Sourire quand même
En cette veille du 11 novembre, je regarde les gens remplir leur grilles de loto chez le buraliste. Combien d’entre-eux connaissent l’origine de cette loterie nationale attisant leurs espoirs d’une vie meilleure ? Il me vient l’envie de leur poser la question, et puis je renonce.
« A l’Ouest, rien de nouveau » de Erich Maria Remarque et « La peur » de Gabriel Chevalier furent, à l’adolescence, mes livres de chevets. Depuis, j’ai dévoré nombre d'ouvrages sur les tranchées de 14-18, avec autant d’appétit que les totos dévoraient les poilus. J’ai conservé le bracelet d’identification de soldat que mon grand-père paternel portait dans la boue des tranchées. Comme tous les hommes ayant vécu cette boucherie à grande échelle, il est rentré l’esprit fortement marqué par ce qu’il avait vécu, mais physiquement indemne. Presque un miracle pour un fantassin. D’autres n’ont pas eu cette chance, ceux dont les noms sont gravés sur ces monuments que nous fleurirons après demain. Morts pour la France.
Et puis il y a ceux que la mort n’a pas voulu emporter et qui porteront toute leur vie, à même la peau, les stigmates hideux de la folie meurtrière, le masque de la tragédie et de la fureur des armes… les Gueules Cassées.
La première guerre mondiale fut une guerre moderne. Les progrès technologiques en matière d’armement, l’utilisation intensive, à outrance, de projectiles ultra vulnérants virent apparaitre de nouvelles blessures inconnues jusque là. Dès septembre 1914, le médecin général inspecteur Sieur déclare à l’Académie des sciences : « Le nombre de blessures graves est actuellement de 95% ! ». Un désastre sanitaire. Néanmoins, dans la logique et l’expérience des guerres passées, on continue d’affirmer la prédominance des blessures par balles sur celles causées par les obus. et on considère que le rôle chirurgical des postes médicaux les plus avancés du front doit être réduit, une blessure par balle étant considérée comme « bénigne » et guérissant rapidement.
Mais les chirurgiens opérant à l’arrière constatent au contraire que les blessures par éclats d’obus sont beaucoup plus nombreuses et graves que les blessures par balle. Désormais, les chirurgiens des postes avancés ne vont plus devoir se contenter des premiers soins destinés à faire supporter au blessé l’évacuation sur l’arrière, mais devront exécuter sur place, des actes chirurgicaux élaborés. Nouvelle donne, nouveau dispositif. Les chirurgiens iront aux blessés et non plus l’inverse.
L’évolution de la technique thérapeutique va être alors considérable. Les progrès de la chirurgie de guerre seront sans précédent. Les chirurgiens deviendront les médecins de l’impossible.
La guerre des tranchées sera la cause d’un nombre considérable de traumatismes maxillo-faciaux, la tête des soldats étant la partie la plus exposée aux tirs ennemis. Très peu de temps après le début des hostilités et devant l’affluence des blessés de la face, on ouvre à Paris les deux premiers centres de traitement maxillo-faciaux au Val de grâce et à Lariboisière. Très rapidement, on crée des centres similaires à Lyon, et Bordeaux et quinze autres vont s‘ouvrir sur tout le territoire national. Chaque centre et annexe contient entre 150 et 500 lits… Tout juste suffisant.
A Paris, on doit bientôt créer des annexes appelés « hôpitaux auxiliaires » afin de soulager les unités centrales totalement saturées. Ce potentiel est encore augmenté grâce à des donateurs étrangers, Fondations Hoover, Rockfeller, Clearing-house, le comité France-Amérique, ainsi que de nombreux donateurs provenant de la Suisse et du Canada.
C’est au Val de Grâce que l’on envoie les blessés les plus atteints. Un service de cinq salles attenantes au bloc chirurgical, et contenant chacune cinquante lits. Le docteur Morestin et son équipe s’y attelle à redonner aux hommes une identité humaine.
On assiste alors à la naissance de la chirurgie reconstructive et réparatrice de la face.
Les chirurgiens vont se trouver confrontés à des blessures inconnues avec pertes importantes des parties osseuses et molles du visage. Au XIXe siècle, de telles blessures condamnaient irrémédiablement l’homme qui en était atteint. Considérés comme perdus, on achevait ce genre de blessés pour abréger ses souffrances. Peu à peu, les praticiens vont apprendre à lutter contre les problèmes les plus complexes, vont repenser leur savoir et leurs pratiques, vont s’adapter à ces nouvelles conditions. Et si au tout début, leur inexpérience pourra se révéler lourde de conséquences esthétiques et parfois vitales, leurs progrès et leur acharnement à vouloir sauver ces hommes dans un état de délabrement physique et psychique terrifiant, seront extraordinaires, même révolutionnaires. L’émulation est grande entre les hommes de l’art. On invente à tour de bras. Aucun matériel et aucune pratique n’échappent à l’évolution, table d’opération, instruments, électro-aimant - pour extraire les corps étrangers métalliques des blessures, - prothèses, rhinoplastie, greffes en tout genre, autoplastie, lutte contre les paralysies faciales, appareils de mécanothérapie... Les médecins et les chirurgiens révèlent alors toute leur inventivité adoptant la devise de leurs confères américains venus opérer en France : « The right to look human » le droit d’avoir une apparence humaine. Ces chirurgiens, appelés par les blessés « les mécaniciens de génie », « les artistes de l’impossible » ou encore « notre père à tous » comme l’écrira l’un d’eux, seront les fondateurs de la chirurgie moderne au service de la réparation faciale.
Malgré tous les progrès, retrouver son visage d’antan est illusoire, même si certains résultats sont impressionnants. Du moins, peu à peu, intervention après intervention, un homme n’ayant plus de nez, de mâchoire, atrocement défiguré, retrouve un peu son humanité, au pris de terribles souffrances. On n’utilise pas la morphine, considérée à l’époque comme un poison entrainant des paralysies faciales, des pertes de mémoire, et la diminution des facultés intellectuelles. Quant aux anesthésiques, ils sont réservés aux opérations dans les blocs opératoires. Sitôt l’intervention finie, le blessé est rendu à son calvaire de chaque instant jusqu'à ce que la cicatrisation apaise un peu sa douleur.
On en frissonne, et on ne peut qu’admirer le courage et la résistance de ces hommes, sans oublier le désarroi psychique lié à leur perte d‘identité, à la peur du futur, après des mois passés derrière les murs de l‘hôpital. A leur sortie, ils resteront méconnaissables, traumatisés et stigmatisés, parfois rejetés par cette société des années folles qui veut oublier le désastre de ces années tragiques que lui rappelle chaque regard posé sur ces gueules cassées. Ils devront réapprendre à vivre.
Combien de mes concitoyens cochant leur grille de Loto en cette veille du 11 novembre, savent encore que c'était pour eux, ces hommes déshumanisés, à la face ravagée par la guerre, et « sculptés par la fureur des canons » que fut créée la loterie nationale ?
Sources : « Les Gueules Cassées » Martin Monestier
Illustration : Les invalides de guerre jouant aux cartes - Otto Dix 1920
http://www.gueules-cassees.asso.fr/lng_FR_srub_23-Les-grandes-dates.html
137 réactions à cet article
-
-
-
Bonjour, Agafia.
Un grand merci pour cet hommage aux « gueules cassées » et à tous ceux qui, souvent avec un admirable dévouement, les ont aidés à retrouver une vie à peu près normale.
Le film de Dupeyron « La chambre des officiers » traite ce sujet avec d’une superbe manière. A voir aboslument si l’on s’intéresse à ces « gueules cassées » et si l’on veut comprendre ce qu’ils ont vécu au fil des mois après qu’ils aient été si grièvement blessés. Mon propre grand-père, rescapé du fort de Vaux à Verdun, avait pour eux un immense respect ; il aurait sans aucun doute apprécié ce film tant pour sa sensibilité que pour sa rigueur historique, mais en regrettant également que les simples poilus n’aient pas bénéficié des mêmes traitements.
« La chambre des officiers » passe demain soir sur Direct 8, mais entrecoupé de pubs, mieux vaut le visionner en DVD.
-
Bonjour Fergus
Merci à vous de rappeler ce superbe film tiré du roman de Marc Dugain, car effectivement j’ai omis de le citer.
M. Monestier a fait un boulot super pour son livre grâce aux archives et aux collections du Val de Grâce qui ne sont pas accessibles au public. Il faut avoir le coeur bien accroché car les photos des blessés et de leur reconstruction sont assez éprouvantes. Mais les chirurgiens faisaient vraiment des miracles avec les moyens de l’époque. -
@ Agafia.
Un petit oubli : bravo également pour le choix, en illustration de l’article, d’un tableau d’Otto Dix. Ce peintre, trop méconnu du public, est à mes yeux l’un des plus grands du 20e siècle.
Bonne journée.
-
On peut aussi enregistrer et accélérer les pubs.
-
Merci pour l’article !! Je vous dirais au delà de savoir quand et pourquoi la loterie nationale a été inventé, certains ne savent même pas ce que représente cette date et/ou avec certaines autres...c’est malheureux mais si les gens avaient plus conscience du passé (du vrai pas celui écrit par les politiques ou les lois..) il appréhenderait mieux la vie actuel....« L’incompréhension du présent naît fatalement de l’ignorance du passé.Mais il n’est pas moins vain de s’épuiser à comprendre le passé si l’on ne sait rien du présent » Marc Bloch....D’où peut être ce sentiment d’impuissance d’une grande partie du peuple face aux événements actuels...
-
Oui. Ignorer le passé et l’histoire, c’est comme vivre dans une maison sur pilotis... mais sans pilotis.. On dérive sans trop savoir où on va et sans savoir d’où on vient
-
Romain Desbois 11 novembre 2012 20:31ho vous savez il ya des choses qu’on aimerait ne plus se souvenir : Comme le Shoah par exemple.
On est toujours entre le devoir de mémoire par respect des victimes et le devoir d’oubli par respect de l’avenir, de la vie. Car il faut vivre avec ces fantômes. Perso, j’aurais aimé resté sous l’effet de l’insouciance de l’enfance (même si je l’ai perdu très tôt personnellement).
Je ne sais ce qui est mieux, peut-être savoir mais ne pas en souffrir. C’est ce que notre cerveau fait par instinct de survie. Sinon on se tirerait tous une balle dans la tête.
-
Le déserteur Jean-Louis Aubert et Calihttp://www.youtube.com/watch?v=B8ZNmbviZOg-
J’en profite pour rendre hommage aux infirmières qui étaient, comme toujours, en première ligne auprès de ces hommes, et que je n’ai pas citées dans l’article.
A lire ou relire, « Johnny got his gun » de Dalton Trumbo (Johnny s’en va t’en guerre)-
Et à voir ou revoir le superbe film qui en a été tiré.
-
Yes.. et réalisé par l’auteur même.
-
A propos des mutilés de la Grande Guerre et de la manière dont ils sont au cœur de la création artistique, je me permets un autre lien avec l’un de mes précédents articles, non consacré aux mutilés Français mais… australiens à travers une très belle et très émouvante chanson qui relate les états d’âme d’un vagabond envoyé sur le front turc et rapatrié amputé des deux jambes : « Waltzing Matilda » ou l’enfer des Dardanelles .
-
Merci pour ce très bel article.
En le lisant une chanson des Bérurier Noir m’est venue dans la tête : le retour de Jim la Jungle
Pour ceux qui connaissent...
-
Les Béru ! Toute ma jeunesse de rebelle, Pierre-Marie !
Musique binaire et excellent texte... J’ai toujours le vinyl ! -
Dites-moi, votre avatar, c’est bien le loup de Nu pogodi ?
-
Mais oui ! L’épisode 7 http://www.nupogodi.net/nu-pogodi-7-episode-sea-voyage-1973.html :D Désolé, je n’ai pas pu m’en empêcher, je suis fan !
-
Oui, bien vu ! Moi aussi, je suis une accro, Pierre-Marie...
-
Romain Desbois 11 novembre 2012 20:33Les Béruriers c’était le même groupe que Les Garçons Bouchers ou bien ?
-
Non, différents.......mais ça reste du rock alternatif.
-
Disgression Rock ... On n’est plus à un hors sujet près avec Romain
François Hadji-Lazaro, un excellent musicien et... un physique, est à l’origine de trois groupes : Les Garçons Bouchers, Pigalle et Los Lobos.
Quant aux Bérus, ce sont les dénommés François et Loran et leur fidèle boite à rythme qui fondèrent le groupe, autour duquel se regroupèrent un tas de joyeux dingos. -
Romain Desbois 13 novembre 2012 09:39agaffeuse
Tu ne manques pas de culot, c’est moi qui a lancé le sujet sur la musique ?
Tu viens de démontrer ta mauvaise foi le plus crasse, je devine que tu dois être une bonne catho pratiquante.
-
Ah ah ah ! Vous avez du rater quelques unes de mes interventions qui n’ont pas du faire bonne impression auprès des ouailles du Vatican.
D’abord je suis orthodoxe de baptême, ensuite, au fil du temps, je suis devenue agnostique... J’ai du mal avec les dogmes, qu’ils soient politiques, idéologiques ou religieux.
Mauvaise foi, moi ? Peut-être par moment, comme tout le monde... Mais quand j’atteindrai votre niveau dans ce domaine, cher Romain, j’autoriserai à ce qu’on me lobotomise -
Magnifique de penser à nos anciens qui ont eu la gueule arrachée par
l’ ignoble destin faisant se battre des hommes bicause des raisons jamaissuffisantes pour arriver à ces extrémités .Que ceux qui pensent le contraire mettent leur tronche dans une grande presseet appuient sur le bouton .Me souviens très bien de ces anciens soldats qui marchant avec desmauvaises béquilles qui , horribles à regarder , allaient hagards ...-
Merci d’être passé capitaine toujours un plaisir de lire votre franc parler... Aucune raison n’est assez valable pour faire vivre à des hommes ce qu’ils ont vécu.
Et à l’heure actuelle, et malgré les progrès de la médecine, les soldats blessés et mutilés continuent à être trop souvent ignorés.
Quant aux blessures psychiques, le syndrome post traumatique, ça ne fait pas bien longtemps qu’on le reconnait officiellement et qu’on le soigne... -
Romain Desbois 11 novembre 2012 20:45Il n’y a pas que « les gueules cassées » à qui il faut rendre hommage mais à tout ceux qui par un prompt renfort abreuvent nos sillons de la Meuse et d’ailleurs.
Ceux dont la chaire a nourri la terre et dont on déterre encore les os au hasard d’un soc de charrue plus sur que le hasard du loto.
Rien qu’au nom de leur mémoire, les va-t-en guerre devraient faire profil bas sauf à vouloir eux même aller dans la carrière vu que nos aînés n’y sont plus.
Allons enfants de la bouilliiieeee, le jour de boiiiire est arrivé.
Contre nous ces boucheriiies, les viandards sont élevés.Les viandards son on on ont élevééééés !!!!!
-
La chair Romain, la chair, pas la chaire...
Pour servir de chair à canon, les soldats montent à l’assaut, pas en chaire... -
Romain Desbois 13 novembre 2012 09:35Vous avez raison pour l’orthographe mais je ne suis pas à l’école et vous n’avez aucune autorité içi à corriger vos élèves.
Troisième fois que je vous l’écris.
-
Romain Desbois 13 novembre 2012 09:37Pour ceux que cela interesse, un site très pratique et utile pour des gens comme moi qui ont arrêté l’école avant qu’elle nous arrête dans nos rêves :
http://leconjugueur.lefigaro.fr/conjugaison/verbe/ecrire.html -
Bonjour Agafia,
Très émouvant souvenir...
Je me souviens aussi qu’étant jeune ( il y a si longtemps...) c’était souvent des « gueules cassées » eux-même qui vendaient les billets de loterie recroquevillés dans leurs petites guérites !
Ça aurait dû être la « der des der » ?
Bien à toi.
-
Bonsoir Alberto
Oui... la « der des der » comme ils disaient... Mais la société des hommes est incorrigible. (j’ai failli écrire « l’humanité » mais en l’occurence, ce serait plutôt l’inhumanité qui prime..)
Ce qui est très émouvant, ce sont les textes, lettres et carnets du front, réunis dans le livre « Paroles de Poilus » paru chez Librio.
« On se demande comment les hommes peuvent s’entre-tuer par des journées aussi merveilleuses (...) » écrivait Marcel le 18 avril 1915, par une belle journée ensoleillée de printemps.
Autre temps, autre guerre, Arkadi Babtchenko, soldat russe en Tchétchénie écrivait dans son livre « Alkhan Iourt » (édité en France sous le titre « La couleur de la guerre » ) à propos de l’été 1996 :
« Les hommes tuent au coeur de couleurs vives, au milieu de la verdure des arbres, sous un ciel clair et bleu. Et autour la vie bouillonne. Les oiseaux s’en donnent à coeur joie, et les bourgeons verdoient sur les branches. » -
Merci pour cet article qui nous fait découvrir un pan de notre histoire que nous sommes nombreux à ne pas connaître, ou à avoir oublié.
