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Les commentaires de Alan C.



  • Alan C. Alan C. 2 mars 2012 13:05

    Il faut tenir compte de la marge d’erreur. En 2002 les derniers sondages donnait Le Pen à 14, il a fait 16,8. Ils donnaient Jospin à 17, il a fait 16,2... Quand l’écart est aussi étroit, il faut toujours garder en tête la marge d’erreur et les effets de conjonctures qui influencent toujours une partie de l’électorat.

    Les sondages utilisent la méthode des quotas, validée comme méthode scientifique et utilisée pour bien d’autres enquêtes que les intentions de vote ! Si leur utilisation peut être critiquée, leur fiabilité n’a jamais été vraiment mise en cause en dehors des considérations d’ordre méthodologique !

    Et je vous remercie mais si vous vous donnez la peine de consulter mes articles vous verrez que j’en ai, des choses à raconter...



  • Alan C. Alan C. 2 mars 2012 12:52

    Et vous, vous avez oublié de lire l’article : Asselineau n’a été testé par aucun institut.



  • Alan C. Alan C. 2 mars 2012 09:30

    On verra bien où il en sera en avril, mais en attendant j’ai calculé une moyenne d’environ 0,2 % pour lui sur le mois de février, c’est moins qu’Arthaud, Dupont-Aignan et Lepage...



  • Alan C. Alan C. 1er mars 2012 17:59

    Merde alors, dommage que Christine Boutin ait retiré sa candidature pour dénoncer cette infraction à la bonne morale !



  • Alan C. Alan C. 1er mars 2012 17:56

    Vous oubliez Apathie ! Parce que LUI, pour le coup, c’est clairement un chien de garde. Ce type est odieux, insupportable, tout en pédanterie et en arrogance. Un journaliste médiocre tellement content de lui-même qu’il s’imagine que sa feuille de paie lui donne le droite de donner des leçons à tout le monde, de se poser en gardien de la bonne parole et d’assener des vérités toutes faites à tout un chacun. Un type infect, une tête à claque comme on fait rarement. Un énième gratte-papier s’autoproclamant spécialiste de la vie politique, qui pète tellement plus haut que son cul qu’un jour il finira par larguer des caisses dans l’espace... RIEN, mais alors RIEN à voir l’esprit Canal pour le coup.

    Un esprit qui a sans doute crevé avec la mort de NPA et qui survit laborieusement au travers de ce qu’il reste des Guignols et de Groland, avec éventuellement quelques réminiscences au détour du SAV ou de la série « Bref ». Mais bon dieu qu’est ce qu’on regrette les sketches scato de De Caunes et les fous rires de Gildas...



  • Alan C. Alan C. 29 février 2012 15:27

    Bon alors déjà je tiens à dire au nom de tous les québécois que contrairement à l’auteur de cet article, les habitants de la belle province maîtrisent bien le français et sont capables de coucher trois phrases sans faire 50 fautes d’orthographe.

    Deuxièmement : critiquer la qualité du débat politique en France tout en vantant les mérites de Marine Le Pen, c’est vraiment se foutre du monde. Au Québec, l’extrême-droite est inexistante, et franchement c’est pas plus mal. Quant aux partis institutionnels, ils ne sont pas plus crédibles ici que là-bas, donc les commentaires à la con du genre « ouah la France comme d’hab elle se remet pas en question vu d’ailleurs on a l’air con » ça va bien cinq minutes : la classe politique est décrédibilisée partout, et pas seulement en France.

    Troisième le coup du bon québécois qui débarque au vieux pays, prétends donner un avis objectif sur la campagne, et roule à fond pour Le Pen en vomissant au passage Mélenchon, merci bien, on est pas dupes. Les québécois sont bien trop intelligents et bien assez civilisés pour ne pas se jeter dans les bras du fascisme au premier coup d’œil. La proximité avec le FN aurait dû être assumée d’emblée par l’auteur, à moins que ce dernier ne souhaite prendre les gens pour des cons...



