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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Décrire un article...

Décrire un article...

...s'enrayer les craies, peut-on ? D'écrire les couleurs en noir et blanc.

Un article sensé dans ce monde insensé, est-ce encore possible ?

Sans parler des actualités rabâchées des faits divers, tellement divers qu’on s’y perd vite sans écrire un article hyper vite, juste pour écrire un « quelque chose » sans intérêt.

Ecrire pour écrire « vrai » pour dire quelque chose à quelqu’un, ne serait-ce que pour toucher vraiment une seule personne, surtout une personne seule, aussi seul que lorsque que l’on écrit.

Ecrire sans se trahir dans un monde de trahison, où le propos et les idées ne nous appartiennent plus vraiment, est-ce faux ?

Combien de temps faudrait-il se couper du monde, s’éloigner de la foule des informations, pour retrouver le goût et l’envie d’informer le monde, sans parler des coupes de cheveux coupes budgétaires, des coups d’Etats des coups de pieds éperdus, ou des coups bas du monde des médias.

Ecrire comme écrivaient les grands écrivains, ceux pour qui l’écrit n’était pas rien, mais tout.

Ecrire sans étiquette et sans chapeau à l'article, sans image pour attirer le regard, pour distraire l’œil quand le cœur ne voit plus rien. Mais des images il en faut bien si les images sont belles comme des mots, et des chapeaux y'en a des ronds y'en a des beaux comme ces deux-là, sans chapeau.

Ecrire sans chercher à plaire à l’éditeur au modérateur, ni même aux lecteurs écrire juste pour se chercher, et trouver le lecteur qui est en soi, qui est soit le vrai lecteur.

Ecrire comme composait Mozart sur une table de billard, comme criait Nina comme pensait Simone, comme veillait l’homme sur l’enfant, comme priait l'an pour les femmes même enfant.

Ecrire pour son prochain sans penser à son prochain écrit.

Ecrire pour éveiller sans réveiller les idées veilles, de la télé du quotidien, pour en sortir pour être bien.

Et pourtant écrire pour tenter de décrire ce monde qui nous échappe, pour tenter de rattraper le temps offert à nos Etats nos patrons, nos vies sans choix sans réfléchir.

Ecrire pour nos enfants leur expliquer pourquoi et comment, leurs parents n’ont plus le temps ni l’argent, ni le droit d’être simplement leurs parents, pour leur expliquer que de toutes parts, le monde est à eux tant qu’ils sont enfants.

Ecrire pour leur dire que bien trop vite ils seront grands, et que leur monde ne sera pas un jeu d’enfant.

Ecrire pour demander pardon aux nos grands-parents, ces grands enfants qui ont vu le monde changer, doucement s’effondrer partiellement se couper, amèrement se déchirer.

Un mur tombé pour d’autres remparts poussés, autre part.

Ecrire pour se souvenir des voix élevées aujourd’hui sans voix, muettes face aux claviers aux tablettes, loin des tableaux des bicyclettes.

Ecrire à la plume à l’encre et sur du papier, sur la Lune sans ancre et sans dictée, sans dicter sa pensée juste écrire pour penser, ou penser pour écrire mais écrire.

Ecrire un article de journal, intime, mais pas sans conviction écrire pour une raison, sans faire de mal à la raison.

Ecrire, écrire, écrire et lire, et lire pour élire un article comme l’article I du code de l’écrivain : « ECRIS, il n’y a que cela de bien » il n’y a que cela qui vaille la peine entre tes doigts, d’être fait d’être lu, mais sans relire ni reluire.

Ecrire « folie » pour parler du monde, pour parer le monde de sa folie.

Ecrire pour laisser trace pour faire face, sans être fugace ni boire la tasse.

Ecrire pour tomber à l’eau jusqu’à l’aube, puis se relever refaire surface.

Ecrire sur un drapeau s’il le faut, mais d’une couleur d’une seule, celle du cœur.

Ecrire pour tout dire pour s’enfuir, sans fuir puis revenir sans dire sa route, juste l’inscrire sur une feuille de route, sans laisser doute de son chemin sur un parchemin.

