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Les commentaires de arax



  • arax arax 28 février 2016 08:12

    Merci à tous pour vos commentaires !
    Ca m’encourage à continuer dans ce petit travail salutaire.

    Je me concentre sur France Inter, car cette radio est très suivie par les cadres de notre République (notamment les enseignants) qui sont la population cible pour arriver à tout changement de paradigme. Si cette couche de la société, encore plutôt favorisée par le système actuel, bascule et accepte un changement radical, alors tout est permis.
    C’est aussi la radio où ce que j’appelle la normalisation est la plus poussée. Je date ça d’environ 2011, un peu avant l’élection presidentielle. On a vu l’élimination progressive de tous les producteurs et chroniqueurs qui ne rentraient pas dans le moule, bien que leurs émissions respectives soient très appréciées et largement suivies :

    • Rue des Entrepreneurs, avec son couple homme-femme (!) pas conformiste pour un sou
    • Les humoristes Stephane Guillon et Didier Porte (plus quelques autres moins impertinents)
    •  Stéphane Bern et l’humoriste Régis Maillot, à la parole trop libre, partis pour RTL
    • Bernard Lenoir, le vrai mec au blouson noir, qui collait pas trop avec la nouvelle ’image
    • Daniel Mermet, bien sûr, qui dérangeait au plus haut point (et haut niveau)

    La technique est à peu près toujours la même : on change l’horaire pour faire perdre de l’audimat, puis on prétexte un renouvellement de génération, etc. Parfois, c’est plus violent, avec un licenciement du jour au lendemain (France Inter a perdu tous les procès intentés par les concernés). Stéphane Bern et Nicolas Demorand ont préféré quitter la station à cause de l’atmosphère délétère. Demorand, viré plus tard de Libé est revenu (un masochiste apparemment), mais le soir, ce qui lui évite de croiser ses anciens bourreaux de la Matinale.

    De plus, on voit apparaître des émissions de propagande. Juste avant la Présidentielle, on a eu droit à Coûte que coûte, une parodie des émissions d’écoute téléphoniques, dont le but était de contrer la montée du FN, avec deux animateurs censés montrer ce qu’il y a de plus rance en France : homophobie, antisémitisme, xénophobie, handicapophobie, etc... L’expérience n’ayant pas été répétée par la suite, j’en conclue que ça a été un franc succès.

    Depuis au moins les nouvelles grilles de 2014-2015, la politique de la station est de promouvoir la parité et les minorités, notamment sexuelles. Or, loin de se contenter d’une évolution naturelle (suivant la plus grande tolérance générale des Français), on force le trait, jusqu’à la caricature avec certaines émissions, comme Boomerang (dont je ferai une parodie prochainement).

    J’aurais voulu ça dans une forme plus percutante, en sketch avec de vrais imitateurs ou en BD (je suis dessinateur par ailleurs), mais la première solution demanderait des moyens insurmontables et la seconde beaucoup de temps que je n’ai pas. Je me suis donc résolu à l’écrire à l’ancienne, en essayant de rendre ces dialogues les plus vivants possibles.

    Dit comme ca, c’est moins drôle !  ;)



  • arax arax 22 février 2015 00:27

    Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai l’impression qu’on nous prépare en miroir un Syriza à la française, avec Montebourg dans le rôle de Tsipras (avec 10 ans de plus).

    Le côté sans-cravate, chevalier blanc incorruptible
    La copine sympa qui vient des écolos et revient aussi de loin (on parle de tentatives de suicide),
    tous les deux enfants de prolos avec la petite touche exotique dans les deux familles
    le séminaire économique,
    l’adoubement aux Etats-unis,

    qui aboutirait à un rapprochement avec les socialos anti-macron, les survivants de la déroute écolo et les déçus du Parti de Gauche (ou OPA sur ce dernier en virant Mélanchon).

    Il reste deux ans pour faire monter la sauce tzatziki, afin d’éviter la déconfiture de Hollande et/ou la guerre des caudillos à la primaire socialiste.



  • arax arax 21 février 2015 17:38

    @ALEA JACTA EST
    Ce n’est pas faux. On va voir lundi ce qui va être raboté du programme de Syriza.
    Asselineau a probablement raison et on le saura très rapidement.



