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Accueil du site > Actualités > International > « Monsanto doit faire ses valises et quitter le Venezuela » : interview de (...)

« Monsanto doit faire ses valises et quitter le Venezuela » : interview de la députée constituante Emma Ortega

Emma ORTEGA, agricultrice installée dans l’Etat d’Aragua, été élue le 30 juillet dernier comme députée pour le Secteur Paysans et Pêcheurs à l’Assemblée Nationale Constituante (ANC). La télévision alternative Alba TV a eu l’occasion de discuter avec elle à propos l’importance de la Loi sur les Semences conquise par la Révolution, du quotidien des femmes paysannes au Venezuela et des difficultés que rencontre le gouvernement bolivarien dans la mise en place des conditions devant mener à la souveraineté alimentaire selon le modèle communal.

Les semences et les transnationales

Pour Emma Ortega, la Loi sur les Semences qui interdit les OGM et défend les semences autochtones « est non négociable », il faut profiter de l’Assemblée Constituante pour lui donner pleinement un rang constitutionnel « en raison de l’autonomie que représente pour le pays le fait de disposer de ses propres semences ». Selon elle, après l’engagement dans une politique orientée vers la préservation de nos semences avec la création d’instances comme l’Institut National de Recherche Agricole ou l’Institut National de Santé Agricole Intégrale (INSAI), le moment est venu de lever le rideau sur le fait que nous restons dépendants de sociétés productrices de semences capitalistes : « les transnationales sont présentes dans nos structures gouvernementales, ce qu’il faut dénoncer, car leur intérêt est de soutenir le modèle capitaliste et agro-industriel dans nos campagnes ».

Si notre politique agricole est basée sur l’agriculture verte, « il est indubitable que Monsanto reste dans les coulisses pour influencer nos décisions et c’est ce qu’il faut dénoncer, Monsanto doit faire ses valises et quitter le Venezuela. On nous dira probablement que nous ne disposons pas de substituts, mais nous les avons, ils sont là, connus de la population et des techniciens qui ne sont pas rivés à une politique agricole dans laquelle le paysan ne fait que fournir la matière première à ceux qui la transforment ».

La politique agricole appliquée jusqu’à présent est fragmentée, nous devons systématiser une agriculture qui n’aurait pas seulement à voir avec des kilos et des quintaux mais aurait un rapport directe avec les acteurs (trices) sociaux(ales), le processus de production et ses implications « .

C’est pourquoi il faut valoriser la vie des paysans et des habitants des campagnes, garantir leur entière sécurité -pas seulement physique mais aussi sociale – en leur offrant une infrastructure de soutien à la production agricole , »depuis des routes jusqu’à l’électricité, des centres de collecte, de transport, tout cela faisant partie des investissements devant être faits dans l’agriculture paysanne pour consolider les espaces qu’occupe la paysannerie ».

Malgré ces contradictions, Ortega fait remarquer que les étalages des rues des villes sont remplis d’auyamas (potirons), piments doux, de tubercules comme l’ocumo, la yucca, de poivrons et de tomates. « Une production existe dans le pays, la paysannerie est présente, ce sont les aliments liés à l’agro-industrie qui nous posent problème ».

Elle s’interroge sur le fait qu’au cours de visites dans des régions comme Calabozo dans l’Etat de Guárico, elle a observé qu’il s’y produit bien du riz, mais que celui qui est commercialisé est importé. « Se pourrait-il que notre riz soit mis en sacs importés et ainsi vendu plus cher ? »

« Ils naissent à la campagne et meurent dans les villes »

Selon elle, les lacunes de notre politique agricole et le fait de ne pas offrir d’opportunités aux jeunes couples paysans favorise leur déplacement vers les villes où ils finissent attrapés dans les rets de la délinquance. Lorsqu’ils doivent s’éloigner à cause d’un conflit ou d’un délit qu’ils ont commis, ils se réfugient de nouveau à la campagne, dans des endroits dont ils connaissent la territorialité et comment s’y meut l’économie. Et ce sont eux qui pillent et violent, « ce sont des délinquants ruraux pour ainsi dire ».

« Je croyais que c’était nous, les femmes, qui étions les plus lésées, mais ce sont finalement les jeunes dont l’espérance de vie est de 24 ans à peine dans cette dynamique qui les fait naître à la campagne pour mourir dans la délinquance », dit Emma. Pour elle, la « Gran Mision Vivienda Venezuela » (Grande Mission Logement Venezuela) est admirable, bien que trop centrée sur les villes ; elle devrait aussi s’étendre dans aux campagnes à travers des programmes ruraux afin de remédier à l’exode des jeunes couples paysans.

