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Accueil du site > Tribune Libre > « Marie-Antoinette portant sa tête »... comme cache-sexe de la décadence (...)

« Marie-Antoinette portant sa tête »... comme cache-sexe de la décadence macronienne !

 

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Une nouvelle réflexion sur le thème de la déchéance de la France macronienne, suite à la republication de cette vidéo de J-D Michel : 

 

 

 

 

     Toutes les civilisations sont mortelles, au sens où elles ont, comme tous les phénomènes, et surtout, tous les phénomènes vivants, un cycle de naissance-croissance-déclin-mort. 

Depuis longtemps je pense que l’apogée de la civilisation française se situe au XIXe siècle, et le début significatif du déclin, apparemment irréversible, commence avec la guerre de 1914-18.

En littérature, rien de comparable aux œuvres monumentales des Hugo, Balzac & Cie n’a été produit depuis. Ce n’est pas qu’il n’y ait eu quelques bonnes pages d’écrites ensuite, mais rien d’aussi considérable en termes d’œuvres globales. Idem dans les autres domaines. Il y a eu simplement quelques belles résurgences, dont, en politique, la brève période gaulliste stricto-sensu, avec De Gaulle au pouvoir : une parenthèse « enchantée », tout étant néanmoins très relatif.

Cette « cérémonie » des JO 2024 fera certainement date dans l’effondrement de ce qui reste de notre pays et de notre culture. Un point de « bascule », un « saut » dialectique, au sens d’une spirale descendante et régressive.

Qu’il y ait ou non une « secte satanique » au cœur de la bobocratie parisienne est en réalité un point extrêmement secondaire. Ce petit monde putride se comporte comme si c’était le cas, et l’existence factuelle d’une telle secte n’est pas nécessaire : ces dépravés se tiennent les coudes tout en se dissimulant derrière un langage gauchisant et pseudo-« humaniste » pour se donner une contenance et tenter de dévaloriser leurs adversaires.

Le travail de J-D Michel pour décrypter la manipulation et nous expliquer l’inclusion de procédés subliminaux dans ce scénario spectaculaire est donc essentiellement utile, même s’il ne peut s’empêcher de ramener, et peut-être un peu de la même façon, du reste, ses propres valeurs dans la démonstration.

Dans la mesure où il est jusqu’à présent le seul à avoir tenté une étude relativement exhaustive de ce répugnant « spectacle », et encore, avec même une relative indulgence pour ses parties supposément « artistiques », il reste important de diffuser son travail, même si avec un commentaire approprié de présentation. (*)

Sur le plan historique son indulgence pour la monarchie est évidemment discutable, mais le fait est qu’il affirme ne pas être partisan d’une « Restauration » pour autant.

Le fait est que Marie-Antoinette est un symbole de trahison de la nation française, alors encore « pré-républicaine », en quelque sorte. Ce qu’il devrait comprendre, et ne voit donc pas, malgré son principe analytique, c’est que la brève apologie de la violence révolutionnaire que constitue la séquence « Marie-Antoinette portant sa tête » est posée quasiment en « cache-sexe » subliminal de la décadence de la suite du contenu, comme un pseudo-« sceau républicain », mais sanguinaire et du plus mauvais goût, à l’avenant du reste. 

Un pseudo-« sceau » qui voudrait associer la destruction macroniste du pays aux débuts de l’histoire républicaine en prétendant donner à ses actuelles dérives et déviances de toutes sortes une ébauche d’aura « non-conformiste » qui s’inscrirait dans la tradition révolutionnaire française, alors qu’elle en est précisément la négation, même si elle prend couramment la forme et le langage d’un gauchisme congénitalement puéril et dévoyé.

Luniterre

 

(* JO 2024 : la France de Macron à l’"avant-garde". Mais de quoi ?

https://cieldefrance.eklablog.com/jo-2024-la-france-de-macron-a-l-avant-garde-mais-de-quoi-a216074861

 

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Ci-dessous une vidéo qui tente typiquement de "justifier" cette séquence répugnante et infamante de détournement historique :

 

 

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Sur le même thème :

 

"Reporterre" republie "une délégation inattendue" (les saboteurs du TGV) : on lui répond !

 

http://cieldefrance.eklablog.com/reporterre-republie-une-delegation-inattendue-les-saboteurs-du-tgv-on—a216070519

 

 

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 VOIR AUSSI :

 

JO 2024 : Apothéose et/ou chute de la Macronie ?

 

https://cieldefrance.eklablog.com/jo-2024-apotheose-et-ou-chute-de-la-macronie-a216062257

 

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« Une délégation inconnue », mais sans doute pas de tous les acteurs systémiques du cirque olympique…

 

+Suite du débat au 30/07/2024 :

 

https://cieldefrance.eklablog.com/une-delegation-inconnue-mais-sans-doute-pas-de-tous-les-acteurs-system-a216067669

 

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JPEG

 

 

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 Source de l'article et de la compilation vidéo :

 

https://cieldefrance.eklablog.com/marie-antoinette-portant-sa-tete-comme-cache-sexe-de-la-decadence-macr-a216078999

 

 

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40 réactions à cet article    


  • La Bête du Gévaudan 1er août 19:17

    notons que les terroristes jacobino-montagnards furent également des traîtres à la nation française et des traîtres à la république... Ils l’ont trahi en établissant leur tyrannie infecte et sanguinaire, en génocidant des parties de son peuple, en expropriant, en s’engraissant avec la spéculation. Et si je prenais les gugusses mélenchonistes au mot : « c’est le traître Robespierre, avec sa tête sous le bras, qu’il aurait fallu faire défiler à côté de l’Autrichienne ».

