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Virus de la dengue en France métropolitaine : à quoi faut-il s’attendre cette année ?

Virus de la dengue en France métropolitaine : à quoi faut-il s’attendre cette année ?

Yannick Simonin, Université de Montpellier

Les vacances ne se passent pas toujours comme prévu… Dans notre série « Une semaine en enfers ! », nous décryptons ce qui peut aller de travers, depuis le mal des transports amplifiés lors des départs en vacances aux piqûres de moustiques désormais capables de transmettre des virus tropicaux, en passant par les dangers microbiologiques méconnus des hôtels, les « traditionnels » coups de soleil, ou les dangers insoupçonnés… du jardinage, si vous pensiez rester tranquillement chez vous.


De l’avis de tous les spécialistes, l’année 2022 a été exceptionnelle en France métropolitaine sur le front de la circulation des arbovirus, ces virus transmis par les arthropodes se nourrissant de sang, comme les tiques ou les moustiques.

Cette année est-elle annonciatrice de ce qui nous attend à l’avenir ? Ou s’agit-il plutôt d’une anomalie pour notre pays, habituellement très peu coutumier de ces virus, plutôt considérés comme « exotiques » ?

2022, l’année de tous les records en France métropolitaine

Retour en arrière. 2022, au milieu de l’été, un premier cas « autochtone » de transmission de dengue est rapporté dans l’Hexagone. Cet adjectif qualifie une infection détectée sur le territoire national, sans que le malade n’ait voyagé en zone contaminée auparavant. À l’inverse des cas « importés » depuis l’étranger, cela signifie donc que le virus circule dans le pays.

Cela n’avait alors rien de très surprenant : la dengue, maladie arbovirale la plus répandue dans le monde, qui touche chaque année entre 100 et 400 millions de personnes, a déjà été responsable de cas autochtones ces dernières années en France métropolitaine. Le virus avait notamment été détecté dans les Alpes Maritimes, le Var, les Bouches du Rhône, l’Hérault ou encore le Gard, totalisant une trentaine de cas depuis 2010. Pas vraiment de quoi s’inquiéter initialement, donc.

Mais voilà, 2022 ne s’est pas passée comme prévu, et les cas autochtones se sont enchaînés. Neuf épisodes de transmission autochtone de dengue ont été répertoriés, totalisant 66 cas au total, dans les régions Occitanie (12 cas), Provence-Alpes-Côte d’Azur (52 cas) et Corse (deux cas). Par ailleurs, le virus a touché de nouveaux départements dans lesquels aucun cas de dengue n’avait jamais été identifié, comme la Haute-Garonne, les Hautes-Pyrénées ou encore les Pyrénées-Orientales.

66 cas autochtones cela peut paraître peu, mais cela représente, en une seule année, plus du double des cas répertoriés en 12 ans, depuis le premier cas de dengue autochtone identifié en France en 2010 dans les Alpes Maritimes.

Or, la dengue est une maladie qui ne doit pas être prise à la légère.

La dengue, une maladie potentiellement grave

Si la dengue est asymptomatique dans une grande proportion des cas (dans 50 % à 90 %, en fonction des études), elle peut néanmoins se traduire, dans environ 1 % des cas, par une forme potentiellement mortelle : la dengue dite « hémorragique », qui s’accompagne de saignements multiples, notamment gastro-intestinaux, cutanés et cérébraux.

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Chez les autres personnes symptomatiques, la maladie se manifeste principalement par des symptômes assez proches de ceux de la grippe : fièvre, maux de tête, douleurs musculaires… On estime que chaque année, 500 000 personnes sont hospitalisées dans le monde pour des formes graves de la maladie, qui entraînent entre 10 000 et 15 000 décès. Au-delà de ce coût en vies humaines, la prise en charge de la maladie a un coût certain pour la communauté.

Limiter le nombre de cas est important, car la maladie risque de se propager à chaque piqûre de moustique.

Au 1er janvier 2023, sur 96 départements de France métropolitaine, 71 départements sont colonisés par le moustique vecteur Aedes albopictus (moustique tigre). Ministère de la Santé et de la Prévention - Direction générale de la Santé

Quels moyens de lutte ?

Quand un moustique vecteur pique un hôte infecté, le virus se multiplie dans son organisme. Lors de la piqûre suivante, il passera dans le sang d’une autre personne, où il pourra être prélevé par un autre moustique, et ainsi de suite.