« Quand les femmes vont de l’avant, aucun homme ne recule »

Ortega rappelle que la titularisation des terres est transversale à l’économie, le politique et le social, domaines dans lesquels les femmes sont théoriquement les premières concernées, mais la loi donne la priorité aux femmes chefs de famille, laissant en marge des milliers de femmes paysannes qui vivent en union libre ; de fait ou consensuelle, car lors de l’enregistrement, c’est l’homme qui finit par devenir le seul titulaire des terres au vu de sa carte d’identité où il apparaît comme célibataire. Elle considère tout aussi nécessaire d’établir une titularisation commune entre l’homme, la femme qui travaille aux champs et leurs enfants.

Vidéo de l’entrevue intégrale :

Source : http://www.albatv.org/Monsanto-debe-empezar-a-hacer-sus.html

Traduction : Frédérique Buhl

URL de cet article : http://wp.me/p2ahp2-3GD


Moyenne des avis sur cet article :  4.61/5   (31 votes)




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27 réactions à cet article    


  • Lugtata Lugtata 22 octobre 2017 12:14

    Ils vont perdre un fric fou dans un pays ruiné par le chavisme et sa corruption..


    • jacques 22 octobre 2017 12:16

      @Lugtata
      exact, remplaçons la corruption Chaviste par celle des states, bonne idée smiley


    • Lugtata Lugtata 22 octobre 2017 12:35

      @jacques

      Ou celle de la France et de l’Italie, je voit pas bien ce que ça viens faire au Venezuela mais si ça vous fait plaisir..

    • sls0 sls0 22 octobre 2017 15:11

      @Lugtata
      Tellement obnubilé par son anti-chavisme primaire qu’il en vient à faire la promo de monsanto.

      Je réside dans un pays à l’heure de Caracas qui est en très bons terme avec les USA et le Venezuela.
      Malgré cela il faut voir comment Monsanto se fait massacré dans les écoles d’agronomie.
      Le pays dans l’ensemble a un profil bio et il exporte en Europe où les contrôles sont corrects. Ils vendent trois fois plus cher leur production. Ils seraient les derniers des cons pour vendre trois fois moins cher avec Monsanto.
      Le non Monsanto est profitable pour la santé mais aussi économiquement.


    • Lugtata Lugtata 22 octobre 2017 17:38

      @sls0

      Je ne fait pas la promo d’une entreprise qui reduit les agriculteurs en esclave et tente de modifier les reglements europeen par lobbying, rassurez-vous.

    • Franck Einstein Franck Einstein 22 octobre 2017 13:28

      L’Angleterre, la Corée du Sud, le Japon, l’Inde, les US etc. n’ont pu développer une force de frappe industrielle que dans le protectionisme.
      De même le paysan indien ne pouvait concurrencer les filatures anglaises, l’OGM est cette nvlle force de frappe du mondialisme « installée ».
      Si le protectionisme n’est pas là (l’erreur de Turgot), dans un libre échange direct, seule la rente de lavenbte de matière première est possible (favorisant une caste du 1/3 monde). L’Angleterre d’Henri III l’avait compris, les emplois ne se valent pas, le génticien coulera toujours le paysan.
      En économie on appelle ça la croissance où décroissance d’une activité (la 1000eme chambre d’hote rapporte moins que la 1ere ... dans l’industrie se perfectionnant c’est le contraire).
      Aussi un secteur économique (agricole où industriel) s’il démarret ds le libre-échange avant de s’être développé est automatiquement asservi aux trusts déjà installés plus forts (effet boule de neige des profits, synergie du grand groupe).
      L’euro c’est ça, la France se désindustrialise. Les US font avec les GAFA ce que l’Angleterre du 17eme a fait avec son commerce. Pour Bayer, sa flotte marchande c’est les OGM.


      • sls0 sls0 22 octobre 2017 16:14

        @Franck Einstein
        Les pays riches c’est où le savoir faire est diversifié que ce soit dans le hautement technologique que dans le geste.

