Cette distance affichée du RU par rapport aux autres pays européens
ne semble pas trop nuire, pour le moment en tout cas, par rapport aux investissements, mais dans l’ensemble la zone euro surclasse les pays UE non euro, et les pays UE surclassent les pays européens non UE : CoqEUROco (2) ! La zone euro plus attractive que les autres pays européens
Mais en cas de Brexit dur, qui devient désormais assez probable, cela ne devrait plus être le cas ; déjà de nombreuses entreprises et banques ont quitté le RU, dans l’incertitude, qui n’est pas bonne pour l’économie d’un pays.
La zone euro, en revanche, apporte de la stabilité, ce qui doit être une raison de son succès pour les investisseurs.
@Aita Pea Pea
L’Allemagne profite beaucoup de l’UE, mais les autres pays aussi.
La zone euro est plus attractive
que l’UE, qui est elle même plus attractrice que les autres pays européens.(CoqEUROco (2) ! La zone euro plus attractive que les autres pays européens)
Ce qui n’empêche pas la France de progresser et d’être dans le Top 5 des pays attractifs, pour les investissements !
@zygzornifle
La Chine en fabrique déjà, avec beaucoup de sous ensembles produits aux US ou en Europe (le moteur Snecma Safran + GE CFM Leap par exemple). Mais a du mal à certifier ses Comac par les autorités US et européennes (FAA, EASA).
Et la Chine vend très très peu de ces avions, par rapport aux deux géants Airbus et Boeing.(765
en avril 2019, versus 7300 de la famille A320 neo, + 5400 Boeing 737 Max, pourtant lancés + tard. Soit 765/13 465= 5.7% de l’ensemble !
Rappelons aussi que la Chine continue de commander des centaines d’Airbus et de Boeing, un pourcentage très important pour les deux avionneurs ! (par exemple 290 A320 vendus récemment.) 22¨% de la production d’Airbus vers la Chine en 2016.
L’implantation d’Airbus à Tianjin
l’a aidé à doubler sa part de marché en Chine, d’environ 25 % à 52 %, en une décennie.
Remarquez au passage les près de 55% du marché moyen courriers (A320) pour Airbus, et 40% seulement pour Boeing 737 max, soit 15% de plus !!!
Voir aussi le prochain CoqEUROco (3) ! Attractivité : la zone euro et l’UE surclassent les autres pays européens
"ce qui est vrai pour la zone euro par rapport aux pays qui n’en font pas partie, est a fortiori encore plus vrai pour les pays de l’UE, qui surclassent les pays qui n’en font pas partie, ou qui n’en feront plus partie :
le haut du tableau est toujours plus rempli dans la colonne de gauche que dans la colonne de droite."
@Legestr glaz
le taux de chômage dans l’Union européenne n’est pas désastreux, contrairement à e que vous affirmez de façon péremptoire !
Et il est justement faible dans les pays les mieux classés sur cette attractivité, est ce un hasard ? (mais le chômage en Italie en France et en Espagne plombe les statistiques en UE, oui !)
Et le chômage est faible dans les pays d’Europe du Nord, où les salariés ne semblent pas particulièrement maltraités !
@V_Parlier
La France était mal classée, 17e en 2012, ce qui a eu des effets négatifs jusqu’à récemment,
elle est dans le top 5 cette année, ce qui va avoir des effets positifs plus tard. En économie, ce genre d’effet retard est très courant.
@Florian Mazé
un bon équilibre peut être trouvé entre « attirer les investisseurs » et « bien traiter les salariés », regardez les pays d’Europe du Nord, le Canada
@paoum
être un pays attractif est beaucoup plus important que vous ne pensez. Ainsi que dépasser la Chine, par exemple, sur ce critère
@Drugar
voir CoqEUROco (2) ! La zone euro plus attractive que les autres pays européens
et le prochain CoqEUROco (3) ! Attractivité : la zone euro et l’UE surclassent les autres pays européens
puisque "ce qui est vrai pour la zone euro par rapport aux pays qui n’en font pas partie, est a fortiori encore plus vrai pour les pays de l’UE, qui surclassent les pays qui n’en font pas partie, ou qui n’en feront plus partie :
le haut du tableau est toujours plus rempli dans la colonne de gauche que dans la colonne de droite.«
en réponse à votre »notre adhésion à l’UE qui nous pénalise encore plus sur ce point
"
@Legestr glaz
Votre post ne répond pas à un élément essentiel, le coût d’un service public de qualité ! C’est là que que tout s’écroule en France, et c’est un point essentiel, dans la crise des Gilets Jaunes !
