• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > International > Le triste destin de certains Hmongs du Laos

Le triste destin de certains Hmongs du Laos

Les médias n’évoquent généralement pas ce sujet. Il préoccupe pourtant de nombreux parlementaires. Il devient même possible de bien comprendre ce drame simplement en recopiant des extraits des questions écrites au gouvernement qui viennent d’être posées ces dernières semaines par les députés et sénateurs français.

La cause de la persécution des Hmongs.

« Ce peuple hmong au Laos, (est une) ethnie du nord du pays, coincée entre les frontières de la Chine, de la Thaïlande et du Vietnam » (André Santini, député U.D.F. des Hauts-de-Seine). « Depuis la prise du pouvoir par le Pathet Lao en 1975, cette ethnie fait l’objet d’une politique de persécution et d’oppression particulièrement violente dont les premières et principales victimes sont les plus jeunes enfants. Si certains ont réussi à trouver refuge dans des pays occidentaux tels que la France, beaucoup n’ont pu quitter le Laos et sont pourchassés par les forces armées de cet État » (Nadine Morano, députée U.M.P. de Meurthe-et-Moselle). « Il semble qu’un certain nombre d’entre eux aient été combattants de l’armée française au Laos » (Jérôme Rivière, député U.M.P. des Alpes-Maritimes). « C’est pour avoir servi dans les rangs de l’armée de l’Union française à l’époque de la bataille de Dien Bien Phu en 1954, puis sous les ordres de l’armée américaine durant la guerre du Vietnam, que nombre de ces Hmongs vivent cette situation abominable dans la jungle, aux côtés de leur famille » (Patrick Balkany, député U.M.P. des Hauts-de-Seine). «  Ces populations (...) fuient depuis plus de trente ans les exactions commises par l’armée communiste » (Jean-Marc Roubaud, député U.M.P. du Gard). « Affamés, encerclés et pourchassés par les soldats laotiens et vietnamiens, dans les provinces de Xaysomboun et de Bolikhamxay », (Sylvie Andrieux, députée PS des Bouches-du-Rhône), « réfugiés dans la jungle montagnarde du Nord, enfants, femmes et hommes survivent dans la peur et le dénuement le plus total » (Marc Francina, député U.M.P. de la Haute-Savoie) «  Les ressortissants (de la communauté hmong) sont perçus par le gouvernement laotien comme des opposants au gouvernement et sont victimes de graves atteintes à leurs droits humains les plus élémentaires » (Jack Lang, député PS du Pas-de-Calais). « Cette communauté continue à être l’objet d’exactions de la part du gouvernement laotien » (Odette Duriez, députée PS du Pas-de-Calais).

Des Lao-Hmongs pourchassés jusqu’à leur extermination.