        Style Monsanto c’est un concentration et non une diversification du savoir faire.
        Les pays riches se spécialisent et se concentrent sur certaines spécialités, c’est la mode mondialiste, on délocalise.
        Des gains peuvent apparaitre momentanément mais le savoir faire disparait et les fondations de la richesse du pays disparaissent.
        La Cote d’Ivoire est un bon exemple de spécialisation, si on parle de cacao, c’est la Cote d’Ivoire. Quand on parle d’enfants esclaves, on parle aussi de ce pays.
        On peut faire des échanges internationaux, mais on doit pouvoir s’en passer en cas de problème. La façon dont est géré le monde par des multinationales ou supranationales, empêche une certaine autarcie et nous met à leur merci.


      • Franck Einstein Franck Einstein 22 octobre 2017 17:37

        @sls0
        économie de rente à croissance négative et économie technologique à croissance positive
         
        excellente vidéo de Claude Rochet
         
        Cercle Aristote
        Ancien conseiller de Jospin prof de fac, entrepreneur... sur libre échange, protectionisme, protectionisme intelligent de la Chine, économie de rente, croissance de tx de profit, l’empire brutanique, Turgot, impérialisme etc.


      • microf 23 octobre 2017 10:53

        @sls0

        Je n´ai pas bien compris cette phrase:La Cote d’Ivoire est un bon exemple de spécialisation, si on parle de cacao, c’est la Cote d’Ivoire. Quand on parle d’enfants esclaves, on parle aussi de ce pays.

        Pourriez vous me l´expliquer ?.


      • sls0 sls0 23 octobre 2017 19:23

        @microf
        Pardon pour le retard, il y a le décalage horaire et je ne vais sur internet qu’aux heures chaudes.

        La Cote d’Ivoire a laché des cultures vivrières pour se spécialiser dans le cacao.
        Ses paysans qui avaient un savoir faire qui collait au pays se sont retrouvé avec le cacao ou dans des bidonvilles.
        En une ou deux générations le savoir est perdu.
        Le prix du cacao comme le prix des aliments d’importation ce n’est pas la Cote d’Ivoire qui décide. Mono spécialisé le pays est double dépendant de l’extérieur.
        Un exemple opposé, la Russie avait un savoir faire non perdu, les sanctions ont permis à ce savoir faire à se développer et s’améliorer.
        La Russie fait partie des pays à savoir faire important et multidisciplinaire, la Cote d’Ivoire non.
        Plus haut je parlais de pays riches, j’aurai pu rajouter résilient.
        Ca fait quelques décennies que l’on brade cette résilience chez nous.

      • microf 24 octobre 2017 00:16

        @sls0

        Merci @sls0, vous avez répondu c´est ce qui est important.

        Je comprends maintenant votre commentaire.

        Pour ce qui est de culture du cacao en Côte d´Ivoire, le savoir faire est toujours lá, si les planteurs ont échoués en ville, c´est á cause de la chûte des prix du cacao dans les années 80.
        La Côte d´Ivoire qui vendait son cacao brut et non transformé, en a beaucoup souffert de la chute des prix.
        Pour ce qui est de la suffisance alimentaire, la Côte d´Ivoire a toujours été suffisante en terme alimentaire, mais sans une industrie de transformation des produits, on ne peut pas s´enrichir.
         
        Vous me poserez la question de savoir alors pourquoi la Côte d´Ivoire ne transformait pas son cacao ?, ce serait une très bonne question.
        La réponse, dans les pays Francophones, l´économie est entre les mains des entreprises Francaises, rien ne ce décide sans ces sociétés Francaises, et il ya très peu d´industries parceque pour la France préfère exporter ses produits que de promouvoir l´industrialisation de ses colonies, et c´est la France qui gagne pas ses colonies.
        Vous constaterez que dans les colonies Francaises, malgré qu´elles abondent de matières de toutes sortes il ya très peu d´industries par rapport au pays Anglophones.
        En Côte d´Ivoire, pas d´industrie de cacao ni de bois, au Gabon, Cameroun, Congo, Tchad, pas d´industrie pétrolière ni de bois, au Niger, pas d´industrie nucléaire, etc, etc, etc.

        BOLLORÉ vous avez sans doute dû entendre parler, il contrôle tout, communication, distribution, exploitation, production etc..., il commence toutefois a avoir la concurence des Chinois, mais même lá, les Chinois sont obligés de composer avec BOLLORÉ.

        Dans le cas du cacao en Côte d´Ivoire, á l´époque, et certainement encore aujourd´hui, ce sont toujours les sociétés Francaises qui contrôlaient et contrôlent tout le marché du Cacao.
        Un pays producteur de cacao comme la Côte d´Ivoire aurait normalement développé une industrie du cacao, malheureusement cela n´a pas été le cas et n´est pas toujours le cas, et jusqu´á aujourd´hui, il n´ya pas une industrie de cacao en Côte d´Ivoire.