Parce qu’écrire est un parcours un long discours qui se répète, où se reflète les maux de l’âme les maux infâmes, les maudits drames les modes sans flamme, qu’il faut éteindre avant d’écrire.

Ecrire pour dire je t’aime à celle qu’on aime, à ceux qui sèment les mots d’amour, ici ou là et au-delà, à l’eau de la rose aux roses douces.

Ecrire en prose en rime en ligne de mire, entre les lignes en déhanché comme un mirage, écrire mille pages et plus de mots de son passage.

Ecrire comme on respire la vie avant l’amour où en cours, après l'avis jusqu’à demain,

Lucille.

photos : Alexis Tranchandon

 


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29 réactions à cet article    


  • rocla (haddock) rocla (haddock) 1er juin 2013 11:02

    Voila .


    Du çacomme on aime .

    Un galure sur le haut de la dame aux camélias .

    Un accord Django ré 7 ième diminué.

    Les  bleus  Maroc  ’n  roll .

    Les aurores maître coq .

    L’ enfant qui rit . 

    La vie .







    Sans les sordides  narrations du monde inénarrable .

    • lucille lucille 1er juin 2013 19:27

      Voile toute capitaine,

      .
      on mit le milliardième de sa bordée des mots,

      on fait du mot « conte » un compte de faits,

      une douce ambiance un accords transposé.

      Une dose d’humour passée sous ceinture,

      l’ado grandit fut-il bandit ? Là, face au Do né

      tournoie la pièce à deux piles, l’avis est tranché,

      .

      la fillette pense à des courriers mieux narrés, car ainsi l’art est mieux.

       


    • cevennevive cevennevive 1er juin 2013 11:58

      Ecrire pour ne rien dire...


      • lucille lucille 1er juin 2013 20:52

        « Ecrire pour ne rien dire de la manière dont cet écrit est arrivé jusqu’ici, alors en effet ce serait écrire pour ne rien dire. Ecrire tout de même pour vous dire que je suis en train d’apprendre à décrire le chemin de la gare en oubliant de l’être, mais pas encore à quai pour le dernier train.
        Encore quelques mots à graver sur le banc et je reprends la marche, grâce à tous les écrivains, femme, enfant et adulte, ou grand-enfant et femme-enfant où l’adulte erre sous les yeux de nos grands-parents, sur le regard apporté sous la main de l’enfant. L’autre main femme qu’est l’avis en tout homme, en vous en moi et l’œillet derrière qui est aussi l’écran, le votre le mien soit, mais l’enfant qu’en sera-t-il de sa vie et de l’humanité, ...
        Je ne suis à dos ni adulte, je cherche une question ? Grandir est-se livrer ?
        Je laisserai la craie sur le banc, après deux où trois blancs colorés et des feuillets à délivrer d’un mauve essor, puis s’en suit que j’irais m’assoir à ma table d’écolière, pour écrire ne rien dire, ne dire rien pour écrire, rien pour ne dire écrire.
        Merci cevennevive, pour vos mots qui n’étaient pas fais pour ne pas ne pas faire écrire pour ne rien dire. »


      • alinea Alinea 1er juin 2013 12:01

        Contente de vous relire Lucille !


        • lucille lucille 2 juin 2013 06:16

          A l’aube passagère d’une valse,

          « Elle m’a fait danser, elle part donner des livres et des mots de mon coeur. »

          Nous nous relirons...


        • volt volt 1er juin 2013 13:40

          superbes photos... et donc derrière les barreaux, puis devant la rage, àdeux, messie seul le vélo, et surtout pas la même race, ça irait jusqu’au drap peau.


          bref donc, lu ci :

          « comme l’article I du code de l’écrivain : « ECRIS, il n’y a que cela de bien » il n’y a que cela qui vaille la peine entre tes doigts, d’être fait d’être lu, mais sans relire ni reluire. »

          c’est là qu’y a deux écoles : 
          -ceux qui finissent comme Mauriac, Desqueyroux, et ses incendies en cage, elle et cris.
          -et les autres : 
          écrire ? la grande trahison... pour venir à bout de Dionysos enfant se disent les Titans, y’a qu’un seul moyen : offrez-lui un miroir...
          C’est vieux comme le monde, et à tous les coups ?
          ça marche putain... ça marche les cocos !!

