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Accueil du site > Actualités > Economie > Il faut supprimer le bouclier fiscal !

Il faut supprimer le bouclier fiscal !

Il faut supprimer le bouclier fiscal, mais pas pour les raisons invoquées à droite et à gauche.

A gauche comme à droite, les idées sont proches, comme l’illustre la communion d’idées des deux camps dans la dénonciation du « bouclier fiscal », mesure phare de Nicolas Sarkozy en 2007. Les seules vrais voix qui sortent de la pensée unique actuelle sont celles des libéraux, tenants d’une simplification radicale du système fiscal français. Pourtant, même en tant que libéral, on peut et on doit vouloir la suppression du bouclier fiscal.

Des avantages...

En effet, présenté par l’UMP sans une démarche d’ensemble cohérente, le bouclier fiscal est perçu aujourd’hui comme un cadeau fait aux riches. La critique se comprend, même si les faits donnent tort à cette interprétation : alors que le nombre d’expatriations fiscales de redevables de l’ISF n’avait cessé d’augmenter depuis 2003, l’année 2007 a pour la première fois vu une diminution du nombre de départs (-15%) et une hausse des retours (+9%), tandis que la tendance se poursuit. Un changement qui coïncide avec la mise en place du bouclier fiscal et valide l’utilité de la baisse des taux de prélèvements pour... augmenter les recettes publiques. Jacques Marseille comparait ainsi en 2007 le coût de la mesure, 263 millions €, au montant des capitaux des ménages qui se sont délocalisés depuis 1997 pour fuir l’ISF, évalués alors entre 24 et 32 milliards € [1]. Au final, en faisant rentrer en France des capitaux qui jusqu’alors restaient à l’étranger, le bouclier fiscal permet d’améliorer la situation de tous, et surtout des plus démunis : emplois créés en France, hausse des recettes fiscales avec une fiscalité moyenne moindre, etc.

... limités par l’absence de réforme de fond

Mais, si on observe déjà les conséquences positives pour tous du bouclier fiscal, ce n’est aujourd’hui qu’un gadget fiscal de plus, qui occulte les vrais problèmes de la complexité fiscale et de la lourdeur des prélèvements. C’est avec justesse que le député et président de la commission des finances de l’Assemblée Jean Arthuis note que le bouclier fiscal peut devenir « un amplificateur de défiscalisations et autres opérations d’optimisation fiscale » alors qu’il suffirait simplement, pour corriger les « excès de l’I.S.F. » d’abroger cet impôt. Il faut supprimer l’ISF, comme le bouclier fiscal, et se rapprocher d’une fiscalité simple et juste pour tous comme la « flat tax ».

Pour de vraies réformes d’ampleur

La seule façon de faire accepter de telles réformes, ce n’est pas en les faisant passer en douce, sans explication et sans pédagogie. Au contraire, c’est en les inscrivant dans un projet général, qui baisse de concert les dépenses publiques et les prélèvements obligatoires, en assumant pleinement ses choix. Les pays qui ont fait des réformes fiscales d’ampleur avec une philosophie libérale clairement affichée, ont obtenu de très bons résultats et une validation populaire des réformes. C’est le cas de la Slovaquie récemment, pays dans lequel les socialistes ont confirmé le principe de la flat tax par exemple. Le gouvernement socialiste local de Robert Fico a entériné le taux de 19% pour l’impôt sur le revenu des ménages et l’impôt sur les bénéfices des entreprises.

L’exemple néo zélandais illustre lui aussi pleinement les succès qu’une telle politique apporte, y compris électoralement : dans le cadre d’une conférence donnée à Paris le 8 avril 2008, Roger Douglas a explicité les facteurs permettant selon lui de faire accepter les réformes les plus radicales. Il estime en particulier que ces dernières doivent être menées par grands ensembles et non petit bout par petit bout, afin d’en dégager la cohérence et que les inconvénients de certaines réformes soient compensés par les avantages des autres et que tous en profitent. Point primordial, la réforme doit être menée de façon décidée et non en cédant sur d’innombrables détails à chaque fois. La clef du succès réside dans la détermination et l’application exacte des promesses, sans mentir sur le coût immédiat de réformes initialement douloureuses et bénéfiques sur le long terme.

En clair, l’exact opposé des mesures portées aujourd’hui par l’UMP, qui refuse de voir la réalité de la nécessaire baisse massive des dépenses publiques. Nier la réalité de la « rigueur » ou céder à la première protestation, c’est se discréditer et perdre tout espoir de réforme futur. Roger Douglas cite ainsi l’abandon par le premier ministre David Lange du projet de flat tax à 23% : le reniement et la marche arrière firent perdre immédiatement 15 points de popularité au gouvernement qui jamais ne les récupéra. Mêmes causes, mêmes effets en France où, trahissant la rupture libérale promise, Nicolas Sarkozy fait augmenter dépenses et prélèvements tout en évitant les réformes nécessaires. C’est l’UMP qui, en refusant d’assumer enfin les réformes libérales d’ampleur nécessaires en France, a creusé sa propre tombe.

