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Accueil du site > Actualités > Economie > Faut-il interdire les CDS ?

Faut-il interdire les CDS ?

Préalablement à la crise, seuls les initiés de Wall Street, de la City ou de Francfort étaient en mesure d’expliquer que derrière l’abréviation de « CDS » se cachait un contrat dérivé permettant d’assurer - ou de spéculer - contre un défaut de paiement d’un Etat souverain. Les titulaires de ces Credit Default Swaps n’étant généralement pas des créanciers de l’Etat en question, ils sont ainsi rémunérés dès lors que les perceptions du marché relatives à un défaut de paiement se précisent par le biais de l’augmentation de la valorisation de ces contrats.

C’est en effet la déconfiture en 2008 du premier assureur mondial AIG qui, du jour au lendemain, ne parvenait plus à honorer ses engagements par rapport à son exposition sur ses propres émissions en CDS et son sauvetage subséquent par le Gouvernement Américain qui ont initialement propulsé ces obscurs produits dérivés sur le devant de la scène. Les déboires grecs reflétés par une flambée des CDS de ce pays (ayant atteint le record de 428 points) et traduisant les doutes sérieux des investisseurs sur la capacité de la Grèce à refinancer sa dette conduisent aujourd’hui certains Gouvernements et analystes à remettre en question l’existence même de ces instruments accusés de brouiller la perception des investisseurs sur la solvabilité des Etats.

Un récent article du New York Times évoquait effectivement la nécessité d’interdire - ou à tout le moins de réglementer fortement - leur usage sachant que le Commissaire Européen aux services financiers, Michel Barnier, dévoilait une enquête en cours visant à " travailler sur les fondamentaux de ces produits dérivés et à comprendre qui fait quoi "... Michel Barnier, qui affirmait que l’Union n’était pas seule puisque les Américains discuteraient également de cette problématique des CDS dans le cadre du G 20, était rejoint par la Chancelière Allemande Merkel et par Christine Lagarde, Ministre française des finances, dans la contestation publique de ces instruments.

Alors, les CDS sont-ils aux sources de la crise de certains pays comme la Grèce ou ne sont-ils qu’un épiphénomène comme le disait il y a quelques jours un haut responsable de Citigroup : " Ne blâmez pas le miroir pour l’image qu’il vous renvoie"...

Toujours est-il que l’épisode AIG a clairement démontré la nécessité impérieuse de réguler ces contrats susceptibles d’être détenus en quantités très importantes par des établissements ne disposant pas du capital adéquat pour en garantir le cas échéant l’exécution. Une réglementation de ces instruments s’avère ainsi d’autant plus inévitable qu’une situation d’interdépendance potentiellement explosive est aujourd’hui établie entre les divers établissements financiers qui se lancent dans le commerce des CDS. En effet, et le sauvetage d’AIG ne faisant que conforter cette obligation de réguler ce marché, tout établissement qui se lance dans l’émission de CDS devrait dorénavant être tenu de maintenir certains ratios en capitaux lui permettant de faire face à cette exposition.

Alors que l’acheteur d’un CDS ne risque de perdre que la prime payée pour s’assurer contre le défaut de paiement d’un Etat, le vendeur de ce type de produits, lui, est menacé à tout moment de devoir s’acquitter de la somme assurée en cas de banqueroute de ce même Etat ! Il conviendrait en fait de juxtaposer à la notion de CDS celle de la qualité de la contrepartie se lançant dans la cotation de ce produit en établissant, par exemple, ces opérations d’achats - ventes dans le cadre strict de marchés boursiers ou d’institutions agrées qui veilleraient au respect de ces quotas capitalistiques et à la garantie de paiement en cas d’exécution du CDS. Après tout, comme le dit Martin Mayer de la Brookings Institute, les CDS ne sont qu’ " une assurance qui devrait être régulée sur la base de réserves minimales ".

Cette obligation de maintenir des réserves agissant par la même occasion comme facteur de dispersion du risque parmi un plus grands nombre d’intervenants, limitant ainsi l’interdépendance d’institutions financières qu’il ne serait plus impératif de secourir en cas de mauvais choix stratégiques, la disparition de l’une n’entraînant pas fatalement les autres dans sa chute... Une réglementation stricte des CDS contraindrait en outre les émetteurs de ces instruments à limiter de manière interne la vente de ce type d’instruments du fait d’immobilisations en capitaux qui seraient à terme fort onéreuses.

En résumé, les CDS représentent une innovation financière appréciable à disposition des investisseurs souhaitant protéger leurs avoirs obligataires … à condition que le cadre général du traitement de ces produits soit mondialement régulé.


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38 réactions à cet article    


  • Muadib 6 mars 2010 15:08

    Il me semble que le problème principal de ce type de produit dérivé réside aussi dans des erreurs de modélisation ayant abouti à sous-estimer les différentes relations entre « tranches » de risques.

    Or, c’est cette modélisation qui permet d’évaluer la distribution des payements à effectuer par les deux intervenants.

    Si le régulateur doit jouer son rôle, il ne peut agir de façon « bête et méchante » en instaurant une marge à constituer (par exemple) sortie de nulle part...chose actuellement mise en pratique pourtant.

