les FARC : leur implication de plus en plus importante dans le processus de la cocaïne s’est faite dès lors que Cuba n’a plus joué son rôle de « financeur ». Plus près de nous, ETA et IRA se sont approprié une partie du marché de distribution (cocaïne, drogues de synthèse) lorsque les financements étrangers (USA, Lybie, URSS, etc.) n’ont plus joué un rôle pérenne de bailleurs de fonds.

On dit souvent que le terrorisme contemporain, lié à l’islam fondamentaliste est un terrorisme sans terre, sans territoire. Ce n’est pas exact, et ce pour deux raisons : d’une part, toute action terroriste vise à la « propagande armée » (cela aussi n’est pas nouveau, le Fuoco latino-américain et la guerre du Vietnam étaient basés sur ce concept). Cette « propagande armée » vise en priorité des populations et donc des territoires. Une action à New York pointe des populations au sein même du monde musulman, même si elles se trouvent à des milliers de kilomètres de l’opération. Un attentat à Karachi ambitionne l’arrêt des opérations militaires hostiles aux « territoires autonomes », le torpillage d’un navire au large de la péninsule arabique vise un espace d’autonomie au sein de la cour saoudienne, etc. D’autre part, les « sanctuaires » existent et il faut les défendre. Parfois ils sont territoriaux, parfois immatériels, parfois ils visent un marchandage ou la mise en place d’un nouveau rapport de forces. Mais leur « défense » utilise toujours les mêmes moyens : une action terroriste d’envergure, soit au cœur de l’ennemi principal soit au cœur de la symbolique de l’information globalisée.

Y a-t-il des spécificités chez « la mouvance Al Quaida ? 

La vision du monde d’Al Quaïda est cocyclique. Sa mappemonde ressemble à ces pages expliquant « ensemble » et « sous ensemble » dans les livres de mathématiques scolaires. Sa dynamique est puisée sur le rapport existant entre « les terres de l’islam » et les « terres de conquête de l’islam ». Au sein des terres de l’islam, là aussi, il existe des « lieux souillés », d’autres qui le sont moins et des espaces « purs ». Il existe aussi des « espaces perdus » à reconquérir. Le lieu où résident « des musulmans » c’est une « terre d’islam » ; c’est l’homme qui détermine la dénomination de l’espace (peu importe s’il est minoritaire ou majoritaire) et pas le contraire.

Cette géographie nostalgique de l’imaginaire implique des priorités. Le message est différent par rapport au lieu où il est émis. Enfin, l’opportunisme (qui caractérise toute action terroriste) compte sur les médias et leur globalisation pour favoriser la cohérence temporelle et la continuité sémantique de ces messages qui deviennent des paragraphes d’une page écrite. Pour « relier » cette représentation, le djihad, dans sa double représentation : suivre les voies de dieu et les chemins tout court qui relient les lieux de l’islam. Ainsi, et face à la représentation traditionnelle de l’espace (continents, civilisations, Etats, etc,.), se calque celle de l’oumma, la communauté des fidèles, qui reste, en fin de compte, le destinataire final de tous les messages.

L’espace musulman n’a jamais été unifié. Pour le traverser, il fallait affronter toutes sortes de dangers, dont les conflits interreligieux et dynastiques n’étaient pas les moindres. Pour le sécuriser, et entre les « lieux purs », dès les débuts de l’expansion (militaire vers le « couchant », commerçante vers le « levant »), on installa des « ribat », sorte de complexes religieux - militaires qui jouaient aussi le rôle d’auberge pour les fidèles caravaniers.

Ces complexes (fortins –madrasas –mosquées –hôtels)  garantissaient la continuité spatiale et religieuse et formaient des moines soldats pour les défendre. Le tout était financé par les fidèles, leur zakat et leurs « promesses de dons », c’est-à-dire ce qu’ils avaient promis à dieu pour échapper au danger. Ainsi, et d’emblée, la mosquée et la madrasa n’étaient pas seulement un refuge spirituel mais aussi militaire, chargé de la défense des fidèles.

La nostalgie de la ribat, remplacée aujourd’hui par la mosquée (en terre de conquête) et en camps d’entraînement dans les « espaces purs » et sécurisés, participe à la vision moderne et cocyclique du « monde de l’oumma » et de ses chemins.