  • Alan C. Alan C. 18 février 2012 12:34

    << Jean-Luc Mélenchon, pas maladroit jusqu’à présent, n’a quasiment pas réagi aux propos de Hollande qui déclara, toujours au Guardian, « Aujourd’hui il n’y a pas de communistes en France. » >>
    Si c’est une plansenterie elle est de mauvais gout, je vous encore les gros titres du Nouvel Obs, du Monde ou je ne sais quel autre média de la pensée unique : « Mélenchon réagit violemment aux propos d’Hollande », ou « les propos d’Hollande courroucent Mélenchon ».

    Je veux bien que les médias se focalisent sur les candidats du PS et de l’UMP, mais ça n’est pas une raison pour affirmer des contre-vérités !



  • Alan C. Alan C. 18 février 2012 12:28

    Eh JahRaph, vous me prenez pour un jambon ou quoi ? Oui je vois bien que vous êtes un militant d’extrême-droite comme un autre, qui exprime de manière déguisée son antisémitisme en faisant valoir des arguments grotesques pour cacher ses véritables intentions. Je sais bien que vous n’êtes pas membres d’E&R, mais je sais aussi que vous contribuez à colporter une polémique qu’eux-mêmes ont impulsé, notamment sur AgoraVox TV.

    Votre groupuscule là, l’UPR, c’est du même ressort que la fameuse union de la droite nationale maladroitement groupée derrière Carl Lang : des dissidents du FN qui ne supportent pas de voir Marine Le Pen renier le passé profondément vichyste et antisémite de l’extrême-droite qu’incarnait fort bien son père !

    Vos charges contre Mélenchon recoupent clairement les cibles de l’extrême-droite réactionnaire la plus traditionnelle : il est l’ennemi à abattre au nom de votre haine du communisme, du mouvement ouvrier, de la franc-maçonnerie et de la laïcité.

    Comme vous n’êtes plus assez nombreux ni même assez courageux pour recourir à la violence comme le faisaient vos ancêtres dans le cadre des milices, vous voila donc sur le web à faire de la manipulation bon teint. Prenez-vous vraiment les gens pour des cons ?

    En réalité les position du Front de gauche sur les questions que vous évoquez sont simples :
    - Non à la politique belliqueuse d’Israël, arrêt de la colonisation des territoires palestiniens et reconnaisse de l’État palestinien.
    - Non au régime théocratique dictatorial iranien, soutien au peuple iranien en insurrection contre ce régime.
    - Non à toute forme d’agression armée en provenance des puissances occidentales et surtout de l’OTAN, dont le commandement intégré doit être démantelé.

    Vous pouvez bien raconter toutes les conneries que vous voulez, mais tout ça, c’est inscrit dans le marbre de nos revendications les plus fortes en matière de relations internationales.



  • Alan C. Alan C. 18 février 2012 12:11

    Asselineau est un cas typique de candidature doublon : l’essentiel de ses propositions et de ses prises de positions peuvent être retrouvées chez Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan, qui ont beaucoup plus de chances que lui d’être finalement candidats. Très franchement vu la solidité de l’UPR et le manque total de notoriété de son président, je pense que même Jacques Cheminade a plus de chances de se retrouver candidat...



  • Alan C. Alan C. 18 février 2012 00:42

    Encore une polémique grotesque véhiculée par le groupuscule fasciste de Soral et qui, une fois n’est pas coutume, use et abuse de la manipulation.

    OUI le régime théocratique iranien est une dictature abominable conduite par des fanatiques, contre lequel se révolte depuis maintenant des mois un peuple durement réprimé. Mélenchon ne fait qu’affirmer une vérité : ce régime est dangereux. C’est pas rien qu’il a pris ses distance avec Chavez, il est des alliances en matière internationale qui ne sont pas pardonnables...

    OUI le régime iranien est totalement belliqueux et son surarmement est inquiétant ! Un régime dirigé par des fanatiques religieux qui veut s’équiper de la bombe atomique pour faire montre de sa suprématie n’a rien d’engageant, ça ne mange pas de pain d’avoir un avis là-dessus.

    NON dire que balancer des bombes sur Israel est une idée à la con, ce n’est pas être sioniste. On sombre vraiment dans le manichéisme à deux balles avec certains... Rayer Israel de la carte ou prôner une agression en règle contre ce pays n’est absolument pas la solution au conflit israélo-palestinien : les peuples aspirent à la paix, pas à l’escalade dans la violence. Le peuple israélien ne mérite pas plus qu’un autre de se faire massacrer.

