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Accueil du site > Tribune Libre > Réforme des retraites : une étude explosive !

Réforme des retraites : une étude explosive !

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Vous connaissez le collectif Nos services publics ? Il s’agit d’un collectif de fonctionnaires indépendants, fournissant un certain nombre d’études aussi chiffrées que fouillées sur tout ce qui a trait à l’argent public en France. Pour la petite histoire, ce sont eux qui ont été à l’origine de la révélation des dérapages observés concernant les dépenses de l’état effectuées avec les cabinets conseil sous le premier quinquennat Macron. Étude dont les implications ont en son temps fait quelque peu trembler les colonnes de l’Élysée avant de retomber comme un soufflé.

Un an après : rebelote ! Ce même collectif a eu l’excellente idée de se plonger dans le dernier rapport du Comité d’Orientation des Retraites (COR) servant comme chacun sait de base argumentative au gouvernement d’Elizabeth Borne pour justifier cette réforme des retraites qui soulève l’engouement populaire que chacun peut actuellement observer sous ses fenêtres.

Et l’étude à son propos qu’ils viennent tout juste de rendre publique est une bombe.

Rappelons que si le COR est bel et bien depuis sa création un organisme indépendant, les chiffres qu’il étudie dépendent entre autres et pas qu’à la marge des données économiques fournies par le gouvernement pour les années 2023-2027. Autrement dit, toutes les prévisions à terme calculées par les experts du COR se basent sur des paramètres fournis par Bercy jusqu’en 2027, comme par exemple le montant total des cotisations servant de base aux projections. A compter de 2027, le COR retrouve sa pleine et entière liberté.

Que viennent de découvrir nos fonctionnaires de Nos Services publics, dont je vous mets en fin d’article le lien quant à l’étude qu’ils ont réalisée calculette en mains ? Qu’on a un sacré problème avec les données économiques transmises par Bercy. Et que celles-ci orientent d’une façon tout à fait spécieuse les conclusions du COR, les rendant plus que problématiques à la racine.

Concrètement et pour faire court : les chiffres de Bercy sont purement et simplement trafiqués.

Les services du ministère du budget ont prévu un gel des effectifs des fonctionnaires jusqu’en 2027 ainsi qu’une diminution de leur pouvoir d'achat de l’ordre de 11 %, sauf pour la fonction hospitalière. Donc pas d’augmentation du point d’indice, et gel des primes jusqu’en 2027. Le tout basé sur une inflation moins forte que celle que nous connaissons et allons connaître en 2023. Ce qui implique que ces 11 % sont en outre sous estimés.

Étrangement, ce gel des rémunérations, avec son corollaire qui est le gel des recrutements, s’inscrivent en porte à faux avec l’accumulation d’annonces faites par nos ministres ces douze derniers mois, nous promettant plus de policiers, plus d’infirmières, plus de militaires, et de meilleurs salaires dans l’Éducation Nationale. Autrement dit : à quoi correspondent vraiment ces hypothèses apparemment farfelues ? Serait-ce de réelles prévisions planquées sous le tapis ou plus prosaïquement des chiffres bidouillés volontairement pour arriver aux conclusions voulues quant au déficit du régime des retraites, préambule à la nécessité affichée de la réforme en cours ?

En y regardant de plus près, ces gels ne correspondent en rien aux chiffres transmis préalablement à la Commission Européenne, ces derniers prévoyant une timide augmentation des rémunérations des fonctionnaires, soit l’inverse de ce que contiennent les données transmises au COR. Lesquelles contiennent donc bel et bien des données bidouillées volontairement : on gèle les rémunérations, donc on gèle les cotisations, et on crée de toute pièce un déficit factice, chiffré par nos amis à 3 milliards d’euros, soit le tiers de ce qu’annonce le gouvernement Borne pour argumenter l’urgence de sa réforme. CQFD.

On peut donc en déduire que le gel des rémunérations des fonctionnaires n’est pas une hypothèse sérieusement retenue par le gouvernement, mais qu’il permet de retomber sur ses pieds en termes de calcul pour dramatiser la nécessité de la réforme.

Reprenons donc de manière synthétique en élargissant le spectre. A l’été 2021, le gouvernement français s’engage par écrit auprès de la Commission Européenne par un pacte de stabilité portant sur la totalité du deuxième quinquennat d’un Emmanuel Macron pas encore réélu. Sur la balance pour pouvoir bénéficier de la manne de 40 milliards d’euros suite à la crise du COVID, la recommandation de Bruxelles quant à la nécessité de réformer les retraites devient de facto un engagement écrit et signé par la France. Lié désormais par sa propre signature, le gouvernement français demande à Bercy de transmettre au COR ses hypothèses pour la période 2023-2027. Afin de préparer au mieux ses éléments de langage pour les imposer ensuite à l’opinion, Bercy communique des données trafiquées afin de gonfler d’un tiers les déficits dudit régime après 2027. Données entrant en contradiction avec celles que le même Bercy avait communiquées à la Commission en question.

On avait ces dernières semaines découvert mille raisons démontant en pièces l’argument massue de la réforme « juste ». Et voici qu’en plein débat parlementaire on découvre qu’elle n’est pas davantage « nécessaire ». Tout le socle argumentatif s’écroule sur lui-même, ce qui ne nous étonnera guère, mais ce qui est dorénavant démontré, chiffres à l’appui. Ceux qui tiennent le thermomètre ont une nouvelle fois fait mentir les chiffres pour créer de toute pièce un rideau d’enfumage se donnant pour objectif de faire passer leur projet. Quoi qu’il en coûte.

Voilà, la messe est dite, il suffisait de pas grand-chose pour déshabiller le roitelet et exposer en plein jour ses grossiers subterfuges. Une fois encore, cette opinion qu’on dit inexperte a eu du nez : ces sacrifices qu’on fait peser sur ses épaules reposent sur une accumulation de mensonges qu’une simple étude de fonctionnaires vient de révéler. Les téléphones de ces associés de Black Rock qui ont table ouverte à l’Élysée ont dû ces tous derniers jours chauffer.

L’étude de Nos services publics : https://nosservicespublics.fr/projet-loi-retraites


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63 réactions à cet article    


  • leypanou 9 février 2023 10:27

    Les téléphones de ces associés de Black Rock qui ont table ouverte à l’Élysée ont dû ces tous derniers jours chauffer  : il me semble même que Larry Fink a rendu visite à qui vous savez un peu avant la propagande en 2022.

    Comme ils sont à fond pour le SDG (Sustainable Development Goal) ou encore l’ESG (Environnemental, Social et Gouvernance) de la terminologie lremiène, un peu de lecture pour les curieux pour comprendre ce qui se passe.


    • sylvain sylvain 9 février 2023 11:21

      Tout ce qui tient a coeur aux français : secu, hopitaux, retraites, redistribution... est a détruire pour l’oligarchie mondialiste. On les laisse gérer la destruction de tout ça a petit feu depuis des décennies, sans trouver de moyens de réagir.

      On sait a peu près tous ce qui se passe, mais on se laisse bercer par leur paroles réconfortantes, répétées ad nauseam par des medias qui, tous, leur appartiennent. On aurait au moins du arrêter de les écouter depuis longtemps sachant ça mais non... on peut dire que d’une certaine manière on mérite ce qui va nous arriver.