Ainsi, les attentats, qui dans la phraséologie terroriste sont synonymes de « frappe » ou de « raid » (et conjuguent modernité - bombardements - et tradition - incursions) visent, en termes décroissants, les « dynasties et les espaces souillées », la protection des « espaces et des fidèles purs », les « lieux et les hommes infidèles », et enfin les « espaces de reconquête ». Mais toute action a comme destinataire final l’oumma et un message de « reconquête du chemin ». Pour la nébuleuse d’Al Quaida, les actions en Arabie Saoudite ou au Pakistan (et quelle que soit notre réaction), sont plus importantes que celles menées en Afghanistan. Mais ces dernières sont plus importantes que Charm el-Cheik ou Bali, qui sont plus importantes que le 11 septembre ou Londres. Cependant, l’intensité de la « frappe » n’ayant que l’importance que lui donnent les médias, Al Quaida, bien ancrée dans la réalité de la globalisation, complexifie sa « propagande armée ». L’effondrement des tours jumelles vise aussi la chute de la dynastie saoudienne, les attentats de Londres font partie du champ de bataille iraquien, les attentats en Arabie saoudienne visent de surcroît « l’armée des croisés américains », ceux de la Tanzanie et du Kenya « protègent », aussi, les populations des fidèles « opprimés » (côte africaine de ces deux pays). Madrid, « espace de reconquête » dans l’imaginaire terroriste, mais aussi allié des Etats Unis en Iraq, conjuguait, elle aussi, plusieurs messages.

La géopolitique « modernisée » de cet « islam nostalgique » contient ainsi certaines indications qu’il ne faut pas sous-estimer, et se porte à faux aux déclarations des leaders occidentaux. Lorsque les Etats Unis déclarent qu’en Iraq il « fixent » hors d’Amérique l’action terroriste, il oublie qu’il souille une terre musulmane qui, certes, devient prioritaire aux yeux du terrorisme islamique mais qui à son tour envoie des signaux de ralliement au Djihad à l’ensemble de l’oumma. Quand Blair déclarait que les attentats à Londres n’ont rien à voir avec l’Iraq, il fait monter, dans la hiérarchie fondamentaliste, son pays d’un « espace de croisés infidèles » à « un espace de protection des fidèles en danger » prioritaire et « unifié spatialement » à celui des Etats-Unis (et ce quelque soit par ailleurs le discours apaisant portant sur la communauté musulmane). Au sein de « l’occident infidèle », des pays comme la Hollande ou le Danemark sont considérés comme « irrespectueux » car ils sont considérés comme affirmant une politique disproportionnée par rapport à leur « puissance », valeur hautement respectée en islam. Enfin, l’affirmation que la quasi-totalité des musulmans réprouve le terrorisme, même s’il est parfaitement vrai, renvoie chez Al Quaida mais pas seulement, à des conflits eschatologiques et dynastiques qui, dans l’histoire de l’islam, ont toujours été tranchés par la force, des conquêtes et le Djihad. Elle pousse à renforcer, par la « propagande armée », par des nouveaux attentats, la mobilisation et l’adhésion des fidèles « purs » et la « punition » des impurs.

Ainsi, un langage belliciste (guerre au terrorisme) une importance disproportionnée donnée aux attentats en terre d’occident, une sous-estimation de ces mêmes attentats en terre d’islam (ainsi que des victimes de ce même terrorisme par rapport aux touristes ou aux intérêts occidentaux), renforce l’islam nostalgique de Al Quaida, même si l’action policière arrive à la contenir au niveau « militaire » et l’affaiblir au niveau de son « noyau dur ». 


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39 réactions à cet article    


  • ffi ffi 7 janvier 2010 14:07

    Cessez donc de vous obnubiler sur le pétrole SVP.

    Zbignew Brezinski a bien précisé, dans son livre « le grand échiquier », que le but était d’empêcher l’émergence d’une puissance eurasiatique.

    Il s’agit donc de contrôler les communication eurasiatiques :

    - la route de la soie (Irak, Iran, Ouzbékistan, Xing Yang, vers la Chine..., Afghanistan, Pakistan, Kashmir ; vers l’Inde, Kurdistan, Syrie, Turquie, Balkans vers l’Europe)
    - la route des steppes eurasiatiques (Ouzbékistan, Kazakstan, Georgie, Ukraine)
    - la route maritime de la mer rouge (Somalie, Yemen, Suez)

    - les communications terrestres entre l’Asie et l’Afrique étant déjà coupée grâce à la présence d’Israël.


  • Augustule pipo 7 janvier 2010 15:44

    Extrait d’un très bon interview publié sur le site de Michel Collon :


    "On parle pourtant d’une présence d’Al Qaeda ?

    Al Qaeda est partout, de la Belgique à l’Australie ! Cet Al Qaeda invisible est un logo destiné à justifier auprès de l’opinion publique des opérations militaires. Si les Etats-Unis disaient à leurs citoyens et soldats : «  Nous allons envoyer nos troupes dans l’Océan Indien pour éventuellement combattre la Chine », les gens auraient peur bien entendu. Mais s’ils disent qu’il s’agit de combattre des pirates et Al Qaeda, cela ne pose pas de problèmes. En réalité, le véritable objectif est tout autre. Il consiste à installer des forces dans la région de l’Océan Indien qui sera le théâtre de conflits majeurs des années à venir."

    La suite ici.