    OUI les cypto-nazi pouilleux d’Égalité et réconciliation sont des menteurs et des manipulateurs. S’ils trouvent que le régime iranien est si génial, qu’ils aillent vivre dans ce pays, qu’ils aillent voire à quel point cette dictature cléricale est violente, répressive, obscurantiste et autoritaire.



  • Alan C. Alan C. 5 février 2012 01:09

    Mélenchon n’a jamais été docile et c’est pour ça que sa carrière a été laborieuse pendant tout ce temps passé au PS où il était marginal, éternel oppositionnel de l’aile gauche.

    Quant aux ministère, mais sans déconner, vous êtes stupide ou vous le faites exprès ? On va devoir danser sur les cheveux pour que vous compreniez que Mélenchon n’ira jamais dans un gouvernement dirigé par Hollande ? Il l’a dit et répété un nombre incalculable de fois, et à des heures de grande écoute en plus !

    Et les naïfs déférents qui pensent le grand soir venu vous emmerdent monsieur, votre mépris et votre condescendance de pédant frustré, on se torche avec ! =)



  • Alan C. Alan C. 5 février 2012 01:05

    Apprenez à écrire notre langue correctement, et revenez ensuite ici vomir vos insanités, peut-être qu’on pourra comprendre une petite partie de vos crises de délire.



  • Alan C. Alan C. 5 février 2012 00:58

    Sur le web, ce genre d’article ne peut venir que de deux types de personnes : des sympathisants du FN, et des sympathisants des groupuscules d’extrême-gauche. Vu votre délire sur le manque de « patriotisme » de Bayrou, à mon avis, chère « plume à gratter » (pseudo pédant associé à une description arrogante et prétentieuse de vous-même, pour ça vous n’avez pas froid aux yeux), vous vous rapprochez plutôt de la deuxième catégorie. Bref.

    Ce qui est marrant avec votre article, simple énumération de faits, c’est que vous n’associez pas la véracité de ce que vous avancez avec une réflexion construite. Vous listez donc les mandats électifs occupés par Mélenchon , et finalement, on ne comprend pas ce que vous cherchez à démontrer. Être élu, c’est donc être candidat du système ? Si vous aviez lu la bio de Mélenchon qui vient de sortir, vous sauriez certainement qu’aucun de ces mandats n’a été gracieusement offert par ce système, que Méluch a dû se battre pour les avoir, qu’il ne l’a jamais fait seul, et que beaucoup de ses charmants ex-camarades du PS ont mainte et mainte fois essayé de se débarrasser de lui. C’est effectivement un miracle d’avoir été sénateur aussi longtemps et de n’avoir jamais occupé le moindre poste à responsabilité dans le groupe parlementaire du PS au Sénat, dont les membres l’ont toujours méprisé !

    La question est : être élu, peu importe la durée, implique-t-il une forme de fidélité à l’égard du système ? Et de quel système parlons-nous ? Système institutionnel ? Système politique ? Système économique et financier ? Le truc con avec votre raisonnement, c’est qu’il ne va plus loin que la basse réalité matérielle des choses. Mélenchon a beau avoir été sénateur, il a toujours dénoncé le mode de fonctionnement et d’élection de cette chambre parlementaire, et plaide maintenant pour sa suppression. Et pendant toute sa « carrière », ses convictions n’ont pas changé, et sa dénonciation du système économique et financier dans lequel nous évoluons non plus. Ne vous en déplaise, ses diatribes enflammées contre le capitalisme ne datent pas d’hier.

    Vous évoquez enfin la Franc-maçonnerie. Fort bien... Savez-vous que Mélenchon y a adhéré bien après avoir été élu sénateur ? Et qu’il ne doit donc rien à cette organisation dans la construction de sa carrière politique ? Car c’est bien ça qu’on reproche à cette institution : celle de regrouper les carriéristes politiques pour conserver le pouvoir entre eux. Pas de pot, Méluche a rejoint le GOF après avoir été ministre, par conviction laïque, anticléricale et républicaine (car oui, la laïcité, on la doit en grande partie aux franc-macs). Y’a donc pas magouille ? Merde alors !