-
Bonjour Agafia,
début de citation
Combien de mes concitoyens cochant leur grille de Loto en cette veille du 11 novembre, savent encore que c’était pour eux, ces hommes déshumanisés, à la face ravagée par la guerre, et « sculptés par la fureur des canons » que fut créée la loterie nationale ?
fin de citationMerci pour votre rappel.
-
Bonjour, Eau-du-robinet.
Un rappel d’autant plus important qu’il montre qu’à l’origine beaucoup de loteries, en France ou ailleurs, ont eu un rôle social, ce qui modifie considérablement le regard que l’on peut porter sur celles-ci.
Or aujourd’hui les jeux de hasard comme le Loto n’ont plus aucune finalité sociale. Si encore celui-ci visait à améliorer le sort d’un plus grand nombre de gagnants au lieu de doter le 1er rang de gains extravagants, peut-être pourrions-nous les regarder d’un oeil moins critique. Mais on est loin du compte...
-
J’ ai comme l’ impression que l’ Etat se sert des jeux d’ argent pour rentrer
de la fraîche dans les caisses sur le compte des gogos .A la lointaine époque la loterie nationale avait un but humanitaire .Maintenant c ’est à but résonnez piécettes ...-
Romain Desbois 11 novembre 2012 20:47pas tord la boulange maisil est utile de rappeler qu’à l’origine la loterie nationale a été inventé pour la roi et pour combler les dettes dues à son train de vie.
Il me semble....
-
très bel article . rappeler a la France actuelle les horreurs que ces braves ont vécus me semble
naturel . mais hélas aujourd’hui tout le monde se fout de tout ,rien dans les livres d’histoire,cette guerre ( et d’ailleurs la suivante) est survolée a vitesse grand V. pas de détail !
a mon époque dans mon livre d’histoire,il y avait des images rappelant ces atrocités, 60 ans encore je m’en souvient .
de nos jours, quel hommage rend on aux morts et blessés de l’armée française pour des combats auxquels jamais nous n’aurions dut prendre part ?
ces soldats pour la plupart amputés ou défigurés qui une fois rendus a la vie civile n’ont droit a aucune reconnaissance !honte a nos dirigeants pourris et planqués bien a l’abri ! et heureusement pour eux car si un jour arrive un gros conflit et qu’ils se trouvent devant,je pense que la balle dans la nuque
reviendra a la mode !!!-
« de nos jours, quel hommage rend on aux morts et blessés de l’armée française pour des combats auxquels jamais nous n’aurions dut prendre part ? »
Bonsoir FMAA52
Pas assez en tout cas, c’est certain ! Tout le monde s’en fout royalement. Quand on voit que l’Etat n’est même pas foutu de leur payer leur solde pendant des mois à cause d’un problème informatique... La honte... -
Romain Desbois 11 novembre 2012 00:33Agafia
Je ne peux que vous donner raison.
-
Merci Romain
Et eux de par leur devoir de réserve, ne peuvent ni se plaindre, ni se mettre en grève, ni manifester... S’il n’y avait eu leur femme pour monter au créneau et alerter les médias, personne n’en aurait rien su.
Eux aussi font face à des coupes budgétaires et aux lourdeurs administratives.
Les gars du 8e RPIMA en ont fait les frais en Afghanistan. A cause de la lenteur du traitement des dossiers au niveau des marchés publics, ils n’avaient toujours pas les gilets pare-éclats dernier modèle, offrant plus de protection, notamment latérale, que ceux qu’ils portaient. Certains y ont laissé leur vie.
Savez-vous que la plupart, avant de partir en Afghanistan doivent payer de leur poche un équipement adéquat pour compléter celui fourni par l’armée ? Et qu’il leur en coûte 2 à 3000 euros ?... Un exemple tout bête et pourtant indispensable : le sac à dos pouvant contenir une réserve de flotte potable, avec une paille. Car ils ont encore droit à une gourde, totalement anti-hygiénique, avec laquelle on risque une gastro à chaque gorgée.
Et la liste est longue... -
Romain Desbois 11 novembre 2012 20:53Oui je suis au courant de tout ça et bien qu’étant antimilitariste je considère que si on accepte d’avoir une armée, on se doit de leur donner ce dont ils ont besoin et le meilleur.
Mais ce n’est pas nouveau, je me souviens avoir lu qu’en 4 puis en 40 il arrivait que l’on fournissent aux condamnés à mort que sont les soldats des armes qui dataient de la précédente , parfois même sans les munitions qui allaient avec.
Pour les problèmes de soldes , le scandale n’est pas que le nouveau système erde mais que personne n’ait songer à décider les payer en avances et puis rectifier plus tard le cas échéant.
C’est comme les grecs, les espagnols ou les portugais qui acceptent de continuer de bosser malgré qu’ils ne sont plus payés depuis des mois.
Perso, on ne me paye pas , je ne bosse pas. en plus je suis dans mon droit.
-
Merci pour ce rappel et cet excellent article.....
Hommage aux anciens demain.......une petite pensée pour eux, on leur doit beaucoup.-
-
La liberté, l’honneur..........déjà pas mal non ??
On a tous un parent qui l’a faite ou qui y est mort.....alors pensons y. -
Romain Desbois 10 novembre 2012 19:59On leur doit la liberté et l’honneur ?
La liberté on l’avait avant et on a perdu notre honneur en envoyant des millions de personnes à la boucherie.
Nous n’avons vraiment pas les mêmes valeurs
-
On connait vos valeurs Desbois .
Vous en avez fait démonstration sur ce site . -
Vous devriez ouvrir un livre d’histoire avant de dire n’importe quoi !!
Je suis outré par votre attitude Dubois ! -
Merci à vous Juluch
Romain, on leur doit déjà le RESPECT !! -
Romain Desbois 10 novembre 2012 21:37Non pas à tous.
Oui pour les poilus que l’on a envoyés de force et pour ceux qui au prix de leur vie s’y sont opposés.
Tous ces morts pour que ce soit l’Allemagne qui dicte sa loi aujourd’hui !!!!!!
-
Alpha&Omega 10 novembre 2012 22:49@Romain
C’est sur, aux anciens on ne doit rien... Mais vraiment rien. Hormis peut-être une simple leçon de courage et de sens du sacrifice. Mais il est vrai que ce sont des mots qui n’ont aucune valeur dans ce monde de trompettes. Je nous souhaite cependant que la situation actuelle ne dégénère pas. Parce que là, il nous faudra être de nouveau « Poilu » pour survivre. Bonjour chez vous. -
Romain Desbois 10 novembre 2012 23:00« Hormis peut-être une simple leçon de courage et de sens du sacrifice. »
Je rêve !!!!C’est idéaliser la guerre, car les pauvres , la plupart sont partis à la mort contraints et non volontaires.
Ca me scandalise ce révisionnisme ! c’est insultant pour leur mémoire.
HONTEUX !!!!
-
Alpha&Omega 10 novembre 2012 23:14Déjà révisez un peu l’histoire de 14-18... Les combattants de cette guerre sont partis avec la conviction de défendre leur pays et ses valeurs, même si l’on peut débattre sur celles-ci et sur le fait que « la fleur au fusil » est un mythe. Malgré l’épouvante de cette guerre industrielle, il a fallu attendre 1917 pour que des Poilus se révoltent en nombre contre l’incompétence de leur commandement. Leur patriotisme était INTACT !!! Ils n’ont pas refusé de combattre. Juste refusé de suivre des généraux stupides et bourrés d’un orgueil carriériste. Et arrêtez d’insulter les gens qui répondent à vos commentaires.
-
Romain Desbois 10 novembre 2012 23:21Mais bien sûr , on sait ce qu’il advint de ceux qui refusaient d’aller de faire tuer.
Révisionniste n’est pas une insulte que je sache.
-
Alpha&Omega 10 novembre 2012 23:32D’abord, je ne vois pas en quoi je suis révisionniste... Ensuite ce n’était pas pour moi que j’écrivais. Pour finir c’est vous qui salissez leur mémoire, relisez-vous. cfr « Ah oui et quoi »....
-
Romain Desbois 10 novembre 2012 23:35bon ok si une simple question me mène au pilori, je vous laisse tenir votre propagande.
-
@Romain
Peut-être parce que votre question donnait l’impression d’un certain mépris... Enfin c’est l’impression qu’elle donnait... mais ce n’est peut-être qu’une mauvaise interprétation, ce que j’espère. ... Par contre, les insultes, c’est vraiment moyen...
On peut tirer de ces quatres années de guerre moult point de vue,mais ce serait du révisonnisme d’en sous-estimer la patriotisme et la fraternité d’arme. Les mutineries des Poilus furent souvent dues à la bêtise crasse de certains généraux aux ordres criminels, après trois années de boue sanglante, d’une guerre qu’on avait imaginée vite « torchée » et qui se révélait être une ogresse jamais rassasiée. -
Romain Desbois 11 novembre 2012 04:06Agafia
Les insultes ? Quelles insultes ?