  • balthasar1er 7 janvier 2010 19:34

    @Frank
    Bonsoir
    « Le Yemen n’ayant que le tort d’être sur la route du pétrole. »
    Le contrôle du détroit de Bab el Mandeb porte des lamentations en arabe est impératif ,par ce détroit transite la majorité des navires transportant les hydrocarbures nécessaires au ravitaillement occidental,il semblerait de plus que le Yémen renferme des ressources énergétiques en quantité encore inexploitées,barrer la route à la Chine et aux nouveaux acteurs de la mondialisation néolibérale tel est l’ enjeux de cette mascarade de la guerre au terrorisme.
    On a détruit l’Irak prétextant les armes de destruction massive pour le vol du pétrole et la protection du gendarme du moyen orient Israël,on s’est ensuite tourné vers l’Afghanistan prétendument nid de terroristes,que ces mêmes occidentaux avaient fabriqué de toute pièce pour abattre le péril communiste à l’aide des Pétro dollars Saoudien et de l’Isi, les services secrets Pakistanais.Terroristes ou contrôle des ressources énergétiques de la caspienne ?
    La dernière farce en date c’est l’apprenti terroriste soi-disant formé au Yémen,c’est bizarre comme les terroristes pullulent là ou il y à des ressources en abondance ou dans les zones stratégique et les points de passage vitaux pour la poursuite de l’hégémonie occidentale.
    Le terrorisme c’est l’axe Ryad, Washington, Islamabad,Tel Aviv et tous les supplétifs de l’otan sous bannière américaine.


  • kalon kalon 7 janvier 2010 21:53

    Jai plutot l’impression que c’est la CIA qui est visée au travers de cet attentat !


  • King Al Batar Albatar 7 janvier 2010 10:38

    Franchement et sans aucune prétention j’ai la solution pour eviter les detournement d’avions et tous les problemes d’attentats en avion.

    Il faut que la cabine de pilotage soit totalement isolée et blindée et verouillée. Les hotesses dispose d’un bracelet ou de quelquechose qui peut donner l’alarme au pilote en cas de danger, par un simple bouton.

    La cabine de pilote se verouille et le pilote balance un gaz qui endort l’integralité des passager jusque l’atterissage. Meme si une personne allergique au gaz risque d’avoir des conséquence facheuse, la politique du risque minimum fait qu’un bléssé (ou au pir une personne décédé) vaut mieux qu’in avioin entier plus un immeuble.

    Question de point de vue mais je pense que ce serait la solution.


    • jako jako 7 janvier 2010 10:52

      Albatar, il y a une autre solution encore plus simple, supprimer tous ces voyages inutiles dans tous les sens


    • Nobody knows me Nobody knows me 7 janvier 2010 13:36

      Salut albatar,

      Il me semble que les cockpits sont déjà pas mal inaccessibles maintenant. Je me rappelle étant gamin avoir pu rentrer dedans avec ma mère mais je doute que ces pratiques soient encore d’actualité.
      D’autre part, bien que le dernier attentat en avion ait été catastrophique sur le bilan des pertes humaines, je doute que ce soit le vecteur principal du terrorisme.
      Les derniers carnages en Inde, au Pakistan, ont été réalisés avec des quantités énormes d’explosifs transportées dans des camions, ainsi que des armes d’assaut pour les commandos lorsqu’il y en a eu.
      Et l’attentat des twin towers est à mon avis un sacré « coup de maître » d’Al Qaida (pardonnez-moi l’expression) ou un gros aveu d’impuissance et d’incompétence profonde des autorités. Je sais pas trop, mais je doute qu’on revoit de si tôt un truc aussi « bien huilé » et aussi dévastateur avec des avions.
      Cela dit, quand on voit que les autorités américaines détournent des avions de ligne pour un passager simple journaliste ayant critiqué vertement Uribe (d’où le danger pour la sécurité du territoire américain (sic)), alors qu’ils laissent passer un terroriste dont le père avait prévenu qu"il filait un mauvais coton, on se dit que la fête n’est pas terminée...

      Merci pour l’article fort intéressant à l’auteur.

      Cdlmt


    • Nobody knows me Nobody knows me 7 janvier 2010 14:05

      Par ailleurs, le fait de fermer le cockpit peut devenir emmerdant si le problème se situe ou intervient dans le cockpit. Cela dit, si le capitaine et le premier officier claquent, on n’a plus vraiment besoin du cockpit...
      Le staff doit de plus pouvoir accéder aux toilettes lors des vols longue distance.
       smiley

      Cdlmt


    • King Al Batar Albatar 7 janvier 2010 17:41

      Salut NKM

      J’espere que tu vas bien !

      Effectivement ma solution n’est qu’une idée, mais je pense qu’elle pourrait etre a étudier. En tout cas totalement desolidariser le cocpitt pour etre sur qu’il ne soit jamais attaqué.

