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Les commentaires de hugo BOTOPO



  • hugo BOTOPO 15 juin 2017 18:28

    @Spartacus
    « 50% des salaires ponctionnés par l’état »
    Ces 50% sont gérés paritairement entre syndicats et patronat , avec léger contrôle de l’état : ce dernier garantit les emprunts pour boucher les trous ! toutes les charges sociales (assurances maladies, chômage, retraites.. ne vont pas dans les caisses de l’état.
    L’état protège les cotisants en veillant aux prix des prestations :-aux USA, avec votre libéralisme les dépenses de santé (en direct ou avec assurances privées et la petite part de subventions de medicaid et medicare) représentent 16% du PIB aux USA au lieu de 11% en France : quelle supériorité de la gestion libérale !!! Avec des Madoff pour les retraites !

    "20% de la consommation est prélevée par l’état :
    C’est faux le coefficient moyen de TVA du fait des faibles taux n’est pas de 20% mais de 11%

    57 % du PIB venant de l’état
    c’est évidemment faux  ; c’est de l’intox de caniveau libéral !!!



  • hugo BOTOPO 25 mai 2017 18:26

    @Sozenz
    Actuellement la BCE et les banques se font payer (par amplification de la dette) les intérêts.
    Malgré l’excédent primaire actuel la Grèce et les grecs s’enfoncent.
    Dans ma proposition il n’y a plus d’intérêts à payer à la BCE et aux banques ; seulement du capital à rembourser en euros courants à la BCE : l’effet de l’inflation et d’une maigre croissance diminuera l’importance relative des remboursements. Déjà l’excédent courant est supérieur à un remboursement par annuités constantes sur 50 ans. C’est encore plus facile avec un remboursement progressif, donc plus faible les premières années.

    Pour la BCE qui comptabilise en simples euros dans ses comptes, elle n’a pas à compenser une perte de pouvoir d’achat, vu qu’elle n’achète rien.

    Dans votre solution les gros tas soit se font payer par les Grecs, soit se payeront sur notre dos directement et indirectement (si pertes ou moindre bénéfices, ils payeront moins d’impôts et ils augmenteront leurs taux d’intérêts sur nos emprunts et/ou découverts).

    Êtes vous tellement maso pour préconiser cette solution ?
    À vous lire !



  • hugo BOTOPO 23 mai 2017 20:18

    La GRÈCE peut rembourser sa dette, en totalité mais sous conditions !!!

    Les éléments présentés par ZEN sont pertinents sur trois points :
    - la part énorme de l’accumulation d’intérêts spoliateurs par les marchés financiers ;
    - l’évasion fiscale des plus riches en ne payant pas leur juste part d’impôts ;
    - l’influence néfaste de la baisse de plus de 25% du PIB sur d’une part l’activité dans le pays, donc sa capacité à créer des richesses, et d’autre part sur l’élévation du taux de dette publique ramené au PIB : une baisse de 25% du PIB entraîne de facto une augmentation de 33% du taux d’endettement (à dette constante) ; avec un maintien (ou une très légère baisse) du PIB comme en France, repositionnerait la dette de 180% PIB à 135% PIB se rapprochant du taux de l’Italie !
    La baisse du PIB grec est le résultat des pressions de la Troïka, sans que cela augmente la capacité de remboursement, qui aurait été plus forte avec un PIB maintenu.

    Cependant, dans les négociations la part assassine des taux démentiels a été prise en compte en 2011, avec l’effacement de 107 Md€ par les créanciers (système bancaire privé et de la Troïka) le 27 octobre 2011. On ne sait pas si les ardoises des banques européennes (France et Allemagne) qui se gavaient sur la bête, et qui ont plombé leurs comptes de résultats, avec des pertes, sont incluses dans ces 107 Md€, ou si ce ne sont qu’une part des emprunts du gouvernement grec.
    Cet effort des banques privées ne se fait pas sans compensations : d’abord les facilités énormes d’emprunts à taux nul ou très faible auprès de la BCE, et le maintien de taux d’intérêts assez élevés pour les emprunts de refinancement pour la Grèce. De plus le QE par le rachat d’une partie des emprunts publics sur le marché secondaire a permis d’une part aux banques de vendre à la BCE des emprunts selon une cotation supérieure au nominal (quand un emprunt, quasiment garanti par BCE et États de UE, est à un taux supérieur de 3 à 4% au taux consenti à la France et à l’Allemagne, alors le différentiel de taux intervient dans la valeur des titres) et de conforter leurs fonds propres.
    La Grèce doit payer sur les emprunts rachetés par la BCE les intérêts élevés obtenus sur les marchés financiers par les banques : les rachats de la BCE ne réduisent pas la dette de la Grèce, contrairement aux tous premiers rachats antérieurs au QE lorsque les cours des emprunts grecs sur les marchés secondaires étaient largement sous côtés (par rapport au nominal) : la BCE empochait les intérêts élevés, et a finalement consenti à rembourser ces intérêts une fois que le Gouvernement grec a remboursé les emprunts rachetés en capital et intérêts ! Dans le cadre du QE, cette facilité n’est plus applicable car elle concernerait tous les emprunts rachetés concernant divers dettes gouvernementales européennes. Le QE n’est destiné qu’à améliorer le bilan des banques et leur ratio de fonds propres.