[1] Le bonheur est dans le bouclier, Jacques Marseille in Le Point, septembre 2007, http://jacquesmarseille.fr/Actualites/Article_LEPOINT_bouclier.asp


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35 réactions à cet article    


  • Alpo47 Alpo47 2 avril 2010 13:22

    La première réforme qui s’imposerait ce serait de faire comme l’Etat US, qui consiste à dire, « Vous êtes citoyens américains et où que vous soyez dans le monde, vous payez vos impots aux USA ». Fin de l’évasion fiscale.
    Pour le reste, le paquet fiscal est non seulement perçu comme un cadeau aux riches, mais C’EST un cadeau aux riches. On le constate , y compris en restant objectif.
    Il n’a aucune justification économique et il s’avère que tous les arguments utilisés lors de son instauration étaient mensongers.

    Mais, n’est il pas normal que le serviteur honore ses maîtres ?


    • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 2 avril 2010 15:01

      Merci @ Lexington pour ces précisions qui sont curieusement (?) absente de la presse en générale.

      Il reste un point que vous n’avez pas évoqué, c’est que le Conseil d’Etat a fermement écarté la possibilité de revenir sur le bouclier fiscal, déclarant que sans lui, l’impot devient confiscatoire, ce qui est contraire à la Constitution. Rappel : Dans de nombreux cas l’impôt dépassait les 100% des revenus.

      Tout les politiques qui annoncent vouloir revenir sur cette mesure, mentent donc effrontément.


    • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 3 avril 2010 19:51

      alpo, je ne comprends pas que vous fassiez l’apologie des methodes ultra inquisitoires de l’IRS qui n’hesite pas à recourir à des methodes de voyou pour parvenir a ses fins.

      en effet, dans l’affaire UBS, l’IRS (notre Fisc) a fait pression sur la Suisse (un pays souverain, democratique) en menacant UBS de retirer sa licence aux USA (octroyée par la commission des operations de bourse, la SEC) si ils ne cooperaient pas avec les services de l’IRS.

      Je ne sais pas si vous realisez ???


    • Jashugally 2 avril 2010 13:57

      Ca marchera tant que les petits voisins auront une fiscalité supérieur (IS, IR et ISF). Bref une course perpetuelle... Si ce n’est que lorsque tout le monde (la terre entière) sera au même niveau (genre 5%), il n’y aura plus aucune attractivité pour tel ou tel autre pays.
      Que se passera-t-il si tous les pays autour de la slovaquie passent à 10% par exemple ??? Tout les capitaux fuiront.


      • Pyrathome pyralene 2 avril 2010 14:35

        La tribune.......

        Entre 2004 et 2007, le nombre de personnes dépassant 500.000 euros de revenu a augmenté de 70 %. L’Insee constate une augmentation des inégalités par le « très haut ».Malices du calendrier. Au moment où la majorité se divise sur l’opportunité de fissurer le bouclier fiscal afin de faire contribuer les plus aisés à la réforme des retraites et plus globalement au rétablissement des finances publiques, l’Insee publie la photographie 2010 des revenus et du patrimoine des Français. S’intéressant aux deux extrêmités de l’échelle, l’institut de conjoncture note qu’en 2007, 8 millions de personnes ? soit 13,4 % de la population ? vivaient dans la pauvreté, c’est-à-dire avec 908 euros par mois, voire moins (lire aussi page 13). Dans le même temps, les experts de la rue Adolphe Pinard, siège parisien de l’Insee, se sont penchés sur les très hauts revenus (THR).

        De qui parle-t-on ? Pour appartenir à cette catégorie qui concerne 1 % de la population et où les Franciliens âgés de 45 à 64 ans sont surreprésentés, il faut que les revenus déclarés au fisc par le foyer dépassent 84.500 euros pour une personne seule, 126.700 euros pour un couple et 177.400 pour un couple avec deux jeunes enfants. Mais ces seuils ne renseignent en rien sur la très forte disparité observée : le revenu par unité de consommation des personnes à très hauts revenus s’échelonne donc de 84.500 à plus de 13 millions d’euros par an. Et même au sein des plus aisés des très hauts revenus ? 5.800 personnes ?, les revenus vont de 688.000 euros à 13 millions. L’Insee remarque qu’entre 2004 et 2007, le nombre de très hauts revenus s’est accru : + 28 % pour le nombre de personnes dépassant 100.000 euros de revenu par unité de consommation, + 70 % pour pour celles dépassant 500.000 euros.

        revenus du patrimoine

        Ceci s’explique notamment par la structure des revenus de ces THR. Ces derniers captent l’essentiel des revenus du patrimoine (revenus fonciers, placements financiers) et des revenus exceptionnels (plus values). Or ces revenus ont connu entre 2004 et 2007 des progressions respectives, + 46 % et + 55 %, beaucoup plus fortes que les revenus d’activité (+ 11 %). Dans le même temps, l’Insee signale que l’augmentation des revenus d’activité des THR est nettement plus élevée que dans l’ensemble de la population. Une explication à ce phénomène peut être trouvée dans une autre étude de l’Insee consacrée aux très hauts salaires dans le privé ( à partir de 124.573 euros brut par an). Cette enquête montre que ces très hauts salaires ont bénéficié entre 2002 et 2007 d’augmentations « substantielles » : + 5,8 % en moyenne contre + 2,3 % pour l’ensemble des salariés sur les mêmes 5 ans.

