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Les commentaires de Emile Mourey



  • Emile Mourey Emile Mourey 5 décembre 2006 12:33

    A Demian West

    Merci de votre soutien. J’ai étudié les manuscrits de la mer Morte entre 1984 à 1988, principalement d’après la traduction qu’en a donné le professeur Dupont-Sommer et de quelques autres feuillets que son épouse m’avait envoyés après le décès de son mari. (cf.A. Dupont-Sommer - Les écrits esséniens - éditions Payot, réédition 1983.)

    J’ai travaillé également sur les ouvrages de Flavius Josèphe ; (cf.Flavius Josèphe - Antiquités judaïques - traduction Arnauld d’Andilly et J.A.C. Buchon, 1968, éditions Lidis.)Egalement Flavius Josèphe - Guerre des Juifs - Traduction de A. Pelletier. Tomes I à IV. Société d’édition “Les Belles Lettres”, 1975.

    Les derniers textes des manuscrits ont été traduits par R. Eisenman « Les manuscrits de la mer Morte révélés », éditions Fayard, septembre 1995. Publiée après mes écrits, c’est une œuvre majeure qui recoupe mes interprétations sur de nombreux points.

    Depuis cette date et après la publication de mes ouvrages sur l’histoire du Christ en 1996, j’ai été pris par d’autres occupations.

    Amicalement



  • Emile Mourey Emile Mourey 4 décembre 2006 23:19

    A Nicolas

    Vous dites : Personnellement, je pense que la méthode génétique concernant la morale ne débouche pas sur une démarche féconde.

    Oui, je le pense aussi. Mais comme l’article de l’auteur me paraît intéressant, je pense que c’était l’occasion de développer un peu plus la question.



  • Emile Mourey Emile Mourey 4 décembre 2006 23:03

    A l’auteur (pour animer le débat)

    Vous dites :...un sentiment qu’on appelle l’empathie, qui permet d’étendre notre égocentrisme à ce qui nous ressemble.

    Je propose une autre explication : si l’homme est un animal mais transposé sur un plan supérieur, ne pourrait-on pas considérer qu’un groupe social est comparable à la meute, mais également transposée sur un plan supérieur ? (raisonnement analogique) ?

    Or, dans la meute, les animaux, non seulement ne s’entretuent pas mais font bloc contre une meute concurrente (c’est pour ainsi dire programmé, le loup étranger n’est pas accepté dans la meute alors qu’il pourrait y ajouter sa force).

    Par analogie, on peut penser qu’il en est de même pour le groupe social et que c’est du fait d’une évolution naturelle ou par nécessité de survie que les groupes sociaux passent entre eux des alliances ou continuent à se combattre.

    D’où une autre explication de l’amour entre les hommes, non pas une projection de notre égocentrisme sur nos semblables mais une sublimation de l’instinct animal sur un plan supérieur qui serait l’amour, d’abord au sein du groupe, ensuite au sein de l’alliance.

    D’où également une interrogation sur l’existence éventuelle d’un plan encore supérieur que échappe encore à notre entendement.



  • Emile Mourey Emile Mourey 4 décembre 2006 21:38

    A l’auteur

    A mon interrogation : Si les hommes aujourd’hui se voient semblables, ne serait-ce pas parce que nos cerveaux ont poursuivi une évolution avec l’apparition de neurones-miroir ( qui n’étaient pas encore formés dans ceux de nos ancêtres) ?, vous me répondez que La différence n’est que culturelle.

    D’après Wikipedia, les neurones miroirs désignent une certaine catégorie de neurones du cerveau qui présentent une activité à la fois lorsqu’un individu (humain ou animal) exécute une action et lorsqu’il observe un autre individu (en particulier de son espèce) exécuter une même action, d’où le terme miroir. De tels neurones ont d’abord été découverts chez le singe, mais depuis on en a observé chez l’homme et chez certains oiseaux. En neurosciences cognitives, ces neurones miroirs sont supposés jouer un rôle dans des capacités cognitives liées à la vie sociale comme la capacité à imiter ou l’empathie. Les neurones miroirs sont souvent présentés comme une découverte majeure des neurosciences.

