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Accueil du site > Tribune Libre > Ours : forte tension entre les gardes et les éleveurs dans les Pyrénées
#80 des Tendances

Ours : forte tension entre les gardes et les éleveurs dans les Pyrénées 

Les constats de prédation des ours sur le bétail font l’objet de fortes tensions entre les gardes du parc national des Pyrénées et les éleveurs.

« C’est dur de rester calme » affirme Bertrand Gerbet, en charge du dossier montagne chez les Jeunes Agriculteurs. En cause : le comportement de certains gardes du parc national des Pyrénées lors des constats de prédation de l’ours sur le bétail. Et d’enfoncer le clou. « Il y a 50 ans, les constats étaient faits par des gens du cru. Aujourd’hui ce sont des shérifs verts. C’est une milice. Ces gardes assermentés n’ont de compte à rendre à personne, sauf au ministre, même pas au préfet  ».

Ce sentiment est loin d’être isolé. En très peu de temps, les Jeunes Agriculteurs du canton de Luz-Saint-Sauveur (Hautes-Pyrénées) ont rassemblé 250 à 300 éleveurs « et alliés » le 20 mai dernier, devant la sous-préfecture d’Argelès Gazost. Ils ont fait part de leur « ras le bol des attaques d’ours », mais pas seulement. Ils ont aussi évoqué « le comportement des gardes chargés des expertises et leur non respect des éleveurs touchés » par les prédations. Dans le collimateur : un garde qui officie dans le Val d’Azun, et qui ne se contente pas d’avoir un « comportement ignoble sur la toile » (1).

 

 

Constats falsifiés 

Ce même garde et quelques autres réfutent systématiquement la responsabilité de l’ours dans les dégâts commis sur les troupeaux. Au point d’être accusés, lui et quelques autres, de falsifier les constats de prédation pour ne pas mettre en cause l’ours ou tout autre prédateur dans les dégâts commis sur les troupeaux. Le principal mis en cause aurait ainsi mis dans un constat que « la brebis aurait déroché toute seule, l’ours était simplement passé par là » raconte le syndicaliste agricole. Et que s’il l’avait mangée, ce n’était pas l’ours qui l’avait tuée. « Il joue sur les statistiques pour faire croire que l’ours attaque très peu » conclut Bertrand Gerbet. Autre fait : deux gardes venus constater la prédation d’une brebis (12 mai), puis d’une génisse (14 mai), sont repartis en annonçant qu’il n’y avait pas d’ours dans le secteur actuellement. En conséquence, le parc national a informé l’éleveur que ses deux bêtes prédatées ne seront pas présentées devant la commission d’indemnisation des dégâts d’ours (CIDO). N’y croyant pas une seconde, l’éleveur a alors fait appel à Jean-Baptiste Larzabal, un expert patenté qui intervient gratuitement au nom de l’Association de sauvegarde du patrimoine pyrénéen 65 (ASPP) (2) pour constater les dégâts. 

Destruction de preuves

L'éleveur et l'expert se sont rendus sur le terrain le 17 mai dernier. Jean-Baptiste Larzabal découvre alors que la peau de la brebis avait été entièrement découpée sous prétexte de rechercher les hématomes. Cette procédure des gardes du parc « risque de faire disparaître des indices » s’offusque l’expert. « C’est une opération qui participe à la destruction de preuves et empêche d’établir une expertise contradictoire » conclut-il. Il n’empêche qu’elle est habituelle car trois jours plus tard, le 20 mai, l’un des gardes l’a réitérée sur le cadavre d’une autre brebis, devant Jean-Baptiste Larzabal, l’éleveur et des Jeunes Agriculteurs. « Il s’est mis à peler la tête et le cou de la brebis en les tailladant à grands coups de couteaux pour voir s’il y avait des hématomes  » raconte l’expert. En même temps, les gardes ignoraient les traces de l’ours laissées dans la neige, allant jusqu’à « dissimuler les empreintes en marchant dessus » selon Bertrand Gerbet. De même, ils ignoraient le mode de consommation du prédateur, et surtout, les perforations. Pourtant, le cadavre de la brebis inspecté le 17 mai montrait des perforations de 16 à 18 mm de diamètre écartées de 53 à 56 mm l'une de l'autre. Aucun doute, c’est la signature d’un lion ou d’un ours ! Les mêmes traces ont été relevées sur la génisse. L’ours était bien le coupable. Les gardes du parc présents ont alors simplement dit qu'il en parleraient à leurs supérieurs.

L’Etat juge et partie

Les constats sont nécessaires pour indemniser les éleveurs des prédations. Reste que l’expertise, telle qu’elle a été réalisée par certains gardes du parc, est loin d’être neutre. Comment prouver la responsabilité du prédateur protégé et introduit par l’Etat lorsque les preuves sont effacées, voire ignorées ? S’il n’y avait sur place l’expert de l’ASPP65, dont la compétence égale largement, sinon dépasse celle des gardes du parc (2), la procédure n’aurait rien de contradictoire. Malgré les assurances de la DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, la neutralité de l’Etat n’est pas assurée durant toute la procédure. La circulaire d’indemnisation des dégâts provoqués par les grands prédateurs du 27 juillet 2011 va être prochainement abrogée. On verra si la prochaine circulaire en tiendra compte et instaurera la neutralité de l’Etat, y compris en donnant des consignes claires à ses agents. Il serait temps. Car ce qu’il se passe aujourd’hui dans les Pyrénées, s’est déjà produit ailleurs.

Eviter les provocations

Rappelons-nous le ras-le-bol de Didier Trigance, sorti de ses gonds le 8 aout 2012 sur les collines de Châteauneuf-d’Entraunes (Alpes-Maritimes). Trois gardes du parc national du Mercantour étaient montés faire un constat de prédation après une nouvelle attaque de loups. Lorsque l’un d’eux lui a lancé « vous aimez bien vos bêtes, eh bien moi j’aime les loups  », les nerfs ont craqué. Didier Trigance a empoigné un manche de pioche et blessé deux des trois gardes. Pour violence sur personne chargée d’une mission de service public, il a écopé de quatre mois de prison avec sursis sur cinq ans, assortis d’une amende de 4 000 €. Une peine qui se prolonge cinq ans après par l’interdiction de détenir un fusil de chasse et encore moins de s’en servir, alors qu’il assure les tirs de défense pour protéger son troupeau…

Si la poussière est retombée dans le Mercantour où les constats sont désormais assurés par des vacataires recrutés parmi les gens du cru, certains gardes du parc national des Pyrénées se posent encore en militants avant d’assumer leur rôle d’agents assermentés de l’Etat. « Ces gardes font de la provocation. Ils n’attendent qu’une chose, qu’on les touche » assure Bertrand Gerbet. « Jusqu’à présent les éleveurs sont restés très calmes. On a réussi à tenir en n’étant pas plus de trois au moment de l’expertise sur le terrain ». Maintenant la balle est dans le camp de l’Etat.

Notes 

1 - Communiqué des Jeunes Agriculteurs du canton de Luz-Saint-Sauveur publié le jour même sur Facebook.

Jeunes Agriculteurs Canton de Luz St Sauveur

20 mai, 19:49 · 

Ce matin nous étions 250 a 300 éleveurs et alliés devant la sous préfecture d'Argelès-Gazost pour dénoncer une nouvelle fois le ras le bol face aux attaques de l'ours (que ce soit en Pays Toy en Val d'Azun, en Barrousse ou dans les P.A.) le problème est partout le même ! L'état, le Parc national n'on que peu faire du pastoralisme Pyrénéen qui pourtant est gage de magnifique paysages si attrayant pour le tourisme quel qu'il soit !
Goiat est en procédure d'éffarouchement mais pour aller où ? chez le voisin ? ce n'est pas la solution son retrait pur est simple en est une ! L'état a acquis ces ours il en est responsable ,tout comme il est est responsable de la préservation du pastoralisme et de sa sauvegarde selon l'article de loi du code rural L113.1. De plus il a été aussi reporté a la sous-préfète le comportement des gardes chargés des expertises et leur non-respect des éleveurs touchés ainsi que le problème d'être juge et partie sur ce point il a été demandé d'avoir une expertise neutre comme pour tout ! Nous avons aussi souligné le comportement ignoble d'un garde du parc national du val d'Azun sur les injures faites sur la toile ! Nous attendons une sanction forte de la part de l état sur cette personne !
Enfin et afin de soutenir l'éleveur touché ces derniers jours nous nous sommes rendus en présence de la sous-préfete au Barrada pour voir la problématique des montagnes Pyrénées et lui montrer que la gestion des ours n est pas compatible dans nos vallées. Environ 50 éleveurs était encore présent et lui avons soumis que si ne rien est engagé très rapidement la gestion des ours a problème et la protection des troupeaux serait effectué par nous même !

https://www.facebook.com/search/top/?q=jeunes%20agriculteurs%20canton%20de%20luz%20st%20sauveur&epa=SEARCH_BOX

2 – Jean-Baptiste Larzabal est ingénieur enseignant du ministère de l’agriculture, certifié en sciences et techniques agronomiques et de l’environnement, formateur en environnement. Il a enseigné la zootechnie en instituts supérieurs, notamment l' anatomie comparée et l'étude de milieu au lycée des métiers de la montagne de Soeix d’Oloron en collaboration avec Louis Espinassous, scientifique du Parc national des Pyrénées. Il observe et analyse les animaux blessés ou morts pour dresser les constats.

Membre de l'ASPP65 (Association de Sauvegarde du Patrimoine pyrénéen 65) des Hautes-Pyrénées, il a fait le stage ROB (Réseau ours Brun) avec l’ETO (équipe technique ours) sous la direction de l'expert ours, Jean-Jacques Camarra.

Il est également maire d'Arcizans-Dessus (Hautes-Pyrénées, 120 habitants) et vice-président du Sivom de Labat de Bun qui gère collectivement les estives indivises de 7600 ha appartenant aux communes d’Arcizans-Dessus, de Bun, d’Estaing, et de Gaillagos. Il est en charge du pastoralisme sur ce territoire fréquenté par une population d’ours sans GPS, où la prédation s'accroit sans cesse sur les brebis, chèvres, vaches et chevaux.

 


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39 réactions à cet article    


  • pierre 7 septembre 10:03

    Dommage que vous n’ayez pas rencontré ouragan un anti-loup acharné.


    • Françoise DEGERT 7 septembre 10:18

      @pierre
      on se connait !


    • pierre 7 septembre 10:43

      @Françoise DEGERT
      possible, il ne publie plus depuis 2018 mais il continue à converser.


    • Françoise DEGERT 7 septembre 10:47

      on se connait via d’autres canaux...


      • xana 7 septembre 13:02

        Tous ca pour quelques ours dans les pyrénées...

        Que diriez-vous si vous aviez 8000 ours en France ?

        Nous, en Roumanie, avons entre 8 et 10 mille ours... Et des milliers de brebis, parce que nous les élevons en plein air et les vendons ensuite par trains entiers à la Turquie (en Roumanie on ne consomme qu’assez peu d’agneau à Pâques, par contre les Turcs consomment beaucoup de mouton !)

        Curieusement, nos propriétaites de troupeaux ne se plaignent pas ni des ours ni des loups. Sans doute parce que s’ils s’en plaignaient, il n’y aurait aucun budget pour les rembourser, alors qu’en France : Une brebis morte est automatiquement remboursée comme si elle avait été attaquée, puisque nous avons un budget pour cela !

        Conclusion : Pour que les ours ou les loups soient acceptés en France il suffirait d’arrêter de rembourser les brebis mortes.

        Evidemment c’est beaucoup d’argent que les éleveurs gagnent sur le dos des animaux sauvages, lesquels n’ont pas d’avocats pour se défendre. Beaucoup d’argent grâce à quoi peuvent vivre des activistes... comme Mme Degert ou le fameux « ouragan », tous partisans de l’éradication de la faune sauvage pour le plus grand profit des éleveurs.

        J’ajouterai que j’ai eu un frère vétérinaire au pays basque. Comme n’importe quel spécialiste, il sait reconnaître une morsure faite par un canidé. Mais certainement pas par un loup, car le loup est un canidé comme les chiens de berger... Donc... sans avocat de son côté, le loup est toujours condamné par défaut.

        La position de Mme Degert et celle d’ouragan est profondément malhonnête : Oui, un loup ou un ours peuvent avoir dévoré une brebis. Mais ils en sont toujours accusés en France, parce qu’il y a de l’argent à gagner et aucun avocat pour leur défense.

        En Roumanie au moins, quand une brebis est tuée, on a le bon sens d’accuser les chiens des autres troupeaux avant même d’évoquer les ours ou les loups. Parce que les bergers savent parfaitement de quoi ils sont capables. Et surtout parce qu’il n’y a pas d’argent en jeu...


        • Seth 7 septembre 18:38

          @xana

          J’ai rencontré l’autre jour un jogger qui avait avec lui un un chien-loup tchécoslovaque extrêmement beau et très sympathique. Il n’a même pas tortoré M. Monchien qui pèse 6 kg, c’est dire ! smiley


        • Buzzcocks 7 septembre 13:07

          Je veux bien reconnaitre que l’ours est un problème, surtout à quoi ça rime d’en avoir 3-4 ? Mais alors le couplet sur les jeunes agriculteurs garants des paysages pour le tourisme, non merci...

          Les jeunes agriculteurs, c’est lcomme a FNSEA, ils n’en ont rien à foutre des paysages, du tourisme et du bien être de l’humanité. Ils sont là juste pour faire un max de frics, et si ça passe pas déguelasser tout ce qu’ils peuvent, ils ne vont pas se priver.

          On met toujours en avant le petit paysan qui a trois vaches, fait son pain et son fromage, mais les syndicats agricoles, ils ne défendent pas ce modèle là.


          • xana 7 septembre 13:14

            @Buzzcocks
            Pour ce point-là je suis bien d’accord avec toi.
            Evidemment les « jeunes agriculteurs » se battent pour leur fric et n’ont rien à faire de la nature. Comme n’importe quelle association de producteurs, comme les mines ou l’industrie chimique : Ils se battent pour conserver la meilleure part de gâteau ! Et tant pis pour la Terre si ca ne lui plaît pas !


          • Françoise DEGERT 7 septembre 14:28

            @Buzzcocks
            Il est vrai que la FNSEA et ses dérivés font partie de l’agro-business. Elle est d’ailleurs très molle du genou sur la défense des véritables éleveurs à l’herbe (et non de l’élevage industriel) victimes des grands prédateurs. Mais, et c’est une réalité un peu plus complexe que celle que vous exposez, les paysans des années 50 puis les agris perpétuent leur attachement (de moins en moins fort d’ailleurs) à la FNSEA. Par habitude et fidélité aux anciens (leurs parents), par intérêt et par peur souvent. Car la FNSEA est une véritable pieuvre infiltrée jusque dans les organismes agricoles (chambres d’agriculture, services distribuant les aides de la PAC etc...) qui n’hésite pas à faire du chantage pour se maintenir au pouvoir, conserver son pré carré. Face à une FNSEA hégémonique qui fait la politique agricole en France (à la place du ministère) et en Europe (via la COPA-Cogeca), les agris et les éleveurs se sentent très isolés et sans force. Il faut arriver au désespoir de toute une profession pour voir le soulèvement que nous avons connu il y a quelques mois. Sans lendemain, hélas.                                   Mais on ne peut pas considérer que l’élevage à l’herbe, surtout en montagne où l’altitude entrave les mécanisations à outrance, les agriculteurs et les éleveurs fassent partie de l’agro-business. Ils sont soumis aux aléas des marchés internationaux même si ceux qui s’en sortent le mieux font de la vente directe. Et ils dépendent, comme les gros céréaliers de la Beauce, des subventions de la PAC. Cette dépendance initiée après la guerre pour parvenir à la souveraineté alimentaire (indispensable pour parer aux conflits guerriers) est parvenue à diriger l’agriculture et l’élevage vers la constitution d’oligopoles agro-alimentaires qui dirigent maintenant la politique agricole (avec la FNSEA) et profitent largement du budget européen. Pour faire court, de nombreux agris et éleveurs subissant cette politique ruent dans les brancards souvent via leur FDSEA (section locale de la FNSEA) ou JA (qui font aussi partie de la FNSEA) sans compter les autres syndicats minoritaires (Confédération paysanne, Coordination rurale, Modef...). En bref, la FNSEA masque une grande diversité de situations qui finissent par éclater au grand jour. Et il est clair que ce secteur d’activités, mis à part quelques gros (actuellement remis en cause grâce à l’Ukraine), est continuellement sur la brèche et est obligé de compter...
            Dernier point : il n’y a pas de meilleur moyen d’entretenir des sols non arables (voués aux prairies) que l’élevage à l’herbe, transformant la chlorophylle en protéines (lait, viande). Les stations de montagne en savent quelque chose puisqu’elles accueillent des troupeaux l’été pour éviter les avalanches l’hiver. Et malheureusement, cet élevage n’est pas compatible avec des grands prédateurs. Et oui, la beauté des paysages compte (alternance forêts, prairies), pas seulement pour le tourisme. Et si les anciens ont éradiqué le loup dans nos contrées, c’est que la densité de population en Europe occidentale empêche toute cohabitation avec les prédateurs, malgré les fantasmes d’écologistes vivant la plupart du temps en ville. 


