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Les commentaires de Octave Lebel



  • Octave Lebel Octave Lebel 7 septembre 2020 18:50

    Ce serait bien que nos bienfaiteurs des médias amis de la démocratie et de la paix sociale au lieu de faire de la recherche sémantique comme des sauvages nous invitent à lire un document très simple et très clair dans lequel les mots veulent dire ce qu’ils disent et les chiffres parlent du réel.

    Un éclairage des plus instructifs : l’Avis du Conseil National des Villes sur "les émeutes urbaines de novembre 2005"

    http://www.ville.gouv.fr/IMG/pdf/emeutes-urbaines-novembre-2005_cle71b7bc.pdf

    Ils pourraient faire ensuite un débat sur « Pourquoi les recommandations faites n’ont pas été suivies d’effets ? »



  • Octave Lebel Octave Lebel 7 septembre 2020 18:31

    @moderatus

    Je crois que comme nos lecteurs vous avez parfaitement compris les éléments que j’apporte tout au long de mes commentaires qui sont à l’opposé de la méthode qui consiste à partir d’un sondage qui est construit sur un double biais : présentation biaisée des résultats et questionnement biaisé comme l’ont signalé aussi d’autres commentateurs puis à dérouler un catalogue attrape-tout en forme d’attrape-rêve qui ouvre la porte à toutes les facilités et démagogies. Dans un sens vous avez raison d’essayer, en chasseur habile vous êtes sûr d’attraper ceux qui cherchent des réponses simples à leurs légitimes inquiétudes et interrogations et alimenter ainsi la partie de boules puantes, d’indignation feintes, de solennité simulée que jouent si bien certains politiciens professionnels à chaque approche d’élections avec l’aide des metteurs en scène que sont devenus les médias.En espérant une fois de plus abuser nos concitoyens. Il me semble qu’il y a quelquefois malheureusement des joueurs qui s’amusent bien tout en s’abusant eux-mêmes. Mais comme on dit, ils sont majeurs et vaccinés.

    Au fond, quel est l’intérêt d’importer sur agoravox ce qui est si répandu ailleurs ?

    Bien à vous et au plaisir.



  • Octave Lebel Octave Lebel 6 septembre 2020 19:01

    Un éclairage des plus instructifs : l’Avis du Conseil National des Villes sur "les émeutes urbaines de novembre 2005"

    http://www.ville.gouv.fr/IMG/pdf/emeutes-urbaines-novembre-2005_cle71b7bc.pdf

    J’invite nos lecteurs à parcourir le document cité (16 pages très aérées). Chaque information y est édifiante. C’est tellement clair que l’on évite de nous en parler. Je crois qu’il y a ici beaucoup de choses à comprendre au vu des thèmes qui se profilent en vu d’épicer les recettes de la campagne électorale qui s’annonce.

    A voir que les leçons n’ont pas été tirées et l’incurie des politiques menées depuis, nous ne sommes pas loin du scandale national.

    On aurait voulu fragmenter et déstabiliser une partie de la société, opposer des populations que l’on ne s’y serait pas pris autrement. Des ghettos ont été créés par des politiques publiques qui ont sacrifié des parties du territoire et leurs populations, ils ne sont pas apparus spontanément comme des champignons après une pluie nocturne. Il devient urgent de reprendre les choses en mains.

    Une certaine école par la politique menée et son opposition préférée par son argumentaire mimétique que seule la surenchère distingue se sont disqualifiés dans cette affaire.

    Je note également à la lecture de ce document que nous avons des professionnels de très grande qualité et lucidité. C’est dommage que nous n’ayons pas les élus capables d’en tirer parti.



  • Octave Lebel Octave Lebel 6 septembre 2020 18:58

    @moderatus


     J’ai consulté à l’époque le rapport de l’inspecteur général Obin (2004) et je n’ai pas lu son dernier ouvrage. Ce rapport a été discuté mais pas pris au sérieux comme d’autres rapports au même moment qui pointaient que les difficultés de l’école dans certains secteurs avaient un lien fort avec l’aménagement et la gestion des territoires.

     

    L’entrée par la stigmatisation des personnes et une manipulation des chiffres est une technique de pêche électorale. Ce n’est pas le rôle d’un élu me semble-t-il de biaiser ainsi la compréhension de ses concitoyens et on peut s’inquiéter alors de sa capacité à résoudre les problèmes dont ils n’expliquent pas les causes profondes et à pacifier notre société. Jugeons-en.

     

    Voyez-vous, ce qui est le plus rageant, c’est que nous soyons dans la situation actuelle et que pourtant le diagnostic avait été fait à la suite des émeutes de 2005 et que des préconisations des plus pertinentes avaient été avancées dans l’Avis du Conseil National des Villes sur "les émeutes urbaines de novembre 2005" dont je livre ici quelques lignes .

    A l’époque, un ministre de l’intérieur avait brandi un karcher qui lui avait porté chance puisque dans la foulée il devint président et supprima bon nombre de postes de fonctionnaires dont plus de 10 000 dans les forces de sécurité. Il décida aussi de ne plus rendre public les rapports des inspecteurs généraux de l’Éducation Nationale auxquels même les personnels n’avaient plus accès.

    Nous avons actuellement un président dont l’élection doit beaucoup au RN et qui n’a pas vu l’utilité de la politique de la ville. J’y vois malheureusement une certaine cohérence.

    J’invite nos lecteurs à parcourir le document cité (16 pages très aérées). Chaque information y est édifiante. C’est tellement clair que l’on évite de nous en parler. Je crois qu’il y a ici beaucoup de choses à comprendre au vu des thèmes qui se profilent en vu d’épicer les recettes de la campagne électorale qui s’annonce si on ne veut pas de nouveau se faire rouler dans la farine.

    A voir que les leçons n’ont pas été tirées et l’incurie des politiques menées depuis,je pense que nous ne sommes pas loin du scandale national.

    On aurait voulu fragmenter et déstabiliser une partie de la société que l’on ne s’y serait pas pris autrement. Il devient urgent de reprendre les choses en mains.

    Une certaine école par la politique menée et son opposition préférée par son argumentaire mimétique que seule la surenchère distingue se sont disqualifiés dans cette affaire.

    Je note également à la lecture de ce document que nous avons des professionnels de très grande qualité et lucidité. C’est dommage que nous n’ayons pas les élus capables d’en tirer parti.

     

     « En outre, ces émeutes urbaines ont fait l’objet d’une couverture médiatique sans précédent : la recherche par les médias (télévision au premier rang) du « sensationnel  » a joué un rôle certain d’entraînement et incontestablement introduit une surenchère entre cités…..

     Il y a bien une revendication sous-jacente à ces émeutes : ces jeunes n’acceptent pas l’absence de perspectives professionnelles et sociales. Certains revendiquent un avenir de Français à part entière, d’autres se réfugient dans l’ethnicisation et la posture de « victime »….

    La politique de la ville a été, une nouvelle fois, accusée d’avoir échoué. Les crédits spécifiques, limités, ont souvent suppléé les crédits de droit commun (mal répartis et trop peu utilisés pour les quartiers) et n’ont pas été à la hauteur de ce qu’ils auraient dû être pour réduire les inégalités et favoriser la mobilité. Pourtant, les communes qui ont un tissu associatif ou des personnalités sur lesquelles s’appuyer, ont connu un retour au calme plus rapide. Le CNV l’a souligné depuis 2000, les financements des associations de proximité ont été dramatiquement réduits ces dernières années et beaucoup d’associations ont dû cesser leur activité….

    …Des inégalités sociales et territoriales qui s’accentuent entre ZUS et avec les autres territoires :…Une forte proportion d’étrangers, très majoritairement non européens : 16,5% dans l’ensemble des ZUS contre 5,6% en France. Cette proportion s’élève à 22% en Île-de-France et à 26% en Seine-Saint-Denis. Mais si l’on prend les immigrés récemment arrivés, cette proportion s’élève à 40% dans les ZUS de Seine-Saint-Denis et à 24% dans l’ensemble des ZUS contre 7,6% sur l’ensemble du territoire. »


    Des ghettos ont été créés par des politiques publiques qui ont sacrifié des parties du territoire et leurs populations, ils ne sont pas apparus spontanément comme des champignons après une pluie nocturne.


    http://www.ville.gouv.fr/IMG/pdf/emeutes-urbaines-novembre-2005_cle71b7bc.pdf

     



  • Octave Lebel Octave Lebel 5 septembre 2020 22:30

    @moderatus

    « Les politiques n’agissent en fait que dans la mesure où leurs électeurs font pression sur eux. A nous de voir.

    Il faudra aussi arrêter de faire semblant d’ignorer la dimension sociale comme le font souvent les médias sur le terreau de laquelle se développent les phénomènes identitaires et communautaires afin de dégonfler certains faux débats symboliques et apporter des réponses concrètes. Comme j’en ai signalées dans mon troisième message ».


    C’est mieux si vous n’enlevez  pas ce qui fait sens en citant.

     

    Par ailleurs, désolé de vous le dire mais vos comparaisons historiques traitent de situations très différentes. Par exemple, l’église catholique était une institution dont les effectifs, les moyens, la présence dans l’enseignement et les services de soins et d’assistance n’ont rien à voir avec l’islam présent en France entre autres.

    ll me semblait que le problème était l’islam politique qui est préoccupant mais faible et assez habile pour se jouer de la complaisance des médias qui oublient de faire un véritable travail d’information et de classes dirigeantes qui instrumentalisent avec imprudence ces situations plutôt que de chercher des solutions parce que cela ne les préoccupe pas vraiment et qu’elles y voient d’abord l’occasion d’éviter des rassemblements sociaux larges et le moyen de capter à peu de frais une bonne ristourne électorale.

    Difficile de ne pas se souvenir des manœuvres passées ni de voir les tentatives actuelles. Je crois que nos concitoyens se souviennent encore que le front national a en réalité sauvé deux fois la mise à ces classes dirigeantes.

    Vous n’y êtes pour rien j’imagine mais je crois que notre pays attend mieux que cela.

     



  • Octave Lebel Octave Lebel 5 septembre 2020 18:54

    @moderatus

    Ce n’est pas un procès, c’est une discussion et une interrogation sur la logique et les effets de votre argumentation et de ce que j’y vois et en pense. J’ai vu comme une impasse et je vous le signale.Désolé de vous contrarier.

    A regarder certains liens que vous signalez, je suis d’accord avec vous sur un point, le danger de l’islam politique qui est bien présent et qui cherche à se développer. Danger pour tous, danger pour l’islam en tant que religion et culture aussi. Il  pèse peu mais est déterminé et s’inscrit dans une perspective longue comme devrait le faire la démocratie quand nos responsables politiques ont l’horizon de leur mandat comme ambition pour la plupart. Il avance pour une part masqué mais c’est la loi du genre. Aux citoyens d’être vigilants et d’interpeller leurs élus, ce sera plus sûr.

    Heureusement nous avons un trésor conquis de haute lutte la laïcité qui nous protège tous à commencer par le croyant dont certains chefs religieux voudraient régenter la liberté de conscience et les droits de citoyen. C’est un principe de rassemblement citoyen clair. Certains politiques ne peuvent s’empêcher d’en faire un outil de division ce qu’exploitent ceux qui veulent la dévitaliser.

    L’islam politique se sert habilement de l’ignorance, quelquefois de la bêtise, du cynisme, de la faiblesse, de la naïveté, de l’ambition, de la démagogie des élus pour augmenter son influence. Lionel Jospin en son temps manqua de clairvoyance en n’utilisant pas de manière solennelle le droit disponible. Soyons indulgent, c’est plus facile d’être lucide 31 ans après.

    N’y a-t-il pas assez d’intelligence et de sens de l’état dans toutes les forces politiques pour faire de ce sujet un consensus et rappeler des règles claires applicables partout dont la mise en œuvre sera soutenue et contrôlée ? Pour obtenir aussi un engagement solennel de la fin de l’instrumentalisation électorale de ce sujet ?

    Les politiques n’agissent en fait que dans la mesure où leurs électeurs font pression sur eux. A nous de voir.

    Il faudra aussi arrêter de faire semblant d’ignorer la dimension sociale comme le font souvent les médias sur le terreau de laquelle se développent les phénomènes identitaires et communautaires afin de dégonfler certains faux débats symboliques et apporter des réponses concrètes. Comme j’en ai signalées dans mon troisième message.

     




  • Octave Lebel Octave Lebel 5 septembre 2020 18:23

    Rassurez-nous, il n’a pas supprimé l’ISF ni décidé de s’attaquer sérieusement à la fraude fiscale de 100 milliards l’an ?



  • Octave Lebel Octave Lebel 5 septembre 2020 15:28

    @moderatus

    Si on s’appuie sur les chiffres du sondage à partir duquel vous avez lancé votre alerte, il me semble que vous prenez le chemin hasardeux par amalgame de déclencher une guerre civile avec

    ● 70.4% convictions républicaines avant celles de la religion + 29.6% convictions religieuses avant celles de la république = 100% des musulmans de moins de 25 ans.

    ● 80.6 % convictions républicaines avant celles de la religion+10.4% convictions religieuses avant celles de la république = 100% des musulmans de 25 ans et plus.

     

    C’est une blague ou quoi ?

    Et après, qu’est-ce qu’on fait ? A votre avis qui va ramasser les miettes ? La démocratie ?

     

    Il me semble que ma méthode est à discuter sérieusement. Elle renvoie à un débat citoyen ce que les politiques veulent éviter parce qu’ils veulent diriger le pays en leur nom en imposant aux électeurs leurs contenus et les termes des débats qu’ils poussent afin d’obtenir un chèque en blanc et faire ensuite comme ils l’entendent en s’arrangeant le plus souvent entre eux comme nous avons tous pu le constater. Il faut mettre fin à ce cercle vicieux.

    Cela ne correspond plus aux aspirations de nos concitoyens ni au niveau socioculturel de notre pays.

    Il s’agit d’urgence de faire évoluer les institutions pour que nous redevenions des citoyens et non plus des électeurs d’un jour sans pouvoir le lendemain. Biberonnés par des médias sous la coupe de 9 milliardaires et d’élus qui au delà du cadre légal minimal n’ont pas de compte à rendre.

    Je pense que la reconnaissance de cette nécessité est un critère préalable pour pouvoir accorder confiance à un mouvement politique.

    C’est dans ce type de cadre dans lequel vous, moi et tous nos concitoyens sommes à égalité que vos propositions et d’autres ont vocation à être discutées et évaluées. Et la démocratie l’emportera.

     



  • Octave Lebel Octave Lebel 5 septembre 2020 10:26

    @moderatus

    Je pense que ce débat est piégé (mais qui ne le voit pas) et qu’il devient urgent qu’en tant que concitoyens nous sortions de ce piège parce qu’il a pour fonction de nous diviser et nous éloigne en fait d’un diagnostic partagé et de recherche de solutions qui permettraient d’assécher toutes les démagogies électorales.

     

    Ce serait bien de distinguer méthodiquement l’immigration légale, les réfugiés qui relèvent du droit d’asile et les clandestins. Que nous puissions avoir un observatoire indépendant de l’immigration avec un rapport annuel au parlement, des projections démographiques pour ne pas laisser le sujet aux apprentis-sorciers, un débat démocratique public comme en principe une république sait le faire sur qui fait, a fait quoi, quels sont les objectifs  et quelles sont les mesures à prendre. Pas la vieille technique du rapport qui finit dans un tiroir ou permet toutes les mises en scènes et comédies en vue de survie ou d’ascension électorale que nous avons trop vues.

    Parce que pour le moment, c’est typiquement la boule puante électorale avec laquelle jonglent quand c’est utile nos politiciens pêcheurs d’électeurs en joutant entre eux et avec les leaders identitaires trop contents de l’aubaine de conforter leur emprise, leur petite carrière et leurs petits chantages locaux et nationaux . Autrement dit, gueule de bois garantie pour le plus grand nombre après les élections.

     

    C’est un sujet structurant puisque chacun peut voir que la composition démographique de notre société du point de vue des origines géographiques et culturelles évolue et que ne pas y réfléchir et en débattre tranquillement c’est laisser le terrain aux démagogues et aux aventuriers.

    C’est structurant aussi parce que les sonneries de cor médiatiques associées aux petits arrangements locaux plus discrets ont abouti lentement mais sûrement à des ghettos dont personne ne revendique la responsabilité maintenant .Beaucoup pourraient se donner la main.

    C’est structurant parce qu’il y a évidemment un travail à faire entre autres sur la politique de la ville et plus largement sur l’aménagement du territoire (transports, logements, présence des services publics, implantations des établissements scolaires et carte scolaire etc.).

    Vous voyez, il y a de quoi se concentrer, réfléchir, se relever les manches et examiner de près ce que disent et proposent les politiques qui ont un peu trop tendance à mettre le produit en promotion pour séduire leurs concitoyens qui accumulent les difficultés sociales et les diviser.

    C’est bien ce qui se passe à nouveau me semble-t-il.

    Certains comme en hippologie sont instrumentalisés à l’instar du boute-en-train qui comprend au dernier moment le rôle dans lequel on l’a embarqué et vont continuer encore longtemps à ronger leur frein.

    A voir comme cela marche bien, j’en connais qui s’en amusent d’avance. Ceux pour qui seront les grimaces auraient intérêt à y réfléchir dès maintenant.



  • Octave Lebel Octave Lebel 4 septembre 2020 23:13

    @moderatus

    Vous avez raison, il ne faut pas se perdre dans les chiffres mais bien les situer autrement à quoi bon citer des chiffres ou des sondages. On nous assène à longueur de journée des chiffres comme des arguments sans que l’on sache bien ce que l’on mesure ni ce que cela signifie. Cela relève le plus souvent de la tromperie puisque l’on cherche à influencer un interlocuteur et non pas à l’informer au plus près de la réalité. Dans le champ politique comme dans les autres, commercial par exemple, cela relève de l’abus de confiance. Si on veut revenir à une république de citoyens, il va bien falloir restaurer un peu de confiance mutuelle et ne pas tomber dans ces jeux si pratiqués dont nous sommes tous la première victime.

    Il me semble que votre titre prête un peu à confusion même si après la photo rétablit l’information.Avec un effet de présentation que j’explicite.



  • Octave Lebel Octave Lebel 4 septembre 2020 19:32

    Je comprends. Vous tentez de boucher les trous de la toile qui laissent apparaître les réalités économiques et sociales de notre pays qui dérive lentement vers on ne sait quel envasement et de sauver la dignité de ceux qui occupent la passerelle. C’est un travail de romain.

    Vous imaginez bien que nous sommes très peu à encore y croire même si nous saluons votre persévérance.

    Mais, ceux pour qui vous faites tous ces efforts, croient-ils vraiment en leur avenir, en eux-mêmes, en votre travail, vous soutiennent-ils ?

    Il faut jouer la partition envers et contre tout paraît-il. Bon courage.



  • Octave Lebel Octave Lebel 4 septembre 2020 17:09

    Ce sujet est complexe, facilement clivant, tendance explosif sans mauvais jeu de mot. C’est donc un minerai de premier intérêt pour les politiciens et les journalistes dont le principal objectif n’est pas de nous informer et de nous faire réfléchir mais de nous embarquer dans leur sillage. Cela fait trente ans (plus si vous voulez) que cela dure. Chacun a pu apprécier la qualité des débats et des traitements de l’information que cela a donnés et au fond qui en a tiré bénéfice électoralement et ce qui a été fait ensuite pour qu’à l’approche d’élections les mêmes scénarios soient tentés à nouveau parmi d’autres. Il est donc urgent de réfléchir et de multiplier les sources d’informations.  

     Quelques repères et effets de présentation.

    60% convictions républicaines avant celles de la religion+40% convictions religieuses avant celles de la république=100% des musulmans.

    74 % des 40% ont moins de 25ans et représentent 29.6% des 40%.

    10.6 % ont 25ans et plus et représentent 10.4% des 40%.

    29.6+10.4=40%

     

    70.4% convictions républicaines avant celles de la religion + 29.6% convictions religieuses avant celles de la république = 100% des musulmans de moins de 25 ans.


    80.6 % convictions républicaines avant celles de la religion+10.4% convictions religieuses avant celles de la république = 100% des musulmans de 25 ans et plus.

     

    A noter, ce n’est qu’un sondage donc un coup de sonde, qui plus est sur un sujet, les convictions religieuses des plus délicats à apprécier selon cette méthode. 

     

    Autres sources

     

    https://www.marianne.net/societe/sondage-ifop-pour-69-des-musulmans-et-47-des-moins-de-25-ans-publier-des-caricatures

     

    Article assez ardu à lire parce qu’il multiplie les angles d’observations et nous oblige donc à envisager la complexité de la situation, à préciser ou réviser ce que l’on croyait savoir sans nous fournir du prêt à penser ce qui n’est pas confortable il est vrai. A nous de jouer donc .C’est le prix de la citoyenneté et une assurance pour ne pas trop se faire balader. Nous valons tous mieux que cela.

     

     



  • Octave Lebel Octave Lebel 3 septembre 2020 17:17

    Sur cette réglementation de notre vie quotidienne, sur cette infantilisation rampante à laquelle participent massivement les médias, il y a l’installation d’une emprise progressive qui anesthésie notre conscience et notre lucidité de citoyens et nous rend incapable de juger du bien-fondé des politiques publiques.

    Je réitère un commentaire déjà publié parce que je vois bien que cette situation concernant la sécurité routière est peu connue en fait et que je pense que le consentement à certains types de gouvernance s’ancre dans le quotidien le plus banal.

    Sécurité routière France et Allemagne, deux approches.

    En Allemagne, le permis à points comporte 18 points. Jusqu’à des excès de 20 km/h, les contraventions n’engendrent aucun retrait de point et les amendes vont de 10 à 35 euros.

    Les documents que l’on vous envoie sont d’une courtoisie qui m’a agréablement surpris .La contestation de l’amende forfaitaire ne requiert pas le paiement préalable de celle-ci et déclenche une enquête interne sans comparution. Si votre responsabilité est reconnue, pour une amende de 10 euros, une majoration de 28,50 euros sera appliquée.

    A noter aussi distinction significative entre le fait de « glisser » un stop et celui de « griller » un stop. Pour le premier cas, une simple amende de dix euros est adressée au contrevenant tandis que le second cas entraîne une amende de 50 euros et le retrait de 3 points. Le code de la route allemand sanctionne plus lourdement l’erreur de l’automobiliste qui pourrait entraîner la mise en danger d’autrui.

    Il semble qu’en France un autre état d’esprit règne qui repose sur ce qui ressemble à une taxation déguisée sur fond de l’exploitation indécente du malheur des victimes et de leur famille en vue de la culpabilisation de tous.

    Merci aux élus à qui on doit cette généreuse législation en perfectionnement constant (radars double sens, radars tourelle, 160 véhicules sous gestion privée …) ainsi qu’à la presse généraliste qui nous informe si bien et si objectivement.

    Les amendes forfaitaires de contrôles automatisés, c’est-à-dire celles des radars ont rapporté un total de 1.230 milliard d’euros en 2019.

    Pour information (Source : Rapport sur la sécurité routière dans le monde, Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Organisation Internationale des Constructeurs d’Automobiles in Atlas magazine, actualités de l’assurance dans le monde), le taux de mortalité moyen sur les routes pour 100 000 habitants en 2015 était en Allemagne de 4.34 pour 48.4 millions de véhicules et en France de 5.18 (38,6 millions de véhicules). Combien de conducteurs roulant sans permis en France déjà ?

    En France, la pression incessante sur les services publics sous couvert de « modernisation » selon un pilotage bien particulier des nouvelles technologies fait disparaître du personnel au-delà du raisonnable, en précarise d’autres, parcellise de plus en plus les tâches avec pour effet de renforcer l’emprise bureaucratique en déstabilisant et insécurisant « l’usager » qui se sent de moins en moins respecté comme un citoyen. Ce qui se développe sous couvert de ces pratiques d’apparences administratives, c’est une domination et une mise en respect d’administrés qui ont de plus en plus de mal à se faire entendre. La même évolution se produit dans des relations commerciales de plus en plus déséquilibrées et de moins en moins transparentes pour l’obtention de services devenus indispensables. La plupart des élus qui accompagnent ces évolutions font ensuite mine de réguler lorsque l’exacerbation sur tel ou tel sujet commence à déborder. Cela s’appelle la nouvelle gouvernance.

    Dans le même temps, chaque année, il faut se battre pour le maintien d’une desserte ferroviaire cohérente.70 % des travailleurs utilisent leur véhicules pour se rendre au travail. Par plaisir ?

    (déjà publié en commentaires en février 2020)



  • Octave Lebel Octave Lebel 3 septembre 2020 16:54

    Bayrou, Bachelot, la fine fleur de la politique à la française, façon décadence de la V° république pour consolider un jeune président à la DLC bien inquiétante.

    Les conseillers qui ont cru y voir des produits d’appel pour contenter et séduire « un segment du potentiel électoral disponible » devraient sortir un peu plus souvent de leurs cabinets et certitudes.

    En attendant, on va devoir se taper à travers les ondes médiatiques toute une série de contes de fée, de coups de théâtre, de déclarations solennelles, de petites tragi-comédies bien fatigantes à la longue sans malheureusement que la machine politique qui réglemente nos vies ne nous laisse un répit.

    Depuis plusieurs années les trois quarts de nos concitoyens déclarent ne plus accorder leur confiance à la manière dont les médias les informent mais le bal continue comme si de rien n’était (nous sommes avant-dernier sur 39 pays sondés).

    Je me demande s’il ne va pas falloir que l’on se mette tous à porter en permanence un brassard noir ou un badge coloré afin de signifier que nous avons besoin d’une presse indépendante des puissances d’argent et des pouvoirs politiques pour que nous puissions de nouveau croire à la démocratie. Après tout cela a été fait pour des causes importantes.



  • Octave Lebel Octave Lebel 3 septembre 2020 12:58

    @Simple citoyenne

    Bien vu, malheureusement.



  • Octave Lebel Octave Lebel 3 septembre 2020 12:54

    @Fergus

    J’ai ouï dire qu’ils sont bien occupés à faire des conférences rémunérées.D’où l’utilité d’une secrétaire et de collaborateurs ?
    Je reconnais que je n’ai pas envie d’être indulgent.Le coup de la fondation par Hollande, c’est un peu gros à avaler.J’espère qu’il ne finira pas dans une publicité même s’ il y possède une véritable employabilité.
    Je m’arrête, je crois que c’est un jour sans pitié et que ces personnages me rendent méchants.



  • Octave Lebel Octave Lebel 3 septembre 2020 10:40

    Un oubli à propos de cette fonction politique au-delà de la manière dont elle est incarnée.

    En quoi les titulaires de cette fonction au-delà de leur mandat, en dehors des précautions de sécurité, doivent-ils bénéficier de la solidarité nationale ?

    En quoi la situation actuelle est-elle utile, nécessaire et exemplaire pour le bon fonctionnement de notre démocratie ?

    Pour mémoire, le général De Gaulle fondateur de cette république dont il soumit l’approbation de la constitution à un référendum avait décliné les largesses proposées arguant que sa retraite de général lui suffisait.

    Bien entendu, s’il advenait qu’un jour un des récipiendaires de la fonction se trouvât en difficulté, les lois de la république à l’élaboration desquelles ils ont contribuée sont là pour tout un chacun.

    Je trouve que les bénéficiaires actuels devraient adresser à leurs concitoyens une lettre ouverte afin de leur expliquer leur position.



  • Octave Lebel Octave Lebel 2 septembre 2020 20:59

    Je m’aperçois que j’avais oublié d’exprimer mes remerciements à ceux qui ont attiré mon attention.

    Trollitude : Fièvre passagère qui peut se déclencher en cas de contrariétés ou d’influences douteuses. Bénigne, elle contient  son propre remède. Ne connaît pas la distanciation mais comme elle n’est pas contagieuse.



  • Octave Lebel Octave Lebel 2 septembre 2020 20:13

    Comme dans un vieux film de Jean Yann.

    Merci pour ce texte.

    En fait, avec ce comportement on finit par se demander à propos de ce type de personnage dans quel monde ils vivent, tellement ils semblent appartenir à un univers de fiction dans leur manière de s’adresser à leurs concitoyens et dans ce qu’ils ont à dire.

    Comme une impression de se retrouver dans un vieux film de Jean Yann qui avait la patte lourde dans l’ironie et la caricature comme pour nous venger d’une réalité accablante.

    Surprenant aussi la nature des relais médiatiques qui sont en fait tels que Jean Yann aurait pu les brocarder également .

    Le triste de l’histoire, c’est que nous parlons d’un président de notre république qui avait suscité des attentes et des espoirs après ce que nous avions cru être de mauvais moments à passer. Je ne vais pas faire la liste de ses méfaits au national comme à l’international. Je n’ai pas envie d’alourdir l’ambiance morose que ces évocations suscitent.

    Au fond, le personnage de tragi-comédie qu’il nous inspire maintenant est peut-être une manière bien française de nous détacher de nos bêtises et aveuglements. Espérons-le.

    Bien à vous. 



  • Octave Lebel Octave Lebel 27 août 2020 18:01

    @babelouest

    Je pense que nous sommes d’accord sur un point qui est celui déjà signalé par Condorcet dans la citation.Un détour pourtant s’impose me semble-t-il.

     

    L’objet de mes 3 derniers articles porte sur le danger que représente le néolibéralisme qui depuis un moment déjà prend progressivement possession de tous les leviers de commande et d’influence dans notre pays avec des gens plus ou moins habiles mais résolus et déterminés. La plus insidieuse des méthodes est de nous faire douter de nous et de nos capacités, de nous persuader de notre isolement, de nos divisions indépassables ou du fait que ce n’est pas le bon moment, que les conditions n’y sont pas etc. Le tour de force est de nous mettre sur la défensive à partir d’une position d’évaluateur de nos propositions fondées sur les critères imposés par nos adversaires. Cette posture est fragilisée maintenant parce que le bilan est mauvais et que nos adversaires pour se maintenir sont obligés de restreindre l’expression de la démocratie et que cela se voit. Ils ont de plus en plus de mal aussi à cacher leur mésentente.


    Depuis toujours, il y a une manière d’afficher un radicalisme qui décourage toute initiative d’un côté et fait peur de l’autre et conforte les pouvoirs en place.

    Ce ne sera jamais le bon moment si on attend les « bonnes conditions » sans faire bouger les lignes à notre avantage alors que nos adversaires les font bouger tous les jours avec des moyens extraordinaires sans jamais renoncer sur rien avec une patience infinie qui enjambe les mandats. C’est pour cela que j’évoque une coalition autour d’un projet. C’est un début, un levier. Ce n’est pas facile de se rassembler. Mais en face, vous savez bien qu’ils trouveront une équation.


    Ce que je crains, c’est la perte progressive de repères et de réactivité de nos citoyens avec possibilité de non-retour par dissolution dans un système libéral autoritaire (c’est en réalité exactement le fonctionnement de l’UE actuellement qui ne demande que croître en puissance) et des communautés relativement autonomes qui feront contre des franchises et avantages la « police » pour le système ou quelque chose d’analogue. Il y a là de belles carrières à faire.

     Nous vivons une situation surréaliste. Depuis des années déjà nos concitoyens ont perdu confiance dans les médias ( 24% de confiance) qui réussissent pourtant à maintenir à flot un certain type de classe politique en se faisant passer pour des médiateurs, des informateurs ou des arbitres, rôles qu’ils tiennent en faisant croire qu’ils représentent la diversité des opinions, en donnant le change tout en imposant le cadre et le vocabulaire de tous les débats avec des inflexions vigoureuses aux moments décisifs. C’est une situation inédite qu’ils évoquent peu dans cette dimension, on comprend pourquoi. Ils arrivent à faire passer leurs audiences donc leur valeur marchande et celle de leurs vedettes auprès des publicitaires pour une adhésion. Petit résumé de la perversité du système. Soyons honnêtes, c’est une performance et nous avons affaire à des gens intelligents, inventifs et coriaces.


    Le point important et incontournable, c’est l’existence d’une capacité citoyenne qui émerge et que les médias tentent d’endiguer et de contrôler au gré des actualités avec polarisation sur les événements et leur mise en scène, la prééminence de porte-paroles bien entraînés et le brouillage sur les causes et la réalité des acteurs. Par ailleurs, le moindre élu redoute l’accroissement de la compréhension, de la curiosité et du pouvoir de contrôle de ses concitoyens (soyons juste, la plupart). Le développement de cette capacité citoyenne est une étape déterminante à franchir. Mais, il faut d’abord ou en même temps se débarrasser de la nasse dans laquelle nous nous sommes laissés piégés.

     

    J’ai regardé vos documents. Je suis d’accord avec vous sur le fait que la réflexion utopique est une réflexion puissante et féconde pour nous tous, qu’elle fait parie de la partition et qu’ elle doit être proposée comme d’autres démarches au processus de réflexion et de choix démocratiques .Cela nous rappelle que nos cadres de pensée sont en fait des héritages et que chaque génération fait fructifier un héritage en le dépassant à partir de sa propre expérience et réflexion.

    J’ai apprécié le travail ingénieux fait à partir de la constitution de 1946 qui illustre à la fois qu’une organisation doit être pensée et construite et que des choix cruciaux et leurs conséquences doivent faire l’objet de réflexions partagées et d’arbitrage au final. Difficile d’aller plus loin dans le cadre d’un commentaire.

    Bien à vous.