    Pour une approche mathématique de la chose (le cas d’AIG y est d’ailleurs repris), je conseille ceci :

    2009. Donnelly, C., Embrechts, P. : The devil is in the tails : actuarial mathematics and the subprime mortgage crisis

    http://www.math.ethz.ch/ baltes/ftp/papers.html


    • FRIDA FRIDA 6 mars 2010 15:25

      L’article est censé nous donner la définition ou tout au moins les carctéristiques des CDS, seulement voilà, vous parlez bien d’autres choses en rapport avec ces CDS, mais toujours pas une explication claire.

      « un contrat dérivé permettant d’assurer - ou de spéculer - contre un défaut de paiement d’un Etat souverain. Les titulaires de ces Credit Default Swaps n’étant généralement pas des créanciers de l’Etat en question, ils sont ainsi rémunérés dès lors que les perceptions du marché relatives à un défaut de paiement se précisent par le biais de l’augmentation de la valorisation de ces contrats. » j’avoue que je reste incapable de saisir le contenu de cette phrase.
      j’ai bien compris que les CDS sont des produits dérivés, en quoi réside leur utilité et leur fonction.
      Comment les points sont-ils calculés ??
      Enfin, « Alors que l’acheteur d’un CDS ne risque de perdre que la prime payée pour s’assurer contre le défaut de paiement d’un Etat, le vendeur de ce type de produits, lui, est menacé à tout moment de devoir s’acquitter de la somme assurée en cas de banqueroute de ce même Etat ! » là également, je ne vous comprends pas, cela veut dire que l’acheteur et le vendeur perdent quelque chose ??


      • Muadib 6 mars 2010 15:46

        Si on schématise rapidement...

        A garantit à B qu’il versera un montant X si l’actif S subit un « événement de crédit » durant une durée T et cela en contrepartie d’une prime versée par B.

        Cet événement peut être de plusieurs natures, le plus connu étant le défaut...C’est à dire le non-remboursement d’un crédit.

        Il y a alors deux cas possibles. :
        -il y a un événement durant la durée T, A doit payer B.
        -il n’y a pas d’événement durant la durée T, A ne doit rien payer et a perçu les primes de B.

        C’est typiquement un contrat « d’assurance »...La différence réside dans la « chose » assurée.

        La valorisation des produits dérivés reste...problématique. Il s’agit de modélisations souvent complexes et dépendantes d’hypothèses parfois fortement critiquables.
        Leur utilité est par contre indéniable car elle permet à l’acteur B de transférer un risque à un acteur A qui est capable de le prendre.

        Prenons un exemple simpliste :
        B est une banque de très petite taille qui a accordé 10 crédits d’une certaine valeur Y.
        Si un de ces détenteurs de crédit fait défaut, la banque peut se retrouver en difficulté car le défaut d’un crédit représente une perte très importante par rapport à sa taille
        Elle va conclure un CDS avec un établissement plus important.
        B va donc verser une prime annuelle et, en cas de défaut de payement, recevra tout de même l’argent correspondant au montant du crédit restant à rembourser.


      • Gui Hottine Gui Hottine 6 mars 2010 16:19

        Merci Muadib pour l’explication. La finance et l’économie ne sont pas mon métier mais un loisir. Et je pense que je comprend les interrogations de Frida.

        J’ai lu un paquet de choses à propos des CDS, et si la théorie peut sembler simple, ce qui complexifie le tout c’est sans doute le « monstre » qui résulte de cette toile d’instruments financiers (CDS et autres..).


      • Muadib 6 mars 2010 16:34

        Le mécanisme que j’ai décris est celui de base. Et c’est le seul qui devrait être appliqué.

        Maintenant, il me semble (je n’ai pas lu toute la littérature à ce sujet) que les CDS peuvent poser un problème lorsqu’ils sont « à découvert ».
        Mais on se rapproche plus là de la manipulation des cours (liés à un marché pas suffisamment liquide) et qui devrait, à mon sens, être réprimé.


      • FRIDA FRIDA 6 mars 2010 16:50

        Merci Muadib pour votre réponse.


        J’ai bien sûr compris que les CDS ont un côté de « contrat d’assurance » ; ce qui m’échappe, c’est que pour une assurance il y a toujours un aléas que l’on ne maitrise pas,
        les primes sont la contrepartie de l’indemnité vérsée au cas où le risque se réalise.
        Donc les deux parties ont un intérêt dans la formule, même si il n’est pas de même ordre.
        L’assurance n’est en principe pas un investissement ni un produit financier pour le client, c’est un moyen pour se prémunir contre l’aléas, un risque ; de là à trouver qu’un contrat d’assurance peut rapporter « gros » en misant sur la faillite du débiteur, voire même la provoquer, cela s’appelle l’arnaque, mais légale.

        Quand on voit le déluge de réglementations, et de contraintes, sous prétextes de sécurité, de principe de précaution etc imposées aux citoyens, face au laisser faire dans la finance, on se dit qu’on nous prend pour des imbéciles. Et si on ne proteste pas, ils ont franchement tort de s’en privé, si j’étais à leur place j’en aurais profité également.

        Avoir un âne et ne pas s’en servir, c’est bien dommage.


      • Muadib 6 mars 2010 17:03

        Je suis navré mais l’assurance peut jouer le rôle d’un produit financier. Une assurance-vie par exemple.