    Le fait est que tout au long de sa carrière, Mélenchon n’a pas été construit par le système institutionnel, et n’a pas cherché à occuper des mandats pour conforter ce système sur ses bases ou pour le défendre. C’est justement parce qu’il refusait le consensus mou, les magouilles d’appareil et la résignation social-démocrate que Mélenchon est toujours resté en marge d’un PS qui voulait bien de lui dans un coin au Sénat mais certainement pas dans les hautes sphères du pouvoir.

    Summum du manque de logique de votre réflexion : Mélenchon finit par quitter le PS, et son siège de sénateur ! Vous pouvez me dire en quoi ça l’arrange, d’un point de vue intégration au système ? Dans le genre carriérisme politique on a vu mieux.

    Bref, moi ces histoires de mandats, je m’en cogne. Y’en a qui ont occupé des responsabilités on ne peut plus importantes, qui ont fait de sacrées saloperies au gouvernement, et qui maintenant s’improvisent antisystème (Bayrou au passage). Le fait est que toute sa vie, Mélenchon a été un homme de gauche, radicalement, qu’il n’a jamais renié ses convictions et que quelque soit le contexte, il a toujours défendu les mêmes idéaux. L’anti-Montebourg par excellence. Et c’est justement ça qui fait sa force : Mélenchon a une pensée construite et constante, il ne brasse pas du vent, et c’est surtout à cela qu’il doit la confiance des militants du Front de gauche et d’un nombre croissant d’électeurs. Pas à un brevet de marginalité qui ferait de lui quelqu’un de sincère pour la seule et unique raison qu’il n’aurait jamais été élu parlementaire...

    C’est bien commode de causer des mandats, ça évite de parler du fond.

    Plume à gratter ? Laissez moi rire !



  • Alan C. Alan C. 2 février 2012 15:50

    En fait depuis qu’il vont sur le terrain, le Petit Journal fait de la merde. Y’a des trucs pour lesquels ils sont très drôles. Quand ils montrent que Sarkoyz répète X fois le même discours, ou quand ils moquent les JT qui font leur une sur le thème des chutes de neige, « malheureusement » sans aucun incident. Leurs deux acteurs (Patrick et je sais plus qui) qui font régulièrement des sketches sont aussi souvent très drôles.

    Mais leurs reportages sur le terrain sont souvent nuls et leurs interviews inutiles et ennuyeuses. Barthès et son équipe veulent être ce qu’ils ne seront jamais : une émission polyvalente traitant avec humour de l’actualité. En fait ils ne sont rien d’autre qu’une émission de divertissement, qui a donc en principe pour objectif de divertir le téléspectateur et non de l’informer. Les « journalistes » du Petit Journal n’ont donc pas besoin de carte de Presse, ils n’ont pas vraiment de légitimité à l’avoir. Qu’il se recentrent sur ce pourquoi ils sont bons, et qu’ils arrêtent de s’acharner à faire des reportages débiles qui déforment la réalité à des fins parfois franchement malhonnêtes et pas toujours drôles.

    Bon autrement on peut aussi donner une carte à tout le monde et dans ce cas je suis impatient de voir les mecs de Groland accrédités aux meetings de l’UMP !



  • Alan C. Alan C. 2 février 2012 15:41

    Le FN a toujours fonctionné sur un modèle autoritaire fondé sur le culte du chef. Jean-Marie Le Pen n’a jamais soumis le renouvellement de sa candidature aux adhérents frontistes, il n’a jamais été investit à la présidentielle par un vote de ces mêmes adhérents...

    On peut difficilement changer le mode de fonctionnement d’un parti alors qu’il est en place depuis des décennies. Tous les partis d’extrême-droite fonctionnent conformément à ce modèle, ou tout du moins la plupart d’entre eux. Si les lignes bougent dans les prochains jours ça sera une surprise : Marine Le Pen est vraissemblablement présidente et candidate du FN à la présidentielle à vie, ou jusqu’à ce qu’elle décide de démissionner...