        La Côte d´Ivoire continue toujours a exporter son cacao brut, rien qu´une infime partie de sa production est transformée sur place pour le marché local.
        Je ne sais si lá oú vous vous trouvez, vous avez déjá vu une marque de chocolat de la Côte d´Ivoire, je voyage beaucoup, je n´en jamais vu dans aucun des pays oú je suis passé.
        Le gros de la production était et est toujours achêté par ces sociétés Francaises pour être transformé en France et le reste, vendu sur le marché International, et la plus value entrait et entre toujours dans les poches de ces sociétés Francaises.
        Alors lorsque les prix chute, la Côte d´Ivoire n´ayant pas une industrie pour transformer le cacao, ce retrouve avec du cacao brut qui ne valait plus rien, les planteurs qui alors étaient obligés de trouver d´autres moyens pour survivre, ce sont retrouvés dans des villes.

        J´ai vécu en Côte d´Ivoire dans les années fastes 70, c´était un petit paradis, renseignez vous vous aurez la confirmation de ce que j´écris.
        Les salaires étaient plus élévés qu´en France, un professeur Francais de Lycée et ils étaient nombreux venus en coopération disaient-ils, gagnait facilement 1 Million de franc CFA, á l´époque 20.000 Francais.

        Il ya un Chinois-Franco-Ivoirien Thierry Tan, de la même promotion á l´ENA que le fameux ex-Directeur du FMI STRAUSS, au lieu de rester en France, est parti s´installer en Côte d´Ivoire, pour promouvoir l´industrialisation de son nouveau pays, ceci jusqu´á aujourd´hui, sans succès.
        Je vous prie de trouver une interview de lui dans ce lien :https://youtu.be/AOTG380KS9g
        Que dit-il, que rien qu´avec la transformaton d´un seul produit, il a pris le manioc, la Côte d´Ivoire qui en produit beaucoup, serait très riche, malheureusement, il n´ya pas d´industrie de transformation de manioc en Côte d´Ivoire.
        Les Chinois aiment un produit dérivé du manioc á savoir l´Attiéké.
        Sur 1,5 Milliard de Chinois, si 1% de Chinois mange seulement une fois par mois l´Attikié multiplié par 350 CFA soit environ 0,50 Euro le paquet, la Côte d´Ivoire serait très riche.
        Ajoutez le cacao qui est mangé dans le monde entier, s´il était transformé en Côte d´Ivoire, que serait ce pays ?. Thierry Tan prend comme exemple de pays qui ne produisent rien et qui transforment tout, la Malaysie et Singapour.
        Singapour, ce pays est aujourd´hui un pays très riche et son revenu par tête d´habitant est de 28.000 dollars, plus que le revenu par tête d´habitant en France, ceci grâce á la transformation des produits, Singapour et la Malaysie exportent plus qu´ils importent, c´est eux qui fixent les prix sur sur ce qu´ils transforment, et cela leur assure des revenus considérables.

        Vous avez mentionné la Russie dans votre commentaire, la comparaison avec la Côte d´Ivoire, ne va pas, la Russie est un pays libre, la Côte d´Ivoire non, la Côte d´Ivoire est contrôlée par la France.
        Lorsque la Russie était entre les mains des Usa après la chute de l´Union Soviétique, la Russie souffrait exactement comme la Côte d´Ivoire.
        J´espère que vous êtes informé sur la période des années 90 en Russie, la Russie était un pays par terre, la pauvreté était-elle qu´on y mourrait presque de faim.
        Grâce á l´arrivée du Président Poutine qui a arrêté la chute du pays en remettant la Russie entre les mains des Russes, ce pays a fait des bonds considérables et ce redresse malgré toutes sortes de sanctions Occidentales.
        Si l´Occident pouvait envoyer le Président Poutine de la Russie á la CPI, il n´hésiterait pas, vous voyez d´ailleurs comment il est combattu par cet Occident.

        La Côte d´Ivoire a seulement tenté d´essayer par Laurent Bagbo, la suite, on la connait, il est aujourd´hui entre les mains de la CPI.

        Le Vénézuela essaye de s´ensortir, la suite aussi vous la connaissez....

        Pour terminer, je prendrais la fin d´un de vos commentaire sur ce sujet " La façon dont est géré le monde par des multinationales ou supranationales, empêche une certaine autarcie et nous met à leur merci".
        Eh bien voila d´oú vient le blocage de la Côte d´Ivoire, elle est á la merci de ces multinationales, et la Côte d´Ivoire pour ne citer qu´elle parceque vous l´avez mentionné, n´a pas les moyens comme la Russie pour les combattre.


      • sls0 sls0 24 octobre 2017 16:45

        @microf
        Merci pour cette précision.

        Je voulais que mon commentaire soit concis, je ne suis pas trop entré dans les détails, le message principal était la diversification du savoir faire opposé à la monospécialisation prônée par la globalisation.
        Dans les années 70 j’avais des potes d’études qui venaient d’Afrique, l’éloignement faisait qu’il parlaient de leur pays.
        C’était des « Fils de » je n’avais qu’une vue partielle mais assez complète quand-même.
        L’élan de l’époque aurait dû donner de meilleurs résultats.
        Un collègue de mon père pendant ses vacances passait chez nous et partageait son expérience en tant que directeur adjoint de l’électricité ivoirienne.
        Dans les années 90 je suis allé en Russie suite à invitations d’amis.
        Subjugué par la qualité des livres scolaires, les mementos, la culture, le savoir et en même temps voir cette dégringolade incompréhensible pour moi à l’époque.
        Je ne suis vraiment pas smoking, pourtant je dois encore en avoir un qui traine à St Pertersbourg. Je le considère comme un uniforme pour le respect de la culture, tenue pour l’opéra, le ballet,...

        Vous avez compris j’ai très peu de respect pour la globalisation qui a rendu du possible impossible.

        Quand je bossais je faisais partie d’une ONG, c’est surtout la transmission d’un savoir faire qui est important.
        Je suis à la retraite maintenant dans un pays à l’âge moyen de 23 ans, c’est jeune et ça manque de « sachants » il y a du savoir faire à transmettre et c’est le pied.
        J’ai dans mes relations un campagnon qui forme des campagnons charpentiers dans un pays où les charpentes tiennent par miracle.
        Planter des graines du savoir faire, ensuite ça pousse sans vous.
        Rien imposer, montrer où c’est plus facile, plus solide dans le temps. Faire en sorte que l’on pose des questions auxquelles on répond.

      • microf 24 octobre 2017 23:38

        @sls0

        Merci aussi @sls0 pour votre commentaire.
        J´aime les précisions, elles permettent de mieux comprendre.

        C´est bien ce que vous faites, á savoir, transmettre aux autres ce que vous savez, vous n´aurez pas été en vain sur cette terre, et cela n´a rien á voir que vous croyez en Dieu ou pas, un seul mot, CONTINUEZ.


      • McGurk McGurk 22 octobre 2017 15:15

        Bonne nouvelle pour ce pays. Dommage qu’elle soit donnée dans le cadre d’une vaste offensive de banalisation et légitimation de la dictature en place...


        • symbiosis symbiosis 22 octobre 2017 20:07

          C’est clair, c’est une très bonne nouvelle pour ce pays et son peuple qui soutient d’ailleurs son système politique contre vents et marées, mais une très mauvaise pour l’oligarchie réactionnaire locale ainsi que pour la ploutocratie globalitaire.
          C’est un coup de maître, car il va être beaucoup plus difficile de criminaliser un peu plus ce pays au nom de la liberté d’entreprendre l’empoisonnement des sols, des gens, de l’eau, de la planète.
          Ça risque de faire réfléchir sur la prétendue dictature bolivarienne.


        • McGurk McGurk 23 octobre 2017 13:24

          @Michel Maugis

          C’est très simple : des personnes mal intentionnées (cf. le type qui ose se surnommer ’venezuelainfo’) viennent faire de la propagande en abordant un sujet en apparence totalement banale.

          Il n’est pas question ici de donner une information « pure » - ce qui est en soi très dommage - mais faire de « l’infox » (info-intox), un mélange où on ne voit plus bien la frontière entre le mensonge et la vérité.

          Le but ici est simplement de légitimer...une véritable dictature (sisi j’insiste bien c’en est une) sur un site considéré, à tort, comme un site « dissident » par un public qui pense qu’il est tout à fait normal de ravir le pouvoir au peuple sous couvert de « démocratie » ou bien de tuer des gens « parce que ce sont des traitres » (cf. les articles des bolchos).

          Donc oui, cette vomissure sur un site intéressant et participatif me gêne.


        • Lugsama Lugsama 23 octobre 2017 15:27

          @symbiosis

          « ce pays et son peuple qui soutient d’ailleurs son système politique contre vents et marées » c’est plutôt la dictature qui se maintiens contre vent et marrés, vous ne devez pas connaitre grand monde sur place..

        • sukhr sukhr 23 octobre 2017 15:31

          @Lugsama
          Le Vénézuela est une démocratie, le président y a été élu, et quand un référundum rejette un changement de constitutin, le référundum est respecté.

          Tant qu’aux forces d’extrême droite qui attaquent et tuent des policiers dans la rue, il est normal qu’ils soient remi en place.

          Le pétrole ne va pas tarder à remonter : d’où les tentatives US pour renverser les pouvoirs en place au Vénézuela et en Iran


        • McGurk McGurk 23 octobre 2017 21:44

          @Michel Maugis

          * "Disons, que quand la Haute finance internationale et la haute bourgeoisie ne peuvent plus gouverner comme bon leur semble dans un pays, alors ce pays est automatiquement une dictature.« 

          S’il vous plaît, ne retombez pas dans les mêmes travers que les bolcheviques du site s’il vous plaît. J’en ai assez de cette vision si simpliste de »bourgois-monstres vs. gouvernement innocent« .

          Des exemples ? Je vous conseille d’aller sur tous les articles de M. Fortin pour découvrir nos joutes verbales »passionnantes« à ce sujet.

          * »Finalement, ce qui vous gène, monsieur le tres grand humaniste, c’est que c’est une dictature. En quoi est ce géant que ce soit une dictature ? Est ce que le Vénézuéla bombarde ?« 

          Je ne vous suis plus très bien à vrai dire.

          Vous me demandez des preuves de la dictature mais ensuite vous dite que c’en est bien une et que »c’est pas si gênant que ça« ... smiley Là j’ai du mal à comprendre...

          En fait cette dictature ce sert de ces soit-disant »news" toutes fraîches pour nous bombarder sa propagande. Ce ne sont certes pas des missiles mais le résultat est tout aussi efficace, à savoir laver des cerveaux pour y mettre de la merde à la place.


        • McGurk McGurk 24 octobre 2017 11:00

          @Michel Maugis

          Bah le Venezuela tue, emprisonne ceux qui ne sont pas d’accord avec le pouvoir et en plus c’est une dictature. CQFD.


        • Lugtata Lugtata 24 octobre 2017 15:17

          @Michel Maugis

          Quel intérêt de répondre a des propos de débile du genre « En quoi cela vous gène que le Vénézuéla soit une dictature ? »

          Quel intérêt d’ailleur d’avoir une discussion avec le mongolito de service d’agoravox qui l’autre jour m’a sorti que Asselineau et Poutine était communiste, a un dictateur avec un charisme d’huitre comme photo de profile et n’a pas d’autre os à ronger que sa jalousie maladive et non assumé des USA ?



        • Le Comtois 22 octobre 2017 21:32

          Dans nos « belles » démocratie... Ce n’est pas demain que cela va arriver ! Chez nous on aime les empoisonneurs...


          • Sparker Sparker 22 octobre 2017 23:13

            @Le Comtois
            Bah le paysan qui à jeter, au début, une « chiée d’engrais » dans son champ et à vu sa production multipliée par presque dix n’a pas trop réfléchi et on le comprend, dans les années soixante, pas si vieux, cultiver sans engrais chimiques étaient considéré comme farfelu, maintenant voilà...
            Les apprentis sorciers ont encore du chemin à faire...


          • microf 23 octobre 2017 10:50

            Ce n´est pas très tôt, mais il n´est jamais trop tard.


            • capobianco 23 octobre 2017 12:13

              Chez nous, nous avons un ministre écolo qui propose de prolonger encore 3 ans l’usage d’un pesticide fortement soupçonné d’être cancérigène. C’est çà la démocratie.......


              • zygzornifle zygzornifle 23 octobre 2017 12:33

                Merkel et son valet Macron vont pleure a chaudes larmes , pas grave on balancera toute la merde de Monsanto en France on a l’habitude de leur poison .....


                • Garibaldi2 24 octobre 2017 03:13

                  Qu’est-ce que les soixantehuitards, babcools, et autres écolos éleveurs de chèvres prenaient sur la tronche dans les années 60/70 quand ils gueulaient contre le remplacement des culture vivrières par de la monoculture en Afrique ! Pierre Fournier doit bien rigoler maintenant !

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