        Avec tous ces éléments, l’Insee fait le constat d’« une augmentation des inégalités par le très haut ». L’institut souligne qu’entre 2004 et 2007, « la part de revenu détenue par les très hauts revenus a augmenté de 9,1 %, celle des 9 premiers déciles a diminué de 0,9 % ».

        Les études de l’Insee s’interrompent sur des données 2007. Pour connaître l’impact de la crise sur la distribution du revenu et des patrimoines, l’institut renvoie à l’été prochain avec les premières indications sur 2008. n

        Par Anne Eveno...


        Qu’est-ce que c’est bo , le libéralisme..... smiley


        • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 3 avril 2010 20:00

          ces types qui gagnent des fortunes sont des chefs d’entreprises, des cadres dirigeants, des traders ou des footballeurs.
          D’ou ma question : vouloir repartir, c’est bien, mais concretement ? vous voulez que l’OM ou le PSG recrute deux fois plus de joueurs que necessaire et partagent les salaires ?
          Le chomeur peu qualifié, vous voulez le mettre à la tete d’une PME ?

          Il faut separer le probleme de l’inegalité de situation lié au talent individuel (footbaleur, trader) de celui resultant de monopoles ou de manque de concurrence (comme l’absence de concurrence pour le recrutement des dirigeants du CAC 40, tous enarques ou X).

          Donc, oui, ca serait beau, le liberalisme, quand un indien ou un neo zelandais prendra la tete de Danone ou Michelin. Les marchés des footbaleurs et des traders, eux, sont ouverts, et recrutent de l’Allemagne au Zimbabwé, en passant par le Benin http://fr.wikipedia.org/wiki/Lionel_Zinsou .ou le Liberia http://fr.wikipedia.org/wiki/George_Weah


        • Yohan Yohan 3 avril 2010 20:21

          Vous oubliez les autres boucliers, celui des retraites chapeaux des sénateurs, députés, des dirigeants syndicaux (très bien servis eux aussi), sans parler de celui des cadres de la fonction publique qui, en trichant la dernière année, vont toucher en gros ce qu’il touchaient un an avant. Eh oui, la France est le royaume des inégalités, une usine à boucliers de toute sorte.
          Dire que ce sont ces gens là qui sont en charge de réformer les retraites. A mon avis, ils vont surtout s’attacher à lustrer leur bouclier personnel smiley 
          Les dindons de la farce, comme toujours, sont ceux qui ne feront pas grève, contrairement aux heureux privilégiés porteurs d’un bouclier, les seuls qui peuvent se permettre de se l’offrir


        • Alpo47 Alpo47 2 avril 2010 14:44

          N’oublions pas que ce qui n’est pas payé par les haut revenus (Merci qui ?) l’est par les classes moyennes, voire les plus modestes.
          Est ce pour cela que 53% des Français ont voté ?(pas moi, rassurez vous...)
          Est ce là, la société que nous voulons ?
          Un économiste expliquait récemment que la somme des prélèvements sur un smicard s’élevait à 4 mois de revenus, en moyenne. C’est considérable lorsqu’on gagne 12.000€.
          Et pendant ce temps, les « amis » du pouvoir augmentent leur train de vie et leur emprise sur la société.

          Gare au retour de baton, lorsque le peuple s’éveillera ?


          • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 2 avril 2010 16:19

            Quatre mois, vous êtes bien optimiste. Rien que la TVA c’est 1/5 de vos revenus (puisque de vos dépenses)

            Pour plus d’informations, voici un site qui défends les intérêts des citoyens : Contribuables Associés


          • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 3 avril 2010 20:06

            le pouvoir d’achat est avalé par les cotisations « sociales ».

            pour etre payé 2000 brut ou 1700 net avant impots, l’entreprise sort 3800 euros au total, cotises inclues.

            proposition tres simple d’Alternative Liberale : que chacun touche son brut brut (3800) soit en gros la fin du monopole de la Secu, et qu ensuite chaque salarié fasse lui meme, volontairement, le cheque d’assurance versé à la Secu ou à toute autre entreprise de prevoyance collective.

            http://www.institutmontaigne.org/desideespourdemain/index.php/2007/02/05/11 -assurance-maladie-changer-de-paradigme-pour-sauver-le-systeme


          • King Al Batar King Al Batar 2 avril 2010 14:58

            Bien sur qu’il faut même supprimer le bouclier fiscal et je vais même aller plus loin, il faut supprimer l’ISF. Je vais vous expliquer pourquoi, taxer l’argent c’est risqué parce que l’argent c’est mobile.

            Ce qu’il faut taxer, si vous voulez taxer les riches, c’est la propritété, parce que la pierre, la maison et l’appartement ne s’en iront jamais. Alors la residence principale doit etre taxée pour tout bien dont la superficie est supérieure à 35 m2 par personnes résidante. Au dela c’est bonbon pour l’état, la residence secondaire, taxée tous les ans à hauteur d’un pourcentage de la valeur du bien, mais une bonne valeur. Comment est ce possible d’avoir une maison non habitée alors que des gens dorment dans la rue. Et bien sur le clou du spectale : plutot que de defiscaliser (comme c’est le cas aujourd’hui) les propriétés locative, les surtaxer aussi pour qu’on evite de vivre dans une économie de rentier.
             