  • Alan C. Alan C. 2 février 2012 15:38

    Non mais en fait votre raisonnement est totalement invalidé par plusieurs évidences simples :
    - On peut être intéressé par la campagne et ne pas encore savoir pour qui on va voter ;
    - On peut être intéressé par la campagne et ne pas avoir envie de voter pour un candidat ;
    - On peut être intéressé par la campagne et ne pas avoir envie de dire pour qui on vote ;
    - On peut ne pas être intéressé par la campagne et exprimer malgré tout une intention de vote.

    Pas besoin de calculs savant, les répondants ne sont tenus de concilier leur intérêt pour la campagne avec leur capacité à exprimer une intention de vote...



  • Alan C. Alan C. 2 février 2012 15:35

    Si vous aviez bien lu ma fiche vous sauriez qu’en fait les programmes, et tout particulièrement celui du Front de gauche, je les connais assez bien.

    Le fait que la progression de JLM est largement postérieure à l’effondrement de Joly. Il n’y a donc aucune espace de lien logique entre les évolutions des intentions de vote en leur faveur... Plusieurs analyses ont mis en évidence une certaine forme de vases communicants entre les électeurs de Bayrou en 2007 et ceux d’EELV par exemple. De la même manière, il est assez commun que des électeurs de gauche votant verts lors des élections de second ordre se retrouvent sur la candidature socialiste lors de la présidentielle, pour une raison simple : les écologistes ne sont pas jugés crédibles en tant que force de gouvernement.
    Les programmes c’est une chose, le comportement des électeurs, c’en est une autre ! Si les électeurs votaient logiquement en fonction de leurs convictions profondes et de leurs intérêts de classe, Sarkozy n’aurait jamais été élu !



  • Alan C. Alan C. 1er février 2012 21:14

    D’un point de vue purement électoral, la droite est majoritaire au premier tour à toutes les élections présidentielle et législatives depuis 1986, si l’on inclut le FN dans le total des voix de la droite. 40% pour le total des voix de gauche c’est donc une performance honnête. Les victoires dont sont crédité Hollande au second tour sont dues aux reports d’une part non-négligeable d’électeurs de Bayrou et de Le Pen qui sont des candidats de droite, mais dont les électeurs ne votent pas tous en bloc pour Sarkozy au second tour, loin s’en faut.



  • Alan C. Alan C. 1er février 2012 21:06

    Alors juste deux choses :
    - le PG n’est une secte, ses militants ne sont pas tenus de dire amen à tout ce qui s’y dit et à tout ce que ses porte-paroles peuvent déclarer. Les enquêtes d’opinion sont reconnues, dans le milieux universitaire, comme une pratique recourant à des méthodes scientifique d’agrégation de données. La méthode des quotas est pertinente d’un point de vue scientifique, les sondage, qu’ils portent ou non sur des intentions de vote, restent donc des outils crédibles.

    - Généralement, les enquêtes dont je parle dans cet article admettent une marge d’erreur compris entre deux et quatre points. Il se peut donc très bien que Jean-Luc Mélenchon, par exemple, soit sous évalué de deux points, et qu’il soit en réalité soutenu en moyenne par 9,7 % de la population sur l’ensemble du mois de janvier...

    Autre exemple d’application des marges d’erreur :
    Le sondage Ipsos des 17 et 18 avril 2002 donnaient Chirac à 20%, Jospin à 18% et Le Pen à 14%. Le Pen a donc été sous-estimé d’un peu moins de trois points, Jospin sur-estimé d’environ deux points : on se situe dans les marges d’erreur. Chirac avait quant à lui été parfaitement anticipé à un poil près. C’est pas une science exacte, mais quand on lis les sondages avec une bonne lunette, on se rend généralement compte qu’ils ne sont pas si foireux que ça...



  • Alan C. Alan C. 1er février 2012 20:56

    Non c’est une moyenne, pas une fourchette : Le Pen obtient au minimum 16 % d’intentions de vote, et 20 % au maximum (selon l’Ifop et Harris). La fourchette basse, donc, c’est 16 %. Comme je l’ai dis il est risqué de spéculer sur le score final du FN : en 2007 certains sondages donnaient Jean-Marie à 16, et il a finalement obtenu 10,4. En outre la situation actuelle est très différente de celle de 2002 : les candidats sont beaucoup moins nombreux, et les voix sont beaucoup moins émiettées.