          • xana 7 septembre 15:27

            " la densité de population en Europe occidentale empêche toute cohabitation avec les prédateurs, malgré les fantasmes d’écologistes vivant la plupart du temps en ville.« dites-vous.

            Ce ne serait donc pas l’existence des »prédateurs« qui empêche la cohabitation, mais la densité de NOTRE population ? Mais notre espèce est tellement sacrée qu’il est vain de vouloir en réduire la croissance ?

            Quant à nous classer, nous, ceux qui réclamons que l’on laisse un peu de place sur terre aux autres espèces, comme écologistes vivant évidemment »la plupart du temps en ville", ce sont simplement des arguments MALHONNETES destinés à nous décrédibiliser. Moi je vis à la campagne, et les ours visitent mon jardin quand ils le veulent. Et ils ont raison, la Terre leur appartient au moins autant qu’à nous, même si c’est nous qui avons des fusils.


            • Françoise DEGERT 7 septembre 15:58

              @xana
              Libre à vous de prendre les fauves (ours) pour des peluches. Il n’en reste pas moins que les grands prédateurs sont dangereux pour l’espèce humaine, que cela vous choque ou non. Et que l’espèce humaine, de 8 milliards d’habitants aujourd’hui, a le droit de vivre. Si ces grands prédateurs perdurent dans les grands espaces (Sibérie, Amérique du Nord...) c’est encore une fois parce que la cohabitation hommes/grands prédateurs dans les espaces anthropisés comme l’Europe occidentale est impossible. Le narratif du nounours ou du louloup bien gentil avec l’humain ne résiste pas à la dictature du réel. A moins que vous ne vouliez réduire la population humaine à 1 milliard d’habitants, à l’instar des malthusiens qui le préconisent mais ne se proposent pas au suicide direct pour faire de la place aux prédateurs...


            • Seth 7 septembre 18:33

              @Françoise DEGERT

              Le loup n’attaque pas l’homme ou très très très rarement.


            • Françoise DEGERT 7 septembre 21:18

              @Seth

              Connaissez-vous l’échelle de Geist ?

              Comment le loup perd la peur de l’homme ?
              Valerius Geist, un biologiste canadien, a étudié pendant 50 ans le comportement des grands mammifères nord-américains, dont le loup. Fort de ses 50 années d’observations sur le terrain il a établi une échelle dans l’évolution du comportement du loup et de son inter action avec l’homme. On appelle ça « l’échelle de Geist »
              Cette échelle s’établit ainsi :

              1 Sur le territoire occupé par la meute de loups, les proies se raréfient car elles sont soit dévorées soit parties en fuite. Les loups se mettent à rôder dans les dépôts d’immondices.

              2 Dans la nuit, les loups cherchent de la nourriture et s’approchent des poubelles des habitations humaines. Les chiens de ferme aboient constamment.

              3 Les loups apparaissent en plein jour, et s’occupent à observer attentivement les êtres humains vaquant à leurs occupations.

              4 Les loups se mettent à attaquer des petits animaux d’élevage (chèvres, agneaux) ainsi que des chiens et chats domestiques. Les loups deviennent agressifs avec les chiens domestiques et les suivent jusqu’à la terrasse de leur maison. Les êtres humains en promenade avec leur chien doivent soudainement défendre le chien contre les loups.

              5 Les loups commencent à agresser du bétail de grande taille (bœufs, chevaux) dont ils arrachent la queue, sectionnent les oreilles etc. Le bétail terrorisé commence à briser des clôtures en cherchant un abri. Les loups deviennent de plus en plus sans gêne et se mettent à tuer des chevaux ou du bétail proche de maisons et granges. Des loups suivent à la trace des cavaliers en promenade à cheval et les entourent agressivement. Ils se mettent à grimper sur les terrasses des maisons et observent les habitants à travers les fenêtres.

              6 Les loups commencent à s’intéresser directement à l’homme et les approchent de plus en plus près., Au début comme s’ils ne voulaient que les examiner de près. Ils font des gestes apparemment hésitants, presque « ludiques », en déchirant des vêtements, en mordillant qui une jambe, qui le torse. Lorsque l’Homme les confronte, ils se retirent. Mais ils défendent les proies qu’ils ont tuées en avançant vers l’Homme et grognant et aboyant à une distance de 10 à 20 pas.

              7 Les loups attaquent l’homme. Au début, ils sont malhabiles car ils n’ont pas appris comment tuer un homme de façon efficace ; ainsi les premières attaques sont souvent un « échec » – pour le loup. Un homme adulte, déterminé et courageux peut repousser ou étrangler un loup isolé à l’attaque. Contre une meute de loups il n’y a aucun moyen de se défendre.


            • xana 7 septembre 21:23

              @Françoise DEGERT
              Non, ne jouez pas à la nunuche avec moi.
              Les ours sont des animaux dangereux et pourtant cela ne nous donne pas le droit de les éradiquer, pas plus que les loups, les requins etc.
              La vie est dangereuse, puisque de toutes façons nous mourrons tous un jour. Il est totalement irresponsable de prôner une vie (humaine) d’où tout danger serait éliminé. Une cohabitation raisonnable avec un risque raisonnable, voila ce qu’il faut viser et non pas un grand massacre. Et pour que ce soit possible, il faut évidemment limiter notre population... Ce qui n’est pas simple, évidemment. Seul le gouvernement Chinois a eu le courage de faire une tentative dans ce sens... Chez nous ce serait impensable, parce que trop impopulaire. Eh bien on laisse faire, et dans quelques années on aura fini de détruire notre milieu naturel (en commençant par ce qui ne nous rapporte pas d’argent, évidemment). Ensuite, il sera trop tard pour faire marche arrière, mais ne vous faites pas d’illusion : Il n’y aura pas de vaisseau pour s"évader, et j’espère que vous crèverez douloureusement dans un monde entièrement dévasté. Avec dix milliards d’habitants, les choses vont nettement s’accélérer.
              .
              Un monde dévasté, parce que l’humanité n’est pas assez intelligente pour vivre harmonieusement dans un paradis, il lui faut toujours plus. Ca, c’est ce que vous ne pouvez pas comprendre.


            • Françoise DEGERT 7 septembre 21:31

              @xana

              C’est vrai nous n’avons pas du tout la même philosophie. 


            • Gollum Gollum 8 septembre 10:26

              @xana

              <base href="https://www.agoravox.fr/">Les ours sont des animaux dangereux et pourtant cela ne nous donne pas le droit de les éradiquer, pas plus que les loups, les requins etc.

              Tout à fait. Et les requins sont fondamentaux pour l’équilibre des écosystèmes marins... Bien évidemment, de temps en temps un humain se fait bouffer.. C’est la loi du genre faut faire avec..

              En fait le bénéfice est supérieur au risque.

              Par contre l’explosion de l’espèce humaine, en nombre d’exemplaires, au détriment du reste, ça a un nom en biologie, ça s’appelle un cancer, c’est-à-dire une explosion anarchique de cellules non controlées... (pour l’humain par défaut de prédateurs) 

              Et un cancer aboutit à la mort inéluctable de l’organisme tout entier. Dans notre cas, appauvrissement global de la biodiversité.. entrainant à plus ou moins court terme catastrophes majeures..


            • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 11 septembre 17:36

              @Françoise DEGERT

              les grands prédateurs sont dangereux pour l’espèce humaine

              Pour des gens capables de tuer n’importe quoi avec un fusil à lunette, peinard sur l’autre versant, ou depuis un 4x4 barricadé, ou depuis un bureau de la FNSEA.
              Les bêtes DOIVENT être gardés !, simplement, demander à Fourcade.
              Les bergers font le boulot. Sont-ils armés ? Une déposition est elle faite lorsqu’il y a attaque ? Vous inquiétez-vous de leur santé mentale quand attaque ? NON.
              On vous voit même embaucher des bergers roumains (Azun) payés comme de la merde pour garder les estives. En Montagne, Vous n’êtes pas chez Vous ! Le pastoralisme a été « créé » pour ne pas se faire envahir par La Nature, entretenir TOUS les sols, compris les abords des villages pour assurer distance respectable avec les prédateurs. La mécanisation, vos tracteurs ne font que DETRUIRE. Ils apparaissent flambants neufs dans les estives (Villenave-Asté).
              Il n’y a pas 200 300 éleveurs dans votre secteur. Les petits sont totalement ignorés. On n’entend que des commercio-agro-industriels en polo-Lacoste, le cÛL bien tanké dans leurs syndicat-mixtes à la gamelle.
              Pour La Population, vous êtes pathétiques.
              Vous ne savaient même plus quoi défendre.
              vous avez perdu La Mémoire.
              Quelle cible ? : https://chk.me/vjWL0fS

            • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 11 septembre 17:59

              @Françoise DEGERT
              L’homme réagit de la même façon lorsqu’il n’a pas Le Minimum-nécessaire.
              La différence avec Le Minimum-vital s’appelle Le Confort.
              La réaction s’appelle Le besoin, puis pour l’homme : L’ Envie.
              Les Occidentaux ont beaucoup de besoins non nécessaires à satisfaire.


            • xana 7 septembre 22:02

              Je me rends compte après coup que j’ai tenté de discuter avec une illuminée, comme si c’était une personne raisonnable.

              Elle réagit uniquement poussée par la peur. Ce genre d’interlocuteur est de plus en plus présent dans les forums sur internet, car la peur est un moyen très sûr d’empêcher les gens de raisonner. La peur leur enlève tous leurs moyens intellectuels. Cette femme semble obnubilée par la terreur de se voir un jour attaquée par des bêtes féroces qui la voudraient dévorer. Ca doit être terrifiant dans son esprit, plaignons-la.

              Des ours, j’en ai vu, et de près. Je ne fais pas le malin devant eux, et je ne sors pas mon téléphone pour faire un selfie en leur compagnie. Ce sont des animaux extrêmement puissants et rapides. Même les oursons de deux ou trois ans qui quémandent de la nourriture sont capables de vous arracher la figure ou le bras, et là je ne parle pas des adultes. J’en ai croisé un sur une route en pleine nuit, dans ma voiture, c’est une des rares fois où j’ai eu peur pour ma vie.

              Pour des loups, j’en ai vu beaucoup plus rarement, mais en Roumanie personne ne sait combien ils sont. Ils sont très discrets, on ne les voit jamais. On trouve parfois un cheval à moitié dévoré, c’est très impressionnant. Comme une photo prise dans les tranchées après une attaque.

              Mais bon. Nous avons appris que l’Homme fait partie de la nature, et le risque aussi. Si ce l’est pas le lion, c’est un microbe qui aura notre peau un jour prochain. Ou une balle perdue. C’est inéluctable. Notre organisme peut probablement survivre un peu plus, mais qui aimerait continuer à vivre après ans ? Soyons sérieux. Ou alors peut-être souhaitez-vous finir « liquidé » par la société comme dans le film Soleil Vert ?

              Vivons sur la Terre, notre paradis que nous avons déjà bien écorné. Profitons de son extraordinaire biodiversité, en ne massacrant pas nos cousins par ignorance et par la peur de Mme Degert. Tâchons d’éviter sa destruction totale si faire se peut encore. C’était NOTRE paradis...


              • Gollum Gollum 8 septembre 10:28

                @xana

                <base href="https://www.agoravox.fr/">Nous avons appris que l’Homme fait partie de la nature,

                Apparemment certains n’ont pas encore compris.


              • Françoise DEGERT 8 septembre 01:30

                En Roumanie, l’armée appelée à la rescousse pour lutter contre les ours

                La chasse ne suffit plus pour contrôler la croissance de la population d’ours en Transylvanie. Les plantigrades, qui sont près de 6 000, s’approchent de plus en plus des habitations ... https://www.francetvinfo.fr/decouverte/ours/en-roumanie-l-armee-appelee-a-l-aide-pour-lutter-contre-les-ours_721409.html

                Trop d’ours en Roumanie, la cohabitation ne fonctionne pas
                https://www.pyrenees-pireneus.com/Faune-Pyrenees/ours/Europe/Roumanie/2014-10-17-Trop-d-ours-en-Roumanie-Cohabitation-ne-fonctionne-pas.php

                Ours en Roumanie : deux hommes tués, plusieurs blessés
                https://www.pyrenees-pireneus.com/Faune-Pyrenees/ours/Europe/Roumanie/2012-09-16-Un-Homme-Tue-et-un-blesse.php

                La Roumanie double son plafond d’abattage des ours (2024)
                https://www.lechasseurfrancais.com/a-letranger/la-roumanie-double-son-plafond-dabattage-des-ours-97481.html


                • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 11 septembre 17:50

                  @Françoise DEGERT
                  En France, l’armée-(pghm) recrute pour assurer le Tourisme-de-masse.


                • xana 8 septembre 09:38

                  Allons donc !

                  Ne croyez pas les chiffres de franceTV infos... Ils vous font croire n’importe quoi ! Que l’armée ukrainienne approche de Moscou, par exemple... Ce ne sont pas « près de 6000 ours » qu’il y a en Roumanie mais entre 8000 et 10000... depuis plusieurs années. Ca ne posait pas de gros problème jusqu’à ce que des touristes veuillent se faire des « selfies » avec des ours en montagne. Et attirent les ours en leur donnant à manger, pour le plaisir de montrer la photo à leurs « amis ». Il est strictement interdit de les nourrir, mais les gendarmes sont submergés par l’indiscipline des touristes ! D’où ces fameux « accidents » dûs à la stupidité des gens des villes et non à la « méchanceté » des ours.

                  Oui, la Roumanie commence à s’inquiéter : Un paradis trop dangereux pour les imbéciles qui le visitent ! Et il n’y a pas à hésiter, car empêcher les touristes ferait perdre des devises, alors mieux vaut exterminer les ours (qui n’ont pas de quoi se payer des avocats, eux).

                  Ma pauvre dame, si vous représentez le monde moderne, alors je pense qu’il n’y a qu’à vous laisser faire pour que la nature disparaisse. On ne peut pas lutter contre la stupidité et l’avidité. Vous aurez la Terre entière rien que pour vous, et vous en crèverez en moins d’une génération. Par stupidité.


                  • @xana
                     « on ne peut pas lutter contre la stupidité et l’avidité » ..hélas  smiley

                     Quand le dernier arbre aura été abattu, le dernier poisson mangé , la dernière rivière polluée , le dernier ours vendu avant même de l’avoir tué et le dernier loup dépouillé  ; on saura alors que l’argent ne se mange pas .

                      (citation approximative de Géronimo ( roger Nimo en français ) à moins que ce ne soit de Sitting Bull qui avait déjà compris le grand remplacement



                  • Philomo 9 septembre 11:12

                    @xana Les liens donnés par Françoise sont sans équivoque, il y a de gros problèmes avec les ours.
                    D’ailleurs quand on voit des reportage sur le Canada ou l’Alaska qui ont des territoires immenses, mais dont les habitants sont obligés de se déplacer armés, on comprend que la cohabitation ne peut pas se faire sans problèmes sérieux dans des pays bien plus petits.
                    L’idéologie stupide des écologistes mène au drame.


                  • xana 9 septembre 13:01

                    @Philomo
                    Les liens sont sans équivoque, mais ils sont faux.
                    En Roumanie le gouvernement s’affole à cause du tourisme, c’est vrai que ca fait tache qu’une touriste se soit fait défigurer par un jeune ours en se faisant un selfie avec lui. Personne n’a pensé à lui dire que c’était une mauvaise idée.
                    Jusqu’à maintenant il n’y avait pas de problème dans ce pays avec une dizaine de milliers d’ours. Ni avec (au moins) autant de loups. Le pays est vaste, et surtout il y a assez peu de chasseurs. Les animaux sauvages peuvent se nourrir seuls. Il aurait été intelligent d’avoir une politique de régulation des populations, mais ca demandait qu’on y réfléchisse avant d’avoir des problèmes. Aujourd’hui les médias s’en mêlent, on peut s’attendre aux pires des solutions dans l’urgence, car la télé doit rassurer les gens contre un danger complètement surfait. Comme pour le covid !
                    Pour les médias, les nouvelles ne sont intéressantes que si elles sont sensationnelles. C’est ce qui se passe cette année. Un ou deux articles bien saignants et on peut s’attendre à n’importe quoi, puisque on aura réussi à instiller la peur.
                    Les ours se promènent dans les collines autour de mon village. Depuis douze ans je m’y promène moi aussi (aux champignons). Je n’ai pas besoin d’être armé, je ne demande pas que le gouvernement extermine les ours, ni les loups, ni le virus (s’il existe) du covid. Une fois pour toutes, j’ai laissé la peur irrationnelle dans mon enfance. Mais je comprends, pour vous je dois être fou...


                  • Philomo 10 septembre 10:41

                    @xana
                    Les liens sont faux ! Ben voyaons ! c’est tout ce que vous avez trouvé ? 
                    Vous êtes de moins en moins crédible ! 


                  • xana 10 septembre 11:07

                    @Philomo
                    Ce ne sont pas les LIENS mais le contenu des articles qui est faux.
                    Ces articles cherchent à EFFRAYER le public, en lui présentant la vie sauvage comme un énorme danger. Tout cela parce que certains se sont émus de ce que l’industrie du tourisme pourrait pâtit des imprudence des vacanciers...
                    Et ici notre pauvre idiote sert de caisse de résonnance à cette campagne.


                  • Philomo 11 septembre 10:13

                    @xana Ce n’est que votre opinion !
                    Les résultats d’une recherche avec les mots problème avec les ours en Roumanie prouvent que le problème est bien réel.
                    Les reportages que j’ai vus sur le Canada et l’Alaska montrent bien la dangerosité de ces animaux sur des territoires pourtant immenses.


                  • xana 8 septembre 13:41

                    C’est ainsi. De nos jours beaucoup de gens ne se servent plus de leur cerveau, ils se laissent guider par les EMOTIONS qui sont tellement faciles à véhiculer surtout à la télé.

                    Mme F Degert croit que le monde deviendrait parfait si on abattait définitivement les espèces « nuisibles ». Elle cauchemarde et s’imagine poursuivie par les loups, puis dévorée. Elle oublie seulement qu’il y a des milliers d’espèces à massacrer avant de pouvoir mourir d’une bête épidémie...

                    Pourtant elle a davantage de « chances » de finir sa vie avec une injection de Rivotril quand la société jugera que lui payer une retraite sera devenu trop coûteux...

                    En attendant elle sert la soupe à des associations d’éleveurs... qui s’apercevront un jour que l’Etat refusera de continuer à subventionner leurs brebis crevées, parce que les loups auront officiellement disparu !

                    Mais ces gens-là, qui ne voient pas plus loin que le bout de leur nez, sont pain bénit pour le gouvernement. Ils divisent l’opinion et évitent aux autres la tentation de réfléchir.


                    • Françoise DEGERT 9 septembre 13:24

                      Dans la série des incurables qui ne se laissent pas emporter par leur émotion, un tout nouvel article :

                      "La veuve d’un homme tué lors d’une rencontre avec un grizzli défend un ours qui a également blessé un chasseur

                      septembre 7, 2024

                       « L’ours n’est pas agressif, les humains le sont. Elle a donné un avertissement, nous avons appelé cela une attaque. Quand saurons-nous ce qu’il en est ? », a écrit Sarah Lertzman, veuve du professeur David Lertzman de l’Université de Calgary. Publié le 05 septembre 2024 "

                      https://actualnewsmagazine.com/la-veuve-dun-homme-tue-lors-dune-rencontre-avec-un-grizzli-defend-un-ours-qui-a-egalement-blesse-un-chasseur/

                      Une veuve joyeuse ????


                      • Gollum Gollum 9 septembre 14:29

                        @Françoise DEGERT

                        Autre exemple d’incurables ne se laissant pas emporter par leurs émotions :

                        https://youtu.be/DZMfI54h46I 


                      • Enki Enki 9 septembre 14:58

                        @Gollum

                        Je pense que celle qui caresse le requin est Cristina Zenato. En tout cas, elle fait ça et l’enseigne. Et même bien plus que ça :
                        https://www.facebook.com/ThalassaOff/videos/cristina-zenato-la-femme-qui-hypnotise-les-requins/850922958811860/?_rdr
                        Cette nana est complètement chtarbée. C’est paradoxal d’avoir mal pour elle et de l’admirer (et son petit geste à 0:47). Il y a encore des gens qui savent donner de belles leçons.


                      • Gollum Gollum 9 septembre 16:28

                        @Enki

                        Cette nana est complètement chtarbée.

                        C’est clair qu’il faut oser. smiley Moi ce sera non sans façon.. 

                        Mais il y en a plein des comme ça. J’ai vu un gars se faire adopter par une meute de loups sauvages et manger comme eux la viande crue..

                        Un autre c’est avec des lions c’est un sud africain il connait la gestuelle comme sa poche..

                        J’ai vu un autre gars à côté d’un crocodile de 5m de long.. smiley La vidéo est sur youtube..

                        Quelle époque ! smiley Mais où va t on si on fraternise avec nos cousins lointains ? L’homme n’est il pas le couronnement de la Création ? Tout se perd.. smiley


                      • Enki Enki 10 septembre 11:19

                        @Gollum

                        Ouais, mais rentrer l’avant-bras dans la gueule d’un bestiau, remuer dedans pour arracher un truc qui fait mal, en tout cas gène ou énerve, je n’ai encore jamais vu.

                        Les vétos disent que les animaux qui passent entre leurs mains souvent se calment car conscients d’une notion de soin. J’imagine que dans l’interaction avec C. Zenato, le requin comprend ou devine qu’elle peut lui résoudre son problème. 
                        Vu aussi une vidéo d’un requin qui a apporté dans sa gueule une tortue entravée par des mailles de filet de pêche à des voileux. Il y a le béluga en Norvège qui a rapporté un téléphone portable tombé à l’eau, mais l’animal semble déjà familiarisé avec les humains, donc « semi-sauvage ».

                        En tout les cas, cela montre des interactions intelligentes possibles avec des animaux sauvages, même les plus impressionnants, mais cela nécessite un mental ouvert à cela et une santé émotionnelle exceptionnelle. Moi, quand je nage, les requins, je leur fous la paix. Quand l’un s’approche trop, je mets la main devant moi en « stop ». Je n’essaie surtout pas d’interagir avec eux, leur furtivité et leur impulsivité sont bien trop incontrôlables.


                      • Gollum Gollum 10 septembre 11:51

                        @Enki

                        En tout les cas, cela montre des interactions intelligentes possibles avec des animaux sauvages, même les plus impressionnants, mais cela nécessite un mental ouvert

                        Oui si on se ferme d’entrée, par idéologie ou préjugés, il ne risque pas de se passer quoi que ce soit..

                        On peut noter que cette ouverture est possible dans le monde animal lui-même, entre eux, la meilleure démonstration étant l’adoption par une lionne d’une jeune gazelle dont elle s’entiche... gazelle qu’elle défendra, griffes et crocs, contre les autres membres du groupe..

                        Ou encore l’aide apportée par des hippopotames à des gazelles pourchassées par des lions..

                        On observe des choses étonnantes dans la vie sauvage.


                      • Enki Enki 10 septembre 12:38

                        @Gollum

                        En fait, on échange sur des exemples de vidéos qui circulent constamment dans les réseaux sociaux, qui ont des vues qui se comptent en millions. Ces vidéos sont encore échangées dans les WhatsApp entres familles et amis, avec l’envoyeur tout content de recevoir des retours enthousiastes.
                        Donc l’évidence monte vite dans la mentalité de la jeune génération, (et moins jeunes) que l’intelligence n’a rien d’une exclusivité humaine. Normal donc que ça finisse par déteindre dans les sciences, même si le vieil académisme rationalo-matérialiste, et les obstacles monothéistes, ne vont pas tomber demain. 


                      • xana 10 septembre 10:03

                        Pauvre F Degert...

                        Celle qui revendique de se laisser gouverner par ses émotions et d’être ainsi le jouet des médias !

                        Celle qui traite les gens qui se servent de leur cervelle d’incurables...

                        Oui, celle qui aimerait voir l’humanité transformer le monde en une prison sécuritaire, débarrassée de tout ce qui effraie les bonnes gens !

                        Dommage que vous ne pourrez pas vous débarrasser aussi facilement des hommes qui créent des virus pour tuer d’autres hommes. Des militaires et des fauteurs de guerre. Et surtout des apprentis-sorciers, qui vous conduiront à la catastrophe. Il n’y a qu’une Terre, ce n’est pas le moment de faire une erreur !

                        Allez, je vous laisse à vos peurs idiotes. Les loups approchent !


                        • Sylfaën.H. Sylfaën.H. 11 septembre 17:48

                          Entendue la réponse du Fourcade lorsque les pouvoir-publics lui demandent comment doivent être gardé les bêtes : « oh ..., euh ..., au moins 2 fois par semaine ». PATHETIQUE. Pour être sur qu’on se comprenne : en Montagne, les bêtes DOIVENT être gardés en PERMANENCE.

                          Vous voudriez peut-être clôturer les quartiers ?

                          Demander à la FNSEA, je suis certain qu’ils vous trouveront du friK !

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