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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Deuxième lettre ouverte à Adélaïde Bon, Sandrine Roudaut et Sandrine (...)

Deuxième lettre ouverte à Adélaïde Bon, Sandrine Roudaut et Sandrine Rousseau

A propos de leur livre Par-delà l’androcène.

Agoravox n'ayant pas publié la première, vous pouvez la lire dans les commentaires de mes derniers articles. A ce jour, cette première lettre n'a pas reçu de réponse.

Un mois après la naissance de notre deuxième enfant, en juillet, mon épouse, sa mère, a trouvé du travail dans le tournage d'un film. Nous étions deux intermittents du spectacle, nos revenus étaient petits et incertains. Précaires. Dans ces conditions, un emploi à durée déterminée ne se refuse pas.

Nous étions chez ses parents, au bord de la mer, pour notre mariage. Elle est donc partie travailler, nous étions d'accord. Elle n'allaitait pas son bébé, comme elle n'avait pas allaité l'ainé. La raison est physiologique et ne nous appartient pas, ni à elle, ni à moi. Cela permettait que la mère et l'enfant se séparent, dans le premier mois de vie de notre fille.

Je suis donc resté chez ses parents, mes beaux-parents, avec le « grand » de presque trois ans et le nourrisson d'à peine un mois. Je n'ai pas objecté ni « rôles genrés » ni des « rôles parentaux ».

Je suis un homme déconstruit, je vous l'ai dit dans un premier courrier ; cela ne m'a pas fait problème et nous avons décidé qu'elle prendrait un travail qui passe, d'un commun accord, calme, sans embarras ni complication. Cela allait de soi.

Je suis revenu à Paris avec le bébé en début août, seul en voiture, afin que la mère et l'enfant se voient un peu. Le « grand » est resté chez ses grands-parents du bord de mer. Mes parents qui étaient venus pour notre mariage sont allés en Savoie avec lui. Je les ai rejoint fin août, où j’ai retrouvé mon « grand ». Je suis parti en train avec le bébé qui atteignait 2 mois. Et je suis revenu en train, quinze jours plus tard, avec les deux enfants.

Nous avons fait ainsi, dans l’amour, sans aucun problème. Faire ainsi était évident.

Dans le divorce, les juges ont estimé qu'il y avait des rôles parentaux, et ils ont estimé que j'empêchais la mère de mes enfants de tenir son rôle de mère ! C’était ma domination que de m’occuper de mes enfants, de faire les courses, les repas, les emmener au cinéma… etc. Les juges ont « postulé » que "ma mère était dépressive" et que je voulais la « réparer fantasmatiquement » en volant le rôle de mère à la mère de mes enfants ! Ma mère n’a pas été consultée, personne ne l’a rencontrée. Je vis une vie diminuée par ce mensonge porté par les magistrats, et leurs envoyés, pour me punir de m’occuper de mes enfants, pour eux, c’est ne pas être un homme de changer les couches des bébés.

 

J’insiste beaucoup dans mon combat pour ma dignité d’homme déconstruit sur les mensonges et diffamations que les juges ont faits en grand nombre pour trouver ces « justifications » à leur décision.

Le contenu de leurs textes devrait vous faire réagir, parce qu’ils me privent des droits essentiels de la personne : ma parole n’a pas été recueillie telle que je l’ai dite (ils m’ont fait dire des choses que je n’ai jamais pensées ni dites), ils ne m’ont pas cru quand je parlais, ils ont pris leur décision sur leurs inventions.

Vous ne pouvez pas promouvoir les hommes déconstruits et en laisser un se faire détruire par une institution aussi fondamentale en démocratie que la justice, parce que, précisément il ne pratique pas de domination dans ses rapports de couple.

Je vous demande de me recevoir, je vous les ferai lire.


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10 réactions à cet article    


  • Clark Kent Clark Kent 19 novembre 2022 15:15

    Rien n’est jamais acquis à l’homme Ni sa force

    Ni sa faiblesse ni son coeur Et quand il croit

    Ouvrir ses bras son ombre est celle d’une croix

    Et quand il croit serrer son bonheur il le broie

    Sa vie est un étrange et douloureux divorce

    Il n’y a pas d’amour heureux.