Le meilleur moyen de limiter la propagation d’un foyer d’infection est donc de lutter contre le vecteur principal de ce virus : à savoir Aedes albopictus, plus connu sous le nom de moustique tigre.

Une tâche très compliquée, car l’aire de répartition de ce moustique ne cesse de s’étendre en France ces dernières années, ce qui augmente sensiblement le nombre de départements à risque.

Chaque foyer identifié implique la mise en place d’une infrastructure assez lourde pour briser le cycle de circulation des virus dans la population humaine  : opérations de démoustication à proximité des cas détectés (afin d’éliminer les moustiques adultes ainsi que leurs larves), actions de sensibilisation auprès du public et des professionnels de santé, enquêtes de porte-à-porte menées en collaboration avec les Agences régionales de Santé (ARS), Santé publique France et des agences de démoustication (Altopictus ou l’Entente interdépartementale de démoustication).

À quoi s’attendre pour les années à venir ?

Il est très difficile d’anticiper la circulation des arbovirus, car leur cycle de transmission est influencé par des paramètres multiples.

Difficile, donc, de savoir si 2023 et les années suivantes seront du même tonneau, ou pire, que 2022. Difficile également de prévoir quelle arbovirose, entre la dengue, le Zika, ou le chikungunya, occupera le devant de la scène. La dengue étant l’arbovirose la plus présente à la surface du globe, la probabilité est néanmoins forte d’observer de plus en plus de cas de cette maladie en métropole dans les années à venir.

Une seule chose est certaine : il est désormais clairement établi que nous devons nous attendre à une augmentation des cas de transmission arbovirale en France métropolitaine au cours des prochains étés. D’autant plus que la situation exceptionnelle observée en France l’année passée n’est pas un cas isolé au niveau mondial.

Dans les Amériques, 2,8 millions de cas de dengue ont été identifiés en 2022, ce qui représente plus du double des cas signalés en 2021. Et 2023 est déjà synonyme, pour certains pays, d’épidémie de dengue sans précédent : le Pérou est victime de la vague la plus intense depuis la réapparition de cette maladie dans le pays en 1990.

Autre indicateur inquiétant, l’Organisation mondiale de la Santé se prépare à la probabilité que le phénomène El Niño, prévu pour les années 2023 et 2024, puisse accroître la transmission non seulement de la dengue, mais aussi des autres arbovirus.

Enfin, le changement climatique va aussi impacter la prolifération des moustiques vecteurs de ces maladies, en allongeant la période d’activité des moustiques, dont le pic s’étend pour l’instant de mai à septembre. Par ailleurs des températures élevées favorisent la multiplication des virus dans les moustiques et donc leur transmission.

Des réseaux de surveillance à la limite de leurs capacités

Bien que constituant un record absolu, le nombre de cas de dengue recensés en 2022 reste donc probablement très limité par rapport à ce que nous devons nous attendre dans les années à venir. Par ailleurs, la France va accueillir des évènements sportifs majeurs ces prochaines années, dont les Jeux olympiques en 2024, ce qui pourrait contribuer à renforcer la dynamique de circulation des arbovirus…

Face à l’émergence de ces maladies arbovirale, la France, a mis en place des réseaux actifs de surveillance. Ils regroupent des experts aux différentes compétences (vétérinaires, cliniciens, entomologistes, chercheurs) qui participent tous à mieux comprendre ces virus.

L’explosion des cas de l’an passé les a cependant localement mis à rude épreuve, tout comme les réseaux de démoustication, qui fonctionnent à la limite de leur capacité. Cette situation met en lumière la nécessité d’investir davantage dans ces domaines. C’est dès aujourd’hui que nous devons nous préparer afin d’être en mesure de contrôler au mieux les épidémies à venir. En ce sens, 2022 est un avertissement que nous devons tous prendre au sérieux…The Conversationhttp://theconversation.com/republishing-guidelines —>

Yannick Simonin, Virologiste spécialiste en surveillance et étude des maladies virales émergentes. Professeur des Universités, Université de Montpellier

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons.


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24 réactions à cet article    


  • Sirius Grincheux 21 juillet 2023 16:43

    C’est quoi la différence avec le chikungunya ?



    • Yves Guéchi Yves Guéchi 21 juillet 2023 18:10

      @Grincheux

      En ce qui concerne la dengue, les signes pouvant démontrer une contamination sont les mêmes que pour le chikungunya, sans les douleurs articulaires, mais avec un risque de complications qui est bien plus important.