          • lucille lucille 2 juin 2013 05:47

            Bien évidemment, bonsoir Volt, ravi de votre commentaire.

            Comme vous l’avez précédemment souligné, ma présentation n’est pas toujours soignée. Je me fais donc patiente d’arpenter la voie cellulaire vers un quai au doux son loin de l’ourson, des fonds noirs des ailes courbées des fées illusoires. Répondons donc d’une autre manière :

             

            « superbes photos... »

             

            Je lui dirai, c’est un ami fantastique qui vogue entre mer et étoiles. J’ornementerai les articles à venir avec ses clichés, devinant votre œil alarmé je me surprends à croire que ces photos pourraient sortir, d’un coup de lame et entrer dans le dessin que je vous dessinerai en classe, une fois ma fuguette valsée jusqu’à quai.

             

            « … le vélo, et surtout pas la même race, ça irait jusqu’au drap peau  »

             

            Une arène contre l’art haine pour la reine des questions : « Combien mesure le tour du lac en pousse, en mètres bien évidemment avec précision à noter comme suit : « Bien évidemment » quand là est la réponse de la mesure du Lac Estion, c’est bien évidement « Lacanien » n’oubliant pas que le lac est en pousse et que mes fleurs sont un cercle qui vague en ombre, las est là la question…

            …quand on chute de vélo, il faut savoir

            …refléter dans l’onde d’un microir au miroir, à qui de droit ? Lègue à l’écho l’égal écho, atout le monde ; tout l’homme onde ; où l’ohm onde ; le mont de mon deux monte où l’homme à tout droit de citer, s’il lie humanité au pied des actes comme un écho pilier aux pieds des Alpes. Est-ce bien cela Volt ?

             

            « et ses incendies en cage, elle et cris »

             

            Etant assuré d’en avoir délibéré avec les valeurs et ma plume, je ne répéterai que ceci :

            « Je n’écrirai plus jamais à la va vite. » bien que cela soit la deuxième fois.

             

            « la grande trahison... pour venir à bout de Dionysos enfant se disent les Titans, y’a qu’un seul moyen : offrez-lui un miroir... »

             

            Miroir mon beau miroir, dis moi (qui est là + en col aire de savoir) – (le savoir qui est là additionnés des mots savants avant nous et vous avant moi) nous sommes toujours dans le bon temps ?

             

            Danserez-vous le temps d’un pas léger en des demis de la valse à 7 ans ? Donner le pas je suivrais, l’auteur est un bidet à l’ordure, un rubis cube au quatre « car » étroits mis là sur un coin d’âne au carreau. C’est tout une histoire de la parodie du « cubi arrondi à moitié pas rempli » l’histoire du « Bonnet d’Anocoinlice » art on dit pour certains.

            A nos si vous voulez, à nos quoi d’ailleurs ? Ah oui, bien évidemment à nos miroirs, au nom d’une coupe aile qui fut la noix en cage, où le moi no cabriole et vous remet à vous ce miroir, il n’est pas mien c’est le votre, seul il n’est rien et moi par foi de l’histoire je recompte, j’accommode les tiroirs. On range les playmos on oublie les anneaux alors promis, c’est donner au pied de la chute en silence je mens, Rome est à vous alors rendons à César ce qui est tôt bazar.

            Plantez une dague ? C’est une blague, c’est vagué douce heure, c’est le B âpre et après A ce n’est plus ague c’est une bague, êtes-vous à l’arrêt ?

            Douce Volt, pour ma part je me lève du banc direction la gare, n’allant pas agar au loin mais bien vers la Gare d’Oloin (communément appelé Gare d’Avue) par chance j’ai eu vent d’un quai différent, mais le chemin est double et la ligne est courbe. Par un bond vent donc la remise en question fut un coup zèle, un coup de coussin au trois ailes dérobées.