    Si je vous ai bien compris,vous ne suivez pas cette thèse, ce qui ne me dérange aucunement, l’idée d’une évolution par la culture s’accordant bien mieux avec mes écrits.

    Ne me voulant qu’historien, je cherche plutôt à savoir quel est l’état des connaissances scientifiques sur ce qui touche à notre évolution.

    Je vous invite toutefois à prendre connaissance de mes travaux sur l’histoire des origines des religions du Livre. Car, comme le dit un philosophe connu (André Comte-Sponville), nous pensons avec les autres.

    Toujours amicalement (il faut bien animer le débat)



  • Emile Mourey Emile Mourey 4 décembre 2006 19:14

    A l’auteur

    Au sujet des valeurs morales (exemple : la condamnation du racisme).

    Votre réponse est intéressante. Cela me rappelle un article que j’ai lu, il y a déjà un certain temps sur les neurones-miroir lorsque j’essayais de comprendre l’histoire des peuples du Proche-Orient et du Moyen-Orient d’après les textes sumériens et ceux de la Bible. En effet, ce qui m’a le plus étonné au plus loin que je remontais dans le temps, ce n’est pas tellement les actes de cruauté, mais la façon dont les auteurs de ces actes les présentaient comme si cela était naturel. « J’ai fait empaler les prisonniers. J’ai dressé vers le ciel des pyramides de têtes. J’ai donné l’ordre de brûler vives les populations qui m’avaient résisté. J’ai fait écorcher vifs les chefs des armées après les avoir vaincus. » C’est à peu près en ces termes que le roi Assournazirpal II (?) célèbre sur une stèle votive ses exploits guerriers, étonnant témoignage de la civilisation assyrienne du IXème siècle avant notre ère.

    Et dans le Deutérome, on trouve ceci :Et si une ville ne fait pas la paix avec toi et engage le combat, tu l’assiègeras, et quand Yahvé, ton Dieu, l’aura livré entre tes mains, tu frapperas toute sa population mâle du tranchant du glaive. C’est seulement les femmes, les enfants, le bétail et tout ce qui est dans la ville, toutes ces dépouilles, que tu prendras pour toi en butin, et tu vivras des dépouilles de tes ennemis que t’aura donné Yahvé, ton Dieu. »

    Conclusion : toute l’histoire du peuple juif, notamment au retour de l’exil de Babylone, montre plus d’une fois des exemples de ce que nous appelons aujourd’hui du racisme, mais qui dans cette époque, ne peuvent s’expliquer que parce que les hommes de nations différentes ne se voyaient pas semblables.

    Si les hommes aujourd’hui se voient semblables, ne serait-ce pas parce que nos cerveaux ont poursuivi une évolution avec l’apparition de neurones-miroir ( qui n’étaient pas encore formés dans ceux de nos ancêtres).

    E. Mourey



  • Emile Mourey Emile Mourey 4 décembre 2006 18:20

    A l’auteur.

    Merci, votre réponse est intéressante. Je vais y réfléchir.

    E. Mourey



  • Emile Mourey Emile Mourey 4 décembre 2006 18:16

    A M. Roman

    Oui, je serais assez d’accord. Je ne pense pas que les valeurs morales nous soient tombées du ciel, comme par miracle, par une révélation venue d’un dieu extérieur. Mais je ne sais pas si c’est l’homme qui les invente ou s’il les découvre. L’auteur de l’article passe un peu trop vite sur ce qu’il appelle « les mythes et l’homme déifié ». Pour ma part, j’aurais tendance à y voir une montée de conscience, une fois débarrassée des inévitables scories que sont les superstitions. Dans cette hypothèse, le christianisme peut être retenu comme une pensée qui s’inscrit d’une façon assez harmonieuse dans l’évolution de la société humaine. Et si l’on prévoit la fin de l’humanité dans un avenir proche, voire immédiat,je suis bien obligé de constater que ce que notre humanité aura produit de mieux, notamment dans le domaine des arts, c’est bien le christianisme.



