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Les commentaires de Tibet Libre



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 11 avril 2007 14:02

    « Anti », vos propos semblent tout droit sorti d’une forme de propagande politique, et comme habituellement, cette propagande ne cite pas ses sources, et n’est donc pas crédible.



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 5 avril 2007 17:45

    Pourquoi tant de mises en garde, de procès d’intention, de jugements sans fondement précis et d’accusations à peine voilées ? Cela fait penser en partie à de la jalousie de votre part, Azterix. Si personne n’est parfait, chacun a ses qualités. Ne serait-il pas mieux de votre part d’essayer de montrer que vous pouvez faire mieux, puisque vous le suggérer ? A moins que vous n’ayez renoncer et tentez-vous de décourager les autres ? Vos articles ont-ils deçu ? Allons, sachez raison garder, la critique ne vaud que si elle est constructive.



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 5 avril 2007 13:37

    L’article de François-Xavier est excellent, et c’est en effet excellent qu’il témoigne de ce qu’il a vu. Quand à Marco Polo, n’oublions pas qu’il n’a pas écrit son livre, mais que c’est un prisonnier, compagnon d’infortune, qui a recueilli son témoignage dans une prison de Gène en Italie.



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 4 avril 2007 19:52

    Par Toutatis, c’est fou ces gens qui donnent des leçons et n’appliquent pas les dites leçons à eux-mêmes, comme s’ils avaient une immunité diplomatique.

    François-Xavier a raison, ne perdons pas trop de temps en palabres inutiles. Voici plutôt les liens des articles où sont relatés 3 incidents graves documentés démontrants que des Tibétains ont été la cible des tirs de la police chinoise. Outre les évenements de septembre où une nonne de 17 ans et un jeune tibétain furent tués par la police chinoise, il y a eu des antécédents relatés : Certaines équipes de trekk ont cependant rendu compte au cours des années de tirs qu’ils ont entendu. L’ONG « International Campaign for Tibet » (ICT) avait rapporté un incident semblable le 4 décembre 2003 : « Il y a eu des rapports indépendants de témoignages visuels de grimpeurs occidentaux selon lesquels la police chinoise de la frontière avait fait feu sur des réfugiés tibétains et avait poursuivi des réfugiés à travers Nangpa-La en territoire népalais. En octobre 2003, un groupe de 34 réfugiés tibétains a été pris pour cible par la police chinoise de la frontière alors qu’il essayait d’atteindre le Népal en traversant le Nangpa-La. Seuls 17 d’entre eux ont pu franchir la frontière népalaise, tandis que les autres ont été arrêtés ou tués. »

    Combien sont morts sur la route de l’exil ? Nous l’ignorons, mais hélàs ils sont sans doute nombreux, car rien est fait pour faciliter la fuite des Tibétains.

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18642

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=14389

    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=14105



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 3 avril 2007 19:27

    Autre commentaire du même livre : les AVENTURES D’UN ESPION JAPONAIS AU TIBET Voici un ouvrage au sujet on ne peut plus original. Publié - de manière appropriée - à la date du cinquantième anniversaire de l’invasion du Tibet par la Chine communiste en octobre 1950, ce livre nous présente le périple exceptionnel d’un jeune Japonais, KIMURA Hisao, en Mongolie et au Tibet. Avide d’aventures et de liberté, mais aussi « idéaliste » et poussé à servir son pays sous l’influence de la propagande de l’époque, KIMURA Hisao décide à l’âge de 17 ans d’entrer au service de la glorieuse « Armée Impériale » japonaise. Échouant à l’examen d’entrée, il se porte volontaire en 1939 pour partir en Chine sous les auspices du « Bureau de Développement de l’Asie » japonais. Immédiatement envoyé en Mongolie intérieure, à proximité de Pékin, il commence sa formation par l’étude de la langue mongole dans un monastère. Affecté ensuite dans une ferme dite « expérimentale » en Mongolie, sa tâche consiste à participer à l’amélioration de la production de viande et de laine destinées à l’effort de guerre japonais. Sa vie, simple et frugale, suit le même rythme que celle des indigènes, et alors qu’il s’efforce de survivre dans le monde de la steppe, environnement à peu près stérile, son idéalisme commence à flancher, sa loyauté étant écartelée entre le désir de servir son pays et celui de défendre la cause du peuple mongol, alors brutalisé par les militaires japonais. Un second pas est franchit en 1943 lorsque KIMURA Hisao est tacitement chargé d’une mission par les services de renseignement de son pays : pour faciliter l’offensive en Chine du nord, il doit aller attendre l’arrivée des forces mécanisées japonaises dans la lointaine province de l’ouest du Sikiang, et surtout trouver la route d’approvisionnement des troupes ennemies de Chang Kai-Chek via l’Union Soviétique. Fort de sa connaissance du mongol, il se met en route dans cette expédition risquée déguisé en moine itinérant. Mais des circonstances imprévues l’éloignent de son objectif initial et le mènent finalement à Lhassa, au Tibet, où il arrive à l’automne 1945, et où il apprend que le Japon a perdu la guerre... Ne pouvant regagner son pays ni révéler sa nationalité, il est, au cours des cinq années qui suivent, le témoin de l’après-seconde guerre mondiale au Tibet et en Inde du nord, époque particulièrement confuse dans cette région du monde. Rapatrié puis emprisonné au Japon par les forces d’occupation américaines en 1950, il deviendra par la suite professeur de mongol à l’Université Asiatique de Tôkyô. S’il a le mérite de nous introduire dans des régions rarement visitées, le récit de KIMURA Hisao nous présente aussi son évolution personnelle, sa découverte d’un monde radicalement différent du Japon, et sa remise en cause des idées nationalistes de son adolescence au contact de cet univers où il découvre la dure réalité du quotidien.



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 3 avril 2007 19:18

    Les propos de Unknown semblent d’un parti pris certains. Qui pourrait mieux que les Tibétains connaître leur histoire ? En tout cas, le livre cité ne semble pas faire une crique aussi virulente que celle de « Unknown », loin s’en faut :

    Aventures d’un espion japonais au Tibet, Mes dix ans incognito à travers l’Asie Par Hisao Kimura et Scott Berry Traduction révisée par Michel Jan et Sandrine Bettinelli Le Serpent de Mer, Paris, 2000

    C’est une fascinante histoire que celle de Hisao Kimura qui de 1940 à 1950 participa, de loin certes, aux activités des services de renseignements japonais et qui à ce titre parcourut, sous un déguisement de moine mongol, la Haute-Asie, de la Mongolie-Intérieure à l’Inde en passant longuement par le Tibet. Son immersion culturelle et sa connaissance du mongol lui valurent d’ailleurs de devenir un universitaire respecté, spécialiste de l’Asie centrale. Le coté picaresque de ses aventures est rehaussée par la précision toute scientifique de la description de son environnement et par l’objectivité non dénuée d’humour de sa relation de voyage. Il s’agit en effet d’une immense pérégrination effectuée par l’auteur entre les âges de 17 et 27 ans, presque tout entier dans les espaces mongols et tibétains où la résistance physique et la « résilience » culturelle et religieuse des habitants forçaient déjà le respect de l’auteur : Hisao Kimura subit une lente catharsis qui, d’un jeune japonais conformiste et nationaliste, fait sortir un homme nouveau qui annonce le spécialiste ouvert qu’il deviendra. Ce n’est pas l’aspect le moins intéressant de l’ouvrage que cette lente accession, chèrement acquise, à une humanité renouvelée.



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 30 mars 2007 21:02

    Bon article, un peu long. A une époque ou l’information circule autant, et ou l’on se préoccupe de l’éthique sur l’étiquette, il faut vérifier si les produits sont fabriqués dans la dignité. En achetant des produits fabriqués dans les camps de travaux forcés chinois (ils s’appellent les Laogai ) :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Laogai

    ou fabriqués par des enfants, ou par des ouvriers surexploités mettant en danger leur vie ou leur santé, les conséquences ne seront pas fameuses, ni pour nous ni pour eux. Un pays qui exploitent son peuple prend de grand risques pour son avenir. Pour ne pas s’en faire le complice, le mieux est en effet de boycotter à un niveau individuel, et de préférer l’achat de produits fabriqués dans la dignité, de meilleure éthique. C’est une façon excellente de promouvoir le Droit du Travail.



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 29 mars 2007 12:45

    Monsieur, il appartient aux Tibétains de juger de ce qu’ils ont vécu. Ils ont connu un génocide, puisque sur 6 millions de Tibétains, 1,2 millions sont morts des suites directes ou indirectes de l’occupation chinoise. Rappelons aussi la phrase du précédent Panchen Lama citée dans l’article : « le progrès apporté au Tibet par la Chine ne saurait compenser la somme de destructions et de souffrances infligées au peuple tibétain ». C’est en quelque sorte son testament philosophique, puisque 4 jours plus tard, il est décédé officiellement d’une crise cardiaque, et que les observateurs de l’époque pensent qu’il a été empoisonné. Pour mémoire, l’administrateur de la région autonome du Tibet était Hu Jintao, l’actuel Président de la Chine. Il y a conduit une répression brutale, ce qui lui a valu le surnom de « boucher de Lhassa ».



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 28 mars 2007 19:22

    Contrairement à vos propos, le Dalaï Lama a eu une influence très importante, y compris au Tibet durant ces 50 dernières années. Par exemple, alors qu’il y a eu une véritable guerilla, et que les victimes se comptaient en dizaines de milliers côté chinois, il a appelé les Tibétains à cesser le combat, et s’engager dans la non-violence. Son peuple l’a toujours suivi, démontrant sa légitimité. L’impact de ce combat sur la paix dans le monde retentira d’autant plus largement quand il aboutira.

    Les choix politiques du Dalaï Lama ont toujours été très clairs, et il n’a jamais navigué comme vous le dites, au contraire, il a su garder le cap, et il persevère dans le même sens. Il a toujours loué les autres traditions religieuses, sans esprit de caste comme vous le dite. Contrairement à vos dires, il y a une unité dans le combat des Tibétains, c’est celui de la liberté et du respect des Droits de l’Homme pour l’ensemble du peuple tibétain. Pas de desunion sur ces points. S’il y a des différences au sein de la culture tibétaine, elles appartiennent à un grand ensemble qui peut tout à fait être distingué comme marquant l’identité d’un peuple avec ses points communs et ses différences. C’est là une particularité de toutes les cultures. Même si dans le passé la Chine a tentée de diviser les habitants de l’Amdo, ceux du Kham de ceux du Tibet central, le Dalaï Lama et le gouvernement en exil demande une autonomie pour l’ensemble de ces régions, dans un esprit d’union.



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 28 mars 2007 14:18

    Désolé, mais vous ne citez toujours pas vos sources, et vos propos sont faux. Il n’y a jamais eu de famine au Tibet avant l’invasion chinoise en 1949. Les Tibétains ne mangent pas exclusivement de la viande, mais ils mangent aussi de la Tsampa, à base de farine d’orge (cultivé, bien sûr) grillé, de beurre de Dri (la femelle du Yak). L’éducation existait bel et bien au Tibet avant l’invasion chinoise. Elle a produit et maintenu une riche culture tant architecturale, de sculpture sur bois, de peinture, de médecine avec 2 écoles de médecine, le Chakpori, détruit par les envahisseurs chinois, et le MenTseeKhang. La langue tibétaine est parlée et écrite. Outre les ouvrages bouddhiques, il existe une tradition de poèsie et de conte. En outre, le 13e Dalaï Lama a voulu introduire une éducation laïque obligatoire. Il s’est heurté à l’opposition des monastères, en effet. C’est finalement en exil que le 14e Dalaï Lama a pu obtenir cette éducation laïque obligatoire. Personne ne compte revenir à l’ancien système, comme dans aucun pays. Concernant la colonnisation anglaise, vos propos sont faux. Les Tibétains se sont opposés, y compris les monastères, à une expédition anglaise, qui fit plusieurs centaines de morts. Il est très utile d’étudier l’histoire, et non pas la réécrire, comme les régimes totalitaires ont tendance à le faire.

    Voici un lien en anglais ou le cas des anglais est décrit :

    http://en.wikipedia.org/wiki/History_of_Tibet

    quand vous écrivez « Défendons le droit du peuple Tibétain à vivre libre, mais cessons de prendre le Lama comme emblème de cette liberté au nom d’une légitimité historique passablement discutable. » Vous ne pouvez réécrire l’histoire d’une part, et d’autre part, merci de laisser les Tibétains choisir ce qu’ils souhaitent. Actuellement, ils soutiennent en majorité le Dalaï Lama, et personne ne peut leur imposer ce qu’ils souhaitent.



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 28 mars 2007 13:27

    Pour vous répondre sur la Source de « le Dalaï Lama est favorable à la séparation de l’Eglise et de l’Etat »  : la source le Dalaï Lama lui même. Il l’a dit notamment lors de sa visite en France en 1998. Il l’a aussi fait quand il mis en place l’élection démocratique d’un premier ministre en 2001. Il est fait référence à la séparation de l’Eglise et de l’Etat dans l’article du lien ci-dessous. Le Dalaï Lama est logique avec lui même, son souhait le plus cher est bien d’abdiquer à son retour au Tibet en faveur d’un gouvernement démocratiquement élu.

    http://www.tibet.ca/en/wtnarchive/2001/5/12_2.html



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 28 mars 2007 12:13

    Merci des éclaircissements. Il semble qu’il y aie un malentendu : nous avons reproduit l’article du figaro sur les déclarations de Ségolène Royal en réponse aux commentaires de l’article postés par les internautes qui critiquent les propos de Ségolène Royal. Nous pensons que l’article du figaro donne une information plus complète avec les points de vues contradictoires. En dernier recours, il appartient à Ségolène Royal de clarifier ce qui a pu paraître comme confus. Nous nous gardons de tout esprit partisan pour la cause tibétaine, pour les raisons que vous soulignez. En effet la question du respect des Droits de l’Homme dépasse les clivages politiques, voire culturels, ils sont par essence de nature universelle. Bien entendu, nous ne pouvons que vous rejoindre pour dire que si l’ensemble des politiques ont une sympathie affichée ou plus discrète pour la cause tibétaine, il n’en demeure pas moins vrai que la défense des Droits de l’Homme est jusqu’à présent passée en second plan des échanges économiques de tous ordres, et pas des plus éthiques. Autant dire que pour l’instant, les Droits de l’Homme passent à la trappe des pourparlers bilatéraux franco-chinois. Ce triste constat ne doit pas nous amener à baisser les bras, bien au contraire. Nous nous adressons aux candidats aux présidentielles bien entendu en ce sens.



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 27 mars 2007 22:09

    Merci de votre commentaire. Il n’est jamais trop tard pour discuter de l’avenir, et cela sous-entend des négociations pour qu’un accord mutuellement accéptable par chaque partie soit trouvé. Le Dalaï Lama dit qu’il est en semi-retraite concernant son rôle politique, depuis l’élection démocratique d’un premier ministre du gouvernement tibétain en exil. Son souhait le plus cher est de rentrer au Tibet, où il compte abdiquer de son rôle politique en faveur d’un gouvernement démocratiquement elu au Tibet.

    Pour répondre sur l’aspect politique / religieux : le Dalaï Lama est favorable à la séparation de l’Eglise et de l’Etat. Cette séparation est complémentaire et indispensable d’un gouvernement démocratique.

    Par ailleurs, pour la survie d’une culture, la mode ne suffit pas. Une culture ne peut perdurer dans les livres ou dans les modes. Elle ne peut perdurer que par l’exemple de ses éléments, c’est à dire son peuple, et ne peut se transmettre que de génération en génération. Les Tibétains en exil le savent bien, et ils attendent le moment ou ils pourront retourner au Tibet pour que continue de vivre leur culture.



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 27 mars 2007 18:54

    Merci de votre commentaire et de votre soutien pour une culture unique sur notre planète qui risque en effet de disparaître si nous n’arrivons pas à une négociation entre le gouvernement chinois et le gouvernement tibétain en exil. Même si la plupart des grands maîtres tibétains se sont exilés, leur situation d’exil ne peut permettre la pérennisation de leur culture, même s’ils sont près de 150 000 exilés tibétains éparpillés sur la planète, dont la majorité en Inde qui les a accueilli. Bien que ce pays soit relativement pauvre, il a su être généreux.

    En réponse à vos propos, la décision de l’autonomie ou de l’indépendance du Tibet vis à vis de la République populaire de Chine doit revenir au peuple tibétain. Or, pour le moment, le peuple tibétain est en majorité en accord avec le Dalaï Lama qui ne demande plus l’indépendance depuis 1979, mais une réelle autonomie. Autonomie inexistante actuellement, n’en déplaise à « Emile Red ».