            Je quitte donc cette allée pour le deuxième temps de la valse des gouttières, la valse à 7 ans et c’est en mieux car il me faut en effet vous dire, que Carle dit que si aux nerfs tu portes le mot, il dit aussi que si haut n’erre rien un dictionnaire est atout, et là enfin c’est Eloi qui dit ça façon miroir, où…non, je ne me permettrai pas que cela ne soit faux, mais tenez compte s’il vous plait que je ne saurais m’attentionner dorénavant, aux bas cesses moins que fut-il nécessaire c’est pas faux c’est pas fourbe, c’est pas sur.

            Mais voir vos pieds allant vers d’autre endroit que ma danse, que je n’oserai citer ici, même si l’arrêt public est en marche, l’âne et son miroir aux merveilles serait une histoire à part entière, alors qu’une marche étend le lac Estion et nous avons au moins fait le tour d’une onde, merci Volt,

            Lucille tout court, servez vous.


            Parodie cubique  :

            Mon querelleur accordéon leurre apprendra à s’accorder à vos pendules, mais en l’honneur des femmes j’aurais une question aux Doctor ès-sagesse je vous repose la question :

            Combien Lucille sans trois ailes a-t-elle d’ailes ? Bien évidemment.


          • rocla (haddock) rocla (haddock) 1er juin 2013 13:51

            avec son zano dans son zoreille 



            • lucille lucille 2 juin 2013 13:33

              Une histoire d’éducation en sentiments,
              des boites de sardines aux jours meilleurs,

              Ambalaba les zanozoreilles à bon étirant
              salut Capitaine, une petite maxime, attention douce heure...


            • Aita Pea Pea Aita Pea Pea 1er juin 2013 14:32

              Beau son ,cette ES 335 ...


              • lucille lucille 2 juin 2013 07:18

                ...et ce morceaux de diamant qu’elle réécoutais les dimanches midi, la l’adolescence la guitare en main cherchant les notes et l’essence de Davis Gilmour. C’est sur la strat’ qu’il faut se faire la main, mais ce fut une Beuscher et pas de Paul personne pour map rendre.

                Coup de bol, une approche auxiliaire des cordes comme celle des mots, où l’accord diminué dit « mi nu » diminu et puis s’en va. Ok des mille arrêts, seul s’y mit la plume à oeuvrer en patience, à corder hautement avec utilement songez à cela.

                D’ici là, si le son de la guitare enfant peut ciseler un brin d’air pour repanser, pourrait-il alors réparer votre panne aux néon et aussi votre panneau néon,
                car votre Napoléon à mine d’air pale sous la brise de votre crayon,
                sonnant plus frais au son du aiku au coucou ailé sous vos couleurs d’antan.
                Amusiquez-vous bien la symphonie est entrain, pardon mesdames ze suis sans haine.

                Lucille, servez-vous.


              • lucille lucille 1er juin 2013 18:39

                Article est un mot et celui-ci n’en fut pas vraiment un. Eau bleue entre les colonnes de la première image, laissant couler les mots de la plume pour rebroder une page de quatre photos, revenues du bazar mascarade d’un ami sans cliché quand il s’agit de cliquer sur l’appareil. Photo d’un instant sur l’instinct de l’écrit, écrit pour vous lire ensuite et pour vous réécrire en suite peut-être, d’autres articles pour l’heure appréhendés par des images ressurgies. Merci Sabine de votre lien musical, votre petit mot me touche. Le morceau qui accompagna cette ébauche feuillet il y a bien des mois était celui-ci, ma mère l’écoutait à fond tous les dimanches matins de mon enfance, elle semblant heureuse, aujourd’hui sa barre est de l’autre côté, les mots peut-être pourraient être un auvent aux maux du monde, sujet sensible.


                • Fergus Fergus 2 juin 2013 08:16

                  Bonjour, Lucille.

                  Joli texte.