  • arax arax 21 février 2015 17:25

    @Fifi Brind_acier
    Ce n’est pas à vous ni à l’UPR que s’adressait cette critique, mais à tous les commentateurs du dimanche qui ne connaissent rien à l’économie grecque et qui déversent leur hargne sur le peuple grec, dont la moitié vit désormais en dessous du seuil de pauvreté.

    Surtout j’ai horreur des mensonges et quand j’entends sur France Inter, à l’émission « Bonjour l’Europe » que la Grèce n’a pas d’industrie (de la correspondante à Athènes, qui plus est portant un patronyme grec !) ou quand je lis de la plume de Bernard Maris (par ailleurs excellent économiste que nous regrettons tous - paix à son âme) que la Grèce n’a à offrir que du fromage de chèvre (dans un de ses derniers articles sur les méfaits de l’Euro), ça me hérisse le poil au plus haut point.
    300 000 personnes qui n’existent pas. Rayé des médias. De plus grande cimenterie d’Europe à Volos, point. La deuxième plus grande usine d’embouteillage au monde à Athènes, un mirage. Les médicaments, les frigos, les modems et terminaux de paiements, les appareils électroniques, les frégates, les chars, les drones fabriques en Grèce, tout ça n’existe pas.
    Mais tout cela a un sens, car le but est de faire passer les Grecs pour des feignasses et des voleurs. Et ceci est encouragé, sinon dirigé, depuis Bruxelles et peut-être aussi depuis les capitales du Germanoland (Francfort, Amsterdam, Luxembourg...).
    Rappelons-nous aussi que ce sont les Allemands qui ont tiré les premiers, désignant les Grecs à la vindicte des peuples dits vertueux, il y a quelques années, avec la couverture de Spiegel (Vénus de Milo faisant un doigt d’honneur) qui avait profondément choqué beaucoup de Grecs. On pourrait presque comparer ça aux caricatures sur le prophète. Habitant en Grèce, ça m’avait marqué l’indignation ou la tristesse des gens.

    C’est une vraie guerre de l’information et les Grecs sont malheureusement en situation de faiblesse.

    J’ai commencé une liste de toutes les grandes entreprises industrielles grecques (disponible sur demande), je pense en faire un article exhaustif sur Agoravox. Je dois encore éplucher quelques journaux grecs que j’ai sous la main. J’espère qu’il sera relayé pour contrer cette désinformation.



  • arax arax 21 février 2015 09:59

    correction : Hellenic Aerospace Industry (et non Space)



  • arax arax 21 février 2015 09:56

    @Fifi Brind_acier

    Oui, et pour compléter le sujet voici une petite liste des principaux acteurs économiques grecs liés à l’armée et l’OTAN :

    avionique :

    EAB, Hellenic Space Industry, entreprise d’Etat

    fondée en 1975, 1.380 employés, assemblage et réparation de jets des divers pays de l’OTAN, design informatique et fabrication de fuselages et de tuyères, notamment dans le programme d’avion furtif de Dassault « Neuron », ainsi que de drones (Pegasus, 100% grec) et de missiles (en coopération OTAN), fabrication de composants électroniques, essais en vol et en soufflerie, http://www.haicorp.com/en/

    véhicules militaires :

    ELBO, fondée en 1972, 375 employés, qui a construit des centaines de chars sous licence, avec des aménagements ou améliorations commandés par l’Etat grec, des jeeps et des blindés transporteurs de troupes, http://www.elvo.gr,

    armement :

    EAS, entreprise d’Etat fondée en 2004 avec la fusion de deux fabricants hstoriques pour l’armée (compagnie des poudres et cartouches et Hellenic Arms Industry), 800 employés, fabrique surtout des armes individuelles, des systèmes anti-aériens et des parties de missiles, exporte dans 40 pays, http://www.eas.gr

    Chantiers navals  :

    Hellenic Shipyards, fondés en 1957 à Skaramagas, près d’Athènes (mais l’implantation originale remonte aux années 30 avant destruction totale à la fin de la guerre), 1.300 employés, construction de frégates, vedettes et sous-marins, sous licence, mais aussi avec ses propres designs. Elle répare aussi de nombreux navires étrangers, dont ceux de la 6e flotte américaine en Méditerranée. L’entreprise est passée dans des mains étrangères à partir de 2002 (75% Abu Dabi Mar, 25% Allemands de ThyssenKrupp). http://www.hellenic-shipyards.gr/

    L’imbrication avec l’OTAN est presque inextricable.