Relisez le fil et vous verrez qui insulte le premier.
Je ne suis pas du genre à tendre la joue gauche.
Et encore je trouve que j’ai été modéré pour le coup.
-
Bah c’est vous Romain... En traitant Rocla de raclure... Très élégant. Très classe...
Vous prônez la tolérance pour votre chapelle à longueur de post en insultant tous ceux qui n’ont pas les mêmes idées ou valeurs que vous, et ce dès la première contradiction. -
Romain Desbois 13 novembre 2012 09:32Agafia
Ne venez pas avec vos gros sabots en inversant les causes et les conséquences. Lisez la prose de ce pourri et vous verrez comment il traite les autres.Lorsque je me permets ce genre de liberté , c’est toujours après que la personne concernée à insulter ou humilié dans ses commentaires.
Encore une fois, je ne vous autorise pas à me dire ce que je dois faire ou non. Occupez vous de votre cul, il semble que c’est déjà bien suffisant.
-
L’élégance vous va si bien Romain... Un peu comme le contre-sens.
-
Ben déjà le respect , ensuite la reconnaissance , après la gratitude et toutes
les choses qui font une société avec une colonne vertébrale .Morts , ils sont morts .Le respect des morts a une grande signification dans les sociétés évoluées .-
Serais-je donc le seul lâche sur la terre ? pensais-je. Et avec quel effroi ! … Perdu parmi deux millions de fous héroïques et déchaînés et armés jusqu’aux cheveux ? Avec casques, sans casques, sans chevaux, sur motos, hurlants, en autos, sifflants, tirailleurs, comploteurs, volants, à genoux, creusant, se défilant, caracolant dans les sentiers, pétaradant, enfermés sur la terre comme dans un cabanon, pour y tout détruire, Allemagne, France et Continents, tout ce qui respire, détruire, plus enragés que les chiens, adorant leur rage (ce que les chiens ne font pas), cent, mille, mille fois plus enragés que mille chiens et tellement plus vicieux ! Nous étions jolis ! décidément, je le concevais, je m’étais embarqué dans une croisade apocalyptique. On est puceau de l’Horreur comme on l’est de la volupté. Comment aurais-je pu me douter moi de cette horreur en quittant la place Clichy ? Qui aurait pu prévoir, avant d’entrer vraiment dans la guerre, tout ce que contenait la sale âme héroïque et fainéante des hommes ? A présent, j’étais pris dans cette fuite en masse, vers le meurtre en commun, vers le feu … Ca venait des profondeurs et c’était arrivé. .Céline.
-
ia orana l’homme des iles , yep ce bon docteur destouche avait un vrai regard clinicien devant la connerie humaine
asinus -
Ia Orana Cova ,c’est toute la première partie du voyage qu’il faudrait mettre ici ....
-
salut Juluch
hommage aux anciens........... ouai mais s’il pleut, il n’y aura effectivement que des anciens !putain de pays !c’est dommage qu’on l’aime !
-
Salut fmAA52..............
Hommage aux anciens et mort aux cons !!!A bientôt. -
Romain Desbois 10 novembre 2012 19:58Hommage aux anciens cons, car ils sont déjà morts
-
Je connais des anciens de conflits plus récents que 14-18 et qui sont toujours présents...
Venez aux commémorations et vous les verrez.On est fiers d’eux. -
Romain Desbois 10 novembre 2012 20:35Ne mélangez pas tout pour vous rattraper , c’est petit.
-
a romain des bois
ha oui ? Et quoi ?
ben peut être a t’éviter de dire : ach ya ! und was ?-
Romain Desbois 10 novembre 2012 19:24Ha bon ? Je ne savais pas que l’Allemagne avait l’intention d’envahir la France en 1914 !!!!
Il me semblait que le conflit porter sur l’Alsace Lorraine ....
C’est fou ce qu’ils peuvent dire comme conneries à la télé !!!
-
@romain des bois
bonjour vous avez séché e histoire ?Le plan Schlieffen est le plan d’attaque de la France projeté par les forces armées allemandes au début du XXe siècle et qui fut en partie appliqué en 1914, Il doit son nom au maréchal-comte von schlieffen.
Il part de la préoccupation d’éviter à l’Allemagne une guerre sur deux fronts et propose d’éliminer la France en concentrant d’abord les forces à l’ouest puis dans un second temps reporter ces troupes contre la Russie à l’est , l allemagne n’avait pas de probleme avec l’alsace lorraine elle considerait que cela faisait partie du reich du reste les lois allemande y etaient appliquées .
@moins que vous n’ayez une explication societalement acceptable et validée par mr Delanoé .
Asinus : ne varietur -
Romain Desbois 10 novembre 2012 19:51il me semble que l’on raconte aux petites têtes blondes que la guerre 14/18 avait pour but de récupérer l’alsace et la Lorraine. Jamais on ne parle de la volonté de l’Allemagne d’envahir la France.
Qu’est ce Delanoé a avoir la dedans !?!
Vous êtes puant.
-
Encore une fois, allez ouvrir un livre d’histoire........
-
Romain Desbois 10 novembre 2012 20:36quoi ? on nous aurait menti à l’école ? Je ne puis y croire !!!!
-
Non..........vous dormiez au fond de la classe pres du radiateur......
-
Romain Desbois 10 novembre 2012 20:43Vous avez raison c’est un peu plus complexe que ça. mais je croyais que c’était pendant cette guerre que les pauvres chaires à canons partaient au front en chantant « vous n’aurez pas l’alsace et la Lorraine ».
Me trompe-je ?
-
Pas du tout..........c’est bien celle là.........
D’ailleurs vous avez du bol.....vous avez faillit la faire et vous auriez écris vos mémoire après......vive la France ! -
Romain Desbois 10 novembre 2012 20:55? ???
Je suis né en 1962 !!!! -
C’est vrais ?? Oh zut alors !!!...........pas de chance........
1962......accords d’Evian...... -
Romain Desbois 10 novembre 2012 21:12bah oui mon père l’a faite celle là. Il est même revenu juste avec une maladie, la honte.
-
Vraiment ??
Comme c’est dommage............pourtant on s’est couvert de gloire......comprends pas...... -
Vous êtes puant
à l’aune de vos critéres et de vos valeurs , je prend cela pour un compliment !
Asinus : ne varietur-
Le respect appliqué à un individu prend un sens plus proche de l’estime, et s’appuie sur l’aptitude à se remémorer les actes auparavant accomplis par un individu, lorsque ceux-ci sont dignes d’être reconnus. Le respect ne doit pas être confondu avec la tolérance, car celle-ci n’a pas les mêmes motifs, et contrairement au respect, elle n’est pas incompatible avec le mépris.
C ’est pas donné à tout le monde de comprendre le sens des mots .-
Bon... Que dire...
Romain, je trouve navrant de salir la mémoire de ces hommes ayant vécu un enfer.
Ces hommes partis au front, qui y sont restés ou qui sont rentrés plus ou moins indemnes ou totalement brisés, physiquement, psychiquement, pourquoi se refuser à les respecter un tant soi peu ? Je ne comprends pas votre réaction.
Les viscéralement antimilitaristes m’ont toujours fait marrer... jaune.
ça me rappelle une petite anecdote, un gars que je connaissais qui crachait sur les soldats à longueur de temps, du genre, dixit « une armée de bourrins d’abrutis de militaires qui ne servent à rien et qui me coutent des impôts »... Et puis un jour, durant un séjour touristique en famille dans un pays africain, ce type et ses compatriotes se retrouvent coincés et tremblants, enfermés dans leur « hôtel club avec piscine », alors que dehors, les autochtones couraient dans tous les sens, brandissant machette et kalash, très en colère... On sait de quoi peut-être capable une foule enragée.
Qui croyez-vous qui vinrent les tirer de ce guêpier et les escorter en sécurité jusqu’à l’aéroport ? Je vous le donne dans le mille ! Nos braves légionnaires, of course.
Ce jour-là, ces« bourrins de militaires » devinrent soudain de « bons gars » l’ayant sauvé lui, sa femme et ses gosses, et à qui on a envie d’embrasser les rangeos.
Ces bons gars n’avaient fait que leur devoir.
Voilà... Une petite fable tirée d’une réalité.
Mais effectivement, on n’a pas tous les mêmes valeurs.-
Romain Desbois 10 novembre 2012 22:34Moi je salis leur mémoire !!!!!
Il faut apprendre à lire ; Justement j’ai trop de respect pour ces victimes voire ces héros de tous côtés pour ne pas laisser leurs bourreaux s’approprier leur mémoire.
Novlangue et big brother......