  • Emile Mourey Emile Mourey 4 décembre 2006 15:51

    A l’auteur.

    Bien que je n’ai pas les connaissances scientifiques pour juger, je peux apprécier la logique de votre raisonnement. Il est toutefois un point qui m’interpelle et dont je vous ai déjà parlé dans le commentaire que je vous ai adressé suite à votre article sur les gènes, la violence et les religions et dont voici un extrait :

    En effet, en poursuivant la démarche « évolutionniste et pragmatique », vue sous l’angle de la compétition des espèces entre elles, puis des groupes sociaux, on pourrait l’extrapoler jusqu’à considérer dans la logique de l’évolution la compétition entre eux des grands ensembles culturels/religieux/ethnique d’aujourd’hui... et l’élimination du plus faible par le plus fort (qu’on se rappelle les thèses très intéressantes d’Alexis Carrel, pourtant dévoyées par les intellectuels du nazisme).

    D’où viennent nos valeurs morales ? C’est la question que je me pose et que je vous pose.

    Cordialement.

    E. Mourey rédacteur d’Agoravox. site internet : http://www.bibracte.com



  • Emile Mourey Emile Mourey 19 novembre 2006 19:03

    A Laïd DOUANE

    J’ai quitté l’armée à vingt cinq ans de services en tout honneur sans avoir torturé qui que ce soit. Je pensais que vous étiez plus modéré et plus honnête.

    Je le regrette. Point final.

    E.M.



  • Emile Mourey Emile Mourey 19 novembre 2006 18:13

    A Monsieur Laïd Douane.

    Vous dites : A qui vous vous adressiez ? Si c’est à certains d’entre eux, vous êtes perdant d’avance. Si c’est à nous, Nous savons faire la différence. La vie de Mohamed est un livre qui commence par une introduction et qui se termine par une conclusion. Elle a un sens.

    Ma réponse : Je respecte votre point de vue mais le mien est différent. Mahomet est un personnage qui appartient à l’Histoire et pas seulement à un monde particulier. Si pour ma part, j’ai été amené à étudier cette histoire, c’est pour la simple raison qu’elle se situait entre le judaïsme et le christianisme de la Gaule et certainement pas pour faire concurrence aux historiens musulmans ou non-musulmans.

    Deux motivations m’ont conduit à faire paraître des articles sur agoravox. La première est une certaine indignation après l’attentat sur les tours de New-York par une organisation terroriste qui aurait dû être condamnée beaucoup plus unanimement et plus fermement par le monde musulman et par les autorités musulmanes de France. (L’intervention en Irak est, bien évidemment, une erreur, mais je suis bien obligé de constater que les soldats américains qui, en Irak, « tuent l’innocent qui n’a jamais commis de meurtre » sont condamnés par leur gouvernement et par leur opinion publique tandis que dans la population sunnite et chiite, c’est la vieille loi de l’oeil pour oeil, dent pour dent qui prévaut). L’article du Nouvel Observateur, parce qu’il est dans l’actualité, me donne l’opportunité d’attirer l’attention sur l’essentiel de mes travaux (l’histoire de la Gaule).

    Ma deuxième motivation est que dans la situation actuelle de notre société, des liens et même des mariages, se font entre jeunes d’origines diverses et se feront de plus en plus. Nous, les Anciens dont je fais partie, avons le devoir de laisser aux enfants de demain une histoire la plus exacte possible sans jeter l’anathème que cela soit sur l’un(exemple Napoléon Ier) ou que cela soit sur un autre (exemple : Mahomet). Voilà pourquoi je pense et que je dis que, parce que des nouveaux liens s’établissent dans notre descendance, cette histoire de Mahomet nous appartient, à nous aussi.

    Le Mahomet de la constitution de Médine - c’est celui que je préfère - n’a rien à voir avec ceux qui commettent, ou qui veulent commettre aujourd’hui des attentats au nom de l’islam.

    E. Mourey



  • Emile Mourey Emile Mourey 17 novembre 2006 15:13

    Mieux vaut pour aujourd’hui la législation française. E. M.