                  Ecrire pour formaliser ses idées. Ecrire pour mémoriser des impressions de voyage. Ecrire pour se raconter des histoires. Ecrire pour ses proches. Ecrire pour faire partager une conviction, une indignation ou une passion. Ecrire pour le plaisir des mots...

                  Telles sont mes motivations.

                  Cordialement.


                  • lucille lucille 2 juin 2013 12:28

                    Ecrire pour se découvrir, écrire telles ses motivations.

                    Merci Fergus, la liste serait un sot formel, un château de fables en grain de lettres.


                  • L'enfoiré L’enfoiré 2 juin 2013 10:10

                    @L’auteur,

                     Pas à dire, j’ai aimé votre article.
                     Je définissais mon opinion dans un autre
                     Ecrire, c’est se faire plaisir soi-même avant toute chose.
                     C’est s’informer, s’instruire personnellement.
                     Plaire ? Pourquoi faire sur la Toile ?
                     Au départ, une envie, une impulsion, un flash dans le choix d’un sujet.
                     On ne sait pourquoi ce sujet à attirer l’esprit, mais il faut que cela sorte de soi.
                     Y ajouter l’humour, Ne pas oublier l’humour...
                     Une toute petite volonté de partager un sentiment. Tout de même. 
                     « Espérer que par la magie de l’osmose, certaines idées, un vécu parviennent à véhiculer, partager quelques émotions, c’est déjà atteindre le sommet de la jouissance. » comme je l’écrivais.
                     Oui, c’est ça écrire.... smiley

                    • lucille lucille 2 juin 2013 13:16

                      « Un commentaire peut très bien être plus complet, plus argumenté que ne l’est l’article qui le précède. »

                      J’avais lu votre article particulièrement avisé sur le sujet,
                      la magie du commentaire, le bon mot avant l’article.

                      Merci du passage par là L’enfoiré, c’est ça d’écrire...


                    • L'enfoiré L’enfoiré 3 juin 2013 18:26

                      Lucille,

                       Je suis sûr que vous comprendrez un peu mieux ce qui peut distancer dans la préhension d’une langue avec mon billet du joursmiley

                    • cevennevive cevennevive 2 juin 2013 13:48

                      Lucille, (avec trois L)


                      Plus je vous lis, plus je me demande en quelle langue vous parlez... Et plus je suis perplexe à la lecture des commentaires positifs que vous récoltez...

                      Je ne comprends rien à votre jargon. J’abandonne. Car, comme je ne dispose pas de dictionnaire pour la conversion en français de votre prose, il me faut désormais renoncer à vous lire.

                      Mais, peut-être, cette lacune provient-elle de mon trop grand respect pour la langue française, avec ses bizarreries grammaticales, et ses exigences de bon aloi.

                      Car, lorsque vous écrivez : « c’est ça d’écrire... » mon réflexe premier est de raturer au stylo rouge
                      avec la mention « impropre »...

                      Adieu donc, mademoiselle trois L, je vous fuirai désormais, car mon amour propre pleure devant mon incapacité à vous comprendre, qui ne vient peut-être que de mon inculture.

                      • cevennevive cevennevive 2 juin 2013 13:52

                        J’oubliais : surtout ne me répondez pas, je ne comprendrais rien à votre réponse, et cela occasionnerait un trop grand effort à mon esprit cartésien.



                      • L'enfoiré L’enfoiré 2 juin 2013 20:52

                        Cevennevive,

                         Puisque vous ne reviendrez pas d’après vos dire, je vais me permettre de vous sucrer un peu.
                         Oui, j’ai bien vu «  « c’est ça d’écrire... » et son »d’« qui se baladait pas tout à fait à la bonne place.
                        Et alors, cela vous empêche de comprendre ?
                        Je n’ai que peu de moyens pour vous dire qui est Lucille. Son »à propos« est absent. 
                        Figurez-vous que l’on m’a fait ce même reproche. Ma belgitude ne vous permet pas de pouvoir la saisir avec les subtilités qui vous échapperont.