    Merci pour vos analyses ! Pour ma part, j’ai retrouvé au hasard de mes lectures le chapitre où Bastiat parle longuement du « vrai communisme » qu’il place dans la marche en avant du capitalisme. A tout hasard...http://bastiat.org/fr/egaliser_les_conditions_de_production.html

    J’y vois le communisme, c’est-à-dire la tendance des biens à devenir le commun héritage des hommes

    Considérée au point de vue du producteur, la concurrence froisse sans doute souvent nos intérêts individuels et immédiats. Mais si l’on se place au point de vue du but général de tous les travaux, du bien-être universel, en un mot de la consommation, on trouvera que la concurrence joue dans le monde moral le même rôle que l’équilibre dans le monde matériel. Elle est le fondement du vrai communisme, du vrai socialisme, de cette égalité de bien-être et de conditions si désirée de nos jours ; et si tant de publicistes sincères, tant de réformateurs de bonne foi les demandent à l’arbitraire, c’est qu’ils ne comprennent pas la liberté.


    • Et hop ! Et hop ! 2 août 10:36

      @La Bête du Gévaudan

      Rappel historique. Fille de l’empereur François Ier et de Marie-Thérèse de Lorraine-Habsbourg, Marie-Antoinette naît à Vienne le 2 novembre 1755. En mai 1770, elle quitte son pays et sa famille à l’âge de 14 ans pour venir en France auprès de son fiancé, le dauphin Louis-Auguste, qu’elle épouse au château de Versailles, scellant ainsi une alliance durable entre deux pays catholiques, la France et l’Autriche.

      À la mort de Louis XV, en 1774, celui-ci monte sur le trône sous le nom de Louis XVI. Marie-Antoinette devient reine de France, à l’âge de 18 ans.

      Pendant la Révolution, Marie-Antoinette est appellée l’Autrichienne. Louis XVI est guillotiné en janvier 1793. Quelques mois plus tard, le 2 août, Marie-Antoinette, devenue la « veuve Louis Capet » comme accusée, est transférée sous bonne garde à la Conciergerie où elle passe soixante-dix jours prisonnière. Cette prison est sa dernière résidence.

      Accusée de conspirer avec les ennemis de la Nation, elle doit comparaître le 16 octobre 1793, devant un tribunal créé par la Convention, présidé par Martial Herman, alors âgé de 32 ans, ami de Robespierre. Deux avocats lui ont été commis d’office pour un procès qui commence le lendemain marin à huit heures, leur demande de report de quelques jours pour étudier le dossier est refusé. 

      Aux premières heures de ce matin, Fouquier-Tinville lance des imprécations vengeresses. Après lui, les avocats de la reine déchue se lancent dans de brillantes improvisations. Leurs plaidoiries n’ont pas été conservées. Fouquier-Tinville, à bout de patience, les fait arrêter en plein tribunal.

      Maris-Antoinette répond avec assurance et fermeté à toutes les questions qui lui sont posées sur ses prétendus crimes de haute trahison.

      Jacques Hébert, dandy, fils d’un riche orfèvre d’Alençon, étudiant raté en droit puis en médecine, condamné plusieurs fois pour vols, éditeur du journal révolutionnaire et ordurier Le Père Duchesne, marié en 1792 à l’église avec une religieuse défroquée, député à l’Assemblée Nationale, membre de la Commune de Paris, du Club des Jacobins et du Comité de Salut Public, se présente comme témoins car il est chargé de la surveillance de la Prison du Temple où se trouve le dauphin, et accuse Marie-Antoinette d’avoir fait subir des relations incestueuses à son jeune fils de huit ans, qui mourra des mauvais traitements de ses geôliers chargés de lui donner un éducation de Sans-Culottes. L’accusation provoque un profond silence dans toute l’assemblée.

      Contrairement à ce qu’espérait Hébert, aucune manifestation de haine ne fait echo à cette calomnie. Et lorsqu’un des jurés fait remarquer que l’accusée n’a pas répondu à la charge portée contre elle, Marie-Antoinette se lève brusquement, et fièrement, elle répond d’une voix forte :

      Indignée, Marie-Antoinette s’écrie alors : « Si je n’ai pas répondu, c’est que la nature elle-même refuse de répondre à de telles accusations faites à une mère. J’en appelle à toutes les mères ! »

      Condamnée à mort, elle est guillotinée le jour même sur la place de la Révolution, l’actuelle place de la Concorde.


    • ricoxy ricoxy 2 août 11:23

       
      @Et hop !
       
      « Aux premières heures de ce matin, Fouquier-Tinville lance des imprécations vengeresses  ».
       
      Fouquier-Tiville, ce n’est pas celui qui fit guillotiner en 1794 la religieuse et noble Marie-Louise de Laval-Montmorency, paralytique, sourde et aveugle pour « avoir sourdement et aveuglément comploté contre la République » ? (on attribue aussi cette sentence sadique à un autre juge, inconnu)
       


    • Et hop ! Et hop ! 2 août 13:11

      @ricoxy

      Fouquier-Tinville était à l’accusateur public du Tribunal révolutionnaire à Paris, il avait tellement de travail pour liberer la France de la tyrannie de Louis XVI et condamner les centaines de citoyens emprisonnés au nom de la Liberté, qu’il avait fait faire des formulaires imprimés qui étaient à la fois l’acte d’accusation et le jugement de condamnation où il n’y avait qu’à inscrire les noms des suspects (une famille entière avec les enfants et les cousins pouvait être envoyée à la guillotine), le crime reproché qui pouvait celui de « modérantisme », et cocher quelques cases. C’est le premier CERFA de la République.

      La « loi des suspects » permettait d’emprisonner toute personne suspectée d’être en désaccord avec le régime de la Liberté, sur dénonciations de propos tenus en privé, et de la condamner à mort.


