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Accueil du site > Tribune Libre > Sens de l’humain, sa pensée, sa destinée. Kamala Harris est-elle (...)

Sens de l’humain, sa pensée, sa destinée. Kamala Harris est-elle déjà retenue par l’Histoire pour présider aux destinées des États-Unis ?

 Comment concevons-nous notre pensée, son évolution et son impact sur l’évolution de notre être et du monde ? Comprendre soi et notre environnement vont avec le progrès de l’esprit humain. Combien de penseurs, de philosophes, de savants ont exprimé leurs visions sur la vie et l’univers, et la réponse n’est toujours pas donnée, reste toujours une approche, une vision de l’humain, certes éclairée mais relevant de la « pensée », et ce qu’elle leur donne à penser.

 La pensée a de multiples visages ; elle ne dit que ce qu’elle veut bien dire ; l’homme peut disserter mais sa pensée anticipe et devance toujours, et c’est toujours elle qui le guidera ; sans elle l’être ne peut rien, n’est rien, tout ce qu’il fait dans son existence se fait par elle ; c’est elle qui trace sa vie et donne sens à sa vie ; c’est elle qui lui donne raison de vivre. Elle est la condition suprême de la vie.

Tout ce qu’il fait ne serait rien sans la pensée qui lui sécrète l’intelligence, qui lui donne la volonté d’agir dans sa vie, sur sa vie. C’est ainsi que l’être humain, sans le sentir, avance pas à pas dans sa vie, dans l’existence, depuis sa naissance à l'âge adulte. Un bébé qui naît ne commence à vivre, à respirer, à bouger au milieu des êtres que parce quelque essence en lui fait mouvoir son corps, fait battre son cœur, et cette essence existe en tout être humain sur terre ; elle régit en fait le monde humain.

Un bébé est un être pensant sauf que sa pensée est au stade encore de nouveau-né et au fur et à mesure qu’il se développe, qu’il grandit, la « pensée  » est là pour l’assister. La pensée n’a pas d’âge, n’a pas de temps, elle est éternelle ; elle se met toujours au stade auquel est arrivé l’humain dans son développement, dans son existence. 

Dans la connaissance de son milieu et des êtres, dans ses études, dans son travail, dans sa vie familiale, dans sa vie sociale, l’être humain se modifie chaque jour et progressivement se constitue une personnalité avec parfois des aspects inattendus. Dans aussi ses croyances, ses convictions, et alors lui apparaissent de nouveaux plans spirituels qui l’élèveront, et toujours par sa pensée qui est là à lui ouvrir le chemin.

Mais le chemin de la vie que lui ouvre la pensée ne se fait qu’avec des étapes dans la vie parfois difficile qu’il doit passer, et semée d’embûches, des moments vécus extrêmement angoissants peuvent le marquer, laissant des traces dans tout ce qui sera sa vie. Mais ainsi est l’existence que l’être humain n’a pas choisie ; il est par cet étant par lequel il est passé, et qui relève de la trame de sa destinée.

Et par quoi est-il guidé dans l’existence ? Existence qui est en rapport à sa destinée. Si ce n’est par la pensée qui se découvre et découvre progressivement ce qui est en puissance en lui, dans sa vie. Et la pensée, l’être n’en sait rien sinon qu’il est pensant, et cette pensée domine toute existence ; elle est la source même de la vie dans l’univers. Et ce qu’il y a de plus sublime dans la pensée est que l’être se sent libre au point qu’il se sent libre de penser ce qu’il veut penser.

Ce qu’il a de plus sublime en elle est qu’elle sécrète en lui l’intelligence, lui octroie la volonté, la conscience, sans même qu’il vient penser que tout vient de sa pensée. Et c’est cette pensée qui rend l’être « humain », « pensant » et au-dessus de tout dans la vie terrestre. Donc ce sont des atouts que l’Esprit du monde accorde à l’être humain et à l’humanité entière parce qu’il y a une finalité dans l’existence de la vie sur terre, dans l’existence même de la terre et de l’univers tout entier.