      Et gazer l’avion pour endormir tout le monde (tu sais nous les juifs on aime bien le gaz smiley....) C’est une blague pour deconner ! j’espere que personne ne va mal la prendre.


    • Gabriel Gabriel 7 janvier 2010 11:43

      Albatar,

      Les solutions aux situations extrêmes existent, les vôtres ne sont pas mauvaises, loin de là ! Mais si ils règlent ce genres de problèmes, avec quoi feront ils peur alors ? Le prétexte de sécurité leur permet d’assassiner nos libertés !

      • Capone13000 Capone13000 7 janvier 2010 13:16

        Le terrorisme n’existe pas ce n’est que l’outil du neo-colonialisme.
        Cherchez qui financement les terroristes...


        • King Al Batar Albatar 7 janvier 2010 14:03

          On peut dire axatcement la meme chose du trafic de drogue.


        • TITI 7 janvier 2010 15:02

          Les attentats terroristes sont en grande partie imputables à la mouvance islamique...d’état (Iran, Syrie... ) ou en réseau (Hezbollah, Hamas, frères musulmans, talibans...) au service d’une idéologie totalitariste : l’islam politique !



          • spearit 7 janvier 2010 20:25

            Encore un qui n’a rien compris...


          • Philippe D Philippe D 7 janvier 2010 15:04

            L’article ne mentionne à aucun moment le Yémen qui en termes de réunion des facteurs à risques, ne doit pas être loin d’une médaille d’or planétaire.
            Il n’a certes aucune puissance pour être une force d’entraînement, il est seulement voué à devenir le terrain de manœuvres privilégié, l’endroit où se concentrent tous les intérêts divergents du monde actuel.

            - Pays le plus pauvre du monde arabe
            - 48% de chiites (Zaïdites) 52% de Sunnites
            - 50% de la population illettrée
            - Société encore sous forte influence tribale
            - Jeune république à l’autorité contestée
            - Proximité des Lieux Saints de l’islam
            - Proximité des Pétro-Dollars
            - Proximité de la Somalie, de l’Érythrée
            - Gisements de Gaz
            - Pays d’origine de la famille Ben Laden
            - Réunion mal digérée entre une ex république socialiste et un satellite saoudien
            - Géographie montagneuse, idéale pour une guérilla.
            - 1500 km de côtes dont le golf d’Aden.
            - Impossibilité d’une intervention directe et trop voyante des US comme de l’Iran
            - 2 ème pays en terme de nombre d’armes par habitant (derrière les USA, devant la Finlande)
            - Les détenus de Gantanamo sont majoritairement Yéménites.
            ...

            Une poudrière à ciel ouvert, dans un décor enchanteur, des vestiges archéologiques innombrables, une architecture somptueuse...

            Voilà l’endroit, inconnu de la plus-part, où tout risque de péter au milieu d’une population de 24 millions d’habitants avec 100% de femmes sous niquab et 60 à 70% d’hommes s’adonnant à la pratique du khat quotidien.

             smiley
             


            • Lisa SION 2 Lisa SION 2 7 janvier 2010 15:26

              Bonjour MK,

              « Quelques milliers de personnes tout au plus, avec un nombre de sympathisants qui ne dépasse pas quelques centaines de milliers » Il y a bien pire que le terrorisme, il y a le tourisme...

              En effet, ces routes que tracent l’empire pour permettre aux dizaines de millions d’actionnaires retraités occidentaux de sillonner, de piétiner leurs territoires en conquérants est une des causes de tous ces méfaits qui visent souvent les hôtels de luxe. Pire, quand les conquérants n’arrivent pas à leur fins, ils fomentent le pillage des musées comme à Bagdad, les coupant définitivement de leur plus grande richesse, leur histoire dix fois millénaire. Pire encore, leur histoire est aussi notre histoire qu’ils avaient bien pris soin de mettre à notre disposition dans ces temples musées, car c’est bien là-bas qu’est née la première civilisation issue de la découverte du pétrole, pilier principal de notre château de carte pyramidal occidental. Notre jeune civilisation sur le long terme et les problèmes auxquels elle a à faire déjà face, démontre à quel point nous sommes fragiles au vu des dizaines de millénaires pendant lesquels ont fleuri ces peuples nobles et dignes.

              En nous méprenant sur les messages, c’est vrai enflammés, de ces syndiqués résistants à l’oppression occidentale, nous nous faisons autant de mal à nous mêmes. C’est à ce propos probablement que notre dernière dauphine présidentielle martelait ce mot « fraternité », et l’opprobre jeté sur elle l’a été par les pires ennemis des valeurs humaines les plus pures.

              Cordialement.


              • Michel Koutouzis Michel Koutouzis 7 janvier 2010 17:05

                Le sujet n’était pas le tourisme où en effet, il y a beaucoup à dire. 

