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Les commentaires de Jean Dugenêt



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 17 avril 2018 20:45

    @Et hop !

    Je ne parle pas de cela. Nous savons qu’avant que commence l’extermination des juifs la hiérarchie catholique avait protesté sur plusieurs points contre le régime nazi notamment à propos de l’extermination des handicapés tout particulièrement des handicapés mentaux. Celui qui allait devenir pie XII faisait partie des protestataires.
    Ce dont il est question dans mon article c’est de l’extermination des juifs. J’affirme que la hiérarchie catholique en a été informée et a choisi délibérément de rester passive. C’était effectivement pie XII qui était le pape. Notons d’ailleurs que le pape a été informé par des « prélats » allemands qui occupaient un rang déjà élevé dans la hiérarchie. Je ne peux de mémoire vous donner les détails mais tout cela se trouve dans le scénario du film « Amen ».



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 17 avril 2018 20:31

    @Aristide

    La réponse c’est que je suis seul à écrire et plusieurs à réfléchir à ces questions.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 17 avril 2018 20:29

    @Aristide

    Ces lois Auroux ont été mises en place avec la collaboration de bien des bureaucrates des syndicats qui collaboraient avec Auroux et tout le gouvernement. Je rappelle qu’il y avait des ministres communistes dans ce gouvernement. Tous ceux qui ont directement ou indirectement œuvré pour mettre en place les lois Auroux continuent aujourd’hui à les approuver. En toute logique ils doivent trouver de bonnes raisons pour justifier tout ce que je dénonce dans cet article



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 17 avril 2018 20:22

    @foufouille
    ça a été le début d’une dégradation sur tous les plans.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 17 avril 2018 20:20

    @Jean Keim
    Je vous remercie pour votre contribution.
    Pour ce qui est de JL Mélenchon effectivement, et c’est une qualité, il ne nie rien de son passé ni dans l’OCI dans un premier temps ni au PS par la suite et effectivement il compte maintenant faire son chemin avec une organisation qu’il a créée. Il a donc évolué. Son mandat de ministre effectivement ne lui donnait pas une grande influence hors de son ministère. Nous avons donc au total beaucoup de points d’accord. Où pourrait-il y avoir divergence ? Sans doute dans le fait que je lui reproche de continuer à défendre tout ce qu’a fait Mitterrand pendant cette période et qu’il a soutenu en étant à ses côtés sans jamais critiquer quoi que ce soit.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 17 avril 2018 15:46

    @ZenZoe
    Je qualifie de « réactionnaire » tout ce qui touche au racisme.
    Pour les camps de rétention voir ma réponse par ailleurs.
    Il faut remarquer que sur ces deux points l’action de F. Mitterrand trouve le soutien du FN.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 17 avril 2018 15:42

    @microf

    Les camps de rétention peuvent être vus comme un prélude aux camps de concentrations. Ce n’est qu’une question de nombre. Les camps de concentrations peuvent être vus comme le prélude aux chambres à gaz. Cela s’est déjà vu une fois dans l’histoire. Tout cela ne sent pas bien bon. Il était bon de rappeler que c’est le gouvernement de Mitterrand qui a initié le processus et mis en place l’appareil législatif dans ce sens. Idem pour la CSG. S’ils ne l’avaient pas mise en place, ils n’auraient peut-être pas à protester quand elle est augmentée ou étendue à d’autres couches de la population. Merci aux socialistes.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 17 avril 2018 15:36

    @Aristide
    Oui. J’ai gardé cela de mon passage comme thésard. Les chercheurs appellent cela un « nous de modestie ». J’ai eu du mal a m’y faire. Cela me paraissait en fait prétentieux. Mais, peu importe...
    Pour savoir qui je suis vous pouvez toujours lire ma présentation. Bien sûr « Jean Dugenêt » est un pseudonyme. Je ne cherche pas la gloire mais je cherche à défendre des idées.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 17 avril 2018 15:32

    @Cateaufoncel
    « je ne discerne pas la moindre arrière-pensée dans ces propos d’un homme de 72 ans, publiés en 1954. »
    Je veux bien vous croire. Neuf ans après la guerre, la plupart des français disaient encore qu’ils ne savaient rien de la shoah. Même chez moi : dans la Manche. Je me suis renseigné depuis et je sais qu’ils étaient tous au courant de l’existence d’un camp de concentration sur l’île d’Aurigny à quelques kilomètres de nos côtes mais ils n’en disaient pas un mot. La version quasi unanime était : « nous ne savions pas ».

