@Arogavox
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Ce
concept de « traduttore,
traditore » est intéressant, car chaque
langue véhicule ses propres modes de pensée. Et le traducteur aura
tendance à mêler les siennes à celles exposées dans l’autre
langue.
A
l’intérieur d’une langue, le ’sens commun’ n’est-il pas celui de la
majorité ? Ceux qui ne sont pas alignés ne sont-ils pas souvent
considérés comme égarés ? Cependant, le passé nous montre que
l’avant-garde est toujours initialement vue ’égarée’. Dans les Arts
comme dans les Sciences.
Effectivement,
la démocratie a une odeur de majorité... et de ’sens commun’. Un
gouvernement ’aristocratique’ pourrait s’extraire du ’sens commun’ et
avancer sur des voies nouvelles, qu’il est parfois bon de choisir
courageusement, contre tous. Mais gare aux illuminés
aristocratiques...
Je
note que certains de ces derniers ont trouvé leur chemin à la tête
de bien des démocraties.
Apport
constructif ? Chercher à comprendre, à apprécier d’autres modes de
pensés, peut aider à toujours plus d’humilité. N’est-ce pas un
apport constructif ?