    Les premières mesures du QE ne concernaient même pas la Grèce, car il fallait des emprunts de bonne facture dont le remboursement ne devrait pas poser problème. Depuis quelques mois les emprunt grecs sont éligibles au QE, qui par statut ne peut concerner qu’un tiers de la dette de chaque pays, au maximum !
    La dette grecque, fin 2016 de 312 Md€ se répartit en :
    - BCE  : 27 Md€
    - FMI  : 21 Md€
    - États européens (en bilatéral)  : 53 Md€ (surtout Allemagne et France)
    - FESF/MES (multilatéral européen) : 131 Md€ (surtout eurozone)
    - Marchés privés (banques) : 50 Md€ en obligations et 15 Md€ en très court terme (prêts relais)
    - divers : le solde

    Les taux d’intérêts sur les différents emprunts vont de 1,5 à 4,6 %, alors que ceux de l’Allemagne sont d’environ 0,5% et ceux de la France inférieurs à 1% : les Grecs sont là pour compenser le manque à gagner des banques. Les États européens, en direct ou en multilatéral, ont emprunté aux banques sur les marchés financiers : ils ne veulent pas que leurs contribuables en soient de leur poche par des taxes et des impôts !

    Il y a même des emprunts à 30 ans avec des taux de l’ordre de 1% !

    Les nouveaux prêts en cours de négociations entre la TroÎka et la Grèce serviront à rembourser une partie des emprunts ci-dessus résumés !

    La question de l’effacement d’une partie de la dette grecque est en cours de discussion chez les dignitaires de la finance européenne et mondiale : par ceux qui n’auront jamais à souffrir des décisions qu’ils vont imposer pour le bonheur des financiers !

    Cet effacement n’est pas nécessaire : les Grecs exangues, sont en excédent primaire (avant la charge de la dette) de l’ordre de 3 à 3,5% du PIB ! Avec un taux de 1% ou moins, comme pour l’Allemagne donneuse de leçons, la charge en intérêts serait inférieure à 1,8% du PIB et il y aurait alors une possibilité de remboursement anticipé, par rapport à un emprunt à 30 ans ou plus. Ou d’investir à nouveau dans les équipements et structures publics qui sont aujourd’hui sacrifiés !

    L’idéal serait un prêt direct de la BCE à taux voisin de zéro, comme le font toutes les banques centrales de plein exercice ! et sur 50 ans !



  • hugo BOTOPO 21 mai 2017 11:37

    @Hubu
    "L’auteur oublie qu’on peux nourrir 10 milliards d’hommes UNIQUEMENT grâce aux énergies fossiles...
    L’auteur connait parfaitement cet ÉLÉMENT de LANGAGE de MONSANTO et autres multinationales de l’agrochimie, des OGM et pesticides, poisons par essence et par nature. C’est effectivement un système basé sur les énergies fossiles d’hydrocarbures. C’est surtout un système de production qui pollue les sols, les stérilisent biologiquement, pollue l’atmosphère et les ressources en eau, détruit industriellement et définitivement chaque jour de la biodiversité. Et qui induit des maladies chez l’homme (et les animaux) : c’est tout bon pour l’industrie pharmacologique et les décès prématurés !
    Vous avez le droit de soutenir vos amis et de préconiser une politique à la UBU, mais surtout ne l’imposez pas à l’humanité.
    Lorsque vous aurez nourri, comme des bestiaux à l’étable ou dans des parcs, vos 10 Md d’humains, qu’en ferez-vous ? Quelle éducation ? quels emplois ? Quelles consommation d’énergies fossiles induites ? etc...