                Je me contente, pour aller dans votre sens, de souligner que une des raisons des effets catastrophiques en vies humaines du tsunami était la destruction des défenses naturelles environnementales et « l’aménagement touristique » d’un littoral qui aurait été quasiment vide sans cette concentration. Je pourrais aussi indiquer l’« effet Canaries » c’est à dire la destruction totale de l’environnement et la construction de mégapoles livrées à elles mêmes hors saison mais aussi étant un appel aux drogues et plus généralement à la délinquance, qui suit le touriste. Vous me donnez un excellente idée je traiterai bientôt le sujet en incluant les méfaits économiques et sociaux des croisières...
                Mais je ne peux pas tout mélanger
                Cordialement.

              • Nobody knows me Nobody knows me 7 janvier 2010 16:13

                Donc la drogue et son trafic ne font aucune victime... Cool !


              • unpassant 7 janvier 2010 17:11

                Et les 1 500 000 morts en irak qui est-ce qui les a tués,LA DEMOCRATIE ???


              • gerlub 7 janvier 2010 16:15

                @ l’auteur

                Vous dites :
                "Plus près de nous, ETA et IRA se sont approprié une partie du marché de distribution (cocaïne, drogues de synthèse) lorsque les financements étrangers (USA, Lybie, URSS, etc.) n’ont plus joué un rôle pérenne de bailleurs de fonds."

                Quelles preuves pouvez-vous avancer pour étayer ce propos ?


                • Michel Koutouzis Michel Koutouzis 7 janvier 2010 16:39

                  En ce qui concerne l’IRA le processus fut le suivant : dans un premier temps, l’IRA a éliminé la quasi totalité des revendeurs à Belfast puis a négocié avec les bosses la distribution. Il s’agissait essentiellement de methamhétamine, mais à la longue d’autres produits (cocaïne) ont été pris en charge. La logique première était que les petits délinquants sont aussi des informateurs potentiels. Mais les gains on vite pris le dessus.

                  Au pays basque, le processus (toujours des drogues de synthèse) n’a pas été bien différent. J’y ai dirigé moi même un longue enquête, « Ou va la cocaïne en Europe » dont les résultats peuvent être consultés à l’OEDT (Observatoire Européen des drogues et des toxicomanies) à Lisbonne et à la Commission dir RELEX (à l’époque DG8). L’enquête a été menée sous la direction de l’OGD (Observatoire Géopolitique des Drogues).  Depuis, plusieurs autres documents ont été publiés (la plus part d’ordre confidentiel) au UNDCP (Nations Unies) mais aussi en Espagne. 

                  Cordialement


                • jaja jaja 10 janvier 2010 13:28

                  Pour ce qui concerne Belfast et l’IRA qui se finançait essentiellement en attaquant les banques et en prélevant « l’impôt » sur les sociétés sachez qu’elle a toujours combattu les dealers qui n’avaient au temps de la guerre pas droit de cité dans les quartiers Républicains...

                  Balle dans le genou en premier avertissement, la mort ensuite.... de 1994 à 1997, 7 trafiquants ont été abattus par l’IRA...

                  http://www.liberation.fr/monde/0101170297-une-organisation-proche-de-l-ira-revendiquele-meurtre-d-un-dealer


                • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 7 janvier 2010 17:11
                  @Michel Koutouzis

                  Sur votre fiche technique il est écrit ceci :

                  « Consultant auprès de la Commission et de l’ONU en matière de trafic de drogues et de blanchiment, auteur, documentariste. »

                  Mais dans votre article il n’ y a rien qui puisse honorer un vrai consultant !

                  Vous parlez de « Terrorisme » en reprenant toujours les mêmes pratiques terroristes occidentales qui ont terrorisé l’autre monde : Je ne m’étonne pas alors des dysfonctionnements chroniques et même de l’état délabré de cette ONU qu’il faut absolument délocaliser puis réformer...ou rayer définitivement de la carte !

                  Vous confondez « L’IDEOLOGIE ET LA PRATIQUE TERRORISTE » qui n’est ni « arabe » ni « musulmane » avec « LA REACTION TERRORISTE », souvent irrationnelle ...

                  J’ai proposé à la Rédaction de l’Agora un article meilleur que le votre parce qu’il est impartial, j’ai donné la définition exact du fléau terroriste pour ceux qui veulent comprendre et je suis meilleur expert même si l’ONU ne me paye pas...

                  Parlez-en à votre hiérarchie !

                  Mohammed.


                  • balthasar1er 7 janvier 2010 19:05

                    @Mohamed
                    Bravo pour chacun de vos commentaires et pour les dénonciations du langage hypocrite occidental,ce sont les terroristes en chef qui accusent la résistance à leur ordre impérialiste criminel de terrorisme, un comble !


                  • Philou017 Philou017 7 janvier 2010 17:59

                    Témoignage d’un vétéran de l’Irak :

                    On nous a dit que nous combattions des terroristes. Le vrai terroriste, c’était moi et le vrai terrorisme c’était cette occupation.