-
très bel endroit kolwesi ,chaud et coloré
j’ai aussi une petite anecdote,un copain a moi antimilitariste viscéral, qui refusait le service militaire, sous prétexte qu’il ne voulait obéir a personne,et qu’il refusait les contraintes !
ben le mec je l’ait revu quelques années plus tard,il était pompier volontaire et passait ses
week-ends de garde a la caserne
allez comprendre !!!-
Romain Desbois 10 novembre 2012 22:37Mais ca n’a rien à voir et les militaires auraient raison d’être fiers de sauver des vies, mais cela ne doit pas effacer le fait qu’ils acceptent aussi d’en tuer et pas toujours pour des causes honorables.
« Il y a deux sortes d’assassins, ceux que l’on condamne et ceux que l’on décore » RomainLutèce
-
Je porte aussi l’uniforme : reserve ops depuis quelques années......fier de mon uniforme....
Et au nom de Dieu....... -
Romain Desbois 10 novembre 2012 23:17« tu ne tueras point ! »
vous avez oubliez le décalogue ?
finalement je constate toujours qu’athée je respecte plus les valeurs chrétiennes que nombre de chrétiens.
-
Moi aussi j’ai une petite citation d’André Malraux (de mémoire) :
« LE TOMBEAU DES HEROS EST LE COEUR DES VIVANTS »
fmAA52, yep allez comprendre
Et comme vous dites, c’est chaud et coloré par ici... avec tous ces envois de fleurs, on pourrait faire de belles couronnes pour poser au pied des monuments demain... si ce n’était pas des fleurs empoisonnées^^ -
Romain Desbois 11 novembre 2012 21:09Leur couleur est l’hypocrisie.
Je hais les hypocrites, les fausses bottes et les lèches culs.
A moins que ce soit l’inverseJe sais j’aime le sucré salé, l’aigre doux.
-
on va pas revenir sur le fait qu’un militaire obéit aux ordres, surtout depuis l’instauration de l’armée de métier. de plus au combat ,hésiter ou refuser d’obéir peut mettre en danger la vie des camarades .quand on s’engage dans l’armée, on sait ce que un jour on peut être emmené a faire.
sinon on fait facteur (je n’ai rien contre)-
Les pacifistes et antimilitariste sont de grands enfants idéalistes... qui un jour (mais je ne le souhaite pas) seront les premiers à courir se planquer derrière des gars en treillis si par malheur, on vienait nous chercher des noises...
A moins qu’ils ne s’avancent vers l’ennemi une colombe dans une main et une paquerette dans l’autre. -
Romain Desbois 11 novembre 2012 03:57Agafia
C’est insultant ce que vous écrivez, traiter de lâches les pacifistes, c’est minable.
Nombre d’entre eux et des plus célèbres sont entrés dans la résistance en 40.
Encore du révisionnisme.
-
Mais oui mais oui Romain, je suis une grosse vilaine révisionniste
Rangez-moi dans ce tiroir avec une étiquette sur le front... si ça peut vous faire plaisir... -
Constant danslayreur 11 novembre 2012 23:01« avec une étiquette sur le front »
Et en plus vous êtes encartée FN, vilaine Agafia -
« avec une étiquette sur le front »
sur l’ étoile jaune marqué « Poujadiste »Et en plus vous êtes encartée FN, vilaine Agafiale comble de l’ horreur .... -
Non, Constant, je ne suis encartée nulle part, c’est la condition de ma liberté. Mais je n’ai pas d’a-priori à l’échelle individuelle et j’aime beaucoup Jeanne d’Arc...
Encore une tare certainement à ajouter à ma liste -
ah ! Juluch
l’Afrique ,quel beau terrain de jeux
vive la colo !
-
-
Depuis que l’homme écrit l’Histoire,
Depuis qu’il bataille à coeur joie
Entre mille et un’s guerr’s notoires
Si j’étais t’nu de faire un choix,
À l’encontre du vieil Homère,
Je déclarerais tout de suit’ :
« Moi mon colon, cell’ que j’ préfère,
C’est la guerre de quatorz’-dix-huit ! »Est-ce à dire que je méprise
les nobles guerres de jadis,
Que j’me souci’ comm’ d’un’ cerise
de celle de soixante dix ?
Au contrair’, je la révère
Et lui donne un satisfecit
Mais mon colon,cell’ que j’ préfère,
C’est la guerre de quatorz’-dix-huit !Je sais que les guerriers de Sparte
Plantaient pas leur épée dans l’eau,
Que les grognards de Bonaparte
Tiraient pas leur poudre au moineaux...
Leurs faits d’armes sont légendaires,
Au garde-à-vous j ’les félicite,
Mais mon colon, cell ’que j’ préfère,
C’est la guerre de quatorz’-dix-huit !Bien sûr celle de l’an quarante
Ne m’a pas tout à fait déçu,
Elle fut longue et massacrante
Et je ne crache pas dessus,
Mais, à mon sens, ell’ ne vaut guère,
Guèr’ plus qu’un premier accessit,
Moi mon colon, cell’ que j’ préfère,
C’est la guerre de quatorz’-dix-huit !Mon but n’est pas de chercher noise
Aux guérillas, non, fichtre non,
Guerres saintes, guerres sournoises
Qui n’osent pas dire leur nom,
Chacune a quelque chos’ pour plaire,
Chacune a son petit mérit’,
Mais mon colon, cell’ que j’ préfère,
C’est la guerre de quatorz’dix-huitDu fond de son sac à malices,
Mars va sans doute à l’occasion,
En sortir une - un vrai délice !-
Qui me fera grosse impression...
En attendant, je persévère
A dire que ma guerr’ favorit’
Cell’ mon colon, que j’ voudrais faire,
C’est la guerre de quatorz’-dix-huit !(Est-il besoin de signer ?)
-
Vous oubliez aussi que le LOTO chez nous fut crée par un décret promu par un jeune ministre de
l’époque qui cherchait un moyen de lever de nouvelles taxes( nos politiques en France ne font de grandes études que pour inventer de nouveaux impôts ou nouvelles taxes pour la majeure partie d’entre eux)...Et ce jeune ministre s’appelait Jacques Chirac... étonnant non nous étions en 76-77...
Etonnant aussi avec les milliards que ramassent les jeux sous l’égide de FDJ en 2012, l’état étant majoritaire, que certains déficits de l’état ne soient même pas comblés ni améliorés...
On peut rêver d’un Etat utopique ou les jeux serviraient à combler les déficits sociaux...Au lieu de cela nos grands cerveaux politiques inventent tous les jours de nouvelles taxes, de nouveaux impôts déguisés sans jamais réellement clarifier ce qui existe déjà ce qui fait que la machine étatique française devient tous les jours un mille feuille et une machine infernale de moins en moins gèrable et une bombe à retardement...
A croire que certains le font exprès en haut lieu... on en rit mais de mauvais cœur qd meme !!
-
merci pour ce document très bien documenté, j’ai apprécier votre texte.et le choix de vos illustrations !
-
Se souvenir d’eux est important. Merci Agafia.
Se souvenir des dates et de ce qu’elles racontent.
Il y a des concitoyens qui savent tout simplement pas.-
Tous ceux qui ont au moins un ascendant français de souche (sans compter les descendants des troupes coloniales) ont eu un ou plusieurs poilus dans leur famille et certains une gueule cassée. Moi j’ai un mort au front et un blessé qui en est revenu. Et ces gens en voulaient certes à l’incompétance de l’état major, mais étaient restés patriotes même après la fin de la guerre
Ce sont leurs enfants qui ont été pour la plupart défaitistes dès 1938
Quelqu’un a parlé d’Otto Dix, qui a su très bien montrer les horreurs de la guerre vu du front allemand, et pourtant ce n’était pas un planqué, soldat de première classe, mitrailleur en première ligne, lui aussi s’insurge contre les planqués et les profiteurs dans ses dessins et peintures
-
J’admire la détermination de Romain Desbois qui se retrouve être le seul à réagir en célinien.
Pour changer d’horizon tant celui de la Marne nous hystérise et en écho à ce qu’avait relevé Médi sur un autre topique« »« Et de cela, de ce sadisme essentiellement nécessaire, »Orwell« ou Huxley en parlent peu. C’est un peu comme ce que Girard énonce, à savoir que les écrivains ont de l’avance sur les anthropologues et les psychanalystes pour ce qui touche à l’humain. Maintenant ce sont les cinéastes qui ont de l’avance sur les écrivains ! »« »«
je cite le film »Hara kiri : Mort d’un samourai" où l’auteur met en balance l’honneur du guerrier et sa miséricorde.
La balance, l’équilibre, la pondération, c’est au fond ce que nous espérons de chacun lorsque nous nous retrouvons sous son autorité, sa domination, sa force, son pouvoir.