  • Emile Mourey Emile Mourey 17 novembre 2006 13:13

    Très bonne question. Si je me situe au niveau de l’historien, je n’ai pas à intervenir dans le domaine des théologiens. Le problème, comme vous l’avez très justement remarqué, est que la façon dont je comprends cette histoire de Mahomet peut remettre en question des interprétations ou tout au moins amener des théologiens à comprendre autrement ce que les Anciens considéraient comme étant la parole de Dieu adressée aux hommes. Les Anciens ne raisonnaient pas comme les hommes d’aujourd’hui. Pour eux, le monde était quelque chose de magique et de mystérieux. Ce monde ne pouvait se concevoir sans l’existence des dieux ou d’un Dieu tout puissant. Pour eux,établir une communication avec Dieu, était possible, d’abord matériellement, ensuite seulement spirituellement. Aujourd’hui, parmi ceux qui croient en Dieu, certains pensent qu’Il leur parle dans leur conscience, d’autres qu’Il intervient toujours dans les affaires du monde et dans l’intérêt des bien-pensants et d’autres qu’Il n’intervient pas et que les hommes sont responsables de leur destin. Pour répondre d’une façon précise à votre question théologique, je dirais qu’en tant qu’historien, j’essaie de comprendre le langage symbolique des Anciens, un langage que nos concitoyens ne comprennent plus ou qu’ils ne veulent plus comprendre où qu’ils se contentent de prendre à la lettre. E.M.



  • Emile Mourey Emile Mourey 17 novembre 2006 12:17

    Bonne citation. E.M.



  • Emile Mourey Emile Mourey 17 novembre 2006 12:13

    Merci. E.M.



  • Emile Mourey Emile Mourey 16 novembre 2006 20:34

    A iXav

    Vous dites : « Et puis le titre de votre article est contestable. « Il est écrit dans le Coran : tu ne tueras point l’innocent »... mais à partir du moment où quelqu’un qui ne croit pas au Coran et qui ne dit pas qu’Allah c’est le plus grand est considéré comme quelqu’un vivant dans le péché, DONC qu’il n’est pas innocent... à ce moment on peut le tuer. »

    Ma réponse : Mon titre est un raccourci de la sourate que je donne dans le texte et qui est le suivante :... Tu as tué un être innocent qui n’avait jamais tué personne, tu as commis un acte abominable.(Sourate 18, verset 73 ou 74 suivant l’édition du Coran).

    Cette sourate est au centre de mon article. Elle dit que les auteurs de l’attentat des tours de New York ont commis un acte abominable. Elle dit aussi que ceux qui auraient l’intention de faire de même, commettront eux aussi un acte abomidable, condamnable et condamné par le Coran. Les victimes des tours de New York étaient bien des innocents « qui, j’insiste, n’avaient jamais commis de meurtre ». Bien sûr, l’argumentation d’Al-Qaïda est de dire que les Américains ont tué des Irakiens en Irak. L’argument ne tient pas d’autant plus que parmi les victimes, il y en avait un certain nombre qui étaient contre cette guerre.



  • Emile Mourey Emile Mourey 16 novembre 2006 20:07

    à Fallouja

    Je pense qu’Agoravox aurait pu publier votre article, ce qui aurait permis d’ouvrir un débat.

    Dans notre histoire de France et de l’Europe, la politique qui consiste à réprimer une opposition en l’accusant de méfaits commis par d’autres n’est pas nouvelle. La politique du bouc émissaire non plus (exemple : les Juifs en Allemagne nazi). Les coups tordus des services secrets pendant la guerre froide sont plus ou moins connus. Je ne sais pas aujourd’hui si de tels coups tordus sont encore possibles compte tenu de la réforme des services secrets américains et du rôle des journalistes qui, en fait, sont une garantie de transparence pour la démocratie américaine. Même l’affaire des emprisonnements dans des pays extérieurs au territoire américain n’a pu rester secrète. Mais enfin, tout est possible.

    Pour ma part, je suis loin d’avoir toutes les connaissances de M. Burgat que j’ai souvent eu l’occasion de voir à la télévision et qui me paraît être quelqu’un de particulièrement compétent.