    • Yves Guéchi Yves Guéchi 21 juillet 2023 18:12

      @Grincheux
      Le chikungunya se caractérise par une fièvre d’apparition brutale, souvent accompagnée de douleurs articulaires sévères.


    • zygzornifle zygzornifle 21 juillet 2023 17:25

      Le gouvernement a attrapé la dingue ....


      • Lynwec 21 juillet 2023 19:13

        A quoi faut-il s’attendre ? A une campagne de lobotomie frontale télévisuelle, suivie dans la foulée de la commercialisation d’un « vaxxin » miracle, selon toutes probabilités...


        • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 21 juillet 2023 19:15

          @Lynwec
          D’autant plus qu’il s’agit de mettre les effets secondaires d’une certaine thérapie sur le dos de quelque chose.


        • Yves Guéchi Yves Guéchi 21 juillet 2023 21:02

          @Lynwec
          La complosphère va s’en donner à cœur joie et à cerveaux vides !
          Toutes informations scientifiques les déglingues un peu plus !
          Dans leur parano chronique, ils ne vivent plus, ils survivent grâces à Fance Soir, Alexandra Henrion-Caude, la généticienne véreuse et les chaines Odysee !
          Une vie heureuse quoi smiley 


        • Lynwec 22 juillet 2023 08:37

          @Yves Guéchi

          La complosphère ...
          Ah comme c’est pratique de disposer d’un balai et d’un tapis sous lequel faire glisser tout ce qui dérange ... !
          Lui (Pascal Najadi, auteur de la lettre) refuse, et pour cause, l’utilisation du balai et du tapis... Il faut dire qu’il a de bonnes raisons pour ça...

          https://nouveau-monde.ca/un-tweet-adresse-par-un-suisse-a-nathalie-loiseau/

          Les personnes objectives feront l’effort de lire, puis d’y réfléchir, les autres, comme d’habitude, prendront le balai...

          Le choix, comme toujours, vous revient, à vous comme à nous... Les conséquences également...


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 22 juillet 2023 09:05

          @Lynwec
           
           Merci pour ce lien.
           
          porter plainte contre les autorités sanitaires et politiques pour tromperie et ’’recel de tromperie’’ (si l’on peut dire) pouvant entrainer de graves séquelles sinon une mort prématurée, c’est ce que devraient faire tous les injectés abusés de la planète vaxination.
           
           ps. Je dis recel de tromperie parce que les politiciens pourraient toujours arguer qu’ils ont été eux-mêmes trompés par les labos. En fait le chef d’accusation pourrait être : associations de malfaiteurs et crimes en bandes organisées.
           
          à ce sujet, voir mon post, là.


        • racbel 21 juillet 2023 21:40

          Français , Français, la France a peur . Avertissement, plus vous vivez et plus vous risquez de mourir .


          • Legestr glaz Legestr glaz 22 juillet 2023 08:57

            copié-collé : « De l’avis de tous les spécialistes, l’année 2022 a été exceptionnelle en France métropolitaine sur le front de la circulation des arbovirus, ces virus transmis par les arthropodes se nourrissant de sang, comme les tiques ou les moustiques. »


            Ce qui veut dire que vous vous êtes renseigné sur la méthode qui consiste à isoler et à purifier les « virus » ?

            Il n’existe strictement aucune preuve de l’existence des « virus » qui ne sont que des artefacts produits par la « méthode » qui est utilisée pour les isoler et les purifier.

             Que les « virologues » appliquent un protocole rigoureux, et l’on parle ensuite des « virus ».


            ... «  Après un siècle d’expérimentation et d’études, ainsi que des milliards de dollars incalculables dépensés pour cette »guerre contre les virus« , nous devons nous demander s’il ne serait pas temps de reconsidérer cette théorie. Depuis plusieurs décennies, de nombreux médecins et scientifiques soutiennent que cette compréhension communément acceptée des virus est basée sur de fausses idées fondamentales. Fondamentalement, plutôt que de voir les « virus » comme des entités indépendantes, exogènes et pathogènes, ces médecins et scientifiques ont suggéré qu’ils seraient simplement les particules de dégradation ordinaires et inévitables des tissus stressés et/ou morts ou mourants. Ils ne sont donc pas pathogènes, ils ne sont pas nocifs pour les autres êtres vivants et il n’existe aucune raison scientifique ou rationnelle de prendre des mesures pour se protéger ou protéger les autres contre eux.