    Une agriculture biologique, d’agro-foresterie, de recyclage des produits organiques par les bactéries, .... permet d’assurer la survie et la régénération de la planète, à la condition d’oeuvre à la lente décroissance démographique.



  • hugo BOTOPO 20 mai 2017 13:13

    Si un problème n’a pas de solutions ou plutôt si on n’en trouve pas c’est qu’il faut le poser autrement dixit Einstein !
    C’est effectivement un problème et par principe ou par aveuglément on ne veut pas voir ce problème ! Les croyances, surtout sur fond de religion, refusent d’aborder les problèmes rationnels.et donc les nient malgré leurs existences !



  • hugo BOTOPO 25 avril 2017 15:12

    @Samson
    « Aucun doute, toujours et partout, les clercs trahissent...., Si donc des générations de clercs et d’évêques vénaux,.... n’avaient cherchés à justifier leurs prébendes,...

    Pendant les diverses et longues périodes de trahisons du message du Christ, il y avait quelques humains tel François d’Assise (sanctifié par l’Église officielle) et d’autres qui n’avaient que le tort de vivre et rappeler le vrai message du Christ (ayant payé de leur vie, souvent sur le bûcher, condamnés par les dits hommes d’Église), qui ont assuré la pérennité du message du Christ : ce n’étaient pas les remords ou le service minimum des évêques démoniaques qui ont évité au message chrétien de sombrer dans les oubliettes de l’Histoire.
    Le mal, les sollicitations démoniaques, sont inhérents à la Vie : les »Autorités Religieuses« y ont succombé avec une pleine satisfaction et grande jouissance, certains de ses membres s’y sont vautrés leur vie durant, quelques rares se sont repris et amendés.

     »Après sa Résurrection« ..
    .
    D’après les Évangiles »selon les Apôtres« écrits de nombreuses décennies après la mort du Christ, certainement pas par des apôtres/auteurs (ne sachant ni lire ni écrire) et dans le cas où vous admettez par CROYANCE les faits et paroles rapportés, je vous signale que l’action rapportée se situe dans le jardin où Jésus passe la nuit et se recueille avant d’être »cueilli" par les soldats, où Pierre sort son épée pour s’opposer à l’arrestation de son Maître ; son triple reniement ayant lieu dans les annexes de la salle du tribunal avant la mise à mort de Jésus et donc avant sa Résurrection  !!!



  • hugo BOTOPO 24 avril 2017 19:07

    @Samson
    Vous m’avez fait relire par deux fois mon article et je n’y retrouve pas des affirmations ou des suggestions que vous m’attribuez : devant votre générosité et votre plaisir à m’humilier avec une certaine dose d’humour et de cynisme, le champ réel de mes turpitudes intellectuelles est largement suffisant pour exercer vos talents :

    Je n’évoque en aucune façon la conquête et l’expansion spatiales ;
    La réduction « douce et progressive » de la population humaine de la planète est une nécessité déjà appliquée en Europe où le taux de fécondité est inférieur à deux enfants par femme sans politique eugénisme totalitaire ;
    Je ne préconise aucun eugénisme totalitaire, aucune sélection embryonnaire ;
    Votre dernier paragraphe n’a donc rien à voir avec mon article !

    En aucune façon je n’utilise le terme LAÏCITÉ, du fait que ce terme est maintenant dans le panier des intégrismes chrétiens, islamiques, néo-libéraux marchands et autres : en dehors des clercs (de ces intégrismes) tous les autres humains sont des laïcs de différentes cultures (religieuses, spiritualistes, matérialistes, humanistes) souvent manipulés par des propagandes.

    Je n’affirme pas que le Réel, l’Univers, le Cosmos, la Vie, et le Destin sont réduits aux oeillères étroites d’un « Laïcisme » des plus bornés.
    S’ouvrir à la spiritualité et à la transcendance par la FOI après avoir été touché par la GRÂCE,
    Pourquoi pas ? je n’ai rien à y redire : mais il reste à définir pour chacun les notions de grâce et de foi, sans nécessairement faire abstraction de la raison, de la rationalité et de la conscience et sans le carcan d’une religion.

    Dans mon article je m’élève contre les « crimes et mauvais traitements » commis au nom de Dieu et préconisés ou ordonnés par des religions : rien à voir avec votre FOI pour exercer vos talents, votre spiritualité et votre transcendance !