    • Et hop ! Et hop ! 2 août 13:20

      @Et hop ! : «  et condamner les centaines de citoyens emprisonnés au nom de la Liberté

      Edit : » et condamner les centaines de milliers de citoyens emprisonnés au nom de la Liberté..."

      Il y a eu beaucoup plus de personnes emprisonnées et d’exécutions capitales pendant les 15 ans de la Révolution, au nom de la liberté et de la lutte contre la tyrannie, que pendant les 1 500 ans de la Royauté.


    • Plus robert que Redford 2 août 20:13

      @Et hop !
      Vous y étiez !?!


    • GoldoBlack 3 août 12:45

      @Et hop !
      Des chiffres ?
      T’évalues tout ça comment ?


    • Et hop ! Et hop ! 3 août 17:25

      @GoldoBlack

      Des chiffres de quoi ?
      Le tribunal qui a jugé Marie-Antoinette avait 1 président, avec 4 assesseurs, 3 jurés, et 1 accusateur public. Il y avait 2 avocats de la défense désignés d’office qui ont été arrêtés pendant l’audience parce qu’ils défendaient l’accusée et mis en prison.

      La Loi des suspects ordonnait l’arrestation de tous les ennemis avoués ou susceptibles de l’être de la Révolution en général, et des révolutionnaures en particulier, avec toutes leurs familles, domestiques, amis, puis leur jugement et leur condamnation à mort. L’exécution de cette loi, dont le contenu fut encore durci en
      1794, et les arrestations furent confiées aux comités de surveillance et non aux autorités légales.

      Le 11 octobre 1793, la Commune de Paris, en la personne de Chaumette, résume les critères permettant de distinguer les suspects : « Ceux qui n’ayant rien fait contre la liberté, n’ont aussi rien fait pour elle ».

      Le nombre de suspects visés par la Loi des suspects a été évalué par Donald Greer à 500 000 personnes, à partir d’études locales. C’est également lui qui évalue de 35 à 40 000 le nombre de victimes, dont 16 594 exécutés suivant les formes légales. Pour Louis Jacob, les déclarations postérieures au 9-Thermidor, notamment les discussions à la Convention, permettent d’établir un total de 70 000 suspects. Selon Jean Tulard, il y eut 500 000 prisonniers et 300 000 personnes assignées en résidence surveillé.

      Comme il y avait plus de 95% des Français opposés à la Révolution, il y avait plus de 95% de suspects, la Convention a été obligée d’envoyer des armées de libérateurs dans de nombreuses régions révoltées, les milliers de couvents, hôpitaux, monastères fermés pour libérer les religieux étaient transformés en prisons, obligés de faire bombarder la ville de Lyon, de ravager la Vendée en y tuant plus de 200 000 civils, etc..

      Par comparaison, le 14 jullet 1789, il y avait à la Bastille, la formidable prison la plus représentative de la tyrannie abjecte de Louis XVI, libérés par les révolutionnaires, six prisonniers victimes de l’arbitraire royal, dont 3 complices accusés fabrucation de faux titres de rentes d’État (fausse monnaie), 2 fous et 1 nomme Barrau, placé à la demande de son père pour éviter un procès pour accusation d’inceste avec sa soeur. Ils ont tous été repris par la suite. Le 14 jullet 1789, le maire de Paris Jacques Flesselles a été assassiné d’un coup de pistolet à bout portant alors qu’il descendait l’escalier de l’hôtel de ville, puis remplacé sans élection par Sylvain Bailly, un des trois députés du Tiers de Paris.

      Sont désignés suspects ceux « qui, soit par leur conduite, soit par leurs relations, soit par leurs propos ou leurs écrits, se sont montrés partisans de la tyrannie ou du fédéralisme et ennemis de la liberté, ceux qui ne pourront pas justifier, de la manière prescrite par le décret du 21 mars dernier, de leurs moyens d’exister et de l’acquis de leurs devoirs civiques ; ceux à qui il a été refusé des certificats de civisme, les fonctionnaires publics suspendus ou destitués de leurs fonctions par la Convention nationale ou par ses commissaires et non réintégrés, ceux des ci-devant nobles, ensemble les maris, femmes, pères, mères, fils ou filles, frères ou sœurs, et agents, qui n’ont pas constamment manifesté leur attachement à la Révolution, ceux qui ont émigré dans l’intervalle du 1er juillet 1789 à la publication du 30 mars – 8 mars 1792, quoiqu’ils soient rentrés en France dans le délai prescrit par ce décret ou précédemment ».


    • GoldoBlack 4 août 13:21

      @Et hop !
      Formidable.
      Et pour l’Ancien Régime ?
      Parce que quand on fait une comparaison, on fournit la méthodo pour tous les éléments comparés... Là, je n’en vois qu’un... Trop long, comme pour masquer quelque chose...
      Dommage qu’il faille te rappeler les bases d’une discussion argumentée... mais c’est significatif.