    « Dans ce choix de sources particulièrement « orienté » ». Evidemment, ce type de jugement permet d’effacer à peu de frais toutes les sources qui dérangent. Je veux bien que vous donniez des faits qui prouveraient soit que la hiérarchie catholique ne savait pas soit qu’elle s’est opposée à la shoah.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 17 avril 2018 13:46

    @Cateaufoncel

    Je me suis basé pour écrire cela sur le film « Amen » de Costa Gavras et donc sur la pièce de théâtre dont il s’est inspiré.
    J’ai pris connaissance depuis sans l’avoir lu entièrement du livre de Saul Friedländer « Pie XII et le IIIe Reich ; suivi de Pie XII et l’extermination des Juifs : un réexamen ». Il semble indiscutable aujourd’hui que la hiérarchie catholique était informée du sort réservé aux juifs par les nazis et qu’elle a choisi la passivité.
    Je sais aussi que la plupart de ceux qui ont été accusé de jouer un rôle dans la répression des juifs, à l’instar de Papon, ont mis en avant, pour se défendre, le fait, parfois contesté, qu’il leur est arrivé d’aider des juifs.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 17 avril 2018 08:23

    @jeanpiètre

    Décidément, j’ai beaucoup de mal à vous suivre. Pour ma part, quand j’essaie de convaincre quelqu’un je pars des faits, je fais des raisonnements... Bref j’argumente. Je ne cherche jamais à prendre des postures de grand maître en reprochant à celui qui ne me suit pas de faire « la sourde oreille à certaines idées vous permettant de sortir de la ... ». Passons sur le mot supplémentaire car, quand je crois avoir affaire à un troll je cesse de discuter. Je le laisse aller semer sa merde ailleurs. J’évite d’insulter les leaders de mes interlocuteurs. Contrairement à Michel Onfray, je n’ai jamais traité JLM de « conducatore ». Je me ferais fort pourtant de montrer qu’il y a plus de points communs entre JLM et Ceaucescu qu’entre FA et Ceaucescu. Je ne me sens pas « placardise » en écrivant des articles qui sont lus par des milliers de lecteurs et si je l’étais, il faudrait me dire par qui j’ai été placardidé.
    Derrière votre posture je ne vois toujours pas ce que vous essayez de montrer.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 16 avril 2018 21:26

    @jeanpiètre

    Je ne suis pas certain d’avoir tout compris dans ce que vous écrivez mais, assurément, le « retour au gaullisme » ne fait pas partie du programme de l’UPR.
    Dans notre programme : retour à l’indépendance de la France, rendre sa souveraineté au peuple, la démocratie.
    Nous pensons qu’il est impossible de changer quoi que ce soit dans les institutions européennes (« art 123 de la constitution européenne »). Nous proposons d’en sortir.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 15 avril 2018 10:48

    @Roubachoff
    Oui. Et il les a obligé à remballer les bases militaires qu’ils avaient en France. Ils en avaient une à Evreux. Dans mon enfance, les avions de chasse américains passaient au-dessus de chez moi.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 14 avril 2018 19:13

    @papakill
    Je me suis renseigné sur les faits de 1981 à 1984 ce qui m’oblige à revoir ce que j’ai écrit précédemment. Voilà ma version revue et corrigée.

    Je suis d’accord pour 1983 ou 1984. Je considère comme date charnière la démission d’Alain Savary le 12 juillet 1984. Elle sera suivie de la démission du premier ministre Pierre Mauroy le 17 juillet 1984 ce qui marque assurément un changement d’orientation. On considère généralement que le tournant a été amorcé dès 1983. Il s’agit essentiellement de l’abandon des promesses et des revendications pour une véritable réforme laïque de l’enseignement.

    Mitterrand, dès qu’il a été élu a œuvré pour sauver les avantages de la hiérarchie catholique menacée par une forte aspiration et une promesse pour une profonde réforme laïque de l’enseignement. Il a nommé Alain Savary Ministre de l’Education Nationale lequel lui a fait l’affront de mettre au point dès 1982 un projet de « grand service public laïque et unifié » de l’éducation. Alain Savary sera désormais l’homme politique que François Mitterrand détestera le plus quoiqu’il se trouvera bientôt concurrencer à ce grade par Michel Roccard. Mais de 1981 à 1983, François Mitterrand ne pouvait pas encore s’affranchir de toutes les promesses et des accords internes au PS sur lesquels il était engagé ce qui l’obligeait à devoir supporter Alain Savary. Mais il était hors de question pour Mitterrand de faire passer la loi Savary. Ce n’est que le 18 avril 1984 que le projet est adopté par le Conseil des ministres et la loi est votée par l’assemblée nationale le 22 mai 1984. Pourtant cette loi Savary était loin de reprendre les revendications du Programme Commun de la Gauche. C’était un compromis que même l’UNAPEL et l’archevêque de Paris jugeaient à peu près acceptable.

    Mitterrand reçoit les archiprêtres, ou autres représentants du pape, et élabore avec eux une stratégie pour que cette loi soit enterrée. Il met l’appareil d’Etat à leur service, en particulier la télé, pour qu’ils organisent une manifestation à Versailles le 4 mars 1984. Les journalistes de la télé ne trouveront jamais de termes assez forts pour majorer la réalité : grande, très grande, énorme, marée humaine, déferlement, rassemblement le plus important depuis 1944… Cela est évidemment faux. La manifestation du 13 mai 1968 était beaucoup plus importante que celle des versaillais et si les organisations ouvrières avaient appelé à une contre-manifestation on aurait assisté à un raz de marée. C’est, bien évidemment ce que ne voulait pas François Mitterrand. C’est pourquoi, dans le même temps, il s’emploie à engluer la mobilisation populaire. Il étudie la question avec le CNAL (Comité National d’Action Laïque). Le peuple veut sa réforme. On va l’appeler à manifester dans 7 manifestations dispersées pour faire pâle figure en comparaison avec la manifestation unique des versaillais. Mitterrand peut enfin sortir son arme comme il l’avait promis aux représentants du pape. Désormais de la tête du PS jusqu’au plus petit militant de base, ceux qui continueront à réclamer leur réforme laïque se feront fermer le clapet avec le fameux « Mais alors ! Vous voulez la guerre civile ». Et à ceux qui parleront à Mitterrand de ses engagements avec le programme commun, il affichera son mépris de la démocratie en répondant « Bof ! Ce programme, je ne l’ai jamais lu ! ». François Mitterrand peut alors décider le 12 juillet 1984 de retirer le projet de loi. La trahison est consumée.

    Il faudra voir quel a été le rôle des « lambertistes » de tout poil. Ils avaient appelé à voter pour Mitterrand dès le premier tour en mettant leur drapeau dans leur poche. Ils lui ont fourni un service d’ordre... Dans cette période Lambert à liquider la vieille garde des trotskystes purs et durs en commençant par Stéphane Just. Il a en même temps embauché Daniel Gluckstein qu’il a nommé comme dauphin (Quel sens aigu de la démocratie !). Il a fourni toute une flopée de cadres au PS qui, quant à soutenir le PS, ont jugé que le mieux était d’y adhérer. Rentre ainsi au PS toute la direction de L’UNEFet de la MNEF, où ils ont appris à pomper le fric des contribuables ; Jospin, Cambadélis, Mélenchon... Pour eux commence la période du carriérisme et l’apprentissage, sous la houlette de Mitterrand, de la fourberie, de la manipulation, des demi-vérités, des vrais mensonges, du double langage...



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 14 avril 2018 17:09

    @papakill
    « Je ne sais pas si c’est vraiment impossible qu’une personne vraiment anti-système se fasse élire. » Je reviens sur cette question car vous avez raison : le but du forum c’est d’échanger.
    Il est certain qu’il faut mener un combat pour ne pas dire une guerre contre le « système ». Il faut savoir ce que nous appelons ainsi d’où une nécessaire réflexion sur : « qui dirige vraiment la France ? ». Je vous résume la thèse que je défends. Ce sont quelques dizaines de milliardaires qui ont en main notamment les médias et les instituts de sondage qui nous dirigent. Ils tiennent à rester dans l’ombre. On peut très concrètement donner une liste de noms. Entre ces véritables dirigeants et les « politiques » (Président de la république, ministres, députés... Commissions de contrôle diverses... ) on trouve une couche intermédiaire que j’appelle « les grands kapos » : conseillers occultes, grand journalistes, directeurs de presse, de chaîne de télé... On peut encore donner une liste de noms : Attali, BHL, Elkabach, Patrick Cohen... Ils sont notamment chargés de sélectionner, recruter, former et faire élire les « politiques » comme Emmanuel Macron en disposant pour cela des moyens quasi illimités de leur chefs et de l’appareil d’Etat qui est maintenant complétement dévoyé de sa mission originelle (Je développe cela dans l’article « D’où vient Emmanuel Macron et où va-t-il ?). Ces milliardaires qui dirigent le pays se retrouvent avec d’autres pour gérer leur »Union Européenne« (elle leur appartient) qui est un outil essentiel de leur pouvoir.

    Je le répète tout ce que nous faisons y compris et surtout en luttant pour le Frexit est un combat contre ce pouvoir que j’appelle pour simplifier »l’oligarchie« mais il faut bien comprendre qu’il ne s’agit pas d’un concept mais d’une réalité bien concrète. Je tiens donc à l’exercice qui consiste à essayer de mettre des noms.

    Nous ne savons pas exactement comment va se mener ce combat. Je m’oppose à tous ceux qui explique par exemple qu’il faut refuser de lutter pour le Frexit parce que c’est un combat perdu d’avance et qui propose, comme capitulation, d’élire un candidat qui est contre le Frexit en pensant que tout s’arrangera après. De la même façon on ne peut pas complètement exclure la possibilité d’élire un candidat anti-système. Nous continuerons à faire campagne pour élire FA.

    En conclusion il faut continuer à se battre pour regrouper la force la plus consciente : ce sont ceux qui ont compris l’absolue nécessité du Frexit. Dans ce combat contre l’oligarchie nous remportons point par point des petites victoires. Le fait que FA ait pu être candidat à la présidentielle est manifestement une victoire qui se mesure à l’ampleur de la haine déversée par »les grands kapos".

    Le fait qu’il leur sera maintenant de plus en plus difficile de nous calomnier (extrême-droite, complotistes, anti-américanistes...) montre aussi que nous marquons des points. Avoir plus de fric pour engager des procès pour diffamation afin d’en refroidir quelques uns sera aussi un point d’appui supplémentaire . D’où la nécessité d’avoir plus d’adhérents, de franchir le cap des plus de 50 à 1%, peut-être d’avoir un ou deux députés là où il y a (aura) de la proportionnelle. Il faut aussi que la tâche des journaleux qui veulent nous ignorer devienne de plus en plus difficile. Une participation en masse à la manif du 1er mai sera un point d’appui supplémentaire. Il faut bien sûr à des fins de propagande avoir un programme à présenter. Celui émanant du CNR me parait très bien mais, pour ma part, je ne sais pas comment il se mettra en œuvre. Comment le peuple pourra-t-il reprendre la main ? Je sais aussi qu’il faut que nous soyons présents sur tous les fronts : élections, manifestations, grèves, réseaux sociaux... Mais quelles seront les prochaines grandes étapes ? Je ne le sais pas. Est-ce que ça passera par un grand mouvement social comme en mai 1968 avec une Grève Générale ? Est-ce qu’on pourra imposer un référendum sur le Frexit ? Est-ce qu’une grande victoire électorale est envisageable ? Faudra-t-il une assemblée constituante ? Convoquée par qui et comment ? Tout cela nous ne pouvons pas y répondre mais par contre ce qui est certain c’est que quelles que soient les circonstances qui se présenteront l’existence d’une force consciente capable d’indiquer la bonne voie à suivre pour le peuple sera un atout essentiel vers une victoire populaire.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 14 avril 2018 14:15

    @Fifi Brind_acier

    Je me permets de venir approuver. Il ne s’agit pas d’engager un duel mais de discuter entre militants du mouvement ouvrier pour comparer les propositions des uns et des autres en espérant que le débat soit bénéfique pour tout le monde.
    Je tiens à remercier tous ceux qui, malgré quelques difficultés, ont permis que, dans l’ensemble, la discussion ait été de bonne tenue.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 14 avril 2018 14:07

    @papakill

    Je suis d’accord avec les nécessaires nuances que vous venez d’ajouter.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 14 avril 2018 14:05

    @capobianco

    Je suis d’accord pour 1983. Cependant de 1981 à 1983 il a préparé son virage. En premier lieu il lui fallait sauver les avantages de la hiérarchie catholique qu’il a défendue toute sa vie alors qu’il y avait une forte aspiration et une promesse pour une profonde réforme laïque de l’enseignement. Il a nommé Savary Ministre de l’Education Nationale lequel lui a fait l’affront de proposer une loi pour mettre en œuvre les promesses. Savary sera désormais avec Rocard, son premier ministre, les deux personnes qu’il détestera le plus. Mais de 1981 à 1983, il ne pouvait pas encore s’affranchir de toutes les promesses et des accords internes au PS ce qui l’obligeait à devoir supporter Savary et Rocard. Ce dernier expliquera plus tard qu’il s’est beaucoup employé à ne rien faire (Sauf le massacre de la grotte d’Ouvéa). Mais il était hors de question pour autant de faire voter la loi Savary par une assemblée nationale où la gauche disposait d’une majorité écrasante.

    Il reçoit les archiprêtres, ou autres représentants du pape, et organise avec eux la riposte. Il met l’appareil d’Etat à leur service, en particulier la télé, pour qu’ils organisent une grande, très grande, énorme manifestation à Versailles. Les journalistes de la télé ne trouveront jamais de termes assez forts pour majorer la réalité. Dans le même temps, il faut engluer la mobilisation populaire. Il étudie la question avec le CNAL (Comité National d’Action Laïque). Le peuple veut sa réforme. On va l’appeler à manifester dans 4, 5 ou 10 manifestations dispersées pour faire pâle figure en comparaison avec la mobilisation des versaillais. Mitterrand peut enfin sortir son arme comme il l’avait promis aux représentants du pape. Désormais de la tête du PS jusqu’au plus petit militant de base, ceux qui continueront à réclamer leur réforme laïque se feront fermer le clapet avec le fameux « Mais alors ! Vous voulez la guère civile ». Et à ceux qui parleront à Mitterrand de ses engagements avec le programme commun, il affichera son mépris de la démocratie en répondant « Bof ! Ce programme, je ne l’ai jamais lu ! ».

    Il faudra que je revoie les détails : les chiffres, les dates... Il faudrait ouvrir des archives. Il faudra voir quel a été le rôle des « lambertistes » de tout poil. Ils avaient appelé à voter pour Mitterrand dès le premier tour en mettant leur drapeau dans leur poche. Ils lui ont fourni un service d’ordre... Dans cette période Lambert à liquider la vieille garde des purs et durs en commençant par Stéphane Just. Il a en même temps embauché Gluckstein qu’il a nommé comme dauphin (Quel sens aigu de la démocratie !). Il a fourni toute une flopée de cadres au PS qui, quant à soutenir le PS, sont entrés au PS : Toute la direction de L’UNEF, et de la MNEF (où ils ont appris à pomper le fric des contribuables), Jospin, Cambadélis, Mélenchon... Pour eux commence la période du carriérisme et l’apprentissage, sous la houlette de Mitterrand, de la fourberie, de la manipulation...



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 13 avril 2018 20:05

    @papakill

    Oui, je pense qu’il y a fort peu de chances pour que JLM soit élu et s’il l’était je ne sais pas du tout ce qu’il ferait parce que d’une part il n’est pas clair (Ses plans A et B sont inapplicables) et par ailleurs je ne lui fais pas confiance.
    Cela ferait beaucoup de choses à expliquer.
    Pourquoi il a peu de chances d’être élu ? Parce que les élections sont sous contrôle d’une oligarchie qui en maîtrise le mécanisme. Mon point de vue à ce sujet serait long à expliquer. J’ai un article qui a pour l’instant était refusé et qui donne une bonne partie des explications (article intitulé « Qui dirige vraiment le France ? ») et j’ai un autre article qui est en cours de « modération ». J’espère qu’il passera. (article intitulé "D’où vient Emmanuel Macron et où va-t-il ?). Il ne s’agit que de mon point de vue et je n’oblige évidemment personne à être d’accord mais il me serait difficile de développer ce point de vue dans un simple commentaire.
    Le fait que je ne lui fasse pas confiance peut aussi s’expliquer (j’ai des arguments) mais là chacun pourrait m’accuser de faire des attaques (ad hominen) qui touchent à la personne. Pour autant mes arguments ne seraient pas dénués d’intérêt.
    Je m’en tiens là et je vous remercie de chercher vraiment à échanger des points de vue. Il est parfois difficile de discuter ici.



  • Jean Dugenêt Jean Dugenêt 13 avril 2018 17:18

    @papakill
    Je ne comprends pas ce que vous voulez exprimer là.
    Je suis d’accord sur le fait qu’on peut changer certes mais on doit assumer ce qu’on a fait et être capable d’expliquer son évolution et pourquoi on pense avoir été un moment dans l’erreur.
    Je ne sais pas si cela vient en réponse à quelque chose que j’ai dit auparavant