    Hélas, vu mon âge, mon temps est compté et je dois le consacrer à la petite tranche d’histoire que, modestement, j’essaie de comprendre.

    Amicalement



  • Emile Mourey Emile Mourey 16 novembre 2006 19:34

    A Laïd DOUANE

    Vous dite : à mon avis, une opinion que je me suis faite en connaissance de cause, la meilleure poésie arabe a été produite pendant les guerres. Ici je dois souligner que l’Islam n’a rien à voir avec ce phénomène. Il n’y a qu’à lire les biographies des poètes. Enfin, c’est juste une précision.

    Ma réponse : vous avez raison.Mon propos est à rectifier. Je n’ignore pas que l’islam a connu une apogée sur le plan de la pensée et des arts, notamment dans l’art des miniatures ainsi que dans le domaine des sciences. Je n’ignore pas non plus que cet essor est dû, en grande partie, à des non-musulmans, mais que les califes ont heureusement protégés alors qu’ailleurs on brûlait des livres... et même des savants. Mais le problème, c’est aujourd’hui. Où sont les poètes dans les pays musulmans ?



  • Emile Mourey Emile Mourey 16 novembre 2006 18:55

    Vous pouvez consulter les résumés de mes ouvrages ainsi que plusieurs de mes articles sur mon site internet http://wwww.bibracte.com En ce qui concerne Aïscha, compte tenu de la complexité de mon argumentation, il faut attendre qu’une maison d’édition s’intéresse à mes travaux ou que la presse, y compris Agoravox, accepte de publier tous les articles que je propose.



  • Emile Mourey Emile Mourey 16 novembre 2006 18:40

    à Erdal.

    Le Coran d’origine est, selon moi,le recueil des sentences que Mahomet et son conseil votaient à l’issue de chacune de leurs réunions. Le vote final, à l’unanimité ou à la majorité relative, était considéré comme inspiré. C’est Omar qui avait la meilleure inspiration (voir page 314 du livre de M. de Prémare, Les fondations de l’islam, Le Seuil).

    Le problème, c’est qu’après la mort de Mahomet, l’ordre chronologique des sourates a été complètement chamboulé et qu’il est même possible que « les disciples » en aient rajoutées qui ne sont pas d’origine.

    Les sourates les plus authentiques sont citées - dans leur ordre chronologique - dans le seul livre de Tabari que je considère comme le document de référence, premier et rédigé juste après la mort de Mahomet.



  • Emile Mourey Emile Mourey 16 novembre 2006 18:17

    Vous dites:En fait, tout l’article de cet ancien militaire de carrière, instruit et cultivé, mais qu’on imagine infiniment plus proche du G.O.F. que des valeurs d’Action française, tend à démontrer que l’ennemi musulman n’existe pas, qu’il n’est qu’une vue de l’esprit.

    Ma réponse : être pragmatique, cela consiste à prendre acte qu’il existe aujourd’hui dans notre population des Français venus de l’immigration et dont les parents et grands parents ont été élevés dans des valeurs familiales musulmanes assez semblables aux nôtres et tout aussi respectacles. Ceci étant dit, on ne peut pas demander à ces jeunes Français qui, d’ailleurs pour la plupart, ne pratiquent plus, de rompre avec leur lignée et le fil de leur histoire comme certains le voudraient.

    Il n’empêche que certains d’entre eux peuvent se laisser manipuler par des organisations islamistes/terroristes qui leur présentent une interprétation erronée, selon moi, de la vie de Mahomet (à noter que le Mahomet de la Mecque est beaucoup plus acceptable que celui de Médine).

    Le but de mon article est d’alerter ces jeunes qui pourraient se laisser manipuler et de leur dire : attention ! Réfléchissez ! Ne soyez pas en contradiction avec les vraies valeurs de la culture de vos pères.

    Il n’est pas question de nier un état de guerre. Mais une guerre psychologique, cela ne se gagne pas avec des bombes à fragmentation.

    E.M. 

    E.M.