    Louis Aragon


    lien


    • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 19 novembre 2022 15:25

      @Clark Kent

      Bon ,après,Aragon,j’étais trop jeune pour savoir pourquoi reprendre deux fois des moules à l’annonce de sa mort.


    • spiritwalker spiritwalker 21 novembre 2022 13:37

      @Aita Pea Pea Ah , les bienfaits de la sauce Elsa .


    • spiritwalker spiritwalker 21 novembre 2022 13:44

      Au sujet de cet article , il convient de remettre les choses à leur place : dire d’un homme qu’il est « déconstruit » , c’est l’enfermer par une rhétorique purement idéologique de notre époque dans une notion ludique et enfantine de « petit mécanos » et jeux de légos " (jeux d’égos) . Il n’y a pas besion d’être genré pour avoir la fibre paternel .


      • rpplbis rpplbis 22 novembre 2022 17:02

        @spiritwalker
        J’emploie le langage des personnes à qui je m’adresse. Pour moi, leur façon de voir est inepte. J’essaie d’obtenir leur collaboration à ma réhabilitation en argumentant dans leur langage.
        Dans tous le « féminisme », il n’y a aucun portrait de l’homme idéal. Les féministes n’ont que des reproches harcelants à faire aux hommes. Aucun discours du type : « Si vous étiez comme ça, si vous vous comportiez comme ci... on aurait plus besoin de ce combat féministe. »


      • Radix Radix 22 novembre 2022 13:56

        Bonjour

        Je savais que Sandrine Roiusseau étais une intermittente du spectacle et qu’elle avait trouvé du boulot mais je ne savais pas qu’elle avait divorcée !

        Radix


        • rpplbis rpplbis 22 novembre 2022 17:14

          Madame, monsieur les magistrats et autres auxiliaires de justice,

          Je n’ai eu à faire avec votre ministère que pour mon divorce.

          Vous dites manquer de temps mais vous avez pris beaucoup de temps et mis beaucoup de moyens pour bâtir un portrait de moi en coupable, par un longue série de mensonges, diffamations du point de vue de la loi.

          De quoi m’avez-vous rendu coupable ? De ne pas respecter des « rôles parentaux ».

          En non-conciliation, la juge a considéré « qu’il ressort du dossier que c’est le père qui s’occupe des enfants au quotidien ». J’ai eu la résidence sur cette remarque qui synthétise un dossier constitué d’une trentaine de témoignages, montrant que je menais les enfants à la crèche, à l’école, au conservatoire, à la piscine, à la danse, au cinéma, en vacances (y compris les grandes vacances, y compris tout seul chez mes beaux-parents sans ma compagne, leur mère), chez les médecins quand il le fallait…

          Ensuite, un expert psychiatre a postulé selon son mot que ma mère était dépressive, sans l’examiner, violant ainsi le serment d’Hippocrate. Je suis selon lui identifié à ma mère (essayez de prouver le contraire !) et je veux, selon lui, réparer ma mère postulée dépressive en rendant la mère de mes enfants dépressive et en faisant le père et la mère auprès de nos enfants. Je vole le rôle de mère à la mère. Voilà pourquoi la mère ne mes enfants ne veut pas s’en occuper, me traitant de macho chaque fois que je lui demande de le faire (je suis obligé lui demander, elle ne le fait pas toute seule).

          Cette situation a duré deux ans, la mère demandant au juge de repousser l’échéance parce que son dossier n’était pas prêt, tout en prétendant que les enfants lui manquent et alors que je lui proposais une garde alternée.