« Les membres de cette communauté sont pourchassés, persécutés et massacrés par le régime communiste du Laos » (Richard Yung, sénateur PS des Français établis hors de France). « Le Laos est un pays membre de la francophonie, membre des Nations unies, et avec lequel l’Union européenne a signé en avril 1997 un accord de coopération faisant du respect des droits de l’homme une condition majeure. Ainsi qu’il a été rappelé lors de la 61e session de la commission des droits de l’homme de l’ONU à Genève, cette population est traquée jour et nuit par les forces armées dans la jungle. Son droit à la nourriture est nié : en effet ces personnes vivent de racines et de feuilles, ne pouvant ni pratiquer d’agriculture, ni cueillir les fruits de la forêt, ni construire des habitations permanentes, de peur d’être repérées et tuées par l’armée. Alors que toute opposition politique est interdite, les organisations sociales et religieuses, les syndicats et le système judiciaire restent sous le strict contrôle du parti unique » (Christiane Demontès, sénatrice PS du Rhône). « Cette traque n’est pas tolérable et bafoue les plus élémentaires Droits de l’Homme. Pour survivre, cette communauté est devenue nomade et ne bénéficie d’aucun soutien, que ce soit au niveau de la santé ou de l’éducation » (Étienne Pinte, Député U.M.P. des Yvelines). «  En 2001, Amnesty International avait déjà tiré la sonnette d’alarme dans un rapport accablant » (Hervé Morin député U.D.F. de l’Eure). C’est une « situation dramatique dont les médias parlent peu » (André Rouvière, sénateur PS du Gard). «  Le reportage ‘La guerre secrète au Laos’, diffusé jeudi 16 juin dernier dans l’émission de France 2 ‘Envoyé spécial’, a révélé au monde une campagne de répression féroce, voire d’extermination, menée en toute impunité depuis trente ans par les dirigeants du parti unique au pouvoir en République démocratique lao contre des milliers de personnes hmongs. Les images de ces hommes, ces femmes, ces enfants, traqués, pourchassés par des soldats, vivant dans la peur, la maladie, le dénuement total et le désespoir, ont suscité légitimement émotion, indignation et révolte » (Patrick Balkany député U.M.P. des Hauts-de-Seine). « Selon le reportage de Grégoire Deniau, il semble que ce peuple soit traqué quotidiennement par l’armée laotienne » (Dominique Paillé, député U.M.P. des Deux-Sèvres). « En 2003 l’ONU évaluait à 20 000 le nombre de Hmongs vivant cachés dans la jungle dans une situation préoccupante » (Jean-Paul Dupré, député socialiste de l’Aude). « Ces victimes, qui vivent terrées dans les montagnes comme des animaux, étaient au nombre de 300 000 environ en 1975 ; elles sont aujourd’hui estimées à 8 000 » (François Loncle, député PS de l’Eure). « Au nombre de 30 000 il y a dix ans, ils ne sont maintenant plus que 8 000 et risquent de disparaître si la communauté internationale ne réagit pas » (Olivier Jardé, député U.D.F. de la Somme). « Au cours des deux dernières années, une recrudescence du nombre des opérations militaires ordonnées par le gouvernement laotien contre les groupes rebelles semble s’être opérée, n’épargnant pas plus les combattants que les personnes âgées, les femmes, les enfants ou les malades » (Philippe Cochet, député U.M.P. du Rhône). « Il est à craindre que si rien n’est fait, cette communauté disparaisse bientôt » (Raymond Courrière, sénateur PS de l’Aude). « Il s’agit là d’un véritable génocide » (Christine Boutin, députée U.M.P. des Yvelines).

L’inaction des autorités françaises et des organisations internationales.

« La France a profité de l’aide des Hmongs lors de la guerre d’Indochine, il est donc de notre devoir aujourd’hui de leur apporter aide, assistance et dignité humaine » (Michel Zumkeller, député U.M.P. du Territoire-de-Belfort). « La France, qui compte déjà dans son histoire l’abandon tragique des harkis, ne devrait pas rester indifférente à la situation que vivent actuellement les Hmongs » (François Asensi, député PC de Seine-Saint-Denis). « Nul ne peut rester insensible, dans notre pays fervent défenseur des droits de l’homme, aux violences infligées par les autorités laotiennes à la population hmong sur son propre sol » (Nicolas Perruchot, député U.D.F. du Loir-et-Cher). « Ce peuple courageux qui a cru en la France doit enfin être soutenu par la France » (Pierre Cardo, député U.M.P. des Yvelines). « La diplomatie française affirme qu’elle encourage les autorités laotiennes à poursuivre une politique active et soutenue de lutte contre la pauvreté, sans discrimination ethnique ou territoriale et au profit de tous. Elle semble inviter les autorités à réinstaller les personnes déplacées dans un esprit de concorde nationale et à régler pacifiquement les différends en appliquant ces principes en particulier aux Hmongs. Cependant, les mois passent et la situation ne semble pas évoluer » (Anne-Marie Comparini, députée U.D.F. du Rhône). « Plus de 10 000 personnes ont signé la pétition du mouvement Lao pour les droits de l’homme. Plus de 3 500 ont signé celle des cyberacteurs.org et autant ont signé la lettre de protestation d’Amnesty International. Le gouvernement français, eu égard au passé qui nous a lié à ce pays et à ce peuple courageux qui avait cru dans nos valeurs de liberté face au communisme sanguinaire, ne peut rester inactif face à ce nouveau génocide rampant » (Éric Raoult, député U.M.P. de Seine-Saint-Denis). « À ce jour, aucune démarche efficace ne semble avoir abouti au plan international pour venir en aide à ces populations en danger » (Jean-Paul Garraud, député U.M.P. de Gironde). « Le silence et l’inaction de la communauté internationale vont à l’encontre même des principes de la démocratie  » (Hervé de Charette, député U.M.P. de Maine-et-Loire).

Ce que souhaitent les parlementaires français.

« Des associations à but humanitaire ou de défense des droits de l’homme ont à plusieurs reprises interpellé les pouvoirs publics sur la gravité de cette situation et la nécessité d’y mettre rapidement un terme » (Nadine Morano députée U.M.P. de Meurthe-et-Moselle). «  Il est regrettable, devant tant de souffrance, que la France et plus généralement l’Union européenne ne pressent pas, par des mesures adéquates voir coercitives, le régime laotien de cesser cette politique d’extermination  » (Claude Goasguen, député U.M.P. de Paris). « Il convient de tout mettre en oeuvre pour faire faire respecter les droits les plus élémentaires de la population hmong et lui apporter aide et assistance » (Gérard Léonard, député U.M.P. de Meurthe-et-Moselle). « Le gouvernement (français doit) inciter le Laos à cesser ses exactions et respecter les droits des populations hmongs » (Paul Quilès, député PS du Tarn). « Que des mesures permettant de sauver les Lao-Hmongs soient mises en oeuvre dans les plus brefs délais » (Ivan Renar, sénateur communiste du Nord). « Le Ministre des Affaires étrangères (doit) faire jouer son droit d’ingérence humanitaire afin de tenter de mettre un terme à ce massacre  » (Étienne Mourrut, député U.M.P. du Gard). « En quoi et comment l’aide apportée aux pays en cause est conditionnée au respect des droits des populations hmongs ?  » (Nicolas Dupont-Aignan, député U.M.P. de l’Essonne). « Plus que toute autre nation, la France se doit donc de venir en aide à ce peuple en faisant pression sur le gouvernement laotien afin d’arrêter l’extermination en cours » (Françoise Branget, députée U.M.P. du Doubs). « Elle doit sans retard engager une action déterminée auprès des instances internationales compétentes pour que toutes dispositions soient prises d’urgence pour sauver ces populations » (Jean-Christophe Lagarde, député U.D.F. de Seine-Saint-Denis). « Il est ainsi extrêmement urgent d’intervenir tant auprès de la communauté internationale qu’auprès des Nations unies pour que cesse cette répression féroce » (Jean-Marc Nesme, député U.M.P. de Saône-et-Loire). « Cette situation intolérable mérite d’être portée devant le Conseil de sécurité des Nations unies afin de faire pression sur le gouvernement laotien pour qu’il cesse de persécuter ces populations innocentes » (Claude-Anne Darciaux, Députée PS de Côte d’Or).

Vous trouverez plus d’informations sur le site internet de l’association Ami Hmong.


Moyenne des avis sur cet article :  4.88/5   (69 votes)




Réagissez à l'article

7 réactions à cet article    


  • Mathieu2 Mathieu2 4 avril 2006 23:48

    bla bla bla bla bla bla... Je reconnais bien là les politiciens français, toujours les premiers à discourir. Se répandre en compassion pour un peuple aux antipodes qui vit effectivement un drame, ça coûte pas cher et ça peut aider leur image. Généralement, plus c’est loin, plus ils vont en parler. N’ont-ils pas crier vive la France, la voix plein d’émotion, quand l’assemblée a reconnu officiellement le génocide arménien...par les Turcs ?

    Ca me fait un peu penser au showbiz qui s’indigne de la situation effectivement tragique des Tibétains. Tout cela n’est pas sérieux.

    Pour prolonger le débat, je laisse parler le Nantais Morvan Lebesque dans son best-seller « Comment peut-on être Breton ? Essai sur la démocratie française » (1970) : « Pour servir une cause que je crois juste, il me suffit d’alerter un de ces défenseurs attitrés du droit qu’on appelle des humanistes : cet homme de rigueur m’écoutera avec un pieux intérêt s’il s’agit d’un déni de justice aux antipodes ; mais si je lui parle de la Bretagne, fut-ce dans une revendication annexe, à inscrire tout en bas des autres, à ne pas, simplement, oublier, je le sentirai étonné, tombant de son haut, comme si je l’entretenais d’événements aussi abstraits que, disons : une révolution de palais dans la ville d’Ys. » Voilà bien toute l’hypocrisie des responsables français.


    • Le blog du monde qui avance (---.---.33.53) 26 avril 2006 12:39

      Aucune justification ne peut excuser ce crime, aucun pr ?xte ne peut servir cette barbarie. Six petites filles sont mortes pour avoir contrari ?e r ?me communiste laotien par leur appartenance au peuple Hmong. Hitler vous horrifie, Staline vous...


      • Guillaume (---.---.125.30) 27 mai 2006 13:00

        « Le triste destin des Hmongs du Laos ». Tel est le titre...

        De quels Hmongs parle-t-on ?

        Des quelques centaines que M. Deniau a rencontré lors de son reportage, dans le triangle interdit, au nord de Vientiane, et qui font sans doute l’objet d’une « chasse » de la part des autorités de ce pays, avec toutes les conséquences que l’on sait...

        Ou de la majorité des Hmongs du Laos, qui ne subissent en rien une répression SANGLANTE, ou pire encore, comme l’a glissé dans son commentaire F. Deniau, un génocide. Je suis surpris que jamais les problèmes que rencontre cette majorité ne soient abordés ( sédentarisation, contrôle de police réguliers )...


        • jaopa (---.---.109.61) 28 septembre 2006 11:07

          Comment et quand arreter ce massacre ??? Si tout le monde y met un peu du sien je pense qu’on pourra faire bouger beaucoup de choses !!! Ne rester pas planter là a regarder et a participer a ce génocide !!!! Je suis hmong et je vis a Clermont-Ferrand, je monte un projet pour que l’agglomération Clermontoise soit au courant de ce qui se passe là-bas au Laos. Ne les laisser pas tomber c’est une preuve de solidarité et de citoyenneté ! Dans ce pays comme la France on peu dire qu’il existe le « NON ASSISTANCE A PERSONNE EN DANGER » sachez que tout le monde et égaux et que cette loi s’applique aussi pour eux « LES HMONGS » !

          Merci de votre attention. Isabelle


          • Oncle GG 27 octobre 2008 15:41

            La chasse aux Hmongs.