            Les idées fausses sur les « virus » semblent provenir en grande partie de la nature des expériences qui sont utilisées comme preuve pour affirmer que de telles particules existent et agissent de manière pathologique comme décrit ci-dessus. Essentiellement, les publications en virologie sont en grande partie de nature descriptive, plutôt que des expériences contrôlées et falsifiables fondées sur des hypothèses qui sont au cœur de la méthode scientifique.Peut-être que la principale preuve que la théorie virale pathogène est un problème, c’est qu’aucun article scientifique publié n’a jamais montré que des particules répondant à la définition des virus ont été directement isolées et purifiées à partir de tissus ou de fluides corporels de tout humain ou animal malade. En utilisant la définition communément acceptée de « l’isolement », qui est la séparation d’une chose de toutes les autres choses, il est généralement admis que cela n’a jamais été fait dans l’histoire de la virologie. Il n’a pas été démontré que des particules qui ont été isolées avec succès par purification sont compétentes pour la réplication, infectieuses et pathogènes, elles ne peuvent donc pas être considérées comme des virus. De plus, les « preuves » de virus fournies par les « génomes » et les expériences sur les animaux proviennent de méthodologies avec des contrôles insuffisants.

            Les expériences suivantes devraient être menées à bien avant que la théorie virale puisse être considérée comme factuelle :

            1. une particule unique ayant les caractéristiques d’un virus doit être purifiée à partir des tissus ou fluides d’un être vivant malade. La méthode de purification à utiliser est à la discrétion des virologues mais des micrographies électroniques doivent être fournies pour confirmer la purification réussie de particules virales présumées morphologiquement identiques ;

            2. la particule purifiée est caractérisée biochimiquement pour ses composants protéiques et sa séquence génétique ;

            3. il doit être prouvé que les protéines sont codées par ces mêmes séquences génétiques ;

            4. il doit être démontré que les particules virales purifiées seules, par une voie d’exposition naturelle, provoquent une maladie identique chez les sujets testés, en utilisant des témoins valides ;

            5. les particules doivent ensuite être ré-isolées avec succès (par purification) du sujet de test au point 4 ci-dessus, et il doit être démontré qu’elles ont exactement les mêmes caractéristiques que les particules trouvées à l’étape 1.

            Cependant, nous réalisons que les virologues ne peuvent pas suivre les étapes décrites ci-dessus, probablement parce que toutes les tentatives à date ont échoué. Ils évitent maintenant simplement cette expérience, insistant sur le fait que ce qu’ils appellent des »virus« ne peuvent pas être trouvé en quantités suffisantes dans les tissus de toute personne ou animal malade pour permettre une telle analyse. Par conséquent, nous avons décidé de rencontrer les virologues à mi-chemin.

            • Dans un premier temps, nous proposons que les méthodes des usages actuels soient mis à l’épreuve. Les virologues affirment que ces virus pathogènes existent dans nos tissus, cellules et les fluides corporels parce qu’ils prétendent voir les effets de ces supposées particules uniques dans une variété de cellules de cultures. Ce processus est ce qu’ils appellent »l’isolement" du virus. Ils affirment également qu’en utilisant la microscopie électronique, ils peuvent voir ces particules uniques dans les résultats de leurs cultures cellulaires. Enfin, ils prétendent que chaque « espèce » de virus pathogène a son génome unique, qui peut être séquencé soit directement à partir des fluides corporels de la personne malade ou des résultats d’une culture cellulaire.

            • Nous demandons maintenant à la communauté virologique de prouver que ces allégations sont valides, scientifiques et reproductibles. Plutôt que de s’engager dans des échanges verbaux inutiles, mettons fin à cet argument en faisant des expériences scientifiques claires, précises qui, sans aucun doute, montreront si ces affirmations sont valables.





            • Yves Guéchi Yves Guéchi 22 juillet 2023 09:37

              @Legestr glaz
              Des sources ? Si possible approuvées par la communauté scientifique internationale, sinon ce n’est que du blabla de charlatans. 


            • Legestr glaz Legestr glaz 22 juillet 2023 09:46

              @Yves Guéchi

              Il vous suffit de creuser le sujet. Faites vos propres recherches. Je pose un « avis », rien d’autre. Votre article fait débat et nous en discutons. Aussi il n’est pas très utile de parler de « blabla » ou de « charlatans » sans développer d’argumentation. Parce que la « théorie virale », comme son nom l’indique, n’est qu’une « théorie », pas une « réalité scientifique ». Vous pouvez aussi considérer cette « théorie » comme un dogme indépassable. C’est votre choix éclairé. 