        Un contrat d’assurance est un contrat de transfert de risque voulue par un acteur qui n’a pas les capacités (souvent au sens financier) de faire face à sa réalisation.
        Mais l’assurance n’est pas sensé influencer sur le risque transféré.

        Et c’est là, malheureusement, que le bât blesse.

        Tout comme une personne souscrivant à une assurance dégâts matériels automobile aura tendance à faire plus d’accidents, il se peut que la souscription de CDS influence la réalisation ou l’ampleur du risque assuré.

        C’est un problème qu’il s’agit de régler mais il ne faut pas non plus exagérer son impact. Sur des marchés fortement liquides (i.e. avec un nombre d’acteurs important) il est très difficile (voire impossible) de manipuler les cours. Et encore moins sans se faire remarquer.


      • Michel Santi Michel Santi 6 mars 2010 18:34

        FRIDA :
        le principe est identique à celui des options
        L’acheteur paie une prime ( = une assurance ) afin de spéculer sur une tendance et ne perds que la prime payée s’il se trompe.
        Le vendeur, lui, a un potentiel de perte illimitée s’il n’est pas « couvert » par le sous jacent.


      • FRIDA FRIDA 6 mars 2010 22:15

        Merci pour la réponse Santi


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 8 mars 2010 13:19

        Evidemment assurer la vie du voisin crée une tentation malsaine. D’ailleurs, assurer la vie de celui a qui on consent un prêt se fait depuis longtemps dans certains milieux. Mais la vraie question n’est plus de palabrer sur l’éthique de ce qui a été fait. C’est comment se sortir de cette situation où le roi est nu comme un ver et où on demande à tout le monde de se fermer les yeux. Il y a ceux qui comprennent que l’argent ne vaut plus qu’un pourcentage infime de ce qu’on prétend qu’il vaut... et ceux qui ne comprennent pas.... Comment trouver une excuse pour ne pas « payer » - donner une valeur quelconque - à cet argent. 



        Pierre JC Allard



      • L'enfoiré L’enfoiré 6 mars 2010 15:56

        @L’auteur,
         Puisque j’ai déjà répondu à cette question.
         Vous trouvez ma réponse au titre dans les commentaires.
         


        • ChatquiChouine ChatquiChouine 6 mars 2010 16:08

           Les CDS contiennent dans leur ADN les gènes de leur propre turpitude, celle de lier directement la faillite des uns avec la fortune des autres.

           Vous baptisez ce type de produit financier par l’innocent terme « d ’ assurance », tout comme les Warrants sont soi-disant des « assurances » pour les acheteurs (call) ou les vendeurs (putt).
           On voit aujourd’hui l’utilisation de ce type d’instrument a effet de levier avec le « flash trading ».

           La haute finance est sans aucun doute l’institution la plus créative pour nous faire croire à l’intelligence des outils quelle invente mais aussi, et surtout, la plus convaincante sur le court terme a nous prouver combien ils sont destructeurs de part l’utilisation dévoyée qu’elle en fait.

          Je suis aujourd’hui convaincu que ces institutions n’ont que le plus profond mépris pour le monde réel, et c’est du terreau ce ce mépris affiché que la colère prend ses racines et avec elle, immanquablement, la violence qui l’accompagne.


          • Gui Hottine Gui Hottine 6 mars 2010 16:32

            Je suis autant que vous « frustré » et un peu en colère quand je constate le gâchis auquel aboutissent ces « chateau de cartes » financiers. Une suite de destructions en chaîne, qui au final déverse sa toxicité sur le monde réel (c’est à dire « nous »:p).

            « ces institutions n’ont que le plus profond mépris pour le monde réel ».

            Sans doute que les architectes majeurs de cette usine à gaz financière savaient pertinemment que la moindre étincelle pourrait entrainer une série de défauts en cascades (ce qu’on appelle le « risque systémique »). Mais l’argent coulant à flot, pourquoi ne pas suivre la danse et continuer à vendre n’importe quoi tant qu’il est encore temps ?

            Alors du mépris, je ne sais pas. En tout cas, je pense qu’on peut sans se tromper qualifier leur comportement d’irresponsable. Une mentalité « après moi le déluge », « ok y a un risque, mais les autres le font et s’en mettent pleins les poches ! pourquoi pas moi » ...

            Alors une fois de plus, l’avidité prend le dessus sur la raison.


          • Muadib 6 mars 2010 16:38

            "Sans doute que les architectes majeurs de cette usine à gaz financière savaient pertinemment que la moindre étincelle pourrait entrainer une série de défauts en cascades (ce qu’on appelle le « risque systémique »).« 

            Je me permets de réagir car il s’agit là d’un léger raccourci.
            Il y avait un manque de connaissance (et de modélisation) flagrante sur ce type d’événement »extrêmes" qui est un des facteurs clé dans l’écroulement de certains acteurs financiers exposés au CDS.

            Si, qualitativement, on pouvait discuter du risque systémique (engendré par la dépendance entre les différents acteurs/actifs financiers), quantitativement, c’était le désert. Ou presque.


          • ChatquiChouine ChatquiChouine 6 mars 2010 17:55

            Vous voulez toucher du doigt le cynisme des CDS vous en aurez un petit aperçu en lisant ceci :

            http://www.lesechos.fr/info/analyses/4847722-il-faut-reformer-les-bombes-financieres-que-sont-les-cds.htm


          • gorgonzola 9 mars 2010 02:14

            Comme ChatquiChouine, je vous garantis que les bankster n’ont qu’un profond mépris pour leurs contemporains, le journaliste français Eric Laurent les a interviewé et en témoigne.

            http://www.dailymotion.com/video/xbvenx_eric-laurent-la-face-cachee-des-ban_news


          • Proudhon Proudhon 6 mars 2010 16:10

            Les CDS sont une escroquerie de plus du système ultra-libéral. Ceux qui ont pondu ce système en étaient tellement persuadés qu’ils en ont assurés les risques (AIG). Ils savaient très bien qu’au final ce serait le contribuable qui paierait.


            • Lulu de Pantin 6 mars 2010 19:10


              Tout à fait d’accord !

              Leurs mathématiques financières ne servent qu’à multiplier les tuyaux, augmenter le besoin de planche à billets pour les remplir et multiplier les possibilités de siphonnage pour les bonus

              Ils se prennent la tête dans les calculs de risques devenus trop compliqués, et nous enfument de fausse sécurité. Mais on voit bien aujourd’hui qui paye leur gabegie.


            • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 6 mars 2010 19:17

              ne pas melanger les corpocrates avec les Liberaux
              Sarkozy, Merkel, Brown ou Obama ont aidé les banques, http://www.gaucheliberale.org/post/2009/03/24/Carte-2D-du-Paysage-Politique-Francais-PPF-mise-a-jour , pas Sabine Herold, pas Louis Marie Bachelot, pas Alain Madelin, pas Guido Westerwelle

              Avec Alternative Liberale au pouvoir, les banques en defaut auraient fait faillite, l’argent du contribuable n’aurait pas été sollicité http://www.lepost.fr/article/2009/03/20/1465501_societe-generale-pourquoi-n-a-t-on-pas-laisse-tomber-ces-pourris.html , pas plus pour la finance que pour l’agriculture, l automobile ou autre.

              NB les banques ont au final quand meme remboursé, (sauf Dexia), ce qui est le minimum !


            • ChatquiChouine ChatquiChouine 6 mars 2010 21:39

              @eleusis

              Excellent le lien et la sourde colère de Christophe, l’entrepreneur que l’on sent, et à juste titre, au bord de la rupture.
               Il serait d’ailleurs salutaire que ce témoignage soit davantage perçu par certains gogos qui placent tous les patrons dans le même sac. Eh oui car il en faut, des « corones », pour se porter caution personnelle sur son entreprise, et tout cela sans indemnités chomage en cas d’ échec.

              Quand à votre Nota Bene, vous remarquerez avec quelle hate a été effectué le remboursement de ces emprunts (moins d’un an), tout cela par le truchement de jeux comptables car ce qui semble être le signe d’une santé retrouvée n’est que la partie visible de l’ Iceberg.
              Les taux d’endettement reel de la société générale et de la BNP sont respectivement de 42.9/1 et de 28.4/1

               (http://www.jpchevallier.com/article-les-meccanos-de-la-generale-ont-encore-sevit-45178466.html)
              http://www.jpchevallier.com/article-bnpas-de-panique-on-coule-45137851.html

              Oser se distribuer des bonus alors que ces établissements sont virtuellement en faillite relève de l’indécence la plus extrême.

              Maintenant, que proposez-vous, que ces banques disparaissent....et que deviennent les déposants ? 
              Mais je suppose qu’en tant que fervent disciple d’ Hayek ou Friedman, cela vous importe peu, il y a des gagnants et des perdants, « c ’est la vie ! » .
              Que ceux qui veulent jouer leur argent dans les CDS, les Warrants, les actions assument pleinement les risques qui y sont liés, c’est normal mais que les déposants payent les pots cassés, surement pas.

              Quand à votre paradigme « libéral », cela fait 30 ans qu’il est largement à l’oeuvre dans les pays anglo saxons, et que nous, avec ce que vous devez sûrement qualifier d’archaïsme, alors que je le qualifierais plus volontier de « bon sens paysan », nous avons toujours été méfiants vis à vis de ce capitalisme débridé.
              Cela s’est même traduit dans les urnes par notre refus du traité de Lisbonne, lequel est passé en douce, sans que la grande majorité des médias ne s’émeuvent de ce déni de démocratie.
               C’est par le biais de cette même Europe que vos thèses libérales prennent peu à peu le pas sur notre économie, privatisation de la distribution de l’eau, de l’électricité, du gaz, bientôt du courrier et demain, quoi d’autre, adieu la sécu, adieu la retraite par répartition.

               Ce qui se passe en Angleterre et aux US n’a t’il donc aucune prise sur vos certitudes ?

              Ou alors, vous vous considérez comme faisant partie des gagnants, et qu’ a ce titre, vous militez pour votre paroisse et vous vous fixez comme but de convaincre les autres que la défense de vos intérêts est concomitante avec la défense des leurs et que, de la fusion de ces égoismes exacerbés naitra une nation prospère et solidaire.....Bon courage !


            • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 7 mars 2010 22:37


              Oser se distribuer des bonus alors que ces établissements sont virtuellement en faillite relève de l’indécence la plus extrême.

              • si les eligibles aux bonus ont atteint leurs objectifs, pourquoi pas ?
              • vous le dites vous meme, VIRTUELLEMENT en faillite
              • l’Etat (francais) est en faillite virtuelle, doit il pour autant reviser unilateralement le contrat de ses employés ? si je suis votre exemple des bonus, j’en deduis que oui ?

              Maintenant, que proposez-vous, que ces banques disparaissent....et que deviennent les déposants ? 

              Je ne propose absolument rien, pour les raisons suivantes

              ==> si je comprends bien, en gros vous etes du coté des banquiers en relayant leur discours de peur ???

              Mais je suppose qu’en tant que fervent disciple d’ Hayek ou Friedman, cela vous importe peu, il y a des gagnants et des perdants, « c ’est la vie ! » .
              Que ceux qui veulent jouer leur argent dans les CDS, les Warrants, les actions assument pleinement les risques qui y sont liés, c’est normal mais que les déposants payent les pots cassés, surement pas.

              A part les plus riches et les moins malins, personne ne paye ici.
              Quand vous avez un produit financier type SICAV ou livret quelconque, la banque quigère n’est pas le dépositaire, et idem que plus haut, il y a des assurances
              .
              Vous etes un conservateur ou quoi ???

              Quand à votre paradigme « libéral », cela fait 30 ans qu’il est largement à l’oeuvre dans les pays anglo saxons, et que nous, avec ce que vous devez sûrement qualifier d’archaïsme, alors que je le qualifierais plus volontier de « bon sens paysan », nous avons toujours été méfiants vis à vis de ce capitalisme débridé.

              Tiens en parlant de paysans, outre le fait qu’ils soient à l’origine des premiers produits dérivés http://fr.wikipedia.org/wiki/Chicago_Board_of_Trade&nbsp ; , ces paysans, ils sont pas mecontents quand les cours explosent !

              http://agriculture.gouv.fr/sections/mediatheque/periodiques/bimagri/bimagri -hs-n-21/downloadFile/FichierAttache_5_f0/bima_hs21_12_13.pdf?nocache=1134040585.85 http://www.news.admin.ch/message/index.html?lang=fr&msg-id=21132
              http://archives.lesechos.fr/archives/2007/lesechos.fr/12/18/300227707.htm
              On les a pas entendu se plaindre de gagner trop !

              Cela s’est même traduit dans les urnes par notre refus du traité de Lisbonne

              (oui, en France et aux Pays Bas, soit deux pays sur 27)

              , lequel est passé en douce, sans que la grande majorité des médias ne s’émeuvent de ce déni de démocratie.
               C’est par le biais de cette même Europe que vos thèses libérales prennent peu à peu le pas sur notre économie, privatisation de la distribution de l’eau, de l’électricité, du gaz, bientôt du courrier et demain, quoi d’autre, adieu la sécu, adieu la retraite par répartition.

              • Votre refus d’une Europe fédérale, c’est une idée que vous partagez avec Decan Ganley http://hebdo.nouvelobs.com/hebdo/parution/p2276/articles/a377463-.html , un milliardaire irlandais qui a fait fortune d’abord en commercialisant des matieres premieres estoniennes puis des services telecom avec l’armee US. A votre aviis pourquoi des types comme lui preferent une Europe des Nations à une Europe federale ?
              • L’Europe ne demande pas la privatisation de l’eau, de l’electricité, du gaz et du courrier. La France privatise car elle a besoin d argent, elle est en faillite. L’UE demande que les services soient dans une dynamique de concurrence loyale pour 1. parvenir à des prix justes 2. construire un vrai marché intérieur unique. 
              • Cela dit, la poste l’eau et l’electricité sont privatisees en Allemagne, pourtant ca n’est pas le chaos social et la pauvreté de masse chez eux.

               Ce qui se passe en Angleterre et aux US n’a t’il donc aucune prise sur vos certitudes ?

              Oui, j’ai vu que les milliards de dollars et de livres injectées la bas ont fait explosé la dette mais n’ont pas ramené la prosperité, et vous aussi vous avez du le voir.

              Ou alors, vous vous considérez comme faisant partie des gagnants,

              Les gagnants ce sont les gens à l’abri de la concurrence : Bouygues, Bolloré, Dassault, bref l’UMPS qui pompe indifferemment l’argent public ou privé, ainsi que leurs soutiens conservateurs , les fonctionnaires hommes de 30 à 50 ans syndiqués assurés d’avoir leur (toute petite) part du gateau sous forme de retraite, les salariés de 40 à 60 ans du CAC 40 et les agriculteurs FNSEA.
              Les perdants sont les autres : jeunes, femmes, vieux, chomeurs, precaires, stagiaires à 300 euros, sous traitants, entrepreneurs individuels, immigrés, salariés du privé qui paient pour les autres et agriculteurs independants. Vous ne verrez jamais un patron du CAC 40 soutenir les liberaux .

              Par contre si vous voulez elargir le propos, oui en tant qu’occidentaux nous sommes les gagnants par rapport au milliard de gens qui ne mangent pas tous les jours ou aux 3 milliards pour qui l’automobile est un reve qui restera de la fiction un moment

               et qu’ a ce titre, vous militez pour votre paroisse et vous vous fixez comme but de convaincre les autres que la défense de vos intérêts est concomitante avec la défense des leurs et que, de la fusion de ces égoismes exacerbés naitra une nation prospère et solidaire

              en matiere d’economie il y a deux echelles pertinentes : la region (les lander) , et l’Europe. L’echelle nationale n’a aucun sens pour , par exemple, les minima sociaux. le SMIC est en dessous du minimum vital pour une famille à Paris par exemple, ou un studio coute 600 euros par mois. Quand à toutes les fonctions regaliennes que l’Etat gere mal comme la diplomatie, l’armee, la justice ou la police, il y a des economies d’echelle à faire en mutualisant les couts au niveau communautaire.

              .....Bon courage !

              Merci ! Et si vous etes non pas du coté du conservatisme mais plutot du coté de la refome, de la promotion de la democratie liberale, du respect du droit de propriété et des libertés civiles, venez faire un tour du coté d’Alternative Libérale ! http://www.alternative-liberale.fr , un parti qui a le meme programme que le FDP actuellement au pouvoir en Allemagne.


            • elmapelki elmapelki 6 mars 2010 20:30

              Allons enfants de la patriiiiiiiiiiiiiie, le jour de gloire est arrivé !


               http://www.youtube.com/user/Elmapelki#p/f/26/oMvwwy-vUWY


              • Gorg Gorg 6 mars 2010 22:43

                @L’auteur
                Réponse à la question : Il faut enrayer la spéculation donc oui il faut interdire les CDS.

                @eleusis
                Elle est mignone votre fable, vous en avez beaucoup comme ça..... Madelin, Herold ..etc..., parmi les pires guignols de la droite... vraiment .... vous nous prenez pour des jambons...


                • Eleusis Bastiat - Le Parisien Libéral eleusis 7 mars 2010 21:35

                  Herold ne se considere pas à droite mais au nord du cadran
                  http://www.gaucheliberale.org/public/ppf-03-09.jpg


                • faureg 6 mars 2010 23:52

                  Bonjour, mon commentaire arrive un peu tard, mais je crois que, à la lecture de l’article et des commentaires, que les gens (le grand public) se font une fausse idée des CDS, le « grand méchant instrument de la spéculation financière internationale ».


                  Un CDS, certains le voient comme un contrat d’assurance, d’autre comme une option ou un instrument de spéculation. Mais personne n’a vu la vraie nature du « Credit Default Swap ».

                  Un CDS, c’est avant tout un instrument très proche d’une obligation, càd un titre de dette. En effet, acheter une obligation, c’est presque comme vendre un CDS.

                  Un acheteur d’obligation d’état grecque reçoit à intervalle régulier un coupon, et si tout se passe bien, récupère son capital investi. Par contre, si l’Etat grec fait défaut, alors l’investisseur va perdre un montant (pair - R), R étant le montant récupéré par l’investisseur après liquidation des biens de l’Etat grec.

                  Un vendeur de CDS sur la Grèce, c’est la même chose : il reçoit une « prime » (en fait, un coupon) à intervalle régulier tant que tout va bien. Par contre, si l’Etat grec fait défaut, il devra payer (pair - R) à l’acheteur de CDS.

                  Acheter une obligation d’état grecque ou vendre un CDS sur la Grèce, c’est à peu près la même chose, c’est à dire prendre un risque sur la solvabilité de l’Etat grec et se faire rémunérer pour cela. Par conséquent, le rendement d’une obligation est proche du rendement du CDS correspondant. La différence, c’est que investir dans une obligation demande de posséder des liquidités pour acheter l’obligation, d’où l’écart de rendement entre l’obligation et le CDS est égal au coût de la liquidité.

                  Par conséquent, vouloir interdire les CDS, c’est comme vouloir interdire que des gens acceptent de prendre des risques sur la solvabilité d’un emprunteur. Et donc, c’est vouloir interdire que ces gens fassent crédit smiley Or le crédit comme le capital, cela fait partie intégrante de l’économie capitaliste. Bien sûr, il y aura toujours des doux rêveurs qui rêvent de renverser le système capitaliste.

                  • FRIDA FRIDA 7 mars 2010 09:49

                    Une obligaion est une dette qui lie le créancier et le débiteur, donc il y a une relation directe ; quand le détenteur de l’obligation ne souhaite plus la détenir, il s’en débarrasse mais on ne voit pas dans cet échange la multiplication des obligations sans qu’il ait une contrepartie.
                    Elle est où la contrepartie des CDS ?? On est bien on face de marchands de sable, on nous prends pour des vaches à « argent ».

                    D’un côté on nous baratine avec la liberté d’entreprendre et le risque à prendre pour justifier des rémunérations folles et de l’autre côté on court sauver les banques pour leur éviter la faillite, mais quoi encore ???

                    On nous fait peur « les pauvres épargnants vont perdre leurs économies », elle est bonne la blague !

                    D’une, qui sont ces épargnants ?? Un infime pourcentage représente des gens modestes, mais le reste ?? ils n’ont qu’à poursuivre les responsables, y compris l’Etat s’il le faut. Rappelez-vous la liberté d’entreprendre le risque etc. Je préfère que l’Etat dédommage des épargnants avec l’argent des contribuables cela lui reviendra moins cher que de donner une aide pour des vautours qui continuent de sévir..
                    D’autre part, même on sauvant ces banques, elles n’ont plus le rôle économique qu’elles avaient, les crédits pour l’économie réelle sont pratiquement inexistant puisque les liquidités sont consacrées à ce qui rapporte gros, et elle sont assurées que ne leur arrive même quand elles font n’importe quoi ; puisque l’Etat viendra à leur secours au moindre pépin, aux frais du contribuable, alors on est dans le meilleur des mondes.


                  • ChatquiChouine ChatquiChouine 7 mars 2010 01:05

                    @faureg

                    Vous arrivez tard, mais vous avez pris le clavier trop vite car, si vous aviez lu le lien que j’indiquais dans l’un de mes posts précédent, vous auriez vu ceci :

                    « Les CDS en circulation devraient assurer 60.000 milliards de dollars, soit 12 fois plus que les montants des créances à risque ! Cela ne devrait être autorisé sur aucun marché. Le propriétaire d’une voiture dispose d’un contrat d’assurance et non pas de 10 ou 100 ! S’il pense qu’une tierce personne conduit mal, il ne peut acquérir ni des assurances-accident ni des assurances-vie la concernant ! Essayer de provoquer un accident en sabotant sa voiture serait un délit ! Ce sont précisément ces comportements autorisés sur les marchés financiers qui sont une composante importante de la crise actuelle »

                    Penser que la disparition des CDS entrainerait la disparition des crédits est une aberration, cela n’aurait pour seul effet qu’une augmentation des taux pour les emprunts risqués, c’est tout.
                    A choisir entre un ralentissement des credits à risque, de part l’augmentation inéluctables des taux d’intérêts liés à la disparition des CDS et croire en la déontologie supposée des acteurs financiers qui utilisent ce type d’instruments, ma conviction est faite.


                    • Gui Hottine Gui Hottine 7 mars 2010 05:55

                      MistaPetitChat Couine, et pas pour rien. alors de ma maigre besace, une petite citation du patron de Citigroup (une des principales banques américaines) :

                      “When the music stops, in terms of liquidity, things will be complicated. But as long as the music is playing, you’ve got to get up and dance. We’re still dancing,” Mr Prince told the Financial Times on July 10.
                      http://blogs.ft.com/gapperblog/2007/11/wall-streets-brhtml/

                      Ok alors, dansez mes amis.


                      • Internaute Internaute 7 mars 2010 10:00

                        Le mécanisme des CDS ne serait qu’une vulgaire assurance si on le prenait au premier degré. Malheureusement on est passé en masse du premier au second et au n-ième degré, ce dont l’article ne parle pas et que Muhadib évoque sans précision en parlant de CDS à « découvert ».

                        Le scénario est le suivant :
                        Comme le dit Muhadib, A est propriétaire d’une maison (ou d’un paquet d’obligations de la société Michelin, peu importe) et il craint que sa maison brûle ou que Michelin fasse faillite. Il va voir son banquier et lui demande de l’assurer pour l’année qui vient contre la perte en capital qui résulterait d’un tel sinistre. Le banquier, jugeant que le risque est faible (c’est peut-être là qu’interviennent des modèles mathématiques pas trés au point) propose l’assurance pour une prime que le client considère tout à fait abordable.

                        En fait, quand on dit « le banquier », c’est M. le Directeur de la Section des Investissements Créatifs Double-Action, Monsieur Bonus.

                        Ensuite, vient B, propriétaire de rien du tout, qui va voir M. Bonus et lui demande de l’assurer du risque pris par A. Notez que si la maison de A brule, la banque paiera une nouvelle maison à A et à B. Pour l’instant, M. Bonus encaisse la prime payée par B.

                        Ensuite vient C, propriétaire de rien du tout, qui va voir M. Bonus et lui demande de l’assurer du risque pris par A. Notez que si la maison de A brule, la banque paiera une nouvelle maison à A et à B et à C. Pour l’instant, M. Bonus encaisse la prime payée par C.

                        ...et ainsi de suite, que la fête continue, que tourne le manège. On notera que si le CDS est une assurance pour A au sens usuel du terme, il ne l’est plus à partir de B puisque B ne possède rien à assurer.

                        L’année, passe, rien ne se passe, la section des Investissements Créatifs Double-Actions a vendu une quantité astronomique de primes qui équilibre et redore les comptes de la banque déficitaire dans d’autres domaines et M. Bonus touche un super-gros-jackpot qui faire pleurer Pujadas et Lagarde.

                        L’année suivante, le jeu continue et A voit le soir tourner autour de sa maison de plus en plus de limousines noires avec des mines patibulaires à l’intérieur, chacune attendant le moment de mettre le feu à sa jolie maison. Plus discètement, Michelin est victime d’une pression de ventes à termes de ses actions qui font baisser ses cours, lui rendant plus difficile l’accès au crédit (souvent garanti par les actions détenues par la société) et qui le pousse à la faillite.

                        Le CDS est un pousse au crime. Pour finir, Lehman Brothers contre qui Goldman Sachs spéculait à la baisse fait faillite. AIG dont la direction n’a jamais été trés regardante sur les agissement de M. Bonus tant que cela lui rapportait gros doit faire face à des remboursements largement supérieurs aux biens assurés et on appelle au secours le contribuable pour payer la note.

                        Une première réforme serait déjà de limiter (au G20 par exemple) la vente des CDS à ceux qui possèdent le bien assuré et pas aux autres.


                        • Internaute Internaute 7 mars 2010 10:08

                          PS. Il faut bien noter que B et C et les suivants perdent leur mise si la maison de A ne brûle pas ou si Michelin évite la faillite. Grosse, grosse, trés grosse tentation...... !


                        • FRIDA FRIDA 7 mars 2010 10:26

                          Vous connaissez la vente ou prestation à boule de neige ???

                          Article L122-6 de Code de la consommation
                          Sont interdits :
                           1° La vente pratiquée par le procédé dit « de la boule de neige » ou tous autres procédés analogues consistant en particulier à offrir des marchandises au public en lui faisant espérer l’obtention de ces marchandises à titre gratuit ou contre remise d’une somme inférieure à leur valeur réelle et en subordonnant les ventes au placement de bons ou de tickets à des tiers ou à la collecte d’adhésions ou inscriptions ;
                           2° Le fait de proposer à une personne de collecter des adhésions ou de s’inscrire sur une liste en lui faisant espérer des gains financiers résultant d’une progression géométrique du nombre des personnes recrutées ou inscrites.
                           Dans le cas de réseaux de vente constitués par recrutement en chaîne d’adhérents ou d’affiliés, il est interdit d’obtenir d’un adhérent ou affilié du réseau le versement d’une somme correspondant à un droit d’entrée ou à l’acquisition de matériels ou de services à vocation pédagogique, de formation, de démonstration ou de vente ou tout autre matériel ou service analogue, lorsque ce versement conduit à un paiement ou à l’attribution d’un avantage bénéficiant à un ou plusieurs adhérents ou affiliés du réseau.
                           En outre, il est interdit, dans ces mêmes réseaux, d’obtenir d’un adhérent ou affilié l’acquisition d’un stock de marchandises destinées à la revente, sans garantie de reprise du stock aux conditions de l’achat, déduction faite éventuellement d’une somme n’excédant pas 10 p. 100 du prix correspondant. Cette garantie de reprise peut toutefois être limitée à une période d’un an après l’achat.


                        • FRIDA FRIDA 7 mars 2010 10:32

                          Merci L’internaute pour cette simplification et cette image,

                          c’est toujours plus parlant que des discours abscons qui intimident les non-initiés.


                        • dom y loulou dom 8 mars 2010 00:55

                          qu’on va à la banqueroute volontaire et forcée des nations ne fait aucun doute

                          nous couler gr^ce à cette superbe guerre et en faire d’énormes fortunes sur le dos de tous ne leur suffit pas aux marchands d’armes...


                          alors la question qui tue... que se passe-t-il quand une nation fait faillite ?



                          • gorgonzola 9 mars 2010 21:05

                            Réponse : elle est mise sous tutelle du FMI ou (dans le cas d’un pays européen) sous tutelle de la BCE ce qui revient au même dans les faits... Voir cas de l’Argentine.


                          • Martin D 8 mars 2010 10:12

                            que quelqu’un m’explique svp pourquoi les états ne font rien contre la toute-puissance des banque ? ils ont les moyens de légiférer non ? alors pourquoi se laissent-ils plumer jusqu’à l’os ????


                            • Defrance Defrance 9 mars 2010 12:32

                              Voyons, la réponse est simple : Prenez la liste des invités du Fouquets, et regardez autour, la réponse n’est pas loin ! Et le scénario est le même partout .

                               Pour être élu il faut de l’argent ensuite il faut renvoyer l’ascenseur. Et nos bulletin de votes sont oubliés pendant 5 ans !


                            • gorgonzola 9 mars 2010 01:35

                              C’est l’histoire d’un gars qui invente la bombe H économique et qui se justifie en disant qu’elle a mal été utilisée... La crise financière actuelle est due aux Credit Default Swaps, un modèle mathématique inventée par une jeune cambridgienne devenue banquière de la JP Morgan nommée Blythe Masters. Retenez-le car si tout les journaux du monde ont parlés des subsprimes, peu ont cités le nom de cette dame. Contrairement à ce qui est dit dans l’article, l’idée de base était la suivante : comment transférer le risque de défaut sur quelqu’un d’autre que la banque qui prête ?... Alors ? Faut-il interdire les CDS ? Je vous laisse à votre réponse et je m’en vais mettre un NON à la question « cet article est-il intéressant ? »...


                              • Defrance Defrance 9 mars 2010 12:17

                                La SPÉCULATION en général, doit être régulée, surveillé et punie . C’est elle qui produit les écarts entre les riches ( informés) et les pauvres (pas ou peu informés et plus souvent desinformés ! Le CDS n’est que l’arbre qui cache la foret. J’ai toujours en mémoire le récit de mon voisin dont le banquier l’a persuadé de placer ses petites économies dans les « DOUBLO » (avec consonance suggestive de DOUBLE ) et qui aujourd’hui pleure et peste contre son banquier !

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