            En effectuant des pourcentages qui equivallent au montant de ce que l’ISF fait gagner, sur l’immobilier, on est sur que les personnes payeront leurs impots de riches jusqu’à la fin de leur jour. Ce sera la fin de l’evasion fiscale....


            • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 2 avril 2010 16:15

              @ King Al Batar

              Nos Enarques sont les champions du monde dans la création de nouveaux impôts !

              Si vous leur donnez des idées (qui en plus ne sont pas stupides du tout), où va-t-on ?
               smiley smiley smiley


            • Jashugally 2 avril 2010 16:34

              @King Al Batar,
              Cette question me turlupine un peu...
              « taxer l’argent c’est risqué parce que l’argent c’est mobile ». En gros l’argent va où elle est le moins taxé. D’où l’attractivité de certain pays et principautés. Néanmoins cela se fait donc évidement au détriment des pays d’origine. En gros un état gagnant, un état perdant. Est-ce que ce fonctionnement bianire est une fatalité ?
              Mon souci c’est cette perpetuelle fuite en avant ne semble pas avoir d’avenir. Si demain la france propose la fiscalité la plus basse au monde, les capitaux vont arriver en masse (et les recettes fiscales vont augmenter). Par contre on fout dans la merde pas mal de monde. La solution ne serait-elle pas une harmonisation globale de la fiscalité pour éviter ce genre de chose ?
              Votre proposition de taxe sur la propriété n’est pas inintéressante.


            • King Al Batar King Al Batar 2 avril 2010 16:56

              Bien le problème c’est que notre fiscalité élevè a une légitimité. Si nous sommes fortement imposables, c’est tout simplement parce que nous bénéficions de protections sociales et de fonctionnaires à payer. Mais je pense que je ne vous apprend rien.

              Si l’on reduit la fiscalité, donc les revenus, il faut également reduire les charges, donc soit les protections sociales, soit les charges liées à la fonction publique. C’est faisable, mais ca risque de foutre la merde dans notre pays.
              Et meme si on peut relever qu’il y a certainement du gaspillage d’argent public, il faut reconnaitre que tous ces services nationaux sont plus qu’appréciables..... Cela fait partie des choses qui me rende fier d’être francais !

              Un autre avantage, que je connais grace à ma profession (eh oui cela n’a pas que des defaut) c’est que cet impot coutera moins cher à collecter. Savez vous que c’est l’IR qui coute le plus cher à collecter. Tout simplement parce qu’il necessite un controle monstrueux parce qu’il est facile de ne pas déclarer de revenu (bosser au black). On ne peut pas être popriétaire au black !

              L’avantage de taxer la propriété est qu’en plus de taxer les francais, nous taxerons tous les investisseurs étranger qui sont font un fric monstre sur notre dos, ne serait ce que sur l’immobilier Parisien. En somme nous profiterons également des etranger riches pour redistribuer à nos francais.

              Petit aparte :

              A titre d’info, l’impot le cher à collecter est....... La TVA bien sur ! Celle la je la maudit. Je suis pigiste en plus de ma profession de banquier. Je redige des commentaires ecrit en direct d’evenements sportif sur de nombreux sites. Donc j’ai ouvert un compte en auto entrepreneur sur lequel je declare le fruit de la vente de mes piges. Et bien elle sont soumis à TVA. Putain ce que j’ecris, c’est à dire ce qui sort de ma tete pour aller sur un clavier, est taxé sur la valeur ajoutée....Qu’est ce que cela m’agace. Enfin je suis issu d’un milieu très pauvre, et on m’a toujours appris que dnas la vie il vaut mieux payer le maximum d’impot possible, alors je ne vais pas schialer non plus !


            • Jashugally 2 avril 2010 17:18

              @King,
              A développer cette idée de taxe (un article ?) mais je suppose que si on taxe la pierre, les riches étranger iront certainement ailleurs (en même temps si ça permet d’éviter la montée des prix...).
              Pour ce qui est du service public/social, un état comme la suisse semble avoir un système tout aussi fonctionnel (voire même plus) tout en ayant un taux d’imposition (Particulier+entreprises) globalement plus faible.
              Pour moi (et corriger moi au besoin) si on uniformise les taux d’imposition dans le monde et à une valeur basse, le service public n’existera plus (car pas assez de rentré). Tout sera privatisé (éducation, loisirs...). C’est un choix de société qui ne m’attire pas.
              Sinon question de citoyen à un banquier :
              Pourriez-vous m’expliquer le pourquoi des lois Pompidous-Giscard de 73, article 104 de Maastricht et 123 de Lisbonne ? J’ai l’impression (peut-être naïve) que c’est l’origine de pas mal de nos soucis financier (et notamment l’endettement de l’état) ? En quoi cela est-il justifiable ?


            • King Al Batar King Al Batar 2 avril 2010 17:32

              Vous avez tout compris aux effet positifs qu’aurai cet impot sur l’immobilier plutot que sur le patrimoine..... Ca rendrai l’immobilier accessible à tous. Et ceus qui vivrait dans un appartement ou il y moins de 35 m2 par habitant (105 m2 à trois ca me parait jouable) n’y serai pas soumis.