  • hugo BOTOPO 24 avril 2017 17:47

    @rogal
    Si l’hédonisme est associé à la recherche des plaisirs, l’association avec le nom Hédon pour la paternité de l’hédonisme est une erreur.
    De quel Hédon avez-vous lu les oeuvres complètes ?
    Vos qualificatifs « élégants » concernant Hugo BOTOP sont-ils attribués d’après votre analyse de la totalité de l’article ?
    Votre analyse m’intéresse.



  • hugo BOTOPO 18 avril 2017 10:54

    @GASTON7864
    Merci pour vos remarques.
    Mon article est déjà suffisamment long.
    Je connais les progrès techniques et certaines de leur influence réductrice sur l’emploi. S’il faut ajouter les suppressions potentielles de postes aux 250 000 jeunes en surplus (par rapport aux départs) qui se déversent chaque année sur le marché du travail et alimentent la progression du nombre de chômeurs depuis des décennies, sans oublier l’apport « positif » de l’immigration, où l’on verse dans la dépression ou dans une minable euphorie devant la faible création nette d’emplois (administratifs, tertiaires, et non pas industriels ou agricoles) de notre économie pendant ces dernières décennies !



  • hugo BOTOPO 18 avril 2017 10:39

    @non667
    Que ce soit 32500 € « selon les pleureuses » ou plus réellement 50 000 € selon votre estimation raisonnable, de toute façon cette dette ne sera pas ou si peu remboursée par des impôts ; elle sera éventuellement réduite en pourcentage du PIB grâce à de l’inflation et à une petite croissance.
    Je ne crois pas que le remboursement progressif de la dette publique améliore la situation des plus pauvres et de la classe moyenne, bien au contraire !



  • hugo BOTOPO 18 avril 2017 10:30

    @Daniel Roux
    Dans la dette il y a aussi une part pour combler les « erreurs » des banquiers (subprimes et autres) !
    Faut-il la faire payer par une augmentation d’impôts ? ll y a aussi une part importante pour des taux d’intérêts trop élevés et cumulatifs.

    Et plus généralement est-ce une insuffisance d’impôts que vous réclamez (à faire payer par les autres, car pour moi et pour vous cela doit être suffisant !) pour engraisser la ploutocratie et parasitocratie que vous dénoncez à juste titre ? Où invitez-vous à lutter contre la parasitocratie comme aussi, je le suppose contre la fraude fiscale et/ou la délocalisation fiscale ?



  • hugo BOTOPO 20 mars 2017 16:56

    @Frédéric Van der Beken
    Les différences démographiques ne sont rarement prises en compte : effectivement depuis des décennies sous chaque présidence le chômage se gonfle de quelques centaines de milliers. Mais on oublie que systématiquement en France les naissances sont supérieures aux décès et aux départs en retraite. Les statistiques naissances/décès révèlent des excédents de 200 à 300 000 chaque année, soit de l’ordre de un million et plus pour chaque quinquennat ou septennat ! Voilà le déplorable résultat de notre « heureuse démographie ». La France a heureusement créés des emplois pour absorber une partie des excédents démographiques ! L’Allemagne, la pauvre est en déficit de naissances depuis 1972, donc depuis 1992 ses créations d’emplois sont couvertes par l’immigration de MO étrangère formée aux frais des pays d’origine.



  • hugo BOTOPO 18 mars 2017 00:18

    @Petit Lait
    « votre comparaison met en relation le coût des charges sociales 2X élevé en France qu’en Suisse »

    Vous relatez uniquement les charges patronales, en fait un supplément de salaire couvrant une part des assurances bénéficiant au salarié.

    Les charges ou cotisations de l’employé (franchise comprise) viennent en déduction du salaire net tel que vous le considérez. Si vous ajoutez ces cotisations de base plus des mutuelles pour obtenir la même protection qu’en France, votre facteur 2X se réduit fortement et tend vers 1X !

    « le pognon prélevé profite réellement à tous, et favorise notamment les investissements »

    Le pognon prélevé sert à couvrir des dépenses de santé, le chômage et les retraites. Seule une partie des dépenses de santé pourrait être affectée aux investissements (équipements hospitaliers, nouveaux médicaments) ; en fait une partie des dépenses de santé est affectée aux amortissements (hôpitaux, cliniques, labo d’analyse et de recherches, industrie pharmaceutique) et à la marge bénéficiaire.