          Nouveau juge qui accepte toutes les demandes de retard de la mère, sans y voir de signification. Il trouve qu’il n’y a rien d’utile pour décider dans le rapport du psychiatre et nomme une psychologue et une enquêtrice sociale pour voir la situation matérielle de la mère (comme si elle ne pouvait pas le dire elle-même  : il fait le dossier d’une des parties, la mère). La psychologue crie pour m’intimider, elle crie devant mes enfants dont elle doit recueillir l’avis ! (ses cris m’envahissent encore sans que je puisse l’empêcher). L’enquêtrice se procure on ne sait comment le rapport du psychiatre, en reprend la teneur (ma mère dépressive… etc. jusqu’au vol du rôle de mère à la mère) et le juge dit l’exact et incompatible contraire de ce qu’il avait dit (il dit : cette thèse est ce qu’il faut pour décider). Il considère au passage que cette enquêtrice a compétence d’expert en psychiatrie !

          Je fais appel. En appel les juges estiment que les considérations sur ma taille à peine moyenne, mon air las et fatigué, les yeux d’un bleu intense de la mère, sa peau bronzée, son T-shirt de coton sur sa peau bronzée, la considération que la mère est fine et jolie sont de la description. Je maintiens que c’est de l’insulte physique de type raciste (il n’y a pas de race, mais il y a un jugement porté sur le physique d’une partialité qui n’appartient pas à l’équilibre de la justice, qui n’appartient pas à notre société, et qui associe des qualités morales à des caractéristiques physiques, par ailleurs falsifiées).

          Crier, hausser les épaules comme a fait F. S. magistrat (ça me hante aussi), veut dire qu’ils ne me croient pas quand je parle. Ils ne me donnent pas le statut d’être humain, tel qu’il est énoncé dans les Droits de l’Homme.

          Je vous demande de me contacter et de m’aider à reprendre pied dans ma vie en m’accordant le droit de ne pas vivre sous les conséquences douloureuses de diffamations.


          • rpplbis rpplbis 22 novembre 2022 17:18

            @rpplbis
            Je n’ai pas envoyé cette lettre aux juges.
            Agoravox ne l’a pas publiée.
            Les juges ne sont tenus par rien. Il sont libérés de toute contrainte sociétale et ils en font un usage mortifère. Pour moi, ils sont mes égaux selon les Droits de l’Homme. Ils me font souffrir en me privant des lois de mon pays et en privant mes enfants des lois de leur pays, alors que je ne leur ai fait aucun mal. Je n’ai fait de mal à personne. Je ne supporte pas d’entendre qu’ils se plaignent de manquer de temps.


          • rpplbis rpplbis 22 novembre 2022 17:33

            Je vais redire que je cherche des alliés pour récupérer mon droit. Je propose à tous mes concitoyens de lire ce que les experts, assistante sociale, magistrats ont écrit. Personne ne me contacte pour voir si ce que je dis est bien vrai ou non.


            • rpplbis rpplbis 22 mars 2023 17:55

              Contre l injustice, je continuerai.

              Troisième lettre pour Sandrine Rousseau députée 

              Madame la députée,

              Vous avez déclaré que François Bayou avait eu « des comportements qui sont de nature à briser la santé morale des femmes ».

              Les juges ont eu envers mes enfants et envers moi-même des comportements de nature à briser ma santé morale et celle de mes enfants, à tel point que vingt ans après, je suis toujours en lutte pour recouvrer mes droits de citoyen et les droits de mes enfants.

              Ils m’ont diffamé de nombreuses fois. La diffamation est une allégation ou l’imputation d’un fait qui porte atteinte à l’honneur et à la considération d’une personne. Il y a diffamation même si l’allégation est faite sous forme déguisée ou dubitative, ou si elle est insinuée. Si l’accusation n’est pas un fait vérifiable, l’allégation relève de l’injure.

              Les juges ont validé le texte d’un expert psychiatre qui s’étonne que je ne m’interroge pas sur mon homosexualité. L’homophobie est punie par la loi. Mais qu’est-ce qu’on fait quand les juges sont homophobes, quand on n’est pas concerné par l’homosexualité, qu’on ne connait pas d’homosexuel, qu’on ne connait pas d’association d’homosexuels ?

              Je suis en lutte dans une grande souffrance.

              Les juges ont validé le texte d’une assistante sociale qui prétend que je « jalousais mon épouse d’avoir continué sa vie d’artiste alors que je devais me contenter d’une simple vie de fonctionnaire » ? Pour m’insulter, les magistrats ne rechignent pas à insulter tous les fonctionnaires !