Et la présence de Romain Desbois sauve ici ce principe. Sans lui, pas de balance, tout pour un seul plateau.
Romain seul, ici, ça ne le ferait pas. Mais Juluch seul, ici, ça ne le ferait pas non plus.
Moi, c’est la guerre du Vietnam que j’ai vécue mais toutes les guerres hantent mon esprit, dont celle de 14-18 et des gueules cassées j’en ai vu deux. J’avais été très intéressé par la médecine de guerre, de celle de Dunant à la chirurgie réparatrice de 14-18 et je trouve que les gougouttes en silicone en sont des avatars. (je n’ai pas de doute que dans deux siècles, nous serons nos smarphones, donc à la fois synhétiques, très petits et partout à la fois, immortels)
Je comprends parfaitement qu’un chef de guerre, qu’un Mangin, qu’un shogun, qu’un Bigeard, ne puisse que tenir un discours ultra. C’est injouable de tenir des soldats sans ce jusqu’au boutisme, sans cette folie. Un général ne peut que tenir des discours ultra guerriers, absolument sacrificiels.
Il doit aussi, quand se présentent des cas particuliers, faire exemple de manière ultra. Donc se montrer dur envers les déserteurs ou objecteurs de conscience.
Mais jusqu’à une certaine limite.
Il faut qu’il y ait un moment où il doit lâcher prise et reculer de son absolutisme, sinon il est fou. Aussi volontaire soit-il à sa propre mort, il est fou à lier s’il ne cède jamais.
Quel est ce moment, ce cas de figure où le chef doit baisser son bras et se montrer compatissant ?
C’est à lui d’en juger.
Ce doit être une affaire personnelle. Il vaut mieux pour chacun de nous d’avoir l’impression que nous avons tous une conscience propre, une éthique individuelle et qu’elle nous incite à lâcher prise à un certain moment. A découvrir alors ce moment.
Surprise.
Ce doit être une surprise.
Ce seuil du lâcher prise ne doit pas être normalisé. C’est en restant une affaire individuelle, identitaire, personnelle que nous avons l’impression d’être restés humains au sens de la générosité envers la vie, au sens de la générosité à épargner la vie de celui qu’on tient sous notre lame ou au bout de notre corde (que ce soit en contexte de bataille ou en contexte judiciaire)
Ça fait qu’au bilan, ce qui compte pour moi, pour ne pas en devenir fou devant le spectacle de la guerre, c’est de voir qu’il y a des gens d’avis, d’éthique, de limites, de seuils différents. Je veux bien partir au combat avec des Juluch mais à condition qu’il y ait aussi des Romain Desbois.
J’aimerais autant qu’il y en ait moit-moit et dans chaque camp.
Mais je préfère nettement toutes les relations les plus dyades ou binomiales possibles.
A deux, en face à face, c’est mieux.
J’aime bien les duels à l’épée, avec l’honneur placé sur le principe du premier sang (qui suppose donc clairement qu’il n’est pas fou, qu’il inclut l’épargne de la vie)
Et le cas du duel entre Cuevas et Lifar.
Premier temps, ils s’escriment, l’un blesse l’autre, le combat cesse
Le lendemain, ils pleurent dans les bras l’un de l’autre.
Ce qui est possible entre deux personnes devrait nous servir de modèle pour établir nos concepts de masse. Nous devrions concevoir nos sociétés en copiant au plus près ce qui se passe entre deux personnes. Or ce n’est pas ce qui se passe. Nous avons conçu des sociétés qui agissent de manière très différente alors nous les trouvons cruelles. Mais elles sont tant d’autorités, tant de valeurs sont brandies par elles que nous les adoptons de manière individuelle.
La société a une mentalité qui n’est pas celle d’un individu en face d’un individu. La société n’est plus que face à elle-même. Elle ne croit qu’en elle, se suffit à elle-même. Elle est folle de narcissisme. Et nous, les individus, nous l’imitons tant elle a d’Autorités et de Pouvoirs.
Fascinés par la société, nous calquons notre mentalité sur elle et lui ressemblons de plus en plus, au fil de notre adolescence. Nous ne lui ressemblons pas en termes d’objectifs, nous sommes même souvent opposés à ses choix mais nous lui ressemblons dans l’absolutisme, nous devenons durs, nous ne montrons pas nos limites, nous ne montrons pas que nous avons un seuil au-delà duquel nous renonçons. Nous nous montrons individuellement trop ultras, trop jusqu’au boutistes ; alors que nous ne sommes pas des généraux, pas même des sergents.
(Tristane Banon est un exemple qui illustre mon propos, mais Françoise Bettancourt pareil, Delarue pareil, Sheila pareil...Et Samantha Geimer est un parfait contre exemple en son affaire contre Polanski)-
Romain Desbois 11 novembre 2012 13:36Easy
Merci pour ce passionnant commentaire même si je pense n’avoir pas toujours suivi. Le terme célinien mériterait d’être expliqué, svp.
Le duel est une solution qui ne me sied point car cela donne une suprématie à celui qui sait se battre ou qui est plus avantagé par l’âge ou la force.
Par contre , nous avons déjà sous nos yeux une efficace alternative à la guerre : le foot !!!!
Et je me demande si cela ne fait pas déjà plus de morts français que la guerre aujourd’hui.
Alors voilà mettons nos conflits entre les mains des équipes de foot nationales !!!!
-
Bonjour Romain.
Je vous renouvelle mes félicitations et remerciements
Le célinien c’est celui qui, au moment où chacun en est à jouer du clairon, à déposer des couronnes sur les monuments aux morts, ose dire « Foutaises ! »
Mais j’ai toujours une vision dynamique, historiciste, des choses. Je ne connais pas l’objectif seul, je ne connais que le cheminement.
Céline seul ne m’intéresse pas et d’ailleurs il ne pourrait pas exister.
Il me faut Mangin + Céline. Il me faut Bigeard + Ferrat. Il me faut Michel Sardou et Coluche.
Il me faut Juluch et Romain Desbois.
Il me faut tout le monde pour voir à la fois réalité et sens.
Reprenons le duel entre Lifar et Cuevas (dernier duel officiel il me semble)
Je vous ai raconté comment ça s’était terminé.
Or cette fin seule ne m’intéresse pas. Elle ne me dirait rien de l’être humain et elle ne pourrait pas exister sans son début.
Qu’est Curiosity sur Mars s’il n’y avait pas non-Curiosity avant ? S’il n’y avait pas eu autre fois l’impossibilité de le réaliser et même de le concevoir ? Curiosity est pour moi une histoire, un cheminement en une de ses étapes. Ce robot est à mes yeux rattaché et indissociable du passé, de toute l’histoire de l’aviation.
Il a fallu que Lifar et Cuevas se fussent pris de bec en public (orgueil de chacun alors mis à vif et impossiblité de reculer) pour démarrer cette histoire dont j’aime la fin. Il a fallu qu’ils risquassent la mort mutuelle, il a fallu qu’ils s’épargnassent, qu’ils rentrassent chez eux les jambes en coton, pour que dans la nuit, chacun ait envie d’aller embrasser l’autre. « Merci de m’avoir épargné. Nous avons été fous »
Je tiens à cette belle fin mais je tiens donc aussi à son début pas rigolo du tout.
Je ne peux donc pas dire « Il faut que les hommes s’embrassent au lieu de se taper dessus ». Ça serait puéril et insensé de dire ça. Insensé de dire « Il faut vivre en paix »
Je peux dire « Soyons pacifistes. Le cas échéant, acculés, soyons violents mais visons toujours de saisir la première occasion venue, de seconde en seconde, pour reculer de forfanterie, pour finir pacifiés et tous en vie sauve ».
Je ne peux pas dire « Ne soyons jamais violents » car ça n’a jamais existé, sinon à se faire flinguer tels les Indiens de la marche du sel.
Je ne peux pas dire « Cheminons en paix » mais je peux dire « Semons notre chemin guerrier de gestes de paix ».
La réalité nous oblige à constater que chacun a mille occasions de passer agressif ne serait-ce que pour défendre sa peau ou celle de son gosse. Il ne faut donc pas fantasmer d’un monde sans violence. Mais on peut fantasmer que les épisodes violents se terminent comme dans le cas Lifar Cuevas.
Vous parlez du foot comme alernative aux bagarres.
Prenons alors le baby-foot pour régler les conflits entre deux personnes.
Pourquoi pas.
Mais nous ne devons pas perdre de vue le fait suivant : Ce que nous avons à défendre le plus c’est notre vie (ne serait-ce que parce que notre mère nous a foutu cette idée dans le crâne).