  • arax arax 21 février 2015 00:14

    Je ne veux pas démoraliser ceux qui envisagent un rapprochement éclair avec la Russie.

    La Grèce ne pourrait pas sortir de l’OTAN avant des années, car elle a plusieurs bases de l’Otan sur son sol, tout son équipement en jets et chars (qui se comptent en milliers d’unités !) est compatibles avec les normes atlantiques et de bon niveau (surtout l’aviation). De plus l’industrie aéronautique grecque, apporte un soutien logistique important (fabrications de pièces et réparations d’avions otanesque) tandis que les chantiers navals accueillent régulièrement les navires de la 6e flotte américaine pour les contrôles et réparations.
    Pour donner une idée, la population comparable (11 millions), les forces aériennes belges comptent 8 600 personnes et 182 aéronefs, les Grecques, 33 000 personnes et 540 aéronefs !
    Par comparaison encore, quand la République tchèque ou la Slovaquie ont intégré l’Otan, il n’avait pas de navires autres que des vedettes fluviales, et quelques dizaines de chars ou d’avions russes, la plupart démodés.

    Avec la puissance militaire grecque, c’est une autre paire de manche. Sans parler des moyens de pression non conventionels de la part de Washington.



  • arax arax 20 février 2015 20:32

    Alors on récapitule les lieux-communs :

    1- Les Grecs ne travaillent pas, attendent que les olives tombent des arbres et ne vivent que du tourisme
    Non, l’industrie (16%) pèse plus que le l’agriculture (3,4%) dans le PIB grec (source Wikipedia English : Economy of Greece - 2012). Jusqu’à la crise de 2009, la Grèce a un taux d’industrialisation annuel de 6% (le plus haut de l’UE). 400.000 personnes travaillent dans l’industrie et 300.000 dans les mines, le bâtiment et les carrières. Les labos pharmaceutiques arrivent en 2e position du secteur industriel ! Jusqu’à la crise les entreprises ont massivement investi dans les Balkans (Albanie, Bulgarie, Roumanie, Macédoine).

    2 - Le gouvernement Grec a fraudé pour rentrer dans la zone Euro
    Oui, comme presque tous les gouvernements (y compris allemand qui ont aussi maquillé leurs comptes - voir aussi le scandale Eurostats). Bruxelles savait tout cela et comme chacun sait Goldman Sachs a aidé le gouvernement grec dans ces maquillages.

    3 - Les Grecs ne paient pas leurs impôts et la TVA
    Tous les impôts des salaries (privé ou public) sont prélevés à la source. Seuls les professions libérales et artisans et bien sûr les grands groupes apatrides (comme Hellenic Bottling Company, seconde plus grosse usine d’embouteillage de soda du monde, basée à Athènes mais avec un siège en Suisse et inscrite à la bourse de Londres) peuvent frauder. La TVA sur les services est de 23%, le plus haut taux de toute l’UE, un taux prohibitif qui a l’effet contraire de celui recherché, surtout en période de crise. Le travail au noir est estimé en 2009 à 25 % du PIB (15% dans la vertueuse Allemagne, quand même). A cause de l’austérité imposée par la Troika ce taux a probablement augmenté depuis.

    4 - Le nouveau gouvernement veut l’argent du beurre hollandais, la margarine danoise et le saindoux de la crémière allemande
    Quand après 5 ans catastrophiques, un gouvernement pragmatique arrive au pouvoir et constate que la médecine appliquée est plus néfaste au malade que bénéfique, il essaie de revoir sa politique pour qu’elle soit plus efficace. A cause du chômage intolérable (60% des moins de 25 ans) et de l’effondrement industriel (PIB - 25%), les rentrées fiscales calent. C’est un cercle vicieux. L’austérité tue la croissance et donc la récession qui en résulte augmente les déficits. D’ailleurs la dette grecque a presque doublé en 5 ans, malgré l’effacement d’une grosse partie il y a deux ans.
    La seule solution est une bonne vieille relance Keynesienne ; en augmentant les salaires de plus pauvres, qui consomment tout et ne thésaurisent point, on sauve les entreprises grecques de l’asphyxie. Il s’agit d’une solution pragmatique et non socialo-marxiste, d’ailleurs appliquée par Roosevelt lors de son New Deal.
    M. Schauble et les chiens de garde de la Doxa européiste n’ont pas du trop fréquenter la première année d’économie à la fac. Ou alors, ils ont un autre agenda.

    5 – Les Grecs doivent payer quoiqu’il en coûte au niveau social, humanitaire, etc.
    Oui, on a un bon exemple avec l’Allemagne de Weimar. Les chemises brunes ont remis de l’ordre quand les politiciens à courte vue n’ont pu résoudre les contradictions économiques. Ensuite, reconstruire l’Europe dévastée quinze ans après, a coûté très, très cher. 

    6 – De toutes façons, les Grecs sont d’incorrigibles feignants, des voleurs patentés, bref qu’ils aillent se faire voir

    Arrivé à ce stade analytique la réflexion, je me contenterai de dire que la haine des Grecs, car c’est de cela que l’on parle, à defaut d’être condamnée pénalement, est une grave faute morale.



  • arax arax 19 février 2015 14:16

    erreur de lien :
    help.com.gr



  • arax arax 19 février 2015 14:08


    Voici une petite liste des principaux labos pharmaceutiques grecs :

    - galenica.gr, depuis 1974, (qui a racheté en 1999 Sicomed, le principal labo en Roumanie), recherche en biotechnologies
    - specifar.gr, depuis 1933, deux usines (Athènes et en Béotie)
    - vianex.gr, depuis 1971 (auparavant depuis les années 50, Pharmagian) produit Merck et Lilly sous license, 4 usines (Athènes et Patras)
    - pharmathen.com, depuis 1969, qui vient de s’installer aux Etats-unis en 2013
    - minervapharm.gr , depuis 1935 (entre autres Aspirine et Paracetamol sous licence et fabrique aussi des génériques)
    - help.gr, depuis 1971, basé à Ioannina, 5 usines, antibiotiques pour le compte de l’Etat et génériques

    Il y en a sûrement d’autres, mais j’ai pas le temps de faire une recherche exhaustive.

    Et je confirme que la plupart des médicaments étrangers sont fabriqués sous licence en Grèce même.

    Vous remarquerez en regardant les dates de création que contrairement a ce qu’on vous fait croire la Grèce a connu deux périodes de démarrage industriel, avant la guerre (ruiné par le passage des Allemands) et aux tournants des années 60-70. Donc le décollage économique n’est pas dû a son entrée dans l’Europe, même s’il a bien entendu continué par la suite jusqu’à la ruine actuelle de l’Euro.



  • arax arax 19 février 2015 10:13

    spéciale dédicace @ Isga, Velosolex et tous ceux qui répandent des mensonges sur les Grecs, soit-disant incapables de ne rien produire d’autres que des olives et le de la feta :

    Grèce : Production de véhicules « Pony »
    Date : 26/09/2014
    Source : ANA/BRUA
    Contact : Bureau UBIFRANCE d’Athenes

    Après l’accord de différents organismes certificateurs (ISO 9001:2008-ESYD-EBETAM), la société Namco Hellas envisage de reprendre la production du légendaire véhicule « Pony » des années 70 en Grèce (dérivé du FAF Citroën). Monsieur Tzanetos Kontogouris, propriétaire de Namco Hellas, a déclaré que le prix du véhicule produit resterait en deçà des 7000 EUR pour répondre aux attentes du consommateur grec. D’après l’agence de presse grecque, ANA, le Vietnam, le Mozambique, Madagascar et l’Egypte se seraient déjà portés acquéreur en passant des commandes. Si l’activité devait reprendre, c’est près de 410 emplois directs auxquels il conviendrait d’ajouter des emplois indirects qui verraient le jour.

    La Pony modèle 1973 :
    http://namco.gr/en/pony/pony-history

    La nouvelle Pony 2015 ! :
    http://namco.gr/en/pony/5th-generation

    Merci, de la part du peuple grec, de faire partager cette info et de rétablir la vérité.




  • arax arax 19 février 2015 10:07

    @velosolex

    Si le nouveau gouvernement grec veut augmenter les salaires, c’est pour relancer la consommation intérieure (politique Keynesienne), qui s’est effondrée depuis 5 ans. Chaque jour des entreprises grecques ferment car les Grecs n’ont plus d’argent pour consommer et les exportations sont au plus mal car l’Euro handicape les produits grecs, essentiellement exportés dans les Balkans et au Proche-Orient. En augmentant les bas salaires on est sûr de relancer immédiatement la consommation puisque les pauvres ne thésaurisent pas.

    Avec les mémorandums de la Troïka, la Grèce ne sortira jamais de l’ornière et ne pourra jamais rembourser ses dettes, puisque les mesures d’austérité ont plombé son industrie et la dette est pire qu’avant l’arrivée de la Troïka !



  • arax arax 19 février 2015 10:04

    @lsga

    La Grèce possède une industrie pharmaceutique non négligeable et beaucoup de médicaments sont produits dans les zones industrielles d’Athènes, sous licence.

    Voir aussi ma réaction plus bas sur l’industrie grecque qui produit de l’agro-alimentaire, des meubles, des véhicules, de l’éléctro-ménager et même des logiciels très pointus.

    Merci de participer au rétablissement de la vérité.



  • arax arax 19 février 2015 09:57

    @lsga

    La Grèce ne produit pas que du fromage et des olives !

    Renseignez-vous avant de propager des âneries digne de BFM !

    La Grèce produit entre autres (liste non exhaustive) :
    des meubles de bureau ou d’habitation (Neoset),
    des instruments de calcul électronique (membre de l’Agence Spatiale européenne depuis une dizaine d’années) ou en téléphonie-internet (Intracom),
    de l’avionique (aérospatiale grecque, d’assembleur devenu créateur), des camions et des blindés pour l’armée, des véhicules pour les pompiers,
    de l’électromenager “blanc” (Pitsos)
    de l’assemblage d’ordinateurs (Plaisio entre autres),
    des instruments de musiques,
    sodas et bières (l’usine d’Athènes est l’une des plus grandes du monde)
    des produits alimentaires conditionnés (biscuits, laitages, céréales, pâtes, sauces, surgelés, plats préparés, condiments, etc.),
    des vélos (100 000 unités/an à Patras) et du matériel sportif,
    des logiciels de bureautique, de comptabilité, de gestion touristique et de sécurité (très appréciés au delà des frontières).
    Elle exporte des minerais (talc, bétonite, aluminium, etc.) et bien sûr de nombreux produits agricoles (raisins, olives, oranges, pommes, abricots, etc.) aujourd’hui impactés par les mesures débiles de l’UE contre la Russie,

    Le secteur industriel représente plus que celui de tourisme !!! Ce sont des centaines de milliers de personnes qui bossent en usine.

    Et je ne parle pas des secteurs industriels laminés par l’entrée dans l’UE depuis 1981 (tracteurs, automobiles, téléviseurs et autocars aujourd’hui disparus).

    Cerise sur le gâteau :

    Les diplomés grecs arrivent en 11e position des personnes les plus recherchées pour un emploi, derrière les Coréens, Japonais, Etasuniens, etc. donc avec un très grand prestige et devant bon nombre d’autres pays européens.

    Mon cher Isga, maitenant que vous voilà informé, faites dorénavant passer ces données capitales. Merci de la part du peuple grec smiley



  • arax arax 20 avril 2008 10:17

    La polémique Tellier n’est que le sommet de l’iceberg.

    Venez participer au débat sur les conséquences de la généralisation du tout-anglais et de l’émergence d’une nouvelle aristocratie européenne des English Native Speakers. Mon blog :

    http://grece.blog.lemonde.fr/2008/04/19/revolution-linguistique-contre-aristocratie-des-english-native-speakers-2-11/