              Cette même assistante écrit : « hypocondriaque, il s’inventait sans arrêt des maladies imaginaires qu’il croyait graves, se faisait suivre par de nombreux médecins et psychiatres, ce qui de l’avis de la jeune femme n’a servi à rien. » Je précise que mon épouse a deux ans de plus que moi et que je ne suis jamais nommé le jeune homme. Je n’ai jamais eu de nombreux médecins et psychiatres. Quand cette assistante sociale est venue chez moi, elle ne m’a pas parlé de cela. Je ne lui en ai pas parlé puisque cela n’existe pas, que je n’imaginais pas que quelqu’un puisse dire cela de moi, je n’imaginais pas que l’assistante sociale avait cela en tête.

              Le comportement de cette envoyée des juges et le comportement des juges altère gravement ma santé morale. Je fais des efforts énormes pour garder de la joie de vivre.

              Sur ce point, la justice est dans l’obligation de dire : madame dit que son mari se faisait suivre par de nombreux médecins et psychiatres pour soigner ses angoisses, elle estime que cela n’a servi à rien. Monsieur dit que ce n’est pas vrai. Nous ne pouvons rien en savoir et ne pouvons inclure cet aspect des choses dans notre décision.

              Ils ont fait le contraire : ils ont validé la parole de la femme sans l’interroger, sans mener d’enquête, très facile à faire sur ce point comme sur tant d’autres. Ils ont considéré sa parole comme prouvée.

              Le fait que mon épouse qui raconte cela estime que cela n’a servi à rien brise la balance de la justice.

              Ces allégations qui ne me concernent en rien me font du mal, qui font du mal au rapport entre les femmes et les hommes.

              Il n’y a aucune domination masculine dans le fait que des juges aient eu ce comportement nauséabond. Dans les trois points que j’ai extraits du dossier, (il y en a une centaine de ce tabac-là), nulle part mon avis n’est représenté.

              Selon moi, ces envoyés des juges et les magistrats qui les valident comme experts, et valident leurs textes, avec ces ignominies dedans sont mes égaux, d’après les droits de l’homme. Et je ne leur ai fait aucun mal. Le juge F S (dans le courrier envoyé à Mme Sandrine Rousseau, je mets son nom) a validé ces monstruosités, juridiquement des diffamations. En appel, trois magistrats ont écrit que je n’avais pas fait la preuve de la partialité de l’enquêtrice sociale. De ce fait, ils nous privent, mes enfants et moi, de l’appel qui doit tout rejuger. Et puis, bien sûr, j’ai fait cette preuve un grand nombre de fois.

              Il m’est nécessaire pour pouvoir sortir de la souffrance d’avoir subi de telles attaques immondes (je vous en ai donné d’autres dans mes deux précédents courriers) que tout soit rejugé, en application de la loi, loi appliquée à des faits avérés. Ce sont de fausses allégations, qui tombent sous le coup de la loi concernant la diffamation qui ont servi de base à la décision, d’une part.

              D’autre part, les magistrats ont décidé selon des « rôles parentaux » que je ne respecterais pas, mon épouse en étant victime. Même avec les fausses allégations, la décision devait être de me garder la résidence des enfants, puisque sans s’en rendre compte, les juges ont reconnu que c’est moi qui m’occupais des enfants et de la maison. C’est ce que demande les féministes, me semble-t-il ?

              C’est-à-dire qu’ils nous ont remis dans des rôles genrés, par la calomnie et le mensonge, la diffamation.

              Je vous demande de me recevoir et de contribuer à la restitution de mes droits de citoyen et de ceux de mes enfants. Il ne peut entrer dans « l’intérêt de l’enfant » de salir leur père par des considérations sans aucun rapport avec la réalité.

              Le harcèlement qui a été la méthode des magistrats dans ma vie (ils ont répété abondamment leurs diffamations) est « un comportement de nature à briser la santé morale d’un justiciable » à mille lieues de tout ce qui a été dit sur lui.

              Recevez moi et apportez votre aide pour que cette humiliation d’un homme déconstruit cesse.

              -S.

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