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Suicide politique assisté, conçu par Emmanuel Macron dans un rôle à la Dr Jekyll ?

 

Si on se réfère à de récents sondages, on ne peut pas dire qu’ils sont particulièrement favorables à Emmanuel Macron, de même qu’à LR, dont les dirigeants lui avaient « emboîté le pas » en soutenant sa réforme des retraites. Excepté une très légère embellie pour le PC, globalement elle ne l’est pas davantage pour les partis de gauche dominés par LFI, cependant « en pointe » contre cette réforme.

Est-ce seulement à cause de la réforme des retraites que les sondages ne sont pas favorables à Emmanuel Macron et à LR qui la soutient, mais alors pourquoi ne le sont-ils pas pour la gauche ?

Au vu de récents sondages, on pourrait penser que c’est la réforme des retraites qui rejaillit très défavorablement sur Emmanuel Macron et son parti présidentiel « Renaissance », ainsi que sur LR, dont les dirigeants soutiennent cette réforme. Mais alors pourquoi également sur la gauche qui a réagit « vent debout » contre cette réforme, notamment en soutenant les manifestations organisées par l’ensemble des syndicats de salariés, lesquelles ont rassemblé plusieurs millions de personnes dans la rue ?

D’après plusieurs organismes de sondage, dont le dernier de l’Ifop-Fiducial réalisé pour Le Figaro, si les électeurs devaient voter aujourd'hui à l'élection présidentielle, Emmanuel Macron « boirait le bouillon »... Mais il ne serait pas le seul, également à droite pour LR le temps ne serait guère « au beau fixe », ainsi qu’à gauche.

Alors que le moment devrait lui être favorable et le servir, Jean-Luc Mélenchon serait en fort recul avec 17 % d'intentions de vote, soit en baisse de 4,5 points, bien que 78 % de ses électeurs du premier tour de 2022 choisiraient encore un bulletin à son nom. Même si Jean-Luc Mélenchon fait incontestablement figure de repoussoir pour une partie de l’électorat de gauche, cela ne profite guère aux autres partis, notamment au PS, excepté un semblant d’embellie pour le PC.

Un modèle Français à l’italienne si l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui ?

D’après l'Ifop, mais aussi d’autres organismes de sondage, La grande gagnante serait incontestablement Marine Le Pen. Elle obtiendrait 31 % au premier tour. Soit 7,5 points de plus qu'il y a un an. Emmanuel Macron arriverait second avec 25 % des suffrages, en recul de 2,8 %. Selon cette enquête, 89 % de l'électorat d'Emmanuel Macron en 2022 serait toutefois prêt à voter de nouveau pour lui. Egalement si on se réfère au sondage de l'institut Elabe pour BFMTV sur les Français et le climat politique, si le second tour de la présidentielle de 2022 avait lieu à nouveau aujourd'hui, Marine le Pen devancerait Emmanuel Macron. Toujours d’après l’IFOP, les autres résultats du premier tour, si l'élection avait lieu aujourd'hui, seraient de 6 % pour Eric Zemmour (- 1,1 point), 5 % pour Fabien Roussel (+ 2,7 points), 4 % pour Valérie Pécresse (- 0,8 point), 2 % pour Anne Hidalgo (+ 0,3 point), 2 % pour Nicolas Dupont-Aignan (- 0,1 point), 1,5 % pour Jean Lassale (- 1,7 point), 1 % pour Philippe Poutou (+ 0,2 point) et 0,5 % pour Nathalie Arthaud (- 0,1 point).

Quelles pourraient être les projections pour 2027 ?

Si l’élection présidentielle de 2027 est encore très loin et que « beaucoup d’eau aura coulée sous les ponts »… Les candidat(e)s ne sont pas tou(te)s connu(e)s, l'Ifop a toutefois testé différentes personnalités possibles pour remplacer Emmanuel Macron qui ne pourra plus se représenter. Les candidat(e)s testés pour les différents partis sont : Edouard Philippe, Bruno Le Maire, Gérard Darmanin et François Bayrou pour représenter la majorité présidentielle sortante, Laurent Wauquiez pour LR, marine Le Pen pour le RN, Olivier Faure pour le PS, Marine Tondelier pour EELV.

D’après les différents scénarios analysés, il ressort qu’au premier tour, la droite en général totaliseraient de 29 % à 41 %. A gauche le total des voix atteindrait un score historiquement bas, entre 25,5 % et 33 %. Principal constat, Marine Le Pen arriverait systématiquement en tête au premier tour avec un score nettement plus élevé qu'en 2022 et dans certains cas, la possibilité d’être élue au second tour.

D’après le sondage Ifop-Fiducial pour le Figaro magazine et Sud Radio mené du 30 au 31 mars 2023, selon la mathode des quotas, auprès d'un échantillon de 1105 personnes inscrites sur les listes électorales, interrogées en ligne, auprès de la population française âgée de 18 ans et plus.

Selon les différents scénarios analysés : Marine Le Pen se classerait en tête avec 29 % d'intentions de vote si Édouard Philippe était le candidat pour représenter le courant d’Emmanuel Macron et arriverait en seconde place avec 26 % . Viendraient ensuite Jean-Luc Mélenchon à 17 %, Eric Zemmour à 6 %, Laurent Wauquiez à 5 %, Fabien Roussel à 5 %, Olivier Faure à 3 %, Philippe Poutou et Nicolas Dupont-Aignan à 2,5 %, Jean Lassale à 2 %, Marine Tondelier et Nathalie Arthaud à 1 %.

Si Bruno Le Maire était le candidat pour représenter le courant d’Emmanuel Macron, Marine Le Pen obtiendrait un score de 32 %. Jean-Luc Mélenchon se classerait en seconde place à 20 %. Si c’était Gérald Darmanin le candidat de la majorité présidentielle sortante qui n’est crédité que de 11 % d'intentions de vote, Marine Le Pen ferait un score encore plus élevé à 35 % d'intentions de vote. Jean-Luc Mélenchon s’il était candidat unique de la gauche serait à la deuxième place à 20 %.

Au cas où François Bayrou serait le candidat de l’actuelle majorité présidentielle, il n’obtiendrait que 9 % et se classerait 4eme. Marine Le Pen ferait son score le plus élevé à 36 % d'intentions de vote. Jean-Luc Mélenchon serait toujours à 20 %. Laurent Wauquiez obtiendrait aussi, dans cette hypothèse, son meilleur score à 10 %. Éric Zemmour serait à 7 % ; Fabien Roussel à 6,5 % ; Nicolas Dupont-Aignan et Jean Lassale à 3 % ; Olivier Faure à 2 % ; Philippe Poutou à 1,5 % ; Marine Tondelier et Nathalie Arthaud à 1 %.

Sans préjugé de 2027, la vie politique Française est dominée actuellement par trois blocs, mais la sera-t-elle en 2027 ,

Conclusion de l'Ifop, sur la base de ces projections qui ne sont, faut-il le rappeler, qu'une simple photographie momentanée de l'opinion à 4 ans de la prochaine présidentielle. Toutefois, sans changement en profondeur de la vie politique Française, il semblerait bien que que la situation soit marquée par trois blocs s'affrontant en 2027 au premier tour. Le bloc de gauche (PC,PS, RDG, EELV, LFI) dominé par la France Insoumise. Un bloc du centre et de la droite ( Renaissance, Modem, UDI, LR) avec parfois un avantage pour l’actuel parti présidentiel et le RN incarné par Marine Le Pen. Mais encore faut-il avoir à l’esprit que dans la perspective de l’élection présidentielle de 2027, la conjoncture politique internationale, avec des risques de conflits militaires aggravés, peut venir bouleverser ces données et l’offre politique peut être très différente.

Les raisons autres que la réforme des retraites qui peuvent expliquer la situation où l’opinion est majoritairement peut favorable tant pour Emmanuel Macron, son parti, mais aussi pour LR et les partis de la NUPES.

Si la réforme des retraite est rejetée par une très grande majorité de la population, comment peut-on expliquer d’après les récents sondages, qu’excepté le RN de marine Le Pen qui, certes, avait et affiche clairement son opposition à cette réforme, les différents partis de gauche qui furent et sont en « pointe » contre cette réforme eux aussi « boivent le bouillons », même s’il est moindre pour LFI ?

Emmanuel Macron imaginé dans un rôle de Dr. Jekyll pour « accompagner » un suicide politique du centre, de la droite et de la gauche ?

En plus de la réforme des retraites, telle qu’elle est faite avec un report à 64 ans de l’age de départ, les bourdes politiques commises par Emmanuel Macron, aggravées par certaines déclarations choquantes peuvent justifier ces sondages qui lui sont particulièrement défavorable. Dès lors, on peut comprendre aussi ce rejet à l’égard de LR qui le soutient dans la réforme des retraites. Mais ce qui est tout de même surprenant, alors qu’elle devrait profiter de la situation, la gauche dominée par LFI, n’est guère plus avantagée. Incontestablement l’attitude parfois irréfléchie et certaines approches politiques de sa part, le président de la République concours à ce qu’une majorité de Français doute désormais de la capacité de la classe politique modérée dite « de gouvernement » à résoudre les problème sociétaux, dont ceux liées à l’urgence écologique (environnement, démographie, climat…) ? C’est certain et il n’y a qu’un pas à franchir pour imaginer Emmanuel Macron en Dr. Jekyll qui « accompagnerait un suicide politique assisté du centre de la droite et de la gauche… (« Mr. Hyde et Dr. Jekyll » du roman de Robert Louis Stevenson )

Les impacts de la guerre à l’Ukraine par la Russie qui contribuent à « empoisonner » la vie des Français pour leurs besoins les plus élémentaires (se nourrir, se vêtir, se chauffer, déplacer…), si on y ajoute les effets spéculatifs de certains profiteurs de cette guerre en France, alors que le Président de la république et le gouvernement d’Elisabeth Borne refuse, contrairement à certains de nos voisins Européens, de taxer leurs superprofits et de mettre à contribution les très riches pour un effort de solidarité, comme certains d’entre eux le demande, il ne faut pas s’étonner de cet état de fait. Si on y ajoute d’autres problèmes de vie quotidienne, liés, par exemple, à l’emploi ou à la délinquance chronique dans des zones d’habitat urbain densifiées, tout cela additionné suscite un vrai « raz le bol » au sein d’une partie importante de la population et ne peut que justifier ces mauvais sondages… Dès lors, c’est l’ensemble de la classe politique modérée, aussi bien du centre, de la droite que de la gauche qui en fait les frais...

Par ailleurs, contrairement aux estimations optimistes gouvernementales, selon certains experts, l'inflation (Indice des prix à la consommation harmonisé, IPCH), devrait largement dépasser plus de 6% en France cette année. Quant au chômage, il pourrait atteindre 7,5% de la population active en 2023, contre 7,3% en 2002, puis 8,2% en 2024, une courbe inverse à celle espérée par le gouvernement à l'issue du quinquennat. Bref, Entre les impacts du dérèglement climatique et ceux de la guerre que fait la Russie à l’Ukraine, avec la flambée des prix de l'énergie qui en découle, si en plus on y ajoute les effets de la révolution numérique, avec ses avantages, mais aussi ses inconvénients en particulier sur l’emploi, l’économie Française est entée dans un hiver qui risque d’être long et glacial…

Cette situation ne va pas améliorer le sentiment que les Français portent à l’égard du gouvernement, du Président de la république, du parti présidentiel et ceux qui le soutienne à droite, mais aussi à gauche. Il ne faut pas se cher la face , aujourd’hui une partie de plus en plus importante de la population est plus sensible aux sirène de ceux qui à droite de la droite trouvent des boucs émissaires divers, notamment sur le thème de l’immigration en ciblant également les Français d’origine immigrés des pays du Magreb et d’Afrique subsaharienne… Ce qui explique en grande partie les bons sondages pour le RN et Marine le Pen, même si celle-ci semble aujourd’hui plus modérée que son « ami » Zemmour sur cette question.

Autre problème qu’Emmanuel Macron aurait dû poser : où en sommes-nous aujourd’hui ? avec le fonds de réserve des retraites qui fut créé par Lionel Jospin en 1999 ?

Ce fonds devait effectivement être constitué de 1 000 milliards de francs, soit environ 150 milliards d'euros, à l'horizon 2 020. Créé par le gouvernement de Lionel Jospin (PS) en 1999 / 2001 pour anticiper l'arrivée de la génération des baby-boomers à la retraite. Il s'agissait de constituer des réserves financières qui serviraient à équilibrer le régime général de retraites des salariés et les régimes alignés (indépendants, salariés agricoles…) entre 2020 et 2040. En clair, ces économies devaient servir à alléger la charge des actifs en prévision du déséquilibre démographique entre actifs et retraités que nous connaissons aujourd'hui et qui va s’accroître.

Mais, comme le fait observer le journal « Marianne du 17Janvier 2023, ces 150 milliards n'existent plus. Nicolas Sarkozy et sa majorité ont décidé de changer d'objectif lors de la réforme des retraites qu’il a engagé en 2010. Le but du FRR n'a plus été d'anticiper le changement démographique, mais de rembourser la dette née des déficits anciens de la Caisse nationale d'assurance vieillesse (qui gère la retraite de base des salariés du privé) et du Fonds de solidarité vieillesse.

En clair, au lieu de prévoir les déficits à venir liés au vieillissement de la population et au déséquilibre entre actifs et retraités, Nicolas Sarkozy a préféré rembourser les dettes anciennes et, suivant la tendance d’autres pays Européens, faire passer l’âge de départ à la retraite de 60 à 62 ans. Selon le rapport du Conseil d'orientation des retraites (COR), Fin 2021, le fonds de réserve pour les retraites ne représentait donc plus qu'un actif de 26 milliards d'euros,quand le déficit du système est évalué par le gouvernement à 13 milliards par an en 2030.

Toujours selon « Marianne », en parallèle, il y a d'autres réserves financières, qui sont constituées directement par certaines caisses de retraite, mais qui n'ont pas vocation à équilibrer le système des retraites. En intégrant le FRR, ces réserves s'élèvent à 163,2 milliards, selon le dernier rapport du COR, soit 6,5 % du PIB. La plus importante est celle du régime de retraite complémentaire des salariés du privé, l'Agirc-Arrco, qui dispose de 86,5 milliards d'euros. Toutefois, la réforme ne prévoit pas que ces fonds soient utilisés pour équilibrer le régime global et qu'ils continuent à servir de matelas de sécurité pour les régimes de retraite concernés. A lire également : liberation.fr/checknews/les-differents-fonds-de-reserve-des-retraites-pourraient-ils-financer-les-deficits-a-venir-20230109_UDRZH4G3ZBHFHJHN3HTIZDHEPI/

Plutôt que de « singer » Nicolas Sarkozy et imposer une réforme de retraites par un report du départ de l’âge de la retraite à 64 ans, qui heurte une majorité de la population, il y avait mieux à faire par rapport au déficit des retraites, du reste controversé

Non seulement cette réforme des retraite n’était pas urgente et je rappelle une fois encore qu’il y avait d’autres sources de financement extérieures au budget de l’État, Et même s’il y avait eu urgence à mettre en place cette réforme, alors qu’il n’y aurait pas eu la même réaction d’hostilité en ne fixant que la durée de cotisation pour bénéficier d’une retraite complète, laissant chacun choisir sa date de départ au-delà de 60 ans. Vouloir imposer une date de départ de façon identique pour tous, est une erreur fondamentale et un déni de réalité sociétale.

Plutôt que d’imposer un nouveau report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans, par rapport au déficit, il y avait des économies de gestion qui pouvaient être faite. Je rappelle une fois encore que l’usage du numérique doit concourir à simplifier les procédures administratives et non les compliquer, comme c’est souvent le cas, et permettre des économies de gestion par la mutualisation en fusionnant certains des 42 régimes de retraites. Il faudrait également réduire le nombre de régimes particuliers en les intégrant dans le régime général. Certains de ces régimes particuliers sont d’ailleurs en déficit chronique, qui est comblé par le budget l’État. En plus d’une réflexion avec débat sur la question démographique et socio-économique du déséquilibre entre actifs et retraités, tout en laissant « du temps au temps » une réforme des retraites n’aurait du porter que sur ces questions en excluant pour le moment toute notion d’allongement de l’âge du départ.

Par rapport à la taxation éventuelle des superprofits qui devraient participer à la réduction du déficit des retraites, grâce à la réglementation européenne, il y a désormais au niveau Européen une définition institutionnelle et quantifiée des superprofits, ce qui facilite leur taxation par les Etats membres de l’UE. En effet, sont considérés comme tels les profits 2022 réalisés sur le sol européen qui sont de 20% supérieurs à une moyenne des profits calculée sur les exercices 2018, 2019, 2020 et 2021. Si cette définition peut être discutée, elle permet toutefois d’évaluer, pour chaque entreprise, si les profits réalisés en 2022 doivent être considérés comme des « superprofits » ou comme des profits normaux. La Commission laissait initialement la possibilité aux États membres d’appliquer sa proposition de taxe à d’autres secteurs que le seul secteur de l’énergie. Ce qu’à l’évidence le gouvernement Français refuse de faire… Selon divers organismes, une taxation Française des superprofits rapporterait annuellement de 5 à 10 milliards d’euros au budget de l’État.

Je rappelle également une fois de plus qu’en en lieu et place de l’actuel impôt sur la fortune immobilière (IFI) qui ne « touche » pas forcément les plus riches, il conviendrait de créer une contribution solidarité sur la richesse (CSR) pour les très riches ( au-delà de 7 millions d’euros en y intégrant les biens immobiliers, les yachts, jets privés, berlines au delà de 70 000 euros...) Ce type de contribution pourrait rapporter un peu plus de 3 milliards d’euros. Cette disposition s’appliquerait à tous les citoyens Français, que les gains de leur richesse se fasse en France ou à l’étranger (Dirigeants d’entreprises du CAC40, divers sportifs, dont des footballeurs, des comédiens, animateurs télé…). Un accord international dans ce sens doit être trouvé lors des réunions du G20…

Les deux mesures suggérées concernant les recettes, ainsi que les économies de gestion par la réduction de leur nombre ou le transfert des régimes particuliers au régime général, cela permettrait de réaliser incontestablement entre 8 et 12 milliards d’euros de recette pour le budget de l’État, voire beaucoup plus, dont une partie servirait à réduire le déficit du régime général des retraites.

Pour conclure

Les divers sondages qui traduisent la très mauvaise image de marque du Président de la république, du gouvernement, des partis présidentiels et leurs soutiens de droite, mais plus surprenant bien qu’à un degré moindre ceux de gauche qui sont dominés par LFI ne pressentent rien de bon pour la démocratie Française. Alors qu’il serait urgent de repenser certains points de la Constitution et prendre enfin des mesures adaptées tant par rapport à l’urgence écologique que sociétale… Par sa gouvernance, le docteur Macron dans un rôle imaginé de Dr. Jekyll a choisi d’assister le suicide de la classe politique française traditionnelle.

 


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8 réactions à cet article    


  • tashrin 14 avril 2023 15:36

    Est-ce seulement à cause de la réforme des retraites que les sondages ne sont pas favorables à Emmanuel Macron et à LR qui la soutient, mais alors pourquoi ne le sont-ils pas pour la gauche ?

    Parce qu’ils sont betes à manger du foin ? En tous cas c’est ce qu’ils donnent à voir

    Tiens à propos de Bayrou, il avait pas été nommé commissaire au plan ou un truc du genre ? Il a planifié quoi à part sa retraite ?


    • Seth 14 avril 2023 21:17

      @tashrin

      Il attend son jugement en faisant du lard entre deux messes.


    • amiaplacidus amiaplacidus 14 avril 2023 17:30

      Lu dans un journal suisse (Le Courrier) :

      « ... Faut-il se faire à l’idée que la France sera bientôt gouvernée par l’héritière d’un parti fondé notamment par un ancien Waffen-SS ? Si une telle catastrophe devait arriver, le locataire de l’Elysée et ses affidés en seront tenus pour responsables devant le tribunal de l’histoire. ... »


      • Lomalenver Lomalenver 14 avril 2023 23:48

        @amiaplacidus
        Malheureusement le tribunal de l’histoire ne juge que des morts



        • https://www.ifrap.org/etat-et-collectivites/plus-de-4-500-medecins-francais-sont-partis-exercer-letranger

          Plus de 4 500 médecins français sont partis exercer à l’étranger

          Dans le débat sur les déserts médicaux, il est souvent question des médecins étrangers venant exercer en France pour pallier la faiblesse du nombre de professionnels de santé. On évoque moins les médecins français partis exercer à l’étranger. Il est pourtant intéressant de savoir combien exactement ont déjà fait ce choix et qu’est-ce qui les a poussés à partir.

          Cette question avait déjà occupé le débat public, mais à un moment où on était plus préoccupé par la « fuite des cerveaux », ces jeunes ingénieurs, diplômés de grandes écoles, qui faisaient le choix de partir à l’étranger dès la fin de leurs études, voire avant. La question sous-jacente n’était pas les déserts médicaux, mais bien comment retenir de jeunes diplômés, attirés par de meilleures perspectives de carrière et de salaires à l’étranger. Ce phénomène a été particulièrement étudié durant la décennie 2010 et a donné lieu à plusieurs études, dont certaines concernant les professionnels de santé.

          Comme expliqué par la revue Remede[1], qui s’est intéressée au « taux d’évaporation » c’est-à-dire la différence entre le nombre de nouveaux diplômés et le nombre d’inscrits à l’ordre, autant le nombre de médecins étrangers venus s’installer en France est connu, autant, le nombre de médecins français partis à l’étranger n’est pas vraiment suivi. Le décalage grandissant ces dernières années, constaté par l’Ordre des médecins entre le nombre de médecins nouvellement diplômés et le nombre de nouveaux inscrits à l’Ordre remet en lumière ce phénomène.

          Pour faire le point, l’article de la revue Remede avait repris les conclusions d’une étude détaillée de l’Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS) sur les mobilités internationales des quatre professions de santé[2] : flux entrants et sortants des médecins, chirurgiens-dentistes, sages-femmes et pharmaciens. Ce rapport a croisé de nombreuses sources dont une étude de l’OCDE qui estimait en 2015 à 3600 environ les médecins français exerçant à l’étranger, considérant ce chiffre comme probablement sous-estimé. La mise à jour de cette étude par l’OCDE donne pour 2020, 4876 médecins français exerçant dans les autres pays de l’OCDE[3]. Un chiffre important, mais faible en comparaison du nombre de médecins étrangers exerçant en France (27 000) et du nombre total de médecins français (228 000) soit 2% environ des médecins français partis exercer à l’étranger.


          • roby roby 15 avril 2023 11:45

            La situation sociale en France étant ce qu’elle est en ce moment, Macreux, avec tout le courage qui le caractérise, a préféré laisser le problème à ses sous-fifres la Bornée et le Darma nain, et revenir au rôle qu’il affectionne particulièrement : tenter de se faire mousser à l’étranger, occuper, même fugacement, l’espace médiatique international. Se voir tripoter des personnalités connues internationalement le fait jouir littéralement. Cette fois-ci, c’est sur la Chine qu’il a jeté son dévolu, et c’est Xi Jinping qui allait faire les frais de son narcissisme maladif.
            Evidemment, l’envergure de la France n’étant pas à la hauteur auto-estimée de son représentant élyséen ni assez valorisante à ses yeux, le psychopathe a préféré aller pérorer en Chine avec l’étiquette de représentant du continent européen, et pour cela, se faire accompagner de la présidente de la Commission Européenne Ursula.

            Vu les propos assez peu amènes à l’égard de la Chine, qu’a tenus la Hyène récemment, se faire accompagner par cette harpie corrompue, n’était pas forcément la chose la plus adroite à faire quand on a l’ambition de porter la bonne parole auprès du président de l’Empire du Milieu, deuxième puissance mondiale.

            Et, comme attendu, ce voyage s’avéra être un nouveau fiasco diplomatique.

            Quand on s’invite dans un pays étranger, on ne commence pas, à peine descendu de l’avion, par accuser ce pays de complicité de crimes de guerre. C’est pourtant ce qu’a fait l’ado attardé que nous avons comme président, en annonçant que si la Chine soutenait la Russie dans son conflit avec l’Ukraine, elle pourrait être considérée comme « complice » !

            Macreux avait pour objectif de plaider la cause ukrainienne et de tenter de désolidariser la Chine de la Russie. Là encore, ce fut un cuisant échec.


            • ARRETEZ de regarder ailleurs ....

              https://www.youtube.com/watch?v=hQE2PEQ0TTs&ab_channel=SudRadio


              Alain Houpert : « La France s’apprête à vendre de l’eau contre de l’hydrocarbure au Moyen-Orient »

              https://www.marianne.net/economie/eau-contre-petrole-ce-projet-fou-qui-embarrasse-lelysee

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