                        Parce que voyez-vous une langue, cela se vit, cela évolue bien en dehors de l’esprit franco-français. Je ne vous proposerai pas de lire mon prochain article. Vous ne comprendriez pas perdu dans votre absolutisme linguistique.

                         »mon réflexe premier est de raturer au stylo rouge avec la mention « impropre »"
                        C’est exactement mon réflexe à la suite de votre commentaire. smiley.

                      • L'enfoiré L’enfoiré 2 juin 2013 20:54

                        J’oubliais de répondre à «  un trop grand effort à mon esprit cartésien. »


                        Plus cartésien que moi, tu meurs.
                        C’est pas peu dire, une fois....

                      • cevennevive cevennevive 3 juin 2013 10:04

                        Bonjour l’Enfoiré,


                        J’ai bien mérité cette petite leçon. Qui donne des leçons doit s’attendre à en recevoir...

                        Après mûres réflexions à la lecture du post du Capitaine, du vôtre, et de celui de Lucille répondant très gentiment au mien, je m’aperçois que j’ai obéi à un mouvement d’humeur et que j’ai été injuste.

                        Du soleil inonde mon bureau aujourd’hui, et je m’en vais cueillir cerises et fraises pour mes confitures.

                        Bonne journée l’Enfoiré, le Capitaine et Lucille !


                      • L'enfoiré L’enfoiré 3 juin 2013 18:23

                        cevennevive


                        « J’ai bien mérité cette petite leçon. Qui donne des leçons doit s’attendre à en recevoir... »

                        Si vous saviez combien de leçons j’ai reçu avant de me sentir un peu plus à l’aise dans l’écriture.
                        Ecrire c’est s’exposer à la critique. Il y a tellement d’opinions, de diversités dans le monde...
                        Un de mes meilleurs copains est sorti du chapeau de la controverse dure. 
                        De mon côté, faute pardonnée, effacée...
                        Le captain a déjà donné son aval.
                        Quant à Lucille, je n’ai qu’une chose à lui recommander c’est d’un peu se définir dans un à propos. Cela permet parfois de comprendre mieux les choses.
                         smiley 


                      • lucille lucille 3 juin 2013 19:37

                        L’enfoiré,

                        merci pour le lien, je vais lire avec attention me laissant ce temps d’un thé, je me réveille tout juste la nuit fut dense. Je prends conseille de votre recommandation, j’essaye d’en faire un article mais je suis également sur un poème, un chant lyrique bourré d’humour et sans mystère. Je bois un thé et je m’y affaire scolairement, sans col au pull à découvert puisque nous cousons un tailleur à Pierre, une cravate aux notes errantes s’il le vaut, tant qu’on reste sur la portée,
                        mon thé est prêt, à tout à l’heure
                        Lucille.


                      • rocla (haddock) rocla (haddock) 2 juin 2013 13:57

                        Cevennevive 


                        Ne nous quittez pas 

                        Il faut oublier 

                        Tout peut s’ oublier 

                        Qui s’ enfuit déjà 

                        Oublier le temps 

                        Des malentendus 

                        Et le temps perdu 

                        A savoir comment 

                        A savoir pourquoi 

                        etc ... 

                        moi non plus je ne comprends rien à l’ amour , mais je l’ aime 
                        quand-même .

                        • cevennevive cevennevive 2 juin 2013 14:12

                          Gentil Capitaine, je ne vous quitte pas, je vous aime trop !


                          Et même si vous « déparlez » parfois, je comprends tout : votre humour, vos colères, vos taquineries, vos contrepèteries et vos sarcasmes. 

                          J’aurais même aimé votre pain si j’avais pu y goûter, c’est dire !

                          Quant à la prose de miss trois L, je sais bien ce qu’en aurait dit le Capitaine Haddock. Et cela m’aurait fait rire, car lui, je le comprenais parfaitement...
                           
                          Cordialement.



                        • rocla (haddock) rocla (haddock) 2 juin 2013 14:38

                          Sympa de me répondre Cevennevive , 


                          Je voudrais vous dire , comment vous le dire  ? 

                          Voilà , on a pas tous la même compréhension des choses , et c’ est 
                          très bien ainsi , comme ça on à à se dire quelque chose . 

                          J’ ai personnellement quitté l’ école à 14 ans , je ne comprenais rien de chez 
                          rien du tout à l’ algèbre ce zèbre à rayures .

                          Sauf que maintenant si je lis la définition du mot algèbre je dois bien avouer 
                          que c’ est une bonne invention .

                          C ’est même carrément génial comme système , mais pour bien comprendre 
                          il faut avoir la tête tournée vers et aimer l’ exercice mathématique . 

                          Concernant l’ article de Lucille il faut le lire «  bousculé  » 

                          Je veux dire par là que certaines personnes donnent des coups de pieds
                          dans les mots et ils retombent à l’ envers , l’ auteur ici simplement les 
                          réassemble comme ils sont tombés , à la manière d’ un compositeur 
                          de musique qui écrit des notes comme elles surgissent dans sa tête . 

                          Merci de vos jolis compliments et bon dimanche à vous .

                          • lucille lucille 2 juin 2013 15:27

                            Je n’aurais dis mieux Capitaine.

                             

                            Cevennevive votre commentaire m’est précieux,

                             

                            je vous donne raison, si vous ne me comprenez pas je dois faire un effort, car il serait regrettable de ne pas tenter de braver un problème de communication. En ce sens je vais m’appliquer à user de mots dont je ne doute que vous les saisissiez :

                             

                            « Et, personnellement, je garde une pensée affectueuse pour Joe Di Maggio qui fut, je crois, le seul à l’avoir aimée vraiment (mais si mal...), et un épouvantable ressentiment envers ceux qui l’ont méprisée, prise pour un objet sexuel, ou pour faire-valoir dans tous les sens du terme. »

                             

                            « Et pour moi, elle a toujours ce visage de petite fille triste et gaie en même temps, aux yeux pleins d’espoir. »

                             

                            Je ne vous citerais pas Sénèque et sa trilogie de l’espoir, mais j’espère par cela honorer votre départ des mes pages et vous offrir un brin de détente :

                             

                            Et pourquoi un mot bête, un mot sans queue ni tête ? Un mot qui n’embête, un mot qui ne rend bête, un mot épithète, un mot analphabète ou un mot oubliette. Pourquoi pas ce mot bête, quand les mots fêtes ne fêtent plus, qu’ils ne sont que des faits. Pourquoi pas, puisque tempête de mots quêtes ou pirouettes de mots bêtes poursuivent la même enquête, le mystère de la zézette, ou dans des mots plus sveltes l’art des jeux de couette. Alors je vous fais ce mot bien bête, ce petit mot chouette comme un mouchoir, comme pour conter fleurette presqu’en direct, à votre au revoir à mon côté jeunette. Un mot en tête pour qu’il s’arrête mon jeu bête, car je m’inquiète que mes mots me prêtent des peurs abstraites. Peut-être un peu trop prêtres pas très corrects, pas encore prête alors pourquoi vous soumettre à mes affects ? Par ce mot bête plein de violettes je m’entête de façon nette, car moi pauvre poète aux troubles malhonnêtes, je sais que notre entête n’est pas une amourette.

                             

                             Car les « sages », les « maîtres à penser », les philosophes sont rarement rigolos, et surtout pas coquins »...

                            Bonne journée. »

                            Votre article Pou…pou…pi…dou, whaou cela m’avait touché, vous faites partie de ceux qui s’aiment…

                             

                            «  Ecrire pour dire je t’aime à celle qu’on aime, à ceux qui sèment les mots d’amour, ici ou là et au-delà, à l’eau de la rose aux roses douces. »

                             

                            …de mon côté je décroche les ailes, je ralenti, je m’assoie et apprendrai par la plume à mieux la manier.

                             

                            Et mille milli arts de mille savoures

                            au beau milieu du bazar des bons mots.

                             

                            Lucille.

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