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Le Royaume-Uni est en train de quitter l’Union européenne

Le Royaume-Uni est en train de quitter l'Union européenne. De toute façon, la phase cruciale du Brexit n'apparaîtra pas avant le mois d'octobre prochain, mais le secteur financier est déjà agité. Paris, Francfort, Amsterdam et Dublin sont les sites qui ont le plus à gagner de la transition. Luxembourg, Bruxelles et Varsovie reprennent également des affaires. La prétendue « relation spéciale » entre les États-Unis et le Royaume-Uni semble n'avoir que peu d'intérêt pour le président Donald Trump. Après le référendum sur le Brexit de juin 2016, de nombreux « Brexiteers » du Parti conservateur, parmi lesquels la première ministre Theresa May, espéraient qu'une revitalisation des relations avec les États-Unis, éventuellement par le biais d'un traité de libre-échange, constituerait une réponse standard à toute politique et aux pertes économiques dues au départ du Royaume-Uni de l'Union européenne. Le Royaume-Uni s'imaginait qu'une fois éliminés ses 45 ans d'adhésion et quittés l'Union européenne en 2019, il serait en mesure de rattraper et de renouer ses relations avec les pays du Commonwealth et les États-Unis. La rhétorique du président Donald Trump a régulièrement félicité le pays pour son désir de récupérer « sa souveraineté » et son « contrôle sur ses frontières ».

En réalité, Trump était tellement concentré sur la réalisation de sa politique « America First » qu'il était improbable qu'il êtait motivé à accorder des faveurs spéciales ou des conditions commerciales généreuses au Royaume-Uni. Depuis l’investiture de Donald Trump à la présidence en janvier 2017, les relations extérieures des États-Unis ont été changeantes et imprévisibles. Et cette situation comprenait les relations avec la Grande-Bretagne, alliée traditionnelle de Washington. Pour la Grande-Bretagne et son dilemme auto-infligé par le Brexit, ça c'est extrêmement calamiteux. À la suite du référendum sur le Brexit de juin 2016, la première ministre Theresa May avait souligné encore une fois que Londres souhaitait renforcer et approfondir ses relations avec les États-Unis. En dépit de la « relation spéciale » très appréciée qui remonte à l’époque de Franklin Roosevelt et de Winston Churchill, Washington ne semble pas très disposé à traiter le Royaume-Uni comme un partenaire privilégié. La devise de Trump, « America First », explique clairement la politique nationaliste et protectionniste qui a commencé à diriger la politique américaine. Si les États-Unis étaient enthousiastes à l'idée de négocier un accord de libre-échange avec Londres, cela ne signifiait pas qu'ils accepteraient des conditions particulièrement généreuses.

Peu à peu, les politiciens britanniques sont devenus de plus en plus froid envers l'administration Trump. La visite d'Etat de Trump au Royaume-Uni à l'été 2018 a été critiquée par de nombreuses personnes et montre que le respect mutuel entre les deux pays a pratiquement disparu. Pour le moment, le Parlement du Royaume-Uni - qui a fermé ses portes à la suite de la suspension demandée par le Premier ministre Boris Johnson - demande des éclaircissements sur les effets d'un non-accord sur le Brexit le 31 octobre, comme proposés dans le dossier "Operation Yellowhammer" préparé par le gouvernement.


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10 réactions à cet article    


  • Séraphin Lampion Séraphin Lampion 14 septembre 2019 11:44

    So what ?


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 14 septembre 2019 12:24

      Depuis l’investiture de Donald Trump à la présidence en janvier 2017, les relations extérieures des États-Unis ont été changeantes et imprévisibles.

      Enfin un anti Brexit qui dispose d’une boule de cristal ! Il sait d’avance que Trump, « changeant & imprévisible », va signer un mauvais accord avec la GB !

      En attendant, le gouvernement britannique a remplacé les accords commerciaux signés par Bruxelles, par des accords bilatéraux avec ces mêmes pays, dont le dernier a été signé avec la Corée du Sud, et semble-t-il, Trump n’a rien dit.

      Il suffit de regarder cette vidéo, on y trouve de nombreux exemples d’accords bilatéraux signés par le Gouvernement britannique.

      « Les 8 plus gros mensonges sur le Brexit »


      • L'Astronome L’Astronome 14 septembre 2019 12:39

         

        Le Royaume-Uni est en train de quitter l’Union européenne

         

        Cf. la parole historique : « Messieurs les Anglais, tirez-vous les premiers ! »

         


        • doctorix, complotiste doctorix 15 septembre 2019 11:23

          @L’Astronome
          Que d’eau, que d’eau ! (Mac Mahon)
          Claire O’Petit (députée LREM, on s’en doute) : « Mayotte est une ville extrêmement particulière. »
          Mais j’en ai d’autres :

          • Chaque fois que je regarde la télé et que je vois ces pauvres enfants affamés à travers le monde, je me mets à pleurer sans pouvoir m’en empêcher. Je veux dire, j’aimerais bien être mince comme eux, mais sans les mouches, la guerre et tout ça.
            Mariah Carey
          • Le tabac tue. Quand vous êtes tué, vous perdez une partie importante de votre vie.
            Brooke Shields, au cours d’un entretien pour devenir porte parole de la lutte anti-tabac.
          • En dehors des meurtres, Washington a le taux de criminalité le plus bas du pays.
            Marion Barry, maire de Washington, DC
          • Nous allons faire opérer à cette équipe un virage à 360°
            Jason Kidd, lors de son engagement dans les Dallas Mavericks
          • Sans censure, les choses risquent de devenir très confuses dans l’esprit du public.
            General William Westmoreland


        • L'Astronome L’Astronome 16 septembre 2019 11:13

           
          @doctorix
           
          Oui, et... ?
           


        • Désintox Désintox 14 septembre 2019 16:35

          « Le Royaume-Uni est en train de quitter l’Union européenne »

          Ça, c’est un scoop !


          • the clone the clone 14 septembre 2019 17:11

            ils on fait une lettre au père noël ?


            • Kapimo Kapimo 14 septembre 2019 17:55

              Les anglais avaient le choix entre l’aventure en restant libre, ou l’appartenance soumise à un bloc non démocratique piloté en sous-main par l’Allemagne.

              Tout le reste n’est que péripétie.


              • izarn izarn 14 septembre 2019 21:12

                Il n’y pas plus ultra ouvert à la mondialisation que l’UE.

                Quitter l’UE n’aura aucune incidence....

                L’UE c’est du vide... L’UE n’a qu’une arme ; les sanctions qui risquent de retomber sur la GB....

                Quitter l’UE n’a strictement aucune incidence économique, sauf des mesures de retorsions de guerre économique vis à vis de la GB. C’est politique et idéologique...

                Bref une déclaration de guerre. Une volonté caractérisée de nuire.

                Comme contre la Russie.

                C’est stupidement bestial. De l’ordre de l’imbécillité inter galactique.

                Les cons, ça ose tout...


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 15 septembre 2019 13:14

                  @izarn
                  Bruxelles se prépare à une sortie sans accord et prévoit « une aide d’urgence pour les pays impactés ». Ben oui, jusqu’ici, les européistes ne savaient pas quoi inventer pour prédire l’enfer aux Britanniques.

                  Mais les échéances se rapprochent et la vérité aussi : plusieurs pays vont être lourdement impactés par la sortie de la GB, qui importe bien davantage qu’elle n’exporte...

                  " (...) Le moment où une décision sera prise sur le sujet n’a pas été précisé, pas plus que le montant. L’absence d’accord est particulièrement redoutée par les milieux économiques en raison de ses lourdes conséquences difficilement mesurables par avance. L’Irlande mais aussi des pays très liés économiquement au Royaume-Uni, comme les Pays-Bas, la France, l’Allemagne mais aussi le Luxembourg ou Chypre, pourraient être particulièrement exposés.

                  Le fonds de solidarité a été mis en place à la suite des inondations dévastatrices qui ont frappé l’Europe centrale en 2002. Plus de 5 milliards d’euros ont depuis été dépensés pour répondre à environ 80 « événements catastrophiques ».

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