              Je ne pense pas qu’un impot mondial, si j’ai bien compris ce que vous avancez soit possible, dans la mesure ou il faudrait que le niveau de vie soit uniformisé sur la planete ce qui est loin d’être le cas.

              En ce qui concerne la loi dont vous parlez, c’est effectivement une des raisons des problèmes économiques si ce n’est la principale. En effet depuis cette loi l’etat n’est plus souverain de son économie.

              La raison je ne la connais pas, mais je vous assure que je vais me renseigner.

              Et je vais suivre votre conseil, en ce qui concerne la taxe. Je vais tacher d’en ecrire un artcile, certainement Lundi (mon seul jour de repos).


            • dupont dupont 2 avril 2010 20:55

              Heu, oui pourquoi pas ? Sauf que ma maison de 110m2, je l’ai acheté quand on était 4. Aujourd’hui on n’est plus que deux, je fais quoi ? J’attends le commissaire du peuple qui va me la réquisitionner avant de nous reloger dans un coron désaffecté de 70 m2. Et si l’un de nous 2 meurt, je vais où là ?
              Quant à la résidence secondaire, un studio à la montagne acquis par préférence à certaines autres dépenses (voiture, sorties, vacances...), je suis vraiment coupable ?
              Je dois culpabiliser par rapport à celui qui n’a rien parcequ’il a mené la grande vie ?
              Dites-moi vite si je fais partie de ces sales riches.


            • King Al Batar King Al Batar 2 avril 2010 21:27

              Vous n’êtes pas coupable, mais vous me parraissez avoir un peu plus les moyens qu’un simple locataire, et l’impot etant proportionel à la valeur du bien, et bien le studio en residance secondaire ne devrait pas couter forcément non plus très cher. Ce n’est pas forcément pour vous que cet impot risque d’avoir un réel impact. mais plutot sur les grands propriétaires, les mecs blindés qui ont des pieds à terre de malades, et qui y passent trois jours dans l’année.

              De la même que l’ISF qui n’est pas élevè pour les personnes de la première tranche (patrimoine >750 000€), l’équivalent de cet impot pour les propriétaire de résidence secondaire uniquement n’auront pas un impot fort. Je vous rappelle que cet impot viendrait en remplacement de l’ISF, pour empechr l’évasion fiscale. Y estes vous soumis ?


            • jymb 2 avril 2010 15:01

              Il faut supprimer le bouclier fiscal pour que les petits vieux sans grande ressources habitants une ferme dans une zone rongée par la spéculation immobilière soit chassés, obligés de vendre, victimes de l’ISF qui leur tombe dessus et qu’ils ne peuvent payer

              Faut faire payer les pas riches, alors supprimont ce bouclier fiscal. D’abord des vieux paysans dans une zone people c’est miteux. Na !


              • King Al Batar King Al Batar 2 avril 2010 15:55

                Lexington il est pas blanc.......


                • BA 2 avril 2010 16:35

                  quel pourcentage d’impôt sur le revenu doivent payer les Américains les plus riches ?

                  Cliquez sur « Tableau 23 », puis regardez la colonne « Highest bracket » :

                  http://www.irs.gov/pub/irs-soi/histab23.xls


                  En 1944, les Américains les plus riches payaient 94 % d’impôt sur le revenu.

                  Vous avez bien lu : 94 % d’impôt sur le revenu.

                  En 1945, les Américains les plus riches payaient 94 % d’impôt sur le revenu.
                  En 1946, les Américains les plus riches payaient 86,45 % d’impôt sur le revenu.
                  En 1948, les Américains les plus riches payaient 82,13 % d’impôt sur le revenu.
                  En 1950, les Américains les plus riches payaient 84,36 % d’impôt sur le revenu.
                  En 1951, les Américains les plus riches payaient 91 % d’impôt sur le revenu.
                  En 1952, les Américains les plus riches payaient 92 % d’impôt sur le revenu.
                  En 1954, les Américains les plus riches payaient 91 % d’impôt sur le revenu.

                  De 1954 à 1964, le pourcentage d’impôt pour les Américains les plus riches reste à 91 %. Je remarque que les années 1944-1964 étaient des années de prospérité économique aux Etats-Unis.

                  En 1964, les Américains les plus riches payaient 77 % d’impôt sur le revenu.
                  En 1965, les Américains les plus riches payaient 70 % d’impôt sur le revenu.
                  En 1981, les Américains les plus riches payaient 69,125 % d’impôt sur le revenu.

                  A partir de cette année, Ronald Reagan inaugure une nouvelle idéologie. Dorénavant, les plus riches voient leur pourcentage d’impôt diminuer. Cette nouvelle idéologie peut se résumer par ce slogan : « Les plus riches doivent payer 50 % d’impôt grand maximum ».

                  C’est l’idéologie de Nicolas Sarkozy.

                  Aujourd’hui, Nicolas Sarkozy ne cesse de répéter : « Les plus riches doivent payer 50 % d’impôt grand maximum ».

                  En 1982, les Américains les plus riches payaient 50 % d’impôt sur le revenu.
                  En 1987, les Américains les plus riches payaient 38,5 % d’impôt sur le revenu.
                  En 1988, les Américains les plus riches payaient 28 % d’impôt sur le revenu.
                  En 1991, les Américains les plus riches payaient 31 % d’impôt sur le revenu.
                  En 1993, les Américains les plus riches payaient 39,6 % d’impôt sur le revenu.
                  En 2002, les Américains les plus riches payaient 38,6 % d’impôt sur le revenu.
                  En 2003, les Américains les plus riches payaient 35 % d’impôt sur le revenu.
                  En 2008, les Américains les plus riches payaient 35 % d’impôt sur le revenu.

                  Conclusion : de 1954 à 1964, les Américains les plus riches payaient 91 % d’impôt.

                  De 1964 à 1981, ils payaient environ 70 % d’impôt. Pourtant, ça n’a pas empêché la prospérité économique aux Etats-Unis.

                  En revanche, à partir de 1981, tout change.

                  A partir de 1981, Ronald Reagan baisse les impôts des Américains les plus riches. Aujourd’hui, ils paient seulement 35 % d’impôt. Pourtant, ça n’a pas empêché l’appauvrissement généralisé aux Etats-Unis.


                  • King Al Batar King Al Batar 2 avril 2010 17:06

                    Bien sur et vous savez pourquoi ?

                    Parce que l’on retombe dans un système d’economie de rentier comme de 1925 à 1936 à peu près. Cela n’augurre rien de bon pour la suite. La guerre a detruit ce système economique car il y a pu y avoir un réel équilibre entre production et la consommation, si bien que les travailleurs jusqu’au premier choc pétrolier vivaient dans des conditions decente.

                    maintenant on encourage les rentes, de manière complétement hallucinante. Il n’y a rien de plus déguelasse que tous ses invertissement immobilier type Scellier, Robien Besson etc....
                    Le principe, c’est pour les riches qui achete un bien neuf pour loger des habitant avec un loyer plafonné (donc pseudo sociaux) et le propriétaire déduit la moitié ou plus en fonction des systèmes de ses impots.

                    les mecs il s’en foutent du bouclier fiscal, vu qu’il peuvent defiscaliser à foison en achetant des bien immobilier, qu’il paye finalement -50% puisqu’il le deduise de leur impotS. Bien evidement cela n’est reservé qu’au riche ! Pir encore, si le bien est aux normes ecolos, le propriétaire bénéficiera d’une défiscalisation supplémentaire, et le locataire payera plus cher ses loyers. Autrement dit les riches deviennent de plsu enplus riches et les pauvres payent de plus en plus pour etre sur qu’il ne peuvent devenir riches....

                    C’est ce que l’on appelle une economie de rentier ou finalement les très riches, ne font que faire travailler leur argent et les gens. Une forme d’esclavage moderne, mais chic !


                  • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 3 avril 2010 20:10

                    si bien que les travailleurs jusqu’au premier choc pétrolier vivaient dans des conditions decentes ?

                    Heu... En Occident, oui, soit 20 % de la population mondiale !


                  • lolodetoul 2 avril 2010 17:08

                    Le bouclier fiscal ne serait il pas l’arbre qui cache la foret ?

                    Je crois que nous nous focalisons trop sur ce point de fiscalité. En préambule, je précise que je ne suis absolument pas concerné à titre personnel par ce bouclier fiscal.
                    Soyons pragmatique ou cartésien : combien nous (contribuables) coûte le bouclier fiscal par an ? Un peu moins de 600 millions d’euros. Une goutte d’eau.
                    A titre de comparaison car elles sont toujours utiles les comparaisons pour mieux percevoir les données du problème, le budget de fonctionnement (recettes) du Centre hospitalo-universitaire de Nancy (CHU de taille moyenne de province) est légèrement supérieur à 600 millions d’euros.
                    Que représente ces 600 millions d’euros au-delà du fort symbole qu’affectionne journalistes et électeurs quand on les met en perspective des 140 milliards (pas millions) d’euros du déficit de l’état ???
                    Il est logique, humain de trouver ce bouclier fiscal comme contraire au principe de solidarité que nous souhaitons dans notre pays mais avouons le, il est urgent de se poser la question du déficit et de la dette de l’état. Le bateau prend l’eau de toute part et on se focalise sur un bouchon (le bouclier fiscal) pour colmater les brèches.
                    Interrogeons nous sur comment diminuer la dette et le déficit de l’état sans négliger ces petits points de fiscalité car malheureusement ce bouclier fiscal s’il est supprimé ne rapporterait pas grand chose dans les caisses de l’état en dehors du symbole qu’il représente.
                    Bon week-end. 


                    • Francis, agnotologue JL 2 avril 2010 17:14

                      Une flat tax ? De quel taux ? 50% ? C’est ce que paient les classes moyennes toutes taxes, prélèvements obligatoires et impôts confondus.

                      20% ? C’est ce que paient les très riches qui ne paient pas nombre de taxes, qui bénéficient de niches fscales, et qui ne paient pas de TVA vu qu’ils dépensent beaucoup de leur fric sous s’autres latitudes.