                    Le racisme à l’armée a depuis longtemps été un outil important pour justifier la mort, la subjugation et la torture d’autres personnes.

                    Le racisme est un instrument vital utilisé par ce gouvernement. C’est une arme plus redoutable qu’un fusil, qu’un tank, un bombardier ou un bateau de guerre, c’est plus destructeur qu’un obus d’artillerie, une roquette ou un missile tomawak.

                    Ceux qui nous envoient en guerre ne doivent pas tirer pas sur la gâchette. Ils ne doivent pas faire la guerre, ils doivent juste la vendre. Ils ont besoin d’un public prêt à envoyer des soldats. Des soldats qui acceptent de tuer et d’être tués sans se poser de questions.

                    Une intervention remarquée de Mike Prysner, jeune vétéran de la guerre d’Irak, lors d’un récent colloque organisé par l’association "Vétérans d’Iraq contre la guerre"

                    http://www.agoravox.tv/actualites/international/article/ecoutez-ce-jeune-veteran-de-la-24772


                    • sentinelle 7 janvier 2010 19:14

                      bonsoir tout le monde....

                      @ l’ Hauteur

                      comment un emminent consultant comme vous (mashallah) ,gracement payé je suppose...peut - il encore croire au compte de fée d’ el -cia et au terrorrisme...

                      je vous rassure je n’ai pas lu votre article,en connaissant appriori deja le contenu...les arabo-musulmans sont les mechants et l’oxydant demoncratique les gentils

                      pour ceux qui veulent se marrer un peu avec cette fable de terrorristes (par jovanovic)

                      http://www.dailymotion.com/video/xbrrje_cia-le-faux-attentat-rate-du-vol-am_news

                      ps : je vous rassure quand meme, vu le nombre de zombis que je croise en ville au quotidien, vos analyses ont encore de beaux jours devant elles.....peut etre comprendront ils quand le touché rectal sera obligatoire pour prendre le metro....a suivre


                      • balthasar1er 7 janvier 2010 19:38
                        Guerre Et Mondialisation - A Qui Profite Le 11 Septembre ?

                        Une guerre trop vite déclarée contre des ennemis trop vite identifiés ? Quelques heures après les attentats du 11 septembre, l’administration Bush déclare ouvertes les hostilités contre le terrorisme, Ben Laden, l’Afghanistan, l’islam politique... À croire que cette date a servi de prétexte inespéré aux ambitions et aux nécessités de la politique américaine. Remontant aux origines de la présence des services secrets américains en Asie centrale depuis la Seconde Guerre mondiale, Michel Chossudovsky dénonce le chantage de l’administration républicaine aux talibans, à la veille du 11 septembre. Devant les résistances afghanes aux offres de la société pétrolière Unocal, l’ultimatum américain est le suivant : Soit vous recevez un tapis d’or, soit vous recevez un tapis de bombes ! Dès après l’effondrement des Twin Towers, la riposte est semée d’étonnantes coïncidences qui semblent favoriser les consortiums pétroliers américains : menée par un ancien consultant d’Unocal envoyé spécial par George Bush, la traque des terroristes en Asie centrale rend bientôt possible l’ouverture d’un pipeline qui traverse l’Afghanistan et permet la découverte de nouveaux gisements pétrolifères... Peut-on encore croire tout à fait que la CIA et les républicains ont été totalement surpris par ces attaques ? Peut-on encore croire à la légitimité - et qui plus est, à la légalité
                        - de la guerre américaine en Afghanistan ? Une référence essentielle pour comprendre les conditions et les conséquences du 11 septembre par un spécialiste international qui nous alerte sur l’urgence du désarmement de la planète et de l’émergence de dissidences.


                        A propos de l’auteur :

                        Michel Chossudovsky est professeur d’économie politique à L’université d’Ottawa. Il a longtemps travaillé comme consultant pour de nombreuses organisations internationales dont, entre autres, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Bureau international du travail (BIT) ou l’Observatoire géopolitique des drogues. Il collabore régulièrement au Monde diplomatique.


                        • balthasar1er 7 janvier 2010 19:43

                          Mondialisation De La Pauvreté Et Nouvel Ordre Mondial

                          La première édition de La mondialisation de la pauvreté, de Michel Chossudovsky, publiée en 1998 et traduite en 11 langues, a eu un succès retentissant à travers le monde, permettant à des centaines de milliers de gens de comprendre l’ampleur des conséquences de la mondialisation marchande sur les individus et les sociétés, au Nord comme au Sud. Son auteur propose aujourd’hui une seconde édition mise à jour, augmentée de quelque 150 pages et enrichie de recherches et d’analyses additionnelles, ce qui en fait un ouvrage de brûlante actualité. Michel Chossudovsky fait le point sur la situation économique et sociale, dégradée jusqu’à l’effondrement par les politiques des institutions financières internationales comme la Banque mondiale et le Fonds monétaire international, dans les pays africains, les pays d’Amérique latine, les pays du Sud-Est asiatique ainsi que dans l’ex-Union soviétique et les Balkans. Il n’oublie pas d’actualiser son analyse de la crise financière en Occident et de la guerre économique qui frappe ses sociétés. L’auteur inclut en outre des chapitres entièrement nouveaux sur la manipulation des données réelles de la pauvreté mondiale, sur les conséquences des politiques de la Banque mondiale sur les droits des femmes, ainsi que sur la ruine de l’économie paysanne en Éthiopie, la destruction économique de l’Albanie et la recolonisation de la Corée.