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 27 mars 2007 18:33

    Merci de votre message. Vous est-il possible d’être plus explicite quand vous dites : « je ne comprends pas cette allusion avec SR ». Concernant ce que vous appelez des pactes, ou plutôt des accords entre les pays, cela n’est nullement incompatible avec le respect des Droits de l’Homme. Il serait stupide et illusoire de vouloir isoler la Chine et le peuple chinois. Par contre, il serait encore plus stupide, voire criminel, de laisser les ressortissants de ce pays sans que leurs Droits soient respectés, au profit d’une minorité égoiste. Est-ce bien de ce sujet que vous vouliez aborder ?



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 27 mars 2007 16:10

    Ne soyons pas naïf, vous nous servez la propagande du gouvernement chinois dont la nature totalitaire ne peut que le conduire à masquer la réalité par des mensonges. Vous agissez pour occulter la triste réalité, vous vous en faite le complice. S’il y a eu des problèmes dans le passé, c’était aux Tibétains eux même de les régler, et non à une puissance étrangère colonisatrice. D’autant que les chiffres que vous avancez sont faux, et que vous ne citez pas vos sources. Il est remarquable de constater que les Tibétains en exil ont évolué de façon exemplaire pour une communauté de réfugiés : mise en place d’une éducation laïque et obligatoire pour tous les enfants tibétains, mise en place d’un gouvernement démocratiquement élu. La Chine devrait s’en inspirer pour l’intérêt de son propre peuple.

    Environ 3000 Tibétains passent la frontière chaque année, une majorité sont des enfants. Des Tibétains envoient leur enfants accompagnés par d’autres Tibétains afin qu’ils puissent recevoir une éducation. En effet, du fait du coup élevé des écoles au Tibet, et de l’impossibilité pour nombre de Tibétains de payer de telles sommes, c’est bien souvent la seule possibilité qui existe d’assurer un meilleur avenir à leurs enfants. De plus, la solidarité entre Tibétains permet à la fois la prise en charge des enfants durant le voyage et à l’arrivé en exil. Si l’école était accessible à tous les Tibétains, pourquoi les Tibétains risqueraient-ils la vie de leurs enfants en les laissant traverser la barrière himalayenne ? Comment se fait-il que les enfants des migrants chinois représentent la majorité des enfants dans les écoles de Lhassa ? Les enfants des migrants chinois représentent 3 % des enfants au Tibet, pourtant, dans le secondaire, sur l’ensemble du Tibet, ils occupent 35 % des places, et 60 % à Lhassa.

    Voici la traduction d’un rapport du Centre Tibétain pour la Démocratie et les Droits de l’Homme (TCHRD), comprenant des témoignages d’enfants tibétains :

    Violations de l’accès à l’éducation

    PAS D’ACCES A L’EDUCATION

    Les interviews des enfants tibétains ont révélés que dans toutes les régions du Tibet, les enfants n’ont pas accès à l’éducation. La Chine elle-même reconnaît que 30% des enfants tibétains ne reçoit pas d’éducation du tout (les organisations indépendantes donnent le chiffre de 40%) alors que seulement 1,5% des enfants chinois ne reçoit pas d’éducation.

    Une raison donnée par les autorités chinoises pour cette disparité est l’éloignement de certaines régions tibétaines. Cependant les enfants interviewés ont révélé que ceci n’était pas la seule cause. Le facteur principal empêchant des enfants tibétains d’assister à l’école est économique ; beaucoup d’enfants vivent en fait à proximité d’une école, mais les frais d’école demandés par les autorités étaient si prohibitivement élevés que les parents ne peuvent pas se permettre simplement d’envoyer leurs enfants pour s’instruire. Il y avait aussi des cas où les parents au début pouvaient payer les frais d’école mais plus tard devaient reprendre leurs enfants de l’école parce qu’ils n’étaient plus capables de régler les frais exigés. Ceci est une violation claire de la Convention selon laquelle l’éducation primaire doit être libre et accessible pour chaque enfant.

    « La raison pour le fait qui personne de notre famille n’est allé s’instruire était que les frais d’école étaient trop élevé pour mes parents. Le lobchung (l’école primaire) dans notre village coûtait 200 yuans par mois. Mes parents n’auraient jamais pu se permettre cela. » (A20) « Pour instruire, les enseignants ont exigé 50 yuan par mois pour s’asseoir sur une chaise, 50 yuan pour avoir une table et encore 25 yuan pour les livres. Mon père était camionneur pour le gouvernement chinois. Il a reçu seulement 50 yuans par mois. Pour cet argent nous devions acheter un sac de tsampa (farine d’orge grillé) pour avoir un peu de nourriture. Donc mes parents ne pouvaient pas se permettre de m’envoyer m’instruire. » (A23)

    « Mes parents ne m’ont pas envoyé m’instruire, parce que c’était trop cher pour eux. Les frais d’école pour les enfants tibétains étaient à peu près de 500 yuans un mois. Les enfants chinois n’avaient rien à payer. » (A21)

    « Il y avait une école dans le village, mais personne de ma famille [10 enfants] ne pouvait aller là-bas. C’était simplement trop cher pour mes parents de payer 200 yuans par mois par enfant. Ma famille entière n’a jamais eu accès à quelque éducation que ce soit. » (A21)

    « Mes parents ne pouvaient pas payer les frais d’école pour moi mais les autorités ne m’ont pas permis d’assister à l’école gratuitement. J’avais des amis qui sont allés s’instruire. J’aurais aimé aller m’instruire. » (A23)

    Dans ses réponses écrites au Comité sur les Droits de l’Enfant, la République populaire de Chine prétend qu’elle vise à rehausser l’éducation primaire au Tibet. Cependant dans certains cas c’est les autorités chinoises scolaires qui acceptent sciemment que Tibétains n’assistent pas à l’école primaire en raison de raisons financières : « Une fois par mois, les soldats chinois sont venus dans notre village pour l’inspection. Dans notre village il y avait environ 20 enfants dont 2 sont allés s’instruire. Nous, avec les autres enfants, travaillions dans les champs, gardions le bétail toute la journée. Lors de leur inspection les Chinois ont enlevé quelques animaux et recueilli de l’argent du village. Ils nous ont vus enfants travaillant dans les champs toute la journée. Ils ne nous ont jamais dit que nous aurions dû aller nous instruire. » (A19) « Quand j’avais huit ans, ma mère a décidé que c’était le temps pour moi d’aller m’instruire. Mon admission pour entrer l’école a été refusée par les autorités chinoises. Ils ont dit que je ne pourrais pas aller m’instruire parce que ma famille n’avait pas de relation avec le gouvernement chinois. Ils ont dit que personne de ma famille ne travaillait pour le gouvernement chinois. Le Chinois nous a dits que je pourrais entrer à l’école primaire seulement si nous payons un énorme prix d’entrée d’à peu près 10.000 yuan [l’équivalent à approximativement 1250 dollars (ou Euro)]. Ma famille ne pouvait pas se permettre cela. Donc je ne pouvais pas aller m’instruire. » (A28)

    « J’ai vécu dans un village avec 200 familles tibétaines et aucun Chinois. Il n’y avait pas d’école dans notre village, pas même une école primaire. L’école la plus proche était à un jour de marche. C’était un internat mais cette école était très chère. Dans ma famille - j’avais cinq frères et deux soeurs - personne n’est jamais allé s’instruire. Des 10 enfants de notre village seulement deux sont allés s’instruire. Les autorités chinoises n’ont jamais changé la situation dans notre village. » (A26)

    Dans ses réponses écrites au Comité sur les Droits de l’Enfant, la République populaire de Chine prétend changer la situation en construisant beaucoup d’écoles primaires nouvelles au Tibet. Même si cette action est bien accueilli généralement, cela ne signifie pas nécessairement que la situation de scolarisation pour les enfants tibétains s’améliore. Avec l’afflux massif de Chinois subventionné par l’état, ces nouveaux colons ont besoin de nouvelles écoles. Ces écoles récemment construites avec leurs facilités modernes sont largement inaccessibles aux enfants tibétains.



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 27 mars 2007 12:37

    Voici un article publié dans le figaro lors de cette polémique qui donne plus d’information sur les propos de Ségolène Royal :

    La candidate PS a surpris en comparant les justices chinoise et française.

    TOUT AU LONG de son voyage en Chine, Ségolène Royal a affiché sa volonté de « ne pas (se) poser en donneuse de leçons ». C’est au nom de cette attitude de « recherche de dynamiques positives » que, lors de sa conférence de presse finale, mardi, elle a donné acte à la justice chinoise de sa rapidité. « J’ai rencontré un avocat qui me disait que les tribunaux chinois sont plus rapides qu’en France. Vous voyez : avant de donner des leçons aux autres pays, regardons toujours les éléments de comparaison », a-t-elle déclaré. Un satisfecit surprenant dans un pays régulièrement dénoncé notamment pour ses violations des droits de la défense.

    C’est un avocat d’affaires français qui avait glissé cette réflexion à Royal lors d’un dîner organisé par la chambre de commerce française à Pékin. « Je le trouve très optimiste », tempérait hier l’avocat Jean-Pierre Mignard, membre de la délégation de Royal, et ancien défenseur des manifestants de la place Tiananmen, qui reconnaît que « rapidité ne veut pas dire qualité ».

    Pour Patrick Devedjian, député UMP mais aussi avocat, « il ne faut pas confondre rapide et expéditif ». Et au moment où la France s’apprête à modifier sa Constitution pour y inscrire l’interdiction définitive de la peine capitale, Devedjian insiste : « Si elle a pensé à la peine de mort, c’est affreux. Si elle n’y a pas pensé, c’est pire. »

    Une balle dans la nuque

    Le président du Conseil national des barreaux, Paul-Albert Iweins, note que « toute personne connaissant un minimum la justice chinoise sait qu’elle est terrible ». « N’oublions pas que, dans ce pays, des centaines voire des milliers de personnes sont condamnées à mort chaque année et que ce sont les familles qui paient la balle ! », renchérit Bruno Thouzellier, président de l’Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire). Maître Olivier Lefébure, collaborateur du cabinet Adamas pendant cinq ans à Pékin, se demande si Royal n’a justement pas trouvé là « l’un des seuls points forts » du système judiciaire chinois car « entre l’introduction d’une instance et la décision, la loi impose en effet un délai de six mois maximum ».

    Si la justice doit être rapide, la Chine est en effet un modèle du genre. Mais en dépit d’une avancée considérable du droit écrit depuis une génération, l’absence de transparence et de débat demeure flagrante. Dans les faits, inculpation vaut condamnation et le parti unique contrôle la procédure de bout en bout, « derrière le rideau », comme disent les Chinois. La confusion entre le politique et le judiciaire est telle que rien n’empêche un juge ou un procureur d’être en même temps chef de la police locale et secrétaire du Parti.

    Les derniers chiffres publiés par la Cour suprême confirment une mécanique implacable, qui s’achève parfois par une balle dans la nuque ou par une injection létale. Sur 593 000 dossiers criminels jugés dans les onze premiers mois de 2006, seuls 1 464 ont abouti à un verdict d’innocence (0,25 %).

    Les avocats chinois n’ont aucun monopole de représentation et peuvent être eux-mêmes inculpés s’ils sont « trop agressifs ». Les juges, appointés par le parti unique, risquent d’être punis si la sentence déplaît. C’est au parquet qu’il revient de verrouiller le système : il lance les poursuites mais contrôle aussi la décision des tribunaux. Quant aux appels, ils sont rarissimes.





  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 26 mars 2007 16:36

    Ce n’est pas contradictoire dans la mesure où les autorités chinoises n’ont pas dit ou il se trouvait.

    Concernant le peuple tibétain, il faut préciser qu’il est très attaché à ses chefs spirituels que sont le Panchen Lama et le Dalai Lama. Pourquoi croyez-vous que le gouvernement chinois ne permette pas le retour du Dalai Lama au Tibet ?



  • Tibet Libre France-Tibet Ile-de-France 26 mars 2007 16:32

    POUR DEMANDER LA LIBERATION DE CET ENFANT, MANIFESTATION A PARIS LE SAMEDI 21 AVRIL 2007 A 15H au Parvis des droits de l’homme, Place du Trocadéro, Métro : Trocadéro A l’appel de la Communauté Tibétaine en France, France-Tibet Ile-de-France, Etudiants pour un Tibet Libre.