                      Une flat tax sera toujours trop élevée pour les pauvres, mais aussi pour les riches ! En effet, quel qu’en soit le taux, une taxe sera toujours une grosse somme sur un énorme revenu.

                      La courbe de Lafer ? Une chimère qui n’a servi qu’à pousser Sarkozy à se lancer dans cette hérésie de loi Tepa ! Quand je dis que la courbe de Lafer est une chimère, en fait je devrais dire que c’est une tautologie, une sorte de « bonneteau de la pensée ».


                      • BA 2 avril 2010 17:29

                        Roosevelt n’épargnait pas les riches.

                        La taxation confiscatoire des revenus exorbitants est non seulement possible économiquement, mais souhaitable. En 1932, quand Roosevelt arrive au pouvoir, le taux de l’impôt fédéral sur le revenu applicable aux plus riches était de 25 % aux Etats-Unis. Le nouveau président décide de le porter immédiatement à 63 %, puis 79 % en 1936, 91 % en 1941, niveau qui s’appliqua jusqu’en 1964, avant d’être réduit à 77 %, puis 70 % en 1970.

                        Pendant près de cinquante ans, des années 30 jusqu’en 1980, jamais le taux supérieur ne descendit au-dessous de 70 %, et il fut en moyenne de plus de 80 %.

                        Cela n’a pas tué le capitalisme et n’a pas empêché l’économie américaine de fonctionner. Pour une raison simple : ces taux ne s’appliquaient qu’à des revenus très, très élevés. En 1941, Roosevelt fixe le seuil du taux de 91 % à 200 000 dollars de l’époque, soit 1 million de dollars d’aujourd’hui (770 000 euros). Or à ces niveaux de revenus, ce ne sont pas les compétences ou le dynamisme que l’on rémunère : ce sont la rapacité, le court-termisme et des prises de risque excessives.

                        Il ne s’agissait donc pas de matraquer n’importe quel cadre supérieur ou entrepreneur sortant du lot, ce qui aurait été dévastateur économiquement. En France, comme dans la plupart des pays développés, le taux supérieur atteint 90 % pendant l’entre-deux-guerres, puis se stabilisa autour de 70 % pendant les Trente Glorieuses - ce qui n’a pas empêché des taux de croissance économique de l’ordre de 4 % à 5 % par an tout au long de cette période.

                        Puis Reagan et Bush père et fils décidèrent, pour des raisons purement idéologiques, d’abaisser brutalement le taux supérieur à environ 30 %-35 %, soit à peine plus que les niveaux appliqués avant 1932.

                        J’ai acquis la conviction que ce tournant fiscal explique pour une large part l’invraisemblable progression des inégalités observée aux Etats-Unis depuis les années 80, avec pour conséquence un transfert de l’ordre de 15 points de revenu national en direction des 1 % les plus riches et la stagnation du pouvoir d’achat du reste de la population. Les cadres dirigeants des grandes entreprises ont pris le contrôle et se votent à eux-mêmes des revenus exorbitants, sans rapport avec leur productivité. Pour une raison économique simple : pour ces fonctions peu réplicables, les productivités individuelles sont impossibles à mesurer.

                        Dans le secteur financier, ces rémunérations indécentes ont en outre stimulé des comportements insensés en termes de prise de risque et ont clairement contribué à la crise actuelle. Face à une telle dérive, la seule réponse crédible est une taxation accrue des très hauts revenus - solution qui commence à émerger aux Etats-Unis et au Royaume-Uni et qui finira bien par atteindre la France, si Nicolas Sarkozy parvient à comprendre que le bouclier fiscal est l’erreur de son quinquennat.

                        Le bouclier fiscal peut avoir un sens pour des revenus « normaux », y compris ceux nettement plus élevés que la moyenne (100 000 euros par an, voire d’avantage) - à condition toutefois de pratiquer une vérité fiscale complète, en intégrant la fiscalité indirecte, qui pour les bas revenus représentent plusieurs mois de salaire. Mais appliquer le bouclier fiscal sans aucun plafond n’a aucun sens. Antoine Zacharias, patron de Vinci, a ponctionné 120 millions d’euros de rémunérations à son entreprise. Au nom de quelle folie idéologique devrait-on lui garantir qu’il conservera quoi qu’il arrive 50 % de cette somme ? Même avec un taux d’imposition de 90 %, cela lui laisserait tout de même 10 millions d’euros d’argent de poche…

                        Thomas Piketty.


                        • faxtronic faxtronic 2 avril 2010 17:43

                          « C’est l’UMP qui, en refusant d’assumer enfin les réformes libérales d’ampleur nécessaires en France, a creusé sa propre tombe »

                          Bof, L UMP n a jamis ete liberal, mais conservateur. Ce sont les liberaux qui feriant mieux de se desolidariser e l UMP, et qui feraient d expliquer aux gens leur point de vue, et pas comme Eleusis, dont le motus est « Malheur aux vaincus ».


                          • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 3 avril 2010 20:19

                            malheur aux vaincus ?

                            vous pensez que les liberaux se reconnaissent dans la politique à la fois ultra etatiste, interventionniste et injuste du gouvernement actuel ??

                            1 les liberaux n’ont jamais appelé à voter Sarkozy, mais à preferer le mieux disant liberal : voir le site d’Alternative Liberale http://www.alternative-liberale.fr/index.php/index.php/elections/edouard-fillias-soutient-francois-bayrou.html
                             

                            2 les liberaux ne trouvent pas du tout que Sarkozy soit liberal http://www.gaucheliberale.org/post/2009/03/24/Carte-2D-du-Paysage-Politique-Francais-PPF-mise-a-jour mais au contraire interventionniste

                            3. le socialisme de gauche ou de droite ne corrige pas les inegalités, notamment scolaires. il fige les positions, Alternative Liberale est pour l’equité et l’egalité des chances. Donc pour un systeme scolaire en veritable competition

                            4. Le bilan social de la France, avec ses SDF, ses travailleurs pauvres et surtout ses nombreux chomeurs , malgré l’existence que personne ne peut nier objectivement, d’un grand nombre de dispositifs d’aides, doit nous faire nous interroger sur la soit disant aide apportée aux « vaincus », et sauf hypocrisie, on est obligé de reconnaitre que notre pays souffre de ses rigidités.


                          • jcbouthemy jcbouthemy 2 avril 2010 17:51

                            l’une des raisons fondamentales qui appellent à la suppression du bouclier fiscal réside dans le fait que ce dispositif est une aberration économique.

                            Si les gens ne tirent pas assez de revenus de leurs biens pour payer le faible pourcentage de l’ISF, c’est que leurs biens sont très mal gérés et qu’ils devraient s’en séparer pour que d’autres puissent le faire fructifier.

                            Je connais l’exemple d’une chatelaine, propriétaire d’1 centaine d’hectares de terres agricoles qui les laissent en friche alors qu’ils pourraient être exploités intelligemment en faisant vivre une famille de paysans.

                            Il y a déjà 2000 ans, l’évangile critiquait ceux qui ne faisaient pas fructifier leurs talents.
                            Pas besoin d’être révolutionnaire pour critiquer ce dispositif.
                            simple question de bon sens


                            • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 2 avril 2010 18:01

                              Faut-il que chaque m² de terrain soit exploité, ou bien, laisser, par ci, par là, des terres en friche permet la bio-diversité ?


                            • Romain Desbois 2 avril 2010 19:19

                              La fiscalité d’un pays reflète l’idéologie d’un peuple.

                              Je suis d’accord avec l’auteur sur le fait que l’on doit arrêter les usines à gaz et le manichéisme :

                              Si l’auteur et vous même avez la gentillesse de jeter un oeil sur :
                              http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/ma-revolution-fiscale-l-impot-72277

                              Article non seulement a été publié un samedi n’est apparu sur le site en page d’accueil que 15H15 !

                              Avox l’a reconnu dans un courrier. Le samedi les articles ne restent pas 24H !

                              Contrairement à ce qu’ Avox nous avait affirmé sur un fil récemment ;


                            • Aviseurinternational 2 avril 2010 20:07

                              La République Démocratique Française et le Bouclier
                              Comme quoi, en France, quand on se « planque » dans la bonne moyenne, on ne se fait pas remarquer, mais on palpe, en silence. Principe bien connu de tous les malfrats et autres « terroristes ».

                              • BA 2 avril 2010 20:53

                                Bouclier fiscal : une facture de 585 millions d’euros pour 2009.

                                Les 1.000 ménages qui possèdent les plus hauts patrimoines captent, à eux seuls, 63 % du coût du bouclier. Ils ont ainsi récupéré 368 millions d’euros l’an dernier, soit encore plus qu’en 2008.

                                La plupart d’entre eux sont redevables de l’impôt de solidarité sur la fortune dans la dernière tranche (patrimoine supérieur à 15,8 millions d’euros).

                                http://www.lesechos.fr/info/france/020450556907-bouclier-fiscal-une-facture-de-585-millions-d-euros-pour-2009.htm


                                • Romain Desbois 3 avril 2010 01:10

                                  500 millions d’euros c’est ce qui est économisé par l’Etat d’après le gvt , dans le non renouvellement d’un fonctionnaire sur deux.

                                  Autrement dit cette « économie » qui sert à compenser le cadeau fiscal de ce bouclier !!!! smiley


                                • anty 4 avril 2010 10:43

                                  Je suis pour que les impôts qui soient uniformisaient au niveau planétaire

                                  les états utilisent trop souvent les impôts pour maintenir un haut niveau train de vie tout simplement pour se maintenir au niveau de ses voisins au lieu de penser à les redistribuer efficacement dans le circuit économique des gabegies sont trop importantes dans notre pays.

                                  Je pense comme certains qu’il faut a tout prix aligner tout le monde sur la même grille et éviter les impôts confiscatoires du type ISF
                                  Les patrons comme tout citoyen a aussi besoin de se sentir rassurer pour faire prospérer son entreprise.

                                  Certains états tricheurs et dictatoriaux comme par exemple la Chine et d’autres qui utilise leur population
                                  miséreuse pour vendre leur produits a des coûts très bas devrait être mis sur la selette.

                                  Donc l’amélioration de notre situation passe aussi par une démocratisation de tous les états du monde ce qui permetrait une meilleur entente mondiale et améliorai les finances de tous les états..

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