  • hugo BOTOPO 17 mars 2017 16:05

    @Petit Lait
    J’ai des connaissances personnelles en Suisse, sur Genève : votre analyse comparative est très incomplète et peu représentative.
    Pour comparer la valeur de 1 € = 1,07 CHF donc environ 1 pour 1 ;

    Récemment en Suisse, une votation/referendum a refusé de créer un SMIC à 4000 CHF  !!
    Votre exemple d’un salaire net de 3000 € /CHF correspond à un salaire de misère, de pauvre pour un Suisse. Alors que pour un Français 3000 € net est déjà dans une tranche moyenne/supérieure, car 2000 € net/mois est au-dessus du salaire médian et même du salaire moyen français !

    En ce qui concerne les cotisations de l’assurance personnelle (ne couvrant pas les indemnités journalières d’arrêt maladie, ni les frais dentaires) il y a une franchise de dépenses médicales à choisir dans la gamme 500/2500 CHF, par tranche de 500 CHF ; un exemple en passant d’une franchise de 2000 CHF à 1000 CHF, les cotisations augmentent de l’ordre de 1000 CHF (pour un petit salaire) !
    La franchise est vite dépassée avec des prix de consultation de médecin généraliste de 200 CHF. Il vaut mieux être en bonne santé !

    Les aides en Suisse concernent les très pauvres, les exclus,les chômeurs hors assurance chômage, les salaires à faible temps partiel : la misère doit être cachée, non visible dans un pays où tout le monde est « riche ».

    En banlieue de Genève, trouver un studio à 1000 CHF/mois est exceptionnel et rare ! Pour un célibataire une fois le logement et les assurances payées, les déplacements doivent se faire par deux roues (mini-scooter ou mob) ou en transport en commun, et certainement pas en voiture personnelle si l’on veut manger et s’habiller en restant en Suisse. Heureusement pour les Genevois, la France voisine propose des consultations médicales et des soins dentaires à des coûts permettant de se soigner correctement lorsque l’on ne dispose que d’un salaire net de 3000 CHF ou € !! L’alimentation en France est aussi moins chère avec des parkings de superettes et supermarchés, remplis de plaques suisses. 
    Les assurances suisses acceptent en général de prendre en charge (hors franchise) les dépenses de santé chez les médecins et spécialistes français (pour Genève).

    Enfin je vous signale que pour des salaires faibles 3000 à 4000 CHF net/mois, l’heureux bénéficiaire Suisse paye des impôts sur le revenu, alors qu’en niveau de vie c’est à peine un SMICARD français ! Ce dernier en France étant exonéré d’impôts sur le revenu.

    Alors avec la SUISSE comparaison n’est pas RAISON.



  • hugo BOTOPO 17 mars 2017 15:17

    @flourens
    D’accord pour la remarque sémantique : les prétendues charges sociales sont des cotisations sociales, des « salaires solidairement répartis (différemment selon les couvertures : chômage, vieillesse, maladies..). »
    La question de leurs montants prétendus élevés peut mettre en cause l’efficacité des frais de gestion (actuel 3%), et les coûts des prestations médicales (médecins, hôpitaux, médicaments, analyses...) au vu de leur efficacité !



  • hugo BOTOPO 4 mars 2017 13:17

    @rogal
    Les deux probablement !
    Si le mauvais fonctionnement de l’UE est largement dû aux Anglais qui ne voulaient qu’une simple zone de libre-échange pour les biens et services, par contre, la principale cause de la paralysie économique et financière de l’Eurozone est le refus allemand de mettre en oeuvre une BCE de plein exercice,avec un directoire économique de la zone.



  • hugo BOTOPO 27 février 2017 18:34

    Parler de gros sous ne vient qu’après des discussions sur le fond.

    Les USA imposent des amendes par milliards de $ aux banques et entreprises européennes

    L’UE de Bruxelles impose des amendes en centaines de millions d’euros aux entreprises européennes et ne sait ou n’ose infliger des grosses ou petites amendes aux entreprises américaines !!! Les banques et institutions financières américaines ont été condamnées aux USA pour manquements, fraudes etc.. Pour les victimes européennes de la crise des subprimes (banques, investisseurs et particuliers européens, Bruxelles n’a pas su récupérer un $.

    On ne peut faire un forcing financier (sur le RU et ses entreprises) que si l’on a des moyens de pression, de coercition et de « destruction massive » : avant de montrer ses muscles il faut en avoir et savoir s’en servir !

