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Les commentaires de Scual



  • Scual 18 mars 2011 16:34

    Le risque zéro n’existe pas... c’est comme de gagner au loto, c’est quasi impossible et pourtant il y a toujours des gagnants.

    A ce jeu là il suffit de multiplier les sites nucléaires et de laisser le temps lancer invariablement les dés de la probabilité, seconde après secondes pendant des décennies pour aboutir à ce résultat dramatique : dans 99,9% des cas la catastrophe fini invariablement pas se produire. Toujours.



  • Scual 16 mars 2011 11:16

    Les verts ne sont pas aussi verts qu’ils le prétendent... y a qu’à voir leur soutient au panneau solaire photovoltaique qui est une des énergies les plus crades au monde et non renouvelable. Renseignez vous sur la filiaire silicium, vous allez voir à quel point c’est « vert » comme énergie.

    De toute façon le PS est-il socialiste ? L’UMP est-elle gaulliste ? etc... Si les Verts sont aussi connus ou au moins leurs têtes d’affiche, c’est grâce au médias de masse qui les ont popularisés. A votre avis pourquoi eux et pas d’autres ? Ils ne sont pas tous complètement illégitimes, mais ils sont très loin d’être l’essence même des idées qu’ils sont sensés défendre.

    S’ils étaient crédibles, ils seraient avec le FdG, pas avec le PS. Aussi absurde que ça puisse paraitre, les vrais écologistes ne sont plus les Verts.



  • Scual 16 mars 2011 10:43

    Ouvrir un bouquin ? Mais je vous y invite. Je ne parle pas de faire des centrales à Tsunami mais je dis simplement que les Tsunami sont des illustration du potentiel de l’hydraulique, ils sont fait d’eau quoi, HYDRAU-LIQUE...

    Si vous voulez des précisions, même si j’en doute au vu de votre mauvaise foi, l’énergie hydraulique est en réalité un moyen de tirer parti de l’attraction terrestre. L’eau par sa nature coule inexorablement du point le plus haut vers le plus bas, elle est malléable à souhait et entraine avec elle tout ce qu’elle rencontre par son poids et ses propriétés collantes sous forme liquide, y compris des turbines. J’imagine que vous connaissez l’existence des barrages. Habitant Grenoble et ayant visité plusieurs d’entre eux je peux vous garantir que ces projets sont sans commune mesure avec les petit « moulinets » que sont les éoliennes actuelles, preuve s’il en est du balbutiement de cette technologie.

    Pour notre plus grande chance l’eau s’évapore et retombe sous forme de pluie nous épargnant le travail et l’énergie de lui faire remonter la pente pour repasser par les turbines et ça c’est de la physique. On a juste à la stocker et la conduire vers la turbine. Je tient aussi a dire que je suis en désaccord avec les écologistes qui considèrent qu’un barrage est forcément une catastrophe écologique. La nature se réinvente et bien souvent ils finissent plutôt par donner naissance a des havres pour les espèces en voie de disparition que l’inverse.

    A noter que je suis aussi au courant des risques qui n’ont rien à envier à ceux d’une centrale nucléaire en cas de rupture des barrages. Grenoble par exemple aurait droit au même traitement que les Japonais avec le Tsunami et serait rayée de la carte. Cela vaut évidement aussi pour... certains sites nucléaires situés en aval de grands barrages... comme quoi les petits malin et officiels qui rient en disant qu’un tsunami est ridicule en France racontent tout simplement n’importe quoi. En plus, de part leur fonction dans le secteur de l’énergie ils sont les premiers au courant de l’état déplorable de certains barrages pouvant entrainer des vague colossales en plein cœur de la France s’ils cèdent... et évidement ils sont en zone sismique.

    A ce propos pas besoin d’être pile sur une faille comme à Fessenheim, bien qu’ils veulent nous concentrer là dessus. Des centrales en zones sismiques, il y en a plein en France. J’ai moi-même déjà ressenti un tremblement de terre (Laffrey en 2005) suffisent à me réveiller en pleine nuit, heureusement sans plus de dégât... donc qu’ils arrêtent avec Fessenheim, y a plus de la moitié des centrales françaises qui sont concernées.



  • Scual 15 mars 2011 19:44

    Les français vont payer oui, ou plutôt ils vont continuer à payer comme toujours. Rien de neuf. Les bénéfices d’EDF, areva et autres entreprises nationalisées rembourseront l’emprunt à la place de remplir les poches de quelques personnes qui ont tout à gagner à la rareté et la chèreté de l’énergie ainsi qu’à limiter les investissements.

    Le projet serait financé directement par les consommateurs qui auront toujours besoin d’électricité et les moyens de l’acheter grâce aux emplois créés. Il suffit de redevenir indépendant et de faire avancer l’argent des investissements par la banque de France à taux 0 et sur une très longue échéance, genre 50 ans. De toute façon le prix des énergies non-renouvelables ailleurs sera démultiplié par la rareté des matières premières nécessaires à sa production. A ce moment là on se rendra compte que non seulement ça ne nous a rien couté mais qu’au contraire on y gagne beaucoup.

    Les seuls vrais problèmes sont bien sur la décontamination et le retraitement des déchets nucléaires et à ne pas sous-estimer, politiquement il faudra reprendre notre indépendance au niveau de la banque centrale et du droit à contrôler notre secteur énergétique... ce n’est pas rien, ça pourrait mettre fin à l’Europe.



  • Scual 15 mars 2011 17:52

    Pourquoi ils ne l’ont pas fait ? C’est simple c’est plus cher que de construire un four et de bruler des énergies fossiles pour faire bouillir de l’eau, voila pourquoi. Le nucléaire personne n’en voulait à part pour des raisons militaires et donc politiques.

    C’était la guerre froide quand cette technologie militaire destinée à produire des bombes à été lancée... ça explique pourquoi c’est là-dedans qu’on a investit. Les grandes puissances ont tout mis dans le nucléaire pour leur guerre et les autres dans les combustibles fossiles parce que c’était facile et pas cher. Les centrales allemandes et japonaises étaient d’ailleurs en réalité des façons indirectes pour ces pays de participer à l’effort de la guerre froide.

    Désormais tout ça est derrière nous et c’est seulement avec le pic pétrolier et le pétrole cher que la filière s’est relancée, les besoins en énergie sont réels et la technologie existe déjà. Elle est donc moins « risquée » financièrement puisque les investissements se transforment en énergie alors que des échecs sont possible en développant de nouvelles technologies... à noter que l’immense majorité préfère quand même largement le charbon, c’est pour dire.

    Bref faire passer cette énergie pour attractive c’est à mourir de rire... remarque c’est toujours mieux que les radiations... Les états achètent de l’électricité et c’est tout, peu importe son origine.

    L’alternative renouvelable est crédible, plus que ne l’était le nucléaire à ses débuts. De la même manière que les moulins en bois tout juste bons à moudre le grain ont donné naissance aux barrages d’aujourd’hui, les moulins à vent et sources thermales peuvent se développer de manière tout aussi considérable. Ces énergies n’en sont qu’à leur début et leur potentiel n’est plus à démontrer.



  • Scual 15 mars 2011 16:59

    C’est marrant tout ces petit malins qui dénigrent les énergies renouvelables qui ne sont rien de plus que l’utilisation des forces de la nature.

    Les séismes et les volcans, c’est ça la géothermie, les cyclones sont de brillantes illustrations de la puissance de l’éolien et les cascades, inondations et autres tsunami de l’hydraulique. De brillantes illustration de la faiblesse de ces forces. Vraiment trés intelligentes et réalistes ces remarques les faisant passer pour de la gnognotte.

    Désolé mais vos remarques ne tiennent pas debout et l’actualité le démontre parfaitement, leur potentiel énergétique est tout simplement colossal. Il faut juste investir et ils remplaceront le nucléaire en moins de temps que vous ne le pensez.



  • Scual 15 mars 2011 16:14

    Pour rebondir sur ce que dit Arconus, on peut sortir du nucléaire progressivement, et sans se priver et sans augmentation du prix de l’énergie.

    Il suffit de nationaliser ce secteur, de prévoir un amortissement des investissements à prix coutant et sur le plus long terme possible. Sans objectifs de bénéfices, les installations seraient prévues pour durer et non pas pour être remplacées prématurément. On peut règlementer les consommations en énergie des appareils etc

    En plus on peut toujours garder une ou deux installations nucléaires pour des raisons militaires et scientifiques... avec un ou deux cœurs maximum. Ce serait suffisant pour convaincre une bonne partie des derniers partisans du maintient du nucléaire de tourner la page progressivement au profit de sources renouvelables.

    Les parcs éoliens géants en mer, la géothermie profonde et l’hydraulique sont selon moi les seules vraies énergies renouvelables, peu contraignantes et non polluantes. La bioénergie, c’est à dire les dérivés à différents niveaux de la photosynthèse devrait selon moi être consacrée à l’alimentaire, la production d’engrais et au recyclage Oxygène/CO² : tout ça est trop important pour être sacrifié et demande trop de place, d’énergie et de travail.

    En tout cas le photovoltaïque est clairement une énergie très sale et non renouvelable dans l’état actuel de cette technologie. L’appellation « solaire » est presque mensongère, on n’utilise pas seulement le soleil mais surtout le silicium qui est sale, polluant à tout les niveaux de sa production, non renouvelable, non recyclable et ne résout pas le problème de la dépendance énergétique... une vraie imposture que le coté « vert » de cette énergie.

    Il y a cependant une chose de sure, c’est que c’est au contraire en restant dans le nucléaire que les prix vont augmenter. C’est une certitude à 100%. Comme toute énergie non renouvelable, au fur et à mesure que les réserves vont diminuer, le prix de cette matière première, l’énergie et la pollution demandées pour son extraction vont augmenter... sans compter les couts (de toute sortes) pour « sécuriser » l’approvisionnement et les gisements. C’est donc exactement l’inverse de ce que Arconus annonce qui va se produire.

    A par pour des raisons politiques et militaires évidentes mais ne nécessitant pas une cinquantaine de réacteurs loin de là, le nucléaire est indéfendable, même sans parler du danger. Si le débat est évité, c’est pas pour rien... il est tout simplement perdu d’avance.



  • Scual 14 mars 2011 22:58

    Je trouve ignoble pour ne pas dire plus, de se cacher derrière les milliers de victimes du Tsunami pour refuser le débat sur le nucléaire.

    La langue française ne comporte pas de mot assez fort pour qualifier une attitude aussi infame.

    « Taisez-vous ! Pleurez ! Sans-coeurs ! Baissez les yeux ! »

    Est-ce que c’est des arguments ça ? Est-ce que ça a un rapport avec le sujet ? Surtout que la catastrophe nucléaire est loin d’être finie et que rien ne dit qu’elle ne fera pas beaucoup plus de morts que le Tsunami.

    Comment peut-on utiliser cette catastrophe pour laisser crever sans même le droit d’en discuter, les futurs morts que va entrainer le nucléaire. Criminel est le mot qui convient à ces personnes, mais je l’ai déjà dit, ce mot n’est pas assez fort quoique juridiquement les crimes de masse on un nom.

    Je ne m’abaisserai même pas à justifier une quelconque solidarité avec les Japonnais concernant le Tsunami ici où c’est à la fois inutile et hors-sujet. Il y a des endroit et des moyens plus adaptés et ayant le mérite d’être plus efficaces et plus sincères.

    Le débat sur le remplacement du nucléaire doit avoir lieu maintenant non pas par respect pour les victimes du Tsunami qui n’ont rien demandé, mais par respect pour tout les morts du nucléaire, bien plus nombreux d’ailleurs.



  • Scual 13 mars 2011 11:25

    Oui les Traités de Lisbonne et de Maastricht rendent les propositions économiques du PG illégales. Cela dit d’une manière générale le nombre de propositions, leur profondeur et leurs conséquences sont bien trop profondes pour ne pas devoir tout remettre à plat depuis le début :

    http://programme.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=section&id=1&Itemid=10

    Au delà de la constitutionnalité des réformes, de toute façon variable au vu de ce qu’a laissé passé le conseil constitutionnel ces dernières années, c’est uniquement de ce referendum constitutionnel que JLM pourrait tirer une véritable légitimité au delà de la simple gauche. Il veut quand même changer quasiment tout ce qui a été fait au niveau national et international par la France depuis 50 ans, c’est de ça qu’il s’agit.

    51% des voies de manière déjà miraculeuse, à une présidentielle pour seulement 5 ans avec une majorité forcément partagée à l’assemblée nationale et encadrée vigoureusement par un Sénat et un Conseil Constitutionnel hostiles, et on doit aussi y ajouter le cadre légal existant laissant une marge de manœuvre quasi—nulle, sans parler des médias les plus populaires qui n’aideront pas.

    ça ne suffira pas pour un tel programmme, il faudra une très large majorité indiscutable et dépassant les querelles traditionnelles partisane. A ce niveau là c’est d’un véritable plébiscite par référendum qu’il aura besoin.



  • Scual 12 mars 2011 21:04

    Je suis personnellement d’accord avec JLM sur son état des lieux et sur la quasi-totalité des solutions qu’il veut apporter ainsi que sur sa stratégie médiatique. Je suis son (excellent) Blog et les sites du front de gauche etc...

    Cela dit il y a un problème concret qui rend tout son programme quasiment vain. La plupart des propositions sont illégales et anticonstitutionnelles. La seule possibilité pour appliquer ce programme est d’en réussir la première étape, la clé de tout le reste c’est à dire, en cas de victoire à la présidentielle, la convocation d’une assemblée constituante et l’adoption d’une nouvelle constitution permettant au futur gouvernement d’appliquer le programme du Front de Gauche.

    Puisque le concept de radicalité concrète est important pour le Front de Gauche, il faut alors se pencher sur ce point qui, s’il échoue, rend quasiment toutes les autres propositions stériles.

    Le problème est qu’il est quasiment impossible de rassembler une constituante qui ne soit pas à l’image de notre assemblée nationale et dont les propositions ne seraient pas combattues violement et par tout les moyens par les médias... et même si par miracle tout les « corrompus » étaient tenus à l’écart, il restera les nationalistes et autres à intégrer au processus. Quand on y ajoute la culture politique des Français qui voteront par referendum : cerveaux lavés, séchés et repassés par les médias et les programmes de l’éducation nationale, on abouti à un fiasco.

    C’est sur ce point que se joue la crédibilité du programme du front de gauche. S’ils arrivent à me convaincre là-dessus, il ne récolteront pas seulement un vote mais un militant...