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Accueil du site > Actualités > Economie > Rémunération des dirigeants : Le bal des faux culs

Rémunération des dirigeants : Le bal des faux culs

Ceux qui avaient choisit hier soir de regarder le JT de France2 ont pu voir un grand moment de télévision. En effet, en écoutant David Pujadas interroger Laurence Parisot, on avait l’impression d’assister à un tournant dans les rapports cordiaux qui unissent le pouvoir politique et le MEDEF

Ce tournant s’est notamment manifesté lorsque évoquant les salaires et bonus des patrons dont elle est la responsable syndicale et sur lesquels Henri Guaino (le vice premier ministre) entend mettre une ligne rouge, elle a déclaré :

« Il faut faire attention en ce moment à ne pas aller de rodomontade en fanfaronnade. C’est comme ça que la sauce peut monter très vite, alors qu’il me semble très important aujourd’hui, premièrement de savoir raison garder, deuxièmement d’avoir une ligne directrice claire. » « Je ne rejette pas » cet ultimatum, a néanmoins ajouté la présidente du Medef, estimant que le gouvernement « a raison d’être préoccupé » par les récentes affaires de bonus. Elle a en outre indiqué qu’elle "ne s’oppose pas formellement à une loi" mais estime que « l’autorégulation peut apporter beaucoup, peut-être même plus que des lois  » Source Les Echos

Traduction : Je n’ai pas les moyens de m’opposer à mes collègues grands patrons et je préférerai une loi, de préférence co rédigée avec les juristes du MEDEF, ce qui me permettrait d’expliquer que j’agis sous la force et que je peux être reconduite à un nouveau mandat lors de la prochaine élection du mouvement. Bien joué !!! on a même faillit y croire.

Seulement, ce texte qu’elle serait prête a accepter, ne concernerait bien entendu que les entreprises ayant obtenu une aide de l’Etat. Car si l’affaire de Valéo, de la Société Générale et du Crédit Agricole entre autres font les choux gras des politiques, on continue dans d’autres secteurs d’activité à profiter allègrement des bonus divers

Tensions à GDF-Suez. Le versement de 1,13 million de stock-options à ses deux principaux dirigeants, une information révélée mercredi par le site MediaPart et confirmée ensuite par le groupe, a suscité la colère des salariés. En pleines négociations avec la direction sur le pouvoir d’achat et alors qu’elle "traîne des pieds", la CGT a appelé mercredi les salariés des terminaux méthaniers GDF-Suez de Montoir-de-Bretagne en Loire-Atlantique et de Fos-sur-Mer dans les Bouches-du-Rhône à une grève reconductible qui a débuté depuis mercredi soir 21 heures.

Les stock-options qui ont tendu le climat ont été allouées le 12 novembre dernier. C’est à cette date que le conseil d’administration du géant gazier a accordé 830.000 stock-options au pdg du groupe, Gérard Mestrallet, et 300.000 à son vice-président, Jean-François Cirelli. "C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. On a du mal à avaler ce genre d’annonce quand on n’arrête pas de nous parler de crise et d’impossibilité d’augmenter les salaires", s’est emporté Robert Rozy. Ces stock-options sont exerçables à partir de 2012 au cours de 32,75 euros par titre, soit plus que le cours actuel de l’action, fixé à 27,79 euros mercredi, à la clôture de la Bourse de Paris. Lors de leur attribution en novembre, les stock-options accordées à Gérard Mestrallet ont été estimés à 7,7 millions d’euros et celles versées à François Cirelli à 2,8 millions d’euros

Le groupe énergétique a enregistré en 2008 un bénéfice net de 6,5 milliards d’euros, en hausse de 13 %. Il a fait savoir qu’il verserait un dividende de 4,8 milliards d’euros au titre de l’année 2008, dont une partie en actions. L’État français est son premier actionnaire, à hauteur de 35,7 % - Source Le Point

Car dans son discours de Saint Quentin, le Chef de l’Etat a cultivé l’ambiguïté : "Pour le moment, les orientations arrêtées mercredi ne concernent que les entreprises aidées par l’Etat, actuellement au centre de la majorité des polémiques sur la rémunération de leurs dirigeants. Le cas des entreprises non aidées par l’Etat pourrait être réglé dans le cadre d’un projet de loi sur le partage de la valeur et des profits dans l’entreprise, que Nicolas Sarkozy souhaite voir déposé au Parlement l’automne prochain"

Donc, la vie continue d’être belle pour les entreprises qui vont licencier et attribuer des bonus et stock options de "gala" à leurs dirigeants. Les b..... comptez-vous !!!

Si le Président nous a encore honoré d’une promesse de gascon, l’un de ses ministres les plus inefficace du moment : Patrick Devedjian, s’est montré beaucoup plus clair. Profitant d’un satisfecit pour le moins étonnant sur RTL : "Patrick Devedjian est optimiste. Alors que le nombre de chômeurs a encore grimpé de 79.900 en février , le ministre en charge de la Relance a affirmé jeudi matin : "Le plan de relance produit déjà ses effets." "La France est le premier pays qui s’est mobilisé pour la relance. Nous sommes au moment du démarrage effectif. L’argent est arrivé dans les circuits économiques"

Il a été très clair sur l’avenir de la promesse de son Président : "L’État n’a pas vocation à fixer tous les salaires du pays"

Interrogé sur la rémunération des dirigeants des grandes sociétés, qui fait débat dans les rangs de la majorité comme dans ceux de l’opposition, et qui provoque des tensions entre le gouvernement et le patronat , Patrick Devedjian a tenu à distinguer deux situations "complètement différentes". Pour lui, les entreprises "qui bénéficient d’une aide publique" ne peuvent pas s’accorder de primes ou de bonus supplémentaires. "Ou bien ils le comprennent, ou bien il faudra prendre des mesures"

Pour "les entreprises dans lesquelles l’État n’intervient pas", il a prôné la liberté. "L’État n’a pas non plus vocation à fixer tous les salaires du pays. Nous sommes dans un pays de liberté", ne trouvant par exemple "pas choquant" les bonus accordés aux dirigeants du groupe GDF-Suez . "C’est une rémunération très confortable. Cela dit, l’État n’a pas mis d’argent, et c’est une entreprise qui en gagne, et qui embauche"- Source Le Point

Quant à Frédéric Lefebvre, pour le cas des entreprises n’ayant pas reçu d’aide de l’état il se contente de dupliquer la proposition de Nicolas Sarkozy

Interrogé sur le cas de GDF-Suez, Frédéric Lefebvre a estimé "qu’on est exactement dans le cas de figure sur lequel on va légiférer en juin". "Notre objectif, c’est d’essayer trouver un certain nombre de mécanismes pour que la rémunération variable, en fonction de la performance de l’entreprise, permette à tous les salariés et pas simplement aux patrons de récupérer une partie de ces profits" Outre les entreprises aidées par l’Etat, "il va y avoir un deuxième sujet pour le plus long terme, c’est le partage de la richesse", a-t-il ajouté. "Dans les entreprises où les salaires augmentent de l’ordre de 4%, et qu’au même moment la rémunération des patrons augmente de 57% dans le CAC-40 : il y a de l’injustice, il ne faut pas qu’il y ait une captation par un petit nombre des profits".

Et puis ajouterons nous :


- La mémoire des français n’excède jamais 30 jours,

- En juin, il fera certainement beau, les français commenceront à se préoccuper de leurs congés d’été .....

Et puis, on aura toujours le temps de définir les contours du serpent de mer de la participation pour faire patienter le petit peuple ...

Jean-Paul Belmondo dans "le voleur" de Louis Malle disait au début du film : "je fais un sale métier mais j’ai une excuse, je le fais salement" voila un dialogue que notre Président, ses ministres, conseillers et porte paroles devraient faire graver au dessus de leurs bureaux.


Crédit photo
E24


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14 réactions à cet article    


  • Yannick Harrel Yannick Harrel 26 mars 2009 14:42

    Bonjour,

    Soyons honnête, l’ampleur de la crise dépasse nos dirigeants, et la caste supérieure du pays à force d’être déconnectée des réalités du pays ne perçoit pas cet amas de rancoeur qui s’accumule depuis des mois. Bien entendu ces stock-options et autres primes de départ sont légales, je n’en disconviens pas, mais elles sont des bombes à retardement dont l’effet est démultiplié par la crise.

    L’étalement honteux (bien que légal) des bonus de dirigeants ayant failli à leur mission de management comme la gabegie des fonds publics (chaque déplacement officiel de Nicolas Sarkozy engendre désormais un réel coût qui défie là aussi la décence la plus élémentaire, et encore les premières estimations du coût du prochain sommet de l’OTAN font péter les compteurs à ce niveau) sont tels qu’on se demande si vraiment nos amis d’en haut ont vraiment perçu qu’ils dansaient sur un volcan...

    Cordialement


    • Gabriel Gabriel 26 mars 2009 14:51

      Bonjour,

      Vous les dites déconnectés, moi je les penses cyniques. Ils ne sont pas idiots mais comment pourraient ils remettre en cause un système dont ils sont les purs produits ? Si l’on veut survivre, la refonte de notre mode de vie est bien plus profonde qu’aucun de ces personnages ne peut l’imaginer et l’accepter. La crise financière est doublée d’une crise morale, sociale et tous simplement humaine. Je ne parle même pas de la crise écologique qui nous arrive en pleine face et qui risque de nous rayer purement et simplement de la carte.


    • matildeledimanche matildeledimanche 26 mars 2009 21:14

      Ciel ! Je ne suis pas donc pas seule ! smiley
      Gabriel, heureuse de lire mes préoccupations dans votre commentaire, et tout particulièrement votre " Je ne parle même pas de la crise écologique qui nous arrive en pleine face et qui risque de nous rayer purement et simplement de la carte."
      Pas facile, pas évident, de repenser notre planète et notre humanité, et c’est pourtant dans cette direction que tous les efforts doivent porter ; quand le système ne fonctionne plus, il faut jeter les cartes périmées.



    • Internaute Internaute 27 mars 2009 13:03

      Pour un E dans un rond bleu l’état vient de claquer 500.000 euros. Ensuite, on va râler sur un patron du CAC40 qui touche à peine 6 fois plus aprés une année complète de travail à un poste autrement plus exigeant que celui de simple graphiste.

      Il y a une manoeuvre trés claire de détournement de l’attention de l’opinion publique vers des boucs émissaires. C’est trés facile lors qu’un smicard est au chômage de lui montrer du doigt l’odieux patron qui touche un bonus. Cette chasse aux sorcières organisée par le patron de Libération, les journalistes et les politiques les plus troubles ne doit tromper personne.

      A votre avis il se font combien Pujadas ou Kouchner, sans donner le moindre emploi à qui que ce soit ?

      La crise n’a comme responsables que les députés qui ont voté pour mettre en place la désertification industrielle de la France. Maintenant qu’ils sont face à leur responsabilité il essayent de tirer en touche en dénonçant les bonus de ceux qui au moins ont fait quelque chose de positif pour la société.


      Voici la liste de ceux à qui il faut demander des comptes car ils ont détruit les emplois en France en installant de force la mondialisation et en endettant notre pays au-delà du raisonnable.
      http://www.assemblee-nationale.fr/13/tribun/xml/liste_alpha.asp

      Ceux-là se sont voté des parachutes dorés, des doubles retraites et des salaires de prince. Pourquoi Libération ne s’y intéresse-t-il pas ?



    • LE CHAT LE CHAT 26 mars 2009 15:13

      Deux articles le même jour , la crise ne touche pas tout le monde ! smiley travailler plus pour gagner plus ?

      sur la photo , il leur manque juste les lunettes noires pour faire CIA !

      les riches sont faits pour être très riches et les pauvres pour être très pauvres ( don Saluste )


      • srobyl srobyl 26 mars 2009 22:23

        On sent quand même dans les propos des uns et des autres (Parisot en particulier) comme une gêne provoquant hésitations et déglutitions de salives, propices à se donner le temps de trouver les mots ad-hoc. Bon, bref, on sent un malaise...Auraient-ils pris la mesure du tsunami social en gestation ? Ca pue déjà...ca va péter ? smiley


        • caramico 26 mars 2009 22:31

          De combien aurait pu baisser le gaz si tous ces braves gens ne s’étaient pas servis en premier ?


          • Bigre Bigre 27 mars 2009 09:04

            Pour "les entreprises dans lesquelles l’État n’intervient pas", il a prôné la liberté. ...

            soit ... mais dans le cas présent l’Etat, qui a besoin de sous, est actionnaire majoritaire (ou presque ???). Et cet Etat n’a pas besoin d’une loi de plus pour régler ce cas, il suffirait qu’il joue son rôle d’actionnaire.

            Mais est-ce bien la volonté ?


            • arturh 27 mars 2009 10:27

              Evidemment, pour les besoins de la cause "anti-libérale" : les patrons sont bien méchants, "A bas le MEDEF", il est important de ne surtout jamais mentionner une chose : Il chose qu’il ne faut surtout pas dire.

              "Les dirigeants" en question, Mestrallet, et Cirelli, mais on aurait aussi bien pu parler des "dirigeants" de la Société Générale, où de Noël-le bien nommé- à moi les stock-options- Forgeard, le fameux "dirigeant" d’EADS, n’ont jamais été des patrons et ne seront jamais été des patrons. Qu’ils ignorent totalement ce qu’est créer ou diriger une entreprise et risquer de tout perdre en cas d’échec.

              En effet, les "dirigeants" de la Société Générale, comme les "dirigeants" de GDF, comme les "dirigeants" d’EADS, ont toujours été et seront toujours des fonctionnaires. Et ça, il ne faut surtout pas le dire. Il ne faut surtout pas dire qu’il est impensable que la Société Générale ou GDF ne soit pas "dirigée" par des fonctionnaires. Que les fonctionnaires préfèreraient crever plutôt que laisser ces magnifiques fromages à un véritable "patron".

              On sait, par exemple, que dans les classements mondiaux des écoles de commerce, HEC arrive largement en tête ! Et bien jamais vous ne verrez un ancien élève de HEC à la tête d’une de ces entreprise. A moins, bien sûr, qu’après HEC, ce diplômé soit entré dans la Fonction Publique !

              C’est donc particulièrement risible de voir un discours "anti-libéral" s’attaquer au coeur même de ce que produit justement "l’anti-libéralisme", qui interdit en particulier au secteur privé d’approcher des grandes institutions financières. Puisque 90% des grandes institutions financières, en France sont dirigées par des fonctionnaires. 

              Ce qui permet, naturellement, que plus de la moitié des entreprises du CAC 40 soient dirigées par des fonctionnaires ! Et oui, quand on a besoin d’important financements, mieux vaut nommer un fonctionnaire comme PDG, avec des institutions financières qui sont dirigées à 90% par des fonctionnaires. Il n’y a guère que les "entreprises famailiales", comme Bouygues ou le groupe Bolloré qui puisse leur échapper.

              Tou ça procède d’une belle hypocrisie générale.

              Mestrallet, Cirelli, étaient des fonctionnaires, ils sont des fonctionnaires, et jusqu’à la fin de leur retraite, ils seront toujours des fonctionnaires.


              • arturh 27 mars 2009 10:33

                Evidemment, en matière d’hypocrisie généralisée et de "bal des faux culs", on est en droit de se demander si Jean-Claude Bernard n’est pas chargé de mener la danse... en "oubliant" de mentionner ce "léger" détail de l’histoire dans son article...


              • PtitLudo PtitLudo 27 mars 2009 11:11

                Vous connaissez la doublepensée que décrivait Orwell ? Il n’y a pas de meilleur exemple de ce qui se passe actuellement.


                • Pi@h 27 mars 2009 12:02

                  Cette crise a eu au moins le mérite de secouer le peuple, le réveil est douloureux mais nécessaire.

                  Nous ne devons plus accepter de négocier les miettes de bénéfices records, il va falloir leur inculquer le véritable sens du mot "répartition". A force de courber l’échine, nous avons oublié ce qui était notre dû, à nous de leur faire comprendre (et ce par tous les moyens...) que partager le fruit du travail de TOUS n’est pas une faveur, mais une exigence.

                  Si les patrons ne comprennent pas ça et que le gouvernement ne fait pas son taf, alors le peuple s’en chargera.

                  Quel plaisir quand j’ai entendu dans le métro parisien cette semaine un petit vieux qui réflichissait tout haut avec son journal dans les mains disant qu’il était temps qu’on ressorte la guillotine dans ce pays. Celà en a fait sourrir plus d’un mais tout le monde s’est lancé ce regard complice qui en dit long sur le climat social qui règne.

                  ils essayeront de nous diviser, de nous endormir avec encore de fausses promesses, restons éveillés et surtout tous unis. Nous les mettrons à genoux .


                  • Mengneau Michel Mengneau Michel 27 mars 2009 13:12

                    Salut Jean -Claude

                    Tu as raison de dénoncer cette mystification. !

                    Néanmoins, il faut aller encore plus loin et revoir le problème des rénumérations variables qui sont par nature inégalitaires. Si des supléments doivent être versés il serait préférable que cela se fasse en salaire, de préférence pour les bas salaire.

                     D’autant que c’est tout bonus dans la mesure ou cela permet aussi par exemple de relever le niveau de la retraite. Et puis, et surtout, il est évident qu’une opératrice de saisie aura plus besoin d’une augmentation qu’un directeur d’agence si l’on prend le cas d’une banque. Mais ce ne sont pas les façons de faire des capitalistes et c’est cela qu’il faut combattre avant tout !

                    http://le-ragondin-furieux.blog4ever.com


                    • Serge Serge 27 mars 2009 13:29

                      Sarkozy et consorts ne sont pas déconnectés des réalités...ils assument à la perfection leur rôle pour "sauver le capitalisme" dont ils sont les mandataires à la tête de l’Etat...car l’Etat n’est pas une structure neutre...il est au service de la classe dominante !
                      Mais la tactique jusque là bien huilée vole en éclat chaque jour à l’annonce des multiples scandales.Un sondage ( que les médias aux ordres se sont bien gardés de populariser ! ) de l’institut Viavoice ( voir " Les Echos " ) pour les chambres de commerce et d’industrie ( révélateur de leurs inquiètudes ! )indique que 80% des Français ont une mauvaise opinion de la Bourse,69% DU CAPITALISME,et 61% des grandes entreprises.Et la surprise vient des chefs d’entreprises eux-mêmes ( toutes catégories ) qui ont une opinion NEGATIVE à 85% de la Bourse,71% des Banques,et même à 57% de L’ECONOMIE DE MARCHE !!!
                      On comprend mieux la précipitation du tandem Sarkozy-Parisot à faire du vent sur la rémunération des grands patrons.Il faut éteindre l’incendie qui couve !!!

                      Mais qui peut croire à leur sincérité ?Sarkozy,si prompt à légiférer sur tout et n’importe quoi à chaque fait divers,malgré ses promesses répétées X fois depuis 2007,accouche,aux dernières nouvelles...d’un décret !!!
                      Parisot nous ressort la fable de "l’autorégulation" et P.Marini,sénateur UMP,met les points sur les "i".Que les naïfs comprennent bien le sens fondamental de sa déclaration :
                      " La moralisation ( sic !!! ) des pratiques de rémunération des dirigeants et mandataires sociaux ( re-sic !!! ) doit relever avant tout de la responsabilisation et de L’ AUTODISCIPLINE."
                      Lois de plus en plus répressives pour la France "d’en-bas" et "autodiscpline" pour "les patrons voyous !"Il est vrai qu’entre "gens du monde" on s’arrange !

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