                          A propos de l’auteur :

                          Professeur d’économie politique, conférencier prisé sur la scène internationale et conseiller auprès de pays en développement, d’organismes internationaux et des Nations Unies, Michel Chossudovsky est l’auteur d’un second best-seller, Guerre et mondialisation (Ecosociété).


                          • Michel Koutouzis Michel Koutouzis 8 janvier 2010 06:26

                            Merci pour le renseignement. Michel Chossudovsky est avant tout un fervent critique des accords Bretton-Woods. J’ai souvent travaillé avec lui, en Albanie, en Turquie, en Suisse, à l’Observatoire Géopolitique des Drogues (OGD) où j’étais le directeur des recherches. Si vous lisez les textes de M.C, vous vous apercevrez qu’il me site souvent...


                          • spearit 7 janvier 2010 20:44

                            la vallée de la Bekaa est devenue un haut lieu de production de drogues après que les différents clans confessionnels aient perdu leurs « parrains » respectifs et que les Etats-Unis et la France, tout comme l’Union soviétique ont pris leurs distances.

                            Je trouve cette information venant d’un conseiller à l’ONU vraiment déconcertante, et dans déconcertante il y a ...

                            Pourtant, tableau de chiffre à l’appui (d’après les données de l’OMS il me semble), j’ai lu il y a de long mois déjà de c’était bien les talibans qui ont permis une réduction drastique de la production de drogue en Afghanistan.
                            Et c’est bien depuis que les EU ont investi les lieux, que le production bat tous les records de productivité...

                            Je n’ai vraiment pas envie de rechercher la source, je suis certain de ce que j’y ai lu et vous mettre sous les nez des preuves que vous raconter des mensonges ne vous fera pas admettre votre erreur...

                            En fait la réalité est tout le contraire de ce que vous prétendez.
                            AL Quaida signifie « base de données », créée par les EU, c’est une invention dont on agite l’épouvantail selon les nécessités.
                            Le vrai terrorisme est celui des occidentaux qui en impose au monde selon sa vision, à moi les ressources, à vous les emmerdes

                            Aller faire un tour à Gaza, il fête un anniversaire là-bas, un an déjà...


                            • mokhtar h 7 janvier 2010 23:25

                              Effectivement, spearits
                              Le plus grand trafiquant de drogue en Afghanitsan est bien , selon un rapportt très officiel US (ou de l’Onu, je ne rappelle pas, mais je l’ai lu) est Karzai, le président élu ré-élu de ce pays, avec le soutien US et la bénédiction occidentale. Avec cette délicieuse information en bonus que ce sont des officiers américains sur place qui en profitent. Et effectivement, la production de drogue a repris de plus belle, dans des proportions significatives au fil des années, après la chute du pouvoir Taliban en Afghanistan. Le marché américian est très demandeur.
                              Tout comme le trafic d’armes et d’équipements de télécoms (téléphones portables très sophistiqués) fournis aux Talibans, où les américains tirent au passage de petites commissions pour arrondir leur fins de mois. Tout le corps expéditionnaire de l’Otan le sait, mais personne ne réagit. devant cette sinistre plaisanterie. Les italiens ont pris les devants en payant les talibans pour ne pas les canarder. Et les français aussi, selon des rumeurs insistantes. Après tout, se disent-ils, on est là-bas après une attaque d’El Qaida le 11 septembre. C’est bien la peine de participer à une guerre menée par les US, si en plus, ces mêmes ricains commercent avec l’ennemi.
                              çà me rappelle la guertre du Vietnam où le plus clair de l’armée américaine établie à Saigon (capitale de l’ex-Sud Vietnam) été intoxiqué à l’opium avec la complicité d’officiers du corps expéditionnaire US.


                            • Michel Koutouzis Michel Koutouzis 8 janvier 2010 06:14

                              La vallée de la Bekaa se trouve, comme chacun devrait le savoir, ... au LIban. Pour l’Afghanistan, vous pouvez lire plusieurs de mes articles parus à... Agoravox, depuis 2006 jusqu’à il y a une semaine. Lisez vous les articles que vous commentez ?