Dans la vie, dans l’existence humaine, dans la prime jeunesse de l’être, tout n’est pas donné à l’être. Déjà, dès les premiers moments de compréhension de son existence, dans tous les jours, dans ses études, ses aspirations, l’être jeune se confronte aux problèmes du monde, et parmi ses problèmes, beaucoup de choses qui ont trait à ses expériences, à ses relations avec autrui qui ne sont pas toujours bonnes, et impactent sa vision de la vie.

Souvent, une complète incertitude règne dans ses aspirations, malgré tout ce qu’il reçoit de ses parents, de ses éducateurs (maîtres, membres familiaux, professeurs, religieux), mais précisément ce sont les expériences de la vie, sa vie de relation, ses réussites, ses échecs qui auront à façonner son existence, pour lui permettre de s’intégrer dans les sociétés humaines. Et dans ce parcours, il y a ce que l’on peut appeler « une certitude dans l’incertitude » qui signifie que l’être quoi qu’il fasse est déjà englobé dans une destinée. Et cela n’apparaît pas à l’être qui croit faire alors qu’en réalité il est guidé à ce pourquoi il doit devenir. Mais il n'est guidé qu’en partie sinon il ne serait pas humain, dans le sens qu’il est terrestre, vivant par lui-même et ce qui lui a été donné en force, en capacité sur terre ; un être pensant certes par lui-même, mais sa pensée se faisant en retrait mais le servant en tout moment.

Il a donc une liberté dans sa pensée, et cette liberté est la condition nécessaire pour édifier sa destinée. Mais s’il y a une « certitude dans l’incertitude », la liberté de l’être paraît limitée dès lors qu’il y a une « fatalité » qui l’oblige à aller dans une voie et pas dans une autre voie qu’il aurait choisie.

La question est pourquoi. On ne doit pas oublier qu’en plus de son intelligence, de sa volonté, il y a les nécessités physiques et psychiques de son être, et donc de ses capacités humaines, tels les nécessités physiques en rapport avec son corps, les conditions sociales, les intérêts liés à ses penchants naturels ou instincts, et chaque être humain a sa propre spécificité. Il y a des êtres pour qui la dignité, la moralité est en premier dans leur conscience ; d’autres ont peu d’intérêt pour ces qualités, ils préfèrent être et profiter du plus de la vie ; et tous ces traits sont constitutifs de la nature humaine, qu’ils soient des qualités ou des défauts. Et l’être ne s’est pas choisi pour être son être ; il est ainsi « conçu » comme il est avec ses hauts et ses bas. En clair, il ne s’est pas créé lui-même.

Et pour ce faire dans cette diversité dans l’existence humaine, une seule condition qui est nécessaire, absolue, l’être humain doit avoir cette faculté de choisir, que l’on appelle le « libre-arbitre ». Donc la notion de ce qu’il est en bien ou en mal, de la moralité à l’immoralité est intrinsèquement liée à celle de la liberté de l’être. Quant à nos actes, qu’ils sont approuvés ou blâmés par notre conscience, l’être humain n’y peut rien, il relève de sa nature humaine ; il peut faire du bien comme il peut faire du mal, consciemment ou inconsciemment.

Un enfant qui fait du mal est-il conscient que son acte est blâmable ? De même, un adulte par intérêt, par cupidité ou par mauvaise conscience qui spolie, qui dépouille son prochain est-il blâmable ? Ils sont ce qu’ils sont, ils ne sont pas réveillés par leur conscience qui n’est que ce que sont leurs pensées qui ne les éclairent pas qu’ils font du mal ; ils n’ont pas de remord sauf qu’ils oublient une seule chose, combien même qu’ils n’en ont pas conscience, cette pensée témoigne d’eux de ce qu’ils font en toute liberté.

S’ils ne rendent pas des comptes sur terre, ils le rendent quelque part dans l’univers. Si l’être humain meurt sur terre, sa pensée ne meurt pas, elle rejoint la « Source » d’où elle est venue. Il y a ce principe de conservation qui régit l’humain, « rien ne se perd, tout se conserve ».

Et on peut même s’interroger pourquoi dans l’existence de tous les jours, des hommes, dans les situations les plus humbles et les plus difficiles, acceptent de dures épreuves plutôt que d’abaisser et commettre des actes indignes. C’est parce qu’ils sont la voie, le phare des hommes. Cependant, reste le pourquoi des maux sur terre.