             Dès août 1954, après l’armistice de Genève et notre fuite lamentable, nos amis Méos (Hmongs), population minoritaire pro-française qui nous ont aidé à lutter contre les communistes Kinh du Vietminh qui colonisaient leurs territoires ancestraux de Haute région Tonkinoise, furent pourchassés, éliminés sauvagement et leurs survivants du Laos le sont toujours.
             Sachez que des gradés français désobéirent aux commandements qui leur ordonnaient d’abandonner leurs amis maquisards ( comme de Gaulle demanda de le faire plus tard avec les Harkis) et continuèrent, quasiment encore pendant un an, à se battre contre le Vietminh jusqu’à leur éclatement et leur élimination.
            Des Méos survivants gagnèrent le Laos, rameutés et entretenus par les Etatsuniens, ils continuèrent de se battre contre les communistes du Pathet Lao et nord-viêtnamiens jusqu’en 1975. Les USA les lâchent une nouvelle fois. Certains parviendront à fuir en Thaïlande ou ils seront parqués dans des camps, la majorité, des hommes, leurs familles avec enfants et vieux, quelques 300 000 âmes se cacheront dans la jungle montagneuse de Xaysomboun et Bolikhamxai ou ils vont s’accrocher et tenter de survivre, en errance perpetuelle, pourchassés par les patrouilles Vietminh qui opèrent ici comme chez elles.
             Sachez encore qu’en 1975 après le départ précipité des restes de l’armée américaine, l’armée communiste nord vietnamienne a envahi le Laos, purgé l’armée nationale lao des non communistes et installé de force un gouvernement marxiste fantoche arrivé dans ses bagages.
             La chasse aux ennemis est ouverte et le camp de concentration de Ban Na Oua, situé près de Sam Neua sur la piste Hô Chi minh commence à fonctionner. Les troupes viêtnamiennes pourchassent en forêts les "traîtres" hmongs et tuent sans répit tous ceux qui sont faits prisonniers. Ceux qui se rendent ou qui sont refoulés des camps thaïlandais sont rééduqués et disparaissent comme après1950, les prisonniers français et leurs amis autochtones disparurent dans les goulags viêtnamiens.
             Les survivants hmongs de la jungle, en juin 2008, seraient moins de 3000 personnes. Ils furent un temps trompés par de belles promesses gouvernementales de reinsertion, ils ont tenté de se rendre comme en juin 2005 ou 173 femmes et enfants, des Hmongs qui mouraient de faim se sont présentés aux autorités Lao. Arrêtés sans ménagement ils furent conduits sur le mouroir de Ban Na Oua, sans que les instances internationales bien informées protestent le moins du monde.
             Les troupes communistes viêtnamiennes font toujours la loi au Laos satellisé depuis 1975. Les chefs désignés des gouvernements révolutionnaires successifs Lao continuent de payer leur dette de sang au gouvernement de Hanoï qui les protège.
             En écrivant : " La persistance depuis trois décennies d’une guérilla Hmong rend difficiles les relations entre cette minorité et les autorités de Vientiane", les communistes Lao travestissent la réalité, tels les nazis qui qualifièrent de la sorte la révolte des "terroristes" juifs du ghetto Varsovie.
            Cette résistance Hmong n’est qu’une manifestation courageuse de conservation d’un peuple de guerriers à la volonté d’extermination des opposants aux marxistes lao-viêts .

             Je dédie ce commentaire à mes amis "von-kop", les tigres Hmongs, qui inéluctablement vont tous mourir dans l’apathie générale si nous n’intervenons pas

             Oncle GG



            • Lotus caché 22 avril 2011 14:33

              Le génocide continue :
              Pour ceux qui veulent apprendre le hmong il y a un lien
              http://planetehmong.blogspot.com/


              • estuaire 21 novembre 2011 15:18

                 

                Le jeudi 3 novembre 2011, ont eu lieu à RIOLS (Hérault) les obsèques du colonel Robert JAMBON, Commandeur de la Légion d’Honneur. Cet officier qui avait passé quelques années dans les maquis H’mong des Hauts Plateaux s’est tiré une balle dans la tête le 27 octobre 2011 devant le monument aux morts indochinois à Dinan.

                Comme le commandant Denoix de Saint Marc, comme tous ceux qui ont versé leur sang pour la liberté des peuples d’Indochine, il avait mal vécu d’avoir abandonné ses compagnons de combat H’mong.

                Sa souffrance n’a trouvé que cet ultime exutoire pour, peut-être, dire son mépris aux grands de ce monde qui supportent sans sourciller - et dans le silence assourdissant des media - l’ actuel anéantissement d’une race par un peuple voisin. Plus probablement, il a estimé que son honneur et la fidélité qu’il devait à ses hommes tombés à ses côtés exigeaient qu’il tombe à son tour et de la même manière à côté de leur mémorial.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès