• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Négation du politique

Négation du politique

Plus le temps passe et plus j’exècre cette misérable mascarade que sont les élections présidentielles.

Si l'on est profondément attaché à l'idéal démocratique, comment peut-on se contenter de cette intermittence de la citoyenneté, de ce festival de coups bas et de promesses médiocres qui ne visent qu'à flatter les intérêts supposés de telle ou telle catégorie fabriquée pour les besoins de la chose ? Comment peut-on accepter que tout l'espace de la pensée, du débat et de la chose publique soit totalement saturé par la guerre des chefs, les attaques personnelles, les petites phrases, les chiffres sortis de nulle part, jetés à la gueule de tous pour tordre, encore et encore, le monde réel tel qu'il est totalement fantasmé par le petit bout de la lucarne ? Le vote n'est pas un blanc-seing. Ce n'est pas non plus un pis aller, une formalité à subir avant de retourner vaquer à ses petites occupations.

Je ne vais pas vous dire ce que vous devez faire, penser, vouloir, espérer. Il y a dans toute cette agitation stérile quelque chose de l'ordre de l'injonction impérative qui me hérisse profondément le poil : tu dois voter, tu dois choisir, mon candidat plutôt que le sien. Je n'aime pas le côté militant qui impose sa vision du monde à tout prix : ta gueule, mon candidat est le meilleur, vote pour lui ou tu es un con ! C'est tellement vain, c'est tellement infantilisant, voire méprisant pour le quorum des électeurs qui ne faut pas s'étonner de voir l'abstention grimper en flèche.

Le vote n'est pas un aboutissement, une fin un soi, ce n'est qu'une étape parmi bien d'autres de la vie démocratique, un moment dans le calendrier des nations. Je déteste voir ce qui devrait être un grand moment républicain ne plus être qu'une foire d'empoigne, une sorte du supermarché des mesurettes et des promesses creuses. J'ai l'impression de me retrouver coincée dans un de ces innombrables marchés de Noël qui ont poussé sur les places des grandes villes comme des petits villages, avec leurs baraques en bois clinquantes, leur artisanat de pacotille et leur esprit festif réduit à une simple orgie mercantile factice et sans signification aucune.

Factice

Voilà le mot qui incarne le mieux le cirque actuel : des éditocrates qui recycle inlassablement la même mauvaise soupe à la grimace, non pas pour éclairer nos choix, mais juste pour instiller jusqu'au plus profond de notre être la résignation au choix qui les arrange le plus.

Il ne s'agit en aucune manière de nous apporter les données nécessaires pour comprendre les enjeux de notre époque, ni de laisser les idées s'exprimer, ni d'exposer des projets de société, jamais il n'est question de ce qui est le plus fondamental dans une société humaine : dans quel monde voulons-nous vivre ?

De quelle manière voulons-nous élever nos enfants ? À quelle œuvre voulons-nous consacrer les années qui nous sont imparties ? Comment voulons-nous aimer, grandir, partager, échanger, exister, apprendre, créer, être et mourir ? Dans quel contexte et dans quel but voulons-nous nous lever tous les matins ? Qu'est-ce que nous pensons juste, qu'estimons-nous désirable ou sans intérêt ? Qu'est-ce qui fait battre nos cœurs ? Qu'est-ce qui nous donne envie de continuer ou de changer quelque chose ? Vers quoi voulons-nous tendre, absolument, du mieux que nous le pouvons ?

Est-ce qu'il ne s'agit pas là de questions essentielles ? Pensez-vous réellement que ce que l'ont tente de nous vendre actuellement vaut que nous y consacrions un seul jour de notre précieuse existence ? Avez-vous tant de jours devant vous que vous pouvez vous permettre de les passer à courber l'échine dans l'espoir d'hypothétiques jours meilleurs, toujours remis à plus tard ?

Je ne vais pas vous dire ce que vous avez à faire ou à penser. Je ne vais pas vous exhorter à choisir l'un ou l'autre de ceux qui prétendent nous représenter. Auprès de qui ? Et pour quoi faire, d'ailleurs ? Non, tout ce que j'ai envie, c'est de vous enjoindre à couper le son et à prendre le temps, ce précieux temps qui nous décompté parcimonieusement, ce temps, dont nous partageons tous l'inexorable progression vers le néant. Prendre juste le temps de questionner vos envies profondes, vos espoirs perdus et vos aspirations refoulées. Juste prendre le temps de réfléchir à ce que vous voulez vraiment pour cette vie qui vous a été donnée. Et à partir de là, je pense qu'il vous sera particulièrement facile de faire le bon choix, c'est-à-dire le vôtre.

Actuellement, ce que les politiques fabriquent le plus, ce ne sont pas des projets de société, des visions du monde, des utopies, des envies, des projets. Non. Ce que les politiques, main dans la main avec les élites médiatiques, construisent le plus sûrement, c'est votre camisole mentale de la résignation, de la soumission et du consentement à un ordre mondial de l'exploitation sans vergogne de tous, partout, et tout le temps. Ce qu'ils mettent en scène à longueur de temps, ce n'est pas le théâtre des idées, mais l'illusion de leur impuissance. La ligne directrice de la plupart de leur discours, c'est qu'il existe comme un ordre naturel des choses qui s'impose à eux, comme à chacun de nous, un ordre fondé sur la barbarie la plus sauvage, la compétition sans merci, le mépris de l'autre et l'abandon de tout espoir de mener une vie digne et non entièrement soumise à la dictature de l'argent.

Or, la politique, c'est l'essence du choix et de l'action. C'est le territoire où s'expriment les rapports de force, où se négocient les conditions de vie de chacun. Le pouvoir pris par la finance, les marchés, les multinationales n'est rien d'autre que celui qui leur a été concédé par des traités, des contrats, des lois, toutes, absolument toutes votées par ceux qui se disent nos représentants. Autrement dit, rien dans ce qui distribue les ressources naturelles, rien de ce qui décide du destin, de l'existence de chacun d'entre nous n'est de l'ordre de la fatalité, mais uniquement de la volonté politique de quelques-uns.

Autrement dit, rien de ce qui est saccagé par la barbarie économique ne peut l'être sans le consentement, que dis-je, la complicité pleine et entière des responsables politiques, à tous les échelons de décisions de cette planète.

Il suffit de voir comment le gouvernement actuel, tout en jouant la comédie de l'impuissance face à d’obscures lois économiques invoquées comme des déités indicibles, organise actuellement notre future faillite budgétaire, pour bien comprendre que loin d'être le résultat d'un quelconque cataclysme naturel (voire supranaturel), la crise actuelle est l'instrument voulu et mis en œuvre délibérément pour nous arracher notre consentement à un ensemble de mesures arbitraires dont les principales conséquences seront d'assurer l'accaparement des ressources communes par des groupes restreints qui pourront ainsi affirmer leur domination absolue sur le reste de l'humanité, tout en nous condamnant dans notre immense majorité à des existences de plus en plus précaires, difficiles, âpres et abrégées. Sans autre nécessité première que de vivre et de jouir comme des porcs, sans partage et sans merci.

Ceci n'est donc pas une crise, mais c'est une guerre totale contre les peuples. Ceci n'est donc pas une élection, mais une étape de plus pour s'assurer de notre parfaite soumission à ce qui va suivre, n'en doutez pas.

Maintenant, vous pouvez choisir.


Moyenne des avis sur cet article :  4.74/5   (76 votes)




Réagissez à l'article

90 réactions à cet article    


  • 9 14 avril 2012 05:24

    Enfin quelqu’un de sensée, ça rassure.

    Bon article. Merci !

    • Blé 14 avril 2012 07:04

      « Ceci n’est donc pas une crise, mais c’est une guerre total contre les peuples. » 

      Une crise qui dure depuis des années n’est plus une crise mais un système qui se met en place pour maintenir le-s peuple-s loin des manettes du pouvoir.

      Les spéculateurs veulent s’attaquer à la « Dette » française parait-il le 16 avril, ceci avec la bénédiction de l’oligarchie française qui nous gouverne. Cela ne leur suffit pas de piller les ressources de la planète, il faut qu’ils pillent les peuples. Plus la pauvreté et la misère se répandent, plus il sont satisfaits, c’est le signe le de leur réussite.

      Il faut regarder les choses en face, les français devront lutter pour récupérer leurs droits et remettre à l’ endroit la démocratie. Les oligarques, la finance, la propagande, la Commission européenne, ne lâcheront rien, alors à nous la lutte. Le ou la Président-e, élu-e doit savoir qu’il-elle n’a pas été élu-e par des esclaves mais par des citoyen-ne-s.


      • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 14 avril 2012 07:12

         @ Agnes Mallard 


        Vous avez raison...comme d’habitude. Je n’ai ni le talent ni le gout d’en dire autre chose que ce qu’en disent mes articles en modération dont Avox bloque la publication


        Pierre JC Allard


        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 14 avril 2012 07:56

          Re-bonjour Agnès


          Correction : Avox, en ce petit matin, vient de me publier tout en bas de cette page.

          PJCA

        • Francis, agnotologue JL1 14 avril 2012 10:57

          Bonjour Agnès Mallard, rebonjour PJCA

          Ne pleurez pas Allard, moi je commence souvent à lire cette page de bas en haut !

          Je ne saurai mieux répondre à cet article d’Agnès Malllard que la même chose que j’ai répondu au vôtre, je me cite :

          "

          Hier encore, à chaque fois qu’il y avait des élections, les services ad’hoc faisaient campagne sur le thème : "voter est un devoir civique« . Pour Maastricht on disait »Votez oui, votez non, mais votez sinon l’avenir se fera sans vous."

          En 2005, motus : il n’y a pas eu de campagne. Au contraire, Bernard Guetta s’étranglait de colère quand il s’époumonait sur France Inter à adire : "La Frannnnnce s’apprête à commettre une énooorme erreur en votant non !".

          Il est clair que ces duettistes que sont le PS et l’UMP donnent du grain à moudre à tous les ennemis de la démocratie.

          Agnès Mallard, et si vous nous disiez ce que vous proposez à la place de la démocratie ?

          Question : savez vous qui a écrit dans le Figaro magazine du 6/1/07, je cite : « les deux valeurs cardinales sur lesquelles repose la démocratie sont la liberté et la croissance ».  ?

          Question secondaire : que pensez vous de ce holdup libéral (je ne vous cache pas mon opinion) sur la démocratie ?


        • chantecler chantecler 14 avril 2012 11:01

          Bien triste PC Allard ! Vous le parfait démocrate qui ne censurez jamais rien !  smiley


        • lebreton 14 avril 2012 16:56

          @pjc 

          bonjour,

          Certains propos tenu ici par ceux qui remettent en cause l’existence même de la démocratie et qui de facto négationnistes ne semblent pas être censurés pourquoi ? 
          J’ai été bloqué sur 89 pour des propos qu’on retrouve dans toute la presse ,par une journaleuse a la botte sans doute de de son patron ,ce serrafin tout le monde sait ce qu’il vaut ! bref il ne nous reste plus grand chose sauf a créer nous meme l’équivalent ,ce qui en France ne semble pas des plus facile a moins d’être millionnaire .

        • Gui Hottine Gui Hottine 14 avril 2012 19:42

          Bonjour Pierre JC. J’ai apprécié le post sur votre blog. Je me permets de remettre ici mon commentaire :

          J’en arrive à la même conclusion que vous. « Limiter la casse » est peut être le maître mot de ces élections. C’est à dire limiter l’abstention, votes blancs ou nuls. Le système prendra sans doute les mesures nécessaires pour attirer vers les urnes un maximum de monde, afin de légitimer au mieux le clown qui nous gouvernera pour les 5 années qui viennent..

          CEPENDANT, que pensez-vous d’un Mélenchon ? Même en admettant qu’il soit également un vendu, et en admettant qu’il accède au pouvoir (ce qui techniquement semble possible), je vois mal comment le système pourrait réconcilier ses propositions avec la réalité économique ? Un bug dans la matrice ?:p

        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 15 avril 2012 00:03

          @ Chanteclerc


          Si vous jetez un oeil en modération, vous verrez que je n’ai en effet JAMAIS voté contre la publication d’un article. Je pense que ce qui est mauvais ne doit pas être caché, mais montré et contredit. Or j’ai eu l’an dernier un article refusé qui avait reçu 16 + et 5 - 

          PJCA

        • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 15 avril 2012 00:30

          Avant que je ne complète mon analyse et que j’en conclue que la poussée pour Mélenchon était soutenue par les médias et donc par le Systeme, j’ai cru que son intervention était une bouffée d’air pur qui pourrait faire revenir la Gauche vers un projet de société acceptable. 


          Ses idées - dont je ne discute pas ici la faisabilité - me semblent toujours aller dans la bonne direction, mais je crois que c’est maintenant secondaire, à côté du risque qu’il ne soit propulsé au deuxième tour par le pouvoir... puis écrasé 70-30, suggérant que la France rejette massivement ses propositions                                                                                                                                                                   PJCA                             

        • Francis, agnotologue JL1 15 avril 2012 09:58

          PJCA,

          savez vous que ce disours que vous tenez là - « risque que JLM ne soit propulsé au deuxième tour par le pouvoir... puis écrasé 70-30 » -, c’est la vieille rengaine du vote utile, version « abstention utile » ? Pire encore que le vote utile, du pain béni pour la droite. Cette abstention des gens de gauche, c’est celle qui fait élire la droite.

          Outre que j’en refuse le principe, je vous dirai chiche ! que risquons nous ? D’une part, le risque est faible que Mélenchon surpasse Hollande. Et si cela était, Sarkozy face à Mélenchon serait peut-être élu avec une majorité 70_30, mais sur à peine 40% de voix exprimées (la droite nationale ne votera pas pour lui), càd, en réalité, avec moins de 30% du corps électoral. Et il serait mis en cohabitation avec une assemblé nationale qui promet d’être plus rouge que rose.

          Nous avons un boulevard devant nous, l’heure n’est pas aux hésitations.


        • Francis, agnotologue JL1 15 avril 2012 13:45

          D’ailleurs,

          si Mélenchon était face à Sarkozy, ça signifierait que Mélenchon a eu plus de 23% des voix au premier tour (la moitié au moins de la somme attribuée au deux).

          Au second, si la moitié des électeurs PS votent pour lui, il dépasse 35 % ! La victoire de Sarkozy n’est pas assurée, au contraire



        • Catart Catart 16 avril 2012 10:24

          @chanteclerc

          Je vois que je suis pas le seul dont les articles sont bloqués soit par Agora soit par les modérateurs de partis qui pronent le changement et le retour à la Démocratie tout en ayant comme premier geste censurer tout ce qui va contre leur poulain.
          Lamentable
          Je lis en titre « Agora Vox journal citoyen », mensonge, notre mouvement « Démocratie » qui regroupe entre autres les 5 petits candidats ( dont Yvan Bachaud du RIC et Stéphane Guyot du vote blanc), qui n’ont pas eu les 500 signatures avaient demandé à Agora de passer un communiqué de presse et un article sur notre conférence de presse à Paris du 17 Mars 2012... ??? Refusé ... ??? Scandaleux.
          Devant cette lamentable force anti humain nous préparons l’ouverture d’un nouveau journal du net où il n’y aura aucune censure, (autre que les insultes, racisme, diffamation le classique du respect), la liberté d’expression devant être notre 1er droit, je trouve scandaleux d’entendre dire « oui mais cette personne n’écrit pas très bien », chaque être humain a le droit de s’exprimer comme il le désire. 

          @l’auteur,
          Excellent article qui souligne très bien que les français ont ras le bol de tous ces Voyous en col blanc.
          Blanc bonnet et bonnet blanc à coup de millions d’euros, juste pour leur ego, annoncent mensonges sur mensonges et cela comme leurs copains depuis plus de 40 ans. Tous les 5 ans nous avons le droit au couplet, « avec moi tout est facile et l’autre n’a rien compris », RESULTAT, plus de 3 millions de chômeurs et plus de 8,5 millions de très pauvres.

          Ces politiques de métier bloquent le système afin de préserver leurs privilèges, c’est le seul but, pour le reste il faudra un jour où l’autre que les français comprennent que pour LE CHANGEMENT il faut bousculer ce qui est en place.

          N’en déplaise aux appariteurs de parti sur Agora Vox, Notre Mouvement (qui est contre TOUS les élus de métier en place), fait un appel au VOTE BLANC pour le 2ème tour en particulier contre cet UMPS dont les représentants seront le cirque Sarkolande.

          http//www.indigne-je-propose.fr/


        • 9 14 avril 2012 08:26

          J’espère qu’un jour les gens comprendront que ce système n’est pas à conquérir, il est à détruire. Voter, c’est abdiquer.

          Vote utile = oxymore


          • lemouton lemouton 14 avril 2012 09:06

            à 9
            ce système n’est pas à conquérir, il est à détruire. Voter, c’est abdiquer.

            —> oui.. ok... et là .. dans l’immédiat vous nous conseillez quoi ?? smiley

            rester sur le banc, avec tous les coup de pied au c** que l’on a pris ces dernières années ??.. smiley


          • Traroth Traroth 14 avril 2012 10:36

            @9 : D’accord avec le mouton. Voter, c’est abdiquer ? Et ne pas voter, c’est quoi ? Ca peut être autre chose qu’abdiquer, mais à la condition de concrétiser sa pensée politique par une autre forme d’action ! Parce que ne rien faire du tout est la pire des résignation !

            Grosso modo, on a identifié au fil du temps 3 formes de prise de pouvoir : la révolution par les armes, les élections et la grève générale. Que proposez-vous ?

            Choisir le moindre mal dans une élection n’est pas abdiquer, c’est survivre en faisant en sorte que les choses se dégradent le moins possible en attendant (espérant) mieux. La souffrance des gens de plus en plus nombreux à être acculés à la misère n’est pas une abstraction ! En laissant le pire se produire sans réagir, vous en partagez la responsabilité. Personnellement, je continuerais à lutter, et si la seule forme de lutte qui s’offre à moi, c’est de choisir à une élection présidentielle, et bien je ferais déjà ça, en attendant mieux.

            Vous savez quoi ? J’irais sans état d’âme même voter Sarkozy au second tour s’il était opposé à Le Pen !

            Si vous avez d’autres moyens d’actions ayant quelque chance de réussir à proposer, je suis impatient de les connaitre !


          • lemouton lemouton 14 avril 2012 12:38

            à Traroth

            Vous savez quoi ? J’irais sans état d’âme même voter Sarkozy au second tour s’il était opposé à Le Pen !
            —> et bien moi..
            1- je voterais Lepen, car justement.. continuez à me lire, s’il vous plait..

            3 formes de prise de pouvoir : la révolution par les armes, les élections et la grève générale.

            —> et comme vous dites, ensuite..
            2- on pourrait la jouer sur une prise de pouvoir autre que les élections.. smiley


          • Pierre JC Allard Pierre JC Allard 15 avril 2012 00:39

            @ le mouton


            J’explique sur un autre fil aujourd’hui comment l’abstention réduit la crédibilité du système et conduit à légitimé une désobéissance civile selective qui devient une menace sérieuse et donc un ultmatum pour le systeme. Ici, vous sommes sur un article de Monolecte - qui se défend tres bien elle-meme - et je ne veux pas m’immiscer davantage dans ce débat Mais je pense que nous sommes deplus en plus nombreux a voir la même chose.

            PJCA

          • sto sto 15 avril 2012 07:59

            PJCA, votre théorie de l’xpression abstentionniste est bien jolie, mais l’histoire la contredit.


          • Traroth Traroth 16 avril 2012 10:40

            @lemouton : désolé, mais je n’approuve pas ce type de méthode. Se faire plus royaliste que le roi pour faire exploser la cocotte, ça se traduit en attendant par du malheur pour des millions de gens, et on n’a aucune garantie qu’elle finisse par exploser, la cocotte ! Même réponse que pour l’abstention : il est légitime de s’abstenir, mais à la condition de proposer un autre mode d’action politique.


          • Traroth Traroth 23 avril 2012 16:38

            @Cool Mel : Votre pseudo-logique est étrange. Entre deux mots, je choisis le moindre. Je ne vois pas en quoi ça démontre l’existence d’un « système ». Mais comme vous étiez déjà persuadé de son existence avant, je sais que vous ne verrez pas que je ne vous apporte aucun argument...


          • Traroth Traroth 23 avril 2012 18:30

            Je ne vous ai pas demandé ce que vous « voyiez », mais ce que mes propos démontraient. Rien, en l’occurrence !

            Vos fantasmes, je m’en fous.


          • Traroth Traroth 23 avril 2012 18:30

            maux* 


          • Deneb Deneb 14 avril 2012 08:32

            Continuez à enfoncer le clou, lucide Monolecte. C’est vrai qu’il n’y a pas besoin d’inventer l’eau chaude pour se rendre compte que ces élections ne sont qu’une sombre mascarade censée donner de la legitimité à ces manipulateurs corrompus avides du pouvoir. Ce qui est réellement consternant c’est le nombre de gens qui tombent dans le panneau tout en connaissance de cause.


            • lemouton lemouton 14 avril 2012 09:34

              àdeneb
              Ce qui est réellement consternant c’est le nombre de gens qui tombent dans le panneau tout en connaissance de cause..

              1 —> vous nous prenez pour des imbéciles.. ou quoi ??
              2 —> et vous nous conseillez QUOI.. ???.. smiley

              je crois que je vais programmer une touche de mon clavier avec la phrase précédente, parce que je commence à fatiguer de retaper à chaque fois le même texte.. smiley


            • Romain Desbois 14 avril 2012 08:33

              Quelque soit le choix de chacun, nous allons tous participer à l’élection du prochain président dela République, que l’on vote, s’abstienne, vote blanc ou nul. Même ceux qui ne se sont pas inscrits sur les listes électorales.


              • Romain Desbois 14 avril 2012 17:16

                Ce n’est pas une opinion , c’est un fait. J’aimerais que ceux qui moinsent m’expliquent en quoi c’est faux.


              • Abou Antoun Abou Antoun 14 avril 2012 21:54

                Ce n’est pas une opinion , c’est un fait. J’aimerais que ceux qui moinsent m’expliquent en quoi c’est faux.
                Comme je l’expliquais dans une autre conversation récente, beaucoup d’intervenants ne font pas la distinction entre un fait et une opinion. Pour moinsser un fait il faut apporter des arguments tendant à prouver que le fait avancé est inexact. Moinsser une opinion est plus facile car on peut être d’opinion contraire, encore serait-il bon encore d’avancer ses arguments, même si ce n’est pas indispensable.
                Or ce que vous avancez est un fait. Quelle que soit votre attitude, vote, absention, vote nul, vous participez objectivement à l’élection d’une personne. C’est indéniable et non moissable !!!


              • Parrison Parrison 14 avril 2012 08:41

                Bonjour l’auteure,


                Réflexion que je me fais chaque jour.... la vie que mène l’humain n’est pas en accord avec sa nature...

                Je suis tout à fait d’accord avec vous sur le fond de votre article, mais il faut bien un « chef » à ce pays.... vous dites « le vote n’est pas un pis aller ».... mais si..., vu le choix qui est proposé.

                L’abstention est bien pire en termes de résignation, de tendre le flanc au couteau, le vote est l’acte que nous ne pouvons contourner si l’on veut espérer se rapprocher d’un monde meilleur, celui où l’humain deviendra la priorité de nos élus... Une utopie, c’est certain, mais se lamenter sur son fumier anéantit la moindre étincelle d’espoir... Un pis aller, certes mais une entrave aux desseins funestes qu’on essaie de mettre en place.

                Salutations.
                Laeti 

                • Dunizel 14 avril 2012 09:07

                  @ Parrison,

                  Vous avez raison, l’abstention est résignation.

                  Face à la finance, à l’oligarchie, à la mise en misère des peuples, à la récession et au chômage, il faut radicalement changer nos règles !
                  Et vite ! Là où je ne vous suis pas, c’est qu’il existe une alternative pour une autre direction.
                  Pour la 1ere fois de ma vie je vais voter POUR un programme, vraiment.

                  Quelque soit votre choix arpenteurs d’AgoraVox, votez en visualisant bien les types de sociétés qu’on nous propose.
                  Libres dans notre information, libres dans nos choix pour aujourd’hui et demain.


                • Deneb Deneb 14 avril 2012 09:31

                  Sauf que, dans un monde où tous les gens ont la possibilité d’exprimer leur opinion urbi et orbi via le réseau, voter une fois toutes les morts d’evêque semble plutôt ridicule question impact. La vraie démocratie, ce sera quand un programme informatique intégrera toutes les opinions et calculera les consensus sans intervention humaine corrompue. Voyez la suprématie de Wikipedia sur toutes les encyclopédies commerciales, ça ne vous met pas la puce à l’oreille ? Voyez la pertinence des resultats d’un moteur de recherche sur l’ancienne méthode consistant à passer sa vie dans les bibliothèques à scruter minutieusement des tonnes de livres. Toujours incapable de traduire ces réels progrès dans la vie politique ? Avez vous déjà tenté d’enlever les œillères ?


                • lemouton lemouton 14 avril 2012 09:46

                  à Deneb

                  La vraie démocratie, ce sera quand un programme informatique intégrera toutes les opinions et calculera les consensus sans intervention humaine corrompue

                  —> impossible le logiciel est conçu par des humains, donc influencé par les choix d’algorithmes que font les analystes programmeurs..

                  sans intervention humaine corrompue. Voyez la suprématie de Wikipedia sur toutes les encyclopédies commerciales,

                  —> wikipédia a de grandes difficultés a restée non polluée..
                  elle y arrive à peu prés car elle est « nettoyé »en permanence par un garnd nombre d’intervenants de toutes origines, d’où à peu prés son équilibre, contrairement à un programme qui lui est bien plus rigide, et plus fermé..

                  Voyez la pertinence des resultats d’un moteur de recherche

                  —> même problème, toujours une question de choix d’algorithme des moteurs de recherche..
                  Ce qui peut être « pertinence » pour vous, peut être aussi « sélection choisie », ou voir même « orientation délibérée » pour d’autres.
                  Sur ce point Google a déjà subi quelques remarques bien senties.


                • Parrison Parrison 14 avril 2012 10:23

                  Bonjour Dunizel,


                  Quand je parle de choix, ce n’est pas uniquement en terme de candidats et leurs programmes... le « choix » veut rappeller que nous ne sommes pas seuls, nous devons « composer » avec le reste du monde. Et pour ce reste du monde, l’humanisme est une mièvrerie. Ce monde verse à fond dans la course au profit, richesse, exploitation des faibles. 

                  L’article de l’auteure se rapproche sur le fond des idées de JLM que j’approuve dans l’absolu, même si la personnalité, sympathique au demeurant, de cet homme semble trop vouloir « emballer le moteur » à mon goût . Je crains que ses idées ne soient applicables dans le contexte mondial actuel, on ne peut plus faire abstraction d’une évidence : nous sommes tous liés, ce qui entrave nos prises de décisions dans nos murs. 

                  Ceci dit, je pense que nous avons besoin d’un Mélenchon, mais pas en tant que chef d’Etat... 


                • Deneb Deneb 14 avril 2012 10:30

                  Le mouton : wiki et google, c’est certes loin d’être parfait, mais par rapport aux méthodes d’avant, c’est le jour et la nuit.


                • Elisa 14 avril 2012 18:03

                  @Deneb

                  votre conception de la démocratie me fait froid dans le dos.

                  Comment pouvez-vous distinguer dans ce qui est publié sur le web le poids de lobbies et le fruit d’une réflexion citoyenne prenant effectivement en compte une problématique d’intérêt général ?

                  La « machine » à fabriquer du consensus existe déjà, ce sont tous les mécanismes médiatiques qui fabriquent de l’opinion en s’appuyant sur elle.

                  On n’a jamais autant sondé les opinions pour aboutir au décervelage qui préside à cette campagne présidentielle.

                  Merci à l’auteur pour sa lucide et approfondie contribution.


                • Abou Antoun Abou Antoun 14 avril 2012 22:04

                  Le mouton : wiki et google, c’est certes loin d’être parfait, mais par rapport aux méthodes d’avant, c’est le jour et la nuit.
                  Tout à fait d’accord, Deneb, pas de doute. La pertinence de Google et la riguer de wiki me surprennent chaque jour. En ce qui concerne la vulgarisation de la connaissance, on est vraiment entré dans une ère nouvelle.


                • Pierre Régnier Pierre Régnier 15 avril 2012 09:31

                  Aïe ! 

                  Deneb, que j’apprécie souvent, me fout une sacrée trouille, ce 14 à 9 h 31.

                  Voilà que, lui aussi, il veut qu’on confie notre sort et celui de nos descendants à la machine !


                • Deneb Deneb 16 avril 2012 12:20

                  Pierre Regnier : Pourtant, vous lui confiez bien vos craintes et vos espoirs, à la machine. Et quand quelque chose vous intéresse, vous demandez à la machine. Google se fait un point d’honneur de la non-intervention humaine dans ses résultats, la seule méthode acceptable, d’ailleurs. Pourquoi, pour des idées concernant l’avenir, vous acceptez de vous faire représenter par un humain ? Plus vous lui donnez de pouvoir, plus il sera corruptible ? On élabore bien les algorithmes de la connaissance, pourquoi pas ceux de la démocratie ?


                • Pierre Régnier Pierre Régnier 17 avril 2012 10:17

                  @ Deneb

                  Je »demande à la machine« , c’est vrai, quand elle peut me fournir »quelque chose qui m’intéresse", mais j’essaie de savoir si elle a été autorisée, installée, alimentée par des gens honnêtes. Et je sais que je n’en aurai jamais la totale certitude.

                  Je ne confie pas, surtout pas, »mes craintes et mes espoirs à la machine" mais je l’utilise, c’est vrai, pour les faire connaître à certains autres quand ça me paraît important.

                  Je ne suis jamais sûr qu’elle le fera et suis absolument certain que, lorsqu’elle le fera, c’est parce que des hommes, mes semblables, l’y auront autorisée. Je ne suis jamais certain que la machine respectera « mes craintes et mes espoirs ». Je sais qu’elle a mille moyens de les présenter de manière déformée, et même d’en inverser le sens.

                  L’inversion de sens, aujourd’hui, est quelque chose de très courant. 

                  Voyez par exemple les associations dites »anti-racistes" qui="qui" favorisent="favorisent" le="le" racisme="racisme" voyez="voyez" pour="pour" la="la" des="des" droits="droits" de="de" et="et" par="par" exemple="exemple" dans="dans" fait="fait" riposte="riposte" interdit="interdit" les="les">

                  Tout cela est le résultat de la »machine publicitaire" qui="qui" fonctionne="fonctionne" plein="plein" et="et" a="a" conditionner="conditionner" les="les" individus="individus" pour="pour" leur="leur" faire="faire" accepter="accepter" le="le" remplacement="remplacement" du="du" comportement="comportement" citoyen="citoyen" par="par" de="de" toutes="toutes">

                  Ce n’est pas un hasard si François Brune (pas celui qui parle aux morts, l’autre) qui a combattu pendant des années, dans le Monde Diplo et dans des livres, "l’impérialisme publicitaire", est le même auteur qui a publié en 2000 à l’Harmattan Sous le soleil de Big Brother (précis sur « 1984 » à l’usage des années 2000).

                  A l’ère de »la machine qui sait tout faire" il est plus indispensable que jamais de réanimer la conscience citoyenne dans la tête et le cœur des femmes et des hommes en chair et en os.

                  Bien cordialement. 


                • Dunizel 14 avril 2012 08:58

                  "De quelle manière voulons-nous élever nos enfants ? À quelle œuvre voulons-nous consacrer les années qui nous sont imparties ? Comment voulons-nous aimer, grandir, partager, échanger, exister, apprendre, créer, être et mourir ? Dans quel contexte et dans quel but voulons-nous nous lever tous les matins ? Qu’est-ce que nous pensons juste, qu’estimons-nous désirable ou sans intérêt ? Qu’est-ce qui fait battre nos cœurs ? Qu’est-ce qui nous donne envie de continuer ou de changer quelque chose ? Vers quoi voulons-nous tendre, absolument, du mieux que nous le pouvons ?« 

                   »Prendre juste le temps de questionner vos envies profondes, vos espoirs perdus et vos aspirations refoulées. Juste prendre le temps de réfléchir à ce que vous voulez vraiment pour cette vie qui vous a été donnée. Et à partir de là, je pense qu’il vous sera particulièrement facile de faire le bon choix, c’est-à-dire le vôtre.« 

                  Vous avez Ô combien raison !

                  Nous sommes devant un choix de société, un choix de vie... Plus qu’à aucune élection précédente. Les médias habituels annonent sans relâche ce que leur dictent les mains qui les nourrissent, et des candidats ont besoin de »think thank" pour penser à leur place, et à la nôtre.

                  Ne nous laissons pas faire. Informons-nous par nous-mêmes, et votons en conscience des enjeux. Bien à vous tous, je nous souhaite une société basée sur l’épanouissement et le respect de tous et de ce qui nous entoure.

                  Merci à l’auteur smiley



                  • lemouton lemouton 14 avril 2012 09:01

                     à monolecte..

                    je vous pense bien jeune, et vous commencez à prendre conscience de la réalité du monde..
                    et oui nous ne sommes pas chez les bisounours..

                     le candidat idéal, la campagne électorale « propre », respectueuse, honnête, faisant appel à l’intelligence des citoyens, ne font pas partie de notre réalité..
                    mais que faire ?.. ne pas voter. ??..
                    laisser le champ libre à n’importe qui ?? smiley

                    alors là, me reviens une phrase :
                    « si tu ne t’occupes pas de la politique, saches que la politique s’occupe de toi.. »

                    et bien moi... j’irais voter..

                    parce que même si aujourd’hui, je n’ai pas trouvé mon candidat « idéal », j’ai trouvé « le moins mauvais » .. smiley


                    • Romain Desbois 14 avril 2012 09:19

                      « La neutralité sert toujours l’oppresseur, jamais l’opprimé » Elie Wiesel


                    • Deneb Deneb 14 avril 2012 09:35

                      Romain, ce n’est pas la neutralité de ne pas vouloir cautionner leur mascarade couteuse et trompeuse.


                    • lemouton lemouton 14 avril 2012 09:51

                      ce n’est pas la neutralité de ne pas vouloir cautionner leur mascarade couteuse et trompeuse.

                      —> Quelle est la différence entre une non action de neutralité, et une non action de protestation.. ?? smiley

                      si un jour le vote blanc est reconnu.. là ... là .. évidement cela changera tout..


                    • sisyphe sisyphe 14 avril 2012 09:31

                      Article juste et lucide.

                      Bien sûr, ces élections, et particulièrement la présidentielle, ne sont que des mascarades, des dévoiements d’une pseudo-démocratie, quand l’ordre du monde est entièrement livré aux mains d’un petit groupe de prédateurs, occupés à la privatisation de la planète, avec la complicité de dirigeants politiques aux ordres ou asservis.

                      La moindre faible lueur d’espoir ne pourrait venir que d’une révolte générale, pour se réapproprier le fruit des richesses que les hommes produisent, et à qui elles sont volées.

                      Le simple terme de « redistribution » signe déjà notre asservissement ; il n’y a pas à attendre, comme des esclaves, que les richesses que nous produisons,nous soient « redistribuées », par la main de ceux qui les récupèrent, en en faisant l’usage qu’ils décident. Il ne devrait s’agir que de répartition, opérée par l’ensemble des citoyens ; même vis-à-vis de ceux censés les représenter, à travers des simulacres démocratiques d’élections biaisées.

                      Mais comment pourrait se lever cette légitime révolte, dans un monde où le système dominant, maintenant répandu à l’ensemble de la planète, a tous les leviers pour isoler les individus, après avoir entièrement rompu le lien social qui permettait aux hommes d’envisager la moindre action collective pour défendre leurs intérêts ?

                      Individuation, mercantilisation, division, opposition de groupes de citoyens les uns contre les autres ; tout est fait, en permanence, pour anesthésier la moindre conscience collective, et favoriser la domination des groupes d’oppression et d’exploitation sur des individus tenus par les chaines de leurs dépendances (endettement, chômage, menaces sur leurs emplois, sur des services sociaux chèrement acquis au long de luttes sanglantes).

                      Victimes du syndrome de la grenouille insidieusement et patiemment mis en place par les groupes d’oppression, les citoyens se voient octroyer, comme des soupapes de sécurité, tous les 5 ans, ou 7, ces simulacres d’expression de leur volonté, d’où ne ressortiront que les acteurs des mécanismes qui permettent de les maintenir sous le joug de leur domination.

                      Camus disait ; « Je me révolte, donc nous sommes » ; hélas, nous ne sommes même plus ; plus que des individualités, des petites cellules sans autre relation les unes avec les autres que celles, contraintes, de nos obligations à survivre...

                      Alors, il faudra bien quand même aller voter ; au moins pour ceux qui entretiennent encore la faible lueur d’espoir de nous rendre les moyens de notre vivre ensemble, d’avoir l’illusion de peser un tant soit peu sur les décisions qui façonnent nos vies de consommateurs résignés, contraints, soumis...

                      Ah que viennent les temps de la légitime révolte, de la solidarité, des luttes en commun, pour se débarrasser définitivement de ces forces d’oppression, comme le souffle d’un peuple uni peut faire s’envoler ces tyrans anonymes, qui ne sont que des tigres de papier..

                      Pour ça, il y faudra des étapes, bien sûr ; la première étant de nous saisir du moindre pouvoir, de nous insinuer dans la moindre faille de ce système verrouillé ; votons, donc, oui, votons pour ceux qui nous proposent les éléments de notre délivrance ; votons pour ce que l’on nous serine comme impossible, puisque le possible nous renvoie désespérément à notre asservissement, et parce que l’utopie est une réalité en puissance, et que le progrès n’est que l’accomplissement des utopies.

                      Merci pour votre billet, monolecte.


                      • L'enfoiré L’enfoiré 14 avril 2012 09:32

                        Et si vous jetiez un coup d’œil sur vos voisins : les Suisses ? Petit pays, bien sûr...
                         smiley


                        • lemouton lemouton 14 avril 2012 09:54

                           et... ???.. smiley


                        • Radix Radix 14 avril 2012 10:27

                          Bonjour Monolecte

                          Vous nous avez manqué.

                          Bon article comme d’habitude et je vous rejoint dans votre constat. Ce théâtre de guignol, que l’on y participe ou pas, se déroulera comme d’habitude, l’espoir du changement en drainera certains vers les urnes, les autres les regarderont passer en se rappelant qu’il faut que tout change pour surtout que rien ne change.

                          Radix


                          • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 14 avril 2012 10:39

                            La cause de toute cette médiocrité n’est-elle pas la démocratie elle-même ? Le système démocratique égalitaire ne montre t-il pas son impossibilité ?


                            Dans un système ou tous les individus se valent, comment être surpris de cette situation ?

                            Depuis 200 ans d’universalisme la démocratie a t-elle fait ses preuves ?

                            A chaque fois la catastrophe : 1914, 1939, 1958, 20 ??.

                            Bizarrement, de ces dernières décennies l’un des hommes ayant dirigé la France les plus respecté est de Gaulle. II n’a pourtant jamais pris le pouvoir démocratiquement.

                            Revoir complètement notre manière de penser devrait être pour chacun de nous une priorité.

                            • Monolecte Monolecte 14 avril 2012 13:43

                              Il s’agit en l’occurrence des limites de la démocratie représentative. Le problème n’est pas la démocratie, mais le fait que la classe dominante la foule aux pieds tout en se retranchant derrière pour n’agir qu’en fonction de ses propres intérêts.


                            • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 14 avril 2012 19:03

                              Encore une fois, comment peut-il en être autrement ? La démocratie peut-elle pallier à ceci ? la réponse est non.


                            • Abou Antoun Abou Antoun 14 avril 2012 22:14

                              Bizarrement, de ces dernières décennies l’un des hommes ayant dirigé la France les plus respecté est de Gaulle. II n’a pourtant jamais pris le pouvoir démocratiquement.
                              Contre vérité !
                              Il y a eu en 1958 un référendum, en 65 une élection présidentielle. Quand De Gaulle a été désavoué par une consultation, il s’est retiré comme annoncé.


                            • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 15 avril 2012 19:49

                              Le référendum et l’élection de 1965 ne lui ont pas permis d’accéder au pouvoir...


                              Il a pris le pouvoir une première fois en 1940 lorsque la canaille républicaine faisait dans son slip, et en 1958, à la limite d’un coup d’état militaire, lorsque cette même canaille montrait à nouveau son incurie, surtout pour acter une nouvelle constitution...

                              Le référendum a permis de plébisciter une nouvelle république, moins démocratique (à juste titre).

                              Mais n’a jamais utilisé l’élection pour le prendre (il n’aurait jamais été élu).

                            • Abou Antoun Abou Antoun 15 avril 2012 22:54

                              Mais n’a jamais utilisé l’élection pour le prendre (il n’aurait jamais été élu).
                              Vous me semblez être un perdreau de l’année.
                              Allez faire un tour sur google avec mots clés « élections de 1965 ».


                            • Epiméthé 16 avril 2012 12:06

                              Nous ne vivons pas dans une démocratie et « démocratie représentative » est un oxymore.

                              Nous sommes dans un régime de gouvernement représentatif voir Bernard Manin, principe du gouvernement représentatif. Il faut se réaproprier le vrai sens des mots et se désintoxiquer de cette novlangue, car c’est ce qui nous empêche de combattre la vraie nature des choses .

                              Notre régime n’a pas été voulu comme une démocratie. Je vous renvoi à cette citation de l’Abbé Sieyes, qui ne saurait être plus clair :
                              « Les citoyens qui se nomment des représentants renoncent 
                              et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; ils n’ont pas de 
                              volonté particulière à imposer. S’ils dictaient des volontés, la 
                              France ne serait plus cet État représentatif ; ce serait un État 
                              démocratique. Le peuple, je le répète, dans un pays qui n’est 
                              pas une démocratie (et la France ne saurait l’être), le peuple 
                              ne peut parler, ne peut agir que par ses représentants. » 
                              Abbé SIEYÈS, discours du 7 septembre 1789

                              @lemouton, ce qu’il faut faire c’est lutter, faire de l’éducation populaire, se réapprorier l’espace public, l’espace politique et décider nous même de ce que nous voulons faire, voter nos lois, prendre nous même les décisions qui auront un impact sur nos vies —> la démocratie
                              Ne pas aller voter ne signifie pas que l’on est inactif à côté. On peut très bien être militant et participer au changement au niveau local. C’est une approche bottom-up. Le vote tel qu’il existe actuellement n’est pas une fin en soit, 200 ans de vote nous montre que ce sont toujours les riches qui gouvernent et que c’est une système qui permet au libéralisme d’éxister.

                            • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 17 avril 2012 18:37

                              En 1965, il n’a pas pris le pouvoir, il l’avait déjà.


                              Il est bien arrivé au pouvoir en 1958 dans le cadre d’un quasi coup d’état militaire, pour le quitter en 1969 avant la fin de son mandat de 1965.

                            • miha 14 avril 2012 11:07

                              Ah ! Quel bon article !

                              Cette lucidité fait du bien.

                              J’irai voté, je sais pour qui et ce sera pour marquer mon accord avec le discours de celui pour qui je vais voter, sans illusion.

                              Voter est une forme d’expression dite « démocratique » que je continue encore à pratiquer (même si je suis souvent attirée par l’abstention) comme manifester, signer des pétitions, faire grêve, participer à des débats citoyens.....tout cela sert et ... rien de cela ne sert.

                              Il est vrai qu’il faut absolument tout changer... tout.... et les travaux de Etienne Chouard nous donne à réfléchir sur ce que pourrait être ce changement.


                              • Abou Antoun Abou Antoun 15 avril 2012 22:56

                                Bonjour miha,
                                Ainsi cet article que vous jugez bon vous donne envie d’aller voter.
                                On se demande bien pour qui, mais on ne vous le demande pas.
                                Moi ça me donne plutôt envie de rester chez moi.
                                Cordialement.


                              • chantecler chantecler 14 avril 2012 11:09

                                « Maintenant vous pouvez choisir » ...
                                Entre quoi et quoi ?
                                Le suicide au gaz ou au barbituriques ?
                                Y’ a des gens qui me filent le bourdon .
                                Personne n’est obligé d’aller voter si rien ne sert à rien .
                                C’est vrai que la priorité d’un Robinson n’aurait pas été d’aller voter .


                                • bernard29 bernard29 14 avril 2012 11:38

                                  C’est rigolo ;

                                  vous dites  : «  »Le vote n’est pas un aboutissement, une fin un soi, ce n’est qu’une étape parmi bien d’autres de la vie démocratique, un moment dans le calendrier des nations. Je déteste voir ce qui devrait être un grand moment républicain ne plus être qu’une foire d’empoigne, une sorte du supermarché des mesurettes et des promesses creuses.«  »

                                  vous voudriez donc que l’élection soit Un grand moment républicain, mais sans vote ... donc sans choix.

                                  ça me fait rigoler de constater l’énervement et l’émotion des gens qui dénigrent le moment électoral en y concentrant tout ce qu’ils veulent changer sur ce seul moment.  


                                  • stardust stardust 14 avril 2012 12:06

                                    Le vote ? Notre ultime liberté... notre seule arme ! Profitons-en ça ne va peut-être pas durer !


                                    • Monolecte Monolecte 14 avril 2012 12:27

                                      Une liberté sacrément surveillée, tout de même... et qui peut nous être niée à tout moment ; souviens-toi du 4 février 2008 : http://blog.monolecte.fr/post/2008/02/05/La-grande-illusion


                                    • 9 14 avril 2012 13:12

                                      Non, non. Le vote c’est la destruction volontaire et admise de la démocratie.

                                      N’empêche, élire un candidat différent tous les 5 ans et voir à chaque fois tout s’effondrer, ça ressemble fortement à du masochisme.



                                      • fredleborgne fredleborgne 14 avril 2012 12:55

                                        « Presque » tout à fait d’accord avec cet article vraiment lucide.

                                        « Presque », puisque on ne peut pas, on n’a pas le droit de se désintéresser de la chose publique et de la laisser aux moutons et aux loups reconvertis en bergers gras.

                                        Oui, dans ce monde pourri, il est de plus en plus impossible de passer à côté des aliénations qu’ils nous imposent. Nos amis sont partiellement, voire totalement atteints, nos enfants souffrent déjà de notre irresponsabilité de votants occasionnels, malgré qu’on leur explique qu’il faut savoir penser par soi-même, et s’adapter face à ce qu’on ne peut détruire seul.

                                        Au passage, je fais ma pub pour
                                        Un monde pourri 2 ...et autres raisons de s’indigner.

                                        Le téléchargement intégral est gratuit, je ne gagne rien sur l’édition papier.

                                        Il faut donc prendre le parti de se battre. Vous le faites en tant que « Poil à gratter ». C’est bien, mais il faut aussi être fédérateur, donner au lecteur des outils pour lui aussi convaincre son entourage. Il faut se préparer à la descente dans la rue. Il faut aussi faire bouger les lignes des candidats qui animent vraiment cette campagne (une petite moitié aux idées bien différentes) face aux deux blocs imbéciles d’une même oligarchie traitre à l’humanité.
                                        C’est peu, mais c’est aussi le signal qu’attendent des milliers, des millions d’isolés dans leur misère quotidienne, qu’elle soit intellectuelle ou physique


                                        • 9 14 avril 2012 13:08

                                          Au sein d’une démocratie, il faut gueuler dans la rue pour se faire entendre. Magnifique.


                                        • Emmanuel Aguéra LeManu 14 avril 2012 13:39

                                          Lucide, mais ô combien stérile ; et depuis quand ne pas choisir n’est-il pas est un choix comme un autre ? malgré les crises inassouvies d’élitisme intellectuel, peste ou choléras, ce n’est pas en les niant qu’on s’immunise. Le refus trouve les bases qu’il peut et il les trouve bonnes en général : personnellement, donc, je disqualifierai la disqualification.
                                          Quant à crier dans le rue, ah le beau rêve que Fergus a publié hier... Crier dans la rue n’a ni à voir avec la démocratie ni avec le facisme, mais il se trouve que la première le permet. Il est vrai que les rues se dépeuplent et que les blogs se remplissent... la belle affaire... Allez demander aux Tunisiens si il n’y a pas un moment où on éteint le pc pour descendre dans la rue quand on veut aller au fond des choses. Et tant que vous y êtes, allez leur dire de s’abstenir aux élections... lol.


                                        • Monolecte Monolecte 14 avril 2012 13:53

                                          Je ne prône pas l’abstentionnisme, bien que j’ai déjà noté à plusieurs reprises le peu de cas que nos élus démocratiquement élus faisaient de nos votes quand ceux-ci ne va pas dans le sens de leurs petites affaires. Je pense même que l’abstention dans les classes populaires (ce qui recouvre une grande partie de cette pseudo-classe-moyenne-fourre-tout-venue-de-rien et représente plus ou moins 50% de la population totale) est très exactement le but recherché par cette campagne pour le moins mou du genou et cette classe politique qui en a un peu ras le cul de devoir composer une fois de temps à autre, avec ce ramassis de ressources humaines juste bonnes à être exploitées qu’on appelle aussi le peuple.

                                          Ce que j’appelle de tous mes vœux, c’est à plus de démocratie, tout le temps, partout et que je vote donc cette fois-ci pour le projet de société qui annonce vouloir aller dans cette direction.
                                          Cela dit, quoi qu’il sort des urnes le 6 mai prochain, notre boulot de citoyens ne fera que commencer !


                                        • kalagan75 14 avril 2012 13:39

                                          un pays a les élus qu’il mérite , à l’image de son système et de son peuple . 
                                          à tous les étages de notre société, que ce soit dans la fonction publique ou les grandes entreprises , tant que la flagornerie sera prédominente face à la compétence et la probité , notre pays ne pourra s’en sortir . 
                                          si nous prenions exemple sur les démocraties du nord de l’europe , combien d’élus nous resteraient-il ?


                                          • Monolecte Monolecte 14 avril 2012 13:55

                                            Haaaa, un gouvernement modeste, ce serait quelque chose.
                                            De ce point de vue-là, le tirage au sort est une assez bonne approche politique.


                                          • lemouton lemouton 14 avril 2012 14:27

                                            le tirage au sort est une assez bonne approche politique. —> smiley

                                            On pourrait étendre cette méthode :

                                            - aux 24h du Mans —> plus de nuisance sonore, plus d’accident, plus de pollution

                                            - aux examens scolaires —> plus de révisions ennuyeuses, plus d’organisations couteuses (et là je ne suis pas loin de la réalité.. smiley)

                                            - aux embauches —> plus de CV, plus d’entretien d’embauche

                                            - aux attributions d’appartements —> plus de dossier à déposer, plus de commissions à réunir..
                                            aux....aux...

                                            que sais je encore...


                                          • Monolecte Monolecte 14 avril 2012 14:53

                                            Bonne idée : à compétences égales et donc CV équivalent, la sélection se fait forcément par des choix discriminants : sexe, gueule, opinion, feeling. Sans compter que ce n’est pas forcément le candidat le plus sympatoche à l’entretien qui sera le plus efficace en poste.
                                            Bref, quand on voit la médiocrité des techniques de recrutement actuelles, un tirage au sort me semble préférable : ainsi, tous les candidats compétents auront la même chance d’avoir le poste et par la loi des statistiques, au bout d’un certain nombre de candidatures, ils seront certains de décrocher un job. Après, si ça ne convient pas, il y a toujours la période d’essai. Mais cela aurait le mérite incroyable d’augmenter la diversité des profils en poste et peut-être de démontrer que le top du bon salarié n’est pas forcément l’homme blanc middle age !

                                            Les seuls qui seraient emmerdés par le tirage au sort sont précisément ceux qui sont toujours par défaut les premiers sur la liste d’attente... et vu leurs résultats actuels, nous serions globalement tous gagnants !

                                            Je rappelle enfin que les jurys d’Assises sont tirés au sort pour quelque chose d’aussi grave que de décider du sort d’une personne !


                                          • Abou Antoun Abou Antoun 15 avril 2012 23:00

                                            De ce point de vue-là, le tirage au sort est une assez bonne approche politique.
                                            De la sorte il existe une probabilité, pas très grande certes, mais non nulle pour qu’un bon arrive au pouvoir.
                                            Par le jeu des élections c’est sûr que ce sera le plus nul, le plus vorace, le plus immoral.
                                            Donc j’approuve au nom de la statistique.


                                          • Deneb Deneb 14 avril 2012 16:21

                                            Tant que le pouvoir sera un privilège, il n’y aura pas de démocratie. Le jour où le pouvoir sera une abominable corvée, on y sera déjà plus proche. Comment ? Par exemple, les élus doivent se soumettre à la télésurveillance publique jusque dans les toilettes ou la chambre à coucher. La vie privée pour les gueux, transparence totale pour les puissants. Celui qui détient le pouvoir n’aurait pas droit à la propriété privée - logé et nourri par l’Êtat, il n’en aurait pas besoin. On pourrait aussi instaurer le « jour de l’insulte », où il serait de bon ton d’insulter le président, une commission aurait sélectionné les invectives plus juteuses qui seraient publiés sur le site officiel de l’Etat. Voilà quelques propositions pour commencer.


                                            • Monolecte Monolecte 15 avril 2012 20:43

                                              Très simple, en fait à réaliser : un personnel politique modeste, avec une interdiction stricte du cumul des mandats et une rémunération équivalente au salaire moyen (ce qui est déjà plus sympa que le salaire médian que 50% d’entre nous voudrait bien atteindre) et soumise aux mêmes règles que tout le monde, et tout de suite, il y aurait moins de candidats !

                                              Plus prosaïquement, on passe au tirage au sort !


                                            • Frabri 14 avril 2012 19:45

                                              « l’oligarchie ça suffit vive la démocratie » Hervé Kempf

                                              http://www.regardpublic.net/2011/04/revue-l%E2%80%99oligarchie-ca-suffit-vive-la-democratie/

                                              En attendant une « vraie démocratie », ou « réelle démocratie », il y a l« abstention active »

                                              http://cochonoux.free.fr/40.00_Abstention_Active.html

                                              Pour celles et ceux qui s’abstiennent activement, sans hésitation, sans regrets, et sans remords, il y a même un parti politique, c’est le Parti d’En Rire

                                              http://www.youtube.com/watch?v=ZrbT9e42IHA


                                              • Didier Erard Didier 14 avril 2012 20:14

                                                Deneb, sans aller aussi loin que de les suivre aux toilettes, l’idée est bonne. Pas de rémunération mais nourri-logé-blanchi pendant tout le mandat. Avec des obligations de résultats bien sûr et un point régulier sur la réalisation des objectifs. Les candidats restants auraient certainement des motivations plus « nobles » que celles de monter une usine à rentes.
                                                Un soupçon d’agora là-dessus, une vraie agora, pas des débats Téèfineux/Francedeusèsques, et voyons le résultat...


                                                • Monolecte Monolecte 15 avril 2012 20:45

                                                  Il faut tout de même faire face aux dépenses courantes d’avant mandat : les crédits en cours, les pensions alimentaires, les loyers, factures, etc. Et puis un salaire, ça rend le prix des choses visible, ça oblige à être gestionnaire au quotidien et ça rapproche de la condition des gens qu’on doit gouverner.


                                                • Jean-Louis CHARPAL 15 avril 2012 01:02

                                                  Je trouve que cet article commence bien et finit mal !

                                                  L’analyse est juste, mais il manque quelque chose,et son auteure se retrouve à côté de la plaque ! Au début on pense avoir affaire à une démocrate et on finit dans la démagogie. 

                                                  Les candidats se valent tous ? Vraiment ? Aucun n’a un projet de société en rupture avec la sauvageries économique mondialisée et la dictature des marchés ?

                                                  Je vous conseille de lire le programme du Front de Gauche dont vous ignorez jusqu’ à l’existence. Il est encore temps. Il fait 89 pages et il reste quelques jours ...

                                                   


                                                  • Monolecte Monolecte 15 avril 2012 20:48

                                                    Cet article a été repris à partir de mon site où j’affiche clairement la couleur depuis des années, à savoir que j’ai choisi mon camp et que je sais parfaitement quel est le seul candidat qui présente un projet (déjà !) conforme à ma vision du monde.
                                                    Maintenant, j’ai horreur de cette militance qui consiste à dire aux autres qu’on détient la vérité et que les autres sont des cons.
                                                     J’ai écrit ce texte pour sortir de l’injonction et conduire vers le questionnement !


                                                  • Anonymous Republic Punisher Anonymous Republic Punisher 15 avril 2012 02:31

                                                    Et ne pas voter ça va résoudre quoi ? Et désolé mais quand on s’y ntertesse on peut trouver des chiffres qui ne sont pas tous faux ! Et tous les politiques ne se valent pas ! La politique est déjà assez pourrie pour ne pas en rajouter !!! Vous devriez avoir honte de tenter dégoûter les gens de la politique car les politiques le font déjà assez bien pas besoin d’en rajouter. essayer d’écrire quelque chose de constructif parce que le tous pourris tous con : ça vole pas haut !!! Les gens qui tiennent ce genre de discours sont en général des gros incultes ! ne pas faire de différences entre les dix candidats !!! franchement ça tient de la désinformation. Alors n’aller pas voter et rester dans votre coin à écrire vos articles de merde dans votre monde de merde ou même les chiffres mentent !


                                                    • Monolecte Monolecte 15 avril 2012 20:49

                                                      Je n’ai jamais écrit que je ne voterai pas et ceux qui me lisent régulièrement savent parfaitement pour qui je vais voter et pour quelles raisons.
                                                      Après, c’est tellement plus facile de juger sans savoir, n’est-ce pas ?


                                                    • Pierre Régnier Pierre Régnier 15 avril 2012 08:45

                                                      @ l’auteure de l’article (qui ne veut pas rester coincée…)

                                                      Même sans ce petit e qui dit votre sexe on aurait pu deviner que l’article était d’une femme, car son contenu est plein d’un bon sens et d’un amour de la vie sereine que les hommes oublient souvent dans leurs comportements démagogiques, surtout en période électorale.

                                                      Je veux seulement attirer votre attention sur « un autre » sujet essentiel qui pourrit par avance la vie de nos enfants et sur lequel, dans leur « instantanéisme » borné, les politiciens (des deux sexes) demandent de ne pas réfléchir  :

                                                       »Benoit XVI, premier responsable de la violence religieuse" :

                                                      http://blog.sami-aldeeb.com/2011/09/18/benoit-xvi-premier-responsable-de-la-violence-religieuse/

                                                      (le titre volontairement provocateur ne doit pas tromper : c’est bien l’islam qui est présenté dans l’article comme la religion manifestement la plus violente et, si Benoît XVI y est dit « premier responsable » c’est que, plus qu’aucun autre, il a le pouvoir de mettre fin à la théologie criminogène qui fonde cette violence et qu’il s’emploie au contraire à la consolider)

                                                       »Le vingt-et-unième siècle sera religieusement correct« 

                                                      Il sera violent, tricheur et lâche... 

                                                      http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/le-vingt-et-unieme-siecle-sera-113119


                                                      • Romain Desbois 15 avril 2012 09:00

                                                        Bonjour le sexisme !


                                                      • Pierre Régnier Pierre Régnier 15 avril 2012 09:16

                                                        @ Romain Desbois

                                                        Plus haut j’ai lu de vous une très juste affirmation (datée du 14 à 8h 33). Je n’en suis que plus surpris de ce « Bonjour le sexisme ». Si vous m’expliquez, ça me permettra peut-être de lutter contre un grave défaut que je ne me connaissais pas, mais que j’aurais, ici, exprimé bien malgré moi.

                                                         »Sexiste« cette impression d’avoir, ici ou là, deviné des qualités féminines ? »Sexiste", même, la simple impression que ça existe, des qualités principalement féminines ?


                                                      • Romain Desbois 15 avril 2012 10:15

                                                        Pierre
                                                        C’était un petite pique qui n’avait pas le but d’agresser . Pardon , j’aurais dû l’affubler d’un sourire.

                                                        "on aurait pu deviner que l’article était d’une femme, car son contenu est plein d’un bon sens et d’un amour de la vie sereine"
                                                        C’est cette phrase , vous l’avez deviné qui m’a fait réagir.

                                                        Le fait de déterminer des qualités qui seraient féminines et d’autres masculines sont des concepts sexistes et qui n’ont pas de réels fondements. Et encore l’on pourrait tout à fat démontrer que non seulement ce sont des conceptions que l’on nous inculque dès la naissance. C’est pour le moins culturel.


                                                      • Pierre Régnier Pierre Régnier 15 avril 2012 09:06

                                                        @ Monolecte Agnès Maillard

                                                        Comme je fais presque toujours j’ai posté mon premier commentaire avant d’en avoir lu un autre. Puis je les lis tous et, ici, P JC Allard me fait vite comprendre que vous êtes Agnès Maillard, l’auteure de la citation en début d’article.

                                                        Je pensais que votre article était le développement de cette excellente citation prise à quelqu’un d’autre, puisque celle-ci était accompagnée de ce curieux ensemble « Agnès Maillard @ Monolecte »

                                                        Ça ne change évidemment rien sur le fond de ma proposition de réflexion complémentaire.

                                                        Bien cordialement.


                                                        • Pierre Régnier Pierre Régnier 15 avril 2012 13:19

                                                          MESSAGE URGENT AUX PARISIENS

                                                          (même à ceux qui le sont seulement pour la journée)

                                                           

                                                          Si vous allez au meeting politique de Vincennes

                                                          n’oubliez pas d’aller aussi, tout de suite après,

                                                          au SALON REALITES NOUVELLES 2012

                                                          C’est à deux pas, dans le parc floral et,

                                                          j’y suis allé hier : C’est cette année

                                                          un très bon cru


                                                          • bert bert 15 avril 2012 17:48

                                                            nation

                                                            république

                                                            c’est pas des stations de métro ?

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON






Les thématiques de l'article


Palmarès