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Accueil du site > Actualités > Info locale > Teknival à l’ouest ! (suite)

Teknival à l’ouest ! (suite)

En écrivant le précédent article, mon but était d’attirer l’attention sur ce phénomène qui prends de plus en plus d’ampleur, les teknivals.

Je voulais surtout mettre en avant le fait que l’état et son bras armé, le préfet ont réquisitionné des terres agricoles saines sur lesquelles poussaient des cultures qui devaient servir à nourrir des animaux et accessoirement des Hommes.

Je veux m’élever au-dessus du débat qui a suivi mon article et notamment celui concernant la drogue. On sait tous que les drogues quelles qu’elles soient nuisent à la santé et aux facultés mentales des usagers. On sait tous aussi que la drogue circule quasi librement dans le grandes concentrations de population.

Non, je voulais mettre en avant les méthodes de la préfecture. Celle-ci a réquisitionné des terres privées, alors que l’état possède de nombreux terrains inutilisés. Le préfet sur ordre direct de “là-haut” comme il dit a utilisé des moyens jamais vu dans la région depuis la seconde guerre mondiale : réquisitions, police, militaires, contrôle, prise en otage d’une commune et de sa population... Mon grand-père, qui a fait 39-45, m’a dit que cela lui rappelait des souvenirs horribles du temps où il était prisonnier.

Dans leur stratégie de communication, la préfecture a menti où ommis de dire toute la vérité. Elle a menti aux maires des communes concernées, aux agriculteurs, aux journalistes, aux habitants.... En effet, le préfet a imposé le teknival aux maires, menti aux journalistes sur la localisation des terres et leur affectation, aux agriculteurs sur les effets de la rave sur les cultures, aux habitants sur la circulation des forces de l’ordre et sur les dangers de cette concentration provisoire de population, sur l’impossibilité pour les citoyens français de s’exprimer à la conférence de presse préfectorale et sur le non-respect de la vie privée et la mise sur écoutes systématique des habitants contre le teknival par les RG

Seul point positif dans ce grand mensonge, les indemnisations promise saux agriculteurs devraient être versées ce mercredi.

Je vous tiens au courant...... et vive Big Brother


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3 réactions à cet article    


  • Le Kankrelune (---.---.130.74) 15 juillet 2005 20:13

    Merci d’appuyer sur les conneries (et le mots est bas) de la prefectures qui s’est servit d’une des plus veilles ruse du monde pour arriver à ses fin... « diviser pour mieux reigner »... .. .

    Ci joint le débriefing du collectif... et je peux vous dire que tout comme vous nous n’en reterons pas là... .. .

    RAPPORT DES INCIDENTS SURVENUS AVEC LES SERVICES DE LA PREFECTURE LORS DU TEK NOZ 2005 (part 1)

    Le premier incident est apparu lorsque les médiateurs bretons du Korn’g Heol (Collectif des Sons de l’Ouest) ont demandé à la préfecture un papier certifiant la legalité du Tek Noz 2005 (nom désormais donné au Teknival de Bretagne) afin que les Sound Systems puissent prouver aux loueurs de matériel sceptiques qu’ils n’encouraient aucun risque de saisies. Demande que Mr Peraucho a immediatement accepté.

    Après plusieurs relances de la part des médiateurs bretons, Mr Peraucho leur dit qu’il ne pouvait leur fournir de papier générique mais que si les médiateurs bretons lui fournissait une liste de personnes avec les noms et les coordonnées de leurs loueurs, il pouvait envoyer un courrier à ces loueurs. Etant à 4 jours du début de l’évènement, les médiateurs refusèrent et demandèrent une nouvelle fois un papier, ne comprenant pas les raisons qui empéchaient Mr Peraucho de leur donner ce simple certificat. Mr Peraucho leur repondit, le 21 juin à 16h33 (le Tek Noz debutant le 23 au matin), que toute personne nécessitant ce papier pouvait passer à la préfecture de Saint Brieuc où il lui serait remis nominativement ce qui était bien évidemment impossible pour la grande majorité des Sound Systems et ce qui eu pour conséquence que certains Sound Systems ne purent louer la totalité du matèriel envisagé, appauvrissant ainsi leur démarche artistique.

    Les médiateurs bretons devaient visiter le terrain le mercredi 15 juin mais Mr Peraucho repoussa au lendemain puis au surlendemain et le vendredi soir en reunion il leur annonca que c’était totalement impossible car ils risquaient de trouver sur place une population hostile et que cela aurait pu être dangereux pour eux.

    Hors le jeudi 23 au matin nous avons attendu plus de 4 heures Mr Peraucho, qui n’est jamais arrivé, et cela sans donner de motifs, en présence du Maire de Carnöet, de son adjoint, du responsable délegué du Conseil Regionnal, du Capitaine des pompiers et des propriétaires des champs. Nous n’avons constaté aucune hostilité de leur part, bien au contraire.

    En effet les agriculteurs nous ont affirmé avoir été informé de cette requisition uniquement 8 jours auparavant avec l’ordre de couper immédiatement leurs cultures. De plus ces agriculteurs nous ont affirmé avoir recu des pressions de la part de la préfecture allant jusqu’aux menaces d’incarcerations afin qu’il n’organise pas de manifestations publiques pour exprimer leur mecontentement. Il leur a egalement été certifié que si la prefecture avait du requisitionner ces terrains c’est que nous avions imposé le lieu, à savoir les environs de Carhaix, ainsi que la date, et que nous n’avions pas fait la déclaration de l’évènement dans les delais prevus, c’est à dire au moins un mois avant selon la loi.

    Hors je me dois de vous rappeler que la region de Carhaix accueuille chaque annee le festival des Vieilles Charrues avec lequel le Tek Noz n’a desormais plus aucun rapport et duquel nous souhaitions nous en differencier au maximum car elle fut le lieu de nombreux affrontements entre agriculteurs et teuffeurs dans le passe, affrontements qui donnerent lieux a la creation d’une association d’agriculteurs anti-raves, comite ne representant que lui meme et sans rapports avec les agriculteurs locaux, que Mr Peraucho a recu le jeudi en debut d’apres midi lorsque nous l’attendions alors qu’il n’a jamais daigne recevoir les agriculteurs locaux. Que nous avions demande a ce que le Tek Noz se deroule le week end du 2 juillet, ce qui a ete refuse en raison d’un congres europeen dans la region et l’abandon de la date a ete negocie en echange de la promesse de petites Free dans la region pour l’ete, hors nous avons appris que la raison reelle est le mariage de la fille de Mr le Prefet a cette date et de plus un arrete prefectoral a ete decrete interdisant toute Rave pendant le mois de juillet ce qui denote un mepris total des services de prefecture envers les mediateurs bretons. Et que les premiers contacts datent de Mars pour les Renseignements Generaux et d’Avril avec la prefecture.

    Nous les avons donc informes que nous avions demandes à ce que soient requisitiones uniquement des terres en jacheres ou des terrains communaux et que nous considerions que le fait de requisitionner un terrain cultive etait un mepris du travail d’autrui. Ce à quoi Mr le Maire nous a repondu qu’il existe un terrain plat en une seule parcelle de 40Ha aux alentours de la chapelle Saint Gildas a Carnöet où il n’y a que de l’herbe, accesible par de nombreuses routes et qui plus est beneficiant d’une route circulaire sur le pourtour pour la circulation des secours. Ce fut le premier terrain propose par la mairie a la prefecture mais elle le refusa pour d’obscurs motifs.

    En consequence Mr le Maire nous confia avoir du proposer des terrains appartenants a des agriculteurs n’habitant pas la commune afin de ne pas etre sanctionne dans les votes. De plus il est a note que Mr le Maire de Carnöet n’est rattache a aucun parti politique et sympathisant de gauche, donc sans appuis politiques a l’heure actuelle.

    En nous mettant ainsi sur des terres cultives, dans une region hostile, en indiquant aux proprietaires que nous etions responsables du choix tardif du terrain et en empechant un dialogue public prealable par le choix du maire et les pressions anti manifestations, il est evident que cela ne pouvait en aucun cas favoriser l’integration sociale de ce genre de rassemblements...

    En aucun cas le terrain n’a donc ete choisi pour son accessiblite, ses criteres de securite ou sa resistance ecologique comme l’a declare Mr Peraucho a la presse, bien au contraire le site etait tout a fait inadapte.

    Tout d’abord par sa taille, 35Ha, ce qui etait tout a fait insuffisant pour un evenement de cette ampleure etant donne que les vehicules auraient du etre stationnes in-situ et que le terrain devant faire office de parking se trouvait trop eloigne pour qu’il puisse etre integre au premier. Il a donc fallu demander à ce que soient requisitionnes d’urgence le jeudi apres midi les 25Ha de reserves qui se trouvaient en bordure du terrain.

    La majeure partie du terrain initial etait en forte pente ce qui etait tres dangereux car cela mettait en peril l’equilibre des colonnes d’enceintes des Sound Systems, maximisant par là le risque d’incidents logistiques in-situ.

    Lorsque nous sommes arrives sur le site le sol etait jonche de paille seche, restes des recentes coupes des cultures, ce qui etait extremement dangereux car cela aurait pu prendre feu a cause d’un simple megot et nous aurions eus alors des centaines voir des milliers de morts en peu de temps. Il a donc fallu demander a ce que la paille soit ramassee ce qui n’a ete fait qu’en partie, heureusement le temps a ete assez humide et variable tout le week end.

    Une autre partie du terrain etait composee d’un champ fraichement laboure avec de jeunes pousses donc inexploitable car trop mou pour y poser des enceintes et trop dangereu en cas de fortes pluies par risque d’embourbement. Ce champ etait entoure de fil de fer barbeles tout juste abattu au sol causant ainsi de nombreuses coupures et entailles aux participants. De plus le terrain etait jonche d’ornieres et de tranchees ce qui eu pour consequences des centaines de fractures et d’entorses a soigner, augmentant par là meme les statistiques des interventions sanitaires et surtout diminuant la disponibilite des secours.

    Il est egalement a noter que le terrain ne disposait d’aucun acces adaptes pour les secours, ce qui aurait pu etre dramatique en cas d’incendie ou de catastrophe sanitaire. On peut d’ailleurs saluer l’excellent travail des pompiers dans ces conditions.

    Lors des reunions de preparation du Tek Noz 2005, Mr Peraucho avait opte pour une politique de soutien logistique important afin de s’assurer du bon deroulement de l’evenement. Il avait donc ete dit aux mediateurs bretons qu’ils leur serait fournis une grande tente militaire de type « marabout » avec un groupe electrogene et de l’eclairage, elements que nous aurions pu fournir mais de plus petite envergure donc les mediateurs bretons ont bien evidemment accepte la proposition. Ainsi qu’un ballon lumineux pour que l’entree soit vue de loin. Mr Peraucho avait egalement parle de points d’eau composes chacun de deux rampes de 100 robinets entourees de bottes de paille pour absorber le trop plein d’eau. Il fut prevu 32 bennes pour le ramassage des dechets et les mediateurs bretons demanderent a ce que certaines soient de type « à verre » comme celle que l’on peut voir dans la rue afin de pouvoir recycler le verre. Demande acceptee. Afin de diminuer le cout financier des toilettes, les mediateurs bretons suggererent a Mr Peraucho qu’ils pourraient creuser des trous dans le sol si on leur pretait un engin adapte et qu’il n’aurait plus qu’a faire poser par dessus des cabines de bois d’un cout modeste. Mr Peraucho leurs dit de lui fournir les plans et qu’il se chargeait de tout.

    La tente et le ballon ne sont jamais arrives malgre les nombreuses relances a Mr Peraucho qui nous assurait a chaque fois d’un leger retard. Le groupe et l’eclairage arriverent la nuit du vendredi au samedi a 2 heures du matin mais ne nous furent pas remis sous pretexte que nous ne pouvions garantir la securite du groupe et des lampes. Hors il est evident que, le poste de donation et la tente des benevoles etant places a moins de 20 m des lampes et du groupe, si une lampe d’une telle puissance s’etait eteinte d’un coup et vu le poid de chacune d’entre elles et du groupe il est fort a parier que nous n’aurions eu aucun mal a rattrapper le voleur qui se serait encombre de ce lourd fardeau avant qu’il n’ait eu le temps de debrancher les cables, de charger son vehicule et de demarrer !

    La mise en place de l’eau ne s’est faite que le vendredi a 15h, en un seul point, et dans un endroit introuvable par la plupart des participants puisqu’il se trouvait dans l’extremite du champs de 25Ha requisitionne a la derniere minute, non loin du PC des secours, qui s’etaient mis a l’ecart pour plus de tranquilite dans le traitement des operations, mais sans eclairage particulier. De plus nous avons compte 20 robinets sur les 400 promis et 10 000 bouteilles d’eau de 50cl ont ete livrees et dechargees en plein soleil sur les 25 000 promises, soit une petite bouteille pour 5 personnes. Une fois de plus le temps humide et variable a evite la catastrophe sanitaire.

    20 bennes sur 32 initialement prevues furent livrees entre le jeudi et le vendredi et les bennes à verre n’etaient differenciees des autres que par un simple autocollant ce qui fait que personne ne les distinguais, surtout la nuit, rendant par la toute tentative de tri des dechets caduque. Heureusement la plupart des participants disposaient de sacs poubelles et le nettoyage a donc pu se faire en majeure partie, meme si il a ete interrompu par l’evacuation avancee du site, contrairement a ce qu’a declare la prefecture a la presse qui a fait etat de seringues et de lames de rasoirs presentes massivement dans les fourres, ce qui est bien evidemment une pure calomnie destinee a faire remonter les vieux stereotypes de la toxicomanie quand on connait le faible pourcentage de personnes ayant recours a l’injection sur ce type de rassemblement, notemment grace au travail de prevention effectué par les associations de Reduction Des Risques depuis de nombreuses annees.

    Les toilettes etaient en fait compose de deux grands espaces, sans eclairage et sans signes distinctifs pour separer les hommes des femmes, entoures d’une bache au milieu desquels se trouvaient un grand trou de 5m de long, 2m de large et 1.5m de profondeur par dessus lequel il y avait deux planches sur lesquelles il fallait se tenir en equilibre pour defequer, en rang d’onion, les uns devant les autres. Il est evident que peu de gens ont oses utiliser ces installations, surtout de nuit, car non seulement elles etaient tres dangereuses, de l’aveu meme des ouvriers les ayant posees qui ont avoues que cela risquait fort de ceder si le poid total des personnes en equilibre depassait les 200 kilos, soit 3 ou 4 personnes alors que cela semblait etre fait pour bien plus. Non seulement n’importe qui aurait pu se briser la nuque en glissant sur les dejections qui jonchaient la planche. Non seulement cela constituait un risque de propagation bacteriologique, vu que les espaces n’etaient pas couverts et donc en plein soleil. Mais il s’agit en plus et surtout d’un profond mepris du respect du à des Êtres humains, d’une atteinte a la dignite humaine et morale !

    Lors des reunions de preparation le colonel de gendarmerie insista pour que soit mis en place un parking a proximite du Tek Noz. Ne pouvant en garantir la securite et connaissant tout les problemes inherents aux parkings, les mediateurs bretons refuserent mais accepterent le principe d’un parking de delestage, eclairé et securisé par une patrouille mobile, ne devant servir que le vendredi et le samedi pour ceux qui ne restaient sur place qu’une nuit.

    Hors des le jeudi matin des barrages routiers filtraient les participants et ne laissaient rentrer sur le site que les vehicules de types « poid lourds », les vehicules dit « vehicules legers » etant envoyes vers le parking. Lorsque Mr Peraucho en fut informe, par telephone puisqu’il n’avait pas daigne venir au rendez vous que nous nous etions fixe, il nous assura qu’il s’agissait d’une simple erreur et que cela serait corrige dans les plus brefs delais. Le soir arrivant, avec les premiers participants, et ne voyant toujours aucun changements dans le filtrage en amont nous relançames Mr Peraucho qui nous dit avoir passer des consignes un peu plus tot. Bien evidemment le parking n’etait ni eclairé, ni securisé. De plus il ne disposait d’aucun acces en direction du Tek Noz et les participants etaient obliges de grimper par dessus une haie, les personnes handicapees ayant dues etre soulevees a bout de bras dans leurs fauteuils, ce qui est absolument honteux.


    • Le Kankrelune (---.---.130.74) 15 juillet 2005 20:13

      RAPPORT DES INCIDENTS SURVENUS AVEC LES SERVICES DE LA PREFECTURE LORS DU TEK NOZ 2005 (part 2)

      A 2 heures du matin Samuel Raymond, un des mediateurs bretons, decida de se rendre au PC securite qui se trouvait a plus de 4 km de l’evenement et fut recu par le Colonel de Gendarmerie a qui il demanda des explications, le Colonel lui ordonna de retourner immediatement sur le site sous couvert de menaces physiques. Sur le trajet du retour il fut controle a plusieurs reprises de maniere abusive, controles ayant depasse les 30 minutes pour certains malgre sa carte de mediateur. Ceci constitue un delit flagrant d’abus de pouvoir et un harcelement des mediateurs dans le but de les decourager d’assumer leurs fonctions. Il s’agit donc bel et bien d’un reel mepris du travail des mediateurs, mepris inqualifiable quand on sait que les mediateurs sont la pour aider les autorites a encadrer ce type d’evenements par leur experience de terrain et leurs possibilites d’actions in-situ.

      Inquiets des consequences que pourraient occasionne ce parking geant sans eclairage et sans surveillance, loin du terrain où se deroulait l’evenement, nous avons appele Mr Peraucho qui nous affirma que tout allait rentrer dans l’ordre d’ici au lever du jour et un rendez vous fut fixe pour se voir le lendemain, soit le vendredi, a 12h. Mr Peraucho vint donc, pour la premiere et la derniere fois, à 12H30 et pu constater l’inefficacite de ses consignes, il promis donc que tout serait mis en place d’ici quelques heures, promesse reiteree a chacune de nos relances mais qui n’eu jamais la moindre consequence.

      Le fait de diriger les participants vers un parking a considerablement affaibli notre organisation etant donne que nous ne pouvions plus proceder a une information par tractage des participants, ni a la distribution de sacs poubelles, ni a la traditionnelle donation qui devait etre reversee aux associations locales et aux associations de Reduction Des Risques.

      Bien evidemment cela a donne lieu a une zone totalement incontrolable, ou les dealers etaient presents en masse, ou des bandes allant jusqu’a 40 personnes rackettaient les participants ou pillaient les voitures, parfois meme en presence des proprietaires, ou plusieurs coups de couteaux ont ete donnes a plusieurs reprises et a diverses personnes dont l’une d’entre elle a due etre hospitalisee d’urgence. De plus les gendarmes ont refuses d’intervenir sur le site, allant parfois jusqu’a tourner le dos ou meme jusqu’a observer de loin les incidents qui se passaient en peripherie.

      Du coup ce sont les pompiers, consternes par cet etat de fait, qui ont instaure des rondes a partir du vendredi dans la nuit. Encore une fois nous saluons le courage et l’efficacite des Pompiers.

      Le probleme majeur est venu de la tres mauvaise coordination avec les services de gendarmerie et cela des le debut des preparatifs. En effet lors des reunions preparatoires le Colonel de gendarmerie ne semblait tenir aucun compte des avis des mediateurs bretons ni de leur experience. Outre l’incident du parking et l’outrage fait à Samuel Raymond, les mediateurs bretons avaient insites des le depart sur les defauts du plan de circulation et de gestion de acces mais le Colonel leur fit comprendre a maintes reprises qu’ils n’avaient pas a lui donner de conseils. De plus aucun plan du site et de ses acces ne fut fournis aux mediateurs bretons, ni avant, ni pendant, mais encore pire il n’en fut meme pas donner aux equipes de secours. En consequence, le 20 juin, les mediateurs bretons declarerent a la presse ne pas pouvoir garantir la securite des benevoles et des participants dans ces conditions.

      En resultat la population locale fut prise en otage pendant toute la duree de l’evenement et il s’en est ensuivi un fort mecontentement de celle ci. En effet il n’avait ete distribue que 10 laissez-passer par mairie et meme munis d’un justificatif de domicile, certains riverains ne pouvaient acceder à leurs maisons avec leurs véhicules. De plus il avait ete promis aux populations locales que des gendarmes seraient mis en patrouille autours des fermes environnantes, ce qui n’a pas ete le cas, le Colonel ayant prefere renforce ses effectifs de controles.

      Mais surtout il avait ete decide en reunion que la zone où Mathilde est morte etait une zone à risques pour de multiples raisons et que les Sound Systems se chargeraient de former une barriere en contrebas de la pente afin d’empecher que le champ en bordure de la foret ne devienne une zone de vie, ce qui a ete fait des le jeudi matin, tandis que les services de gendarmerie placerait derriere, soit un cordon de gendarmes, soit des patrouilles de gendarmes a moto, ce qui n’a jamais ete fait, le Colonel ayant prefere encore une fois renforcer les effectifs des controles routiers.

      Il est egalement a noter l’absence de veritables reunions de travail sur place, puisque je vous rappelle que Mr Peraucho ne s’est deplace qu’une seule fois sur le site. En effet il n’est jamais venu au rendez vous que nous nous etions fixe le jeudi, il n’est venu que le vendredi à 12 heures accompagne du Colonel des pompiers mais sans representant des services de gendarmerie et sans plan de travail et ils nous a donne rendez vous le vendredi soir a 20H00 mais il m’a fait rappele par un adjoint a 21h30 pour dire qu’il ne pourrait etre la mais qu’il rappelerait des que possible. Appel que nous n’avons jamais recu. Nous avions egalement prete a Mr Peraucho un talkie walkie pour lui permettre de nous joindre a n’importe quel moment mais il s’est tres vite defausse de cet instrument en le donnant aux pompiers. Il est donc inqualifiable de la part de Mr Peraucho d’avoir declare dans la presse que nous avions rompus tout contacts avec lui.

      Pour toutes ces raisons nous avions envisager des le vendredi d’intenter en justice un refere contre Mr Peraucho pour mise en danger de la vie d’autrui, acte qui ne s’etait pas mis en place en raison de l’apparente bonne volonte de Mr Peraucho à ce moment.

      En raison des diverses declarations calomnieuses des services de prefecure dans la presse ou en privé mettant en cause la responsabilite des mediateurs et des Sound Systems dans les divers incidents survenus dont la mort tragique de Mathilde Croguennec, nous avions envisage de porter plainte avec l’appui du maire de Carnöet, Mr Remy Lorinquer, contre ces services pour mise en danger de la vie d’autrui et non respect des engagements pris au prealable mais Mr le Maire a du se retirer suite a de fortes pressions de la prefecture le menaçant de faire de Carnöet le terrain de toutes les futures Free bretonnes.

      On note une totale incoherence entre la volonte emise par le ministere d’une plus grande autogestion des Teknivals et les propositions faites par la prefecture aux mediateurs a qui il a ete dit que la prefecture prenait tout en charge. Il semble evident que Mr Peraucho apparaissait comme de bonne volonte, qu’il n’a sans doutes pu avoir les moyens promis et qu’une grande partie des problemes rencontres sont dus à des querelles intestines et a des volontes politiques divergentes dans leurs services, constatation confirmee par le Capitaine des pompiers, mais il est intolerable de ne pas pouvoir tenir ses engagements et de ne pas arriver a faire respecter ses ordre lorsque les vies de dizaines de milliers de jeunes français sont en jeu !

      Il est a remarquer une certaine similitude entre les incidents survenus au Teknival breton de Scaër en juillet 2004 avec les services de gendarmerie et ceux intervenus lors du Tek Noz 2005. Hors il semblerait que les equipes dirigeantes de la gendarmerie aient ete les memes lors de ces deux evenements. De plus Mme Bernadette Malgorne, Prefet de Region, est relativement bien connue pour ses declarations et ses actes contre notre mouvement depuis de nombreuses annees.

      On peut toutefois noter l’excellente coordination et le tres bon travail de la part des pompiers et du GIR mais malheureusement leurs pouvoirs etaient bien evidemment insuffisants pour pouvoir remplacer les gendarmes dans leurs fonctions de protection de la securite des citoyens. Il est d’evidence que, contrairement a e qu’a declare la prefecture a la presse, ce type d’incident, a savoir la mort tragique de Mathilde, n’est pas inherent aux manifestations appelees « Teknivals » puisque ce type de problemes est deja survenu sur de nombreux festivals, sur des parkings de boîtes de nuit, lors de fêtes de villages ou tout simplement aux abords des campings. Toutefois, cela aurait surement pu etre evite si le plan de surveillance mis en place lors des reunions de preparation avec les mediateurs avait ete suivi.

      Il est egalement a noter que ce genre d’incidents est le premier en plus de 12 ans de Teknivals, legaux ou illegaux, et que le mouvement tout entier porte le deuil de cette jeune teuffeuse de 18 ans, Mathilde Croguennec. Il faudra donc beaucoup de temps pour que les blessures se referment et que la colere s’apaise, sans aucun doute beaucoup moins de temps qu’il n’en faudra a la famille...


      • target (---.---.42.178) 6 décembre 2005 22:08

        Et la , a kkes jours du tekos elle remet la sauce en interdisant le tenue du tekos. Seuleument cette demeurée n’as pas pris en compte ke d’une part nous sommes nombreux et decidés. Ke d’autre part,elle est la pour respcter les lois et veiller a les appliker, et enfin, ke toute prefette de zone de defense kelle soit, elle est la pour obeir aux ordres ki sont de na pas interdire. Rv donc en bretagne pour le tekos. oliv

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