              « La communauté scientifique », que vous appelez à la rescousse, est l’identique de la « communauté internationale », celle menée par la finance.

              Il existe de nombreux biologistes qui remettent en question la théorie virale, arguments à l’appui. Mais, évidemment, leurs travaux ne figurent pas tous les jours dans les médias de masse. Il semblerait que la « théorie virale » permette à certains de produire d’énormes profits. Est-ce vrai ? Je vous laisse explorer la question.


            • Legestr glaz Legestr glaz 22 juillet 2023 09:54

              @Legestr glaz

              Et puis, puisque vous parlez de « blabla » et de « charlatans », il serait « quand même », pour le moins important, d’apporter la preuve scientifique, une preuve qui respecte les standards rigoureux de la science, de l’isolement et de la purification des virus.

              Avez vous cette preuve à disposition de la part de la « communauté scientifique » ? Voyez vous : elle n’existe pas. Alors, lorsque vous parlez de « blabla » et de « charlatans », il faudrait remettre les choses en perspective. 


            • Legestr glaz Legestr glaz 22 juillet 2023 10:21

              @Yves Guéchi

              Et puis, il est toujours utile de rappeler la signification des mots, comme « charlatan » par exemple : «  Imposteur qui exploite la crédulité publique ».

              Et comme les preuves de l’efficacité vaccinale n’existent pas, il faudrait quand même se poser la question de savoir s’il n’y a pas « exploitation de la crédulité publique » ? A qui profite la « supercherie » ? En tous les cas pas aux malades !

              Vaccines for preventing influenza in the elderly
              https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/29388197/

              Cette méta-analyse a été citée 1020 fois, ce qui est énorme. Elle démontre qu’il n’existe, sur 60 années de recul, aucune preuve de l’efficacité vaccinale chez les personnes cibles. 

              Parlons sérieusement, sur la base de preuves. En avez vous Yves Guéchi ? En avez vous pris connaissance ? Qu’est-ce qui fonde « votre opinion » sur le sujet ?


            • Yves Guéchi Yves Guéchi 22 juillet 2023 10:36

              @Legestr glaz
              Cher monsieur, toutes les connaissances actuelles sur les virus ont été examinées, réétudiées par des chercheurs du monde entier, dont le sulfureux professeur Raoult, après un consensus international les théories ont été validé par la communauté scientifique internationale et diffusées.
              Ces théories sont améliorées chaque jour par de nouvelles découvertes qui viennent complétées et enrichir les théories existantes.
              Par exemple : Virus et épidémies virales dans la théorie métabolique de l’évolution
              R. Jankowskia

              Abrescia, N.G., Bamford, D.H., Grimes, J.M. & Stuart, D. I. 2012. “Structure unifies viral universe”, Annual Review of Biochemistry,

              Adams, M.J., Lefkowitz, E.J., King, A.M.Q., Harrach, B., Harrison, R.L., Knowles, J.N., Kropinski, A.M., Krupovic, M., Kuhn, J.H., Mushegian, A.R., Nibert, M.L., Sabanadzovic, S., Sanfaçon, H., Siddell, S.G., Simmonds, P., Varsani, A., Murilo Zerbini, F., Orton, R.J., Smith, D.B., Gorbalenya, A.E., Davison, A.J. 2017. “50 Years of the International Committee on Taxonomy of Viruses : progress and prospects”, Archives of Virology.

              Bandea, C. 2009c. “Endogenous viral etiology of prion diseases”,

              J’attends vos sources avec impatience !!! smiley


            • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 22 juillet 2023 12:07

              @Yves Guéchi
               
               ’’Des sources ? Si possible approuvées par la communauté scientifique internationale, sinon ce n’est que du blabla de charlatans. ’’
                >
              «  « TINA », There Is No Alternative, le slogan de Margaret Thatcher dans les années 80 a évolué d’une façon infiniment plus sournoise, il est devenu le dictatorial « The Science Is Clear » de Barack Obama, et si vous n’êtes pas d’accord, vous êtes tout simplement anti-science (de nos jours, la pire hérésie possible).
              Pourtant au delà des éléments de langage la structure même des révolutions scientifiques appartient au dissensus, et si des fous décident consensuellement que le nombre pi vaut légalement 3,2 (comme dans la légendaire Indiana Pi Bill de 1897) cela n’en fait pas un théorème ; inversement la valeur de pi n’est pas le fruit d’un consensus mais d’un théorème, lequel d’ailleurs fut profondément dissensuel en son temps pour tous ceux qui rêvaient d’obtenir la quadrature du cercle...
              Le consensus n’est pas un mauvais procédé, mais il est entièrement et irrémédiablement POLITIQUE, dès lors, quand quelqu’un vous parle de « consensus scientifique » vous devez traduire qu’il ne s’agit que de donner à la politique une apparente justification scientifique, dans le but d’empêcher tout débat.
              Or bien souvent, qui d’autre voudrait empêcher tout débat politique si ce n’est celui qui voudrait abuser massivement de son pouvoir et se livrer aux pires exactions...
               ? »
               Consensus scientifique est un oxymore
               
               La communauté scientifique n’est pas une référence scientifique mais politique.


            • Legestr glaz Legestr glaz 22 juillet 2023 14:16

              @Yves Guéchi

              Vous vous cachez derrière le « consensus » de la « communauté internationale ». Vous ne lisez, surtout pas, ce que j’ai posté. Vous ne voulez pas entrer en matière concernant la procédure d’isolement et de purification virale.

              Il vous appartient de ne pas vouloir creuser le sujet. Vous devez en avoir peur.
              C’est votre problème. La documentation sur la supercherie virale est si étoffée qu’il est inutile de me citer des nom de personnes « affiliées » à « big Pharma ». Business is business, le pognon c’est du pognon.

              Vous attendez mes sources ? Certes. Mais lorsque l’on établit une « théorie » il s’agit d’apporter des arguments à cette théorie, il ne s’agit pas de demander aux détracteurs de cette théorie d’apporter leurs preuves du contraire !

              Pour me faire bien comprendre. Voulez-vous m’apporter la preuve de la non existence des licornes ? J"attends vos sources avec impatience smiley


            • Legestr glaz Legestr glaz 22 juillet 2023 15:27

              @Francis, agnotologue

              Merci pour ce lien que je viens de découvrir et d’écouter. Parfaitement clair.


            • Lancelot 26 octobre 2023 10:24

              @Yves Guéchi
              Ta communauté ce sont pas tout les scientifique de la planète pauvre fou ! 


            • DLaF mieux que RN ou Z / Ukraine PARIS=BEYROUTH, c’est réussi ! 22 juillet 2023 14:58

              A nous, le pognon des dengues !

              Vite !


              • I.A. 22 juillet 2023 19:41

                Ah, le virus de la Dengue arrive enfin en France… je me demandais quand ça serait annoncé.

                Bon, ben comme d’hab, l’Emmerdeur de la République va devoir fermer les frontières, les écoles et les commerces, il va confiner la population non-essentielle chez elle, pour envoyer les essentiels au turbin… Adaptation des gestes-barrière, avec gel citrus-limon-alcoolique (goût tarte), et danse de St-Guy médicalement protocolisée et ritualisée… Dans le doute, port du masque obligatoire… Nouveau vaccin ARNm prévu pour très prochainement, en quatre injections espacées d’un mois chacune… Mise en alerte des services de réanimations et d’urgence, avec ouverture de lits de réanimation supplémentaires… Épanouissement des Comités de Médecins-Spécialistes-Experts et tout et tout…

                Penser à faire des réserves de chips et de bibine… Parce que bien que « la plupart des malades n’ont pas de symptômes, mais les plus courants sont une forte fièvre, des maux de tête, des courbatures, des nausées et des éruptions cutanées », il existe aussi une dengue sévère (hémorragique et tout) et il est certain que c’est celle-là qui va frapper le plus en France… les vieux, les malades et les cons (si nombreux, les cons...)

                Comme d’hab aussi, l’OMS va ouvrir sa grande gueule et décréter un très fort risque, de 800 000 à un million de cas, de dengue hémorragique et mortels sur le territoire...

                C’est dingue, comme on va s’amuser à se faire peur, hein...,


                • zygzornifle zygzornifle 23 juillet 2023 09:03

                  Pour l’instant en fRance c’est plutôt le virus des taxations, des restrictions et des sanctions .....


                  • zygzornifle zygzornifle 23 juillet 2023 09:06

                    Bienvenu au club, on a déjà le frelon et la coccinelle asiatique et la fourmi de feu ....

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