@zygzornifle et Legestr glaz
il manquait un morceau : L’enseignement a de meilleurs résultats en Allemagne, alors que les enseignants, moins nombreux en proportion, sont mieux payés, et que les dépenses en Education sont inférieures en proportion !
Cela ne montre t il pas qu’ily a de sérieux problèmes en France, et qu’on pourrait faire beaucoup avec autant, ou moins d’impôts ! et avec moins de dépenses publiques, donc des entreprises françaises plus compétitives, par rapport à leurs concurrentes, en Europe et dans le monde !
@kirios
On se calme : ce n’est pas moi qui ai le pouvoir d’enlever un commentaire, c’est le site. J’ai dans un premier temps simplement fait un commentaire, en réponse à celui de Jean de Songy, selon lequel je ne voyais pas le rapport avec le fait d’être juif.
Et c’est le site qui a supprimé ces deux commentaires, comme l’explique très bien Attila, post du dessus, que vous n’avez pas lu ?.
@zygzornifle
Ne pas prendre le cas de la France pour une généralité ! Un exemple parmi tant d’autres, qui montre bien que la France n’est pas dans une position enviable, par rapport aux autres pays UE, ou euro, ici par rapport à l’Allemagne.
L’enseignement a de meilleurs résultats en Allemagne, alors que les enseignants, moins nombreux en proportion, sont mieux payés !
@Legestr glaz
Les posts de Jean de Songy ont été supprimés 2 fois : il a recommencé, malgré mon commentaire signalant que la mention de juif n’avait aucun rapport avec son contenu
Des éléments complémentaires, qui auraient dus être incorporés à l’article,
rappelés par Guillaume Faury :
dans l’article ; https://www.ladepeche.fr/2019/05/22/europeennes-le-patron-dairbus-rejette-les-nationalismes,8215249.php
"Guillaume Faury rappelle que si Airbus fête cette année ses cinquante ans c’est parce qu’en 1969 la France et l’Allemagne ont cru à une coopération industrielle paneuropéenne avant que cela ne devienne une évidence. À l’époque, peu voire personne ne croyait à cette aventure qui embarquera un peu plus tard nos voisins britanniques puis espagnols. Les chiffres rappelés par le patron d’Airbus sont un plaidoyer européen à eux tout seuls.
"Aujourd’hui, nous produisons la moitié des avions commerciaux du monde et prospérons dans les domaines des hélicoptères, de la défense et de l’espace. Nous employons 130 000 personnes hautement qualifiées dans le monde et sommes un puissant moteur de productivité, d’exportations et d’innovation pour l’Europe" rappelle Guillaume Faury.
Sauf que ce succès sans le marché commun, sans l’harmonisation européenne, sans l’agence européenne pour la sécurité aérienne n’aurait jamais eu lieu. L’exemple d’Airbus est d’ailleurs toujours à l’ordre du jour avec la mobilisation européenne pour créer un « Airbus des batteries » pour la voiture électrique de demain."
Complément, de Guillaume Faury : "L’industrie aérospatiale est à la veille d’une révolution technologique sans précédent. La technologie numérique, le vol autonome, l’intelligence artificielle et l’électrification vont transformer la façon dont les avions sont conçus, fabriqués, pilotés et entretenus. On l’appelle déjà le « nouvel âge d’or » de l’aérospatiale et il annonce une concurrence encore plus forte avec l’émergence de nouvelles puissances dans le secteur.
L’Europe dispose de tous les atouts pour pouvoir diriger cette prochaine révolution en matière d’innovation et de transition vers une industrie durable et un transport aérien décarboné. Les programmes d’innovation de l’Union européenne sont idéalement placés pour développer les technologies de rupture qui permettront à l’Europe de réaffirmer son leadership dans le secteur aérospatial pour les décennies à venir.
Pour prospérer dans ce monde en mutation, Airbus a plus que jamais besoin du soutien financier et politique de l’Union européenne, pour assurer par exemple le développement de la prochaine génération de satellites et d’avions de combat en Europe.
Face au protectionnisme et à la fragmentation politique, l’UE doit continuer à défendre le libre-échange en Europe et au-delà. L’importance stratégique de l’industrie aéronautique et spatiale, secteur largement globalisé, nécessite que l’Europe continue à parler d’une voix forte et unie.
Nous sommes les héritiers des fondateurs d’Airbus, qui se sont unis il y a cinquante ans avec une vision ambitieuse d’innovation et de partenariat international - avec l’énergie de la concrétiser. A nous d’écrire maintenant la prochaine page de l’histoire européenne."
https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/sans-leurope-auriez-vous-parie-sur-airbus-1022683
Complément :
"Guillaume Faury rappelle que si Airbus fête cette année ses cinquante
ans c’est parce qu’en 1969 la France et l’Allemagne ont cru à une
coopération industrielle paneuropéenne avant que cela ne devienne une
évidence. À l’époque, peu voire personne ne croyait à cette aventure qui
embarquera un peu plus tard nos voisins britanniques puis espagnols.