Comme il y a compétitions entre nous, la question de notre vie est en fait toujours en jeu, toujours présente en arrière-plan de tout conflit.
Si nous réglons nos conflits les plus graves par un lancer de noyaux de cerises, nous serons trop loin de la mise en jeu de notre vie et le perdant de la partie de noyaux exigera forcément une épreuve plus dangereuse.
Un duel consistant à parcourir 50 m en vélo sur le sommet d’un mur de 20m de haut alors.
Duel au foot, OK mais ça existe.
Un cran plus haut duel à sauter d’un plongeoir de 15m
Un cran plus haut, cran maximal, duel à l’épée au premier sang.
Il faut admettre que nos conflits soient tous réglés par un duel mettant en jeu notre vie ou quelque chose de très proche.
Le duel à l’épée et au premier sang apporte une des meilleures réponses à ce besoin.
Je regrette que les Chefs aient réussi à interdire ces duels au premier sang qui ne faisaient quasiment jamais de morts.
Je regrette que les Chefs aient su nous imposer le service militaire, de devoir de nous battre à mort pour quelque raison d’Etat. A nous retrouver à nous entretuer par millions, même quand nous n’avons aucune dent contre quiconque, même quand nous avons abusé de personne, même quand nous n’avons que des amis. A devoir bombarder même nos amis qui se retrouvent enrôlés dans le camp d’en face.
Si un peuple convient de placer au-dessus de tout le duel au premier sang, vraiment au-dessus de tout, les gens n’iront pas directement à ce maximum.
Ils vont se chamailler de milles manières avant d’en arriver à l’épée premier sang car ça n’amuse personne d’être blessé.
Il y aura donc de temps en temps seulement des duels et chacun tremblera tout en se sentant mutuellement humain, non fou, non jusqu’auboutiste puisque premier sang seulement.
Il faudrait que le peuple se ressaisisse et place au-dessus de tout le principe du premier sang seulement. C’est le seul moyen de faire ressortir qu’en aucun cas, même au sujet d’une désertion, on ne doit aller à tuer.
C’est le duel au premier sang qui permettra à chaque gueux de jeter son gant à n’importe quel prince ou milliardaire.
Ca diminuera immédiatement les écarts sociaux car chacun supportera d’avoir un ou deux ennemis (parce qu’il aura quelque peu abusé d’eux) mais pas 300 000. Un oiu deux duels tous les dix ans, c’est jouable, 300 000 non.
Si les duels au premier sang sont non seulement autorisés mais brandis en Chose suprême, nous éviterons les mille insultes que nous nous lançons quotidiennement puisque chaque insulteur saura qu’il pourrait se prendre le gant de l’autre dans la figure.
Ici, personne n’aurait osé vous insulter. Car doué ou pas à l’épée (nul doute que chacun s’y entraînera alors) chacun peut toujours, au gré du hasard, infliger à l’autre une blessure (qu’on pourrait, par l’entremise de quelque sorte d’armure, limiter aux seuls membres).
Actuellement, à défaut du droit de duel, nous ne tuons plus nos rivaux que par le biais de l’Etat, par le canal de la Justice. Nous plaçons alors notre cible, une personne seule, face à un énorme Goliath. Ce n’est pas équitable, c’est lâche et ça ouvre un boulevard à des tas de comportements hypocrites.
S’il n’y avait plus que les duels au sommet de tout, les chefs règleraient leurs différends en s’escrimant entre eux, sans intermédiaires et il n’y aurait plus de guerres.
Ce sont les chefs, ceux qui peuvent utiliser les effets de masses, qui ont tout intérêt à interdire les duels.
Si quelqu’un me jette le gant dans un contexte de duel au premier sang érigé en chose suprême, je ne me verrais aucune raison de me suicider. Au contraire, j’aurais plaisir à continuer de vivre dans un monde où l’on ne conçoit pas de tuer, même aiu pire des haines.
Alors que si je me vois emmené par les gendarmes pour aller faire la guerre, je trouverais le suicide excellente solution pour sortir au plus vite et sans tuer personne de ce monde qui préfère l’orgueil à la pitié. -
Romain Desbois 11 novembre 2012 19:56easy
Merci beaucoup pour votre passionnant commentaire, merci de relever le niveau mieux que je ne sais faire.
J’adhère à 100% à votre réflexion mais bon c’est frustrant. Oui il est plus riche de débattre avec des gens qui ne pensent pas comme soi. Je considère toujours que ce n’est pas parce que l’on n’est pas du même avis que l’autre à tort. bon j’avoue que je pense avoir raison d’office de penser ce que je pense. Mais ce serait machiavélique de penser le contraireVous devriez aimer la radio Ici et Maintenant qui est pour moi l’agoravox radiophonique. Les auditeurs interviennent depuis 1980 sans filtrage, seule censure, celle imposer par la loi plus un ou trucs tabous par la radio (nul n’est parfait). Ecoutez ce soir après 23h si vous le souhaitez, cela devrait vous plaire.
Pour en revenir à votre commentaire, on oublie souvent un facteur pourtant fondamental. Le fait que nous sommes des humains et que nous ne sommes pas toujours intègres, honnêtes, bons (ha ce Rousseau, quel rigolo !).
Et quelques soient les outils , les règles, il y aura toujours un petit futé pour les contourner, les détourner. Au foot comme au duel.
N’a-t-on pas créer des règles de bonnes guerres ? cocasse quand on y pense !Je ne reprocherai jamais à quelqu’un d’avoir manqué de courage face au risque de mourir ou de souffrir.
Comme vous je me suis toujours dit que la mort valait mieux que le meurtre. Mais en aurais-je le courage. Heureusement , je n’ai pas eu encore à le vérifier.Bonne soirée.
RD -
Eh Agoravox ce n’est pas le bar des cires pompes prétentieux...
Vous venez vous ecouter parler ou vous reagissez à l’article !! -
Désolé pour le repliage, Easy et Romain, j’aurais aimé éviter , mais en plus de la disgression et du hors sujet, la longueur est franchement indigeste.
Romain, à « révisionniste », « minable » et « insultante », vous pourrez rajouter « censeur » à mon portrait. .. Heureux ? -
J’ai vu que l’on parlait de moi......................Coucou !! -
Ouaip Juluch,
Apparemment vous faites un beau couple indissociable et indispensable avec Romain D
A quand le mariage ? -
J’en ai parlé à ma femme.............elle veut pas divorcer !!
Lol !! -
Romain Desbois 13 novembre 2012 13:03j’en ai parlé à mon « mari », il veut pas non plus
-
Sauf que l’ article parle de 11 novembre et de billets de Loterie vendus
avec marqué dessus « pour les gueules cassées »Après « plus on pédale moins vite , plus vite on va moins loin » ou "bienje préfère nettement toutes les relations les plus dyades ou binomiales possibles .Nous-même à la maison mangeons plutôt du fromage fait à partir d’ un animalà quatre pieds paissant dans les verts herbages faisant un tapis jonchant le solqui se trouve par-terre , on est donc dans le sujet .La vie est une loterie .-
Maurice Genevoix « Ceux de 14 » et les carnets de guerre du caporal Louis Barthas. 2 livres qui m’ont bouleversé.
-
Pleinement d’accord en ce qui concerne Barthas..... Je n’ai pas lu Genevoix....
-
Romain Desbois 11 novembre 2012 21:19« S’il m’était prouvé , qu’en faisant la guerre, mon idéal avait des chances de prendre corps, je dirais quand même NON à la guerre !
Car on n’élabore pas une société humaine, sur des monceaux de cadavres » Louis Decoin -
@jaja Barthas et genevoix ya ça aussi un roman qui explique la mort de la france rurale entre 1914/1918
La nuit d’avant, on avait vu le grand départ de tous les hommes. C’était une épaisse nuit d’août qui sentait le blé et la sueur de cheval. Les attelages étaient là dans la cour de la gare. Les gros traîneurs de charrues on les avait attachés dans le brancards des charrettes et ils retenaient à plein reins des chargements de femmes et d’enfants.
Le train doucement s’en alla dans la nuit : il cracha de la braise dans les saules, il prit sa vitesse. Alors les chevaux se mirent à gémir tous ensemble.
Giono : le grand troupeau-
Un roman... oui pourquoi pas mais c’est très différent d’un témoignage écrit jour après jour sur des cahiers d’écolier par le soldat Barthas, un de ces hommes de première ligne qui ne manque pas d’humour ce qui donne à son récit... Je ne sais comment te dire...je ne suis pas critique littéraire
Il est vrai que les premières lignes de Giono donnent envie de lire la suite...
Norton Cru a recensé dans « Témoins » les écrits les plus fiables sur cette première guerre mondiale et Barthas y est en tête de peloton... Vraiment à lire...