    Airbus est mondialisé dans ses sources :aucune pression sur RU ;
    Les industries aérospatiales et les centres de recherche sont du ressort de l’ESA et non pas de l’UE : les collaborations continueront comme avec la Suisse et la Norvège.
    Il est impensable de fixer des droits de douanes UK/UE supérieurs à ceux, très faibles, avec la Chine et les USA.
    La seule chose à négocier c’est un accord comparable à celui de UE avec la Norvège, avec le maintien d’un certain financement de l’UE par UK. La PAC sera à supprimer au RU : plus de versements pour les fermes du Prince Charles, entre autre !



  • hugo BOTOPO 20 février 2017 17:44

    @sweach
    Vous tombez dans la propagande des démographes qui martèlent que la puissance et la création de richesses s’accroissent avec la croissance démographique ! C’était valable avec les esclaves et au cours de la révolution industrielle : plus de bras = plus de travail = plus de richesses !
    Aujourd’hui c’est souvent plus de plans sociaux (+ de chômeurs) = plus de richesses pour les actionnaires et cadres dirigeants.

    Malgré un taux de fécondité de 1,38 E/F et beaucoup plus de décès que de naissances, la population allemande croît !!! Le nombre de naissances allemandes est même inférieur à celui de la France !

    De début 2010 à fin 2015, 1,53 millions d’immigrés en provenance des pays de l’UE (hors réfugiés et croates, serbes, albanais, monténégrins, ukrainiens, norvégiens) se sont installés (en solde net) en Allemagne, immigration de travail, de jeunes adultes bien formés et éduqués aux frais de leur pays d’origine !! Les coûts publics moyens entre la conception et la mise sur le marché du travail vont de 200 000 à 250 000 € (selon le niveau de formation professionnelle). Rien que sur cette période l’Allemagne a économisé sur ses dépenses publiques de 300 à 375 Md€ (dette publique réduite d’autant et petits déficits budgétaires !), ces dépenses étant à la charge des pays d’origine des immigrés, coupables de mauvaise gestion budgétaire !!!
    Les coûts transitoires d’accueil des réfugiés (10 à 20 Md€/an) sont relativement faibles et seront vite amortis dès qu’une dizaine de % seront intégrés dans l’économie.

    Avec des salaires à 400€/mois, les industries agroalimentaires utilisent des roumains et bulgares, pour abattre des porcs allemands et français (origine Bretagne, d’où colères des bretons !) et cette industrie est plus puissante et exportatrice que sa concurrente française.



  • hugo BOTOPO 15 février 2017 18:48

    @JDCONSEIL

    « Protectrice des nationalismes qui sont le ferment de la guerre »

    Les nationalismes heureux, épanouis, les patriotismes des équipes et des nations qui gagnent et sont satisfaites de leur sort, de leurs conditions de vie, les communautarismes respectés, respectables et respectueux... ne sont pas le ferment de la guerre !

    Pour la guerre il faut une insatisfaction partagée, des injustices ressenties par une forte majorité, des causes extérieures à supprimer, une liberté à retrouver... Hitler et les nazis ont exploité le double sentiment d’injustices (guerre perdue sans avoir été envahi, suite à des mouvements de sabotage des bolchevichs et révolutionnaires gauchisants) (occupation des troupes françaises incapables de rentrer en Allemagne durant la guerre, doublée de réparations financières mettant à genoux le peuple allemand). Et en ajoutant à ces deux familles d’ennemis les Juifs trop internationalistes pour être des patriotes allemands, Hitler a construit un nationalisme revanchard et conquérant, suivi par tout un peuple qui se sentait humilié.

    Aujourd’hui les humiliations viennent du néolibéralisme économique et financier à la recherche de toujours plus de profits, grâce à la mondialisation, aux licenciements, à l’optimisation fiscale et à la mainmise des marchés et du système bancaire sur les gouvernements et les politiciens de toute sorte. Toutes ces humiliations nous conduisent à des situations prérévolutionnaires pouvant dégénérer en conflits armés ! Le ras-le-bol du peuple français ne veut surtout pas ajouter la guerre pleine de maux à ses difficultés ressenties !

    Les nationalismes de Mussolini et Franco étaient grandement des réactions à des soulèvements prônés par l’internationalisme socialiste et soviétique.



  • hugo BOTOPO 15 février 2017 18:19

    Laurent Herblay
    le RU affiche une croissance supérieure à la moyenne de la zone euro sur le second semestre 2016 !

    Pendant cette période le RU était à 100% dans l’UE. Le seul effet du vote du BREXIT a été une dévaluation de la Livre sur les marchés financiers de 20 à 25 %, c’est ce seul paramètre qui doit être pris en considération : une dévaluation est très souvent faite pour relancer l’économie.