En effet, un mal a un sens, ne serait-ce qu’il donne sens au bien. Sans le mal, le terme du bien a-t-il un sens ? Que signifierait le bien si tous les êtres font le bien ? Il n’y aurait tout simplement pas d’humanité sur terre ; un paradis sur terre n’apporterait de sens à l’humanité, alors qu'elle doit être découvreuse, créatrice, destructrice au besoin, transformatrice dans le cosmos universel. 

Et celui-ci est le premier sens de la nécessité du mal pour le bien. Le second sens du mal est tout autant important ; sans le mal le monde humain n’avance pas. Prenons les cas les plus extrêmes. Comment peut-on comprendre les guerres qui surviennent puisqu’elles mettent, sur un simple prétexte, des nations contre des nations, des armées humaines contre des armées humaines. C’est le mal extrême mais qui a un sens. Pourtant, au départ des guerres de grande ampleur, rien ne laissait présager que le monde allait être bouleversé. 

Et on a beau étudier les guerres par les disciplines les plus instructives, les plus éclairées comme l’anthropologie, la psychologie, la sociologie, la démographie, l’économie, la philosophie, et rien n’y fait, elles restent toujours incompréhensibles pour la plupart du temps. On est arrivé jusqu’à assimiler les guerres entre nations aux combats entre primates. Des bandes de chimpanzés, en conflits ouverts, affrontent d’autres bandes de chimpanzés. Mais l’exemple du primate ne peut s’adapter à l’homme du fait que l’homme est pensant, découvreur par sa pensée, créateur par sa pensée, évoluant par sa pensée, ce que le primate animal n’a pas, il est régi par une pensée animale, une pensée-instinct qui n’est pas créatrice. Donc l’animal chimpanzé n’a rien à voir avec l’animal humain si ce n’est quelques ressemblances, par la position debout, par les organes des sens, par la pensée-instinct dans l’animalité pure. 

L’animalité chez l’être humain est pensante avant d’être instinctive. Qu’un criminel tue sans raison est simplement qu’il n’a pas de raison ; une société humaine, par exemple, une tribu humaine qui entre en guerre contre une autre tribu ne le fait que par calcul, par intérêt, de même pour l’autre tribu qui est agressée, de se défendre, et même plus tard si elle est vaincue de prendre sa revanche si elle en trouve les moyens. Donc il existe au centre du conflit une pensée et une raison humaine qui régissent la guerre interhumaine. Et cette pensée et cette raison qui sont propres à l’humain n’appartiennent pas à l’humain puisqu’elles lui sont octroyées par l’Esprit qui gouverne le monde. 

L’être humain n’est pas par lui-même, il est créé, et donc, en tant que créature humaine, il est dépendant dans sa destinée de Celui qui l’a créé et créé le monde. C’est clair comme l’eau de roche, qu’on l’accepte ou non, qu’on y croit ou non, c’est ainsi, et surtout que « l’acceptation ou non de l’humain comme de sa croyance ou non ne relève pas de lui mais de sa pensée qui le laisse dans ses états.  »

Dès lors, « par ce qui leur est octroyés », et par les forces acquises dans les armements, les êtres humains, tout en faisant la guerre, et une nation ou des nations contre des nations, deviennent des instruments de guerre, vers un objectif qui les dépassent. 

Il existe un ordre métaphysique qui régit l’humanité. Souvent dans les guerres, les stratèges militaires n’arrivent pas à comprendre l’irruption des guerres et pourquoi les guerres dans la marche du monde. Ils se lancent dans les conjectures, se perdent dans le brouillard de l’incertitude. Quant à l’espoir de remporter la guerre, il est omniprésent pour toutes les parties belligérantes, et c’est « cet espoir qui alimente la guerre et la fait poursuivre pour des objectifs qui n’apparaîtront qu’ultérieurement lorsque toutes les forces qui « ont fait » la guerre s’épuisent.  » 

Les desseins de la guerre ne servent pas, comme on le croit, les intérêts d’une nation ou un groupe de nations ; les intérêts nationaux ou plurinationaux ne sont en réalité qu’un moyen pour canaliser les forces de l’histoire humaine et, au-delà des violences, des destructions, des pertes humaines qui sont un passage obligé, les guerres qui sont un mal extrême servent précisément, paradoxalement dans l’éclosion d’une nouvelle histoire du monde. Une idée de destinée, de finalité existe dans les guerres ; des signes avant-coureurs d’une marche forcée du monde, toujours orientée dans le sens du progrès du monde.