      Ce on, c’est le peuple français bien sur

      Et merci a ce collectif pour leur boulot


      • tashrin 9 février 2023 11:56

        Là c’est chaud...

        Ca signifie soit qu’ils ont prévu de faire l’inverse de ce qu’ils annoncent, soit qu’ils ont maquillé les chiffres pour faire apparaitre un deficit servant de justification à la reforme. 

        Ca explique aussi l’attitude cheloue du COR, qui reconnait un deficit mais multiplie les déclarations indiquant que la situation n’est pas catastrophique : en fait leurs calculs sont établis en fonction des données communiquées par le GVT, dont ils ne peuvent pas dévier. => Ils les ont forcés à constater un déficit en fournissant des hypothèses fantaisistes et le COR a validé du bout des levres


        • L'apostilleur L’apostilleur 10 février 2023 10:13

          @tashrin
          « ...Ils les ont forcés à constater un déficit ... »
          Le COR est composé de parlementaires, de représentants des organisations professionnelles et syndicales, des retraités et des familles, de membres de l’administration et d’experts.
          Aucun de ces membres ne se seraient aperçu de la taille de la couloeuvre ??
          Quand on entend « collectif » parfois on fait gaffe.
          Leurs sources si elles étaient vérifiées devraient remuer des manifs.
          On attend la confirmation des parlementaires LFI et de la CGT du COR ...


        • christophe nicolas christophe nicolas 9 février 2023 12:03

          Il faudrait faire disparaître les caisses privées de retraite pour les amener au système par répartition car elles sont extrêmement nocives en terme économique, elles fournissent du cash à Blackrock or Blackrock tue l’emploi avec ce cash. Ce n’est pas le fait d’économiser le souci, c’est le fait de nourrir la spéculation qui vous assassine dans le dos ou un investissement qui part à l’étranger.

          L’idéal serait de sortir tout le cash, de vider toutes les caisses, de rembourser la dette de l’état, de remettre tout en système de répartition et de restaurer la production simultanément, ne rien laisser au final dans les mains des vautours.

          Ces caisses se payent sur la structure des prix à la consommation, elles produisent des hausses de prix et nuisent fortement à la compétitivité. Celui qui veut faire la fourmi peut le faire individuellement et placer son argent individuellement qu’il surveillera, ainsi, le cash n’ira pas à Blackrock qui sera vidé de sa substance.

          C’est pour cela que vous ne comprenez pas la force de l’économie Russe qui vous parait faible mais qui est bien plus forte que prévue. Il ne faut pas amasser du cash et le transférer à vos ennemis qui s’en sert contre vous, comme l’empire Ottoman qui faisait la technique des janissaires.

          Evidemment, il faut être juste pour que le système par répartition fonctionne, juste sur la durée et l’âge, et solidaire. Si les fonctionnaires partent à la retraite 10 ans avant le privé pour toucher beaucoup plus en %, ça ne peut pas fonctionner. Ce sont les privilèges des fonctionnaires qui sont à l’origine de l’existence des caisses privées qui produisent du cash qui faut surveiller car ce sont les fameux fonds propres qui attisent la convoitise des établissements financiers qui génèrent le crédit or c’est là que l’investissement échappe au propriétaire de l’argent en terme de localisation.

          Après si Blackrock qui reçoit 5% de son cash de la France investit au prorata de la masse financière générée en France (10 à 20 fois plus que les fonds propres), vous n’êtes pas obligé de lui mettre une balle dans la tête non plus car le vautour serait devenu colombe mais cela va contre la compétitivité donc cette « justice financière » doit être gravée dans le marbre avant de confier l’argent et nécessite une surveillance comptable.


          • éclaireur 9 février 2023 12:29

            éclaireur

            Je suis absolument catastrophé de devoir constater l’extinction massive du fonctionnement des neurones chez les journalistes, les politiciens, les économistes et même Monsieur tout le monde.

            Première partie :

            Il suffit de réfléchir un peu : l’argent disponible correspond aux possibilités d’échanges économiques dans une société. Si donc la population double, il faudra créer de l’argent nouveau, sinon l’argent disponible sera réparti sur toute la population qui va donc voir son pouvoir d’achat divisé par 2. Ce n’est quand même pas difficile à comprendre…

            Il y a donc création permanente d’argent (cela s’appelle la création monétaire) avec l’inconvénient majeur qu’il faut rembourser cet argent en payant un intérêt qui ne profite qu’aux actionnaires ; rappelons qu’au départ c’est de la fausse monnaie puisqu’elle n’existait pas encore avant sa reconnaissance sur le marché. C’est tellement énorme qu’aucun parti, aucun syndicat n’ose en parler.

            Conclusion : on peut donc trouver l’argent puisqu’il est créé en permanence par le système bancaire. Cela s’appelle d’ailleurs l’argent dette. La dette est une astuce capitaliste pour obliger tout le monde à rester disponible sur le marché du travail ; l’autre aspect de la dette et d’enrichir en permanence le prêteur, même s’il est confirmé qu’il n’avait pas cet argent au départ du prêt. (L’argent en dépôt représente actuellement quelque 20 % de l’argent prêté)

             


            • tashrin 9 février 2023 12:50

              @éclaireur
              Il y a donc création permanente d’argent (cela s’appelle la création monétaire) avec l’inconvénient majeur qu’il faut rembourser

              Oui, c’est ce qu’on fait depuis 40 ans pour masquer le fait qu’on ne produit plus rien et qu’on s’est collectivement appauvris tout en achetant la paix sociale
              Si donc la population double, il faudra créer de l’argent nouveau

              Ben non, c’est pas parce que la population double que la richesse nationale double aussi. Et c’est tenable si l’argent n’est pas cher... le jour où les taux remontent...
              Si vous créez de la monnaie virtuelle, vous augmentez le nombre d’euros en circulation pour une richesse qui elle n’a pas bougé => la monnaie se déprécie
              L’inflation qu’on vit en ce moment n’a pas grand chose à voir avec l’Ukraine ou la guerre. C’est la conséquence directe de la création monétaire ex nihilo


            • Dudule 9 février 2023 14:20

              @tashrin

              Non, la quantité d’argent en circulation doit correspondre plus ou moins à la quantité de biens et de services échangée.

              S’il y a trop d’argent qui circule, il y a de l’inflation, et s’il n’y en a pas assez, il y a une crise de liquidité. La crise de liquidité est bien pire que l’inflation. La crise de 1929 est essentiellement une crise de liquidité aggravée par une politique d’austérité qui a encore restreint la quantité d’argent en circulation.

              Bien sûr, il fut un temps où la monnaie était faite de métaux plus ou moins précieux, mais lorsque la quantité de biens et services disponibles s’est mise à excéder la quantité de métaux précieux disponible, il a bien fallu inventer le billet de banque.

              Contrairement à ce que vous affirmez, l’inflation actuelle n’est pas une « vraie » inflation, tout comme en partie celle des « chocs pétroliers » des années 70 : elle correspond à l’augmentation des prix des ressources énergétiques. C’est une hausse des prix, techniquement,ce n’est pas une inflation qui serait due à une création monétaire excessive. Au contraire, les politiques menées depuis au moins Raymond Barre sont essentiellement déflationnistes, avec des exceptions ponctuelles en cas d’« urgence » comme la crise de 2008, entre autres. Et ces exceptions servent presque toujours à alimenter les banques et les « marchés financiers » en pognon. Les gueux doivent se débrouiller.