    • Et hop ! Et hop ! 4 août 16:25

      @GoldoBlack :

      Le nombre de personnes emprisonnées et/ou condamnés à mort ou assassinées par le pouvoir royal pour des motifs politiques (ajoutons religieux) pendant 1 500 ans... L’emprisonnement ne faisait pas partie des peines criminelles, il ne se pratiquait que pour dettes à la demande et aux frais du créancier, ou en attente d’un procès criminel, ou par commutation d’une peine capitale ou de travaux forcés (les femmes pouvaient être condamnées au bagne, toujours commuée par lettres royales en détention dans un couvent). Les condamnations à mort pour des motifs criminels de droit commun ne peuvent pas être imputée particulièrement à la tyrannie du pouvoir royal, d’autant plus que beaucoup de hautes justices étaient seigneuriales.
      Par contre il y a les tribunaux royaux d’exception comme les Grands Jours qui se réunissaient épisodiquement dans une province pour juger toutes les plaintes des habitants contre des grands seigneurs et des hauts fonctionnaires pour tyrannie fiscale ou autre. Les Grands Jours d’Auvergne en 1665-1666 ont traité 1 360 affaires basées sur 22 500 plaintes recueillies, prononcé 692 condamnations (souvent par contumace car les coupables s’étaient exilés à l’étranger), dont 347 comportant la peines capitales, dont 23 seulement furent exécutées, la plupart par contumaces. Restait tout de même les autres peines qui étaient exécutées : réparations, amendes, confiscation des fiefs ou des offices, démolition du château ou de l’hôtel, arrasement des arbres de leurs parcs et forêts, déchéance de la noblesse. (65 000 livres de restitution de droits et d’impôts excessifs aux habitants, et 4 000 livres d’amende pour Louis de Bourbon-Malause). Un autre tribunal royal d’exeption était la Chambre Ardente pour juger les nobles et les officiers royaux suspectés de concussion (exiger plus que ce qui est dû), de malversation (en détourner une partie), c’est elle qui a condamné à mort Fouquet qui avait organisé le pillage du Trésor pendant la régence d’Anne d’Autriche. 

      Pour atteindre en 15 siècles les 5 millions d’emprisonnés et les 300 000 tués pendant les 15 ans de la Révolution (non compris les tués pendant les guerres à l’étranger), il faudrait qu’il y ait eu 20 condamnations à mort exécutées par an, et l’emprisonnement chaque année de 3 333 nouvelles personnes. 

      Les trois grandes tueries qu’on peur imputer au pouvoir royal sont
      la guerre contre les Albigeois entre 1209 et 1211, le pire massacre autait été celui par l’armée royale après la prise de Béziers qui selon le chroniqueur Guillaume Le Breton aurait tué 3/4 des 100 000 habitants, et on retient depuis 75 000 morts, mais les études historiques les plus sérieuses reconstituent que la population de Bézier était avant le siège entre 8 000 et 12 000 habitants, ce qui ferait entre 6 et 8 000 morts en admettant que les 3/4 aient réellement été tués, ce qui est peu vraisemblable, 1/4 serait déjà beaucoup. Tous les autres chiffres sont aussi très exagérés. Le nombre d’hérétiques condamnés au bûcher doit être de deux ou trois, les hérétiques emmurés vivants par milliers s’avèrent être une légende.
       le procès contre l’Ordre du Temple qui était devenu un État dans l’État, à la fois religieux, militaire, et une puissance financières internationale qui pratiquait les traites et les prêts hypothécaires, le 13 octobre 1307 plusieurs milliers de cadres du Temple sont arrêtés au petit matin dans toute la France, 54 seront condamnés à mort et exécutés en 1312 à Paris, l’ordre est dissout par le pape, tous ses biens attribués à l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem, futur ordre de Malte), Philippe le Bel bannit aussi les Juifs, rétablit une monnaie d’or qui aura cours pendant plus d’un siècle et demi, la prospérité du pays est rétablie.
      le Massacre de la Saint-Barthélémy en 1572, dont le nombre de morts est estimée à 3 000 à Paris et de 5 à 10 000 dans toute la France. 

      J’avais trouvé 19 ministres des finances ou grand argentiers condamnés à mort et pendus ou décapités, dont 7 au gibet de Montfaucon, à mettre au compte de la tyrannie royale. C’est sous Louis XI qu’il y a eu le plus de prisonnier et d’exécutions politiques pour conspiration, mais le nombre total du règne ne doit pas atteindre 10, dont Jacques d’Armagnac. Lors des révoltes des parlements sous Louis XIV et Louis XV, certains ont été emprisonnés quelques mois, beaucoup ont été condamné à l’exil sur leurs terres, aucun à mort.


    • GoldoBlack 4 août 17:12

      @Et hop !
      Les sources.
      Sinon, c’est très incomplet.
      Il manque les peines alternatives : gibet, déportation, bannissement, galère, bagne...
      Et sur les massacres, t’en oublie... Franche-Comté, Alsace, Bretagne...


    • Et hop ! Et hop ! 5 août 10:17

      @GoldoBlack

      Gibet c’est la peine capitale par pendaison pour les non nobles ou déchus de la noblesse.
      Bannissement, galères, bagne c’est la même peine dont j’ai parlé, la durée était de 10, 20 ou 30 ans, au XVIIe le bagnard était payé le salaire d’un ouvrier libre dont la moitié était gardée pour son entretien, l’autre pour lui faire un pécule à sa sortie. Les comptables et autres escrocs en cols blancs pourvaient être affectés au bout d’un an à des travaux forcés d’administration. Ce sont des peines de droit commun qui n’ont rien à voir avec la tyrannie d’un régime, sauf pour les protestants envoyés aux galères pour ce seul motif, si on en croit un célèbre mémoire du XVIIIe.
      La déportation commence avec la République, comme la peine de prison avec dans le premier code criminel républicain (1791) la peine de la « Gène » qui est un emprisonnement sans fenêtre, sans chandelles, sans sorties, sans contacts ni visites extérieures, éventuellement à perpétuité. Supprimé par le code pénal napoléonien qui a duré jusqu’à celui de Badinter.
      En Bretagne la révolte des Bonnets rouge est une révolte de la Bourgeoisie de robe et d’affaire (celle qui a fait la révolution) contre la taxe sur la vaisselle d’étain et le papier timbré, c’est eux qui consommaient du papier timbré et mangeaisent dans de la vaisselle d"étain, pas les paysans qu’ils ont agité, poussé en avant et qui ont subi la répression ; ces taxes sur les riches avaient été instituées par Colbert sans l’accord en principe nécessaire des États particuliers de Bretagne, donc il y a là un cas de tyrannie. Il y a aussi eu en Bretagne des guerres civiles, au début de l’invasions bretonne entre les différents comtes bretons pour l’hégémonie, ensuite des guerres dynastiques avec à chaque fois un parti prétendument autonomiste soutenu par les rois d’Angleterre, comme dans d’autres provinces. Ce sont des épisodes de la guerre de 100 ans, pas de la tyrannie du régime royal. Au moment de la réunion de la Bretagne, il n’existait pas de dynastie ducale bretonne, les comtes de Bretagne sont des capétiens depuis l’époque de Saint Louis, ils n’ont reçu le titre de duc que sous Louis XI, il n’y a jamais eu de royaume de Bretagne, Anne de Bretagne ne comprenait pas un mot de breton, et les locuteurs bretons n’ont jamais été persécutés avant l’arrivée au pouvoir des jacobins.
      En Franche-Comté, partie de la Bourgogne indépendante du duché dépendant du Saint Empire germanique, la conquête par Louis XI est une guerre de frontières dans le contexte de celles qui ont ravagé l’Empire pendant 2 siècle dont les horreurs sont décrites dans Simplicius Simplissimus de l’alsacien Grimmelhausen.
      Alsace, c’est aussi des victimes des guerrres étrangères, comme en Flandre, pas de la tyrannie du régime politique royal sur ses propres sujets.
       En Alsace, c’est aussi une guerre étrangère avec des combats en principe limitée aux combats entre les armées, qui se terminent par des traités qui donnent d’abord les 3 évêchés, puis toute l’Alsace que les Prussiens reprendront.
       Les emprisonnements et les exécutions comparables à celles de la révolution sont celles des guerres religieuses ou civiles, on peut ajouter à celle des Albigeois, la révolution cabochienne à Paris conduite par Pierre Cauchon (celui qui fera brûler Jeanne d’Arc), les Armagnacs et les Bourguigons, les guerres de religion sous les Valois, la Fronde, les diverses conjurations, la révolte des Parlements dont le jansénisme politique du XVIIIe siècle fait partie,..
       Il faudrait aussi ajouter les assassinats politiques dans la famille royale, avatars des querelles dynastiques, nombreux depuis l’époque mérovingienne jusqu’au moment où les capétiens arrivent à imposer le principe de succession automatique masculine en primogéniture. Ils sont restés très nombreux dans la famille royale anglaise jusqu’à l’exécution de Charles II Stuart, on découvre qu’ils sont encore relativement courants aux USA.

      Ce dénombrement nécessiterait un travail très important de recollement des sources historiques sur 1 500 ans pour voir combien il y a eu chaque année de condamnations à mort exécutées, et d’emprisonnement de nouvelles personnes causées par la tyrannie du pouvoir royal, dans le style de ce qu’a fait le Comité de Salut Public, si ce nombre atteint 20 exécutions, et 3 333 nouvelles personnes emprisonnées en moyenne par an.

      C’est évident qu’on en est très très loin du compte, même sous le règne de Louis XI qui est le roi qui a probablement le plus emprisonné, combattu, et fait exécuté d’opposants politiques (considérés comme des traîtres), ainsi que annexé et pacifié de territoires, on a pas 20 exécutions et 3000 emprisonnements pendant tout son règne. 


    • Com une outre 2 août 07:23

      Je me demande si au sommet de l’Etat, on réfléchit aussi loin. Je pense que c’est plutôt des espèces d’adolescents attardés et inconséquents, sur-égocentrés, mal dans leurs peaux, qui se font plaisir sans comprendre qu’ils sont complètement à côté de la plaque, que leurs délires ne sont pas ceux de la planète, qu’ils sont des déséquilibrés asociaux. Toute cette exhibition perverse durant l’ouverture des JO témoigne d’une quête d’identité qui ne devrait pas être imposée au monde entier mais à un psychothérapeute personnel. Une preuve de plus que nos gouvernants ne sont vraiment pas à la hauteur, même pas pour organiser une cérémonie mondialement diffusée.


      • chantecler chantecler 2 août 08:29

        @Com une outre
        Trop de schnouf n’aide pas à rester dans la réalité et à prendre les bonnes décisions ..
        Mais vous avez raison : de plus cette société , ce monde sont bien malades mais qui et comment faire pour les soigner ?
        Agir sur les structures , (économie , médias ) ,sur les symboles , sur le langage , sur le fond ?


      • Fergus Fergus 2 août 09:24

        Bonjour, Luniterre 

        « Marie-Antoinette portant sa tête »... comme cache-sexe de la décadence macronienne

        Vraiment ? Alors que dire de la décadence des cathos qui ont souvent représenté dans les églises saint Denis portant la sienne ???

        N’importe quoi !


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 2 août 09:51

          @Fergus
           
           ’’N’importe quoi !’’
          >
           Le n’importe quoi c’est votre analogie entre la représentation de St Denis dans un contexte ad’hoc et celle de Marie Antoinette complètement incongrue dans une cérémonie à la gloire des JO.
          Mais vous ne pouvez pas comprendre : la macronite est une maladie qui fait de la personne atteinte un nominaliste (*) : à force de justifier un pouvoir qu’il ne peut pas se résoudre à croire menteur, l’individu en arrive à parler comme lui.
           
          (*) « Dans la vie ce qui est important c’est de savoir si vous êtes en face d’un menteur ou pas : il y a les nominalistes qui croient au pouvoir des mots, et les réalistes qui croient à la vérité des mots. Les véridiques n’imaginent pas qu’au sommet de l’État on puisse mentir. Macron est un nominaliste.  » Arnaud Upinsky
           


        • Gégène Gégène 2 août 09:56

          @Fergus

          En même temps, chez les gens de la caste, le port de tête, c’est important !


        • Com une outre 2 août 10:02

          @Fergus
          c’est surtout votre comparaison sans raison qui est du grand n’importe quoi.


        • Aristide Aristide 2 août 10:22

          @Fergus

          Les cathos, comme vous dites, représente la légende de Saint-Denis : décapité, il continua à vivre. Marie-Antoinette a été décapitée. Là, il s’agit d’un fait historique. La décadence des cathos ???? Allons, vous savez que Jésus est présenté sur la croix !!! C’est la décadence ? Vous mélangez tout…ces deux références n’ont rien à voir… une légende et un fait historique.

          Après que Marie-Antoinette soit représentée lors de cette cérémonie de JO en symbole de la Révolution est à mon sens assez facile et surtout historiquement contestable. Il s’agit plus d’un événement secondaire, même si elle représente assez bien les excès de la terreur.

          Mais bon, cette cérémonie était tellement engagée dans une fuite en avant pour des valeurs dites « woke », que ce petit instant historique n’avait pas d’importance.

          Ce qui m’interroge, c’est cette volonté, souvent à la limite du ridicule, de tous les médias, les publicités, les films, les prises de positions…, à essayer de suivre cette tendance de crainte d’être traité de conservateur ou pire de réactionnaire...


        • Et hop ! Et hop ! 2 août 10:56

          @Fergus

          Votre comparaison est inepre : Marie-Antoinette n’a jamais porté sa tête, contrairement à Saint Denis qui selon sa légende a survécu à sa décapitation et traversé tout Paris en portant sa tête dans ses mains, jusqu’à une fontaine qui se trouve à Montmartre qui conserve dans son nom la mémoire de ces persécutions des premiers chrétiens : « Mons martyrum ». Cette fontaine avait la réputation d’avoir des vertues surnaturelles, les Parisiens disaient :  « Jeune fille qui a bu à la Fontaine Saint Denis, reste fidèle à son mari ».


        • Lynwec 2 août 11:56

          @Et hop !

          Rien de surprenant à ce positionnement . Quelqu’un dont je ne retrouve pas la citation exacte a dit une chose du style :
          D’abord on excuse, puis on tolère, ensuite on approuve et enfin on participe...
          C’est là l’objectif des procédés bien connus issus de la fenêtre d’Overton.

          Et pendant qu’on discute sur le bien-fondé (plutôt mal-fondé dans ce cas) d’un tel « spectacle », ses concepteurs, adeptes du culte de la mort engrangent les bénéfices de leurs œuvres passées, dans l’indifférence et l’incrédulité de beaucoup sinon tous :
          https://mortsapresvaccination.wordpress.com/2024/08/02/de-jeunes-femmes-continuent-de-mourir-subitement/


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 2 août 13:03

          @Lynwec
           
           ’’D’abord on excuse, puis on tolère, ensuite on approuve et enfin on participe...
          C’est là l’objectif des procédés bien connus issus de la fenêtre d’Overton
          ’’
            >
           Oui, c’est comme ça qu’on contracte la macronite, une variante du syndrome de Stockholm beaucoup plus insidieux du fait que les victimes ne veulent pas savoir ou ne peuvent pas admettre qu’elles sont captives (lire : captivées).


        • Luniterre Luniterre 2 août 14:04

          @Fergus

          Bien que l’article soit bref, il semble donc non seulement que votre lecture se soit limitée au titre, mais que vous n’en comprenez pas non plus le sens le plus évident, le plus élémentaire.

           

          Le mot « cache-sexe », que ce soit au sens propre ou figuré indique pourtant assez expressément qu’il y a donc quelque chose à « cacher ».

           

          Dans le récit légendaire de la mort de St Denis rien n’indique qu’il utilise sa tête pour dissimuler quoi que ce soit au cours de son errance, « post-mortem » selon les critères de la médecine moderne.

           

          La pseudo-« logique » de votre propos induit que ce serait le fait de « porter sa tête » qui serait vu, dans mon article, comme un « symbole de décadence ».

           

          Ce qui tend donc bien à prouver que vous critiquez sans être allé plus loin que le titre, vu qu’il n’y a évidemment rien de tel dans le texte !

           

          Dans le spectacle « parisien mondialisé » du 26 Juillet la scène en question se présente assez explicitement comme une apologie de l’esprit « révolutionnaire » de la France, et pourquoi pas le faire à cette occasion, dans la mesure où cet esprit révolutionnaire français est à l’origine d’une conception qui se veut universelle des droits de l’homme, et n’est donc pas sans rapport avec ce qui est supposément l’esprit olympique.

           

          Mais la violence provocatrice et sanguinaire de la scène nous dit donc tout aussi expressément que ce n’est pas la réalité du propos, qui est donc bien « cachée » par cette « tête portée ».

           

          La réalité du propos c’est donc bien l’enfilade, si l’on ose dire, des scènes pour le moins décadentes qui suivent, dont l’obscène caricature de la Cène, précisément tout à fait hors de propos dans le contexte de l’esprit olympique, par définition laïc.

           

          Une obscénité qui serait donc rendue « politiquement correcte » selon les concepteurs de ce « spectacle » par le « cache-sexe », à plus d’un titre, de cette « tête portée ».

           

          Luniterre

           

          PS : accessoirement, si l’on peut dire, Louis XVI décapité fut jeté dans une fosse avec sa tête à ses pieds,  et Marie-Antoinette, quelques mois plus tard, dans la même fosse, la tête entre les jambes. Sans qu’il faille nécessairement y voir une intention symbolique, qui pourrait être en lien avec la « réputation » sulfureuse de la reine. Quoi qu’il en soit, il y avait donc un « historien » parmi les instigateurs du spectacle parisien des JO. Reste à savoir s’il a trouvé là quelque « inspiration »…


        • Fergus Fergus 2 août 17:21

          @ Luniterre

          Si, j’ai lu l’article, mais je trouve la démonstration tellement tirée par les cheveux que je n’ai commenté que le titre.
          Et encore, rapidement avant profiter du superbe soleil breton pour partir à Dinard. smiley

          J’ajoute en passant que cela n’a pas été pour parler d’une décadence des « cathos » comme me l’a reproché Aristide.

          En réalité, que la gouvernance de Macron soit emprunte de « décadence » me semble évident.
          Mais user de ce tableau pour en illustrer le processus me semble inapproprié ! 


        • Fergus Fergus 2 août 17:22

          Erratum :
          ... pour en masquer le processus...


        • L'apostilleur L’apostilleur 2 août 18:14

          @Fergus
          Grosse bétise Fergus.
          Dont vous vous êtes certainement rendu compte... 
          Le genre d’égarement inhérent au partisanisme..


        • Luniterre Luniterre 2 août 19:52

          @Fergus

          « Illustrer/masquer » : votre lapsus est par lui-même précisément révélateur de ce qu’est un processus de conditionnement subliminal.

           

          Fergus - 9:24 > « Vraiment ? Alors que dire de la décadence des cathos qui ont souvent représenté dans les églises saint Denis portant la sienne ??? »

           

          Fergus - 17:21 > « J’ajoute en passant que cela n’a pas été pour parler d’une décadence des « cathos » comme me l’a reproché Aristide. »

           

          Ah, bon ??? …On cherche à comprendre !

           

          Quoi qu’il en soit, ce spectacle à grands frais d’argent public a donc été « pensé » et préparé des mois à l’avance, et il y a donc peu de chance que quoi que ce soit y ait été laissé au hasard, et cette scène est bien une sorte d’« introduction » à la suite… 

           

          Outre le fait de « provoquer un choc » dont la fonction est donc de faire « passer » le reste, la scène constitue, comme on l’a vu, à la fois un anachronisme et une aberration historique qui a donc été cautionnée sinon même, probablement directement « pensée » par l’ « historien » de service !

           

          Et le but n’est donc manifestement pas d’ordre « culturel » !

           

          Et c’est un spectacle destiné à des millions de Français, et près de deux milliards d’êtres humains sur la Terre. Et Thomas Jolly revendique explicitement d’avoir voulu faire un spectacle « républicain ».

           

          Une pseudo-« république » qui n’est qu’à lui et ses amis et qu’on leur laisse, en espérant retrouver la vraie un de ces jours…

           

          Luniterre


        • L'apostilleur L’apostilleur 3 août 11:06

          @Fergus
          ..elle est comment cette année la baignade vers Saint-Lunaire ?


        • GoldoBlack 3 août 12:47

          @Lynwec
          « D’abord on excuse, puis on tolère, ensuite on approuve et enfin on participe... »
          Ce que tu fais avec les fachiottes...


        • Fergus Fergus 3 août 15:24

          Bonjour, L’apostilleur

          Sympa, avec beaucoup de soleil ces temps-ci, mais une eau à 19° réservée aux amateurs de fraîcheur.


        • Aristide Aristide 4 août 10:05

          @Aristide

          Ah, bon ??? …On cherche à comprendre !


          Fergus n’assume JAMAIS ses propos… Il trouve toujours des échappatoires, là, c’est la température de l’eau en Bretagne ...

           


        • Eric F Eric F 7 août 09:33

          @Fergus
          Je m’étais également demandé s’il y avait une allusion au second degré à Saint Denis portant sa tête, et il faut reconnaitre que l’imagerie martyrilogique comporte son lot de représentations gore.


        • Buzzcocks 2 août 10:26

          Marrant le Jean Dom, 80% des gens sont des abrutis hypnotisés par la télé, mais heureusement, lui, il sait, il est là, il a tout découvert.. l’OMS qui veut rendre l’occident PD avec la complicité du CIO. Bon, j’avoue, je n’ai pas tout regardé, autant j’ai regardé le passage de Gojira 15 fois, autant lui, je le trouve chiant.

          La vie est simple quand même, quand on n’aime pas un truc, on passe et on respecte ceux qui apprécient au lieu d’insinuer que ce sont de vrais connards manipulés. Si certaines personnes ont besoin de Jean Dom pour penser, respect et il a bien raison d’en profiter.

          Comme il le dit en début de sa vidéo : Il est indépendant grâce à ses donateurs, moyen de rappeler que le gourou a besoin que les disciples lâchent un peu de thunes.


          • LeMerou 2 août 14:46

            @Luniterre

            C’était un spectacle, pour reprendre certain chiffres cités, 20 % de ce dernier était parfaitement déplacé et pas que sur le thème LGBT..

            De là, à induire que la tête de Marie Antoinette était utilisée comme « cache sexe », c’est quand même à mon sens très exagéré, laissez donc pendre vos bras vous verrez ou ils arrivent. Regardez bien ou est sa tête en plus. Ne voyons pas non plus ce qui n’existe pas. 

            Par contre mettre en exergue ceci dans cette période révolutionnaire, n’était pas à mon sens de bon aloi, sans tenir compte des invités, il y avait bien d’autres choses positives à montrer, que ce passage, qui plus de 200 ans plus tard n’a pas beaucoup changé au niveau des privilèges.

            Bref, vous écrivez,

            « Qu’il y ait ou non une « secte satanique » au cœur de la bobocratie parisienne est en réalité un point extrêmement secondaire ».

            Non je ne pense pas comme vous, secte satanique je n’en sais rien, mais il est clair que « Paris » est le centre de tout, du monde même. Le « Parisien » tousse la France est polluée, Paris se croit la France c’est à la limite dramatique. Une démonstration d’une sorte d’isolement par rapport au reste du Pays, qui en dit long sur la considération des autres. 

            Il y a clairement une certaine dégénérescence dans cette Capitale, qui n’a fait qu’augmenter avec les années et pas que sous ce Président, n’oublions pas que cette « libération » à commencé dans les années roses.

            Il est vrai désormais qu’une minorité pensante d’entre-soi s’octroie des droits, au nom de la culture et autres fortement aidée par les médias complaisants faisant parti du même monde.

            C’est dommage que l’on ne retienne que les passages négatifs, mais c’est toujours comme ça, il est vrai toutefois qu’il étaient tellement « déplacés », qu’ils entachent hélas gravement le restant, faisant aussi les « choux gras » des détracteurs en tout genre.

            Bref, cette cérémonie innovante à été ternie par une minorité faisant preuve d’une haine du passé et jetant à la figure des spectateurs à minima leur pensées qui hélas ne reflète pas la majorité des Français.


            • Luniterre Luniterre 2 août 16:13

              @LeMerou

              En commençant par la fin de votre propos, il est à rappeler que l’Empire Romain était largement « innovant » par rapport à tout ce qui l’entourait, ce qui n’a freiné ni sa décadence ni sa chute.

               

              Ensuite, le principe d’une action subliminale est précisément d’être « noyée » au milieu d’une masse encore bien plus grande de séquences plus « ordinaires », sinon banales, facilement acceptées par le public.

               

              C’est aussi le principe même de la plupart des escroqueries, intellectuelles ou financières : noyer l’arnaque dans une masse de propos consensuels et crédibles.

               

              Quant à la scène précise, elle nous montre la tête de Marie-Antoinette avec une de ses coiffures « gonflantes », dites « pouf », qui nécessitait une technique et des moyens d’élaboration considérables, et financiers, également, que l’on voit sur certaines gravures d’époque, mais bien évidemment plutôt à l’époque de sa jeunesse, et certainement pas à l’époque de sa captivité et de sa mort.

               

              C’est donc un choix complètement anachronique de la part du concepteur de cette scène, alors même qu’il y a pourtant un « historien » parmi les initiateurs du spectacle ! Il doit donc s’agir d’un anachronisme « volontaire », à moins que cet « historien » soit décidément archinul, comme le reste de son spectacle !

               

              Quel sens donner à ce choix, si ce n’est pas juste une simple cagade de plus dans ce fatras, pour rester poli… ?

               

              Quoi qu’il en soit, effectivement, il induit en quelque sorte une contrainte « graphique » qui décale le « port de la tête » vers le bas du « tableau ». Dans mon propos la correspondance avec le terme « cache-sexe » s’entend évidemment d’abord au sens figuré, mais en relation avec l’obscénité des scènes suivantes il y a de fait un « double sens » induit dans la lecture de cette image, qui n’était donc pas forcément absent du concept « pictural » pour le moins étrange de cette scène.

               

              On en revient donc toujours au fait que cette dépravation spectaculaire nous est « vendue » comme un comportement pseudo-« anticonformiste », « héritier (il-)légitime » de la Révolution.

               

              Luniterre


            • Plus robert que Redford 2 août 21:48

              @Luniterre
              Je vous suis totalement sur le coup de l’Antoinette !
              il existe des gravures représentant la reine lors de son incarcération à la Conciergerie ( je crois…) dont elle ne sortit que pour monter sur l’échafaud On peut l’y voir dans une tenue simplissime identique à celle des femmes de modeste condition de l’époque . Je me demande même si on ne lui a pas coupé les cheveux à grand coups de ciseaux afin de n’entraver point l’office du bourreau…
              Alors, la représentation quitchissime de cette exhibition est la preuve d’une symbolique à deux balles . Marie-Antoinette chez Walt Disney et toute cette sous-culture de crotte joyeusement importée d’outre atlantique. À gerber comme le reste .


            • Fergus Fergus 3 août 15:34

              Bonjour, Plus robert que Redford

              « toute cette sous-culture de crotte joyeusement importée d’outre atlantique »

              Mais manifestement très appréciée par la grande majorité de ceux qui ont regardé cette cérémonie.
              Personnellement, je n’ai pas du tout suivi ce spectacle, mais je dois reconnaître que les avis que j’ai entendus ici et là dans ma ville sont, à de rares exceptions près, très positifs. Ce qui n’a rien de honteux, quel que soit le regard que l’on porte soi-même sur l’évènement.

              D’accord avec vous sur la tenue de Marie-Antoinette : elle n’était vêtue que d’une robe de coton blanc très simple pour monter à l’échafaud. Et certainement pas d’une robe à panier rouge.


            • DerWiderstand DerWiderstand 2 août 17:53

              Retourner l’argument : Il est dans l’ordre des choses que les bouffons se moquent des rois et des reines ! 


              • ricoxy ricoxy 3 août 22:49

                 

                On se demande, dans l’histoire, qui a perdu la tête. La pauvre reine ? Ou les organisateurs ?

                 


                • ricoxy ricoxy 4 août 17:20

                   

                  Toutes proportions gardées, cela m’a fait penser à l’exécution sommaire des Ceaucescu.

                   

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