C’est le cas des guerres en Ukraine, à Gaza ; les parties en guerre ne savent pas que l’objectif est déjà tout tracé ; il relève de ce qu’il y a en puissance en lui ; l’idée de destinée et de finalité est omniprésente dans les guerres. Sauf que les parties en guerre, ne sachant pas la finalité de la guerre, poursuivent la guerre ; et ce processus guerrier fait partie paradoxalement du progrès, du développement du monde. 

Pour ne citer que les deux Guerres mondiales et ce qui a été en puissance dans le déclenchement des hostilités où Hitler et les nazis n’ont été que des instruments de l’histoire, « ces guerres n’ont-elles constitué un tournant radical pour l’humanité ? N’ont-elles pas été nécessaires pour libérer des continents entiers ? Trois-quarts de l’humanité ne se sont-ils pas libérés de la colonisation ? » 

Cet exemple des guerres n’est cité que pour étayer qu’il existe une puissance supra-humaine qui dirige le monde ; et cette puissance intervient dans le global et l’individuel, tous les êtres sont des composants du monde humain ; par conséquent, ils ont un sens dans l’œuvre de l’existence du monde humain. Et, à tous les degrés dans la marche du monde, à toutes les échelles de la hiérarchie humaine, il y a une place pour la libre volonté de l’homme. Et la compréhension de cet enchaînement ne peut se comprendre que par une éducation intérieure, une réflexion prolongée sur le sens de l’existence humaine. Chercher la vérité, privilégier le bien, tenter de comprendre notre destinée.

Et la liberté humaine, s’interroger si l’homme est réellement libre, s’il n’y a pas une prescience divine en nous ; si l’Esprit du monde n’a pas une connaissance anticipée de toutes choses et que l’on croit affirmer la liberté humaine. Ce n’est pourtant pas une question complexe la liberté humaine dès lors que nous savons que nous ne pensons pas par nous-mêmes, et c’est une vérité. Quel est l’être humain qui peut affirmer qu’il connaît ce que c’est sa pensée ? Alors qu’elle est immatérielle et que l’on ne peut savoir sa source.

Tout ce qu’on peut dire de la nature humaine, sur la vie et la destinée, le bien et le mal, la liberté et la responsabilité, c’est qu’elle relève à la fois de l’être humain et de l’Esprit du monde qui est seul juge et que c’est Lui qui trace la marche du monde. L’esprit humain, s’il est éclairé, peut juger et comprendre l’Esprit du monde, dans les limites de sa pensée, et encore doit-il lui aussi être éclairé. C’est de la conscience des esprits supérieurs, de leurs pensées, de leurs recherches, de leurs travaux, de leurs sacrifices que jaillissent la lumière, l’idéal qui puisse guider l’humanité dans son développement. 

Les lois de la nature et de l’histoire sont une même histoire. Les êtres humains relèvent d’un processus historique et générationnel. Tout être humain est sensé même s’il ne l’est pas suffisamment, parce que c’est inscrit dans sa nature humaine, qu’il en fait de sa conscience bon ou mauvais usage, c’est ainsi qu’il est, ainsi qu’est sa nature. Nous sommes ainsi créés et nous devons nous assumer comme nous le pouvons avec ce qui est en nous en bien ou en mal.

Il est intéressant de s’interroger sur une situation concrète pour comprendre la marche de l’histoire, la « destinée du monde ». Interrogeons-nous sur les deux guerres en cours, en Ukraine et à Gaza. Que va-t-il se passer ? Comment se termineront-elles ? Il faut se dire que l’histoire de l’humanité est en marche, et ces deux guerres vont précisément ouvrir un nouvel état du monde. Et tout le laisse penser compte tenu des rapports de forces aujourd’hui ; et ces rapports de force se jouent essentiellement entre l’Occident et le reste du monde, en particulier la Russie et la Chine. Et ces deux puissances visent un monde multipolaire.