Les chiffres rappelés par le patron d’Airbus sont un plaidoyer européen à
eux tout seuls.
"Aujourd’hui, nous produisons la moitié des avions commerciaux du monde et prospérons dans les domaines des hélicoptères, de la défense et de l’espace. Nous employons 130 000 personnes hautement qualifiées dans le monde et sommes un puissant moteur de productivité, d’exportations et d’innovation pour l’Europe" rappelle Guillaume Faury.
Sauf que ce succès sans le marché commun, sans l’harmonisation européenne, sans l’agence européenne pour la sécurité aérienne n’aurait jamais eu lieu. L’exemple d’Airbus est d’ailleurs toujours à l’ordre du jour avec la mobilisation européenne pour créer un « Airbus des batteries » pour la voiture électrique de demain."
https://www.ladepeche.fr/2019/05/22/europeennes-le-patron-dairbus-rejette-les-nationalismes,8215249.php
Des éléments d’information très intéressants, dans cet article de Jean Yves Le Gall, CNES
https://www.liberation.fr/debats/2019/05/21/pour-les-europeennes-prenons-de-l-altitude_1728561
Dont par exemple : "Le spatial, c’est d’abord l’Europe des réalisations concrètes au service du citoyen. Alors que le premier âge spatial était marqué par des considérations stratégiques et de prestige, on pense évidemment au choc Spoutnik et à la course à la Lune entre les Etats-Unis et l’Union soviétique, l’Europe a très tôt été la pionnière de l’espace utile. Les deux programmes phares de l’Union Européenne, Galileo pour la navigation par satellites et Copernicus pour l’observation de la Terre, permettent la fourniture de services quotidiens pour des centaines de millions d’utilisateurs européens.
autant d’activités qui seraient impossibles sans les satellites européens.
..
C’est en Europe qu’est né le concept du spatial commercial dans les années 80, en créant un marché des services de lancement de satellites avec Arianespace et un marché de l’imagerie satellitaire avec Spot Image
...
Ces réalisations tangibles ... ont nécessité une ambition politique commune et un cadre institutionnel adapté pour voir le jour. De prime abord, le paysage institutionnel du spatial européen paraît aussi déstructuré que la face cachée de la Lune. Comment associer dans un même projet politique des Etats européens aux ambitions et aux stratégies spatiales très différentes, une organisation intergouvernementale, l’Agence spatiale européenne et l’Union Européenne dans toute sa complexité institutionnelle ?
...On touche là au cœur de ce qui constitue l’identité européenne : la construction patiente, minutieuse, parfois conflictuelle, d’un consensus. Ce processus, loin de conduire à une dilution des ambitions, est au contraire le garant de la solidité des engagements européens, puisqu’il prend en compte tous les intérêts exprimés. C’est exactement de cette façon que s’est construite l’Europe spatiale, jusqu’à en faire aujourd’hui la seconde puissance spatiale au monde derrière les Etats-Unis.
Il a d’abord fallu trouver un cadre politique permettant à l’Union européenne et à l’Agence spatiale européenne, deux institutions très différentes dans leurs règles de fonctionnement, leurs objectifs et leurs compositions, de travailler main dans la main. De la signature d’un accord-cadre en 2004 à l’adoption d’une stratégie spatiale européenne en 2016, en passant par la mise en place d’une compétence partagée entre l’Union et ses Etats membres dans le traité de Lisbonne, le chemin a été long et tortueux....
La réussite des programmes Galileo et Copernicus n’était pas acquise il y a dix ans, tant les controverses politiques étaient vives quant à la nécessité même de doter l’Union d’un programme spatial. L’idée a pourtant fait son chemin, pas à pas, et l’Union propose aujourd’hui un programme spatial de 16 milliards d’euros pour la période 2021-2027, en augmentation de près de 50% par rapport à la période précédente, afin de pérenniser les efforts initiaux.
Loin d’être un processus bureaucratique stérile, cette approche a progressivement permis de dessiner les contours d’une identité politique européenne dans le spatial. Ses piliers en sont
Tous ces thèmes font largement écho aux
défis politiques plus larges auxquels doit faire face l’Europe."
Quelques éléments d’information sur les débuts de l’espace en Europe, France et Allemagne notamment
@Spartacus
Complément : voir mon nouvel article, qui répond justement à votre objection. CoqEUROco (2) ! La zone euro plus attractive que les autres pays européens
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