                            • mokhtar h 11 janvier 2010 01:05

                              A M. Koutouzis

                              Effectivement, je lis tous les articles que je commente. Parfois, en m’y arrêtant sur une idée ou sur un détail. Pour donner une précision, ou répondre à une erreur manifeste. Ou à un commentaire de mauvaise foi. Mais de manière générale, à Agoravox, je m’informe.

                              Je ne fais que survoler Agoravox, même quotidiennement, depuis deux ans environ. En lisant goulument quelques articles du genre que vous écrivez. Et pour la première fois, je viens de cliquer sur votre nom et de trouver beaucoup de vos articles que j’ai appréciés à l’époque, sans me soucier du nom de l’auteur, il est vrai.

                              Très heureux de vous lire, M. Koutouzis, vos articles sont extrêmement instructifs , et une mine d’or d’informations. Je me promets de vous lire davantage en remontant jusqu’à 2006.

                              D’accord pour la plaine de la Bekaa,mais mon propos était de dire les liens d’affaires qui lient l’armée Us avec ce qui est supposé être l’ennemi à combattre en Afghanistan, la corruption et les talibans. Entre autres, avec l’implictaion directe US dans ce trafic de drogue et son lien direct au seul pouvoir (corrumpu) cient et fournisseur, qui peut lui être allié, j’ai acquis ici la conviction définitive que la guerre en Afghanistan est déjà perdue pour l’Otan. Cela dépend du temps que le contribuable US continuera à se faire ainsi berner par le Pentagone. Les Talibans ont tout le temps.
                              Ce n’est plus l’enlisement Us du Vietnam. Pire, c’est l’engluement.

                              Apprendre que les américains payent les Talibans pour que ces derniers laissent passer les camions d’avaitaillement pour les GI’s et que les italiens sont loin d’être les seuls à payer les Talibans pour qu’ils ne les canardent pas, rejoints en cela par quasiment tous les pays présents dans le corps expéditionnaire de l’Otan, j’ai été pris d’un irrésistible fou rire...

                              Cordialement


                            • ASINUS 8 janvier 2010 07:04

                              bonjour « la plaine » de la Bekaa pour l avoir vue ça ressemble plus a un plateau elle est occupée par les 4 confessions presente au liban
                              avec si mes souvenirs sont bons une repartitions géographique assez précise , a l époque ou j etais stationné au liban les milices druzes , amal et kataeb c etaient fait soufler la dime du pavot par les officiers syriens des deux divisions qui y residaient


                              • Michel Koutouzis Michel Koutouzis 8 janvier 2010 07:20

                                Absolument. L’occupation du sud Liban par Israël a quasiment coupé les voies entre l’est et l’ouest libanais, donnant à la Syrie un pouvoir absolu à la vallée de la Bekaa. Vos souvenirs sont exacts.


                              • terrienhope3 terrienhope3 8 janvier 2010 09:02

                                encore du terrorisme !!!
                                et les criminels en col blanc ???
                                eux ne font pas du terrorisme ???
                                combien de morts a cause de la crise ???
                                imaginer un peu que des cow-boy vienne te balancer des bombes tue toute ta famille
                                car y a du petrole chez toi et qu’ils ne veulent pas que tu arrive a leur niveau
                                qu’un dieu leur a dis que ca leur appartenais y a 2000 ans
                                bah moi je fais tout mon possible pour les détruire avec tous les moyens a ma disposition
                                TOUTES meme les plus degueulasse (rappeler vous des resistant en 39/45)
                                 tous le monde n’a pas de bombe en uranium appauvri

                                réveillez vous !!!
                                la plus grande puissance de feu du monde ne s’attaque qu’a des pays sous développé
                                ayant des ressource pouvant faire continuer a faire vivre des gros porc occidentaux et enrichir des banquier déjà multi milliardaire
                                terrorisme ??? non légitime defense


                                • terrienhope3 terrienhope3 8 janvier 2010 10:04

                                  et paf !!!
                                  ca fait du bien


                                • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed 8 janvier 2010 10:17

                                  @balthasar1er (xxx.xxx.xxx.189) 7 janvier 19:05

                                  Il faut répandre la VERITE sur l’ensemble de la planète pour le salut de l’Humanité !

                                  Mohammed.


                                  • jaja jaja 10 janvier 2010 17:15

                                    Pour l’auteur qui s’y connait en la matière puisqu’il fut de cette ONU terroriste, dirigée par le Conseil de Sécurité des 5 grandes puissances, la lutte armée c’est du terrorisme....

                                    Le massacre des populations, organisé ou avalisé par cette ONU criminelle, c’est sans doute pour lui la guerre légitime et non du terrorisme....

                                    Les manipulations ont existé de tous temps. Elles n’ont jamais empêché les peuples de se libérer comme au Vietnam ou en Algérie pour donner des exemples.

                                    Cet article n’est au fond que propagande pour la Croisade impérialiste menée par l’impérialisme Yankee soutenu par ses valets....

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