Le premier élément qui apparaît, et il est majeur, les deux guerres sont en lien avec l’Occident, mais qui est l’Occident ? La France, le Royaume-Uni, l’Allemagne ou l’Union européenne des 27 ? Force de dire non, l’Europe ne fait pas le poids face aux deux puissances que sont la Russie et la Chine. Donc ce sont les États-Unis qui constituent le « bras armé » de l’Occident, et ce sont par les États-Unis que l’OTAN a tout son sens. Sans les États-Unis, l’OTAN est une institution de défense très faible face aux puissances eurasiatiques.

Or, les guerres tant en Ukraine qu’à Gaza ont assez duré ; elles doivent prendre fin parce qu’elles sont dans l’impasse. Et que se passe-t-il aux États-Unis ? Le président américain Je Biden a jeté l’éponge ; il a abandonné suite au débat qu’il a eu avec l’ex-président américain Donald Trump. Pourquoi le débat n’a pas été en faveur de Joe Biden ? Est-ce parce qu’il a mal répondu face à Trump ? Et qu’il a été poussé à ne pas présenter pour un deuxième mandat. Les donateurs ont refusé de financer sa campagne.

En réalité, non ! Biden n’a pas été l’homme de l’histoire pour ces deux guerres ; un deuxième mandat ne constituerait que le prolongement du premier, sans de grands changements. Et dans la marche du monde, tout ne s’opère sans qu’il y ait une « raison  » dans cette marche du monde. Donc c’est cette « Raison » avec une majuscule qui a opéré pour que Biden apparaisse faible par rapport à Trump. Si Biden avait été l’homme de l’histoire, il aurait certainement dominé dans les débats. Et c’est cette herméneutique de la Raison qui rend compte de la marche de l’histoire.

Maintenant l’ex-président américain Donald Trump, qu’en est-il de ses chances pour un deuxième mandat ? Pendant quatre années, il n’a pas cessé d’avoir affaire aux tribunaux américains ; que l’ex-président dénonce comme une « chasse aux sorcières ». C’est une situation très difficile pour un candidat présidentiable ; certes la fougue, la ténacité de Trump a beaucoup joué pour dépasser ses ennuis judiciaires ; mais une situation historique reste toujours une situation qui a duré pratiquement quatre années.

Cette situation difficile plaide-t-elle pour l’avenir de Donald Trump ? Non, elle est négative ; c’est un peu comme si l’histoire des États-Unis et du monde ne voulait pas de Donald Trump. D’autre part, l’attentat contre Trump, en plein discours, et la balle qui a touché son oreille peut être aussi un autre message à Trump ; qu’il n’est pas ce qui est en puissance ans l’histoire. Il faut se dire que c’est l’histoire, et à travers l’histoire, l’Esprit dans l’histoire ou la Raison dans l’histoire qui choisit et arrête la marche de l’histoire, et donc ce qu’elle doit devenir.

Maintenant, entre dans le jeu des élections, la vice-présidente des États-Unis, Kamala Harris ; tout naturellement, elle remplace dans la campagne présidentielle le président Joe Biden. Et le plus étonnant est que dans le parti démocrate, il n’y aucun candidat masculin qui peut se présenter et, c’est par défaut que le parti démocrate la nomme pour l’investiture pour les élections présidentielles, de novembre 2024.

Que peut-on dire de Kamala Harris, une afro-indo-américaine, ancienne procureure générale de Californie et sénatrice démocrate, mariée à un Juif Douglas Emhoff ? Ce sont surtout ses racines qui sont parlantes ; en effet, en elle, il y a le continent africain, le continent asiatique et le continent américain ; d’autre part, elle est mariée à un Juif, un pluralisme ethnique.

Force de dire qu’avant même le débat du 10 septembre que les médias du monde l’ont annoncée « gagnante », l’Histoire avec un grand H a choisi Kamala Harris, première femme afro-indo-américaine à devenir la présidente de la première puissance mondiale, les États-Unis.

Pourquoi l’Histoire l’a choisie ou l’aura choisie, et ce n’est pas une prédiction, c’est une pensée qui l’annonce qui peut être juste ou fausse, l’être humain ne commande pas sa pensée, il pense simplement ; si l’Histoire l’a ou l’aura choisie, ce n’est pas seulement en raison de ses racines ; c’est parce que c’est une femme, et une femme est aussi une mère ; et une mère cherche toujours à protéger ; et c’est pourquoi elle deviendra la présidente des États-Unis dont la tâche principale est d’arrêter les deux guerres en Ukraine et à Gaza, et privilégier les droits des peuples.

Une tâche qui ne sera pas du tout aisée compte tenu des forces négatives qui s’opposent au règlement des conflits et des périls qui peuvent survenir. Mais une chose est certaine, la nouvelle présidente aura à appliquer ce qui est en puissance dans l’histoire que ne commandent ni ne savent les êtres humains.

 

Medjdoub Hamed
Chercheur


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7 réactions à cet article    


  • xana 12 septembre 15:29

    Je n’ai pas lu votre gloubi-glouba (beaucoup trop long pour un intérêt minime), mais je pense pouvoir répondre à la question qui apparaît dans le titre :

    « Kamala Harris est-elle déjà retenue par l’Histoire pour présider aux destinées des États-Unis ? »

    Ma réponse est « pourquoi pas ? »

    On a bien vu un sénile perroquet y figurer ces dernières années. Tout le monde a bien compris que ce n’est pas lui qui gouverne, ce n’est qu’un homme de paille. Il n’est donc pas impossible à une idiote de servir de nouveau figurant à la place de (old) Joe Biden, celui qui n’a plus sa tête.

    Pour le prochain président des USA je ne saurais leur recommander de proposer une tortue. Ca vit longtemps, une tortue. Et ca a une carapace pour se protéger des snipers si fatals aux présidents US...


    • stappy 13 septembre 02:14

      @xana
      gloubi-glouba

      en Français académique, c’est gloubi-boulga


    • Hamed 13 septembre 18:44

      @xana
      Bonjour xana

      Vous dîtes : « Je n’ai pas lu votre gloubi-glouba (beaucoup trop long pour un intérêt minime), », pourtant vous avez lu l’article.

      Donc vous pensez que mon discours est confus ; et si c’est vous qui êtes confus ?

      Vous vous croyez intelligent alors que vous le croyez simplement.

      Et si votre pensée qui est noble et pense en vous, mais elle pense ce que vous êtes vous xana ; et je crois xana sois vous n’êtes pas intelligent et à travers vous, votre pensée vous glisse des stupidités et le problème, votre pensée ne vous fait pas prendre consciences de vos stupidités, soit vous êtes trop intelligent, et vous vous croyez intelligent, et comme vous dîtes vous êtes vous-même « gloubi-boulga  »

      .

      Et je ne veux pas vous blesser mais seulement vous réveiller dans le sens que vous ne devez pas être idiot à moins que vous l’êtes de nature ; si c’est ainsi, je ne peux rien pour vous, xana.

      J’espère que non ; mais désormais, j’essaierais à chaque fois que vous interviendrez sans jugement de votre part, que dans la stupidité, de vous remettre dans le bon sens ; de vous montrer vos stupidités.

      Et ce n’est pour vous blesser ; tout au plus vous orienter dans un débat positif, constructif. Et ne me remerciez pas.

      Merci pour le post


    • Hamed 13 septembre 18:51

      @stappy
      Merci pour le très « Français académique, gloubi-boulga », au lieu de « gloubi-glouba » de notre ami xana, très intelligent ou très stupide sans qu’il prenne conscience de son état.

      La « cohérence de xana dans l’incohérence », c’est pourquoi sa pensée est très « gloubi-boulga », un cas tout au plus.
      Merci stappy


    • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 16 septembre 14:35

      @Hamed bonjour,
       Il faut excuser l’esprit français qui pense que les Etats-Unis et notre Europe sont très différents. C’est complètement faux. Que ce soit en économique ou en philosophie.
       Ce qui se passe aux Etats-Unis se transmet en Europe avec un seul décalage dans le temps.
       Je reprendrai votre billet dans le mien enfin de semaine. smiley


    • nanobis nanobis 12 septembre 19:01

      M’en fout je voterais Trump car il est pour finir la guerre d’Ukraine !

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