              Et donc, la croissance économique nécessite une création monétaire puisqu’elle engendre naturellement une augmentation de la quantité de biens et services échangés. Sans création monétaire, c’est la crise de liquidité, la catastrophe déflationniste. Et comme les « riches » ne créent pas de richesses, contrairement à la mantra néolib (ils sont des les circuits d’échange monétaire comme tout le monde, ils ne ch*ent pas des lingots), la seule façon de créer des liquidités est la planche à billet.

              La planche à billet, ça peut-être publique : la banque centrale émet de la monnaie, ou privée, les banques privés offrent du crédit. C’est à dire endettent tout le monde en s’enrichissant au passage. Elles endettent aussi l’État si on lui interdit de créer de la monnaie. Ce que bien sûr les néolibs ont fait, prétextant que l’État, par clientélisme et démagogie, avait tendance à générer de l’inflation en créant trop de monnaie. Et donc la création monétaire est laissée essentiellement à la « main invisible » des marchés financiers...

              Effectivement, les néolibs ont fait en sorte que l’on produise de moins en moins de biens manufacturés (c’est ringard...), mais produire des bien ne crée pas de monnaie de toutes façons. Il n’y a pas de colonne « création de pognon » dans le bilan comptable d’une entreprise. L’argent qui entre et sort d’une entreprise existe déjà.


            • tashrin 9 février 2023 15:19

              @Dudule
              https://www.contrepoints.org/2022/09/14/434996-a-lorigine-de-linflation-il-y-a-toujours-laugmentation-de-la-masse-monetaire
              L’augmentation des prix de l’energie joue, évidemment. Mais tot ou tard, on payera les QuantativeEasing qu’on mange depuis 2008. Et ca c’est sans même parler du quoi qu’il vous en coute dont les effets ne sont pas encore là


            • Dudule 9 février 2023 16:43

              @tashrin

              Et bien je ne suis pas d’accord. Contrepoint, c’est des néolibs, donc ils écrivent n’importe quoi.

              Il faut quand même tortiller du fondement dans tous les sens pour arriver à conclure qu’une augmentation des couts de production n’augmente pas les prix, et que la hausse des prix est dû aux méchants gouvernement qui impriment trop de biftons.

              En plus, il y a des maths dedans. Mettre des maths pour parler d’économie est suspect. Keynes (qui était un excellent mathématicien) disait qu’il n’en avait pas besoin, mais ne pouvait pas s’en passer pour être pris au sérieux.

              Il est d’ailleurs reconnu par les économistes sérieux que la hausse continue des bourses et de la finance en général est en fait une bulle inflationniste, puisque les banques centrales injectent plein de pognon la dedans. Mais elles n’en injectent que peu dans l’économie réelle. La hausse des couts de production explique la hausse des prix, évidemment.

              Après, est-ce que la hausse des prix est forcément de l’inflation, c’est une question de définition. Si on considère que l’inflation est une perte de valeur de la monnaie, la hausse des prix due à l’augmentation des couts de production n’est pas de l’inflation.


            • tashrin 9 février 2023 17:17

              @Dudule
              Vous avez le droit :)
              Je suis pas fan de contrepoints, j’ai pris le premier lien pour être honnete
              Mais d’autres moins libéraux l’écrivent aussi, et ce serait quand même extraordinaire qu’une telle injection de liquidités dans l’économie ne provoque pas à un moment donné une diminution de la valeur de la monnaie
              L’inflation actuelle a commencé bien avant l’Ukraine
              Je suis d’accord sur le fait que ca joue néanmoins, évidemment. Mais ne pas considérer qu’une telle production d’argent déconnectée des réalités n’a pas d’incidence ne me parait pas sérieux non plus. 


            • tashrin 9 février 2023 17:17

              @Dudule
              le moinseur fou, spa moi ^^


            • Dudule 9 février 2023 18:41

              @tashrin

              Mais il y a peu d’injections de liquidités dans l’économie réelle. La BCE mène une politique déflationniste. La lutte contre l’inflation a été définie comme son rôle principal.

              Il y a injection massive de liquidités sur les marchés financiers depuis 2008, et très peu de cet argent se retrouve dans l’économie réelle. Une partie pour acheter des yachts des mégas baraques à Malibu, mais c’est pas grand chose. La BCE et la FED injecte des quantités gigantesque de pognons sur les « marchés ». Mais ce que Sannat et autres libéraux ne comprennent pas, c’est que les « marchés » sont presque étanches par rapport à la sphère économique où vous et moi vivons. Il n’y a aucun lien entre l’inflation actuelle et la planche à billet des banques centrales.

              La « finance » vie dans une gigantesque bulle spéculative, mais elle s’en fout, puisque si l’argent ne vaut rien sur les « marchés », il a gardé sa valeurs dans l’économie réelle... grâce aux politiques déflationnistes des banques centrales.


            • Dudule 9 février 2023 18:55

              J’ajoute :

              La lutte contre l’inflation est une obsession de rentier, comme Sannat. Il est sympathique, et je ne pense pas malhonnête, mais il n’y comprend rien.

              Les rentiers ont intérêt à avoir l’inflation la plus basse possible dans l’économie réelle, pour pouvoir convertir leur capital dans le monde réel avec le meilleur rendement possible le moment venu.

              Vous et moi, non. Si les salaires son indexés sur l’inflation (et il ne le sont plus, comme par hasard), vous et moi avons intérêt à avoir de l’inflation. Pourquoi ? Parce qu’une inflation raisonnable n’a que peu d’impact si les salaires suivent, et le cout réel des emprunts à taux fixe s’effondre. En fait, vous gagnez littéralement de l’argent en empruntant si les taux d’intérêt sont inférieurs à l’inflation. Situation qui a fait le bonheur de la génération de mes parents dans les années 70, des foyers modestes accédant à des propriétés qu’un cadre sup d’aujourd’hui ne pourrait même pas rêver de se payer.

              Mais le rendement du capital était faible, les riches étaient obliger de placer leur argent dans l’économie réelle, et même d’investir dans des vraies entreprises s’ils ne voulaient pas voir fondre leur capital. L’enfer !

              Heureusement, la Révolution Conservatrice, Barre, Thatcher, Reagan et leurs continuateurs ont redressé la situation...


            • Eric F Eric F 9 février 2023 19:31

              @Dudule
              Concernant l’avantage de l’inflation pour les emprunteurs, cela ne marche que tant que l’inflation augmente d’une année sur l’autre. Mais les taux montent aussi, normalement les taux sont supérieurs à l’inflation du moment (mais notre époque est une exception, rare effet d’aubaine), donc lorsque l’inflation ralentit, les derniers à avoir emprunté ont un taux rédhibitoire.
              Imaginez : en 1982, l’inflation était à 14%, quatre ans plus tard, elle avait plongé à 3%, et certains particuliers se trainaient des emprunts à 15% des années antérieures.

              La cause principale de la poussée d’inflation est la flambée mondiale des prix des matières premières, liée à l’insuffisance de l’offre (voire à sa diminution). Cela a commencé avec l’éphémère reprise post covid, et ça s’est accentué avec la guerre en Ukraine (difficultés de production et acheminement, sanctions/ripostes...). La BCE n’y est pour rien, par contre certaines entreprises ont surmargé en anticipation, on peut parler de ’’profiteurs de guerre’’. C’est vrai notamment dans le secteur des énergies, et les aides gouvernementales pour réduire le prix du carburant ont été empochées par les raffineurs et distributeurs. Et total avec sa ristourne supplémentaire de 20c faisait encore des bénéfices.


            • Dudule 9 février 2023 19:58

              @Eric F

              Concernant l’avantage de l’inflation pour les emprunteurs, cela ne marche que tant que l’inflation augmente d’une année sur l’autre.

              Non, il suffit que l’inflation soit supérieure au taux d’intérêt. Si vous empruntez à 7% que vous avez en moyenne 10% d’inflation, ce qui était grosso modo la situation moyenne dans les années 60/70, vous y gagnez, et de plus en plus au fil des ans.

              Si l’inflation cesse, ça n’est pas un drame si votre emprunt date de plusieurs années : si votre salaire a suivi l’inflation, vos annuités représentent déjà une part bien plus petite de votre salaire que lorsque vous avez emprunté. Vous avez déjà gagné quoi qu’il arrive.

              Seuls ceux qui ont emprunté à taux fixe très peu d’années avant la fin de l’inflation, en comptant sur l’inflation, se sont fait avoir.


            • Eric F Eric F 10 février 2023 11:23

              @Dudule
              ’’Seuls ceux qui ont emprunté à taux fixe très peu d’années avant la fin de l’inflation, en comptant sur l’inflation, se sont fait avoir’’
              Oui.

              On a connu depuis le milieu des années 80 une longue période à inflation raisonnable, voire quasi nulle ces dernières années, le ’’pic’’ actuel n’a pas entrainé de hausse des taux pour l’instant, et structurellement, il est probable que les matières premières qui sont la cause principale de cette inflation atteindront un plateau (le baril a déjà rebaisssé), mais on constate que certaines entreprises sur-répercutent des éventualités de hausses potentielles dans leurs tarifs, d’où les profits records, et pas que chez Total.

              Plutôt que négocier des ristournes exceptionnelles, le gouvernement devrait plafonner les marges, le prix des carburants a davantage augmenté en France que dans les pays voisins En un an, le prix à la pompe hors taxe d’un litre de SP95 a augmenté de 19 centimes en France, trois fois plus que la hausse observée dans l’ensemble de la zone euro. les raffineurs et distributeurs avaient empoché la ristourne gouvernementale, puis augmenté ensuite !!!

              Au lieu d’occuper le terrain avec la question des retraites, le gouvernement et les partenaires sociaux devraient s’attaquer au contrôle des prix, notamment remise à plat des contrats d’énergie pour 2023


            • Dudule 10 février 2023 17:15

              @Eric F

              C’est surtout le prix de l’électricité qui est et va être un problème. Le prix des combustibles fossiles devrait aussi croitre avec les sanctions (ou plutôt auto-sanctions) débiles contre la Russie, même si pour le moment les dégâts sont limités.

              Pour le prix de l’électricité, je ne vais pas épiloguer sur la débilité absolue, le vol en bande organisée, l’escroquerie que constitue le soit disant « marché » de l’électricité, qui fait que l’on achète dans les 250 € le MWh produit moins de 50€ par EDF. Et encore 250€ c’est parce que les « marchés » sont gentils avant la fin des tarifs réglementés. Et l’on paye cela à des gens qui ne produisent pas un seul watt !

              Ils vont littéralement nous dépouiller avec la fin des tarifs réglementés ces gangsters.


            • Eric F Eric F 10 février 2023 18:25

              @Dudule
              En effet, le prix de l’électricité est surréaliste, ce n’est du reste pas le ’’libre marché’’ qui en est la cause mais des mécanismes de fixation des prix sur le marché européen. Si on regarde le prix de gros de l’électricité au jour le jour, il est aujourd’hui à moins de 180 euros, alors qu’il était à 190 euros il y a un an, l’électricité devrait donc nous être facturée (et aux entreprises) moins cher que l’an dernier, et cela sans besoin d’aide de l’état.
              Les fournisseurs ont basé leurs prévisions sur une hausse continue des énergies, et ont fixé il y a quelques mois des contrats à prix usuraire à des collectivités et entreprises. Il faudrait tout remettre à plat.

              Quant aux fournisseurs alternatifs pour les particuliers, ils ne servent strictement à rien et leurs avantages tarifaires ont disparu. Il ne faudrait maintenir que ceux qui produisent l’équivalent de ce qu’ils vendent.

              PS : Attention quand même que les 50€ le mwh de cout de production EDF sont sous estimés, car EDF est gravement déficitaire, et cela n’inclut pas les surcouts de l’EPR ni les provisions pour cout de démantèlement des centrales obsolètes (certaines sont quasiment au double de leur durée de vie initialement prévu).


            • Dudule 10 février 2023 18:42

              @Eric F

              Attention quand même que les 50€ le mwh de cout de production EDF sont sous estimés, car EDF est gravement déficitaire

              ..

              Qu’importe, je suis prêt à payer mon électricité le juste prix, à condition qu’aucun parasite n’en profite.

              Il faut renationaliser tout ce bazar, y compris la distribution. Je veut bien que des producteurs privés produisent, mais c’est EDF nationalisé qui distribue. Point.

              Ce foutoir est une escroquerie pure et simple, et si nous avions un gouvernement responsable, il y mettrait fin dans l’heure. il y a juste un décret à signer et ça se termine. Et ne me parler pas de l’UE, ces escrocs. L’Espagne et le Portugal sont sortis du « marché européen » de l’électricité et Ursula n’a rien osé dire, tellement le truc est indéfendable.


            • véronique 11 février 2023 16:58

              @Dudule

              Dans l’économie réelle, on retrouve quand même cette monnaie créée dans les achats immobiliers (achats de biens déjà construits). Enfin il me semble, car les prix de l’immobilier ont beaucoup augmenté. Cette inflation-là n’est pas prise en compte « officiellement ».


            • éclaireur 9 février 2023 12:30

              Je suis absolument catastrophé de devoir constater l’extinction massive du fonctionnement des neurones chez les journalistes, les politiciens, les économistes et même Monsieur tout le monde.

              2e partie :

              Il a toujours été admis que ce sont les cotisations « des travailleurs » qui alimentent les caisses des pensions. Il s’agit bien entendu des travailleurs « bipèdes ».

              Or, les énormes progrès des technologies remplacent de plus en plus des travailleurs bipèdes par des machines ou des programmes informatiques. Il n’est pas nécessaire d’avoir un prix Nobel pour comprendre qu’il y aura de moins en moins de cotisations et qu’à terme, si on ne fait rien face à ce phénomène les cotisations seront progressivement insuffisantes pour assurer le paiement des pensions. Là encore je suis complètement catastrophé qu’aucun parti, aucun syndicat, aucun élu n’y ait jamais fait allusion.

              Évidemment, le monde capitaliste a affirmé que cela va ruiner l’investisseur.

              Encore une fois, il n’est pas nécessaire d’être un génie pour comprendre que le salaire d’un travailleur (qui est officiellement celui qui cotise) et d’abord en amont l’argent de l’employeur. Donc finalement c’est l’employeur qui cotise.

              Or l’utilisation des machines et ordinateurs augmentent considérablement le profit de l’employeur. Il n’y a donc aucune raison pour empêcher l’employeur d’assurer cette cotisation pour sauver les caisses de pension. Cela devrait être légalement rendu obligatoire puisque cela n’appauvrira pas l’employeur mais diminuera seulement un peu son profit.

              Alors Messieurs les responsables, qu’est-ce qu’on attend ?

               


              • tashrin 9 février 2023 12:52

                @éclaireur
                Il n’est pas nécessaire d’avoir un prix Nobel pour comprendre qu’il y aura de moins en moins de cotisations et qu’à terme, si on ne fait rien face à ce phénomène les cotisations seront progressivement insuffisantes pour assurer le paiement des pensions. Là encore je suis complètement catastrophé qu’aucun parti, aucun syndicat, aucun élu n’y ait jamais fait allusion.

                Je sais pas si ca vous a échappé, mais c’est un peu le sujet du moment. Et accessoirement, l’article expliquait que ces calculs sont précisément basés sur un mensonge gouvernemental, et que le but de cette réforme n’est pas du tout de sauver le systeme
                Pas besoin d’être prix nobel, mais ya deux trois trucs quand même...


              • sirocco sirocco 9 février 2023 13:17

                @éclaireur
                "...l’extinction massive du fonctionnement des neurones chez les journalistes, les politiciens, les économistes..."

                Chez ces professions (dont la liste pourrait être allongée) il n’y a qu’une chose qui fonctionne : le compte en banque qu’il soit anonyme ou pas, dans un paradis fiscal ou pas.
                Les neurones ?... Cékoiça ?...


              • Eric F Eric F 9 février 2023 19:39

                @éclaireur
                totalement d’accord, la valeur ajoutée de la production automatisée ne cotise pas actuellement, or sa part est croissante dans l’économie. Il faut donc revoir l’assiette des cotisations de l’employeur, pour que les entreprises de main d’oeuvre n’assurent plus de charges que les entreprises avec peu d’emplois pour la même valeur ajoutée.


              • touriste 10 février 2023 16:10

                @éclaireur

                Entre la Libération et aujourd’hui la productivité du travail a été multipliée par 5 !

                Pour donner un exemple, si deux salariés pouvaient financer un retraité, maintenant deux salariés peuvent en financer dix ! Parce qu’ils produisent 10 fois plus de richesses.

                Donc de l’argent on en a plein ! 

                Le problème c’est de savoir ce qu’on en fait. Pour les néolibéraux il faut tout donner aux « zentreprises », c’est à dire aux capitalistes !

                Pour les gens plus raisonnable il faut rediriger une partie de cet argent vers des services sociaux.

                C’est un choix de société : tout pour les riches ou bien un peu de partage.


              • Eric F Eric F 10 février 2023 18:06

                @touriste
                ’’si deux salariés pouvaient financer un retraité, maintenant deux salariés peuvent en financer dix ! Parce qu’ils produisent 10 fois plus de richesses’’.

                c’est un peu plus compliqué, une partie croissante des richesses est produite autrement que par de la main d’oeuvre, donc le financement des services sociaux du pays devraient prendre en compte cette autre forme de valeur ajoutée.

                Noter que lorsqu’une entreprise investit dans l’automatisation, il emprunte pour cela, donc une partie de la valeur ajoutée va servir à rembourser l’emprunt, une autre les couts de fonctionnement, ce sont autant de dépenses non salariales des entreprises qui ne sont pas pour autant du bénéfice empoché.
                Mais à terme la productivité du dispositif automatisé sera plus élevé qu’un procédé plus manuel, le prix devrait baisser, mais l’entreprise préfère souvent augmenter sa marge, d’où les superprofits
                Les ’’rumeurs d’inflation’’ sont également une excellente opportunité d’augmenter les marges, la rumeur est autoréalisatrice (comme la pénurie, il suffit de l’évoquer pour la créer par stockage et sur-achat).


              • troletbuse troletbuse 10 février 2023 18:18

                @Eric F
                Merci. Je pensais qu’on allait revenir aux esclaves et au travail manuel
                T’es un vrai puits de chiance  smiley


              • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 10 février 2023 18:56

                @troletbuse
                 
                 smiley  smiley  smiley


              • Eric F Eric F 11 février 2023 10:06

                @sirocco
                ’’Chez ces professions (dont la liste pourrait être allongée) il n’y a qu’une chose qui fonctionne : le compte en banque...’’
                Les journalistes comme les experts de plateau télé sont sélectionnés en fonction de la conformité de leur positionnement politique par rapport à la ’’ligne éditoriale’’ de la chaîne. ils sont pour le libéralisme économique, l’atlantisme, la mondialisation, le cosmopolitisme culturel, les grandes instances comme le GIEC et l’OMS, etc. Pas forcément besoin de prébendes puisqu’ils partagent les convictions de la maison.
                Il y a cependant la question des lobbies, et on sait qu’ils sont actifs auprès des ’’décideurs’’, il y a eu récemment le ’’qatargate’’ au parlement européen qui a sans doute été dévoilé intentionnellement, mais tant d’autres restent cachés, par exemple concernant le monopole attribué à des fabricants de vaccin avec achat massif de doses au prix fort.


              • Taverne Taverne 9 février 2023 12:52

                Article très utile et très intéressant. Merci à vous et au collectif « Nos services publics » ! 


                • Christophe CH Christophe CH 9 février 2023 21:40

                  @Taverne

                  Merci à vous


                • Armelle Armelle 9 février 2023 13:35

                  C’est assez fabuleux cette histoire, ce n’est qu’au bout de 58 ans de fonctionnement que l’on s’aperçoit que ce système des retraites est une chaîne de Ponsy !!!

                  D’autres ont été mis en prison pour ça !!!

                  Mais bon ! ne sommes-nous pas dans le pouvoir absolu de l’état qui dicte, impose et se réserve des droits qu’il interdit à la populace parfois sous l’argument fumeux du soi disant bien être collectif et parfois même de la raison d’état ? Comme la prison pour celui qui tue un individu et la décoration pour celui qui en tue 200 sur ses ordres !!!

                  Et le meilleur résultat qu’en donne les caisses de retraite privée avec une notion de capitalisation le prouve...

                  Faire confiance à une poignée de décideurs, avides de pouvoir, totalement déconnectés de la réalité, et davantage soucieux de leur ré-élection plutôt que du bien être des citoyens, et encore aujourd’hui penser qu’ils seraient suffisamment vertueux et compétents pour y parvenir, mérite une réflexion quant à notre système au sens large et notre perception des choses !!!

                  Quand on voit des gens ici prôner l’expropriation des patrons qui produisent du boulot (certes pas toujours bien payé) et en même temps les voir aduler la notion d’une autorité suprême qui elle ne parvient jamais à rien de bon, sinon pousser les gens dans le rue, ça laisse rêveur !!!


                  • Dudule 9 février 2023 14:34

                    @Armelle

                    Non, c’est la retraite par capitalisation qui est une chaine de Ponzy. Vous mettez au pot et vous n’avez aucune garantie qu’une « crise » ne fera pas disparaitre votre capital. Par contre, les yachts et jets privés des gestionnaires des « fonds de pension » que vous financez ainsi ne disparaitront pas en cas de crise. Et si vous cotisez 40 ans et vivez 20 ans de plus, en 60 ans, vous perdrez votre capital au moins une fois, si ce n’est plus. C’est inévitable. C’est arrivé à beaucoup de cotisants et retraités yankees après 2008.

                    La retraite par répartition n’a absolument rien d’une chaîne de Ponzi, c’est un poncif néolib qui ne correspond à aucune réalité. L’argent des caisses de retraite ne peut pas disparaitre, même en cas de crise, parce qu’il circule en permanence. En fait, il n’y a quasiment pas d’argent dans les caisses (en proportion des sommes échangées), l’argent cotisé est immédiatement réparti. En plus, les cotisants ont un certain contrôle démocratique sur les caisses de retraites (enfin, si la démocratie fonctionne...), mais n’ont aucun contrôle sur les systèmes de retraite privés.


                  • Armelle Armelle 9 février 2023 15:03

                    @Dudule
                    J’entends !!!
                    j’entends et respecte ce qui n’est que votre vision à défaut d’une réalité prouvée, l’actualité me donnant raison. 
                    Je vous donne mon cas en exemple.
                    J’ai demandé une projection de ma retraite (jsuis en avance), juste pour voir.
                    J’ai cotisé 20 ans en tant qu’agent de maîtrise et 20 ans en tant que cadre, on m’annonce une rente agirc arco 2 fois celle du régime général...
                    Moi je fais juste un constat, rien de plus, les grande théories de technocrates ne sont pas lisibles par la plupart des Français, ce qu’ils voient c’est le résultat concret. Et le résultat concret, il est là, sinon nous ne serions pas là en en parler. Avoir miser sur la répartition à travers le financement des retraites par les actifs sans prendre en compte l’aspect démographique fluctuant (et le reste)est tout simplement assimilable à une chaîne de Ponzy.
                    Quant à cet argent qui ne peut disparaître dans le cas de la répartition est un non sens, puisque les sommes versées sont immédiatement utilisées et ne reviennent en aucun cas, puisque plus de dépense que d’investissement. C’est dailleurs pour cette raison que l’actif assure ce financement.
                    Cependant je suis d’accord avec vous que la version capitalisation ne met pas à l’abri d’une crise profonde anéantissant les pactole, sauf que les 50 années au sortir de la guerre auraient peut être suffit pour générer un trésor de guerre compte tenu des profits colossaux qui ont été constatés pdt cette période. Et puis dans une crise profonde le système de répartition n’assure rien de plus, une crise profonde asséchant toutes les réserves ou les actifs présents...


                  • tashrin 9 février 2023 15:22

                    @Dudule
                    Evidemment que c’est une chaine de Ponzy
                    C’en est même la définition stricte : on utilise l’argent frais des nouveaux arrivants pour rémunérer ceux qui ont déjà payé
                    Jusqu’au jour où... La dernière génération (ptetre la mienne) se fera racketter pour financer les précédentes, et quand son tour viendra... Nib !


                  • Dudule 9 février 2023 15:37

                    @Armelle

                    agirc-arrco n’est pas un fond de pension. C’est un système quasiment bolchévique aux yeux de Blackrock et de ses semblables. C’est un système complémentaire sans but lucratif, comme les mutuelles, par exemple. Cependant, ce système est fragile et ne survivrait pas à une crise grave.

                    L’aspect démographique, on s’en fout. Ce qui compte, c’est la répartition du capital. Et cette répartition est de moins en moins favorable aux salariés (et c’est un euphémisme). La productivité a augmenté dans des proportions énormes depuis la mise en place du système par répartition. Un salarié produit beaucoup plus qu’il y a 50 ans, et son salaire n’a pas suivi en proportion. Donc, il y a des sources de financement autres. Et pas qu’un peu.

                    Et même avec la « démographie » seule, le système est à l’équilibre. Et même à l’équilibre à moyen et long terme selon certains économistes (non libéraux).

                    Que l’argent des caisses soit immédiatement dépensé garanti la survie du système, comme je l’ai écrit, mais vous ne l’avez pas compris de toutes évidences : en cas de crise grave, l’argent ne disparait pas et les conditions de financement sont les mêmes, crise ou pas. Pas de capital volatilisé par l’hyperinflation ou autre. Si tous le monde en ch.e, les retraités aussi, et lorsque ça s’arrange pour tout le monde, pour les retraités aussi. Votre retraite n’a pas disparu avec la crise.


                  • Dudule 9 février 2023 15:43

                    @tashrin

                    A vous de vous défendre pour ne pas être la dernière génération.

                    Critiquer le système par répartition alors qu’on est susceptible dans bénéficié, parce qu’on est pas sûr d’en bénéficié, c’est la garanti qu’on n’en bénéficiera pas, si trop de monde fait comme vous.

                    Ce n’est pas une chaîne de Ponzi, c’est une mutualisation. Comme la sécu, ou votre assurance. La même chose s’applique à une assurance : vous payez vos cotisations, mais qu’est ce qui vous garantit que si vous avez un problème votre assurance vous couvrira ? Ou qu’elle n’aura pas fait faillite entre temps ?

                    Et vous avez plus de contrôle sur votre retraite que sur votre assurance. En manifestant ou en ne votant pas pour les voleurs qui veulent piquer votre retraite.


                  • tashrin 9 février 2023 15:50

                    @Dudule

                    A vous de vous défendre pour ne pas être la dernière génération.

                    Ca ca revient juste à faire en sorte de pas faire partie des couillons en rejetant le risque sur ceux d’apres. Exactement ca qu’a fait la génération des boomers. Et ca ne remet absolument pas en cause le fait qu’il s’agit d’un montage pyramidal, ce qui ne signifie pas que les alternatives soient plus engageantes, les effets sont ailleurs c’est tout


                  • Eric F Eric F 9 février 2023 17:08

                    @tashrin
                    Dire que le système par répartition est pyramidal est exactement l’argument de ceux qui promeuve la retraite par capitalisation au niveau individuel.

                    En réalité, compte tenu de la modification des modes de production, le PIB ramené au nombre d’actifs a considérablement augmenté par rapport à l’époque où a été instauré le système de retraite, mais une part de ce PIB n’est plus directement associé à de la main d’oeuvre, le paramètre à ajuster est donc celui de l’assiette de financement.
                    Au niveau ’’part individuelle’’, c’est déjà pris en compte avec la CSG sur tous types de revenus, reste à étendre cette idée à la ’’part patronale’’ sur une base qui ne se limite pas à la masse salariale, en fonction du mode de production (répondant à la situation générale qu’il y a des retraités dont l’ancien emploi a été remplacés par l’automatisation)


                  • Armelle Armelle 9 février 2023 17:09

                    @Dudule
                    « Ce n’est pas une chaîne de Ponzi, c’est une mutualisation »
                    Oui dans sa répartition après cotisations (et encore) , mais certainement pas dans son mode de financement. Et votre comparaison avec la sécu me semble pour le moins aventureuse sinon précipitée, car dans le cas de la sécu votre cotisation du moment génère un service retour lui aussi du moment, au même titre qu’une assurance (ça oui est une mutualisation), ce qui n’a absolument rien à voir avec les retraites qui elles sont différées vers une période dont ne sait encore rien, que ce soit sur l’aspect activité, économique ou social.
                    Pour moi, et pour bcp d’ailleurs, c’est « au petit bonheur la chance » et « au grand malheur la malchance »... ou pour d’autres ; « compter les oeufs dans le cul de la poule » (un principe inverse à celui d’une gestion en bon père de famille), d’ailleurs pour ceux qui se prendront le chiffres 64, ils comprendront que rien est acquis et que l’argent disparaît bel et bien, quel qu’en soit la raison, et on l’aura constaté quand ont été pompées les caisses du privé pour rééquilibrer celle du public. Mais on empêchera personne de penser qu’à l’époque, la gouvernance avait fait un choix purement électoraliste, dans la mesure où le système était opérationnel de suite !!! 
                    Mais êtes-vous sans doute de l’école ; charges sociales = salaire différé !!! Ce qui reste un propos à démontrer, et d’autant plus aujourd’hui...pas dans un pays avec 3000 milliards de dettes !!!
                    Heureusement que les entreprise ne sont pas gérées sur ces modèles plus qu’incertains, 


                  • Eric F Eric F 9 février 2023 18:58

                    @Armelle
                    ’’à l’époque, la gouvernance avait fait un choix purement électoraliste, dans la mesure où le système était opérationnel de suite’’
                    L’époque en question était 1945, à la Libération. Les principes de refondation d’un système social avaient été définies par le CNR avant la libération, c’était des considérations de ’’répartition’’ entre catégories sociales et classes d’âge, et effectivement il prenait en compte les ’’vieux’’ d’alors, dont les systèmes par capitalisation antérieurs avaient capoté, de crise en guerre. Ce n’était pas de l’électoralisme, puisque cela faisait l’objet d’un consensus entre partis et au niveau de la population. Tout comme, encore aujourd’hui, ce principe de retraite par répartition est largement approuvé dans la population (64%).

                    On dit qu’il y a un manque de ’’cotisants’’, tout dépend sur quelle assiette repose les cotisations, mais une chose est sûre, il manque dans le pays des emplois productifs, notre déficit du commerce extérieur est aussi abyssal que celui du budget. Et on est loin du ’’plein emploi’’.
                    On parle d’économie de guerre pour soutenir l’Ukraine à des milliers de kilomètres et pour réarmer, mais il faudrait une économie volontariste de ’’réinternalisation’’ de la production. L’intérêt national est l’éternel oublié de nous gouvernants.


                  • Eric F Eric F 10 février 2023 11:51

                    @Dudule
                    D’accord avec votre remarque sur les caisses complémentaires des salariés du privé AGIRC ARCCO. On peut noter que la précédente proposition de réforme sur le système de retraite universel par point était basé sur le même principe, il a été voté fin 2019 puis abandonné, sans doute qu’à force de dérogations, il n’était plus cohérent.

                    Dans l’actuel projet sur le ’’recul’’ de l’âge de la retraite, suite aux ’’avancées’’, c’est désormais le nombre de trimestres de cotisations qui est devenu le critère majeur permettant que partir avant 64 ans, mais si à 64 ans si on n’a pas le nombre suffisants de trimestres, il y a quand même décote. Ils peuvent retirer leur projet de loi qui ne sert à rien et soulève un désaccord général.

                    Quand Mitterrand à introduit la retraite à 60 ans, quelqu’un qui avait travaillé depuis l’âge de 15 ans partait après 45 ans de travail, bien plus que les 37,5 annuités requises alors, mais il avait davantage de points de complémentaire.


                  • véronique 11 février 2023 17:21

                    @Armelle

                    Un système de Ponzi est une fraude, plus précisément un abus de confiance. Vous versez de l’argent qu’une personne doit placer sur les marchés financiers, et vous touchez les intérêts de ces placements. Mais en réalité, et à votre insu, l’argent n’est pas placé. Vous touchez de l’argent qui provient en fait de l’argent versé par d’autres pigeons.

                    Le régime par répartition n’a rien à voir avec ça. Oui on paie les pensions avec les cotisations, mais c’est vrai pour les allocs, pour les remboursements maladie, c’est vrai aussi pour les assurances, santé, habitation, auto etc. Tout ça c’est du Ponzi alors ? Non évidemment.


                  • pipiou2 11 février 2023 17:39

                    @tashrin
                    Dans un montage pyramidal la base d’investisseurs augmente sans arrêt pour couvrir la fraude ; or ici la base a justement tendance à se réduire, le nombre d’actifs cotisant allant en diminuant, voire peut-être en se stabilisant un jour.

                    Par ailleurs dans un montage de type Ponzi chaque investisseur est censé pouvoir retirer son capital à tout moment, ce qui fait que le montage finit par s’effondrer.

                    Dans le cas de la retraite par répartition on ne retire pas son investissement, mais à la retraite on passe de contributeur à bénéficiaire, de manière transparente.

                    Assimiler ça à une arnaque de type Ponzi est péjoratif et peu adapté.


                  • Eric F Eric F 9 février 2023 16:55

                    A propos du gel de point d’indice, cela conduit à ce que, à poste et niveau de qualification et ancienneté donné, le pouvoir d’achat diminue. Par contre au niveau individuel, l’avancement d’échelon conduit à augmenter le nombre de points donc le salaire. Un ’’ancien’’ qui part à la retraite est mieux payé que le ’’jeune’’ embauché qui le remplace numériquement, dont le pouvoir d’achat est plus faible d’une année sur l’autre lié à la sous revalorisation du point d’indice.


                    • microf 9 février 2023 16:59

                      Très bon et pertinent article.

                      Lá vous avez réussit et dites vrai, vous ferez mieux de vous concentrer dorénavent sur de tels sujets que de vous aventurer sur la géopolitique, vous comprenez ce que je voudrais dire...


                      • Christophe CH Christophe CH 9 février 2023 18:25

                        @microf
                        Sacré Microf : tout ce qui est « bon » pour vous c’est simplement tout ce qui traduit ce que vous avez dans le crâne. Je reste baba devant pareille pensée critique ...


                      • Christophe CH Christophe CH 9 février 2023 18:27

                        @microf

                        PS : Vous allez détester mon nouvel article, si celui-ci passe en modération. Préparez-vous 


                      • microf 9 février 2023 21:56

                        @Christophe CH

                        Merci.
                        Je me prépare á lire votre article, et, quelqu´en soit ce que vous allez écrire, je ne vais pas le détester, j´apporterai toutefois mon point de vue comme je le fais pour vos articles ou pour les autres, nous ne sommes pas ici dans une arène pour combattre, mais pour débattre même si souvent le débat peut être houleux.


                      • Christophe CH Christophe CH 9 février 2023 21:57

                        @microf

                        Alleluia !


                      • Léon 9 février 2023 17:07

                        Il semblerait qu’on ait trouvé 410 milliards pour équiper notre armée et donc on n’a plus 10 milliards pour les caisses de retraites si éventuellement elles sont en déficit 


                        • Xenozoid Xenozoid 9 février 2023 17:15

                          A ce niveau tout est sponzi le systeme lui même est tres sponzi avec une finance qui ne fait que s’autofinancer, des zombis partout ceux qui sont telement maléables qu’ils raffollent du malheur des autres à défault de leur voisin qui deviendra la prochaine victime de la prochaine purge,tellement nécésaire,la fête au village quoi . !


                          • roby roby 9 février 2023 18:06

                            Le 49.3 est anti-constitutionnel (pour moi) d’ailleurs depuis sa promulgation je ne vote plus, celà ne m’empèche pas de lutter à mon niveau contre toutes ces mesures qui ne sont votées que pour enrichir encore plus tous ces milliardaires qui n’en n’ont jamais assez !


                            • tashrin 10 février 2023 09:33

                              @roby
                              ben techniquement, 49.3 c’est le numero de l’article de la constitution
                              Du coup par définition il ne peut pas être anticonstitutionnel


                            • Eric F Eric F 10 février 2023 11:31

                              @tashrin
                              Parfois certaines disposition d’une constitution peuvent être en contradiction avec les principes généraux.
                              Des limites ont été introduite à l’usage du 49.3, mais comme il peut être appliqué sur le budget, le gouvernement a la tentation de détourner des lois de finance rectificatives pour y glisser des réformes.


                            • Réflexions du Miroir Réflexions du Miroir 9 février 2023 18:48

                              Christophe bonsoir,

                                Bonne pêche à l’info.

                                C’est ce que je présume depuis toujours.

                                Les plans de pensions de retraite, je m’y suis intéressé au moment où j’ai pris ma retraite.

                                Votre dessin initial est BlackRock

                              BlackRock est une société multinationale américaine spécialisée dans la gestion d’actifs, dont le siège social est situé à New York. Fondée en 1988, elle est devenue le plus important gestionnaire d’actifs au monde, avec près de 8 487 milliards de dollars d’encours en juillet 2022.

                              Presque tous les fonds de réserves passent par là.

                              Je suppose qu’en France ou en Suisse, on a un deuxième pilier de réserve de pension dans le secteur capitalisation qui est épargné par une cotisation du patron et de l’employé. Les actifs sont constitués en actions.

                              Le troisième pilier est plus personnel. 

                              Il s’agit à la prise de la pension de retraite que la conjoncture soit bonne, sinon cela pourrait faire mal.

                              En Floride, en basse conjoncture, il y a eu beaucoup de retraités qui ont dû retravailler dans des professions de garçons de café.  


                              • eau-du-robinet eau-du-robinet 9 février 2023 21:37

                                Les retraites françaises géré par les américains ? Qué esta pasando ?

                                .

                                ça c’est de la haute trahison et cela prouve que ceux qui nous gouvernent sont des incompétents psychopathes qui ne savent pas gérer !
                                .

                                Notre gouvernement escroque les français !
                                .

                                On s’expose en plus à des chantages de la part des américains ... Si vous ne faites pas ci on vous supprime les versements .... etc. !

                                .

                                Non à la gouvernance mondiale sous dominance americano-sioniste !
                                .
                                Nous devons restaurer notre souveraineté monétaire , énergétique, alimentaire, politique, etc.


                                • Jean Keim Jean Keim 9 février 2023 22:28

                                  C’est l’argent-fric qui même la danse, supprimons le.


                                  • Armelle Armelle 10 février 2023 10:00

                                    @Je suis
                                    Le seul levier dont disposait le peuple était l’acquittement de l’impôt (on peut « emmerder » 1 citoyen mais pas 70% des citoyens). Depuis 2018, c’est le prélèvement à la source, donc plus de levier (Anticipation ?)
                                    ...Le Français ou Le poisson dans la nasse... !!!


                                  • yvesduc 11 février 2023 13:34

                                    Ce gouvernement transpire la malhonnêteté… Merci pour votre article !


                                    • SEPH SEPH 11 février 2023 17:18
                                      Réforme des retraites : la pension minimale à 1 200 euros, un « mensonge » macroniste



                                      La revalorisation des petites retraites à 1 200 euros, présentée comme une avancée par le gouvernement dans sa future réforme est souvent incomprise. Si incomprise, que certains économistes y ont vu une supercherie.

                                      S’il y a bien une mesure considérée comme une avancée sociale dans la controversée réforme des retraites, c’est celle des fameuses pensions minimales revalorisées à 1 200 euros brut pour les actuels et futurs retraités. Certains journalistes tels que Léa Salamé ont considéré cet argument du gouvernement, comme étant celui du « 1 200 euros pour tous ».


                                      Pour cause : un discours gouvernemental le laissait croire, à l’instar des propos tenus par le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Franck Riester. Le 10 décembre, auprès des lecteurs de Sud Ouest, il affirmait que ce serait « « pas moins de 1 200 euros » : c’est notre engagement pour les pensions de retraite des Français ». 

                                      Or, pour les toucher il faut remplir plusieurs conditions, dont celles d’une carrière complète (non hachée). L’économiste Mickaël Zemmour pointait du doigt sur France inter le 7 février, un certain flou gouvernemental : « Il n’y a pas de pension minimale à 1 200 euros dans la réforme », déclarait-il, détaillant la véritable mesure : « La seule mesure qu’il y a dans la réforme c’est une revalorisation de certaines petites pensions si vous n’avez pas de décote. Cette revalorisation est comprise entre 0 et 100 euros et c’est plutôt 33 euros en moyenne pour les nouveaux retraités, 50 euros en moyenne pour les retraités actuels. »

                                      Une retraite de 1.200 euros brut minimum pour tous, promet le gouvernement ? « C’est complètement faux », estime l’économiste Michael Zemmour.


                                      « Il y aura au moins une personne sur quatre qui sera en dessous », selon lui.( cf : France Inter (@franceinter) February 7, 2023)  

                                      « Aujourd’hui, vous avez cinq millions de retraités qui sont sous les 1 200 euros. Les seuls qui vont passer la barre [des 1 200 euros], ce sont ceux qui sont à 1 100 euros ou plus. Et vous aurez toujours au terme de la réforme 4,2 millions ou 4,3 millions qui seront sous les 1 200 euros », précise-t-il.



                                      Allant plus loin, Mickaël Zemmour note que même les salariés ayant une carrière complète « ne seront pas garantis d’avoir 1 200 euros », évoquant une simple « revalorisation du minimum contributif c’est à dire la pension de base sans l’Agirc-Arrco ». Face aux journalistes étonnés du raisonnement, l’économiste a constaté que « « c’est pour cela qu’il y a un problème démocratique », nombre de Français ayant compris « que tout le monde aurait 1 200 euros minimum ».



                                      • pipiou2 11 février 2023 22:04

                                        Pas très convaincants ces calculs faits à la va-comme-je-te-pousse.

                                        Si on ne gèle pas les rémunérations des fonctionnaires, on augmente de fait le montant des retraites à verser, donc le coût des retraites.

                                        Les « bombes » que l’on découvre sont pratiquement toujours des pétards mouillés.

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