-
Ceux de 14 de Genevoix c’est la guerre vécue et racontée d’un lieutenant (Genevoix) entre Août 14 et Avril 1915 et de son régiment d’infanterie le 106 ème. Avril 1915 ou l’écrivain fut gravement blessé au Front aux Eparges nom tristement célèbre. tout ça écrit par un écrivain hors pair. pour moi lire ce livre, fut extraordinaire. tant qu’au tonneliers Barthas extraordinaire chroniques jour le jour de 4 années de guerre, ou l’auteur nous hurle l’horreur de la guerre de toute sa rage super texte, surtout que l’homme lui, n’était absolument pas écrivain. un simple tonnelier du Minervois.
-
Un magnifique témoignage également que j’ai découvert il y a peu de temps et que je conseille :
« J’étais médecin dans les tranchées » de Louis Maufrais.
Cet homme encore étudiant en médecine quand la guerre éclate, va oeuvrer dans les pires conditions, au feu, durant les 4 années de guerre et quasiment sur tous les fronts, de l’Argonne au Chemin des Dames, Verdun, la Somme...
Où l’on peut se rendre compte du courage des brancardiers allant chercher les blessés, du quotidien hallucinant d’un toubib et de ses infirmiers dans les postes de secours des premières lignes, de leur solidarité « seule vertu des combats ».
Il a pris des notes et des photos durant toute la guerre, et son récit qui débute en Août 14 se termine en juillet 19. Récit qu’il a enregistré avec l’aide de sa femme, alors que devenu aveugle,’il ne pouvait plus écrire. 48 cassettes audio de 90 minutes léguées à ses enfants. C’est sa petite fille, Martine Veillet, qui a donné vie au livre.-
Le chien qui danse 12 novembre 2012 10:15Merci a ces gueules cassées et aux autres de leur sacrifice, souvent du à leur ignorance de ce qui les attendais et à la propagande.
Joyeux noel, dans les deux camps les hommes ont souffert de la folie des dirigeantsMerci à tous ceux qui ont dénoncé ces horreurs et dénoncé le jusqu’auboutisme irrationnel, l’inanité de sacrifier des millions de jeunes hommes et le desespoir pour leurs proches pour des jeux politico-économique de pouvoir.Merci aux antimilitaristes de nous rappeler que tout ceci nous fait horreur et que débarrassé de ces oripeaux de la gloriole, l’horreur reste l’horreur.Respect aux hommes, malédiction pour les commanditaires, d’hier et de demain.La guerre ne sera jamais une solution. -
Romain Desbois 12 novembre 2012 10:19je me souviens d’une phrase d’un gars qui refusait d’aller faire la guerre :
« Ils veulent me lyncher parce que je refuse d’aller me faire tuer pour eux »
Ca me fait toujours frémir cette phrase.
Je me demande si elle n’est pas tirée d’un film des années soixante dont le titre est je crois « Pour l’exemple »
-
Sauf , une nouvelle fois pour ceux qui comprennent pas le Français , l’ article au
sujet duquel certains font des commentaires parlant de leurs peurset phobies , l’ article lui parle essentiellement de personnes revenues de la guerreavec de multiples blessures de surcroît celles dont la figure a été plus oumoins arrachée . Dessus se greffe un autre sujet parlant de la création de la LoterieNationale pour venir en aide à ces malheureux .Le sujet n’ est ni en rapport avec :L’ homosexualitéLa peur d’ aller à la guerreL’ occasion d’ écrire 5000000 lignes hors sujetLa situation actuelle de l’ Allemagne par rapport à la FranceNi l’ occasion de glisser le mot révisionnismeEmployer le mot propagandeNi d’ insulter à tire-l’ haricot ( et larigot aussi )Ni l’ occasion de faire savoir si on est végétarienLire un article et commenter dans le sujet serait adapté à construire un mondesans phagocytage intempestif .-
Romain Desbois 12 novembre 2012 22:58tu manque vraiment pas de culot ! c’est toi qui a été le premier à y faire allusion sur ce fil, et à pliusieurs reprises
"Par rocla (haddock) (xxx.xxx.xxx.187) 10 novembre 20:06
On connait vos valeurs Desbois .
Vous en avez fait démonstration sur ce site .«Accompagné par d’autres aussi puants que toi.
C’est dingue de me faire porter le chapeau. C’est de la pure manipulation Orwellienne.
Lepire c’est encore tous les »chiens de garde" qui te ressemblent qui font preuve de mauvaise foi en aalant dans ton sens. Mais bon, chacun jugera, les preuves sont là, il suffit de lire le fil.
-
@Romain,
Je ne vois pas où est l’allusion dans cette phrase mais bon... Pour moi, ça signifait juste que vous n’avez pas les mêmes de valeurs. En tout cas, aucune raison de traiter votre interlocuteur de raclure... Mais vous insultez, et puis quand les gens du coup vous répondent sur le même ton, vous hurlez à la manipulation, à l’homophobie, à l’agression, etc... Je commence à piger votre fonctionnement en lisant vos interventions... Décevant.
Votre antimilitarisme, comme le reste de vos idées, serait tout à fait respectable à condition que vous n’insultiez pas vos contradicteurs parce qu’ils sont. justementd’opinion différente de la votre..
J’ai eu affaire pendant de nombreuses années à des personnages dans votre genre (et je ne parle pas d’orientation sexuelle hein, chose dont je me fous éperdument) juste des gens aveuglés par leurs certitudes, leur bon droit, leur vision manichéenne de la vie. J’en ai pris plein la tronche, et on m’a tout simplement refusée le droit au chagrin.
Et je rappelle que rendre hommage à nos soldats ne signifient pas que nous sommes des va-t-en-guerre viandards avides de sang, de tripes et de souffrances.
Vous manquez drôlement de nuances... -
Romain Desbois 13 novembre 2012 09:57agaffeuse
Alors je vais être obligé d’être plus clair pour me mettre au niveau où vous semblez pouvoir comprendre.
C’EST LUI QUI A COMMENCE !!!!! Il n’a pas commencé à écrire sur votre fil. Donc renseignez vou savant de juger. Vous enverriez des innocents à l’échafaud si vous étiez juge.
D’ailleurs vous repliez les commentaires qui le démontrent.
Mais oui faites la guerre tout en nuance , en complice que vous êtes des horreurs commises en notre nom.
Quand vous traitez de lâche les pacifistes, c’est urbain peut-être.
Ha oui c’est dit dans de la soie , pas avec la grossièreté dont je fais sciemment preuve.Allez assumez vos idées et votre responsabilité dans le fait que ce monde est aussi pourri.
Hypocrite ! -
Je pensais au pacifistes dans votre genre, ceux qui n’ont rien dans le froc et qui se contentent d’aboyer derrière un écran.
Pas aux vrais combattants qui ont des « cojones ».
Comme je n’ai aucune envie de rentrer dans votre jeu de pervers narcissique avéré et aigri, manipulateur, insultant, hargneux et haineux, je vais m’arrêter là.
Bonne journée -
« C’EST LUI QUI A COMMENCE !!!!! » dixit Romain...
Nan mais franchement, c’est d’une puérilité... Et encore, c’est faire offense aux gosses de dire ça... -
Romain Desbois 14 novembre 2012 10:46Agaffeuse.
Vous traitez les gens de lâches sans les connaître et vous voudriez qu’ils se laissent faire ?
Quand on accuse les gens , il faut d’abord vérifier que l’on a le cul propre. (je précise que c’est un proverbe normand, c’est une image au cas où cela vous blesserait inutilement)Je respecte les gens respectables et ne suis pas de ceux qui se laissent mener à l’abattoir sans ruer dans les brancards.
Constant, heureux que ce ne sois par toi sous un autre pseudo.
-
Mon cul est comme ma conscience cher monsieur Romain D, propre et tranquille.
Et surtout, je ne suis pas dévorée par la frustration ni la parano tout azimut comme vous semblez l’être.
Bonne journée -
Merci Grandgil pour l’article...
J’ai utilisé le repliage histoire de conserver une cohérence dans les commentaires en rapport direct avec l’article. Et j’essaye de le faire de la manière la plus juste possible, d’ailleurs je me suis repliée aussi
Et oui, il suffit de déplier, c’est là tout l’avantage du système.
Bonne journée à vous.-
Belle découverte par cette article très bien fait... Moi aussi je me souviens bien des billets de loterie des Gueules Cassées, je ne me souviens pas comment, mais j’ai toujours su que c’était au profit des anciens combattants... sans doute mon grand père qui m’avait raconté l’histoire du premier gagnant du gros lot, un coiffeur de la région de Valence ou Avignon.. De mémoire Paul Bonhoure, ou quelque chose comme ça ... Oui c’est ça , en 1933 ...
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
-
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON